Don't drink and talk [Shin & Maya]

Bah voyons, comme si j'étais le seul fautif. J'ai bien conscience d'être casse pompe quand je m'y met. Et là en l'occurrence, je n'ai pas envie de tenter d'être moins désagréable qu'à l'accoutumée. Mais moi au moins, je m'en rends compte. D'ailleurs elle, elle est toujours aussi stupide.

- "Comment tu peux me reprocher quelque chose alors que tu ne te souviens de rien ?"

Non, il n'y a toujours aucune logique dans tout ce qu'elle raconte. Comme quoi, ce n'était sûrement pas uniquement dû à l'alcool hier soir. Je réponds machinalement, sans mettre la moindre intonation dans ma voix. Je risquerais de m'emporter beaucoup trop autrement. Sauf que si la situation n'était pas déjà assez relou comme ça, voilà le proprio des lieux qui se ramène, visiblement pas ultra ravi non plus d'avoir dû écourter sa grasse mat'. Et c'est en essayant de camoufler un bâillement qu'il s'adresse à nous.

- "Vous êtes bien bruyants si tôt le matin. Si vous voulez vraiment vous disputer, vous ne voudriez pas au moins sortir ?"

Après avoir posé un regard légèrement interrogateur sur Maya (après tout, ce n'est pas comme s'ils ne s'étaient pas croisés la veille), il revient à moi, ne sachant visiblement pas très bien dans quoi il vient d'atterrir. Mais vu que je ne compte sûrement pas l'aider (même si c'était le cas je ne saurais pas bien quoi lui dire en fait) il fini par regarder à nouveau vers la furie.

-- "Oh, c'est vrai qu'on n'a pas vraiment eu le temps de se présenter hier soir, désolé. Je m'appelle Genzo Horikoshi et, eh bien, je suis... Le propriétaire des lieux. Mais Shintaro peut bien venir accompagné de qui il veut, ça ne me dérange pas ne vous inquiétez pas. J'espère que vous avez bien dormi !"

Pas sûr que sa super intro arrange quoi que ce soit. On dirait presque que j'ai l'habitude de rentrer avec une fille différente chaque soir. Mais ce n'est pas comme si j'en avais quoi que ce soit à faire. Ces quelques secondes de répit ne sont pas de refus.

- "Si je n'ai aucune preuve, non."

Pourquoi est-ce que ça parait si compliqué à comprendre ? Et si je croyais que l'arrivée de Genzo allait pouvoir débloquer la situation, je me plante totalement. Il est pourtant bien plus sociable que moi, très à l'aise avec n'importe qui est très doué pour résoudre les situations impliquant deux personnes aux opinions opposées (dont je fais souvent partie). Mais cette fois, il faut croire que je ne suis pas le seul problème et que ça ne va par conséquent pas être si simple. Quelque part, je suis assez curieux de voir quel genre de tour de passe passe il va bien pouvoir trouver cette fois. Et en même temps je suis saoulé d'avance. Et au regard noir que je lui renvoie quand il tente de trouver une réponse aux réponses de Maya, il fait bien vite mine de s'excuser.

- "Oh, ah non, pardon, ce n'est pas ce que je voulais dire ! Shintaro est un garçon sérieux, il n'est pas du genre à avoir des conquêtes ! Je disais juste que, eh bien, il peut ramener sa peti....te ... a... enfin que cet endroit est bien assez grand pour accueillir du monde !!"

Ne sachant visiblement pas où est-ce qu'il a mit les pieds, il tente de se rattraper aux branches comme il peut. Il a fallu un regard suffisamment insistant pour qu'il comprenne qu'il n'avait pas intérêt à parler de petite amie, mais je vois bien que ça non plus, ça ne va mener nul part. Je remets mon téléphone dans ma poche et revient plus ou moins dans la conversation.

- "C'est bon t'emmerde pas, tu veux pas juste la virer de chez toi ?"

Oui, parce que à un moment, il va bien falloir employer les grands moyens.

- "Ah... Eh bien..."

Si la situation n'était pas aussi relou, je pourrais presque me marrer de voir la tête que tire Genzo face à ces questions que lui pose Maya. Évidemment qu'il n'en a pas la moindre idée. D'un autre côté, je lui suis plutôt redevable qu'il me laisse squatter ici comme bon me semble et je n'ai pas envie qu'il soit embêté par ma faute. Encore moins qu'il commence à se faire des idées bizarres me concernant. Même si vu le nombre de fois où j'ai vu des femmes différentes trainer ici sans plus jamais les revoir, je ne suis sûr qu'il puisse me reprocher quoi que ce soit de ce côté.

- "J'te l'ai déjà dit tout ça, si seulement t'arrêtais de te voiler la face à seulement croire ce que t'as envie de croire, tu t'en rendrais compte et on éviterait tout ton cinéma ! Tu ne marchais plus droit hier soir, comme t'étais trop bornée pour accepter une autre solution que pioncer dehors j'ai fini par te proposer de venir ici pour que tu sois plus tranquille. J't'ai montré la chambre et ensuite, j'en sais rien jusqu'à ce que tu viennes me réveiller en me hurlant dessus à me reprocher tous les maux de la terre."

Je quitte le canapé pour me rapprocher de Maya, la fusillant du regard tout en balançant ces explications sur un ton tout sauf sympathique. Bien moins que ce que je peux déjà faire habituellement. Je ne me fais pas vraiment d'illusions sur le fait que répéter exactement les mêmes choses que ce que j'ai déjà pu lui dire ne fera pas plus effet dans sa petite tête. Mais si ça peut au moins éviter que Genzo en vienne à me poser des questions gênantes ensuite, ce sera déjà ça de gagné. D'ailleurs, il en a vite profité pour faire quelques pas en arrière, et c'est avec son sourire un peu gêné qu'il tente une fuite.

- "Je... Vais faire du thé moi. Si vous en voulez hein..."

Et il repart bien vite en direction de la cuisine.

- "J'ai rien de plus à te dire."

Je fronce légèrement les sourcils lorsqu'elle considère avoir dormi dehors alors qu'elle a eu droit à un lit et à de vraies couvertures. Ok, je comprends un peu que si elle n'a aucun souvenir, ça peut être similaire, mais quand même. Ce n'est pas une raison pour m'accuser directement de tout et n'importe quoi !

- "Donc... Si quand tu pionce dans un lieu commun un mec débarque, profite de toi et disparait avant que tu n'ouvres les yeux, tout va bien ? Alors que quand tu peux dormir dans de bonnes conditions il faut que tu t'acharnes sur la première personne que tu croises sans raison valable ? Tu devrais vraiment revoir ta façon de considérer les choses."

Ouais, je crois que finalement, je commence à capter une petite partie de son raisonnement. Oh, il y a encore beaucoup de choses qui me sont obscures, mais pour ce qui est de sa façon d'accuser les gens à tort et à travers, j'en ai sûrement vu suffisamment.

- "Tu vois, le problème est exactement là. Tu ne veux pas me croire. Sauf que je n'ai aucun moyen de te prouver qu'il ne s'est rien passé de plus que ce que ton esprit veut te monter. Et je ne vais pas perdre mon temps pour tenter de me justifier alors crois c'que tu veux. C'est pas à moi que ça fait du mal."

Et là, je viens déjà de fournir bien assez d'efforts.

- "Je ne pensais pas à la rue non."

Je n'ai pas envie de m'expliquer davantage. Et avec les températures qui commencent à chuter j'espère bien qu'elle a au moins l'intelligence de trouver un endroit couvert pour passer la nuit. De toute façon elle a déjà décidé depuis longtemps de ne rien comprendre. Pour le reste... Ses protestations n'ont toujours pas évolué.

- "J'te l'ai dit. Je me fiche de ce que tu crois. Mais viens pas me casser les pompes alors que je t'ai déjà dit tout ce qu'il y a à savoir."

Non, je ne ferai pas davantage d'efforts. Si je ne lui donne pas envie de me faire confiance, elle ne me donne pas envie de faire le moindre effort pour changer cet état de fait. Tant pis si ça nous mène dans une impasse. Je ne dormirai pas plus mal pour autant.

Et Genzo choisi bien son moment pour revenir avec un plateau sur lequel reposent une théière fumante, trois tasses disposées à côté et quelques biscuits secs disposés dans leur boite d'origine.

- "Allez les jeunes, il n'y rien de mieux qu'une bonne boisson chaude pour bien entamer la journée ! Et on dirait que vous en avez bien besoin !"

On dirait que ce petit tour dans la cuisine lui a vite rendu son aplomb habituel, puisque c'est avec une bonne dose d'énergie et un large sourire retrouvé qu'il nous invite autour de la table basse pour profiter de ce petit déjeuner quelque peu sommaire, mais qui a le mérite d'être directement servi.

Ouahou, je ne croyais plus entendre ces mots sortir de sa bouche. On est loin d'un niveau acceptable d'excuses pour autant, mais en comparaison de tout le cinéma qu'elle me faire depuis qu'elle est réveillée, je vois bien qu'il y a une amélioration. Ce n'est pas pour autant qu'il faut s'attendre à m'entendre crier hourra.

- "Super."

Un super qui manque cruellement d'enthousiasme, mais on va dire que c'est à la hauteur de ses paroles. Peut-être qu'on va pouvoir prendre un petit déjeuner sans avoir à subir ses décibels difficiles à supporter pour un système auditif humain. En revanche pour ce qui est des conneries qu'elle peut sortir, on est pas encore tirés d'affaire. Franchement, je me demande bien ce qu'elle fout encore ici. Si Genzo n'avait pas du taff pour moi, je crois que je l'aurais déjà abandonné avec Maya. Tant pis pour ce qui est de se faire ou non. D'ailleurs, il parait déjà beaucoup plus dans son élément malgré les absurdités qu'elle peut encore balancer.

- "Ahah eh bien, à moins que vous ne soyez une créature immortelle à la jeunesse éternelle, je crains bien que mes jeunes années soient désormais derrière moi. Et ne vous inquiétez pas pour cette histoire de taille, la table basse est de toute façon bien plus confortable quand on n'est pas trop grands !"

Je m'approche du plateau désormais posé et m'assois en tailleur à même le sol pour poser mes main autour de ma tasse dans laquelle le liquide vient d'être versé. Il parait que ce simple geste peut être réconfortant. Pourtant, je suis toujours aussi blasé.

- "Ferme là un peu et vient prendre ton thé, ça nous fera des vacances. Et toi, t'es pas obligé de répondre à toutes ses conneries. Vous me fatiguez."

Première remarque à destination de Maya et seconde pour Genzo évidemment. Mais je ne vais pas supporter ce petit jeu encore très longtemps.

Pff, je pourrais subitement avoir envie de rire si elle ne m'avait pas autant gonflé depuis le réveil. La beauté et la jeunesse éternelle; bah voyons. Évidemment qu'elle finira ridée et flétrie comme n'importe qui. Mais l'ambiance est déjà bien assez tendue comme ça et je décide de ne pas ajouter de l'huile sur le feu. Mais ce n'est visiblement pas suffisant pour que les tensions s'apaisent.

- "Après m'avoir hurlé dessus toute la matinée je pense avoir le droit de parler comme je veux."

Et qu'elle essaie de me balancer sa tasse à la figure, et je crois que ça va largement plus mal tourner que ce n'est déjà le cas.

- "Et c'est bien tout le problème. J'aurais largement préféré pouvoir continuer à dormir, mais ce n'est pas comme si tu m'en laissais vraiment la possibilité !"

Ce n'est pourtant pas l'envie de retourner m'allonger sur le canapé et de disparaitre sous la couverture qui me manque. Mais je sais être de toute façon beaucoup trop sur les nerfs pour pouvoir trouver le sommeil désormais. Et puis il suffit que j'entende sa voix et tout mes muscles se tendent d'inconfort.

- "Allons allons, on ne se dispute pas à table, ce n'est pas correct ! Faites donc un petit effort pour enterrer la hache de guerre ! Vous êtes bien rentrés ensemble hier soir, c'est que vous avez réussi à ne pas vous entretuer le temps d'une soirée, ça ne devrait pas être si compliqué une fois le soleil levé !"

Franchement, elle m'agaçait déjà hier soir, mais il faut croire qu'elle est en fait plus supportable en étant bourrée que sobre. Ou alors c'est juste l'effet gueule de bois ? Quoi qu'il en soit, je ne risque pas de la plaindre.

Comme si j'allais faire un effort quelconque pour me montrer poli. Non, à la place je lui renvoie l'un de ces regards parfaitement glacial lorsqu'elle évoque la profondeur de mon sommeil. C'est vrai que j'ai tendance à me réveiller au moindre bruit, mais là en l'occurrence, n'importe qui aurait fait un bond en l'entendant débarquer comme une furie. Ça se passera de commentaire. Je porte la tasse à mes lèvres sans rien ajouter, espérant que Genzo ait raison et que le thé me fasse du bien. Mais il faut croire que ce n'est pas non plus un remède magique.

- "J'ai pas l'intention de me battre, j'veux juste que tu m'foutes la paix."

Non mais je ne vais pas non plus la laisser raconter n'importe quoi. C'est elle qui me hurle dessus depuis qu'elle a ouvert un œil après tout. Et je serais plus sanguin, ça ferait un moment que ça aurait tourné à la bagarre ouais.

- "De toute façon t'as aucune idée de c'que tu veux. Si ça t'gonfle tant d'être ici j'voix pas pourquoi tu t'es pas déjà barrée. C'est pas comme si je te retenais."

Ouais ouais, j'ai un peu insisté hier soir histoire d'avoir la conscience tranquille, mais franchement, j'aurais su comment allait tourner la matinée, je n'aurais eu aucun scrupule à la laisser à ses plans minables. Genzo pousse un léger soupire, se rendant bien compte qu'il n' a aucun moyen qu'on arrive à se mettre d'accord.

- "Shintaro manque souvent de manières c'est vrai, mais ce n'est pas un mauvais garçon, s'il t'as fait venir ici, je suis sûr qu'il avait de bonnes raisons et qu'il pensait seulement que c'était la meilleure chose à faire."

Ok, là c'est bien plus que je ne peux en entendre.

- "Tu vas m'faire gerber avec tes belles paroles."

Je repose ma tasse, l’appétit définitivement coupé, et je retourne m'allonger sur le canapé, tirant la couverture sur moi, en signe évident qu'il ne faut pas me demander quoi que ce soit. J'attrape au passage mon téléphone (parce que je ne vais de toute façon par réussir à dormir) et je me déconnecte totalement de la conversation.

- "Finissez tranquille, puisque j'suis impoli et que je manque de manières, vous vous passerez bien de ma présence."

Oui bon, techniquement, je suis encore là, c'est juste que ce n'est pas comme si j'avais beaucoup d'autres options.

Qu'est ce que j'en ai à faire de l'impression que ça donne ? Absolument rien, c'est ça.

- "Comme si je pouvais deviner que t'allais tout oublier."

Ouais, je suis toujours d'aussi mauvaise humeur et clairement, j'étais loin de me douter qu'elle pouvait si facilement perdre tous ses souvenirs de la veille. J'ai bien vu qu'elle était éméchée ouais. J'étais pas tout à fait clean non plus. Mais de là à en arriver en black out, franchement, fallait être devin. Je me cale donc dans le canap', les abandonnant totalement sans le moindre état d'âme. Je suis sûr que Genzo s'en sortira de toute façon bien mieux que moi. Et je crois que je fais bien. Ce que j'entends par la suite m'exaspère toujours autant.

- "Ahah eh bien, toujours, non, il a parfois ses bons moments. Il ne doit juste pas être du matin..."

C'est tout aussi désagréable en fait d'entendre une conversation dont je suis le sujet sans y participer. Mais je préfère encore ignorer tout ça (au pire je sais très bien que je pourrais avoir une discussion bien plus censée avec Genzo ensuite) et rester focus sur les dernières actus de la nuit.

- "Je suis désolé que vous ayez passé un mauvais moment. Mais prenez tout le temps qu'il vous faudra, si vous voulez passer par la salle de bain ne vous gênez pas, et s'il vous manque quoi que ce soit vous pouvez toujours me demander. Oh, et ne vous inquiétez pas pour Shintaro, ça finira par lui passer."

Lol. Ouais bon, ok, sûrement qu'après quelques heures à ne plus la voir j'arriverai à redescendre en pression, mais je ne risque pas d'oublier ses façons de faire pour autant.

Toujours fourré sous ma couverture à snober totalement le reste de la scène, ça ne m'empêche malheureusement pas d'entendre ce qui peut se dire.

- "Ahah j'admets qu'il n'est pas toujours facile à vivre, mais, oui, quand les conditions sont réunies, il peut se montrer agréable !"

Qu'est-ce qu'il m'énerve quand il parle comme ça. Je préfèrerai encore qu'il raconte que je suis un cas désespéré, au moins je pourrais juste lui en vouloir. Mais après tout, je l'ai lâché avec la furie (qui parait tout de même s'adoucir un peu étrangement) alors je ne vais pas trop faire le difficile.

- "Oui bien sûr, aucun problème. Shintaro vous a montré où était la salle de bain ? C'est la porte face à celle de la chambre où vous avez dormi."

Oui, je lui ai montré. Mais vu que ça remonte à la veille, ça aussi elle a dû oublier. Tss ça sert bien à quelque chose que je fasse un effort pour me montrer poli si c'est pour que tout soit oublié dès le lendemain. Je continue à ruminer dans mon coin, les conneries qui défilent sur mon téléphone pas suffisantes à me calmer. Pendant ce temps là, Genzo débarrasse une fois qu'ils en ont terminé avec le petit déjeuner. Chacun fait ses trucs dans son coin jusqu'à ce que Maya ait visiblement fini et qu'elle se décide à partir sans faire de grands éclats cette fois. Miracle. Sauf que le calvaire n'est pas encore terminé on dirait.

- "Tu crois pas que tu abuses un peu ? Quitte à ramener une fille, tu pourrais au moins faire un effort jusqu'au lendemain."

Je n'ai clairement pas besoin d'entendre ses sermons. D'autant plus qu'il n'a toujours rien compris.

- "J'te l'ai dis, c'est juste qu'elle n'avait nul part où pioncer, elle ne m'intéresse pas du tout. Encore moins maintenant. Et là, c'était juste au dessus de mes forces."

J'ai déjà fait de gros efforts pour ne pas la baffer et ce sera le maximum que je puisse faire.

- "Eh bah, t'es pas prêt d'avoir une copine à ce rythme là."

- "Rien à battre. Fous moi la paix si tu veux que j'arrive à bosser correctement tout à l'heure."

Ouais, il a vraiment un caractère plutôt cool, et heureusement. Je suis sûr que c'est pour ça que Yû m'a mis en contact avec lui. Mais c'est comme ça, là j'ai juste besoin de calme et de ne pas avoir à me justifier sur je ne sais quoi que je n'aurais pas fait.

#Terminé