[TERMINE]Kyoto 2, electrik bungaloo [Nissa & Maya]

Argh, elle a capté ma ques... ah non ! Fiou, me voilà vraiment soulagée. Pas besoin de démentir, ou la contredire. Tout en écoutant son avis sur le sujet, je lui attrape la main, un peu incertaine de ce que je pourrais lui répondre :

« Vui... »

Bah, quoi ? Je n'étais pas très inspirée, et son raisonnement est somme toute logique. Je noue mes doigts entre les siens, lesquels sont un peu froids au toucher. Je lève le regard vers le ciel, qui n'annonce rien de bon, mais pas la peine de s’inquiéter, on n'est pas si loin de l'hôtel.

« S'il neige beaucoup, on sortira faire un bonhomme de neige ? »

Petite dédicace à Tsu ! Je vais leur envoyer un message, à elle, mon frère et Nana, pour leur dire que tout va bien ! On n'est pas si loin de ça, de Kobe, mais vaut mieux ne pas les inquiéter pour autant. On ne flâne pas vraiment sur le chemin du retour.

Une fois arrivée devant l'hôtel, je lâche la main de Maya. On en a pris une avec deux lits simples pour ne pas attirer l'attention sur nous. Une fois arrivées dans la chambre et les chaussures enlevées, je me laisse tomber sur le lit le plus poche.

« Ouais, il fait bon ici... ça change des 5° du dehors »

Je roule sur le côté, profitant un peu du confort du lit, avant de me redresser, et croiser le regard de Maya :

« Après cette belle ballade, t'as prévu quoi pour la suite ? »

Après tout, c'est elle qui a décidé cette fois.

Chouette ! Maya a accepté ! Maintenant, j'espère que la neige tombera sans discontinuité, et nous offrira son beau manteau blanc. On pourrait même y faire des anges ! Ça me rappelle vaguement des souvenirs, et je les chasse tout aussi vite.

« Oui, ce que tu as prévu ? »

Je la sens, la douille. Ce qui ne m'empêche pas de comprendre son idée, de me relever, et d'aider en poussant mon lit vers le sien. À son aveu, sur ses plans, je grimace. C'est bien beau les câlins, mais sans rien faire à côté, c'est bien vite ennuyant.

« Hé ! Ce n'est pas du jeu ! La dernière fois, j'avais fait un planning complet sur les deux jours ! »

Okay, on n'a rien fait de tout ça, certes. Mais tout de même, la volonté était là ! Je me vois mal comater jusqu'à demain... j'ai besoin d'occupations, d'activités, de quoi faire fonctionner mon cerveau... ce n'est pas contre elle, ou quoi, c'est juste comme ça.

Au pire, j'ai pensé à prendre mon PC avec.

Mal fini, et blague à part ne font pas une très bonne association. Je cache au mieux ma grimace embêtée et mon soupir. Bien sûr, le temps passé juste à deux est précieux, et assez rare ; je le chéris.

« Je m'en moque un peu des monuments. C'est beau certes, mais c'est blindé de touristes »

J'attrape mon sac à dos, à la proposition de Maya, et en sort mon PC portable. Un film ou une série ? Qui fait peur ? Je réfléchis vaguement à ce que l'on pourrait visionner ensemble. J'ai presque déjà tout regardé ce qu'il se trouve dessus, alors, ce n'est pas si simple.

« Peut-être après manger pour la série ou le film, comme ça, on sera bien calé... tu penses quoi de Star Wars ? Les nouveaux, le 8 est sorti il y a quelques mois et je devais le regarder »

Je l'allume et ouvre le dossier dédicacé. J'ai malheureusement oublié de prendre mon disque dur externe, et par extension, tout son contenu. Sinon... il y a... ma bibliothèque steam, et un jeu d'horreur dessus ! Alors je peux lui proposer aussi :

« On peut éteindre les lumières, fermer les rideaux, et jouer à un jeu d'horreur... ou ! Peut-être un truth or dare à deux ? C'est assez chill »

À l'aide, j'ai vraiment trop d'idées de jeux  !

Les activités prennent forment, dans un semblant de planning ; le film ou la série attendra le repas du soir ! Ce ne sera définitivement pas un Star Wars, vu le dédain de la miss à ce sujet. On a le temps d'y penser et d'écumer mes dossiers.

Pour le moment, on va jouer à un jeu ! Un jeu d'horreur qui plus est ! Alors on ferme le rideau. Et là, c'est le désarroi. Le bureau est bien trop petit pour qu'on soit à l'aise toutes les deux, et je n'ai aucun véritable support pour poser mon PC. Tant pis, il étouffera sur la couette.

« Un bonus ? »

Je le pose donc au milieu gauche du lit, et m'installe à mon tour. Je laisse Maya faire de même, et lance le jeu. Heureusement, j'ai pensé au tapis de souris, sinon, la pauvre aurait bien galéré sur le tissu. L'écran d'accueil du jeu s'annonce sur une musique inquiétante, où une croix se dessine.

« T'as déjà vu des vidéos dessus, ou même joué ? »

Allongée sur le ventre, ma position me dérange. Je ne suis pas à l'aise, pas du tout sur mes appuis... faut changer ça. Alors j'essaye de m’asseoir en tailleur, et là, c'est pire... donc je me rallonge, coince un coussin sous ma poitrine pour me rehausser, et déjà là, je me sens mieux.

« Je te laisse commencer ? Je prendrai le relais. »

Je me décale pour lui laisser l'accès au PC.

Un bonus en câlin et en bisous ? Ce n'est pas comme si on s'en privait ici. Maya est un peu trop demandente à mon goût. Ce n'est pas comme si on doit, voir pouvoir être collée l'une à l'autre toute la journée. Ça entame ma réserve d'énergie d'être trop sollicitée.  

« T'es plutôt sur quels jeux ? »

Même si on a déjà joué à plusieurs jeux, coopératifs, ensemble, je ne lui ai jamais posé la question. Je ne suis pas trop jeu d'horreur non plus, simplement parce que ça ne fonctionne pas très bien sur moi. J'ai tendance à rater les screameurs, ou à trouver les monstres ridicules.

« Non, j'essaye juste de bien me c... »

Une attaque surprise ! Une sorte de rire, mélangé à des plaintes, je me débats comme je peux pour arrêter les mains intruses.

« Arrête... j'aime... pas... ça »

Le calvaire finit par s'arrêter, et je reprends difficilement ma respiration, devenue hachée. De suite, je pense à un plan d'attaque pour me venger. Je la laisse donc commencer le jeu ; elle se laisse surprendre à la première occasion, et je me retiens de pouffer par le nez.

« Si ça, c'est "pas mal", que sera la suite ? »

Quand l'ambiance s'alourdit, que le noir et le silence s'imposent maîtres des lieux, où seul le bruit de nos respirations viennent troubler le tout. Je décide de passer à l'action, et doucement, profitant de sa concentration, je lui touche la nuque pour la faire sursauter.

Fallait pas me chatouiller en traître  !

Les jeux d'action... c'est tellement vague et englobe tellement de styles de jeux. C'est comme si je disais, j'aime les mammifères en voulant dire, j'aime les chiens. Après, peut-être joue-t-elle à la plupart des sous-type de ce terme.

De la torture ? Et si j'arrête de l'embrasser, et lui faire des câlins, ça en serait pour elle ? Je compte bien me venger d'une manière ou d'une autre. Toujours gentiment, évidemment. Pas la peine de se prendre la tête et se disputer comme des chiffonnières.

« J'espère qu'il sera aussi bien que le premier ! »

Le silence retombe, et j'ai les yeux rivés sur l'écran ; un mélange lugubre de cadavres, de poupées et d'une musique étouffante. Je saisis cette occasion pour lui toucher la nuque, dans l'espoir de la faire sursauter. Et là, elle tourne sa tête vers moi, et insulte mes aïeux en mettant l’opprobre sur me technique.  

« Mais euuuh... t'aurais pu au moins faire semblant ! »

Tant pis, j'enclenche l'autre vengeance.

« Pu de câlin, ni de bisou !»

Je remue sur le lit, extirpe le coussin de sous ma poitrine, et le met entre nous deux, telle une muraille. Combien de temps cela va-t-il durer, j'en sais rien. Mais au pire, je rajouterai un autre coussin pour bien séparer notre territoire.

Petit hochement de tête à sa question sur le premier opus. J'y ai joué dans l'espoir du frisson, mais j' ai surtout ressenti de l’écœurement. Les scènes étaient crues, mélange de folie et de gore. Il m'a pourtant plu, dans un sentiment de malaise à peine angoissée.

Je mets en place ma torture 2.0, et de suite, Maya s'insurge. Celle-ci est médusé du sort qui l'attend, et ça me fait doucement sourire. Après m'avoir jeté le coussin dans la tête, elle parle de décision de faire valoir ses droits. Je lève les yeux au ciel.

« Tu as bien décidé toute seule de me chatouiller, et bafouer mes droits. D'un coup, c'est moins drôle hein ? »

Je rajoute son coussin à ma belle muraille.

Pas pareil, pas pareil... c'est quand ça l'arrange. À partit du moment où elle fait quelque chose contre ma volonté, concernant mon petit corps, elle est en tort. Alors qu'à contrario, si je refuse de l'embrasser, c'est mon droit de ne pas être consentante... tout simplement.

« Ah bah, bien ! Ça parle carrément de prise d'otage ! »

Je fais mine d'être outrée sous l'information. Puis, là, elle me tourne le dos. Alors j'en profite pour attraper le restant de coussins de son côté, et les rajoute à ma construction. Ça ne devrait pas m'amuser autant, mais intérieurement, je suis hilare.

« Parce que, quelqu'un d'autre boude ici ? »

De mes petits bras, j'attrape les derniers coussins et les rajoute à ma magnifique muraille, désormais achevée. D'ancien muret à nouvelle frontière, elle traverse tout la longueur du lit. De son ombre marque nos différents territoires. Et Maya, l'éternel grognonne...

« Comment tu sais s'il est consentant ?! »

Peut-être devrais-je m'arrêter avant la fin ?

Comment elle retourne mes paroles à son avantage ! C'est bas, très bas, Mlle Wayne. Je soupire en l'entendant dire, que non, elle ne boude pas. Pourtant, elle disait tout le contraire et se comportait comme tel juste quelques secondes plus tôt.

« Parfait, comme ça, on est deux ! »

Et là, là. Des fois, je me demande d'où elle le sort son Mr Lapin. De son sac ? Ouais nan, une poche magique peut-être... il doit bien y avoir une dose de mystère pour qu'il apparaisse toujours au bon moment. Elle me dit de le regarder.

Alors je m’exécute, les paupières plissées.

« Qu'est-ce que je suis censée voir, là ? »

Je suis sur mes gardes, les sens en éveil. Peut-être maîtrise-t-il la télépathie ?

« Mr Lapin m'a tout l'air d'être la définition  d'une poker face »

Je hausse les épaules et pousse la couette sur la muraille  :

« T'façon, je négocie pas avec les gothiques »

Pour lui donner de l'épaisseur, impassable !

Mes yeux roulent vers le plafond, comme pour chercher un réconfort, dans une quelconque entité. Désormais, vu qu'elle ne me tourne plus le dos, j'aperçois vaguement son expression déterminée à me faire entendre raison. Enfin... la raison avec Maya, c'est compliqué.

« Il y a une grosse différence entre voir, et savoir.   »

On ne discerne plus grand chose avec la seule lumière du PC. Elle utilise la carte culpabilité en parlant de Doge, ma peluche-coussin, et ça me passe presque au-dessus de la tête. Elle ne sait évidemment pas du tout de quoi elle parle, plongée totalement dans sa vision des choses.

« Désolée, je ne parle pas le plushie. Par contre, Doge vient me parler en rêve »

Aha, ça lui embouche un coin, ça ! Je la regarde faire, elle et ses accessoires dont elle se dévêt petit à petit. Elle les dépose sur le lit, à côté d'elle. Et pleine d'incertitude, je me demande jusqu'où elle compte aller dans cet effeuillage.

« Dans quelques secondes, on fera encore moins la différence »

C'est mon seul échappatoire !

« ¡Apagando las luces! »

Je ferme le PC, nous plongeant dans le noir.

Désormais dans le noir complet, je ne vois plus Maya, ni ce qu'elle fait. Elle pourrait très bien avoir fini complètement son effeuillage, je ne le saurais même pas.. ou pas volontairement du moins.

Je souffle une seconde.

C'est le moment ? Celui que j'ai anticipé depuis la nouvelle de retourner à Kyoto pour la Saint Valentin ? Une surprise pour l'occasion, et faire plaisir à Maya sans aller trop loin. Je la sens sous mes vêtements, ayant préparé le coup à l'avance.

Mais alors que je commence à enlever mon sweat, mes mains deviennent tremblotantes sans en déterminer la raison. Je ne me laisse pas faire et commence à tirer doucement le tissu de mon T-shirt, le souffle coupé, haché, qui se coince dans ma gorge.

Je souffle une autre seconde.

Je ne les vois pas, mes mains. Mais je ressens chaque tremblement comme si le sol allait s’effriter, s'effondrer sous mon poids, celui écrasant de... de ma culpabilité. Pourquoi je suis là déjà ? Qu'est-ce que j'essaye réellement d'entreprendre ?

Ce ne serait pas trop tôt ?

Je tâtonne le lit à la recherche de mon sweat, la panique au fond de la poitrine. C'était une mauvaise idée... je ne suis pas encore prête, même pour ce simple geste. Mes doigts rencontrent le tissu réconfortant, et je commence à l'enfiler.

Jusqu'à ce que mon coude cogne quelque chose de dur.

« Ma-ma...ya-ya? Ça v-va ?   »

J'espère ne pas lui avoir défoncé le nez.

Le coup de coude est immédiatement suivi d'un cri plaintif. J'ai beau lui demander si ça va, je réalise de lui avoir fait mal. Et même si je m'en veux, terriblement, les dégâts auraient pu être bien pire, vu le mouvement accompli.

« N-non, c'est pas toi... »

Je l'entends chercher l'interrupteur de son côté, alors que je m'assois sur le lit pour essayer de reprendre un peu contenance. Mon cœur bat toujours douloureusement dans ma poitrine, mais le tremblement des mes mains – posées sur mes genoux, s'est arrêté.

« N-non, ça va... »

Je suis sûrement à peine crédible, mais je corrobore mes paroles en hochant la tête. Peut-être avec un peu trop de précipitation. Je lève les yeux vers elle – toujours habillée dieu merci, et lui fait une petite moue assez peu convaincante.

« N-non, c'est juste... m-moi le problème »

Ma respiration se calme touuut doucement.

Avoir le temps peut-être, mais qu'en est-il de l'envie ? J'ai vraiment trop honte là, maintenant, pour délier ma langue et lui dire ce qui se trame. C'était une très mauvaise idée, je ne sais pas ce qui m'a pris de croire le contraire.

« Non non ! Enfin un peu, ça m'a traversée l'esprit, mais ouais, j-je ne veux pas »

Timidement, je lève les yeux sur son visage, y cherchant une infime trace salutaire. Est-ce qu'elle va me trouver ridicule si je lui dis la véritable raison de mon stress ? Je prends une grosse bouffée d'air, avant de tirer un peu les vêtements au niveau de ma taille.

Le bout d'une étoffe cramoisie – peuplée de cœur blanc, finit par apparaître au niveau de ma taille, sous mon sweat et mon t-shirt. Le tissu est fluide au toucher, et même si j'ai mis du temps à la trouver, je regrette de l'avoir enfilé.

« Je voulais me mettre en nuisette, mais j'ai paniqué en commençant à me dé-déshabiller... »

Si elle savait comment je me sens ridicule...

Suite à son exclamation, je retiens mon souffle en attendant la suite de sa réaction. Et là, je perds le reste d'air qu'il me restait. La première fois que j'ai envie de le faire ? Elle parle de... de... enfin de ça... ? Mais si j'ai enfilé cette nuisette, c'était pour lui faire plaisir, et non pour aller aussi loin !

Mes pensées se chahutent l'une l'autre. Mes joues sont probablement teintées de rouge en cet instant. Elle parle de première mais... j'ai déjà été un peu plus loin dans une relation... avec lui... je baisse les yeux sur mes doigts, fatiguée.

Même si je l'ai porté sans arrières pensées, pourquoi c'est si compliquée ? Est-ce seulement parce qu'on est toutes les deux des filles ? Ou bien suis-je trop mal à l'aise en présence de Maya ? Elle bien plus vieille et a déjà de l'expérience.

Alors qu'avec lui... on était deux innocents.

« Je pensais vraiment le faire tranquille... je veux dire de... porter cette nuisette »

Je soupire, le cœur lourd et la tête embrumée.

« Mais t'as raison, je ne vais pas forcer, et aller me changer »

Je tapote doucement le genou de ma petite amie avant de me lever. Direction, la salle de bain ! Première chose faite : mettre de l'eau sur mon visage et un peu dans mon cou... histoire de rafraîchir cette appréhension qui me colle à la peau.

Je reste quelques instants face à mon reflet, avant de forcer un sourire. J'ai peut-être foiré mon coup, mais tout va bien ! Maya est compréhensive, ou au moins, fait très bien semblant de l'être. Pas de forçage, ni de reproches. Je  ne dois pas aller trop vite !

Je me défaits donc de mes vêtements, et surtout de la nuisette, laquelle est pliée proprement. Mais je me demande... si Maya était un garçon, les choses se seraient déroulées différemment ? Je n'ose même pas esquisser une réponse à cette question.

Je soupire, avant de sortir calmement de la salle de bain, même si j'aurais presque voulu sortir en fanfare. D'une main, je range ma nuisette dans mon sac, et de l'autre, passe une main dans mes cheveux. Puis, décidée, je m'approche de Maya, et lui pose un bisou sur la joue.

« Et si on goûtait ses bières avant qu'elles ne soient trop chaudes ? »

Oui, ça sort un peu de nulle part, mais voilà.

Ce que Maya m'avoue me laisse interdite. Elle avait eu du mal ? Je l'imaginais tellement bien plus à l'aise... Je rougis un peu à son compliment, et soupire d'aise en formulant son soutien.

Alors, quand elle me propose de la porter, je bloque. Je cligne des yeux, un peu incertaine, et aussi un peu intéressée :

« Oh n-non-non ! Elle est très bien où elle est »

J'ai peut-être un peu trop montré ma surprise. Ça me reste dans la tête tout le temps où je me change, et je sors de la salle de bain avec  une autre idée en tête. Les bières !

« Thé Matcha ? »

J'attrape la bière un peu mouillée de la condensation, et la décapsule avec les dents. Je prends une timide gorgée. Et là, l'explosion. Ou presque ! Heureusement évitée, je me retiens de ne pas asperger Maya, et le lit en même temps. C'est juste dé-gueu-las-se ! Brr.

J'avale avec difficulté cette gorgée répugnante. Puis, je tends la boisson à ma petite amie, une grimace de dégoût sur le visage.

« Je te les laisse volontiers ! »

Parce que je suis sûre que l'autre est pire.