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- Gareth N. KobayashiPersonnel ; prof d'arts plastiques■ Age : 28■ Messages : 1022■ Inscrit le : 27/08/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1 (Appart)
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2016
♫ La Marquise vous le rend bien ♫
Samedi 9 septembre 2017 - Après minuit
Post en réponse à ce RP : ici !
Je chancelle. Quelques petits coups de trop qui me rendent légèrement euphorique. Jamais je n’aurais pensé remettre les pieds dans un tel endroit depuis mes études terminées. On finit toujours dans ce genre d’endroit un jour ou l’autre dans sa vie. Mais avec un collègue, que je ne côtoie pas tant que ça, ma raison s’en est allé c*l sec !
Hmm... Pourquoi la porte de l’immeuble ne s’ouvre pas.. Ah, avec la clé de voiture difficile d’établir le contact magnétique... Mais ça ne s’ouvre toujours pas, le pass glisse sous le digicode. Enfin ! Bizarre. Trop fatigué pour me plaindre, je m’affale contre le mur de l’ascenseur. Est-ce que tout s’est bien passé ? S’il y avait un problème, Yukio m’aurait appelé, pas vrai ?
J’ouvre ma porte après quelque secondes de bataille contre mon habileté perdue, qu’il fait bon de rentrer. Je baille, retire mes chaussures et inspecte le salon. J’éteins rapidement la lumière en remarquant la masse sur mon canapé et pouffe. Guidé par la lumière de mon téléphone je ne résiste pas à la curiosité enfantine de me rapprocher pour le voir. Mais qu’est-ce qui est arrivé à sa chemise ?
« Il t’en as fait voir de toutes les couleurs... »
Je murmure. A pas de loup, je me faufile dans ma chambre. Mon petit bout dors à poing fermé, j’entends son adorable ronflement et résiste à l’envie de caresser sa tignasse de peur de le réveiller. La douche attendra demain, je meurs de fatigue et tangue dangereusement vers mon lit. Juste le temps de retirer mes habits et filer en boxer sous le drap.
Dimanche 10 septembre 2017 - Tôt le matin
Chiaki n’a que faire de l’heure à laquelle je me suis endormi. Il le fait bien savoir et réglé comme une horloge cassé, j’assume mon dépassement du couvre-feu. Il n’est pas encore huit heures. Après lui avoir préparé son biberon, je fais un tour dans la salle de bain, me réveille la mine à coup d’eau froide et me brosse les dents. Yukio dors toujours. Le pauvre, je n’imagine pas la soirée d’enfer qu’il a dû passer.
En revenant dans le salon, l’idée de lui faire un petit déjeuner pour le remercier me vient naturellement. Je prends de plus en plus rarement le temps de cuisiner pour moi, mais la motivation s’éveille plus facilement lorsqu’il s’agit de faire plaisir. Au menu, petit déjeuner traditionnel. Chiaki en profite pour s’aventurer près de son gardien. Il chuchote devant son visage.
« Gawa-chaaan... Fais dodooo... »
« Ne le réveille pas chéri, il est fatigué. »
Il ne résiste pas à l’envie irrépressible de presser le bout de son nez dans l’espoir de déclencher une réaction. Puis la joue, le front.
« Chiaki... »
L’air coquin, il se recule, main contre la poitrine. De mon côté, je m’affaire à mes préparations. J’ai sorti le saumon, les épices, de quoi préparer le tofu et les haricots. Le riz cuit de son côté. Je prends le temps de tout disposer sur un plateau, plutôt fier de moi ! Quant à un certain bambin... Il a jugé bon de grimper sur Yukio pour continuer son inspection. Il l’a complètement adopté.
Tout est prêt sur la table juste au moment où la belle au bois dormant ouvre les yeux.
« Bonjour. J’espère que t’as faim, je t’ai fais un petit déjeuner. Merci pour hier soir. Ta chemise a connu des jours sombres ! »
Je ris tout en me dirigeant dans la chambre le temps qu’il émerge. Dans ma main, une chemise propre, car croiser les voisins avec une chemise tâchée de purée de carotte... Son ego en prendrait un coup, c’est certain. Je m’assois devant ma tasse de thé, mon appétit n’est pas au rendez-vous.
« Tiens, tu me la rendras après, qui sait qui tu croiseras en rentrant. »
Post en réponse à ce RP : ici !
Je chancelle. Quelques petits coups de trop qui me rendent légèrement euphorique. Jamais je n’aurais pensé remettre les pieds dans un tel endroit depuis mes études terminées. On finit toujours dans ce genre d’endroit un jour ou l’autre dans sa vie. Mais avec un collègue, que je ne côtoie pas tant que ça, ma raison s’en est allé c*l sec !
Hmm... Pourquoi la porte de l’immeuble ne s’ouvre pas.. Ah, avec la clé de voiture difficile d’établir le contact magnétique... Mais ça ne s’ouvre toujours pas, le pass glisse sous le digicode. Enfin ! Bizarre. Trop fatigué pour me plaindre, je m’affale contre le mur de l’ascenseur. Est-ce que tout s’est bien passé ? S’il y avait un problème, Yukio m’aurait appelé, pas vrai ?
J’ouvre ma porte après quelque secondes de bataille contre mon habileté perdue, qu’il fait bon de rentrer. Je baille, retire mes chaussures et inspecte le salon. J’éteins rapidement la lumière en remarquant la masse sur mon canapé et pouffe. Guidé par la lumière de mon téléphone je ne résiste pas à la curiosité enfantine de me rapprocher pour le voir. Mais qu’est-ce qui est arrivé à sa chemise ?
« Il t’en as fait voir de toutes les couleurs... »
Je murmure. A pas de loup, je me faufile dans ma chambre. Mon petit bout dors à poing fermé, j’entends son adorable ronflement et résiste à l’envie de caresser sa tignasse de peur de le réveiller. La douche attendra demain, je meurs de fatigue et tangue dangereusement vers mon lit. Juste le temps de retirer mes habits et filer en boxer sous le drap.
Dimanche 10 septembre 2017 - Tôt le matin
Chiaki n’a que faire de l’heure à laquelle je me suis endormi. Il le fait bien savoir et réglé comme une horloge cassé, j’assume mon dépassement du couvre-feu. Il n’est pas encore huit heures. Après lui avoir préparé son biberon, je fais un tour dans la salle de bain, me réveille la mine à coup d’eau froide et me brosse les dents. Yukio dors toujours. Le pauvre, je n’imagine pas la soirée d’enfer qu’il a dû passer.
En revenant dans le salon, l’idée de lui faire un petit déjeuner pour le remercier me vient naturellement. Je prends de plus en plus rarement le temps de cuisiner pour moi, mais la motivation s’éveille plus facilement lorsqu’il s’agit de faire plaisir. Au menu, petit déjeuner traditionnel. Chiaki en profite pour s’aventurer près de son gardien. Il chuchote devant son visage.
« Gawa-chaaan... Fais dodooo... »
« Ne le réveille pas chéri, il est fatigué. »
Il ne résiste pas à l’envie irrépressible de presser le bout de son nez dans l’espoir de déclencher une réaction. Puis la joue, le front.
« Chiaki... »
L’air coquin, il se recule, main contre la poitrine. De mon côté, je m’affaire à mes préparations. J’ai sorti le saumon, les épices, de quoi préparer le tofu et les haricots. Le riz cuit de son côté. Je prends le temps de tout disposer sur un plateau, plutôt fier de moi ! Quant à un certain bambin... Il a jugé bon de grimper sur Yukio pour continuer son inspection. Il l’a complètement adopté.
Tout est prêt sur la table juste au moment où la belle au bois dormant ouvre les yeux.
« Bonjour. J’espère que t’as faim, je t’ai fais un petit déjeuner. Merci pour hier soir. Ta chemise a connu des jours sombres ! »
Je ris tout en me dirigeant dans la chambre le temps qu’il émerge. Dans ma main, une chemise propre, car croiser les voisins avec une chemise tâchée de purée de carotte... Son ego en prendrait un coup, c’est certain. Je m’assois devant ma tasse de thé, mon appétit n’est pas au rendez-vous.
« Tiens, tu me la rendras après, qui sait qui tu croiseras en rentrant. »
- Plateau:
Codage par Libella sur Graphiorum
Gareth gazouille en japonais #00cc99
Gareth gazouille en anglais #9933cc
Chiaki gazouille en japonais/anglais #6699cc
Hanae parle en japonais/anglais #cc99cc
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 28 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
La nuit fut courte, et j'émerge comme une épave renflouée à grands coups de ballons gonflables, contre mon gré et sans réelle assurance de voir mes voies d'eau ressoudées. Mes yeux sont aveuglés par une lumière bien trop éclatante pour un dimanche matin. Contrairement à moi, le jour s'est levé avec vigueur, et secoue de ses bruits l'atmosphère déjà prospère, tandis que mon inactivité me maintient en décalage, comme hors du monde. Les photons me mettent des gifles, tentant tant bien que mal de me reconnecter à ma matérialité. Un poids sur la poitrine ? Le flou de ma vision me fait comprendre que je ne suis pas seul. Chiaki s'amuse, lui aussi, à me tarter la gueule pour me réveiller. Tout le monde s'y est mis, c'est touchant. Je serais bien resté dans mes royaumes oniriques, mais quand ça veut pas... Une odeur plutôt agréable me fait cependant reconsidérer les choses, peut-être que cette journée ne s'annonce pas si mal que ça.
J'attrape Chiaki de mes bras rendus à leur contrôle, et je le repose en douceur sur le canapé, à mes côtés, en le gratifiant d'un sourire entre jugement et affection. On n'a pas idée de déranger les gens dans leur sommeil jeune homme, votre éducation est à parfaire. Vous avez bien de la chance d'être adorable, sans quoi je vous aurais vertement expliqué que réveiller quelqu'un qui dort est un comportement sous-optimal en pareilles circonstances. A la place, j'ébouriffe juste légèrement les cheveux du petit, qui essaie tant bien que mal de m'échapper en rigolant, content d'avoir contrarié mes desseins somnolents. Une forme de malice pernicieuse emplit la caboche du gamin, il ira loin, contrairement à moi si je ne trouve pas rapidement de quoi tuer mon hypoglycémie matinale.
Les Dieux semblent m'avoir entendu, car un plateau apparait soudainement devant moi, comme tombé du ciel. C'est... gentil. Un peu trop sans doute. Je n'ai pas fait grand chose, pas assez pour mériter tant d'égards en tous cas. Je ne sais que répondre, alors je dis juste merci. Le flou qui suit mon réveil et la situation inattendue nourrissent mon inaptitude à réagir plus longuement, j'ai l'impression étrange de ne pas être complètement dans la réalité, de ne pas être complètement moi-même, de ne pas comprendre complètement ce qui peut se passer. Voilà qu'on m'offre une chemise, à présent. Pour quelle raison peut-on bien... Quelques souvenirs me reviennent. Un regard sur ma poitrine. Oui, effectivement, les dégâts justifient le changement de tenue. J'ai visiblement été victime d'un attentat commis à la cuillère explosive improvisée. C'en est presque artistique, on dirait du Jackson Pollock bichromatique.
Chiaki repart vers sa chambre tandis que j'avale lentement un peu de riz, comme pour être sûr que tout est normal, que rien d'improbable ne va subitement arriver. Tout a l'air de bien se passer, c'est presque décevant. En même temps, ce n'est pas plus mal. Le petit déjeuner est bon, et ça fait longtemps que personne n'avait préparé quelque chose pour moi. En fait, je ne me souviens pas de la dernière fois que quelqu'un a pu préparé quelque chose pour moi. Peut-être bien que ce n'est jamais arrivé. Ce serait triste, mais pas forcément irréaliste. Je laisse rarement la possibilité à qui que ce soit de me préparer quelque chose, c'est sans doute aussi ça le problème. Je dois dire qu'en fait, ce n'est pas désagréable. Bien sûr, je ne peux me départir de ce sentiment idiot de désormais devoir quelque chose à quelqu'un, et d'avoir été un objet de préoccupation injustifié pour quelqu'un, fut-ce le temps de la préparation d'un repas, mais malgré cela, le plaisir d'apprécier une authentique marque d'affection ne peut être complètement contenu. Je mange avec culpabilité. J'ai l'impression de ne pas mériter ce qu'il y a sur ce plateau, et pourtant, c'est bon.
Je lève la tête, et mon regard croise celui de Gareth, qui m'observe attentivement, comme pour vérifier que je ne vais pas m'étouffer. J'ai cette sale impression de rougir des joues. Je pointe mon regard vers le sol avec précipitation, camouflant ma gêne dans une tentative ridicule de politique de l'autruche en plein désert. Il faudrait que je prenne la parole, ce serait approprié, et ça éviterait peut-être d'ajouter du malaise à mon comportement erratique. J'ouvre la bouche, cherchant mon premier mot, qui met de longues secondes à venir, comme retenu par d'invisibles liens tissés d'angoisse:
- Je... Désolé si je ne suis pas très loquace, le réveil est un peu abrupt, et je suis surpris que tu m'aies préparé un petit-déjeuner... Non pas que ce soit surprenant de ta part, c'est juste que... C'est juste que tu n'étais pas obligé, et je ne suis pas certain de mériter autant d'égards. C'est délicieux, tu t'es bien débrouillé. Je... Merci beaucoup. C'était gentil. C'est rare que les gens soient gentils avec moi. C'est une sensation un peu étrange. Je...
Je pointe du pouce la salle de bain pour indiquer sans user de mots que je vais m'y rendre, tenant dans l'autre main la chemise en évidence, dévoilant que mon intention est de me changer. Je dois toujours être un peu rouge, c'est un moyen commode de battre en retraite et de m'isoler. Je n'attends pas vraiment un quelconque commentaire avant de me précipiter dans la direction adéquate et de me claustrer. Je soupire, je respire, je relâche la pression. Quel idiot je peux être. Un bol de riz et me voilà comme une lycéenne en proie à ses émotions. J'aimerais me jeter par la fenêtre, ça m'éviterait cette sorte de honte qui m'envahit. Je prends quelques grandes respirations en substituant la chemise prêtée à la mienne, ça calme légèrement les battements de ma poitrine. Reste encore à sortir de là et prendre congé. Ce ne sera rien, juste quelques mots, un sourire, et je serai dehors. Rien d'incroyable, ça devrait bien se passer.
J'ouvre la porte avec une pointe de fébrilité. Heureusement, Chiaki est là. Je fixe mon regard sur lui, je fais quelques pas et je m'agenouille pour me mettre à sa hauteur. Je lui fais mes salutations avec un sourire non-feint:
- Chiaki, Gawa-chan doit partir, il a une journée chargée, mais toi, tu seras bien sage avec Papa, parce que Papa a été très gentil avec Gawa-chan, d'accord ?
Je me relève et me retourne tout en me rapprochant de la porte, prêt à dire au revoir à Gareth. Je glisse sans trop y penser:
- Bon, bah j'y vais. Encore merci pour tout.
J'ouvre la porte et je m'engouffre dans la coursive en refermant derrière moi avec une forme de soulagement délictueux. Je suis un idiot, mais au moins c'est terminé. Je respire. Plus de gêne, plus d'appréhension, plus d'angoisse, plus d'incapacité à trouver les mots. Je suis seul. Je m'appuie d'une main sur le mur latéral, juste quelques instants, histoire de reprendre mes esprits.
Si seulement c'était plus facile. Si seulement il n'était pas si gentil. Si seulement je n'avais pas autant envie de l'embrasser.
- Gareth N. KobayashiPersonnel ; prof d'arts plastiques■ Age : 28■ Messages : 1022■ Inscrit le : 27/08/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1 (Appart)
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2016
♫ La Marquise vous le rend bien ♫
A chaque échange avec Yukio, c’est un de ses masques qui semble s’effriter. Pour le meilleur ? J’en viens à en douter. En lui préparant son plateau je n’ai pas pensé une seule seconde qu’il pourrait être aussi gêné voire mal à l’aise à l’idée d’y toucher. Tant bien que mal j’essaie de déchiffrer son expression, de comprendre pour quelle raison il s’excuserait presque de picorer son bol de riz, sans succès. Il faut que Yukio prenne la parole pour que tout s’éclaire.
J’accepte humblement ses compliments mais m’arrête sur la fin. Le temps nous joue un drôle de tour, l’un des plus sadique si j’ose dire. Que Yukio, admette que l’on soit rarement gentil avec lui... C’est une image de moi plus jeune qui se superpose à la sienne. Je mentirais en affirmant qu’une part de moi ne se sent pas satisfaite qu’il ait expérimenté cette phase... Cette petite voix amer qui chuchote «tu sais ce que ça fait maintenant». J’y travaille encore, pour la faire disparaître. On n’efface pas vingt ans de rancune en quelques mois. Bien que la situation ait beaucoup évoluée, au point que j’en viens à développer de la sympathie pour lui. Je ne jubile pas de son malheur comme je me l’étais si longtemps imaginé.
« C’est normal. »
Et j’aurais ajouté, après tout tu t’es occupé de mon fils alors que tu n’y étais pas obligé, mais Yukio s’est déjà enfuit dans ma salle de bain. Je ne l’ai jamais vu si fébrile. Compte tenu de ses sentiments, peut-être que je n’aurais pas dû lui donner une bonne raison de les renforcer. Seulement, je ne me vois plus être froid avec lui, mettre de la distance et revenir au point de départ. C’est égoïste. Cette envie de voir ce que notre lien pourrait donner tout en sachant que je ne partage pas ce qu’il ressent et que ça lui fera du mal... Je ne suis pas si gentil que ça, tout compte fait. Le thé brûlant ma langue me puni sans vergogne. J’ignore comment me comporter avec lui sans lui porter préjudice.
Yukio revient et Chiaki parvient encore et toujours à sauver la situation de son regard candide et son petit sourire angélique. Vite remplacé par une mine triste à l’annonce du départ de son gardien d’une nuit. Il s’accroche à sa chemise et lui demande de rester, c’est un petit pincement au coeur de le voir triste. Dans le même temps, c’est rassurant, c’est qu’il s’est bien occupé de lui et s’est attaché.
« D’accord... »
Sa petite voix tremblote et il vient se blottir dans mes bras.
« Pleure pas, tu reverras Gawa-chan pour qu’il joue avec toi. »
Il est temps de se quitter jusqu’à demain matin. Je me demande si nosu serons un jour capable de passer plus d’une heure ensemble sans que l’atmosphère devienne embarrassante.
« Repose-toi bien, merci à toi. »
La pression redescend, le silence est brisé par les petits chouinements de Chiaki. J’ai un esprit à apaiser et cela occupe les quelques minutes suivant son départ. Si seulement les choses pouvaient être plus simple, si seulement il ne m’aimait pas, nous aurions pu éviter ce chemin semer d’embûches. Yukio... Quand tu dis toujours rendre les choses compliquées, on peut dire que tu ne mens pas. Mais c’est tout toi, si tu n’existais pas, il faudrait t’inventer.
J’accepte humblement ses compliments mais m’arrête sur la fin. Le temps nous joue un drôle de tour, l’un des plus sadique si j’ose dire. Que Yukio, admette que l’on soit rarement gentil avec lui... C’est une image de moi plus jeune qui se superpose à la sienne. Je mentirais en affirmant qu’une part de moi ne se sent pas satisfaite qu’il ait expérimenté cette phase... Cette petite voix amer qui chuchote «tu sais ce que ça fait maintenant». J’y travaille encore, pour la faire disparaître. On n’efface pas vingt ans de rancune en quelques mois. Bien que la situation ait beaucoup évoluée, au point que j’en viens à développer de la sympathie pour lui. Je ne jubile pas de son malheur comme je me l’étais si longtemps imaginé.
« C’est normal. »
Et j’aurais ajouté, après tout tu t’es occupé de mon fils alors que tu n’y étais pas obligé, mais Yukio s’est déjà enfuit dans ma salle de bain. Je ne l’ai jamais vu si fébrile. Compte tenu de ses sentiments, peut-être que je n’aurais pas dû lui donner une bonne raison de les renforcer. Seulement, je ne me vois plus être froid avec lui, mettre de la distance et revenir au point de départ. C’est égoïste. Cette envie de voir ce que notre lien pourrait donner tout en sachant que je ne partage pas ce qu’il ressent et que ça lui fera du mal... Je ne suis pas si gentil que ça, tout compte fait. Le thé brûlant ma langue me puni sans vergogne. J’ignore comment me comporter avec lui sans lui porter préjudice.
Yukio revient et Chiaki parvient encore et toujours à sauver la situation de son regard candide et son petit sourire angélique. Vite remplacé par une mine triste à l’annonce du départ de son gardien d’une nuit. Il s’accroche à sa chemise et lui demande de rester, c’est un petit pincement au coeur de le voir triste. Dans le même temps, c’est rassurant, c’est qu’il s’est bien occupé de lui et s’est attaché.
« D’accord... »
Sa petite voix tremblote et il vient se blottir dans mes bras.
« Pleure pas, tu reverras Gawa-chan pour qu’il joue avec toi. »
Il est temps de se quitter jusqu’à demain matin. Je me demande si nosu serons un jour capable de passer plus d’une heure ensemble sans que l’atmosphère devienne embarrassante.
« Repose-toi bien, merci à toi. »
La pression redescend, le silence est brisé par les petits chouinements de Chiaki. J’ai un esprit à apaiser et cela occupe les quelques minutes suivant son départ. Si seulement les choses pouvaient être plus simple, si seulement il ne m’aimait pas, nous aurions pu éviter ce chemin semer d’embûches. Yukio... Quand tu dis toujours rendre les choses compliquées, on peut dire que tu ne mens pas. Mais c’est tout toi, si tu n’existais pas, il faudrait t’inventer.
Codage par Libella sur Graphiorum
#terminé
Gareth gazouille en japonais #00cc99
Gareth gazouille en anglais #9933cc
Chiaki gazouille en japonais/anglais #6699cc
Hanae parle en japonais/anglais #cc99cc
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