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- Gareth N. KobayashiPersonnel ; prof d'arts plastiques■ Age : 28■ Messages : 1022■ Inscrit le : 27/08/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1 (Appart)
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2016
♫ Nuit blanche au Kabukicho ! ♫
L’air peine à se frayer un chemin jusqu’à mes poumons. Un poids s’efforce d’en obstruer l’entrée et y prendrait même peut-être plaisir. Ses mots repassent en boucle dans ma tête. J’ai encore beaucoup de mal à réaliser qu’il puisse souffrir autant que moi de notre situation. Ma facette rancunière me souffle de ne pas me laisser amadouer, qu’il ne fait que dire ce que je rêve d’entendre, patientant que je baisse ma garde pour mieux frapper. Cependant elle se trompe, avoir connaissance de ses sentiments torturés ne me procure aucun plaisir malsain.
Je ressens malgré tout une sorte de soulagement d’entendre les mots que j’attends depuis si longtemps. Ils n’effacent rien, les traces seront toujours présentes, mais à l’image du graphite qui accroche à la gomme, je pourrai commencer à réécrire par-dessus. Cadenasser mes vieux souvenirs pour espérons-le un jour, en écrire de nouveaux, plus agréables. Une nouvelle page où peut-être, nous ne serons plus l’un en face de l’autre... Il est encore trop tôt pour y parvenir, j’ai encore des questions, du ressentiment envers Yukio. Le fleuve déchaîné a simplement retrouvé son lit.
« Personne n’est parfait... Je suis sûr qu’on a tous fait des choses dont on n’est pas fier... Tu as autant le droit d’en parler que les autres, surtout si c’est pour éviter de renvoyer une fausse image de toi. »
L’image est quelque chose de primordial au Japon, pour cette même raison, on cherche le plus souvent à la soigner. Ne nous voilons pas la face, nul n’est irréprochable. Avec son caractère extravagant, l’imaginer déclencher des situations rocambolesques involontairement n’est pas très difficile.
« Même si ça ne répare rien, c’est un peu comme un pansement... Merci de t’excuser en face. Et je suis désolé, d’avoir dit tout ça sans savoir. »
Quel que que ce soit le temps qui passe, il n’y a pas de période définit où s’excuser n’est plus utile. C’est à la personne touchée d’en décider et je n’ai jamais été partisan de la notion de prescription. Son expression lorsqu’il relève le visage vers moi m’attriste davantage. Je m’en veux, j’ai l’impression d’avoir brisé la carapace qu’il a pris tant d’années à bâtir pour tenir le coup.
« C’est bon, ça va aller... Hm... Rentrons, tous les deux. »
Au fond, j’ai un peu peur, qu’il saute sur les rails, dévasté d’avoir révélé tout ça, de se retrouver sans défense. J’aurais aimé pouvoir revenir sur ces mots, cette déclaration dont je ne suis pas certain de comprendre le sens, mais respecte son refus d’en reparler pour le moment malgré la gêne qui s’installe. C’est en silence que nous faisons le chemin inverse pour retourner à l’hôtel. Chacun a conscience de la présence de l’autre sans oser dire un seul mot. Que dire ? Je n’ai qu’une hâte, retrouver ma chambre et me rouler dans ma couette. Ashton me demandera sûrement ce qu’il m’arrive et je ne saurai pas lui mentir.
Je ressens malgré tout une sorte de soulagement d’entendre les mots que j’attends depuis si longtemps. Ils n’effacent rien, les traces seront toujours présentes, mais à l’image du graphite qui accroche à la gomme, je pourrai commencer à réécrire par-dessus. Cadenasser mes vieux souvenirs pour espérons-le un jour, en écrire de nouveaux, plus agréables. Une nouvelle page où peut-être, nous ne serons plus l’un en face de l’autre... Il est encore trop tôt pour y parvenir, j’ai encore des questions, du ressentiment envers Yukio. Le fleuve déchaîné a simplement retrouvé son lit.
« Personne n’est parfait... Je suis sûr qu’on a tous fait des choses dont on n’est pas fier... Tu as autant le droit d’en parler que les autres, surtout si c’est pour éviter de renvoyer une fausse image de toi. »
L’image est quelque chose de primordial au Japon, pour cette même raison, on cherche le plus souvent à la soigner. Ne nous voilons pas la face, nul n’est irréprochable. Avec son caractère extravagant, l’imaginer déclencher des situations rocambolesques involontairement n’est pas très difficile.
« Même si ça ne répare rien, c’est un peu comme un pansement... Merci de t’excuser en face. Et je suis désolé, d’avoir dit tout ça sans savoir. »
Quel que que ce soit le temps qui passe, il n’y a pas de période définit où s’excuser n’est plus utile. C’est à la personne touchée d’en décider et je n’ai jamais été partisan de la notion de prescription. Son expression lorsqu’il relève le visage vers moi m’attriste davantage. Je m’en veux, j’ai l’impression d’avoir brisé la carapace qu’il a pris tant d’années à bâtir pour tenir le coup.
« C’est bon, ça va aller... Hm... Rentrons, tous les deux. »
Au fond, j’ai un peu peur, qu’il saute sur les rails, dévasté d’avoir révélé tout ça, de se retrouver sans défense. J’aurais aimé pouvoir revenir sur ces mots, cette déclaration dont je ne suis pas certain de comprendre le sens, mais respecte son refus d’en reparler pour le moment malgré la gêne qui s’installe. C’est en silence que nous faisons le chemin inverse pour retourner à l’hôtel. Chacun a conscience de la présence de l’autre sans oser dire un seul mot. Que dire ? Je n’ai qu’une hâte, retrouver ma chambre et me rouler dans ma couette. Ashton me demandera sûrement ce qu’il m’arrive et je ne saurai pas lui mentir.
Codage par Libella sur Graphiorum
#terminé
Gareth gazouille en japonais #00cc99
Gareth gazouille en anglais #9933cc
Chiaki gazouille en japonais/anglais #6699cc
Hanae parle en japonais/anglais #cc99cc
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