Le deal à ne pas rater :
Machine à café dosette Philips SENSEO Original + 200 dosettes ...
49.99 €
Voir le deal


Yulian Kristianov
Elève ; en 3ème année
Yulian Kristianov
■ Age : 25
■ Messages : 904
■ Inscrit le : 11/01/2019

■ Mes clubs :
Le Mal qui fait du Bien - Yukio MzrdKEg Le Mal qui fait du Bien - Yukio 6Wkp4qc


Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Yulian Kristianov

Le Mal qui fait du Bien - Yukio Empty Le Mal qui fait du Bien - Yukio

Ven 21 Juin 2024 - 21:39

Dommage qu'on vienne toujours l'interrompre.

Le Mal qui fait du Bien

Histoire-Géographie... Une belle douille cette matière ! D'autant plus pour Yulian qui se demande l'intérêt de s'investir dans l'histoire d'un pays qui n'est pas le sien. C'est même une double sentence puisqu'il doit aussi étudier le cas Russie. Il avait un niveau moyen tout simplement parce qu'il ne s'investit pas dans cette matière inutile à ses yeux et de plus, les kanji étaient parfois compliqués mais compliiiiqués. Il était bien plus simple pour lui de somnoler, de dessiner tout en feignant de s'intéresser ou d'être en vie, au grand minimum. Il pensait faire de même aujourd'hui... Mais... C'était sans compter sur l'idée saugrenue de l'enseignant. Une classe inversée ? Une étude de documents en binôme ? En binôme imposé ? L'espace d'un instant, Yulian eut une soudaine envie de souffrir d'une appendicite aiguë et fuir cette séance cauchemardesque.

Yulian laissa sa tête tomber dans ses bras avec un soupir non dissimulé. Il n'avait vraiment pas la force mentale et l'envie de travailler avec quelqu'un d'autre. Entre le groupe de musique, le club de foot, sa chambre bien trop souvent envahie, il n'avait plus l'énergie pour dialoguer et socialiser avec quelqu'un. D'autant plus dans une matière où il n'était pas spécialement bon. Qui plus est, pour enfoncer encore plus Yulian plus bas que terre, ce matin, il avait une migraine qui ne le quittait pas. Heureusement, sa nuit n'avait pas été mauvaise, sinon, il aurait très certainement prit son sac et fuit cette salle en vitesse en prétextant des symptômes imaginaires et passer sa journée  à l'infirmerie. Toutefois, il avait déjà utilisé ce stratagème dernièrement et ne pouvait le réutiliser au risque de se faire cataloguer comme malade imaginaire par l'infirmière ou le médecin scolaire.

De mauvaise grâce, le jeune homme se redressa, capta le regard de son binôme et poussa sans douceur sa table contre la sienne. Il prit sa chaise, la mit à sa place et se laissa tomber dessus. En attendant la distribution des sujets, le silence était roi entre les deux camarades. Pourquoi parler inutilement ? Yulian était connu pour être irritable ou discret. Il ne fallait donc pas alimenter le feu de la colère tout de suite... Deux dossiers identiques posés sur la table et son camarade prend les devants. Le Russe se redressa et poussa un léger soupir devant les mots aux kanjis parfois inconnus qui dansaient sous ses yeux.

"Ok, on commence par lire les documents, tu fais une synthèse du document 1 et je m'occupe du document 2. Puis on met en commun."

"Me donne pas d'ordre. Jdéteste ca."  grogna Yulian, de mauvaise humeur.

"Si tu comptes rester à rien faire, c'est mort, je ne bosse pas pour deux moi."

"Me prends pas la tête, ça va pas te plaire."

La dispute continua, d'abord à voix basse, puis à voix haute puis de plus en plus forte jusqu'à attirer l'attention des tables environnantes. Finalement, la nature de la conversation vira vers les insultes, les menaces. Yulian sentait une nouvelle fois ses émotions l'envahir par vagues. Se concentrer, respirer. Ne pas se laisser influencer. Encaisser les mots, riposter. Rester calme. Insulter. Encaisser encore les insultes. Sentir une fissure. L'insulter lui, c'est insulter sa famille, insulter son frère. Serrer le poing, brandir le bras, abattre violemment son poing dans le visage de son camarade. Yulian ne contrôlait plus les émotions négatives qui l'envahissaient. Cela le débordait, noyait son esprit, la voix rationnelle promulguant les conseils de son psy pour l'aider à se calmer se retrouvait étouffée. Il n'y avait plus que la colère en lui. Le jeune homme saute sur son camarade, continue à distribuer coups sur coups et à en recevoir quelques-uns sans se raccrocher à la réalité autour de lui. Frapper, se déverser, le faire s'excuser. Ses camarades tentent de les arrêter en appelant le professeur à l'aide mais les deux garçons sont hors d'eux. La colère les aveugle. Yulian siffla entre ses dents à l'intention de celui qu'il tenait par le col, prêt à le frapper une nouvelle fois.

"On ne touche pas à ma famille."

Yukio

---------------------------------

Le Mal qui fait du Bien - Yukio Gr6s
Yukio Ogawa
Personnel ; prof d'histoire-géo
Yukio Ogawa
■ Age : 29
■ Messages : 338
■ Inscrit le : 09/05/2021

■ Mes clubs :
Le Mal qui fait du Bien - Yukio JfL0rDF


Mon personnage
❖ Âge : 28 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Yukio Ogawa

Le Mal qui fait du Bien - Yukio Empty Re: Le Mal qui fait du Bien - Yukio

Ven 21 Juin 2024 - 23:51




Le Mal qui fait du Bien
Vendredi 28 septembre 2018


Musique d'ambiance

Le Mal qui fait du Bien - Yukio Yulian10


Avez-vous déjà vécu l'une de ces journées ? De celles où le monde semble s'être ligué avec les pires des idées, de celles où l’univers, en association de malfaiteurs consommée, s’est uni à vos prochains pour vous tomber sur le coin du visage, sans douceur ni prévention, avec l’honnête brutalité des intentions malheureuses. Avez-vous déjà douté, au détour d’une mésaventure, du fait qu’une authentique envie de nuire s’était attachée à vos pas ? Qu’un alignement des planètes s’était formé, dans le seul but de vous coller des beignes ? Que des cohortes d’imbéciles s’étaient soudain levées, pour s’assembler en armée, et vous encercler pour vous prouver, si vous en doutiez encore, que rien, rien, mais alors rien du tout, ne vous sera épargné ?

Il y avait des jours avec, et des jours sans. C’était un jour avec désagréments inclus, et un jour sans joie aucune. Tout ce que l’Enfer pouvait compter de démons était descendu sur Terre, s’incarnant dans ce pied de table ravi de trouver votre petit orteil, ou bien encore dans le cerveau malade des élèves en proie à leurs hormones. Une journée sans rien ni quiconque à sauver, à part soi-même, et en jetant tout le monde sous le bus, si possible.

Chaque heure de ce jour déshérité par l’attention des anges avait été un combat, une lutte contre l’influence maline des forces occultes. La mousse à raser vide. Le nœud de cravate soit trop court soit trop long. Le talon de la chaussure qui se détache. L’oubli de clés en partant. Le pas de trop dans l’offrande nauséabonde du caniche de la voisine du 36 rue du musée municipal. La photocopieuse en panne. Les élèves apathiques. Le riz mal cuit dans le bento. Une longue litanie de mauvais moments, de petites gouttes de rage remplissant une à une le vase de la haine. Il était 13h40, et la coupe était pleine, prête à déborder.

Yukio était une sorte de cocotte-minute, une poudrière des balkans attendant Gavrilo Princip avec le thé sur la table, un piège à souris d’une sensibilité fébrile. Il suffisait d’un simple contact avec la moindre contrariété pour le faire dégoupiller. Il ne manquait qu’une pichenette sur le front, ce fut une torgnole en plein dans la mouille. Et crac, le bourre-pif.

Yulian Kristianov, du haut de son mètre soixante quatre, entendait expliquer le respect des aînés à son infortuné camarade, à coups de contredanses pochardes. En rétribution de son effort, il s’en prenait copieux dans la calotte, et les talmouses sulfataient sur l’assistance, qui pour une raison inconnue avait entrepris de séparer les mornifleurs, conférant à la scène une aura chaotique de bagarre de bar de motards en fin de fût de 30 litres. Ah ça pour talocher, ça talochait, pis généreusement pour tout dire, ça se peignait plus sévère que chez Camille Coiffure. Les gamins bastonnaient comme s’ils avaient eu des muscles et une maturité. Les neveux flingueurs de la classe 3-C, le bosozoku des blondinets en trottinette.

Les cris d’orfraie se répandaient tandis que les coups s’échangeaient. La rumeur enflait, parcourant l’assistance comme l’eau s’infiltre dans les creux, et Yukio n’eut même pas à bouger pour comprendre qu’on avait encore mis en question la vertu et la probité d’une noble daronne. Personne ne savait vraiment ce qu’ils avaient avec ça, mais ça semblait les obséder. Le professeur n’avait jamais croisé la mère de Yulian, et n’avait donc aucune préconception quant aux pratiques de cette dernière, mais il lui semblait parfaitement exagéré d’aller la mettre en cause de cette manière.

Soupirant, et après avoir levé les yeux au ciel, l’enseignant descendit de l’estrade, et s’approcha sans trop se presser. Il avait presque envie de voir lequel des deux allait gagner par K.O. Les autres élèves s’écartaient sur son chemin, et il lui semblait ironiquement être Moïse charmant la mer jusqu’à l’envoûter. Non, pas celle de Yulian.

Arrivé devant les minots en plein échange de bons procédés, Ogawa-sensei se servit de chacune de ses mains pour attraper l’arrière du col des deux chicaniers, et tira un coup sec pour les séparer, avant de lancer, plus pour l’assistance que pour les mis en cause :


- Jeux de mains, jeux de vauriens. Vous allez repartir mal mes copains.

Il passa le regard sur les yeux des deux contrevenants, en leur faisant clairement comprendre, par l’abus de silence et de gravité, qu’ils allaient passer un quart-d’heure des plus désagréables, et qu’il était tout disposé à les agonir pendant trois jours et trois nuits sans faire de pause.







---------------------------------

Yulian Kristianov
Elève ; en 3ème année
Yulian Kristianov
■ Age : 25
■ Messages : 904
■ Inscrit le : 11/01/2019

■ Mes clubs :
Le Mal qui fait du Bien - Yukio MzrdKEg Le Mal qui fait du Bien - Yukio 6Wkp4qc


Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Yulian Kristianov

Le Mal qui fait du Bien - Yukio Empty Re: Le Mal qui fait du Bien - Yukio

Dim 23 Juin 2024 - 23:12

Dommage qu'on vienne toujours l'interrompre.

Le Mal qui fait du Bien

S'en prendre à la famille de quelqu'un, ce n'était jamais réellement une bonne idée, d'autant plus pour Yulian qui tenait encore debout pour eux. Sans ses parents, le jeune homme aurait sans doute rejoint son frère depuis bien longtemps. Il n'avait donc pas pu laisser passer cet affront, il devait le laver à coup de poing et de sang. D'ailleurs, il était même prêt à espérer qu'il se fasse une petite commotion cérébrale en se cognant malencontreusement la tête au sol aidé par ses poings. De toute façon, vu ce qu'il a dans le crâne, ce n'était pas une grande perte, si ? Alors que le russe s'apprêtait à frapper une nouvelle fois après avoir reçu un mauvais coup dans la pommette, il se sentit brusquement tiré en arrière.

"Hé !"

En plus de venir les séparer en empêchant alors Yulian de se défouler proprement, voilà que son professeur décide de faire un trait d'esprit par de la poésie. Le jeune homme leva les yeux au ciel à l'entente des mots de son professeur puis braqua à nouveau un regard noir vers son camarade qui se précipita pour prendre la parole en premier et défendre sa cause.

"C'est lui qui a commencé Msieur ! Il voulait rien faire !"

Le jeune homme, énervé, se contenta de donner un coup d'épaule pour faire lâcher prise à l'enseignant.

"C'est bon, lâchez-moi."

Yulian n'avait même pas envie de se défendre, de toute façon, son camarade avait raison en soit, bien qu'il avait quelque peu maquillé la vérité. Et sincèrement, le jeune homme était bien fier de lui avoir collé son poing dans la figure et ce, pas qu'une fois. Sans doute, fera-t-il moins le fier lorsque ses parents seront au courant. M'enfin... Ca faisait un moment que Yulian n'avait pas été attrapé pour bagarre. Il pourrait jouer la carte de la clémence.

"Tu l'as bien mérité. Plutôt crever que travailler avec toi. Et t'as de la chance qu'il soit intervenu sinon tu serais en train de chialer dans les jupons de ta mère."

Inconsciemment, le jeune homme porta sa main à sa pommette et grimaça lorsqu'il l'effleura. Ah, il allait sans doute avoir un bleu, peut-être même une bosse mais en voyant l'état de son camarade en face, un petit sourire mauvais pointa le bout de son nez sur ses lèvres.

Yukio

---------------------------------

Le Mal qui fait du Bien - Yukio Gr6s
Yukio Ogawa
Personnel ; prof d'histoire-géo
Yukio Ogawa
■ Age : 29
■ Messages : 338
■ Inscrit le : 09/05/2021

■ Mes clubs :
Le Mal qui fait du Bien - Yukio JfL0rDF


Mon personnage
❖ Âge : 28 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Yukio Ogawa

Le Mal qui fait du Bien - Yukio Empty Re: Le Mal qui fait du Bien - Yukio

Lun 15 Juil 2024 - 22:19




Le Mal qui fait du Bien
Vendredi 28 septembre 2018


Musique d'ambiance

Le Mal qui fait du Bien - Yukio Yulian10


Le professeur Ogawa écoutait les deux morveux s'envoyer des fions avec un air passablement las. Il n'avait vraiment plus l'âge pour ce genre de bêtises, et les moindres muscles de son corps, éreintés, rapportaient à son cerveau blasé des envies de retraite calme et paisible, dans un ermitage quelconque, isolé au milieu des montages de l'Himalaya. Un tant soit peu extérieur à lui-même, Yukio se contemplait, et se demandait quel tortueux cheminement l'avait vicieusement conduit à cet instant risible, où, au lieu de travailler à l'accession glorieuse à un quelconque prix Nobel, il se trouvait coincé entre deux mômes avides d'échanger des avis contrastés sur leurs entourages familiaux respectifs. La vie, étonnante et trépidante, aurait tout aussi bien pu le conduire sur la proue venteuse d'un navire explorateur brisant les glaces, ou sous les projecteurs aveuglants d'Hollywood, ou dans le tourbillon de l'excellence universitaire internationale, ou même dans l'empourprement fiévreux d'une Diète en pleine crise politique, mais non, il était juste là, à tenir par le col deux apaches de pacotille, tout juste bons à se raturer le visage comme une mauvaise dissertation.

Si la vie était une chienne, elle était en train d'aboyer, et il avait les oreilles sensibles. La procédure, reine mère en ces couloirs comme en son esprit, aurait dû le conduire à déférer sans délai les deux infracteurs dans le bureau de la Conseillère Principale d’Éducation, mais les éclats de voix sifflaient à ses oreilles comme un horrible chant de sirènes. Pas de celles d'Ulysse, aux voix mélodieuses, mais de celles qui précèdent les bombardements au phosphore blanc, si bien qu'il n'avait plus qu'une seule obsession: coller aux deux petits délinquants juvéniles une leçon des plus mémorables. La voix austère de la CPE était déjà bien trop douce pour ce genre de déviants antisociaux, et si le glaive de la Justice était tout prêt à se montrer hésitant, sa conscience, à lui, ne tremblait pas.

Alors qu'une rumeur étouffée se répandait encore dans l'assemblée attroupée autour des chiffonniers, Yukio releva doucement le visage pour parcourir l'assistance, laissant le public contempler ses yeux noirs et froids, qui répandaient dans l'atmosphère de toute la pièce une aura plus glaciale que celle de la Faucheuse en personne. Il resta immobile quelques secondes, instaurant par la seule présence de son regard méphistophélique un silence propre à rendre le vol des drosophiles audible. Lorsqu'il s'avéra que tous, autour de l'octogone, avaient baissé la tête pour éviter de prendre une balle perdue, il articula distinctement, d'une voix glaçante:


- Tout le monde dehors.

L'effroi qui avait enserré la classe coupait tout désir de rébellion même aux plus rétifs à l'autorité, et sans un bruit, la salle se vida. Un élève tenta bien de demander ce qu'ils étaient censés faire pendant qu'ils attendraient devant la porte de la salle, mais face à l'éclair foudroyant que lui jetèrent les yeux du professeur, il se ravisa, et s'achemina vers la sortie comme s'il avait été pourchassé par Cerbère lui-même.

Lorsqu'enfin, ils en furent rendus à n'être plus que trois au milieu d'une pièce vide, Yukio put donner corps à l'amertume qui lui inondait l'âme. Se tournant, pour commencer, vers le plus japonais du lot, il le crucifia sur place, d'une voix solennelle et grave:


- Jinbe Tanaka, je vous ai distinctement entendu remettre en question la vertu de Madame Kristianov. Malgré toute l'antipathie qu'est capable d'inspirer, à raison, votre camarade Yulian, ceci n'est pas acceptable. C'est même, en réalité, odieux, nauséeux, immonde et innommable. Aucune justification ne saurait dissoudre le caractère sordide et répugnant d'une telle diffamation, et, quand bien même le qualificatif que vous avez utilisé ne serait pas fallacieux, se servir du nom du plus vieux métier du monde comme d'une insulte infamante est aussi vulgaire qu'ignominieux. Jinbe Tanaka, vous me faites profondément honte, et votre comportement est indigne, petit, abject et irrémissiblement déshonorant. Pour votre travail en binôme, et puisque vous vous êtes montré incapable de prendre sur vous pour accomplir la tâche donnée, je veillerai à vous octroyer une note inférieure à 1. Vous pouvez dire adieu à l'université. Si vous souhaitez que je revienne sur ma décision, vous écrirez une lettre d'excuse des plus aimables à Madame Kristianov. En russe, cela va de soi.

Devant l’air interloqué du marmot, l’enseignant compléta :

- Je vous conseille de considérer mes paroles avec le plus grand sérieux. Je n’ai même pas mobilisé 10 % de ma capacité à vous pourrir la vie jusque là. Vous n’avez pas idée de ce dont je suis capable. Maintenant, vous allez vous rendre de vous-même dans le bureau de la CPE, et vous allez lui expliquer de manière exhaustive l’idiotie de votre comportement. Insistez bien sur le côté profondément misogyne de votre discours, elle va adorer. Si vous oubliez quoi que ce soit, je l'apprendrai, et vous pourrez oublier toute clémence de ma part.

Il laissa le pénitent partir, tout penaud, vers les profondeurs de la fatalité, puis, tout doucement, comme un dragon réveillé d’un sommeil millénaire, il se tourna vers Yulian, marmonnant avec un air fulminant :

- Kristianov, nemnogo negodyay, à nous deux.







---------------------------------

Yulian Kristianov
Elève ; en 3ème année
Yulian Kristianov
■ Age : 25
■ Messages : 904
■ Inscrit le : 11/01/2019

■ Mes clubs :
Le Mal qui fait du Bien - Yukio MzrdKEg Le Mal qui fait du Bien - Yukio 6Wkp4qc


Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Yulian Kristianov

Le Mal qui fait du Bien - Yukio Empty Re: Le Mal qui fait du Bien - Yukio

Mar 16 Juil 2024 - 22:57

Dommage qu'on vienne toujours l'interrompre.

Le Mal qui fait du Bien

L'ordre claque dans l'air et si Yulian était de ceux qui observaient la scène, il n'aurait pas non plus attendu deux secondes de plus pour sortir, non pas par peur des représailles ou autre. C'était une bien belle aubaine pour se la couler douce quelques instants de plus. Toutefois, Yuyu n'a pas cette chance et il doit rester avec l'autre décérébré. L'enseignant commença alors à enguirlander de sa plus belle décoration son camarade, des mots qui tirèrent un sourire au russe. Il ne comprenait pas tout les mots que l'enseignant utilisait mais c'était jouissif à entendre et délectant à voir. Son camarade perdait de la prestance et des couleurs au fur et à mesure du discours. L'épée qui tombe, la sanction est annoncée et Yulian ne peut s'empêcher de froncer les sourcils. Une lettre d'excuses à sa mère ? En russe, qui plus est ? Hin hin, même pas en rêve, Yulian lui fera parvenir cette lettre. Hors de question qu'elle apprenne qu'elle avait été insultée par un stupide adolescent. Sans doute ira-t-il la bruler quelque part, histoire d'observer avec satisfaction un dur labeur partir aussi facilement en fumée. Après une dernière remontrance aux sons de menaces, l'adolescent sortit de la salle.

Et c'était maintenant à la scène Yukio et Yulian de se dérouler et clairement, en étant simple spectateur de l'engueulade de son camarade, il se doutait bien qu'il n'allait pas être épargné. Loin de là, même. D'ailleurs, être ainsi seul avec un enseignant dans un contexte de tension lui rappelait d'amères souvenirs et cela ne s'était pas bien terminé pour lui, loin de là. Allez, rideau levé, place aux acteurs. L'air fulminant de Yukio lui fit ni chaud ni froid, bien habitué par les colères de son père. Toutefois, l'utilisation de SA langue pour l'appeler ainsi lui fit l'effet d'une douche froide.

"Je vous permets pas ! Vous vous prenez pour qui ?!"

Le visage moqueur de Yulian suite aux remontrances de son camarade reprit alors plutôt une teinte colérique. Les sourcils froncés, le regard noir, les traits tirés, il ne compte pas se laisser faire. Il détestait qu'on cherche à lui marcher sur les pieds et à son goût, les enseignants aimaient bien trop se montrer supérieurs aux élèves. Le russe se fera donc un plaisir de le faire redescendre sur son piédestal, si besoin, d'une manière ou d'une autre. Néanmoins, il fit un monstrueux effort pour ne pas l'insulter dans sa langue d'une façon bien moins "littéraire" que son enseignant.

"Et votre lettre idiote, vous pouvez vous la fourrez où je pense."

Le jeune homme se dirigea vers ses affaires et les rangea avec hâte dans son sac, froissant les polycopiés, ses feuilles, tout. Il ferma son sac avec irritation et le balança sur son dos, enfilant qu'une seule lanière.

"Jme casse."

Douce illusion quand tu nous tiens...
Yukio

---------------------------------

Le Mal qui fait du Bien - Yukio Gr6s
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé

Le Mal qui fait du Bien - Yukio Empty Re: Le Mal qui fait du Bien - Yukio

Sujets similaires
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum