Vive le club de cuisine ! Lou aime les animations, les événements, les rassemblements qu’il organise. Et même si elle ne peut pas toujours répondre présente, aujourd’hui, pas question de le louper ! Même si les examens pointent le bout de leur nez, et qu’elle n’en a pas terminé avec les révisions, Lou profite un peu pour se prélasser, auprès de ses camarades de club.
Elle n’a cessé d’y penser, tout le long de la journée. C’est que le thème des bentos permet tout un tas de fantaisies, que la lycéenne aimerait tester. Elle entre dans la salle bruyamment, le pas lourd, parce que déterminé, et salue tous ses sempais et kohai :
« Bonjour tout le monde ! »
Lou laisse glisser son regard sur chacune de ses camarades présentes. Oh ! Il y a Emma-sempai, avec qui elle s’est beaucoup plu à cuisiner il y a quelques mois déjà. Elle se souvient de toute sa gentillesse, et de toute sa prévoyance. Lou n’hésitera pas, encore cette fois, à lui demander de l’aide au besoin.
Elle reste bien sage, pendant les explications (pour une fois), et commence à prévoir toute la recette dans sa tête. Elle veut se tenter au mélange des cultures. De SES cultures. Depuis quelque temps, la France lui trotte dans la tête. Est-ce parce qu’elle ne cesse de rencontrer des étudiants qui en sont originaires ? Difficile à dire.
Pour son bento, ce sera donc deux services. D’abord, une entrée, avec une sorte de piémontaise. Une salade française avec une brunoise de petits légumes, des œufs, et de la mayonnaise. Mais qui dit bento, dit joli. Lou s’imagine déjà emporte-piécer les carottes pour en faire de petites fleurs. Alors, peut-être que ça peut gâcher le goût… Mais n’est-ce pas là le plaisir du bento ? Du beau, pour réchauffer le cœur.
Puis, ensuite, allons pour un bento de curry… Ou plutôt de bourguignon. Est-ce qu’il y aura du vin dans les cuisines de KHS ? Rien n’est moins sûr. Lou espère, parce que tout son plat repose dessus. Sinon, elle devra se rabattre sur des goûts moins occidentaux. De la tomate et du soja, pour l’umami ?
En dessert, elle ne sait pas encore. Elle aurait aimé faire un flan, mais c’est trop long à préparer, en plus de tout le reste. Non, elle aurait sûrement préféré quelque chose de simple et joli. Pourquoi pas une crème brûlée ?
Lou noue son tablier, rejoint sa paillasse et c’est parti ! Elle rassemble les ingrédients. Elle ne trouve pas le vin… Tant pis, pas question de perdre du temps, elle en profite pour tout couper, sauf les carottes, mélanger l’entrée avec de la mayonnaise, coupe ses légumes pour les faire revenir dans une grande marmite. Elle les laisse dorer, et pendant ce temps, part en quête du graal :
« Quelqu’un aurait vu une bouteille de vin rouge ? »
Même de la villageoise, suffit que ce soit du vin de cuisine.
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- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 279■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Les coffres à lunch étaient également personnalisés, essayant de reflétant la personnalité de chaque étudiant qui était présent. Il y avait deux styles de boites offertes, permettant ainsi à certains avaient des boîtes à lunch traditionnelles en bois, tandis que les autres pouvaient opter pour des versions modernes avec des motifs colorés. Les ustensiles étaient soigneusement disposés à l'intérieur, prêts à être utilisés pour déguster les futurs délices qui allaient être préparé. Chacune des participants allait pouvoir s’affairer dans la cuisine, préparant avec soin les différents éléments de leurs bentos. Des sushis aux salades, en passant par des portions de riz et de viande savoureuses, chaque étudiant allait pouvoir mettre en œuvre leurs compétences culinaires pour offrir une expérience gastronomique qui se voulait agréable. Le but principal plutôt simple ; laisser la chance aux étudiants présents d’apprendre à connaître les autres et ensuite à partager leur Bento, soit en le mangeant avec les autres ou en l’échangeant avec un autre élève pour une dégustation culinaire différente. Une fois, les bentos prêts, les étudiantes pourraient se rassembler autour d'une grande table pour partager leurs créations.
Juste avant l’échange, si désiré, chacun pourrait ensuite présenter leur coffre à lunch, expliquant les choix de saveurs, les inspirations culturelles utiliser et les détails de la préparation. Ceci permettrait d’effectuer un exercice mental pour la décortication des aliments et le partage d’information tout en créer et renforçant des liens d’amitié. L'ambiance visée était la joviale, et le partage d’un repas sain qui pourrait renforcer le sentiment de communauté au sein du club.
En dessert, chaque étudiant devrait préparer une petite douceur, reflétant à nouveau leurs styles personnels. Tout était possible, que ce soit des mochis japonais, aux cookies faits maison ou des petites fruits taillées en animaux mignons, la diversité des desserts ajouterait une touche sucrée à cette rencontre culinaire. La journée se terminerait par des éloges et des encouragements mutuels, renforçant les liens entre les étudiants passionnés de cuisine. Cette activité du club de cuisine allait non seulement permit de partager des compétences culinaires, mais aussi de célébrer la diversité des goûts et des cultures au sein de la communauté étudiant et Himawari était plus que contente de participée à cette activité. Elle était même très impatience de pouvoir partager son expérience dans le domaine et d’agrandir ses connaissances, mais surtout de pouvoir apprendre à en connaître un peu plus sur les autres personne présente.
- Joseph Campbell
- Chandini AppachettyA l'université ; 4è année■ Age : 31■ Messages : 767■ Inscrit le : 17/07/2019■ Mes clubs :
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❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-7
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Re: [CLUB DE CUISINE] Confection, dégustation et discussions.
Tes yeux verts observaient avec inquiétude tes camarades qui semblaient bien loin de partager tes craintes. Tu avais l'habitude de cuisiner ici mais pas de manger devant eux… et ça, ça faisait toute la différence. Tu partis te mettre à la fenêtre pour respirer un peu, te calmer et réfléchir à ce que tu pourrais faire… Tu avais pris quelques patates et tomates avec deux grands concombres, une petite boîte de maïs, des blancs de poulet et de l'avocat. Les épices que tu utilisais étaient toujours rangés au même endroit. Il y avait ici du riz et des œufs. Après avoir enfilé ton tablier, tu mis de l'eau à bouillir et commenças par laver les tomates puis à rincer et égouter le maïs. Tu te lanças dans la préparation de la sauce pour accompagner les crudités grâce à un peu de sel, de poivre, de sauce soja et de graines de sésames. Et les deux pincées de paprika ? Simplement présentes pour… donner de la couleur ! Tu la mis au frais tandis que tu partis à la recherche de quelques moules, soit pour dresser le riz soit pour les œufs et la découpe.
tenue — le t-shirt est ample et les manches mi-longues
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 295■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
C’est un peu comme ça que je me suis investie à fond pour faire de la cuisine, bien que ce sont, initialement ma famille qui m’a montré à faire de la nourriture, surtout mes grands-parents, même chose, du côté de mon cousin. BREF.
Famille et développement personnel mis à part, aujourd’hui nous devons créer un bento. En principe, ce n’est pas le truc le plus compliqué du monde. Suffit de mettre des trucs dans un bento et voilà, le tour est joué. C’est sûr que c’est idéalement des trucs japs qui vont dedans, mais ce n’est pas une obligation. Aujourd’hui, on nous propose d’y aller en mode yolo et faire des bentos qui nous représentent.
Et là, je sèche complètement. Je ne sais pas quoi faire. Qu’est-ce qui me représente ? je veux dire… peut-être culturellement parlant. Être canadienne, québécoise, niveau nourriture, je ne sais pas ce que je peux leur présenter. De la poutine, c’est bien cool, mais quand tu n’as pas le bon fromage pour le faire, ce n’est que de la tristesse… Enfin, je trouve que c’est de la tristesse. Qui veut manger ça avec du fromage râpé ? Que ce soit de la moza ou du cheddar ? Personne.
Bref, je suis en crise existentielle sur de la nourriture parce que je me demande quel repas pourrait être approprié. Petit à petit se dresse quelques idées… Pâté chinois (même si le nom ne veut rien dire), poutine, tourtière (ou du pâté à viande, ça dépend de la région), de la bannique (même si ça vient des amérindiens et si ce n’est pas fait sur un feu de camp, ça perd son charme)… Plus que j’y pense, plus que c’est une question de région.
Puis, soudain… C’EST L’IDÉE DU SIÈCLE ! Mon idée est probablement la plus débile, mais ça va le faire. Il faut seulement s’assurer qu’on puisse avoir tous les ingrédients. Pain de seigle, du bas… pas… du Smoked Meat, saucisse à hot-dog et une pâte à pizza… avec ça, il y a moyen de faire quelque chose…
Des frites pour y aller avec le tout.
Belle Province style !
Comme dessert… Mmh… J’opte pour un pouding chômeur (oui non, il ne travaille pas celui-là), pigeant dans ma réserve secrète de sirop d’érable que mes parents m’ont envoyé pour mon anniversaire (c’est immanquable, ils le font à chaque année).
Mon manque d’idée est parti en fumée, voilà que j’ai l’impression d’être presque dans un fast-food. Pendant une fraction de seconde, je me dis que faire des Timbits pourrait être vraiment drôle, mais avec le temps qu’on a, je préfère faire des trucs pas trop compliqués.
Mais juste un peu compliqués.
Je mets mon tablier et me voilà à l’attaque ! Assez lentement quand même, je dois ENCORE faire attention à ma cheville.
- InvitéInvité
Juin 2018
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 279■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Re: [CLUB DE CUISINE] Confection, dégustation et discussions.
Himawari sourit joyeusement face aux étudiantes et aux étudiants qui sont présents. Elle enfile silencieusement son tablier de cuisine, un cadeau de la part de sa Soba, un ‘’truc’’ plus moderne selon les paroles de celle-ci. Elle glisse les mains sur le tissu épais crème recouvert de feuille et de fleurs. L’imprimé unique en soit pour son côté abstrait. Sa grand-mère, aillant, choisit elle-même le tissu et ensuite trouver un modèle de patron avec l’aide de sa mère. Toute en glissant ses petites mains dans ses poches, elle observe l’enthousiasme qui flotte dans la classe face à l’activité. Elle était heureuse de voir tout le monde, s’activer ainsi. Elle se tourne vers la table recouverte de Bento, petit cadeau offert et elle attrape un modèle plutôt simple. D’un ton brun et orange, l’imagerie d’un petit chat pâle sur le coin de la boite. Elle sourit, la couleur vibrante avait attiré son regard et elle ne s’était pas posée plus de question. Elle se tourne vers les ingrédients qui sont présents, qu’allait-elle choisir comme repas santé ? La fabrication d'un repas bento classique et sain était un processus méticuleux qui prenait en compte l'équilibre des saveurs, des nutriments et de la présentation. Puis finalement elle décide d’y aller pour le Bento classique.
Alors elle aurait besoin de différents ingrédients. Elle s’approche des tables en question et observe les légumes en question. Elle attrape un petit panier et attrape sans hésitation une carotte, six haricots verts et six champignons, ils seraient sautés avec un soupçon de sauce soja. Elle attrape un peu de chou déjà râpé qu’elle pourrait mélanger avec une vinaigrette légère à base de vinaigre de riz, d'huile de sésame et de sel. Ensuite, elle se dirige vers la table des viandes, hésitant entre du poulet ou des œufs. Finalement, elle attrape trois œufs pour faire une Tamagoyaki, une omelette roulée sucrée et salée, composée d'œufs, de sucre, de sauce soja et d’un peu de dashi. Elle attrape finalement son dernier ingrédient indispensable, du riz brun qui serait cuit à la perfection, assaisonné avec un mélange de vinaigre de riz, de sucre et de sel. Elle s’arrête devant d’autres garnitures supplémentaires, hésite puis finalement attrape un mimi concombre, qu’elle transformera en tranches de concombre, trois radis marinés, et des algues nori pour ajouter des textures et des saveurs variées.
Maintenant, qu’elle a tout en main, elle s’éloigne, trouvant une table à côté d’une jolie brunette et d’une blonde. Elle installe ses ingrédients, commençant par glisser son riz dans une petite machine à cuisson. Tout en ajoutant l’eau, elle met les épices et compagnies. Elle s’attaque ensuite au sauté de légumes, elle fait sauter les légumes dans une poêle avec un peu d'huile, elle ajoute de la sauce soja pour rehausser la saveur. Elle fait ensuite la cuisson de l’omelette japonaise, elle bat les œufs avec du sucre, de la sauce soja et, du dashi. Elle commence ensuite à cuir les œufs en fines couches, en les roulant pour former une omelette. Ses mains sont sûres, visiblement habituer à cuisiner des mets de ce genre. Tout en terminant l’omelette, elle se tourne vers la petite brune qui avait demandé une question.
‘’Il y a du vin de cuisine dans le placard à ta droite, juste en haut des légumes. Nous n’avons pas de vrai vin.’’ Dit Himawari avec un sourire délicat. ‘’Kobayashi Himawari, mais tu peux simplement m’appeler par mon nom.’’ Offre la petite verte en offrant une salutation amicale à Lou Takahashi.
- Joseph Campbell
- Meyuki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 2104■ Inscrit le : 16/02/2017■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-8
❖ Arrivé(e) en : octobre 2014
Salut la compagnie !
Le principe de la séance de club d’aujourd’hui me plait bien ! Bento et dessert, à partager tous ensemble pour découvrir un peu les cultures et les gouts de chacun. Les consignes énoncées, j’attrape un bento rose pale avec un couvercle fleuri, puis file m’accaparer un plan de travail pour étaler mes affaires.
Mais tout d’abord, un menu ! Je tapote contre mes lèvres le crayon gris que j’ai sorti, observant tour à tour les personnes présentes. Puisque Lou est là, je sais que je ne serai pas la seule à mettre la cuisine française en avant. On ne se connait pas énormément, mais à force de cuisiner dans la même salle et de discuter un peu, on s’est vite découvert ce point commun-là. Himarawi-san va surement aller sur de la cuisine japonaise, Emma va peut-être nous remplir l’estomac avec de la cuisine de son continent, et Chandini nous ravir les papilles avec quelques épices ? J’en ai l’eau à la bouche !
Je vais mettre le max de mon énergie sur le dessert, qui va me prendre un peu de temps à préparer et ferait quelque chose de plus simple et rapide, pour le bento. Voyons voir la place que j’ai dedans, tiens. Trois petits et un grand compartiments. Très bien ! Je file faire un tour devant les denrées alimentaires, plisse les yeux, réfléchit et hoche la tête en accueillant les idées qui se présentent, note tout sur mon petit carnet et finit par revenir devant le plan de travail, pour tout revoir une fois avant de cuisiner.
Voilà le plan de mon bento : A gauche, des carottes et brocolis blanchies.Les habituels habitants de Bento-land. A droite, des edamame. Simple, mais typique du Japon. Au centre, un genre de salade macédoine, la sauce en moins. Je mettrai un peu de mayonnaise ou de sauce crudité dans un petit pot, pour mélanger avec au dernier moment. Et dans le grand compartiment, une tranche d’omelette roulé et coupée en plusieurs grosses tranches, des california rolls à la truite fumée pour remplacer le saumon, quelques tomates cerises… et des batônnets de surimi ! Ça passera bien avec le petit pot de sauce. Rien de sorcier, mais ça me plait et c’est le principal ! Et puis ça réunit un peu la France et le Japon dans le même Bento du coup !
J’enfile mon tablier et vais chercher tous les légumes, m’attelle à tout laver et découper, puis réserve tout de côté pour la cuisson plus tard. J’enchaine aussitôt sur la pâte à dorayaki pour le dessert, qui sera revisité ! Au lieu de faire un Paris-Brest, ce sera un Paris-Kobe ! Un dorayaki coupé en deux avec crème pralinée à la place de la pâte à haricot, et la crème monté en neige comme pour le dessert d’origine !
Je lève le nez quand Lou demande du vin, amusée par sa demande à laquelle répond Himawari, leur lançant un regard taquin : Tu n’es pas un peu jeune, pour boire du vin Lou ? Moi qui te croyais sage, haha !
- Tenue de Meyu:
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 295■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
Je pense que vraiment tout le monde est juste beaucoup trop motivé à faire de la cuisine et en vrai, ça fait tellement plaisir ! Ma motivation est juste encore plus grande. L’atmosphère est agréable, gourmande également. J’ai beaucoup d’enthousiasme de voir tout le monde travailler sur les bentos.
Je ne peux pas m’empêcher de pouffer de rire en entendant Lou demander pour le vin rouge et surtout les commentaires. Meyuki se moque gentiment de l’adolescente et, je ne peux pas m’empêcher de garder mon sourire. C’est cool, le club de cuisine, j’ai l’impression que c’est un « safe space ». Un milieu ou les gens se taquinent et personne ne juge vraiment. Pour moi, ça me fait du bien. Bien à mon cœur et à mon âme.
- J’ai tellement hâte de voir les résultats de tout le monde ! En vrai, je suis certaine que ça va être un vrai régal ! Avec les odeurs et tout ça, ça m’ouvre l’appétit, je dois bien l’admettre.
Je louche un peu sur ce qui se fait autour de moi. Je me rends compte qu’un cornichon ce serait vraiment merveilleux et je pars à la chasse en espérant trouver ce qu’il me faut. Un smoked meat n’est pas complet sans un cornichon. Je me dis que si les gens apprécient le tout, clairement, un moment donné je vais finir par changer de voie et faire comme mon cousin : faire des études de cuisine et m’ouvrir une cantine. Mais une super cantine au Japon. Pourquoi pas ? Je suis certaine qu’il y ait moyen que ça pogne ici !
- À avoir eu du fromage en grain, je vous aurais fais une de ces poutines ! Mais j’ai trouvé quelque chose d’autre pour vous mettre l’eau à la bouche !
Je suis quand même toute fière de mon idée et c’est pour ça que je travaille en ce sens, alors que m’occupe de mon super pogo (super dédicace à Bob tout court (parce que Bob avec cheveux beurk)). Ça me rend nostalgique de mon pays et ma culture un peu. Ça me donne envie de chanter les Cowboys Fringants. Je suis replongée dans leur album Octobre et la chanson « Pub Royal » me rentre dedans depuis quelques jours… Et que dire de « Pizza Galaxie »…
Je murmure les paroles de la première chanson à voix extrêmement basse, j’chante pas tant bien de toute façon. Avec tout le brouhaha, personne ne doit entendre ça…
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 279■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Re: [CLUB DE CUISINE] Confection, dégustation et discussions.
"Je suis contente de voir tant de monde participer à cette activité, n'est-ce pas excitant ? J'espère que tu te sens inspirée par tous ces ingrédients et que tu vas pouvoir créer quelque chose de délicieux. Tu as déjà une idée de ce que tu veux inclure dans ton bento ?" Elle tourne la tête vers les autres, pour les inclure aussi. ‘’Harada-san et Walker-san, vous êtes aussi impatientes que moi ? Je n’aurais pas pensé avoir autant de plaisir d'être autant entouré de gens !’’ Avoue-t-elle avec un rire.
Himawari continue de cuisiner avec diligence, sa voix empreinte d'une douceur rassurante alors qu'elle partage son enthousiasme pour la cuisine et l'échange culinaire qui se prépare. Si elle avait été craintive au début, elle se sentait un peu plus à l’aise dans le club.
‘’Alors, si je peux briser la glace un peu… Qu’est-ce qui, vous a amenées à faire de la cuisine ? Votre passion vous vient d’où ? Moi, c’est ma Soba qui m'a appris les mets traditionnels et je suis simplement tombée amoureuse de la cuisine.’’ Glisse la verte en parlant en premier.
Pendant que le riz cuit et que Himawari parlait, elle découpe les légumes en fines lamelles. Elle fait chauffer un peu d'huile dans une poêle et commence à y faire sauter les légumes, en commençant par les champignons, les carottes et les haricots verts. Elle ajoute une touche de sauce soja pour rehausser les saveurs et laisse les légumes cuire jusqu'à ce qu'ils soient tendres, mais encore croquants, en écoutant les autres.
- Joseph Campbell
- InvitéInvité
Juin 2018
Du vin de cuisine. Lou hausse doucement les épaules. En réalité, ce sera mieux que rien. Quelle idée, aussi, de choisir un plat aussi particulier que le bourguignon au japon. Non. D’une école japonaise. Elle le sait, pourtant, Lou. Les règles scolaires sont strictes. Pas question que l’école fournisse ne serait-ce qu’une possibilité de saouler les élèves. « Merci beaucoup sempai ! » Lou préfère cette appellation, plutôt que le nom, ou le prénom. En réalité, c’est un peu à la sauce de chacun dans cet établissement, et il devient difficile de se souvenir qui préfère être respecté comme un aîné.
Lou salue Himawari, récupère la bouteille, et retourne à sa paillasse. Elle pourrait aussi changer d’idée de recette. Après tout, ce serait probablement le meilleur moment pour… Elle réfléchit, elle réfléchit… Mais elle ne change pas de décision. Non. Ce sera bourguignon ! Il faut bien qu’elle réussisse à adapter cette recette avec ce qu’elle a dans ses placards. Sinon, elle n’a pas de quoi se qualifier de cuisinière.
La lycéenne prend un petit verre de vin pour y tremper les lèvres quand Meyuki l’arrête : « MAIS ! Meyu-sempai !! » Elle est celle qui la comprend, mieux que personne. « Je fais un… » Lou prend une grande respiration pour tenter son meilleur accent français : « Bourguignon ~ ». Elle fait un clin d'œil gentil à Meyuki avant de goûter véritablement le vin de table, hausser les épaules, et se remettre à la recette.
Elle la veut parfaite et pour ça, il lui faut beaucoup de concentra- « Oui ? » Lou se retourne vers la sempai aux cheveux verts. En réalité, “sempai”, ça lui permet aussi de ne pas avoir à se souvenir des prénoms des autres. Dans les clubs, dans les classes, dans le campus… Y’a trop de différents. « Je sais ce que je veux, mais c’est un secret ! Pas de spoil ! » Et finalement, elle retourne à la recette.
Elle coupe, cuit, marine, mijote… Pour avoir quelque chose de beau. Et tout en travaillant, elle se laisse un peu avoir à la discussion. Elle ne regarde pas ses partenaires, mais rien d’autre que sa paillasse, mais finalement ses mots ont raison d’elle :
« Mes parents tiennent un restaurant pas très loin d’ici. Fin, à une dizaine de minutes, ou un peu plus. Quand j’étais gamine, j’avais vraiment envie d’être comme eux. Ils sont vraiment beaux quand ils cuisinent ! Après du coup, absents. Mais bon… Beaux. C’est bien beau. Et quand j’étais petite, ils cuisinaient en France. Je crois que c’est vraiment leur rêve la cuisine, tout ça. Et je ne sais pas vraiment si pour moi c’est un rêve, ou juste une petite envie, mais j’aimerai bien avoir quelque chose qui me pousse comme ça les a poussé à se dépasser. Alors j’essaie la cuisine. J’n’vais pas mentir, c’est pas le salé où j’excelle. Mais la prochaine fois, on fera un atelier goûter et je vous en mettrais plein la vue ! »
Oh zut. Est-ce qu’elle a monopolisé la conversation ?
- Meyuki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 2104■ Inscrit le : 16/02/2017■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-8
❖ Arrivé(e) en : octobre 2014
L’exclamation de Lou, si près du but, me fait éclater de rire. Evidemment, c’était juste pour la taquiner, alors je me rattrape aussitôt, avec mon plus bel accent et les mains en l’air pour l’encourager : Si c’est pour un bourguignon, alors vas-y !
La cuisine, c’est un appel à la gourmandise, aux tests, et à se donner corps et âme dans sa recette. Surtout quand on l’adapte à sa façon. Il faut donner du sien, même si cela amène à faire une entorse à quelques règles de bonne conduite, héhé. Apprécies-en toutes les saveurs, il ne faudrait pas que ce vin ait des notes qui dénotent avec ta recette !
L’air mutin et le regard malicieux, je me penche vers Lou : C’est quand même bien pratique, la cuisine, et tous les passe-droits que cela nous donne ! J’aurai peut-être dû partir sur un baba au rhum, au lieu du Paris-Brest!
Je lui adresse un clin d’œil amusé, et acquiesce de la tête aux propos d’Emma. J’avoue que moi aussi, avec toutes ces odeurs et ces couleurs, ça me met l’eau à la bouche. Et l’entendre parler de poutine par la suite ne fait rien pour aider. Je n’y ai jamais gouté, mais je connais Emma depuis longtemps et ce n’est pas la première fois que j’en entends parler ou vanter les mérites ! Je réponds aussitôt à la question d’Himawari : Oh que oui, j’ai hâte !
Je tourne discrètement la tête en entendant quelques « meumeumements » s’échapper de la bouche d’Emma, ne voulant pas la couper dans sa chanson, et la quitte des yeux avec le sourire pour écouter la réponse de Lou. Et son récit me rappelle beaucoup ma propre expérience, ma propre famille. Ma mère en tout cas. On en a déjà parlé toutes les deux par le passé, et c’était drôle de se trouver ces points communs. Eh bien j’espère que cet atelier gouter sera bientôt, parce que j’ai hâte de te voir à l’œuvre Lou !
Un sourire franc et sincère, puis je me lance pour prendre la suite afin de répondre à la question d’Himawari, le regard un peu rêveur : Pour ma part, c’est un peu comme pour Lou. Ma famille et moi avons vécu en France une dizaine d’années, puisque ma mère y a étudié la cuisine et a ensuite travaillé dans un restaurant sur Paris. Elle est si passionnée que ça m’a toujours inspiré, motivée, et que son amour de la cuisine a été très vite communicatif. A notre retour au Japon, elle a réalisé son rêve d’ouvrir son propre restaurant qui mêle les deux cuisines, japonaise et française, dans le centre-ville, et j’aime vraiment y travailler. Je ne vois pas ça comme une obligation ou un travail, c’est vraiment un plaisir d’aller là-bas, de parler aux clients, d’aider en cuisine… De partager un peu son rêve avec elle, en somme !
- Tenue de Meyu:
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 279■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Re: [CLUB DE CUISINE] Confection, dégustation et discussions.
« C'est vraiment inspirant, Lou. Tes parents doivent être très fiers de toi. La cuisine, c'est un excellent moyen de se connecter avec les gens et de partager des moments spéciaux. J'ai hâte de goûter tes desserts lors du prochain atelier ! » dit-elle avec encouragement.
Elle revient ensuite à sa propre préparation, cassant trois œufs dans un bol. Elle les bat vigoureusement, ajoutant une pincée de sucre, une goutte de sauce soja et un soupçon de dashi. Elle chauffe une autre poêle sur le feu, verse un peu d'huile et commence à cuire les œufs en fines couches, les roulant délicatement pour former une Tamagoyaki, une omelette japonaise sucrée et salée. Ses mouvements sont fluides, témoignant de son expérience en cuisine. Enfin, elle prépare les garnitures. Elle tranche finement le concombre en rondelles, découpe les radis marinés en petits morceaux et dispose soigneusement les algues nori à portée de main. Une fois le riz cuit, elle le transfert dans un bol pour qu'il refroidisse légèrement avant de le disposer dans son bento.
‘’Je crois que nous sommes plusieurs qui avons hâte de gouter à tout ceci.’’ Rit doucement la l’étudiante au cheveux vert.
Himawari se tourne légèrement vers Meyuki, l'écoutant attentivement avec un sourire en coin. Décidément, la famille semblait être beaucoup en cause dans ce groupe de personnes présentes. Ceci réchauffa le cœur de la demoiselle qui aimait voir qu’elle n’était pas la seule aussi proche de la sienne. Himawari, touchée par les paroles de Meyuki, laisse un instant de silence s'installer, appréciant la sincérité et la passion qui émanent de cette histoire. Elle observe la préparation de son propre bento, puis tourne de nouveau son regard vers Meyuki, ses yeux brillant d'une émotion partagée.
"Ça doit être merveilleux de pouvoir partager un tel rêve avec ta mère," dit-elle doucement. "La façon dont tu parles de sa passion et de ton implication dans son restaurant montre combien cela compte pour toi. C’est vraiment beau de voir comment la cuisine peut créer des liens aussi forts. Ma grand-mère m’a beaucoup appris aussi, elle m’a transmis son amour pour la cuisine traditionnelle japonaise, et c’est un lien précieux entre nous." Himawari sourit plus largement, reprenant son travail avec une énergie renouvelée. "Nous avons de la chance, n’est-ce pas ? D'avoir des familles qui nous inspirent et nous soutiennent. J'espère que nous pourrons toutes continuer à grandir et à apprendre grâce à cette passion commune pour la cuisine."
Avec un dernier regard encourageant vers les autres, l’étudiante continue d'assembler son bento, s'assurant que chaque élément est parfaitement disposé. Étrangement, aujourd’hui, elle se sent profondément connectée à ses camarades, reconnaissante pour ces moments de partage qui la sort de la solitude habituelle.
- Joseph Campbell
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 295■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
D’ailleurs, j’entends aussi Lou qui parle de ce fameux « bourguignon », je me demande si le bœuf bourguignon qu’elle fait est similaire à celui qu’on fait dans ma famille. Parce que, mine de rien, nous avons quelques recettes françaises qui ont traversé l’océan et qui sont restées avec le temps. Le bourguignon est l’une de ces recettes. Même si, d’un autre côté, nous avons beaucoup de différences culinaires. On peut parler assez rapidement, non seulement de la poutine, mais aussi du pâté chinois ou encore du sucre à la crème. Et que dire de toutes les recettes qui sont faites avec du sirop d’érable (du vrai ou rien s’il vous plaît). Genre une TARTE au sirop d’érable. Une TUERIE ! Bref. Je m’emporte niveau bouffe Queb’. J’écoute l’histoire de Lou que je trouve mignonne et quand même un peu similaire à celle de ma très bonne amie Meyuki et d’ailleurs, elle le souligne elle-même.
Je me permets aussi d’ajouter ma petite histoire personnelle à la pile des histoires. Je commence un peu timidement, je me dis que ça va peut-être embêter certaines personnes.
- Pour ma part, c’est aussi ma grand-mère qui nous a transmit la passion de la cuisine. Ma grand-mère, jadis, avait même eu son propre restaurant et depuis toujours, elle a toujours eu le souci de la bonne nourriture sur la table, malgré le fait qu’elle et mon grand-père n’étaient pas les plus fortunés. Quand j’étais petite, ma grand-mère nous montrait les bases de la cuisine, on l’aidait à faire les glaçages à gâteau, le sucre à la crème. Bref, elle nous a donné tous les conseils culinaires possibles et inimaginables. Je dis « nous », parce que j’ai mon cousin, Thomas, qui adore encore plus faire la cuisine que moi. Lui aussi, il veut ouvrir son restaurant. En ce moment il fait des études en cuisine gastronomique.
Du côté des Walker, mon cousin c’est lui qui gosse le plus, mais c’est aussi le plus attachiant que je connaisse. D’ailleurs, il va falloir que je lui envoie ce bentô en photo, il va peut-être trouver ça rigolo.
- Puis, pendant un moment, j’ai habité en appartement, j’étais avec un… coloc… Mais c’était essentiellement moi qui cuisinais alors, c’est vraiment à ce moment que j’ai vraiment développé mes petits plats préférés. Ça me manque quand même un peu d’avoir un appartement.
Un peu gênée par tous ces aveux, je ne peux pas m’empêcher d’être quand même un peu gênée de partager ça. Je me dis que les gens doivent trouver mon histoire ennuyante. Je retourne donc à mon bentô, avec toutes ces paroles, j’ai été un peu déconcentrée et je veux que le tout soit à la perfection.
- Meyuki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 2104■ Inscrit le : 16/02/2017■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-8
❖ Arrivé(e) en : octobre 2014
Je m’enflamme un peu passionnément avec mes paroles et la réponse d’Himawari me ramène les pieds sur terre. Sentant mes joues rougir, je m’enfonce un peu dans mes épaules et me fait toute petite : Oui c’est… c’est très chouette.
Très chouette, mais ça pourrait être plus. D’autant que, si ça ne tenait qu’à maman, elle rêverait de me voir reprendre son restaurant plus tard. Malheureusement, la médecine et ma vocation à aider les autres a pris le dessus. Mais elle le comprend et m’aide dans ce projet, c’est tout ce que je pouvais demander et plus encore.
J’écoute avec attention le récit d’Himawari a propos d’elle et sa grand-mère, puis celui d’Emma. On a toutes une figure féminine dans la famille qui nous a poussé à aimer la cuisine, c’est rigolo. Dommage qu’il n’y ait pas plus de pères ou de grand-pères qui fasse de même. Quand j’y pense, papa est tellement dangereux aux fourneaux… Mais qui sait, ça changera peut-être avec notre génération ! Il suffit de voir Thomas, puisqu’Emma le mentionne, ou Naoki, qui a un talent incroyable en cuisine.
je me contente de sourire et d’écouter attentivement Emma, puis en vient à la réflexion que, campus mis à part, je n’ai jamais vécu seule jusque là. Ca doit être quelque chose, d’habiter en appartement non ? Je veux dire, ça doit être tout autre chose que vivre en colocation sur le campus… Ce n’est pas trop effrayant ?
Je ne sais pas si cela m’arrivera de si tôt. Pas seule en tout cas, je suis tellement maladroite que j’aurai peur de faire la moindre bêtise… Je crois que prendre un appartement, ça m’effraierai moins en colocation. Mais j’en ai aucune envie pour le moment, j’ai déjà bien assez à gérer avec les études de médecine.
- Tenue de Meyu:
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 279■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Re: [CLUB DE CUISINE] Confection, dégustation et discussions.
Elle jette un coup d’œil vers Emma, qui parle avec un mélange de fierté et de nostalgie. Himawari hoche doucement la tête, se souvenant des heures passées à cuisiner avec sa propre Soba, où chaque plat est une leçon de vie autant qu'un enseignement culinaire.
"C’est si beau d’entendre comment la cuisine rapproche les familles," dit Himawari avec douceur. "Je pense que même si nos chemins sont différents, le fait de partager la nourriture est quelque chose qui traverse les générations, les cultures."
Tout en continuant d’écouter, elle ajoute un soupçon de sauce soja aux légumes sautés. L’arôme familier lui rappelle les repas familiaux partagés, ceux où les rires résonnent autour de la table, malgré les silences parfois lourds des adultes.
"C’est touchant, Emma, vraiment." Himawari pose son couteau un instant et se tourne vers elle avec douceur. "Ta grand-mère semble avoir été une figure importante pour toi, tout comme la mienne pour moi. Je trouve qu'il y a quelque chose de réconfortant à se dire que les recettes qu’elles nous ont apprises continuent de vivre à travers nous, ne crois-tu pas ? Et Thomas… Il a l’air vraiment doué. Ce serait drôle un jour de faire ce genre de battle culinaire."
Elle rit doucement, visualisant cette scène. Tout en reprenant ses préparatifs, Himawari réfléchit à la manière dont chacune des filles a une histoire si unique, mais au fond, elles sont toutes liées par une passion commune. Lorsque Meyuki aborde la question de vivre seule en appartement, Himawari hoche la tête en continuant de préparer ses tranches de concombre.
"Habiter seule… " Elle hésite un instant avant de continuer. "C'est une expérience très différente, c’est vrai. Mais, tu sais, ça te donne aussi un sentiment de liberté incroyable. Même si ça peut parfois être un peu solitaire, il y a quelque chose d'agréable dans le fait de pouvoir créer ton propre espace, à ton rythme." Elle fait une pause, jetant un regard en direction de Meyuki avant d’ajouter, un sourire léger sur les lèvres : "Mais je pense que vivre seule n’est pas une étape obligatoire. Je crois que chacun trouve son équilibre à sa manière."
Le bento de Himawari prend enfin forme, les différentes composantes placées dans la boîte à lunch. Elle arrange délicatement le tamagoyaki au centre, entouré de riz brun assaisonné et de légumes sautés. Elle ajoute enfin quelques touches finales : des tranches de concombre finement coupées en éventail et des petits morceaux de radis marinés pour apporter de la fraîcheur.
"Voilà," dit-elle en observant son bento avec satisfaction. "Simple, mais équilibré." Puis, levant les yeux vers ses camarades, elle ajoute : "Ce que j'aime le plus dans la cuisine, c'est de pouvoir partager un petit bout de soi à travers ce qu'on crée. Nos familles nous ont transmis ça, mais maintenant c’est à nous de le faire vivre à notre manière."
- Joseph Campbell
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 295■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
- C’est certain que c’est quelque chose, oui et pas du tout pareil que sur le campus. Il faut penser à payer l’hydro, enfin l’électricité, ton loyer, tes assurances, l’épicerie, et d’autres trucs que j’oublie… Il faut être bien organisé et il faut avoir un travail sur le côté, en plus des études. Ce n’est pas évident, je dois l’admettre. Par contre, tu peux faire ce que tu veux quand tu veux, aucun couvre-feu, tu invites qui tu veux… C’est quand même être très libre en même temps, vivre comme un « vrai » adulte.
D’un autre côté, je crois que vivre en appartement au Japon n’est pas du tout la même chose qu’à Montréal. En quoi ? Je ne saurais dire exactement, mais bon c’est une question de feeling.
- Mais c’est vrai que je me sentais seule… Je… C’était pas facile… surtout que…
Surtout que j’ai en ce moment l’impression de retourner le couteau dans la plaie. Ça me fait mal encore tous ces flashbacks, je me sens encore particulièrement honteuse de cette situation, repensant à tout ce que j’aurais pu faire différemment et mieux pour me sortir de la situation dans laquelle je m’étais alors engouffrée, impossible d’en sortir une fois la main mise dans l’engrenage. Alors d’un geste vague de la main, j’ajoute un petit :
- Enfin peu importe.
Bien malgré moi, pour me protéger je me renferme un peu sur moi-même, préférant me retourner vers Himawari qui parle à nouveau de son bento. J’opine doucement de la tête, me replongeant sur mon repas, terminant mes plats et les déposant avec délicatesse dans le bento.
- En tout cas, j’espère que vous allez apprécier, c’est très québécois !, faisant de mon mieux pour changer la direction de la discussion. Je ne veux pas parler de mes malheurs, probablement que faire le tour chez le psy pourrait être bien. Mais je n’ai pas encore envie d’en parler. Je n’ai pas envie de parler des détails qui m’ont fait tant de mal et qui me font toujours mal.