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- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 295■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
7 juin 2018
Je ne sais pas trop comment je me sens en ce moment. Avec le changement aux niveaux des matières me laisse un peu perplexe. Je me sens un peu perdu dans un monde que j’aimais tant avant. J’ai gardé histoire et géographie, mais j’ai laissé tomber psychologie parce que ça n’allait pas dans ma filière. C’était le seul cours que j’avais encore avec Meyuki alors c’est quand même un peu nul. Je sais que je n’ai nullement l’attitude, la fibre, la motivation pour être psychologue, mais je pense qu’au fond de moi, j’ai pris ce cours pour comprendre l’attitude des autres et mieux comprendre comment je peux être bizarre. Tout ça, c’est du passé. Je suis rendue avec un cours en littérature, je l’ai pris un peu par dépit que par réel intérêt. Surtout que la sociologie, c’est loin d’être ma tasse de thé, je comprends et je ne comprends pas cette matière et les cours de philosophie, ça me sort par les yeux depuis le cégep et les profs les plus assommants que j’ai eu (heureusement que j’avais mon prof de philo 3 qui était absolument un délice pour les yeux, un petit jeune qui venait tout juste de terminer ses études universitaires). Parler de Platon, de Nietzsche, Kant, Rousseau ou de Locke, non merci de même que Bourdieu… Parce que c’est le seul sociologue que je me souvienne… Pis encore là, j’ai cherché très longtemps son nom.
Alors, j’ai pris littérature parce que j’aime faire du rp et je me dis qu’il y a peut-être place à la création. Je n’ambitionne pas d’être une grande écrivaine un jour, mais si ça peut me donner des outils pour mieux écrire, ça sera déjà ça. Je pense que les gens me trouvent un peu trop bizarre quand j’rp parce que j’ai des expressions bien particulières ou des tournures de phrases qui ne sont pas très habituelles. Ça l’air qu’on est bizarre les québécois. Bref. Littérature. Je prie seulement pour ne pas lire (enfin relire dans mon cas) Cherokee de Jean Echenoz qui m’a un peu traumatisée au cégep, de même qu’Antigone de Sophocle. De vrais calvaires. J’ai pris aussi langue vivante. J’ai fait pourquoi pas ne pas perfectionner mon anglais, du moins, ne pas le perdre parce que je parle surtout japonais et français. Je pourrais toujours devenir prof d’anglais un jour.
En facultatif, j’ai gardé danse. C’est vraiment la seule échappatoire que j’ai dans ce monde de fou. Je trouve que le club de danse, c’est cool, mais il m’en faut plus. Plus pour rester en forme. Bien que rendu-là je pourrais peut-être aller dans un autre club sportif, mais je ne sais pas trop pour l’instant.
Aujourd’hui, sur l’heure du repas, je suis un peu dans ma bulle. Et un peu dans la lune. J’ai gardé mes écouteurs sur les oreilles. Je suis un peu d’humeur asociale. Ça fait quelques temps que je suis un peu comme ça, j’ai besoin de ventiler, d’être juste dans mon coin. Intérioriser certaines choses. Il n’y a pas de raisons particulières. C’est bientôt mon anniversaire, je vais avoir la majorité au Japon (enfin !), tandis qu’au Québec, c’est 18 ans quoi. Je me demande ce que je vais faire pour fêter mon anniversaire. Je ne m’attends pas à faire quelque chose de grandiose. Peut-être que je vais juste en parler à personne et faire comme si rien n’était. Je n’ai pas envie de déranger les gens. Peut-être aller manger de la fondue, quelque chose qui pourrait me changer les idées. Boire du saké, ça fait bien longtemps que je n’ai pas fait une telle chose.
Je fais la file à la cantine aujourd’hui, je n’ai pas très faim non plus. J’opte pour un curry, sans réelle conviction et un thé. Malgré les temps chauds, la saison des pluies me donne quand même envie de boire un bon thé chaud. Peut-être aussi que ça me donnera un peu d’énergie. Je finis avec un brownie, me disant que le chocolat serait un bon remontant. Une fois mon repas prit, je me tourne pour aller manger à une table, je me retourne, voulant soudainement changer de direction.
PAF !
J’ai renversé mon plateau sur la personne que j’ai foncé dedans parce que je n’avais pas vu. Sur le coup de la surprise, mon plateau m’a lâché des mains et mes écouteurs ont également décidé de dire bonjour au sol. J’ai complètement tâché l’ensemble de la personne que j’ai foncé dedans. Sous le choc, j’arrive à peine à articuler, sans regarder la personne (c’est bien trop gênant) :
- Oh… Je… Je suis désolée… Je…
Je fige, je ne sais pas quoi faire. Je ne suis plus une noob, je sais que je dois faire attention. Mais je ne l’ai tellement pas vu que… Que voilà. Je rougis jusqu’aux oreilles. Il y a même une partie de moi qui a envie de pleurer. Plus qu’une partie de moi d’ailleurs. Je me trouve complètement idiote et j’ai de la peine pour lui. Il va vraiment penser que je ne l’aime pas. Et s’il pense que je suis raciste et que j’ai fait exprès !? Je me sens mal, terriblement mal. Je prends rapidement je vais attraper des serviettes de table non loin d’où nous sommes et je le lui tends.
Assurément, je suis maudite, j’ai vraiment dû briser un miroir sans m’en rendre compte.
Je veux juste disparaître.
Je me penche plutôt pour ramasser mon plateau qui a fini au sol, mon curry qui a décidé qu’il ne méritait pas de vivre. J’entends des murmures autour de moi et je m’imagine les pires choses que les gens doivent se dire.
Je veux vraiment juste disparaître…
- InvitéInvité
À un cheveu d'une bonne nouvelle
Feat Emma Walker ~ 08.11
« Je crois que je ne me sens pas bien. »
Tanwen aime bien le jeudi. Il commence tôt et il n’a court que le matin, ce qui signifie qu’il peut faire deux choses qu’il préfère le plus au monde dans la vie : regarder le ciel changer de couleur à l’aube et prendre son temps pour manger le midi. Par défaut, le jeudi a donc plus de chances d’être une journée réussie que les autres mais pour être honnête, il n’a pas souvenir d’avoir eu une journée ratée depuis son arrivée à Kobe. Des difficiles oui, pas mal même, surtout au début. S’installer seul dans sa chambre au dortoir, se faire le rythme universitaire et s’intégrer tant bien que mal parmi des inconnus de tous âges parlant japonais avec des tas d’accents différents, le tout sans la présence et le soutien de sa famille, ce n’était vraiment pas un pique-nique. Il se souvient avoir été assez angoissé au début et d’avoir eu du mal à dormir mais au final, tout s’est bien passé. Son père l’a gentiment appelé, tous les soirs, pour dix minutes ou une heure selon son état de stress, juste pour le rassurer et lui changer les idées. Maman et Mummy lui envoient des messages tous les jours sur WhatsApp aussi. Et maintenant qu’il a pu rencontrer des tas de gens gentils dans sa classe, que ses cours lui plaisent et que ses clubs sont passionnants, il n’y a plus vraiment de journées difficiles en dehors des examens.
« Je crois que le sandwich aux œufs n’est pas passé... »
Aujourd’hui, jeudi donc, Tanwen mange à la cantine parce qu’il en a le temps et qu’elle n’est pas mauvaise. Il aime bien leur donburi d’aubergines. En général, il prend un supplément de croquettes de tofu et de pommes de terre pour aller avec, et de la sauce tonkatsu. Un menu chaud et réconfortant, plus conséquent que ce qu’il avale sur le pouce les autres jour de la semaine, quand il n’a pas trop le temps. Il partage sa table avec Kusumi-kun, un camarade de classe qu’il aime bien. Il est peut-être un peu vantard sur les bords mais il n’est pas méchant et il l’aide toujours en design parce qu’il a plus de facilités que lui dans ce cours. Ça mérite de l’écouter parler inlassablement de ses théories sur tous les animes qu’il regarde. Tanwen s’en accommode bien d’habitude mais aujourd'hui, on ne peut pas dire que Kusumi-kun soit d’humeur à parler d’animes. Il a plutôt l’air pâle et transpirant comme un poisson échoué.
« Sérieux, je me sens vraiment pas bien, là...
— Oh. Tu veux y aille ?
— O-ouais… »
Ça semble devenir urgent. Ni une ni deux, Tanwen se lève et empile leurs plateaux pour qu’ils puissent se diriger sans traîner vers la sortie. Heureusement, il avait fini le sien. Il l’aurait accompagné même si ça n’avait pas été le cas mais l’un dans l’autre, il est content de ne pas être obligé de gâcher son repas. Au dernier moment, Kusumi-kun les entraîne vers la sorties à l’opposé du chariot à plateaux car c’est là que se trouvent les toilettes les plus proches d’après lui. Tanwen le suit sans faire d’histoires, s’excuse quand ils doivent se frayer un passage dans la foule des étudiants qui font la queue pour être servis et—
SPLASH !
Il recule d’un pas en vitesse, pris par surprise. À ses pieds, un fracas de vaisselle résonne et ses chaussures sont soudain maculées de pommes de terre à la sauce curry. Son pull et sa veste aussi sont tout tachés, et la chaleur de la sauce traverse bientôt jusqu’à sa chemise. Tanwen cligne des yeux, essuie par réflexe les miettes de riz et de viande sur son vêtement. Il n’a rien vu venir. Il n’est pas colère pour autant. Une partie de lui est peut-être un peu ennuyée de ce qui vient d’arriver (il aime bien ce pull et il datait de ce matin) mais il faudrait être sacrément sans cœur pour se mettre en colère contre la pauvre jeune fille blonde qui lui fait face et qui tremble, aussi catastrophée que si elle l’avait poignardé avec ses baguettes par inadvertance.
« Euh… Ce n’est pas grave... »
Tanwen aimerait avoir le temps de dire autre chose, de la rassurer, de l’aider à ramasser son plateau mais à cet instant, Kusumi-kun passe du blanc au vert à côté de lui.
« Ishioka-kun, je crois que je vais—
— Non non non, ça va aller ! Retiens-toi, on sort d’ici. Désolé... »
A-t-il tout juste le temps d’ajouter à l’adresse de la fille qui semble mortifiée. La pauvre… Il aurait bien aimé l’aider mais il a plus urgent sur le feu pour le moment. S’il peut, il essaiera de la retrouver une fois changé. D’ailleurs c’est drôle mais son visage lui dit quelque chose. Il l’a déjà vue ailleurs, il en est sûr. Hm… Il va y réfléchir pendant le club de cuisine aujourd’hui. Ça lui reviendra peut-être ?
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 295■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
C’est trop la honte. Les murmures me submergent. J’ai l’impression que tout le monde me juge autour de moi. Et le gars euh… Comment dire, il est parti rapidement, je suis certaine qu’il ne doit pas m’aimer du tout. Les « ce n’est pas grave » c’est tellement une phrase qu’on dit même si on est ennuyé. C’est comme ça au Japon, on dit des trucs, mais parfois, les gens ne le pensent pas vraiment, ils le disent plus pour la forme, un truc du genre, il me semble. Il s’excuse alors que c’est moi qui devrais s’excuser, tout simplement. J’arrive pour ouvrir la bouche et dire autre chose, quoi ? Pour le moment, j’en ai aucune idée. Probablement m’excuser de nouveau. Sauf que voilà, il part, ils partent. Je les regarde faire et je ne peux pas m’empêcher de continuer de me dire qu’ils ne m’aiment pas. Ma vision se brouille alors que je me mets à ramasser mon repas sous les yeux des autres étudiants et lycéens. Allez, respire Emma, tu auras une meilleure journée une fois que ce soit tout ramassé. Prends de grandes respirations. Voilà, ça va aller mieux…
Une fois le dégât ramassé, je refais la file pour me prendre à manger encore une fois ; cette fois-ci, c’est un sandwich, un onigiri et des biscuits. Ne supportant plus le regard des autres, je préfère aller manger dans ma chambre, prête à trouver n’importe quelle excuse pour être seule et aller pleurer dans mon coin.
***
L’après-midi a été assez difficile. Je n’avais pas trop la foi pour mon cours d’histoire-géo, bien que j’adore la matière et ce qu’on y apprend. Sauf qu’avec ce qui s’est passé durant l’heure du midi, je n’ai pas trop eu envie d’y aller. J’ai pleuré un peu dans ma chambre jusqu’au début du cours. J’ai à peine mangé. Juste quelques petites bouchées. Même si je n’avais pas du tout envie, je suis allée au club de cuisine. Mon cœur n’y était pas du tout. Ma motivation non plus. J’ai bien des camarades du club qui l’ont vu dans mon visage et ont tenté de me remonter le moral, mais c’était bien difficile. Je regarde les autres faire et je n’ai aucune idée, pour ma part, de ce dont j’ai envie. À vrai dire, rien du tout. Je me force à faire une recette, un peu au pif, celle que le référant propose. Je m’arrête quelques instants, pour aller chercher quelques ingrédients. Au passage, je reconnais le gars que j’ai vu ce midi et je fige. Je veux l’éviter comme la peste. Je ne veux pas lui parler du tout. C’est clair qu’il va m’engueuler pour les vêtements qu’il portait ce midi. Je fais un GROOOOS détour, mais il est vraiment proche de moi…. Et je ne peux pas changer de place parce que toutes les autres sont pas mal prises.
Les mains pleines, mes ingrédients sont stables, ça le fait. Je retourne à mon poste de travail. Cependant, la circulation est un peu plus difficile, il y a beaucoup d’étudiants et de lycéens qui vont et viennent. D’ailleurs, il y en a un qui va pour reculer, mais clairement, il ne m’a pas vu. Maladroitement, je me tasse rapidement sur le côté, tenant fermement mes quantités de sucre et de lait qui sont dans de petits contenant déjà mesurés.
Sauf qu’une bonne quantité de sucre revole… Une bonne partie tombe dans la préparation qui est à ma gauche, alors que rattrape de peine et de misère la tasse avec la bonne quantité de lait que je tiens dans mes mains. Je… Je n’ai plus de mots pour décrire ma maladresse en ce moment. Il y a seulement mes larmes qui me montent immédiatement aux yeux.
- Je… Je suis vraiment désolée ! Vraiment ! Je… je ne voulais pas. Ce… C’était un faux mouvement…
Pire encore, je lève les yeux vers la personne qui était à cet emplacement. Quand je me rends compte que c’est le même dude que ce matin, je deviens soudainement livide.
Il va VRAIMENT penser que je l’aime pas du tout. Mes larmes se font encore plus fréquentes, encore plus présentes.
- Je… je vais ramasser.
Je vais prendre un chiffon pour pouvoir nettoyer encore une fois la bêtise que je viens de faire.
- InvitéInvité
À un cheveu d'une bonne nouvelle
Feat Emma Walker ~ 08.11
« Ah ! »
Effectivement, Tanwen avait déjà vu la fille qui l’a arrosé de curry. Ses yeux s’agrandissent de surprise quand il la reconnaît dans les locaux du club de cuisine. Elle aussi le reconnaît, d’ailleurs. Elle s’enfuit aussitôt faire autre chose à l’autre bout de la pièce comme si elle avait vu un monstre.
« Euh… Oh. »
Bon. D’accord. Ce n’est pas très flatteur. Peut-être qu’elle a simplement peur de lui parler après l’incident de la cantine ? En y réfléchissant bien, ça doit être ça. La pauvre n’a pas dû passer un moment très agréable quand il y réfléchit et il n’a même pas pu la rassurer comme il faut à cause de Kusumi-kun qui allait rendre son déjeuner dans la minute. Tanwen se gratte la tête, un peu gêné en y repensant. Tout bien considéré, c’est l’occasion de rattraper la bourde ! Il s’installe donc à un plan de travail avec les autres pour guetter le moment propice. Qui semble ne pas vouloir arriver… Aujourd’hui, le club confectionne des dorayakis et des makis de toutes sortes. Les responsables de la semaine ont acheté tout un tas d’ingrédients et il est prévu que tout le monde goûte les créations de chacun à la fin. Gentiment, il a été imposé au groupe makis de réaliser au moins trois recettes végétariennes, afin qu’il puisse participer à la dégustation sans problème. Tanwen s’en réjouit tandis qu’il prépare son saladier de riz vinaigré. Du coin de l’œil, il surveille en même temps la blonde de la cantine. Emma, apparemment. Elle n’a pas eu d’autres choix que de s’installer à côté de lui et il pensait en profiter pour lui parler mais la pauvre à l’air tellement stressée par sa présence et met un tel soin à l’ignorer qu’il ne sait pas comment l’aborder. Peut-être qu’elle est vraiment fâchée contre lui ? Il n’a pas l’impression d’avoir fait quoi que ce soit de si grave, pourtant…
Il est encore en train de se triturer le cerveau pour se rappeler de quel crime il a commis à son encontre quand le destin s’en mêle à nouveau. 200g de sucre atterrissent dans son saladier de riz. Tanwen en reste bouche bée un moment, estomaqué. C’est… C’est encore elle ? Mais qu’est-ce qui se passe ? Il lui porte la poisse ? C’est pour ça qu’elle l’évite ? Il est tellement désarçonné qu’il panique un peu lui aussi quand elle se confond à nouveau en excuses :
« Hey, hey ! Ce n’est pas grave, okay ? C’est juste du sucre, ça peut se rattraper et- Hé ! Mais pourquoi tu- ??? »
Alors là, c’est le pompon. Elle a vraiment l’air à deux doigts de pleurer. Tanwen en reste sans voix. Il lui fait si peur que ça ? Mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’il a bien pu faire ? Cette histoire commence à l’affecter lui aussi. Il n’a pas l’impression d’être quelqu’un de méchant mais il a vraisemblablement fait quelque chose pour qu’elle réagisse aussi violemment en sa présence. Avec un soupir, il va chercher une lavette humide dans le lavabo et revient vers le plan de travail, la mine basse et triste.
« Euh, écoute… Je suis désolé si j’ai fait quelque chose qui t’a fâché. Tu veux bien me laisser t’aider ? »
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 295■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
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❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
Il me dit que ce n’est pas grave, que c’est juste du sucre. Je ne sais pas, ce… c’est… Ce n’était pas prévu ! Je me sens terriblement mal ! Je ne voulais pas faire ça ! Je ne voulais pas que… Que tout ça arrive. Il va vraiment penser que j’ai quelque chose contre lui, que je le déteste, que je ne l’aime pas pour une raison ou pour une autre, mais ce n’est pas du tout le cas ! Je… Je suis juste absolument beaucoup trop maladroite et ça fait des situations de marde comme celle-ci. J’ai juste envie d’aller me cacher, je cherche mes amies des yeux, mais comme de faire, mon regard croise uniquement des gens que je ne connais pas ou des gens que je connais très peu. Inutile de dire que je suis rouge jusqu’aux oreilles et même plus si c’était physiquement possible.
Il part chercher un truc et je n’ose même pas bouger. Il revient et…
S’excuse !?
- Non… Non! Tu n’as rien fait ! Je ne suis pas fâchée contre toi ! C’est toi qui dois être furieux ! Je… je me dis que tu dois me détester à cause de tout… Tout ce que j’ai fait… Mais… Mais c’était des accidents ! Tu dois tellement pen… penser que j’ai quelque chose contre toi, mais… mais c’est vraiment pas ça !
Je me sens comme une patate, une patate qui ne sait pas quoi dire, ni quoi faire, une patate qui a juste l’impression qu’elle va se faire gronder, peu importe la justification.
- Promis, c’est vraiment juste ça.
Je prie tous les dieux possibles, si j’étais un peu croyante, pour qu’il me croit. J’essaie d’en rajouter un peu pour qu’il comprenne que ce n’est vraiment pas lui le problème, que ça a toujours été moi et clairement, ce sera toujours moi.
- En fait, on ne se connaît même pas, alors je n’ai aucune raison d’être fâchée pour quelque chose que tu as fait.
Je me dis que je m’aide pas du tout alors, j’en rajoute encore un peu.
- C’est… C’est juste que je suis malchanceuse. Je dois être maudite, quelque chose du genre… À chaque fois, ou presque, que j’approche un garçon, une catastrophe arrive. C’est encore le cas aujourd’hui! Je suis vraiment désolée !
Je me sens tellement mal, en plus, il y a pleins de paires de yeux qui nous regardent. Je suis particulièrement mal à l’aise, les larmes coulent bien malgré moi. J’ai la voix cassante, j’ai du mal à tout lui expliquer, mais je me dis que si je ne lui explique pas, il ne pourra absolument pas comprendre ! Je comprends tellement qu’il me déteste, je sabote pleins de choses à lui sans le vouloir. Mais c’était vraiment des accidents les deux fois ! En aucun cas je voulais lui faire du mal. Clairement, il va être exaspéré de moi, il va clairement m’engueuler, je m’attends tellement juste à ça. J’essaie de m’y faire mentalement, mais c’est quand même un peu difficile. Une partie de moi se dit que
- Est-ce que je peux t’aider pour récupérer ton plat ? Sinon je pourrais t’en préparer d’autres, ça ne me dérange pas du tout. Ce… Ce serait même la moindre des choses pour faire quelque chose pour t’aider.
J’essaie de lui montrer que c’est vraiment de la bonne volonté que j’ai, que je souhaite réellement l’aider pour que cette situation soit un peu plus positive. Sinon il pourra juste m’envoyer balader et je partirais bien rapidement. Une partie de moi n’a qu’envie de faire ça.
Il part chercher un truc et je n’ose même pas bouger. Il revient et…
S’excuse !?
- Non… Non! Tu n’as rien fait ! Je ne suis pas fâchée contre toi ! C’est toi qui dois être furieux ! Je… je me dis que tu dois me détester à cause de tout… Tout ce que j’ai fait… Mais… Mais c’était des accidents ! Tu dois tellement pen… penser que j’ai quelque chose contre toi, mais… mais c’est vraiment pas ça !
Je me sens comme une patate, une patate qui ne sait pas quoi dire, ni quoi faire, une patate qui a juste l’impression qu’elle va se faire gronder, peu importe la justification.
- Promis, c’est vraiment juste ça.
Je prie tous les dieux possibles, si j’étais un peu croyante, pour qu’il me croit. J’essaie d’en rajouter un peu pour qu’il comprenne que ce n’est vraiment pas lui le problème, que ça a toujours été moi et clairement, ce sera toujours moi.
- En fait, on ne se connaît même pas, alors je n’ai aucune raison d’être fâchée pour quelque chose que tu as fait.
Je me dis que je m’aide pas du tout alors, j’en rajoute encore un peu.
- C’est… C’est juste que je suis malchanceuse. Je dois être maudite, quelque chose du genre… À chaque fois, ou presque, que j’approche un garçon, une catastrophe arrive. C’est encore le cas aujourd’hui! Je suis vraiment désolée !
Je me sens tellement mal, en plus, il y a pleins de paires de yeux qui nous regardent. Je suis particulièrement mal à l’aise, les larmes coulent bien malgré moi. J’ai la voix cassante, j’ai du mal à tout lui expliquer, mais je me dis que si je ne lui explique pas, il ne pourra absolument pas comprendre ! Je comprends tellement qu’il me déteste, je sabote pleins de choses à lui sans le vouloir. Mais c’était vraiment des accidents les deux fois ! En aucun cas je voulais lui faire du mal. Clairement, il va être exaspéré de moi, il va clairement m’engueuler, je m’attends tellement juste à ça. J’essaie de m’y faire mentalement, mais c’est quand même un peu difficile. Une partie de moi se dit que
- Est-ce que je peux t’aider pour récupérer ton plat ? Sinon je pourrais t’en préparer d’autres, ça ne me dérange pas du tout. Ce… Ce serait même la moindre des choses pour faire quelque chose pour t’aider.
J’essaie de lui montrer que c’est vraiment de la bonne volonté que j’ai, que je souhaite réellement l’aider pour que cette situation soit un peu plus positive. Sinon il pourra juste m’envoyer balader et je partirais bien rapidement. Une partie de moi n’a qu’envie de faire ça.
- InvitéInvité
À un cheveu d'une bonne nouvelle
Feat Emma Walker ~ 08.11
« Euh… D’accord, d’accord... »
Fait Tanwen, pris de cours par ce déluge d’explications. Allons bon, la voilà qui panique presque pour se justifier. Pourtant, à la lumière de ses nouvelles excuses, il apparaît vite que ce n’est rien de méchant, juste une série de coups du sorts en fait. Il se détend en l’apprenant, soulagé même s’il a un peu pitié d’elle malgré tout. Au moins il n’est coupable de rien mais bon, la pauvrette… Il est évident qu’elle a beaucoup souffert de cette situation plus d’une fois pour réagir aussi violemment. Tanwen lui sourit, attendri. Il faut corriger le tir autant que possible. Posant sa lavette sur le plan de travail, il secoue la tête avec légèreté pour la rassurer.
« Oh non, pas de soucis je comprends. Je suis rassuré, j’ai vraiment cru que j’avais fait quelque chose et que tu ne pouvais plus me voir en peinture ! Mais ne t’inquiète pas, je ne suis pas fâché du tout, okay ? Ce n’est pas grave, tu l’as dit toi-même : c’était des accidents. »
Dans sa tête, il commence déjà à réfléchir aux matériaux pour lui confectionner une amulette de chance. Il voudrait des fleurs jaunes, ou bleues, pour aller avec ses yeux. Il a le temps d’y songer plus tard. En attendant, il hausse les épaules et lui fait un clin d’œil en ajoutant :
« Et puis entre nous, les garçons sont tellement catastrophiques de toute façon, ce n’est pas étonnant que tu te défendes d’une manière ou d’une autre. »
Rien de tel qu’un plaisanterie pour détendre l’atmosphère. Ou un peu de cuisine, comme elle le suggère si bien ! Un bon repas confectionné ensemble peut conjurer un mauvais sort aussi bien qu’une amulette. Avec un enthousiasme renouvelé, Tanwen attrape une nouvelle planche à découper, des couteaux, un économe, et lui adresse un grand sourire :
« Bien sûr ! On pourrait faire des makis sucrés ensemble ? Ça nous éviterait de jeter le riz, comme ça. On pourrait les faire aux fruits, par exemple ! Ça te dit ? »
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 295■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
Respire, c’est bon. Respiiiiiire. Voilà. Il l’a dit lui-même, ce n’était que des accidents. Il ne m’en veut pas. Respire encore. Je me sens tellement prise dans ce flot d’émotions que de me calmer rapidement, c’est quand même assez difficile. J’évite de regarder qui que ce soit, parce que je n’ai pas tellement envie de voir le jugement dans le regard des autres… Même si je me doute bien que tout le monde est retourné à ses occupations. C’est vraiment une petite panique que j’ai. J’ai l’impression que tous les mecs me portent malheur. Je n’arrive pas à compter la dernière fois que ça a bien été avec l’un d’eux.
Les paroles du gars me rassurent quand même. J’essuie rapidement mes larmes pour tenter de passer à autre chose. J’ai un petit sourire, partagée entre trouvé ça quand même un peu drôle et déprimer à fond quand il me dit que je me défends de cette « façon » avec les garçons. C’est peut-être en effet, un moyen pour ne pas les approcher, pour rester bien loiiiiin d’eux et qu’ils ne viennent pas m’embêter, quelque chose du genre.
C’est sûr que l’idéal c’est de le prendre de façon positive, mais je continue de croire que c’est juste parce que je suis maudite au fond et que je pourrais jamais en finir avec cette malédiction. Il n’y a pas seulement les garçons qui sont catastrophiques, je le suis tout autant. Je pense que je préfère passer à autre chose, penser un peu plus positivement. Bref, passons à autre chose. Pour faire en sorte de montrer que je ne suis pas au bout de ma vie – même si c’est réellement le cas – j’opine doucement de la tête à ses propos, un peu renfermée, de peur de dire ou faire encore une bêtise.
Finalement, il opte pour un changement de sujet, faire des makis sucrés. C’est vrai que c’est quand même bon des makis sucrés et ça lui permettra de ne pas perdre tout ce qu’il vient de faire. Ce n’est pas si mal que ça. Je souris en échange du sourire qu’il me fait.
- Oui ! Ça serait super de pouvoir faire des makis aux fruits ? Tu as des fruits que tu aimerais en particulier ? Ça pourrait être avec des fraises, du kiwi, de la mangue… Et on pourrait peut-être même faire une petite sauce au chocolat avec ça, qui ne serait pas trop sucré parce que sinon… voilà quoi, ça va peut-être être un peu trop.
Et là, mon cerveau part en quête d’imagination. Je me dis que des sushis qui seraient enrobés de chocolat ce pourrait être absolument incroyable et absolument à essayer. Pour de vrai, j’ai aucune idée de si ça serait bon, mais je trouve ça motivant. Je pense qu’il peut bien entendre mon enthousiasme par rapport à la nourriture. Parler de nourriture, c’est toujours plus inspirant que tout le reste.
Enfin, surtout aujourd’hui.
- Eum… Au fait, moi c’est Emma Walker, et toi ? Quel est ton nom ?, demandai-je quand même un peu timide.
Les paroles du gars me rassurent quand même. J’essuie rapidement mes larmes pour tenter de passer à autre chose. J’ai un petit sourire, partagée entre trouvé ça quand même un peu drôle et déprimer à fond quand il me dit que je me défends de cette « façon » avec les garçons. C’est peut-être en effet, un moyen pour ne pas les approcher, pour rester bien loiiiiin d’eux et qu’ils ne viennent pas m’embêter, quelque chose du genre.
C’est sûr que l’idéal c’est de le prendre de façon positive, mais je continue de croire que c’est juste parce que je suis maudite au fond et que je pourrais jamais en finir avec cette malédiction. Il n’y a pas seulement les garçons qui sont catastrophiques, je le suis tout autant. Je pense que je préfère passer à autre chose, penser un peu plus positivement. Bref, passons à autre chose. Pour faire en sorte de montrer que je ne suis pas au bout de ma vie – même si c’est réellement le cas – j’opine doucement de la tête à ses propos, un peu renfermée, de peur de dire ou faire encore une bêtise.
Finalement, il opte pour un changement de sujet, faire des makis sucrés. C’est vrai que c’est quand même bon des makis sucrés et ça lui permettra de ne pas perdre tout ce qu’il vient de faire. Ce n’est pas si mal que ça. Je souris en échange du sourire qu’il me fait.
- Oui ! Ça serait super de pouvoir faire des makis aux fruits ? Tu as des fruits que tu aimerais en particulier ? Ça pourrait être avec des fraises, du kiwi, de la mangue… Et on pourrait peut-être même faire une petite sauce au chocolat avec ça, qui ne serait pas trop sucré parce que sinon… voilà quoi, ça va peut-être être un peu trop.
Et là, mon cerveau part en quête d’imagination. Je me dis que des sushis qui seraient enrobés de chocolat ce pourrait être absolument incroyable et absolument à essayer. Pour de vrai, j’ai aucune idée de si ça serait bon, mais je trouve ça motivant. Je pense qu’il peut bien entendre mon enthousiasme par rapport à la nourriture. Parler de nourriture, c’est toujours plus inspirant que tout le reste.
Enfin, surtout aujourd’hui.
- Eum… Au fait, moi c’est Emma Walker, et toi ? Quel est ton nom ?, demandai-je quand même un peu timide.
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