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- InvitéInvité
26 Août 2018
La veille j'ai tout préparé, dans mon sac il y a ma combi' de course, mon casque et dans mon sac à dos, j'ai tout les papiers dont j'ai besoin. J'ai filé à Nissa ses papiers concernant Kobe et les autorisations de sortie pour la journée avec même le droit de rentrer pour 20h ! Bon avec mon organisation catastrophique je lui ai juste demandé si c'était toujours bon pour 7h à la gare de Kobe, je n'avais toujours pas les billets pour le reste du voyage heir soir... Bon au moins ce matin j'ai pu tout recevoir sur mon téléphone et heureusement qu'au Japon, ça passe les E billets. Je me prépare toute excitée, douche froide pour bien me réveiller, toilettes et un p'tit melon pan pour le p'tit dej' en speed, j'attrape mes vêtements classiques que j'ai préparé pour la journée, tee shirt, veste de baseball bleue marine assortie à la jupe, des collants noirs et des p'tites chaussures de ville tranquille. Il allait faire chaud mais pour mon cas c'est toujours mieux ainsi que d'aller m'étaler de la crème solaire encore et encore...
Evidemment, j'ai demandé à Nissa de venir à la gare de Kobe pour 7h' mais moi je suis partie de KHS à 6h, alors quand je suis arrivée à la gare beaucoup trop tôt... C'est de ma faute. J'aurais du lui demander à Nissa (comme les 36 000 trucs que je lui demande tout le temps) à quelle heure on devrait partir de l'école pour arriver à 7h à la gare. Ou même mieux, lui demander qu'on s'attende devant KHS pour partir ensemble. Bon mon organisation légendaire, ce n'est pas nouveau, et ce ne sara jamais parfait. Au moins il fait beau aujourd'hui, quelques nuages mais franchement le soleil s'annonce là, aucune pluies ce sera une très belle journée qui arrive. Je suis trop contente en tout cas que Nissa ait accepté, parce que pour moi c'est une journée très importante, peut-être qu'elle n'aimera pas les sports auto'?
Bon il est 6h40, et je lui envoie déjà les billets de trains pour Suzuka - Kobe en shinkansen, et ensuite le billet "all access - event 10 hours of shizuka", comme ça ce sera fait. Tant pis si ça spoil un peu ce qu'on fera une fois sur place. Je stresse un peu, je demande aux agents si le train sera à l'heure, je regarde les prochains trains, lequel est le notre... Et c'est sure qu'au japon ils sont tout le temps à l'heure à la seconde près ces trains. Moi je suis assise sur un banc et je vois passer les trains parfaitement à l'heure, et ça me rassure. A chaque fois que je regarde l'heure, le temps passe de plus en plus lentement, 45... 49... 51... 52... 53... 53... 53... 54... Ah et voilà Nissa qui arrive ! J'me dis que je vais faire la fille qui gère normal, smugface et tout, je me lève et bah non pas du tout ma smug face s'est transformée en grand sourire toute heureuse toute contente toute heureuse enfin ouais, bref.
"Nissa !!!! C'est vraiment trop cool que tu aies accepté vraiment ! J'arrête pas de le penser et de le dire ces derniers jours mais j'suis trop contente que c'est toi ! Ca va toi? j'espère qu'il n'est pas trop tôt pour toi... J'imagine un peu se lever si tôt un dimanche..."Evidemment, j'ai demandé à Nissa de venir à la gare de Kobe pour 7h' mais moi je suis partie de KHS à 6h, alors quand je suis arrivée à la gare beaucoup trop tôt... C'est de ma faute. J'aurais du lui demander à Nissa (comme les 36 000 trucs que je lui demande tout le temps) à quelle heure on devrait partir de l'école pour arriver à 7h à la gare. Ou même mieux, lui demander qu'on s'attende devant KHS pour partir ensemble. Bon mon organisation légendaire, ce n'est pas nouveau, et ce ne sara jamais parfait. Au moins il fait beau aujourd'hui, quelques nuages mais franchement le soleil s'annonce là, aucune pluies ce sera une très belle journée qui arrive. Je suis trop contente en tout cas que Nissa ait accepté, parce que pour moi c'est une journée très importante, peut-être qu'elle n'aimera pas les sports auto'?
Bon il est 6h40, et je lui envoie déjà les billets de trains pour Suzuka - Kobe en shinkansen, et ensuite le billet "all access - event 10 hours of shizuka", comme ça ce sera fait. Tant pis si ça spoil un peu ce qu'on fera une fois sur place. Je stresse un peu, je demande aux agents si le train sera à l'heure, je regarde les prochains trains, lequel est le notre... Et c'est sure qu'au japon ils sont tout le temps à l'heure à la seconde près ces trains. Moi je suis assise sur un banc et je vois passer les trains parfaitement à l'heure, et ça me rassure. A chaque fois que je regarde l'heure, le temps passe de plus en plus lentement, 45... 49... 51... 52... 53... 53... 53... 54... Ah et voilà Nissa qui arrive ! J'me dis que je vais faire la fille qui gère normal, smugface et tout, je me lève et bah non pas du tout ma smug face s'est transformée en grand sourire toute heureuse toute contente toute heureuse enfin ouais, bref.
Nan mais Nissa c'est quelque chose, je dois être trop chiante à lui demander des trucs débiles sur Kobe, la dernière fois je lui ai demandé c'était quoi son restaurant préféré de Kobe parce que je m'ennuyais. Bon après je ne lui demande qu'une fois par semaine des trucs du genre, alors ça va quoi... A mon tour de partager un bout de mon monde ! Let's go !
Bon du coup je m'assure avec elle que les billets sont en ordre, à son nom itoo itoo, je n'ai pas envie d'avoir d'embrouilles et contacter mon agent si il y a le moindre pépin. Le train arrive à 7h10, et on est à l'heure, et franchement j'en tremble d'excitation, ça va faire un petit moment que je n'ai pas touché de volants, et je vais bientôt pouvoir le refaire ! J'espère que ça ne va pas ennuyer Nissa la course auto'... Avec tout les clichés de sport de mec on retombe souvent sur la réalité que les voitures ce n'est pas un truc de filles. Et là ! On monte enfin dans le train, on s'installe au calme... au calme... calme... Malgré le fait que je ne dise pas un mot, je le sais que je n'ai pas l'air calme, que je tremble que je suis crispée, stressée excitée, c'est le gros mélange d'émotions. AU MOINS LE TRAIN N'EST PAS REMPLI ALORS ON POURRA DISCUTER UN PEU PENDANT 2h30 VOILA.
Bon du coup je m'assure avec elle que les billets sont en ordre, à son nom itoo itoo, je n'ai pas envie d'avoir d'embrouilles et contacter mon agent si il y a le moindre pépin. Le train arrive à 7h10, et on est à l'heure, et franchement j'en tremble d'excitation, ça va faire un petit moment que je n'ai pas touché de volants, et je vais bientôt pouvoir le refaire ! J'espère que ça ne va pas ennuyer Nissa la course auto'... Avec tout les clichés de sport de mec on retombe souvent sur la réalité que les voitures ce n'est pas un truc de filles. Et là ! On monte enfin dans le train, on s'installe au calme... au calme... calme... Malgré le fait que je ne dise pas un mot, je le sais que je n'ai pas l'air calme, que je tremble que je suis crispée, stressée excitée, c'est le gros mélange d'émotions. AU MOINS LE TRAIN N'EST PAS REMPLI ALORS ON POURRA DISCUTER UN PEU PENDANT 2h30 VOILA.
- InvitéInvité
Risa
Une journée dans le monde de Risa !
26 Août
Je me réveille avant que le réveil sonne, doux rappel du jour spécial qui m'attend. Mon téléphone affiche 5h30 du matin. Je m'étire lentement, émergeant de mon sommeil avec une excitation palpable. Mes paupières se soulèvent avec lenteur, accueillant les premières lueurs du jour qui filtrent à travers les rideaux. Je me hisse hors du lit avec une énergie nouvelle, emplie de la promesse de cette journée unique.
Je me sens comme une enfant le matin de Noël, avec cette excitation palpable qui fait vibrer chaque fibre de mon être. Aujourd'hui est une journée mystère, un tableau blanc sur lequel rien n'est encore peint. Je suis comme une exploratrice qui s'apprête à partir à l'aventure sans carte ni boussole.
Mon esprit est en ébullition, rempli de toutes les possibilités infinies qui pourraient se présenter à moi. Peut-être vais-je rencontrer quelqu'un d'extraordinaire, découvrir un endroit magique, ou vivre une expérience qui restera gravée dans ma mémoire pour toujours.
Chaque instant est chargé de suspense, chaque petit détail de la journée est un indice qui me laisse imaginer ce qui pourrait se passer ensuite. Je me sens vivante, vibrante, prête à saisir chaque opportunité qui se présentera à moi.
Je m'imagine déjà, les yeux pétillants, le cœur battant la chamade, plongée dans l'inconnu avec un sourire qui ne quitte pas mon visage. Quelle que soit cette journée mystère me réserve, je suis prête à l'accueillir à bras ouverts, avec tout mon enthousiasme et ma joie débordante.
Les premiers rayons de soleil caressent ma peau alors que je fais mon footing matinal, seule à cette heure-ci où les rayons du soleil émergent paresseusement au vu de l'heure. Le footing terminé, je prends une douche vivifiante, laissant l'eau chaude chasser toute trace de somnolence. Choisir la tenue parfaite pour cette journée spéciale est un défi amusant. Je fouille mon armoire avec enthousiasme, optant finalement pour un teddy rouge avec un slim noir, parfaitement assortie à l'ambiance de cette journée.
Après m'être habillée, je retourne dans la chambre pour manger un petit repas qu'on appellerait pas de copieux. Un melon pan froid, et quelques barres énergisante, arrosée de Redbull pour la journée. C'est peut-être un peu trop, mais j'ai envie d'être en forme pour mon amie, et ne pas baillait aux corneilles.
Mon amie m'a concocté un programme mystérieux pour cette journée, et je ne peux m'empêcher de ressentir un frisson d'excitation à l'idée de découvrir ce qu'elle a prévu. Je vérifie une dernière fois que j'ai tout ce dont j'ai besoin dans mon sac, ajoutant quelques touches personnelles pour agrémenter notre voyage.
Le moment est venu de partir. Je glisse mes pieds dans mes converses, attrape mon sac et me dirige vers la porte. Dehors, l'air est frais et vivifiant, chargé de la promesse de nouvelles aventures. Je retrouve mon amie avec un large sourire, échangeant des salutations joyeuses avant de nous mettre en route vers la gare.
Le trajet jusqu'à la gare est ponctué de musiques brutales qui donnerait presque l'envie de secouer la tête dans tous les sens. Mais tout est calme à cette heure matinale. Les rues sont encore paisibles, seules quelques rares âmes éveillées traversent mon chemin. Je marche d'un pas décidé, mon sac sur l'épaule, anticipant l'aventure qui m'attend à la destination.
Le ciel commence à s'éclaircir progressivement alors que j'approche de la gare. Je me sens à la fois excitée et un peu nerveuse à l'idée de ce qui m'attend. Mais je suis déterminée à profiter de chaque instant de cette journée qui s'annonce prometteuse.
Arrivée à la gare, je cherche la petite grande blonde des yeux, et elle a dû me voir avant que la capte du regard puisqu'elle me saute presque dessus à mon arrivée. Elle est pétillante, pleine de vie, et à fond pour la journée à venir.
« Je suis vraiment contente d'être là et d'être avec toi pour cette journée ! Ouais, la grande forme et toi ? Non non, j'ai l'habitude de me lever tôt. T'as l'être aussi excitée qu'un gosse la journée de son anniversaire ! »
Et le train finit par arriver. On se faufile à l'intérieur alors qu'il n'y pas tant d'âmes qui vivent à cette heure-là. Un silence s'installe entre elle et moi, et je peux sentir tout le stress suintée de tous ses pores. J'espère de trouver quelque chose à dire, alors :
« Alors, prête ? Tu te sens comment ? Tu peux me dire chaque mot qui te passe par la tête pour évacuer tout ça »
Je vais pas jusqu'à lui tenir la main, nop.
Je me sens comme une enfant le matin de Noël, avec cette excitation palpable qui fait vibrer chaque fibre de mon être. Aujourd'hui est une journée mystère, un tableau blanc sur lequel rien n'est encore peint. Je suis comme une exploratrice qui s'apprête à partir à l'aventure sans carte ni boussole.
Mon esprit est en ébullition, rempli de toutes les possibilités infinies qui pourraient se présenter à moi. Peut-être vais-je rencontrer quelqu'un d'extraordinaire, découvrir un endroit magique, ou vivre une expérience qui restera gravée dans ma mémoire pour toujours.
Chaque instant est chargé de suspense, chaque petit détail de la journée est un indice qui me laisse imaginer ce qui pourrait se passer ensuite. Je me sens vivante, vibrante, prête à saisir chaque opportunité qui se présentera à moi.
Je m'imagine déjà, les yeux pétillants, le cœur battant la chamade, plongée dans l'inconnu avec un sourire qui ne quitte pas mon visage. Quelle que soit cette journée mystère me réserve, je suis prête à l'accueillir à bras ouverts, avec tout mon enthousiasme et ma joie débordante.
Les premiers rayons de soleil caressent ma peau alors que je fais mon footing matinal, seule à cette heure-ci où les rayons du soleil émergent paresseusement au vu de l'heure. Le footing terminé, je prends une douche vivifiante, laissant l'eau chaude chasser toute trace de somnolence. Choisir la tenue parfaite pour cette journée spéciale est un défi amusant. Je fouille mon armoire avec enthousiasme, optant finalement pour un teddy rouge avec un slim noir, parfaitement assortie à l'ambiance de cette journée.
Après m'être habillée, je retourne dans la chambre pour manger un petit repas qu'on appellerait pas de copieux. Un melon pan froid, et quelques barres énergisante, arrosée de Redbull pour la journée. C'est peut-être un peu trop, mais j'ai envie d'être en forme pour mon amie, et ne pas baillait aux corneilles.
Mon amie m'a concocté un programme mystérieux pour cette journée, et je ne peux m'empêcher de ressentir un frisson d'excitation à l'idée de découvrir ce qu'elle a prévu. Je vérifie une dernière fois que j'ai tout ce dont j'ai besoin dans mon sac, ajoutant quelques touches personnelles pour agrémenter notre voyage.
Le moment est venu de partir. Je glisse mes pieds dans mes converses, attrape mon sac et me dirige vers la porte. Dehors, l'air est frais et vivifiant, chargé de la promesse de nouvelles aventures. Je retrouve mon amie avec un large sourire, échangeant des salutations joyeuses avant de nous mettre en route vers la gare.
Le trajet jusqu'à la gare est ponctué de musiques brutales qui donnerait presque l'envie de secouer la tête dans tous les sens. Mais tout est calme à cette heure matinale. Les rues sont encore paisibles, seules quelques rares âmes éveillées traversent mon chemin. Je marche d'un pas décidé, mon sac sur l'épaule, anticipant l'aventure qui m'attend à la destination.
Le ciel commence à s'éclaircir progressivement alors que j'approche de la gare. Je me sens à la fois excitée et un peu nerveuse à l'idée de ce qui m'attend. Mais je suis déterminée à profiter de chaque instant de cette journée qui s'annonce prometteuse.
Arrivée à la gare, je cherche la petite grande blonde des yeux, et elle a dû me voir avant que la capte du regard puisqu'elle me saute presque dessus à mon arrivée. Elle est pétillante, pleine de vie, et à fond pour la journée à venir.
« Je suis vraiment contente d'être là et d'être avec toi pour cette journée ! Ouais, la grande forme et toi ? Non non, j'ai l'habitude de me lever tôt. T'as l'être aussi excitée qu'un gosse la journée de son anniversaire ! »
Et le train finit par arriver. On se faufile à l'intérieur alors qu'il n'y pas tant d'âmes qui vivent à cette heure-là. Un silence s'installe entre elle et moi, et je peux sentir tout le stress suintée de tous ses pores. J'espère de trouver quelque chose à dire, alors :
« Alors, prête ? Tu te sens comment ? Tu peux me dire chaque mot qui te passe par la tête pour évacuer tout ça »
Je vais pas jusqu'à lui tenir la main, nop.
- InvitéInvité
Tu m'étonnes, un anniversaire c'est chaque années, moi c'était bien plus que ça. Je fais des grands oui de la tête pour tout ce qu'elle me demande, si ça va "oui oui oui oui oui" Prête? "oui oui oui oui oui" mais vraiment la tête qui fait au moins 20 oui à la minute. Moi, c'est le début d'une nouvelle vie en fait. J'étais déjà de cette "famille" en Angleterre et c'est formidable que le branche Japon accepte de me prendre sous son aile. J'arrive à respirer un grand coup et je lui explique. Fin non je m'assure quand même qu'il n'y ait pas trop de monde, histoire de ne pas déranger même si je l'ai déjà vérifié... Fin sous le stresse je perds un peu mes moyens.
"Je suis pilote !"C'est tout?! Je ne vais clairement pas m'échapper avec ça. 2h30 de trajets ne se combleront pas qu'avec ça... Je me tourne vers Nissa et je prépare un speech digne d'une repréentante municipale qui doit annoncer des bonnes nouvelles, ou pas.
"J'étais dans une très grande famille sportive avant en Angleterre tu vois la boisson énergisante qui sponsor tout pleins de trucs sportifs? Du coup je l'ai quittée en partant d'Angleterre. Tu sais quoi?! Mon papa est toujours très lié à Honda vu qu'il y travaille, alors redbull japon a accepté les yeux fermés de continuer l'aventure !!!"Je n'étais tellement pas prête à ça. En général quand on quitte un groupe pareille et qu'on souhaite se reconstruire, on va voir chez la concurrence, j'avais le choix avec le fameux "M" vert et d'autres marques locales, mais redbull c'est comme à la maison ! Nan le réel soucis c'est pour Nissa, je ne voulais pas qu'elle s'ennuie, j'ai demandé pleins de trucs à mon agent, et il a dit oui à tout. Un peu l'impression d'être une star alors que je suis encore tout en bas de l'échelle.
Je m'arrête pour lui montrer les fenêtres et le paysage qui commence à défiler de plus en plus rapidement, le Shinkansen c'est quelque chose. Le soleil à cette période de l'année rend n'importe quel paysages rayonnant. D'un côté je voulais prendre des photos avec mon tel' mais franchement, c'est cool d'en profiter. Nan puis ouais, regarder des voitures faire vroom pendant 10 heures n'allait clairement pas être fun pour Nissa. Je ne sais pas trop si elle suit les activités de redbull sur les réseaux sociaux, si elle regarde un peu ce qu'il se fait, elle devrait comprendre que ma journée ne sera pas ennuyante, et par définition la sienne aussi.
"Y'aura pleins de trucs à faire et comme tu m'accompagnes, on va être ensemble toute la journée ! J'espère que ton cœur n'est pas fragile. Chez redbull, c'est les sports extrêmes !"Je m'imagine déjà lui montrer à quel point je suis douée derrière un volant même à mon age.
- InvitéInvité
Risa
Une journée dans le monde de Risa !
26 Août
Eh bien, cela doit être la troisième fois depuis que l'on s'est rencontré qu'elle s'exclame d'être pilote. Comme ça, ça a l'air de vraiment lui tenir à cœur. Elle m'explique son passé dans la firme Redbull, et la continuité au Japon.
« C'est génial ! Ça veut aussi dire qu'il croit en toi, non ? Est-ce que tu dois te montrer avec la boisson de temps en temps pour jouer le jeu, ou c'est juste sur ta combinaison et ton kart ? »
De bonne humeur, alors que la conversation retombe, je fredonne une musique de dessin anime qui m'inspire ce qu'on va vivre aujourd'hui ! Ou plutôt, ce que va vivre Risa. Je suis vraiment excitée de la voir sur la piste, et d'écraser tous ses concurrents !
« Ayé, je suis super hypée de la journée à venir pour toutes les deux ! Ça risque aussi d'être super intimidant, non ? Il doit y avoir des gens un peu connus aussi ! Et t'inquiète, j'ai le cœur bien agrippé dans ma poitrine mais il fait déjà la machine à laver ! »
Même si je m'exclame de temps en temps, je parle assez faiblement, pour ne pas déranger les autres passagers. Comme un personne passe à côté de nous, je me tais le temps qu'elle s'en aille. Je suis un peu trop excitée à cette journée qui arrive.
« Je suis toute honorée d'avoir la chance de passer cette journée avec toi ! »
Je gigote un peu surle siège, une vraie gosse.
« C'est génial ! Ça veut aussi dire qu'il croit en toi, non ? Est-ce que tu dois te montrer avec la boisson de temps en temps pour jouer le jeu, ou c'est juste sur ta combinaison et ton kart ? »
De bonne humeur, alors que la conversation retombe, je fredonne une musique de dessin anime qui m'inspire ce qu'on va vivre aujourd'hui ! Ou plutôt, ce que va vivre Risa. Je suis vraiment excitée de la voir sur la piste, et d'écraser tous ses concurrents !
« Ayé, je suis super hypée de la journée à venir pour toutes les deux ! Ça risque aussi d'être super intimidant, non ? Il doit y avoir des gens un peu connus aussi ! Et t'inquiète, j'ai le cœur bien agrippé dans ma poitrine mais il fait déjà la machine à laver ! »
Même si je m'exclame de temps en temps, je parle assez faiblement, pour ne pas déranger les autres passagers. Comme un personne passe à côté de nous, je me tais le temps qu'elle s'en aille. Je suis un peu trop excitée à cette journée qui arrive.
« Je suis toute honorée d'avoir la chance de passer cette journée avec toi ! »
Je gigote un peu surle siège, une vraie gosse.
- InvitéInvité
C'est vrai qu'à la télé on croirait que nous les sportifs on boit de la redbull tout le temps, avec nos canettes et gourdes de la marque, en réalité, on boit que de l'eau. C'est un petit secret que l'on garde pour nous en général sauf quand c'est la vraie boisson, dans de rares occasions. J'en bois rarement car je disjoncte complètement avec le taux de caféine et de sucre, à mon age c'est très efficace, peut-être trop. Le pire c'est au niveau de la concentration, ça m'agite et ça m'excite, au lieu de me concentrer calmement, j'ai la tête ailleurs. Le pire c'est que parfois dans ces gourdes il y a des sodas d'autres marques et personne ne le saît ça, parce que bon, c'est notre performance et notre plaisir d'abord avant la marque !
"La redbull c'est juste le sponsor, sur la combinaison, le casque mais pas dans la gourde. C'est contre-productif pour les sportifs, parfois même dans ma gourde "redbull" y'a du cola..."Et voilà le mythe des sportifs qui boient que de la redbull tombe, je pourrais me faire défoncer par mon agent si il m'entendait dire ça aux gens. Nissa, ce n'est pas une clientèle de redbull, enfin je ne sais pas, peut-être pas, mais je me dis que ça ne servirait à rien de mentir sur la boisson qu'on boit. Un peu plus sereine, je em'enfonce dans mon siège bien comfortable, le bon train japonais, pas comme nos vieux trains tout affreux d'Angleterre... Si tu savais ce que j'te réserve Nissa pour aujourd'hui, ton coeur va peut-être survivre, mais y'a moyen que tu hurles bien fort haha... Aujourd'hui c'est juste mon officialisation dans l'équipe honda - redbull de formule 4, je ne vais pas courir contre les autres. Je vais m'amuser, et même si c'était à la base prévu que pour moi, j'ai demandé si quelqu'un pouvait m'accompagner, et de savoir que c'est toi Nissa qui va subir, ça me fait rire intérieurement. Je lâche un petit sourire en pensant à ce qu'il va se passer.
"Tranquille aujourd'hui il n'y aura pas de course sérieuse pour moi... Par contre aujourd'hui on va me laisser m'amuser après l'annonce de mon officialisation dans l'équipe Honda - Redbull. Et c'est toi qui sera assise à côté !"Et ce, sans lui dire dans quoi je vais conduire... La pauvre si elle savait, jamais personne est prêt à ça, alors que moi, je m'entraîne sur simulateur depuis mes 12 ans, et j'en ai déjà fait l'année dernière pour des évènements similaires en Angleterre. Faire le show à la redbull... Après si ça se passe bien?! Il y a moyen que je la ramène dans pleins d'autres évènements redbull! Au Japon ils font toujours pleisn de trucs, entre les courses de caisse à savons, les trucs encore plus débiles comme planer au dessus de l'océan avec des trucs en papier... Ouais y'a peut-être de l'espoir, si Nissa survie aujourd'hui, qu'on fasse d'autres trucs encore plus wahoo !
Je la regarde avec un sourire en coin en pensant à tout ce qu'il peut arriver cette année si aujourd'hui se passe bien. J'espère juste que ça ne va pas couper court à notre amitié, c'est quand même brutal ce que je vis moi. Suite à sa remarque, j'aimerai ajouter que :
"Si ça se passe bien aujourd'hui je pourrais t'inviter à pleins de trucs idiots que font redbull au Japon voire même en Asie ! Tu verras ! C'est à couper le souffle ! On n'est pas des sportifs de haut niveau pour rien... Si tu tiens, tu vas t'éclater ! Si tu te voyais faire du sport extrême ce serait quoi? Ou peut-être en fais-tu déjà?"Je la regarde avec un sourire en coin en pensant à tout ce qu'il peut arriver cette année si aujourd'hui se passe bien. J'espère juste que ça ne va pas couper court à notre amitié, c'est quand même brutal ce que je vis moi. Suite à sa remarque, j'aimerai ajouter que :
- InvitéInvité
Risa
Une journée dans le monde de Risa !
26 Août
Toutes mes croyances, impunément détruites sans une once de bonté. En fait, non, je me doutais déjà qu'ils ne buvaient pas du Redbull toute le journée, Risa a déjà l'air shooté de base aux boissons énergétiques... qu'est-ce se serait avec !
« Ah ouais ! Ce n'est pas si mal au final. Je n'imagine pas les dégâts que ça doit avoir sur le corps avec une surconsommation quotidienne »
Mais maintenant, je me dis.. c'est son naturel d'être comme ça. Elle et son poirier à l'envers. Toute une histoire, une personnalité à découvrir. J'ai l'impression d'être un peu la maman canne, et qu'elle me lâche plus du fait d'être nouvelle ici, au Japon.
« Oh, c'est bien plus classe que d'être nouvelle au lycée. Et euh... comment ça, assise à côté de toi ? »
Je n'ai pas les jambes qui tremblent, ou un manque d'air inopiné. Je reste calme, zen, détendu, coool, posé, au bout de ma vie, décontracté, la bride sur le cou... y a jamais eu ça dans le deal de l'accompagner ! Je vais être quoi, sa co-pilote ? Le bonhomme qu'on met dans les voitures quand on les crash ?
« Dans un bi-kart ? »
Je sens la douille arriver. Celle nucléaire où après ça, je ne sourirai plus jamais à qui que ce soit et frôlerait les murs. Et comment ça, « si ça se passe bien » Je meurs à petit-feu alors qu'elle parle d'événements idiots. Qu'est-ce qu'ils peuvent bien mijoter ? Faire un sport extrême, euh.
« J'ai déjà fait du BMX et du Skateboard... ça... ça compte non ? Sinon, du saut en parachute... Et, et toi ? »
Non non, tais-toi, chut lui donne pas d'idées.
« Ah ouais ! Ce n'est pas si mal au final. Je n'imagine pas les dégâts que ça doit avoir sur le corps avec une surconsommation quotidienne »
Mais maintenant, je me dis.. c'est son naturel d'être comme ça. Elle et son poirier à l'envers. Toute une histoire, une personnalité à découvrir. J'ai l'impression d'être un peu la maman canne, et qu'elle me lâche plus du fait d'être nouvelle ici, au Japon.
« Oh, c'est bien plus classe que d'être nouvelle au lycée. Et euh... comment ça, assise à côté de toi ? »
Je n'ai pas les jambes qui tremblent, ou un manque d'air inopiné. Je reste calme, zen, détendu, coool, posé, au bout de ma vie, décontracté, la bride sur le cou... y a jamais eu ça dans le deal de l'accompagner ! Je vais être quoi, sa co-pilote ? Le bonhomme qu'on met dans les voitures quand on les crash ?
« Dans un bi-kart ? »
Je sens la douille arriver. Celle nucléaire où après ça, je ne sourirai plus jamais à qui que ce soit et frôlerait les murs. Et comment ça, « si ça se passe bien » Je meurs à petit-feu alors qu'elle parle d'événements idiots. Qu'est-ce qu'ils peuvent bien mijoter ? Faire un sport extrême, euh.
« J'ai déjà fait du BMX et du Skateboard... ça... ça compte non ? Sinon, du saut en parachute... Et, et toi ? »
Non non, tais-toi, chut lui donne pas d'idées.
- InvitéInvité
Ah ouais nan le mélange sucre cafféine, ça rend les enfants débiles. Y'a peut-être un monde où j'ai plongé dans une marmitte de redbull étant jeune, je ne sais pas ça expliquerait beaucoup de choses... Nan mais ça va sur la piste j'ai une concentration hors pair, et c'est bien la seule chose dont je suis totalement fière : tout va bien pour ma santé ! Puis on le sait un peu tous au fond de soit qu'il n'y a pas de remèdes miracle pour la fatigue, que la redbull c'est comme un bonbon surdosé aux excitants qui font n'importe quoi au corps.
"Imagine, on avait trouvé des doses d'endurance à boire en cas de fatigue, genre hoplà on boit une bouteille de potion magique et on est reparti pour 6 heures d'activité sans downsides... Nan ça n'existe pas, sinon ça ferait longtemps qu'on ne dormirait pas. Tout est un poison sans modération !"Même les sports extrêmes... Surtout les sports extrêmes, c'est dangereux. Ah tiens? Je ne lui ai pas dit? Bien sur que non je ne lui ai pas dis, qu'elle allait être passagère sur un véhicule préparé par redbull rien que pour moi et une personne privilégiée... Je lui spoil en avance, ou je lui garde la surprise? Au pire je lui demande... Je ne sais pas si avec Nissa c'est prudent de faire une surprise ou de lui dire directement? Je sais que dans tout les cas si elle ne veut pas, elle ne viendrait pas à côté de moi en passagère, c'est la moindre des choses de ne pas la forcer. Ce serait quand même dommage, c'est une rare place que peu de gens ont l'opportunité d'avoir.
"Bon, je voulais te garder la surprise, alors soit je t'explique le déroulé de la journée, soit je garde la surprise jusqu'au dernier moment, je te laisse choisir. Dans tout les cas tu n'es pas forcée à quoique ce soit."Aussi expressive que moi ça n'existe pas. Je fais la moue un peu comme une gamine déçue après s'être fait refuser un caprice car si elle voulait tout gâcher et ne pas venir pour cette séance dans une voiture de course à faire des trucs incroyables, c'était son choix et je devais le respecter. Moi ça m'irriterai car c'est moins fun du coup.
"Naaan c'est bien mieux qu'un bi-kart, d'ailleurs je crois que ça n'existe pas, enfin si peut-être mais pas avec moi. Si tu veux faire du kart ce sera toi et moi sur la piste avec chacune son kart, mais aujourd'hui ce ne sera pas ça !"Du BMX? Du Skateboard? roh, les X games aux USA elle kifferait y aller pour voir le spectacle à l'américain. Nan ça m'étonnerai qu'elle ait fait ça dans le cadre de l'extrême, genre des sauts de 20 mètres de haut, et des pistes de l'extrêmes aux USA, genre les canyons où elle pourrait creuver contre les parois étroites entre 2 sauts haha. Non un peu de sérieux. Dans le meilleur des mondes je pourrais faire des représentations en quads ou autres véhicules motorisés vu que c'est un peu mon truc, mais sinon ce ne serait que des invitations pour regarder dans le publique aux meilleures places. Alors le saut en parachute, si seulement c'était ma discipline, on aurait pu tenter des trucs avec un moniteur? Quelque part je pensais avoir des super pouvoirs avec mon status d'étoile montante, et faire tout pleins de trucs mais c'est vrai que le monde est vaste, et que mon domaine, c'est la course automobile alors rien de ce qu'elle a proposé est dans mes cordes.
"Ah ouais euh... C'est vrai que les sports extrêmes, ça regroupe tout pleins de trucs, moi je ne peux pas vraiment nous faire faire du bmx ou des sauts en parachute, déso' ! Par contre si toi ça t'intéresse, je peux nous faire inviter en VIP à des trucs genre X games ou quoi ! Après je suis débile, genre pas besoin que ça soit extrême, je peux faire tout pleins de trucs ! Tiens je fais de la course à pied et je suis une fusée même le prof' de sport me l'a dit ! Nan parce que c'est dur de reprendre une activité sportive dans son coin. Surtout quand pour ma part c'est nécéssaire..."Et ouais moi si je reprends ma carrière de pilote, il faut aussi que je reprenne le sport normal, la course, la muscu' me renforcer, et ça me gonfle de faire ça seule si vous savez... Aaaah je m'embrouille je crois que l'excitation me faire dire des trucs qui ont ni queue ni tête. Je m'enfonce dans mon siège et je ferme les yeux pour respirer un bon coup. Alors peut-être qu'une fois l'adrenaline retombée et l'excitation dissipée, mon corps a décidé de s'endormir, je ne sais pas mais mon corps s'en est allé dans les bras de Morphée, car il a suffit d'un petit instant de calme avec moi-même pour me calmer et m'endormir. Il semblerait bien que j'ai laissé Nissa tout du long seule face aux 2 heures de trains car sans elle je pense que je ne me serais pas réveillée.
C'est Nissa qui me secoue à l'approche de la gare de Suzuka et au réveil, je finis une phrase. un peu sonnée, un peu comme si je n'avais pas dormi du tout.
"... serait cool si je trouvais quelqu'un avec qui faire du sport..."C'est Nissa qui me secoue à l'approche de la gare de Suzuka et au réveil, je finis une phrase. un peu sonnée, un peu comme si je n'avais pas dormi du tout.
- InvitéInvité
Risa
Une journée dans le monde de Risa !
26 Août
Tomber dans la potion magique ? Ça vient d'où déjà ? Je hoche la tête à se remarque sur le poison, on peut mourir en ingurgitant un peu trop de noix muscade. Le danger est partout. Même dans ce grand bout de gamine. J'ai l'impression qu'elle m'emmène vers ma mort alors pourquoi je suis si pressée ?
« Nonono ! Je veux rien savoir ! »
Même si ça me stresse à mort, parce que je hais la boule au ventre qui accompagne les surprises. Pourtant si ça existe les bi-kart, j'en ai déjà vu à la télé, mais attend, quoi ? Faire une course de kart avec elle ? Elle veut ma mort, s'pas possible.
… J'avoue, bon, j'aimerai bien.
Ça doit être quelque chose à vivre.
Je m’apprêtais à rebondir sur toutes les possibilités possibles grâce à son sponsor, ou elle-même, je réalise que Risa, face à moi, les yeux encore lourds de sommeil, se blottit dans son siège, s'abandonnant peu à peu au doux appel du repos.
Alors quand je mets mes écouteurs et que je laisse les riffs de guitare envahir mes oreilles, c'est comme si je plongeais dans un océan de sentiments. Les paroles résonnent en moi d'une manière que peu de choses peuvent égaler. C'est comme si chaque note me permettait de me connecter à mes propres émotions les plus profondes.
Il y a quelque chose de magique dans le fait de regarder défiler le paysage à travers la vitre tout en écoutant des chansons qui touchent mon cœur. Les émotions s'entremêlent, et je me sens vivante d'une manière que je ne peux pas expliquer. Peut-être est-ce le contraste entre la mélancolie des paroles et l'excitation de voyager vers une nouvelle destination.
Comme chaque chose à une fin, et quand on arrive à Suzuka, je suis là, avec un sourire éclatant sur le visage, bercée par la musique, avant de la couper et secouer avec douceur Risa, qui marmonne quelque chose :
« T'as dit quelque chose ? »
Je suis au-dessus d'elle au cas où elle n'arriverait pas à se réveiller, et devrais-je mettre un peu plus de force dans mes secousses. Elle a les yeux ouverts, c'est bon signe. Je m'éloigne d'elle et attrape mon sac pour la journée :
« Te rendors pas et allons-y ! »
Toujours prononcé en français, avec accent.
« Nonono ! Je veux rien savoir ! »
Même si ça me stresse à mort, parce que je hais la boule au ventre qui accompagne les surprises. Pourtant si ça existe les bi-kart, j'en ai déjà vu à la télé, mais attend, quoi ? Faire une course de kart avec elle ? Elle veut ma mort, s'pas possible.
… J'avoue, bon, j'aimerai bien.
Ça doit être quelque chose à vivre.
Je m’apprêtais à rebondir sur toutes les possibilités possibles grâce à son sponsor, ou elle-même, je réalise que Risa, face à moi, les yeux encore lourds de sommeil, se blottit dans son siège, s'abandonnant peu à peu au doux appel du repos.
Alors quand je mets mes écouteurs et que je laisse les riffs de guitare envahir mes oreilles, c'est comme si je plongeais dans un océan de sentiments. Les paroles résonnent en moi d'une manière que peu de choses peuvent égaler. C'est comme si chaque note me permettait de me connecter à mes propres émotions les plus profondes.
Il y a quelque chose de magique dans le fait de regarder défiler le paysage à travers la vitre tout en écoutant des chansons qui touchent mon cœur. Les émotions s'entremêlent, et je me sens vivante d'une manière que je ne peux pas expliquer. Peut-être est-ce le contraste entre la mélancolie des paroles et l'excitation de voyager vers une nouvelle destination.
Comme chaque chose à une fin, et quand on arrive à Suzuka, je suis là, avec un sourire éclatant sur le visage, bercée par la musique, avant de la couper et secouer avec douceur Risa, qui marmonne quelque chose :
« T'as dit quelque chose ? »
Je suis au-dessus d'elle au cas où elle n'arriverait pas à se réveiller, et devrais-je mettre un peu plus de force dans mes secousses. Elle a les yeux ouverts, c'est bon signe. Je m'éloigne d'elle et attrape mon sac pour la journée :
« Te rendors pas et allons-y ! »
Toujours prononcé en français, avec accent.
- InvitéInvité
Euh... J'en étais où, j'ai dormi là? Je m'appuie sur les accoudoir pour me relever comme si de rien était, comme si il n'était pas 2 heures plus tard. Elle ne veut rien savoir du coup je crois... Bah tant mieux ! Oh on arrive déjà à Suzuka du coup, je fais machinalement comme Nissa, j'attrape mon sac de sport et je reste derrière elle un peu sonnée. Je crois ne pas réaliser entièrement que c'est déjà l'heure de sortir du train et de se diriger vers le circuit. Je me frotte les yeux puis je me tapotte les joues, je ne réalise toujours pas. En fait tout le modne peut faire du kart en semi pro ou pro, ce n'est qu'une question d'argent, mais le passage à la formule 4 est souvent signe de difficultés, à la fois financières que d'être capable d'aller vite. Je vais quand même devoir prouver ma valeur sur la piste, quand je serais en saison régulière car là j'arrive en mi-saison, et à mon age je serais sûrement que 3ème ou 4ème pilote. L'année prochaine, ça va réellement commencer.
"On devrait voir mon agent à la sortir de la gare."Je pousse un peu Nissa, parce que je suis un peu pressée j'imagine, l'excitation remonte jusque mon cerveau. Risa 200 Km/h est enfin repartie. Le train s'arrête enfin et les portes s'ouvrent, je sautille un peu sur place en regardant Nissa. Moi je le sais à quel point je suis privilégiée, mais je ne suis pas sûre que Nissa le réalise autant que moi. Les 10 heures de Suzuka c'est un grand évènement sportif, certes ça ne passe pas dans les plus grandes chaînes nationales mais ça reste quand même diffusé à la télé ! Bon après c'est toujours mieux de regarder ça à la télé parce que sur place on s'ennuie vite, mais aujourd'hui on ne va pas être là pour s'asseoir et regarder pendant 10 heures une course un peu chiante non.
"Ca va être journée redbull après les annonces chiantes. Là on va faire les trucs officiels les annonces, on va regarder le début de la course, ensuite on va aller voir ailleurs ! On ne va pas s'ennuyer Nissa !"Franchement si je n'étais pas grande et que sauter me ferait pas toucher le plafond, je serais en train de sauter de joie. Je sors du train devant Nissa et je me dépêche de sortir de la gare un peu à vive allure. Un agent redbull? Ca se voit à 40 kilomètres. Casquette redbull, chemise redbull et le jean noir avec sur ses épaules écrit Honda, oui c'était bien mon agent. Une fois bien sûre que c'est lui, je me tourne vers Nissa un peu laissée derrière, et je m'exclame pour être sûre qu'elle ne me rate pas. Bon fallait le faire pour me rater de base, j'étais au moins plus grande que la moyenne et en plus l'une des seuls étrangères autour. Il y a quand même beaucoup de monde vu l'évènement qu'il y a.
"Nissaaaa regarde une voiture avec un chauffeur rien que pour nous !"Ca faisait genre que j'étais une star et tout, mais bon c'était seulement mon agent qui devait nous conduire. Trop contente que Nissa m'accompagne aujourd'hui je ne sais pas combien de fois je vais le penser, mais c'est trop cool ! je fais de grands geste pour signifier à Nissa de rentrer dans la voiture, une berline grise tout ce qu'il y a de plus classique. Ca m'éclate de faire la voiturière alros que l'agent entre côté conducteur, moi je monte à l'arrière avec Nissa. Une fois en voiture, l'agent nous explique le déroulé de la journée, du moins ce dont il est en charge. Il va nous accompagner pour une conférence de presse pour moi, ensuite ce sera quartier libre, on pourra rentrer quand on veut, il faudra juste faire une activité pour promouvoir la marque redbull, mais ça c'est ma part du marché.
"On aura le droit de faire un tour aux stands Honda ! On pourra faire les activités redbull au twin circuit de Suzuka. C'est là qu'on va mourir."- InvitéInvité
Risa
Une journée dans le monde de Risa !
26 Août
La brise fraîche de la clim chatouille doucement mes joues alors que j'attends devant les portes à côté de Risa, qui fait des petit sauts de joie. Dire que je me trouvais énergique, à côté d'elle, je fais pâle figure, alors je sautille avec elle aussi même si je ne sais pas trop ce qui nous attend !
« Okay, un agent secret ! »
Risa me pousse en bas du train, qui est encore plus excitée qu'il y a deux minutes. Le soleil éclaire timidement la gare, dissipant peu à peu la fraîcheur de la clim. Risa, avec son énergie habituelle, se fraye un chemin à travers la foule. Je la suis de près, mon cœur battant déjà à cent à l'heure.
« Des trucs officiels ? Mais je vais faire tâche dans le tas »
Un agent Redbull, reconnaissable à son uniforme marqué du logo emblématique, nous attend sur le quai. Sa posture est assurée, presque militaire, et son regard attentif scrute la foule. Lorsqu'il nous repère, facile avec ma kohai qui agite le bras, il nous fait un signe de tête. Risa s'approche de l'agent avec son habituel sourire éclatant.
Leur conversation est rapide, ponctuée de rires et de gestes énergiques. Je souris en les regardant, absorbant un peu leur énergie contagieuse.
Risa hoche la tête avec un sourire radieux, son regard pétillant d'anticipation. Je lui adresse un sourire en retour, contemplant l'excitation dans ses yeux. En tant que senpai, je suis cette fois-si partante pour l'accompagner dans une de ses aventures.
Nous suivons l'agent Redbull à travers la gare animée, nous frayant un chemin à travers la foule pressée de voyageurs. L'excitation monte en moi à mesure que nous nous rapprochons de notre destination. Je ne sais pas exactement à quoi m'attendre, mais je suis prête à vivre cette expérience à fond, surtout aux côtés de Risa, dont l'énergie est contagieuse.
« Vuiiii, la grande classe ! »
L'agent Redbull nous guide vers une berline qui nous attend à l'extérieur de la gare. Alors que nous nous installons à l'intérieur, je sens mon estomac se nouer d'anticipation. Aujourd'hui, nous allons assister à une course automobile au circuit, et je suis sur le point de vivre une expérience totalement nouvelle.
« C'est là qu'on va mourir !? »
Alors que la voiture démarre, je regarde par la fenêtre pour oublier la panique, observant le paysage défilant à toute vitesse. Je suis prête pour cette journée pleine d'aventures, avec Risa à mes côtés et l'excitation palpable dans l'air, même si ça sonne la fin de ma vie banale.
J'aimerai quand même avoir un petit sursis.
« Okay, un agent secret ! »
Risa me pousse en bas du train, qui est encore plus excitée qu'il y a deux minutes. Le soleil éclaire timidement la gare, dissipant peu à peu la fraîcheur de la clim. Risa, avec son énergie habituelle, se fraye un chemin à travers la foule. Je la suis de près, mon cœur battant déjà à cent à l'heure.
« Des trucs officiels ? Mais je vais faire tâche dans le tas »
Un agent Redbull, reconnaissable à son uniforme marqué du logo emblématique, nous attend sur le quai. Sa posture est assurée, presque militaire, et son regard attentif scrute la foule. Lorsqu'il nous repère, facile avec ma kohai qui agite le bras, il nous fait un signe de tête. Risa s'approche de l'agent avec son habituel sourire éclatant.
Leur conversation est rapide, ponctuée de rires et de gestes énergiques. Je souris en les regardant, absorbant un peu leur énergie contagieuse.
Risa hoche la tête avec un sourire radieux, son regard pétillant d'anticipation. Je lui adresse un sourire en retour, contemplant l'excitation dans ses yeux. En tant que senpai, je suis cette fois-si partante pour l'accompagner dans une de ses aventures.
Nous suivons l'agent Redbull à travers la gare animée, nous frayant un chemin à travers la foule pressée de voyageurs. L'excitation monte en moi à mesure que nous nous rapprochons de notre destination. Je ne sais pas exactement à quoi m'attendre, mais je suis prête à vivre cette expérience à fond, surtout aux côtés de Risa, dont l'énergie est contagieuse.
« Vuiiii, la grande classe ! »
L'agent Redbull nous guide vers une berline qui nous attend à l'extérieur de la gare. Alors que nous nous installons à l'intérieur, je sens mon estomac se nouer d'anticipation. Aujourd'hui, nous allons assister à une course automobile au circuit, et je suis sur le point de vivre une expérience totalement nouvelle.
« C'est là qu'on va mourir !? »
Alors que la voiture démarre, je regarde par la fenêtre pour oublier la panique, observant le paysage défilant à toute vitesse. Je suis prête pour cette journée pleine d'aventures, avec Risa à mes côtés et l'excitation palpable dans l'air, même si ça sonne la fin de ma vie banale.
J'aimerai quand même avoir un petit sursis.
- InvitéInvité
Ouais le fameux twin circuit c'est là qu'on va faire des trucs avec des voitures pas banales. En tout cas l'agent nous conduit dans les parkings un peu VIP. Je regarde par la fenêtre comme une enfant de 10 ans. Malgré le nombre incalculable de fois où j'ai vécu ça avec mes parents et mon frère, le faire seule avec une amie qui sort du cadre, c'est particulier. C'est le genre de trucs qu'on ferait avec des best friends, du coup le choix le plus logique aurait été de le faire juste seule. Alors peut-être que le faire avec Nissa va me donner une nouvelle super friend !
"Regarde ! Les gens ils conduisent tous des voitures de fous !"C'est clair que si on ne s'y connaît pas, de voir des Honda NSX, des Toyota gr86 et même quelques grandes marques genre Lamborghini, Ferrari, Mclaren, fin ouais, ça respire très fort les voitures de course. Le premier pas dans ce parking sonnera comme la première fois que j'ouvre mon monde à quelqu'un. J'ai peur de décevoir, quelque part c'est une passion plutôt niche et d'hommes, et de l'autre, réussir dedans est un miracle quand on voit le nombre de personne qui y accède, et le nombre d'humains sur Terre. C'est lunaire de voir dans un parking complètement en air libre, sur un tapis de gravier de voir autant de voitures de luxe, et ce n'est que le début. On n'était même pas garés que je sors de la voiture. Je bondis hors de la voiture sans toucher à la portière une fois ouverte. J'attrape mes lunettes de soleil dans ma poche, et je les mets en même temps que la porte de la voiture se referme. Pourquoi la porte se referme? C'est l'inertie de la voiture qui fait son créneau. Pourquoi je sors comme ça de la voiture? Parce que je suis chez moi ici, parce que je suis confiante et surtout, le style. Forcément ça dégage une telle aura de faire ça. Les regards se tournent vers moi, et je pèse déjà dans le game. Cette fille, ce n'est pas n'importe qui, et je compte bien le faire savoir.
Une fois la voiture garée, l'agent aide Nissa à en sortir et attrape mon sac pour me le donner. A partir de là, je connais le scénario. L'agent sait que je joue un rôle, mais Nissa ne connaît pas cet aspect de moi, confiante et prête. On gagne en course avant d'y foutre les pieds, si je dois gagner, je dois le montrer que j'ai une force, que je gère, que je suis quelqu'un. Je regarde Nissa, puis je m'approche d'elle.
"Par ici."Une fois la voiture garée, l'agent aide Nissa à en sortir et attrape mon sac pour me le donner. A partir de là, je connais le scénario. L'agent sait que je joue un rôle, mais Nissa ne connaît pas cet aspect de moi, confiante et prête. On gagne en course avant d'y foutre les pieds, si je dois gagner, je dois le montrer que j'ai une force, que je gère, que je suis quelqu'un. Je regarde Nissa, puis je m'approche d'elle.
Dans le monde de l'automobile, je suis presque une star. Il y a déjà des photographes sur moi, je suis observée, et je n'ai pas envie que Nissa subisse bien plus que ça cette pression pesant sur moi. Peu importe qui c'est, les gens devraient se calmer sur ça.
"On va directement aller dans le motor room Honda, je ne veux pas avoir à faire à la presse."J'avais presque envie d'attraper l'avant bras pour tirer Nissa histoire qu'elle avance plus vite, mais je ne veux pas la brusquer. Les gens sont irritants, ils voient un prodige féminin, une fille "made in Honda" sauf que je n'ai que 15 ans et que de me foutre autant la pression, c'est négatif pour mon développement personnel. Je n'arrive même plus à sourire à Nissa, quelque part ça me dégoûte. Je continue ma longue marche toujours autant déterminée à travers des tunnels en m'assurant que Nissa suive, mais à chaque fois que je tourne la tête, je sais qu'on m'observe. Une fois arrivée au grand bâtiment Honda, on évite le grand hall d'entrée et je passe par une porte dérobée sur la gauche. Ecrit "vestiaires" dessus, c'était un peu mon seul moment où j'allais pouvoir décompresser. Ca donne sur un couloir qui donne accès directement dans le hall et les vestiaires féminins et masculins. Moi je m'appuie contre le mur le visage dans les mains.
"Bienvenue dans le sport auto' Nissa. Si j'me rate là, c'est terminé..."- InvitéInvité
Risa
Une journée dans le monde de Risa !
26 Août
Alors que nous avançons dans ce parking immense, mes yeux s'écarquillent devant la vue incroyable qui s'offre à nous. Des voitures de luxe étincelantes se succèdent, alignées avec une précision presque artistique.
« Wah ! C'est un truc de fou ! »
Je me penche un peu plus près de la fenêtre, les yeux brillants d'excitation. Aston Martin, Bentley, Ferrari... chaque voiture semble rivaliser avec la suivante en termes de luxe et de style. La lumière du soleil se reflète sur les carrosseries impeccables, créant un spectacle presque irréel.
Pour ma part, je me sens un peu déboussolée, mais aussi incroyablement chanceuse d'être là, entourée de voitures rutilantes et d'une atmosphère électrique. Les moteurs vrombissent en arrière-plan, créant une symphonie de puissance et de vitesse.
Mon amie sourit, le regard toujours rivé sur les voitures. Nous continuons à avancer lentement, absorbées par la splendeur de cet endroit. Chaque nouvelle voiture qui apparaît semble encore plus impressionnante que la précédente. C'est un moment de pur émerveillement, une parenthèse enchantée dans notre journée pas du tout ordinaire.
Je me suis laissée entraîner par cette ambiance enivrante, absorbant chaque détail avec émerveillement. Pour un instant, j'ai presque oublié ma place inhabituelle dans cet univers, me fondant dans la foule des passionnés. Et là, Risa m'inquiète en sortant à la voiture toujours en marche, lunettes de soleil sur nez, en mode badass.
Une fois à l'arrêt, l'agent m'ouvre la porte de la voiture, et je le remercie en m'inclinant. L'atmosphère électrique du lieu, combinée à l'anticipation de voir les courses, me fait battre le cœur plus vite. Mais avant de plonger dans cet univers de vitesse, nous devons d'abord éviter les paparazzis, une tâche délicate quand on est accompagnées d'une amie aussi connue et riche que la mienne.
« Oh ok ! »
Ensemble, nous contournerons habilement les zones où les caméras semblent se concentrer, glissant à travers les coins les moins fréquentés de l'endroit. Risa ne sourit plus, mais je me sens un peu comme une espionne.
C'est amusant pour moi, presque excitant, mais pas pour elle... et je m'en veux de m'amuser quand ce n'est pas son cas... Nous nous frayons un chemin vers le grand bâtiment de Honda, utilisant ses vastes structures pour nous cacher et échapper au regard insatiable des paparazzis.
Une fois que nous avons échappé à leurs objectifs, nous nous faufilons vers les vestiaires. Là, nous prenons un moment pour souffler et nous préparer mentalement pour l'excitation qui nous attend. Je ne peux m’inquiéter en voyant le stress de Risa, qui s'appuie sur le mur, le visage dans ses mains.
Je ne sais trop comment réagir à ce moment. Le stress est palpable, et même moi, je me sens oppressée. Je pose une main timide sur son épaule, un câlin est exclu, et au final, on se connaît qu'assez peu elle et moi. Je cherche quoi dire, ce qui pourrait lui sortir la tête de l'eau, alors je lui dis mon ressenti :
« Bientôt, tu émergeras de cet endroit, prête à vivre pleinement chaque instant sur le circuit, à profiter de la vitesse et de l'adrénaline. Si t'es aussi badass que talentueuse, tu peux pas te rater ! »
Je lui dis ce que j'ai vraiment sur le cœur.
« Wah ! C'est un truc de fou ! »
Je me penche un peu plus près de la fenêtre, les yeux brillants d'excitation. Aston Martin, Bentley, Ferrari... chaque voiture semble rivaliser avec la suivante en termes de luxe et de style. La lumière du soleil se reflète sur les carrosseries impeccables, créant un spectacle presque irréel.
Pour ma part, je me sens un peu déboussolée, mais aussi incroyablement chanceuse d'être là, entourée de voitures rutilantes et d'une atmosphère électrique. Les moteurs vrombissent en arrière-plan, créant une symphonie de puissance et de vitesse.
Mon amie sourit, le regard toujours rivé sur les voitures. Nous continuons à avancer lentement, absorbées par la splendeur de cet endroit. Chaque nouvelle voiture qui apparaît semble encore plus impressionnante que la précédente. C'est un moment de pur émerveillement, une parenthèse enchantée dans notre journée pas du tout ordinaire.
Je me suis laissée entraîner par cette ambiance enivrante, absorbant chaque détail avec émerveillement. Pour un instant, j'ai presque oublié ma place inhabituelle dans cet univers, me fondant dans la foule des passionnés. Et là, Risa m'inquiète en sortant à la voiture toujours en marche, lunettes de soleil sur nez, en mode badass.
Une fois à l'arrêt, l'agent m'ouvre la porte de la voiture, et je le remercie en m'inclinant. L'atmosphère électrique du lieu, combinée à l'anticipation de voir les courses, me fait battre le cœur plus vite. Mais avant de plonger dans cet univers de vitesse, nous devons d'abord éviter les paparazzis, une tâche délicate quand on est accompagnées d'une amie aussi connue et riche que la mienne.
« Oh ok ! »
Ensemble, nous contournerons habilement les zones où les caméras semblent se concentrer, glissant à travers les coins les moins fréquentés de l'endroit. Risa ne sourit plus, mais je me sens un peu comme une espionne.
C'est amusant pour moi, presque excitant, mais pas pour elle... et je m'en veux de m'amuser quand ce n'est pas son cas... Nous nous frayons un chemin vers le grand bâtiment de Honda, utilisant ses vastes structures pour nous cacher et échapper au regard insatiable des paparazzis.
Une fois que nous avons échappé à leurs objectifs, nous nous faufilons vers les vestiaires. Là, nous prenons un moment pour souffler et nous préparer mentalement pour l'excitation qui nous attend. Je ne peux m’inquiéter en voyant le stress de Risa, qui s'appuie sur le mur, le visage dans ses mains.
Je ne sais trop comment réagir à ce moment. Le stress est palpable, et même moi, je me sens oppressée. Je pose une main timide sur son épaule, un câlin est exclu, et au final, on se connaît qu'assez peu elle et moi. Je cherche quoi dire, ce qui pourrait lui sortir la tête de l'eau, alors je lui dis mon ressenti :
« Bientôt, tu émergeras de cet endroit, prête à vivre pleinement chaque instant sur le circuit, à profiter de la vitesse et de l'adrénaline. Si t'es aussi badass que talentueuse, tu peux pas te rater ! »
Je lui dis ce que j'ai vraiment sur le cœur.
- InvitéInvité
J'ai été injuste envers Nissa, elle ne doit pas comprendre ce qu'il se passe. Elle ne comprend pas dans quelle situation je suis, ou ça doit être difficile à comprendre dans l'état actuel des choses. Est-ce que j'ai envie de me confier à Nissa afin d'évacuer ce que j'ai sur le coeur? Ou est-ce que c'est trop demandé à une personne comme Nissa d'accepter mon histoire ainsi? Il y a tant de choses inexplicables qui se sont arrivés en une dizaine de minutes. Peut-être suis-je juste une star à ses yeux alors qu'il y a un passé bien plus lourd que ça. Ce qui me fait le plus peur, c'est que ma carrière s'arrête parce que j'ai juste voulu être quelqu'un. Depuis que je suis au Japon, rien a été simple pour moi. J'ai du me faire une place lors de tests de pré-saison face à des japonais bien plus aimés de la foule. Mon historie est détestable franchement, je suis une gaijin, adoptée, éduquée et élevée à la sauce Européenne... Me faire une place au Japon en tant que fille est presque un affront actuellement. Je ne suis même pas une japonaise de sang, et tout les jorus dans ce monde dominé par les hommes je ressens une haine sur le dos. T'es peut-être la seule qui croît en moi aujourd'hui Nissa. C'est aussi pourquoi je n'ai pas voulu aller ici seule. C'était sûre que j'allais me faire bouffer par la pression. Je relève la tête vers Nissa et lui avoue à demi-mots ce que j'ai réellement sur les épaules.
"Mon père est Japonais, et un grand ingénieur pour Honda. Moi je n'ai que le nom, je n'ai même pas la nationalité, ni la gueule, ni le bon sexe..."Une courte phrase qui pèse lourd sur moi. Et il y a bien plus à dire, mais c'est suffisant pour que je m'écroule un peu plus contre le mur, les yeux lourd sur le point de pleurer. Je voudrais m'excuser du fond du coeur d'avoir utilisé Nissa pour me soutenir mais je dois me relever seule maintenant. Je relève la tête en me frottant les yeux et je souris à Nissa, le super large sourire que j'arrive à tout le temps faire en sa présence, peut-être moins énergique que d'habitude. C'est le moment où je vais devoir enfiler ma combinaison pour la présentation officielle. Peut-être devenir Risa-Pilote-de-Course, l'ancienne Risa qui n'a pas d'âme pour autre chose que la course. Celle du passé que je voulais changer. J'aggripe mon sac de sport et je file vers les vestiaires pour femmes.
"Bon c'est le moment."C'est complètement crispée que je rentre dans les vestiaires en refermant mal la porte, je perds mes moyens. Je ne voulais pas montrer ce visage en face de Nissa, et je me suis promise de ne plus être celle que j'étais avant mais enfiler à l'idée de mettre cette combinaison me foudroie, c'est l'ascenceur émotionel, et le fait d'être seule cette fois-ci me fait chuter un peu plus loin. J'aurais tout donné pour avoir une autre équipe que celel de mon père, comme si j'avais le choix. Aucune autre équipe voulait entendre parler de moi, de la fausse fille honda, en comparaison de mon frère qui lui est un pur sang japonais. J'ouvre un casier vide et c'est difficilement que j'attrape la clef à l'intérieur. J'en peux plus je fonds en larmes la tête dans le casier.
"J'ai que 15 ans pourquoi on vient tout le temps me parler de mon frère et de mon père, pourquoi personne ne voit en moi autre chose qu'une privilégiée de merde, moi aussi je suis rapide, j'les ai tous fumés d'une seconde les autres Jap'..."- InvitéInvité
Risa
Une journée dans le monde de Risa !
26 Août
Les mots qu'elle crache comme ça, sans prévenir, sans un début, sans une fin, me glace le sang. J'aimerai tellement lui dire quelque chose d'intelligente, d'affectif, ou tout simplement pour enlever les épines de son cœur.
Je me sens tellement impuissante en ce moment. Je suis assise là, à côté de mon amie, mais je ne sais pas quoi dire pour la réconforter. Son visage est marqué par la tristesse, ses yeux brillent de larmes retenues.
Je veux tellement lui apporter du réconfort, mais les mots semblent vides, insuffisants. Alors nous restons là, ensemble mais seules dans notre silence. Peut-être que parfois, simplement être là est suffisant, même si ça ne guérit pas la douleur.
Elle finit par se lever, et disparaît sans un mot dans les vestiaires féminins. Je ne la suis pas, après tout, elle ne m'a pas invitée à le faire. Alors j'attends, avec ce sentiment d'inutilité dont j'ai envie de m'arracher les cheveux.
Le silence s'épaissit dans les vestiaires, ponctué seulement par le léger bruit de ma respiration agitée. J'attends là, seule, scrutant l'horloge qui semble s'être figée dans un jeu cruel avec le temps. Les minutes semblent s'étirer indéfiniment, comme si elles se délectaient de ma détresse grandissante.
Les bruits étouffés de l'extérieur parviennent à peine jusqu'à moi, comme si le monde extérieur a choisi de m'oublier dans cette bulle de solitude. Mes mains se crispent sur le banc, cherchant un réconfort qui ne vient pas. Je sens le poids de l'incertitude peser sur mes épaules, m'oppressant de questions sans réponses.
Pourquoi suis-je ici, alors que je sais depuis le début que je ne trouverai rien de moi-même sur cette piste ?
Pourtant, malgré la douleur qui me transperce le cœur, une part de moi refuse de céder à la désolation. Peut-être que je ne suis pas une pilote, mais cela ne signifie pas que je n'ai pas ma place dans ce monde. Peut-être que mon rôle n'est pas de franchir la ligne d'arrivée en première position, mais plutôt d'être là pour soutenir ceux qui le font.
Dans ce silence oppressant, une lueur d'acceptation commence à poindre. Peut-être que je ne trouverai pas ma voie sur la piste, mais je trouverai sûrement un chemin dans les coulisses, là où mon soutien et mon amour pourront briller sans avoir besoin de compétition.
Alors, lentement, je me lève du banc des vestiaires, décidée à embrasser ma propre route, aussi différente soit-elle de celle de mon amie. Je finis par prendre mon courage à deux mains, et la suivre dans les vestiaires dont la porte est fermée.
Et là, je la vois, Je sens la tension qui serre mon cœur alors que je vois mon amie, les larmes coulant sur ses joues, son visage marqué par la tristesse. Sans hésitation, je m'approche d'elle et la prends doucement dans mes bras. Je murmure des mots réconfortants, des paroles empreintes d'amour et d'assurance.
J'aurais du la suivre dès le début, au lieu de la laisser seule dans ce lieu. Je la laisse pleurer, sachant que parfois les larmes sont la première étape vers la guérison. Je lui offre un espace sûr pour exprimer sa douleur, sans jugement ni précipitation.
Je reste là pour elle, pour la laisser souffler un peu. Car même si je ne peux pas voler sur les ailes de la vitesse, je peux toujours rester ancrée dans la solidité de l'amitié, du soutien et de l'authenticité. Et peut-être...Juste peut-être...
C'est là ma véritable piste vers le bonheur.
Je me sens tellement impuissante en ce moment. Je suis assise là, à côté de mon amie, mais je ne sais pas quoi dire pour la réconforter. Son visage est marqué par la tristesse, ses yeux brillent de larmes retenues.
Je veux tellement lui apporter du réconfort, mais les mots semblent vides, insuffisants. Alors nous restons là, ensemble mais seules dans notre silence. Peut-être que parfois, simplement être là est suffisant, même si ça ne guérit pas la douleur.
Elle finit par se lever, et disparaît sans un mot dans les vestiaires féminins. Je ne la suis pas, après tout, elle ne m'a pas invitée à le faire. Alors j'attends, avec ce sentiment d'inutilité dont j'ai envie de m'arracher les cheveux.
Le silence s'épaissit dans les vestiaires, ponctué seulement par le léger bruit de ma respiration agitée. J'attends là, seule, scrutant l'horloge qui semble s'être figée dans un jeu cruel avec le temps. Les minutes semblent s'étirer indéfiniment, comme si elles se délectaient de ma détresse grandissante.
Les bruits étouffés de l'extérieur parviennent à peine jusqu'à moi, comme si le monde extérieur a choisi de m'oublier dans cette bulle de solitude. Mes mains se crispent sur le banc, cherchant un réconfort qui ne vient pas. Je sens le poids de l'incertitude peser sur mes épaules, m'oppressant de questions sans réponses.
Pourquoi suis-je ici, alors que je sais depuis le début que je ne trouverai rien de moi-même sur cette piste ?
Pourtant, malgré la douleur qui me transperce le cœur, une part de moi refuse de céder à la désolation. Peut-être que je ne suis pas une pilote, mais cela ne signifie pas que je n'ai pas ma place dans ce monde. Peut-être que mon rôle n'est pas de franchir la ligne d'arrivée en première position, mais plutôt d'être là pour soutenir ceux qui le font.
Dans ce silence oppressant, une lueur d'acceptation commence à poindre. Peut-être que je ne trouverai pas ma voie sur la piste, mais je trouverai sûrement un chemin dans les coulisses, là où mon soutien et mon amour pourront briller sans avoir besoin de compétition.
Alors, lentement, je me lève du banc des vestiaires, décidée à embrasser ma propre route, aussi différente soit-elle de celle de mon amie. Je finis par prendre mon courage à deux mains, et la suivre dans les vestiaires dont la porte est fermée.
Et là, je la vois, Je sens la tension qui serre mon cœur alors que je vois mon amie, les larmes coulant sur ses joues, son visage marqué par la tristesse. Sans hésitation, je m'approche d'elle et la prends doucement dans mes bras. Je murmure des mots réconfortants, des paroles empreintes d'amour et d'assurance.
J'aurais du la suivre dès le début, au lieu de la laisser seule dans ce lieu. Je la laisse pleurer, sachant que parfois les larmes sont la première étape vers la guérison. Je lui offre un espace sûr pour exprimer sa douleur, sans jugement ni précipitation.
Je reste là pour elle, pour la laisser souffler un peu. Car même si je ne peux pas voler sur les ailes de la vitesse, je peux toujours rester ancrée dans la solidité de l'amitié, du soutien et de l'authenticité. Et peut-être...Juste peut-être...
C'est là ma véritable piste vers le bonheur.
- InvitéInvité
Quelque part je ne voulais pas de son aide, je voulais juste lui montrer un peu de mon monde, lui montrer que c'est chouette, qu'on s'amuse et qu'on travaille beaucoup et que c'est un monde trop peu connu des autres. Le soucis c'est que dans ce genre de modne un peu élitiste, on se marche dessus, on se roule dessus, c'est impitoyable, tout le monde trouve quelque chose à dire dès qu'on n'est pas dans la nome. Avant ma famille me soutenait tout le temps, le fait que je sois une fille n'était pas un souci, j'étais toujours sous la protection de ma famille. C'est depuis que je suis au Japon que je vois la vraie face du monde qui m'entoure. Evoluer dans l'automobile n'est pas simple, mais aussi qu'il n'y a pas que la famille, qu'on peut trouver des amis, en dehors de la piste, de vraies amies qui te soutiennent. Surement que je regrette d'être la personne que je suis là, maintenant, mais je ne regrette pas d'avoir demandé à Nissa d'être venue. Je le savais au fond de moi que je n'aurais pas été capable d'être ici seule. Je reste là dans les bras de Nissa, et me calme progressivement jusqu'à reprendre mes esprits. Il faudra qu'un jour je lui explique ce qu'il se passe, la pauvre elle ne doit pas comprendre grand chose.
"Merci."C'était très sincère et je pense que j'aurais fait demi-tour et fuit cet endroit si je n'étais pas avec elle. Je regarde un coup mon téléphone pour voir si il n'y a rien d'important que je rate. Toujours 99+ notifications sur mes réseaux sociaux, la plupart sont des méssages horribles où on me dit que je suis une fille au volant, que j'ai causé un accident, et que je ne devrais pas être de retour au Japon. Les gens attendent le moindre faux pas pour m'anéhantir, pour ce qui est important j'ai une dizaine de minutes pour me présenter en conférence de presse. Je m'écarte letement de l'emprise de Nissa qui a été plus que récomfortant puis j'attrape ma combinaison de pilote dans mon sac de sport.
"Je dois enfiler ça, la conférence prendra quelques minutes, des questions après la présentation et j'aurais quartier libre."C'était sûrement le bon moment pour expliquer un peu plus serieusement ma situation, je pourrais me deserrer le coeur en parlant, j'imagine. Je n'ai jamais eu réellement d'amies avec qui je pouvais m'exprimer, ça me fait bizarre de penser à cec que je peux ou ne peux pas dire à Nissa, elle n'est pas de ma famille, et elle ne comprendra pas un mot du langage technique de la course. Mais alors pourquoi je l'ai invitée si je n'ai pas envie de lui parler comme une amie.
"J'ai peut-être un passé obscure derrière tout ça..."Je me déshabille et je m'agace sur la combinaison, toujours un peu difficile à enfiler entre mes cheveux et ma grande taille.
"Toute ma vie, mon père et mon frère m'ont offert tout le soutien que j'ai pu avoir besoin dans le domaine de la course. Franchement t'es la première personne que j'invite à faire ça. D'habitude c'est mes parents qui sont à ta place."Je passe les jambes dans la combinaison puis je galère à enfiler mes bras dedans, et puis refermer le dos? J'essaye tant bien que mal mais bon, la fermeture j'y arrive jusqu'au bas du dos sans arriver à monter plus haut.
"Puis j'ai eu un accident l'année dernière et j'ai juste voulu faire la grande, totue seule au Japon. T'es surement la première à qui je donne autant de confiance et quelque part je ne le regrette pas, mais je te dois quand même des explications. Un peu plus que ça."Je m'approche de Nissa dos à elle, pour qu'elle m'aide à remonter la fermeture éclair de mon dos. Même pour ça j'avais besoin d'elle haha...
- InvitéInvité
Risa
Une journée dans le monde de Risa !
26 Août
Sans un mot, je l'enveloppe dans mes bras, lui offrant le réconfort silencieux qu'elle recherche. Je sens ses larmes couler, son corps se relâcher peu à peu sous l'effet du câlin.
Je reste là, à lui offrir mon épaule sur laquelle elle peut laisser aller toutes ses émotions. Parfois, les mots ne suffisent pas, mais un simple geste peut exprimer tout ce dont on a besoin.
Elle se décale, et je la laisse faire. Comment se passe la conférence ? Est-ce que je pourrais la prendre en photos avec la bande de journalistes ? Pour le moment, il y a plus important, comme l'écouter parler de son passé, et son trauma.
Je me rendais compte alors que ma simple présence avait apporté du réconfort, du soutien et de la camaraderie à cette après-midi. C'était une sensation incroyable de savoir que notre amitié était si précieuse pour cette jeune prodige du volant.
« T'as beaucoup de courage, pour être ici, maintenant. Crois-en toi, tu peux le faire même avec ton passé. Là, c'est le présent qui compte, on s'en moque d'où tu viens, l'important, c'est ce que tu veux/vas être »
Je la regarde galérer avec sa combinaison, et me demande si je dois l'aider ou attendre que ça vienne de sa part. Chose qu'elle fait finalement, et je lui remonte doucement la fermeture en faisant bien attention à ses longs cheveux blonds.
« Merci de me faire autant confiance pour m'avoir mené ici, avec toi »
Hop, le zip jusqu'en haut.
« Je dois d'attendre ici, ou ça se passe comment ? »
J'suis un peu intimidé d'la suite maintenant.
Je reste là, à lui offrir mon épaule sur laquelle elle peut laisser aller toutes ses émotions. Parfois, les mots ne suffisent pas, mais un simple geste peut exprimer tout ce dont on a besoin.
Elle se décale, et je la laisse faire. Comment se passe la conférence ? Est-ce que je pourrais la prendre en photos avec la bande de journalistes ? Pour le moment, il y a plus important, comme l'écouter parler de son passé, et son trauma.
Je me rendais compte alors que ma simple présence avait apporté du réconfort, du soutien et de la camaraderie à cette après-midi. C'était une sensation incroyable de savoir que notre amitié était si précieuse pour cette jeune prodige du volant.
« T'as beaucoup de courage, pour être ici, maintenant. Crois-en toi, tu peux le faire même avec ton passé. Là, c'est le présent qui compte, on s'en moque d'où tu viens, l'important, c'est ce que tu veux/vas être »
Je la regarde galérer avec sa combinaison, et me demande si je dois l'aider ou attendre que ça vienne de sa part. Chose qu'elle fait finalement, et je lui remonte doucement la fermeture en faisant bien attention à ses longs cheveux blonds.
« Merci de me faire autant confiance pour m'avoir mené ici, avec toi »
Hop, le zip jusqu'en haut.
« Je dois d'attendre ici, ou ça se passe comment ? »
J'suis un peu intimidé d'la suite maintenant.
- InvitéInvité
Le truc de vraiment bien avec Nissa, c'est qu'on a beau être chiante, ne pas se comprendre ou quoi dans certains domaines comme l'humour ou l'abstrait... Lorsqu'il s'agit de choses sincères, il y a comme une aura autour d'elle, une impression, un feeling qu'on ne se fera pas juger bêtement, qu'on a beau être une gaijin ou tout juste une inconnue, elle inspire confiance. Je ne m'en suis pas rendue compte avant qu'elle accepte mon invitation à participer à cet évènement que de ma simple mentor à Kobe, Nissa était déjà devenue un peu plus que ça. Quelque part je comprends qu'un ami, ce n'est pas qu'alelr jouer dehors et faire des blagues à longueur de journée, c'est un peu plus que ça. Ca me motive, ça me donne envie de lui montrer qu'elle n'est pas là pour rien, que je n'ai plus besoin de ma famille comme soutien moral, que je peux enfin me débrouiller, tracer ma route.
"C'est vrai que depuis que je suis au Japon, j'ai tout fait seule, j'ai voulu avancer seule, me détacher de mon passé. Prouver que je suis capable de faire les choses à ma manière. D'habitude je demande toujours à mon père ou ma mère si ils connaissent l'endroit, où je peux aller squatter pour sortir avec des camarades de classe. Cette fois-ci j'ai tout demandé à... Toi."Si tu savais Nissa pour quelqu'un comme moi ce que ça veut dire de demander de l'aide à une inconnue. Moi d'habitude je gère seule, je pars en éclaireur trouver mes spots, je demande à ma famille les spots pour faire la fille populaire qui a ses endroits à squatter, des endroits cool, parce que ça marche comme ça. Les gens qui connaissent les bons endroit cool sont populaires, peuvent y amener des amis et tout le tralala, ça a toujorus été comme ça pour moi, je devais correspondre à mon status de riche cool et stylé. Avant en Angleterre, ce n'était pas possible d'arriver à l'école sans connapitre des spots trop bien. C'est tout un travail d'être populaire, de se soigner, soigner son image envers les autres, et montrer qu'on pèse dans le social. Je me suis rendue vite compte qu'à Kobe, je pouvais tomber sur des endroits qui avaient l'air trop cool sans pour autant l'être, et trouver les "bons" endroit sans être une native de Kobe, c'est difficile sans tomber dans des vieux pièges à touristes. C'est un peu pour ça que j'ai fini par demander à Nissa des endroits sympa pour sortir ou alelr au restaurant durant ce mois, et aucun regrets. Breef je me perds dans mes pensées, il est bientôt l'heure.
"9h45 la conférence commence, il y a l'espace journaliste en face des bureaux de conférence, si tu veux te mettre à la place des journalistes, mais en général les VIP comme toi restent à la loge juste derrière y'a genre un mur qui sépare la zone journaliste et la loge. On sera 4 pilotes, les 2 premiers pilotes qui sont là depuis le début de la saison et 2 nouvelles personnes, moi et un autre gars. Genre on apparaît sur scène, il y a l'annonce et des questions, ça ne va pas durer très longtemps vu qu'à 10h il y a le début de la course."Je fouille dans mon sac encore bien rempli de sport, et j'attrape un casque. Je ne le mets pas mais il faut juste que je le garde en main pendant la conférence. Par contre j'ai préparé une petite surprise pour Nissa, genre même mon casque est moins beau que celui que j'ai préparé pour Nissa. Un casque Toro Rosso mais de F1 officiel ! ! J'ai pris une taille un tout petit peu plus grande que sa tête histoire d'être sûre que ça ne lui serre pas trop le crâne. Elle pense que ça va être que de la décoration, mais elle va devoir le porter un peu plus tard. Bon je ferme le casier après avoir rangé mes affaires dans mon sac, et puis du coup j'prends le sac pour y aller.
"Regarde-moi cette beauté, alros je sais que ça ne veut pas dire grand chose mais t'en auras peut-être besoin plus tard, ou si tu veux juste le garder en décoration c'est comme tu sens, je voulais pas que tu repartes d'ici sans rien. C'est pour toi. Je te l'offre c'est pas le vrai casque du mec à qui on l'a volé sinon, il serait embêté pour piloter sa F1."Ca me fait rire car je sais que dans 1h environ, je vais lui dire de le mettre sur la tête et que je vais l'emmener en enfer. Dommage ce n'est qu'une réplique du vrai casque car le vrai Pierre Gasly l'utilise encore durant la saison. Je lui fais signe de me suivre car ça allait commencer. Dans les couloirs, on croise des gens importants d'Honda, parfois même des pilotes de la course qui allait démarrer à quelques mètres d'ici. Pour moi c'est intimidant, j'aspire à devenir ces personnes là, Nissa ne doit pas connaître grand monde, j'imagine toute l'innocense qui doit traverser Nissa. Je lui montre la zone des journaliste et la zone de la loge, c'est comme elle veut. J'enfile mon casque pour ne pas montrer que j'ai pleuré, même si dans le scénario, je suis genre le pilote mystère qui dévoile son identité au dernier moment, fin tout un happening débile à la Redbull pour faire le show. J'ai repris confience en moi grâce à Nissa. J'étais avec mon agent afin de préparer les derniers détails de la présentation. Je suis fin prête.
J'attendais dans la loge avec les autres pilotes je ne devais pas parler à quiconque afin de rester mystérieuse ou quoi... Tout le modne m'a vue déjà dehors, c'est bon ce n'est pas comme si c'était encore un doute. Je suis la dernière à entrer sur scène. Le responsable des team junior l'annonce enfin, 15 ans et maintenant de la famille Honda, le 4ème pilote de formule 4 c'est moi. J'entre en scène et je reste debout aux côtés des autres pilotes. Du coin de l'oeil je pouvais voir la présence de Nissa et ça me rassure, je sais que je vais le faire sans soucis. Je retire mon casque et les flash arrivent en masse. Présentée comme le futur de Honda, que les femmes dans le sport est important en 2018, je porte les espoirs de Honda. Pourtant je ne serais que 4ème pilote. Quelle blague quand on a 2 formule 4 engagés dans le team officiel. Pour les autres pilotes la pression médiatique était bien trop forte, ils étaient crispés et pour les protéger, on nous renvoie dans les loges. Retour sans questions dans notre zone où on pouvait enfin respirer. C'est fait, je l'ai fait, je n'ai pas craqué.
J'attendais dans la loge avec les autres pilotes je ne devais pas parler à quiconque afin de rester mystérieuse ou quoi... Tout le modne m'a vue déjà dehors, c'est bon ce n'est pas comme si c'était encore un doute. Je suis la dernière à entrer sur scène. Le responsable des team junior l'annonce enfin, 15 ans et maintenant de la famille Honda, le 4ème pilote de formule 4 c'est moi. J'entre en scène et je reste debout aux côtés des autres pilotes. Du coin de l'oeil je pouvais voir la présence de Nissa et ça me rassure, je sais que je vais le faire sans soucis. Je retire mon casque et les flash arrivent en masse. Présentée comme le futur de Honda, que les femmes dans le sport est important en 2018, je porte les espoirs de Honda. Pourtant je ne serais que 4ème pilote. Quelle blague quand on a 2 formule 4 engagés dans le team officiel. Pour les autres pilotes la pression médiatique était bien trop forte, ils étaient crispés et pour les protéger, on nous renvoie dans les loges. Retour sans questions dans notre zone où on pouvait enfin respirer. C'est fait, je l'ai fait, je n'ai pas craqué.
PS : le casque en question
- InvitéInvité
Risa
Une journée dans le monde de Risa !
26 Août
Je suis tellement heureuse de voir Risa déterminée comme ça ! Quand je la regarde, je sens comme une énergie nouvelle qui émane d'elle, une lueur dans ses yeux qui montre à quel point elle est motivée. C'est incroyable de voir à quel point elle a trouvé sa voie et qu'elle est prête à foncer tête baissée pour atteindre ses objectifs.
Il y a encore seulement deux minutes où elle hésitait, où elle doutait de ses capacités. Mais maintenant, la façon dont elle parle de ses projets, avec tant de conviction et de passion, ça me rend fière de l'avoir comme mon amie. Elle a cette force intérieure qui l'entraîne vers l'avant, malgré les obstacles qui se dressent sur son chemin.
Voir la blonde prendre son destin en main de cette manière me donne envie de faire de même, de poursuivre mes propres rêves avec autant de détermination. Parce que si elle peut le faire, alors je suppose que je le peux aussi.
Mes joues se teintent de rouge quand elle m'avoue sans ambages le rôle que je joue pour elle. Ça me motive encore plus pour la suivre, l'aider de mon mieux, d'être là quand plus rien ne va. Je lui souris, et hoche la tête comme simple résolution.
Mon amie me parle de son planning comme si elle était en train de déchiffrer un code secret. Ses yeux s'illuminent avec une lueur de concentration, et chaque détail de son emploi du temps semble vital. Je suis là, écoutant attentivement, même si parfois, je me perds dans la complexité de sa journée.
Mais c'est ça, être amis, non ? Écouter, même lorsque les détails semblent insignifiants, simplement parce qu'ils sont importants pour l'autre. Alors, je souris et hoche la tête, essayant de suivre le rythme de ses mots, reconnaissant que dans ce tourbillon de rendez-vous et de tâches, notre amitié est un repère solide.
« Tu connais déjà les autres pilotes ? »
Elle se met à fouiller dans son sac, et je la regarde un peu curieuse de ce qu'elle va en sortir. Un casque, seems legit. Mais ce n'est pas tout, elle en sort un deuxième rutilant. Il est magnifique alors quand elle dit que c'est pour moi. Que j'en aurais besoin après ? Ça sent mauvais.
J'attrape le casque, le fait tourner entre mes mains, impressionnée. C'est un petit bijou dont je vais bien prendre soin. J'attrape Risa par les bras, et je les secoue de joie, même si je me retiens de la prendre dans mes bras, et le faire tournoyer. Elle est beaucoup trop grande pour ça.
« T'imagines même pas quand comment ça me fait plaisir. Quand j'aurais mon permis moto, je vais pouvoir trop crâner avec ! »
Le casque toujours en main, je la suis et baisse un peu les yeux quand on croise d'autres personnes dans les couloirs. C'est sûrement des têtes connus dans le milieu et je n'ai pas envie de les dévisager sans le vouloir. On se cale dans la loge.
Risa est appelé à se présenter, et je stresse de la voir partir là-bas. J'espère de tout mon cœur que la pression mise sur ses épaules ne l'écrasent pas. Il y a une ovation quand elle enlève son casque, et je ne peux m'empêcher d’applaudir d'où je me trouve.
Chaque étape qu'elle franchit, chaque petit succès qu'elle remporte, c'est comme si elle illuminait un peu plus le monde qui l'entoure. Et moi, je suis là, à ses côtés, pour la soutenir, pour l'encourager, pour célébrer avec elle chaque victoire, grande ou petite.
Tout ça, c'est impressionnant, étouffant, seule entourée de plein de gens dans la loge. Elle finit par revenir et je jubile de joie que tout se soit bien passé. Je la prends en photo avec mon Reflex, elle est belle dans cette petite victoire.
« Tu peux mettre ton casque deux secondes pour que je te prenne en photo avec ? »
J'ai une petite idée dans la tête qui germe.
Il y a encore seulement deux minutes où elle hésitait, où elle doutait de ses capacités. Mais maintenant, la façon dont elle parle de ses projets, avec tant de conviction et de passion, ça me rend fière de l'avoir comme mon amie. Elle a cette force intérieure qui l'entraîne vers l'avant, malgré les obstacles qui se dressent sur son chemin.
Voir la blonde prendre son destin en main de cette manière me donne envie de faire de même, de poursuivre mes propres rêves avec autant de détermination. Parce que si elle peut le faire, alors je suppose que je le peux aussi.
Mes joues se teintent de rouge quand elle m'avoue sans ambages le rôle que je joue pour elle. Ça me motive encore plus pour la suivre, l'aider de mon mieux, d'être là quand plus rien ne va. Je lui souris, et hoche la tête comme simple résolution.
Mon amie me parle de son planning comme si elle était en train de déchiffrer un code secret. Ses yeux s'illuminent avec une lueur de concentration, et chaque détail de son emploi du temps semble vital. Je suis là, écoutant attentivement, même si parfois, je me perds dans la complexité de sa journée.
Mais c'est ça, être amis, non ? Écouter, même lorsque les détails semblent insignifiants, simplement parce qu'ils sont importants pour l'autre. Alors, je souris et hoche la tête, essayant de suivre le rythme de ses mots, reconnaissant que dans ce tourbillon de rendez-vous et de tâches, notre amitié est un repère solide.
« Tu connais déjà les autres pilotes ? »
Elle se met à fouiller dans son sac, et je la regarde un peu curieuse de ce qu'elle va en sortir. Un casque, seems legit. Mais ce n'est pas tout, elle en sort un deuxième rutilant. Il est magnifique alors quand elle dit que c'est pour moi. Que j'en aurais besoin après ? Ça sent mauvais.
J'attrape le casque, le fait tourner entre mes mains, impressionnée. C'est un petit bijou dont je vais bien prendre soin. J'attrape Risa par les bras, et je les secoue de joie, même si je me retiens de la prendre dans mes bras, et le faire tournoyer. Elle est beaucoup trop grande pour ça.
« T'imagines même pas quand comment ça me fait plaisir. Quand j'aurais mon permis moto, je vais pouvoir trop crâner avec ! »
Le casque toujours en main, je la suis et baisse un peu les yeux quand on croise d'autres personnes dans les couloirs. C'est sûrement des têtes connus dans le milieu et je n'ai pas envie de les dévisager sans le vouloir. On se cale dans la loge.
Risa est appelé à se présenter, et je stresse de la voir partir là-bas. J'espère de tout mon cœur que la pression mise sur ses épaules ne l'écrasent pas. Il y a une ovation quand elle enlève son casque, et je ne peux m'empêcher d’applaudir d'où je me trouve.
Chaque étape qu'elle franchit, chaque petit succès qu'elle remporte, c'est comme si elle illuminait un peu plus le monde qui l'entoure. Et moi, je suis là, à ses côtés, pour la soutenir, pour l'encourager, pour célébrer avec elle chaque victoire, grande ou petite.
Tout ça, c'est impressionnant, étouffant, seule entourée de plein de gens dans la loge. Elle finit par revenir et je jubile de joie que tout se soit bien passé. Je la prends en photo avec mon Reflex, elle est belle dans cette petite victoire.
« Tu peux mettre ton casque deux secondes pour que je te prenne en photo avec ? »
J'ai une petite idée dans la tête qui germe.
- InvitéInvité
Quelque part j'avais beaucoup de chances que les autres rookies n'arrivent pas à tenir la conférence de presse. Ce n'était clairement pas eux qui allaient avoir le plus de questions. Du coup la pression retombe, ça ne s'est pas "mal" passé et c'est tant mieux. Je peux répondre à Nissa sans trop de réserves vu que c'est fait, que j'ai passé le plus gros de la journée, et bientôt la vraie course des 10 heures de Suzuka allait commencer. Je lâche un grand sourire à Nissa qui me demande une photo mais avec mon casque. A 2 doigts de lui demander si je pouvais porter le casque que je viens de lui offrir car le mien, c'est un casque jaune tout basique avec écrit redbull et honda dessus, rien de plus. J'en aurais un pour moi de vrai beau casque plus tard, de toutes façons alors je vais faire avec.
Je n'étais pas très sûre d'être une jolie personne, mais je pense que j'avais un certain charisme à porter la full combi' casque en photo, genre que je suis enfin pilote pour de vrai. Je la laisse prendre des photos, et j'en profite pour lui expliquer que les autres pilotes, j'les ai ridiculisés. Pas qu'un peu, sur un tour en formule 4 quand il y a 2 secodnes de différence au tour, c'est grave énorme. Je prends une pose plutôt sérieuse, et sachant comment prendre les photos, je sais où me positionner par rapport à la lumière pour bien mettre en avant les sponsors sur le mur derrière moi.
"J'ai eu des tests il y a 3 semaines, et du coup oui j'ai rencontré les autres pilotes, fin tout le monde était déjà présent lors des tests privés. On est genre, 5 rookies à être sélectionnés sur nos performances précédentes à la formule 4. Donc on est déjà moins d'une dizaine sur une sélection internationale, parce que si il n'y avait que des japonais on serait sûrement moins. Pour résumer, c'est de rares piltoes qui aspirent à avancer dans leurs carrières et moi j'allais plus vite qu'eux d'au moins une seconde au tour. J'allais même plus vite que les 2 titulaires déjà présents."Mais comme je n'ai que 15 ans et que je suis une fille, je reste 4ème pilote, évidemment. Puis comme si ça ne suffisait pas, il y a le pilote numéro un de l'équipe qui passe à côté de Nissa et lui demande comme un vieux cliché de mec :
"Pourquoi tu prends en photo la 4ème, tu devrais plutôt me prendre en photo moi, le pilote numéro 1."Je crois que Nissa comprend progressivement dans quel monde je suis. Faut les comprendre aussi c'est des mecs ils voient jamais de filles dans les circuits, alors ils se croient tout permis haha. Bref, si je pouvais foutre des tartes à certaines personnes, presque toute la loge y passerait à me comparer à une fille au volant qui ne sait pas faire de créneaux. Bon ce n'est pas tout ça mais j'ai un peu envie d'aller voir le départ de la course, dans 10 minutes. Ici on est juste à quelques pas des garages Honda qui engagent des superbes NSX. Je n'avais pas envie de rater ça, c'était quand même le gros événement de la journée.
"Bon aller on file, la grande course va bientôt commencer ! Faut que j'te montre un truc."Je retire mon casque avec une certaine élégance, je lui montre son casque encore tout brillant historie qu'elle ne l'oublie pas, on ne sait jamais et je m'échappe par le couloir derrière les loges. Je l'attends un tout petit instant puis une fois à mes côtés, j'attrape son avant bras et je la tire à travers les couloirs, c'est un petit moment que j'aime particulièrement avec ces voitures là, c'est quand elle sortent du garage. On passe à travers tout pleins d'ingénieurs de course et des mécaniciens qui sont tout autant pressés que moi. On passe devant les vestiaires des pilotes engagés en course, des boîtes où les casques des ingénieurs reposent en charge, des ordinateurs par dizaines tous allumés avec pleins de chiffres et des temps et des donnés en tout genre, c'est vraiment des choses que seulement quelques personnes peuvent voir dans une vie. On arrive dans la zone du garage, et moi je suis toute excitée, comment expliquer ça. On arrive dans une zone de VIP, à quelques mètres des pilotes officiels, et surtout à vraiment tout juste 2 mètres des véhicules Honda NSX. Des pneus des pièces auto dans tout les sens, mes mécaniciens dans le rush absolu, la course allait débuter et tout le monde est dans un niveau de stresse éttoufant, et nous on est là dans un petit carré où les plus privilégiées peuvent s'asseoir et regarder le garage évoluer à chaques secondes. On pouvait presque toucher l'arrière des voitures de là où on était.
"Regarde Nissa, elles votn démarer les voitures ! Bouche-toi les oreilles c'est bruyant !"My bad j'ai complètement oublié d'attraper des casques anti bruit derrière... Fin moi je kiff, peut-être pas Nissa... Et là gros gros son de moteurs qui démarrent, la voiture 1ère puis la 2ème qui démarrent, en fait voilà il ne fallait clairement pas être douée de quelconque pouvoirs pour comprendre qu'on était dans un endroit que personne d'autres n'avait le droit d'être. A côté de nous il y a la famille des pilotes et c'est tout. Pour rigoler, et aussi lui rappeller que c'est un truc de fou ce qu'elle vit là, je regarde Nissa et j'attrape son badge en tour de cou. Je pousse un peu la voix pour me faire entendre.
"All access, Honda Redbull, Honda's Garage access allowed, all green."Je rigole mais ça ne s'entend pas, les voitures partent à ce moment là, pfouah, la vache ! J'espère que Nissa ne décède pas à cause du bruit...
PS : les voitures et le son que ça fait
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Risa
Une journée dans le monde de Risa !
26 Août
La photo prise en full combinaison faite, je m'approche d'elle pour discuter. Elle me fait par des résultats d'entraînements, et je suis impressionnée qu'elle soit aussi douée !Les autres font pâles figure à côté, et le plus fou dans tout ça, c'est qu'elle était aussi plus rapide que les titulaires !
Alors quand le type s'approche de nous pour rire de Risa, je me retiens de toute mon être pour ne rien faire de nuisible pour mon amie. Sauf de lui laisse un regard qui disait clairement « Dégage ou je te fais dégager » donc tout en logique, on le snobe en reprenant notre discussion.
Mais la blonde à quelque chose en tête, alors encore une fois, je la suis avec des grands yeux massivement ouverts. Déjà, j'ai l'impression de la voir retirer son casque au ralenti, mais c'est sûrement parce qu'elle respire trop la classe dans sa combi !
Ouais, donc, je la suis. Pas assez vite il semblerait parce qu'elle me choppe par le bras pour aller plus vite. Tout attire mon attention, un moniteur à droite, un piston à gauche, absolument TOUT m'impressionne alors je lâche des « Woah » à chaque fois « Woah » qu'on passe « Woah » devant quelque « Woah » chose de nouveau.
« Woaaaaaaaah »
Et là, dans ce petite carré, je regarde comme elle me le demande de le faire et je bouche mes oreilles. Quand le rugissement des moteurs résonne à mes oreilles, quelque chose en moi s'éveille. C'est comme une symphonie brute, une puissance incarnée qui vibre dans l'air. Chaque grondement, chaque vrombissement, me donne des frissons.
Je suis restée là, immobile, absorbée par ce spectacle sonore, imprégnée du parfum de l'essence et du frisson de l'adrénaline. Elle me saisit le badge qui pend sur ma poitrine, et je comprends la moitié de ce qu'elle me dit, mais ai ressenti la signification. Quand le calme retombe, je lui glisse avec un sourire de psychopathe tellement il est grand et heureux :
« Je ne savais pas qu'on pouvait tomber amoureuse d'une voiture ! Je comprends mieux les autophiles ! »
Et je rigole en imaginant être dedans à fond.
Alors quand le type s'approche de nous pour rire de Risa, je me retiens de toute mon être pour ne rien faire de nuisible pour mon amie. Sauf de lui laisse un regard qui disait clairement « Dégage ou je te fais dégager » donc tout en logique, on le snobe en reprenant notre discussion.
Mais la blonde à quelque chose en tête, alors encore une fois, je la suis avec des grands yeux massivement ouverts. Déjà, j'ai l'impression de la voir retirer son casque au ralenti, mais c'est sûrement parce qu'elle respire trop la classe dans sa combi !
Ouais, donc, je la suis. Pas assez vite il semblerait parce qu'elle me choppe par le bras pour aller plus vite. Tout attire mon attention, un moniteur à droite, un piston à gauche, absolument TOUT m'impressionne alors je lâche des « Woah » à chaque fois « Woah » qu'on passe « Woah » devant quelque « Woah » chose de nouveau.
« Woaaaaaaaah »
Et là, dans ce petite carré, je regarde comme elle me le demande de le faire et je bouche mes oreilles. Quand le rugissement des moteurs résonne à mes oreilles, quelque chose en moi s'éveille. C'est comme une symphonie brute, une puissance incarnée qui vibre dans l'air. Chaque grondement, chaque vrombissement, me donne des frissons.
Je suis restée là, immobile, absorbée par ce spectacle sonore, imprégnée du parfum de l'essence et du frisson de l'adrénaline. Elle me saisit le badge qui pend sur ma poitrine, et je comprends la moitié de ce qu'elle me dit, mais ai ressenti la signification. Quand le calme retombe, je lui glisse avec un sourire de psychopathe tellement il est grand et heureux :
« Je ne savais pas qu'on pouvait tomber amoureuse d'une voiture ! Je comprends mieux les autophiles ! »
Et je rigole en imaginant être dedans à fond.
- InvitéInvité
Bon ! Voilà ! C'est tout, les voitures vont rouler pendant 10 heures et nous on rentre à la maison car il y a un couvre feu à KHS. On peut aller manger et rentrer, ou rentrer puis aller manger, puis voilà c'est la fin de la journée, c'était un bout de ma vie. Fin, c'est le scénario que j'ai prévu de dire à Nissa, parce que bon, c'est vrai je lui parle de surprise et de mourir, c'est bon je l'ai tuée ses oreilles j'imagine et puis moi je suis un peu morte interieurement.
"Les voitures sont parties, et bon elles vont rouler pendant 10 heures et franchement, à part si tu t'es éveillée soudainement à l'esprit mécanique et au sport automobile, on ne va pas se leurrer, ça va être emmerdant."
Je me tourne vers Nissa avec un grand sourire puis moi je connais le déroulé de la journée, elle non, je lui explique alors la fausse journée qui est de rentrer et manger à Kobe. Genre, en mode grosse blague bien pourrie. Après tout, elle repart déjà avec un casque pareil !
"Bon baaah c'est à peu près tout... On peut rentrer à KHS maintenant, ou tu veux rester un peu manger à Suzuka avant de repartir. Il faut juste qu'on soit à la gare de Suzuka pour 14h au plus tard."
Je me demande combien de temps vais-je pouvoir garder cette blague pour moi. Je veux dire que je suis en full combinaison, il faut à minima que je passe au vestiaires me changer, puis que j'appelle mon agent pour rentrer, alors qu'en fait pas du tout. Bon, je me relève et j'en profite pour revenir sur ce qu'elle a dit plus tôt.
"T'sais, c'est facile de dire qu'on aime le sport automobile, mais en vrai c'est comme la médecine !"
P'tit clin d'oeil à Nissa ! J'me souviens qu'elle m'avait dit qu'elle était en médecine, et c'est super bien placé je trouve.
"A chaque organes humain on trouve son spécialiste, un peu comme la médecine, on a besoin que toute la voiture aille dans le meilleur de sa forme en sport automobile et chaque mécaniciens dans le garage s'occupe d'un organe de la voiture ! La passion pour le sport automobile regroupe la passion de chaque mécaniciens qui aiment faire leurs parties du boulot. C'est tout un univers où chaque pièces est une merveille de technologie, qui évolue, change tout le temps ! Alors on est beaucoup à avoir une passion commune comme dire que l'automobile c'est être passionée de medecine, mais on est tous spécialiste dans un domaine précis, le cardiaque le cerveau et tout ! C'est un peu ça qui est beau du coup, la victoire ce n'est pas que la personne qui pilote, c'est toute l'équipe ! C'est ce qui me fascine dans la course."
Bon je me suis emportée. Je l'invite à se lever parce qu'il n'allait rien se passer dans le garage pour les prochaines minutes, voire heures. Comment lui expliquer qu'en vrai, je suis qu'à moitié autorisée à être là, je m'explique.
"Bon faut qu'on bouge quand même... Ici c'est une équipe au sponsor et nom d'équipe Motul, et moi je suis de chez Redbull. Alors ça va que je suis aussi chez Honda officiellement donc c'est à moitié mon équipe ici, mais... Contractuellement parlant, je ne représente pas Motul. Fin c'est compliqué mais pour mon image, il vaut mieux qu'on bouge d'ici."
Quelle idée en même temps, redbull ne sponsor pas d'équipe en GT3 alors forcément, ça pose un peu soucis. Pas excessivement grave non plus mais faut sortir d'ici quoi en gros. Alors je lui demande de me suivre pour faire le chemin en sens inverse de notre arrivée. C'est relativement amusant, parce que transmettre sa passion à quelqu'un d'extérieur à la discipline, c'est un exercice bien difficile en vrai, j'ai l'impression que Nissa trouve un amusement certain à découvrir tout ce monde alors que pour moi c'est presque une habitude. C'est reparti je lui montre ce que je peux vraiment lui montrer, et vue que la course a commencé, les ingénieurs qui travaillent sur les écrans sont bien plus cool. A notre passage, tout le monde nous salue quand je fais coucou de la main, un peu tous de bonne humeur car j'imagine la voiture va bien. Une fois sorties du garage, je lui pose la question fatidique :
"Tu as envie de voir quelque chose en particulier ou tu préfères peut-être déjà rentrer?"
En fait je ne vais pas lui laisser le choix, mon agent attend à la voiture à 10h30 pour nous amener à la suite du programme. Alors quoi qu'elle me demande, on se dirige quand même vers le parking, moi toujours en combinaison casque en main.
"On fera tout ce que t'as envie après, j'ai encore un dernier truc à te montrer."
Parce que chez Redbull on ne fait pas les choses à moitié hein... J'ai un spectacle à donner maintenant.
Dans les paddocks jusqu'à la voiture, j'assure toujours une marche déterminée, toujours la même pression qu'à l'aller les journalistes ne me ratent pas. Je ne réponds à aucune questions concernant mon passé, ou mon frère, ni même les relations de mon père avec Honda, mon status de privilégiée, fin que des questionss pourries, ça ne leur suffisent pas la conférence de presse. Ils veulent vraiment m'essorer vivante jusqu'à la dernière goutte. C'est vraiment la partie qui me tracasse moralement. Je n'ai pas le choix que de rester froide face à cette situation. La pauvre Nissa j'arrive à me dire qu'elle connaîtra un peu le mauvais côté de la course automobile avant de me voir briller. C'est ce qu'on mérite avec un passé comme le mien, trois petits points... Avec tout ça je n'ai toujours pas demandé à Nissa comment ça va, si sa journée se passe bien. A part imaginer toutes les émotions qui peuvent la traverser, je ne sais pas ce qu'elle vit elle de son point de vu. Une fois dans la voiture on sera seules avec l'agent j'en profiterai pour lui demander.
D'ailleurs on arrive à la voiture, mon agent nous fait signe, on est à l'heure c'est parti !
Dans les paddocks jusqu'à la voiture, j'assure toujours une marche déterminée, toujours la même pression qu'à l'aller les journalistes ne me ratent pas. Je ne réponds à aucune questions concernant mon passé, ou mon frère, ni même les relations de mon père avec Honda, mon status de privilégiée, fin que des questionss pourries, ça ne leur suffisent pas la conférence de presse. Ils veulent vraiment m'essorer vivante jusqu'à la dernière goutte. C'est vraiment la partie qui me tracasse moralement. Je n'ai pas le choix que de rester froide face à cette situation. La pauvre Nissa j'arrive à me dire qu'elle connaîtra un peu le mauvais côté de la course automobile avant de me voir briller. C'est ce qu'on mérite avec un passé comme le mien, trois petits points... Avec tout ça je n'ai toujours pas demandé à Nissa comment ça va, si sa journée se passe bien. A part imaginer toutes les émotions qui peuvent la traverser, je ne sais pas ce qu'elle vit elle de son point de vu. Une fois dans la voiture on sera seules avec l'agent j'en profiterai pour lui demander.
D'ailleurs on arrive à la voiture, mon agent nous fait signe, on est à l'heure c'est parti !
- InvitéInvité
Risa
Une journée dans le monde de Risa !
26 Août
Les voitures sont donc partis pour 10h de course... il me semblait qu'on devait conduire deux heures puis faire une pause pour que la conduite ne devienne pas dangereuse... alors 10h d'un coup, ça me paraît complètement fou !
« Avec de quoi grignoter, les regarder aussi longtemps me dérangerait pas, j'pense ? »
Alors quand la blonde parle de rentrer à KHS, ou rester pour attraper quelque chose à manger, je sais déjà ce que je veux ! On s'est levé tôt pour venir, et même si j'ai de quoi manger dans mon sac, ce sera toujours plus convivial de s'arrêter à un café !
« Les émotions, ça creuse, je veux bien quelque chose ! »
Tout ce qu'elle me dit ensuite, sa comparaison avec la médecine et l'automobile me scotch. Elle en parle si bien, avec de bonnes exemples tenant la route, des explications concises, je suis vraiment charmé par tout ce qu'elle me sort :
« Woah. C'est juste magique ce que tu viens de dire »
Jamais il me serait venu à l'idée de faire la comparaison des deux, sûrement par mon manque de connaissances sur les automobiles. Je suis plus moto, mais ça doit probablement être la même chose de ce côté-là. Et d'un coup, je vois le monde différemment.
« J'te suis ! »
À nouveau, mes yeux s'écarquillent en voyant les écrans, et toutes les salutations me font hocher la tête timidement. Je vis une journée magique, comme si j'avais été transporté dans un autre monde, un monde caché aux non-initiés.
« Je ne sais pas trop, qu'est-ce qu'il y à voir par ici ? Oh d'accord ! »
Alors je continue de la suivre, toujours aussi enthousiaste à découvrir le monde de Risa. Je dois accélérais le pas, tandis que les journalistes, lui rabâchent des questions, prennent des photos... tout ce qui me met mal à l'aise, alors ça doit être horrible de son côté.
On sort de cette atmosphère absurde et obscur, pour rejoindre enfin la voiture de l'agent. Une fois à l'intérieur, elle me demande ce que je pense de cette journée. C'est le tumulte dans ma tête je ne trouve pas quoi dire sans paraître idiote, ou déphasé du monde dans lequel on a marché quelques temps, alors un :
« Juste Waoh »
Les phases structurées viendront plus tard.
« Avec de quoi grignoter, les regarder aussi longtemps me dérangerait pas, j'pense ? »
Alors quand la blonde parle de rentrer à KHS, ou rester pour attraper quelque chose à manger, je sais déjà ce que je veux ! On s'est levé tôt pour venir, et même si j'ai de quoi manger dans mon sac, ce sera toujours plus convivial de s'arrêter à un café !
« Les émotions, ça creuse, je veux bien quelque chose ! »
Tout ce qu'elle me dit ensuite, sa comparaison avec la médecine et l'automobile me scotch. Elle en parle si bien, avec de bonnes exemples tenant la route, des explications concises, je suis vraiment charmé par tout ce qu'elle me sort :
« Woah. C'est juste magique ce que tu viens de dire »
Jamais il me serait venu à l'idée de faire la comparaison des deux, sûrement par mon manque de connaissances sur les automobiles. Je suis plus moto, mais ça doit probablement être la même chose de ce côté-là. Et d'un coup, je vois le monde différemment.
« J'te suis ! »
À nouveau, mes yeux s'écarquillent en voyant les écrans, et toutes les salutations me font hocher la tête timidement. Je vis une journée magique, comme si j'avais été transporté dans un autre monde, un monde caché aux non-initiés.
« Je ne sais pas trop, qu'est-ce qu'il y à voir par ici ? Oh d'accord ! »
Alors je continue de la suivre, toujours aussi enthousiaste à découvrir le monde de Risa. Je dois accélérais le pas, tandis que les journalistes, lui rabâchent des questions, prennent des photos... tout ce qui me met mal à l'aise, alors ça doit être horrible de son côté.
On sort de cette atmosphère absurde et obscur, pour rejoindre enfin la voiture de l'agent. Une fois à l'intérieur, elle me demande ce que je pense de cette journée. C'est le tumulte dans ma tête je ne trouve pas quoi dire sans paraître idiote, ou déphasé du monde dans lequel on a marché quelques temps, alors un :
« Juste Waoh »
Les phases structurées viendront plus tard.
- InvitéInvité
Une fois tout le monde en voiture, la petite berline démarre, mon agent nous dit à Nissa et moi si c'est bien à Twin Suzuka Circuit la suite. Moi je m'assurais que tout allait pour Nissa et son woah était assez expressif, suffisant pour que je comprenne qu'elle en perd les mots, qu'elle à vraiment l'air de vivre un truc au pire inconnu, au mieux exceptionnel. Etant donné que mon agent a spoil la destination, je m'assure qu'elle n'ait pas capté.
"Le Twin Suzuka circuit... Tu verras ! Ce sera comme une montagne russe ! En plus tu seras juste à côté de moi !"On passe quand même devant un café et des restaurants de Suzuka mais on ne s'arrête pas. Je sais qu'on arrive car l'odeur de la gomme brûlée ne peut pas mentir. Le son des moteurs qui hurlent dans tout les sens et les pneus qui crissent devienent de plus en plus bruyant. Je me mets à rire entre excitation et joie. Là, Nissa va vivre un moment incroyable, ou tout juste esquiver la crise cardiaque. C'est intimidant, je ne peux que imaginer. Normalement sans le permis de conduire, je ne devrais pas être ici. Mais chez redbull, tant qu'il y a du spectacle, tout devient possible.
"Bon Nissa, il faut comprendre au moins une chose. Je suis assez grande pour atteindre les pédales et sur piste fermée, peu importe, permis ou non, dans l'espace privé même moi j'ai le droit."Le côté légal posé, j'attends que mon agent finisse de se garer pour lui expliquer entre 2 crissements de pneus. J'attrape la main de Nissa pour la rassurer. C'est sûre qu'il suffit de regarder par la vitre pour voir des voitures aux pare-chocs arrachés sur le parking et voir énormément de pneus dans des états inquiétants.
"Jamais je vais te forcer à entrer dans la même voiture que moi seule. Ici on se connaît tous, tu peux juste ne pas monter dans aucunes des voitures, tu peux juste me regarder glisser, moi ou n'importe quel as du pilotage. Tu peux monter en passagère avec qui tu veux, si une personne majeure avec son permis te rassure, tu peux. En toute transparence, ce n'est que la 5ème fois que je fais du drift. Mais quoique tu décides, n'oublie jamais de mettre ton casque et bien mettre ton harnais. Aller je dois préparer des trucs avant de monter dans l'autre caisse. J'n'arrive plus à parler normalement j'ai trop hâte d'y aller..."Je sais que la première fois, ça fait extrêmement peur, mais c'est le genre de trucs qu'on ne devrait pas refuser. Je lâche la main de Nissa et j'enfile mon casque. Je respire un grand coup, je sais ce qu'il va se passer quand je vais sortir de la voiture. C'est une star qui va me prêter sa voiture et ce sera l'unique fois que je pourrais piloter sa voiture. Je tremble mais j'assure. Je serre le poing et je sors de la voiture. Ingénieurs et mécaniciens m'accueillent, aujourd'hui c'est le grand jour pour moi. Je décide de laisser Nissa prendre son courage à deux main et lui laisser décider de ce qu'elle veut.
PS : l'ambiance
- InvitéInvité
Risa
Une journée dans le monde de Risa !
26 Août
Twin Suzuka Circuit ? … J'ai un doute qui me fait tressaillir et la phrase ajoutée de Risa ne fait que glacer mon sang. On va sur un circuit, à côté l'une de l'autre, comme une montagne russe ? Je me souviens de cette conversation, où elle avait laisser entendre conduire des bolides.
L'odeur est bizarre. Les moteurs sont mis à mal, et même les pneus se mettent à crier. Le rire de Risa, me fait tourner millimètre par millimètre la tête vers elle. Je ne sais pas si je suis tétaniser ou si l'excitation m'empêche de respirer.
Je hoche la tête alors qu'elle m'assure être en ses droits. Elle m'attrape la main, et tout ce qu'elle me dit, est remplacé par le son de mon cœur jouant de dubstep à une vitesse folle. J'en chandelle pas une, du début à la fin je secoue la tête.
Quand elle met son casque, j'enfile le mien et je la suis comme un petit chien au pas derrière son maître, en dehors de la voiture. Mes jambes bougent toutes seules, mon cœur a arrêté de battre, et j'ai des fourmis dans le pouce que j'agite en direction de mon bourreau.
Non.
Faut pas que je pense à un accident.
Ça va nous porter malchance.
Mais voilà, trop tard.
Les filles vont être folles en apprenant tout.
L'odeur est bizarre. Les moteurs sont mis à mal, et même les pneus se mettent à crier. Le rire de Risa, me fait tourner millimètre par millimètre la tête vers elle. Je ne sais pas si je suis tétaniser ou si l'excitation m'empêche de respirer.
Je hoche la tête alors qu'elle m'assure être en ses droits. Elle m'attrape la main, et tout ce qu'elle me dit, est remplacé par le son de mon cœur jouant de dubstep à une vitesse folle. J'en chandelle pas une, du début à la fin je secoue la tête.
Quand elle met son casque, j'enfile le mien et je la suis comme un petit chien au pas derrière son maître, en dehors de la voiture. Mes jambes bougent toutes seules, mon cœur a arrêté de battre, et j'ai des fourmis dans le pouce que j'agite en direction de mon bourreau.
Non.
Faut pas que je pense à un accident.
Ça va nous porter malchance.
Mais voilà, trop tard.
Les filles vont être folles en apprenant tout.
- InvitéInvité
Quand je vois Nissa me suivre, je me dis qu'elle est interessée, suffisamment pour s'approcher, et venir. La voiture que je vais conduire s'arrête au pas à côté de nous. Je sais qui est dans la voiture, et c'est un participant du championnat de drift, une star chez Redbull. Il est déjà passé plusieurs fois en Angleterre avec ses voitures, et aujourd'hui on a tournage pour Redbull. Il y a tout une histoire derrière ce tournage dans le genre héritage entre la nouvelle génération que je représente et lui l'ancien. En tout cas ça me fait toujours plaisir de le voir et quand il sort de la voiture, je lui serre la main formellement. On le sait qu'il pèse beaucoup dans le milieu, chaque mots qu'il dit, tout ses ingénieurs et mécaniciens l'écoute et s'attachent à la tâche à faire qu'il leur demande. Il s'approche alors de Nissa et lui tapotte le casque. C'est en anglais d'accent très néo-élandais qu'il s'étonne.
"Respect le casque, c'est qui ta pote? Une rookie pour Toro Roso?"Non pas du tout, c'est juste Nissa, ma senpai à KHS. Ca me fait rire, parce qu'au début je voulais lui donner un casque de Max Verstappen mais ces cons n'ont pas encore de moteur Honda en F1, contractuellement je n'y avais pas le droit. Dommage. Je continue à discuter avec lui sur ce qu'il y aura à faire. On prépare cette journée depuis plus d'un mois déjà mais rien d'officiel aurait pu se faire sans mon officialisation, mon retour dans le giron Redbull. Les voitures s'arrêtent l'une après l'autre le circuit se libère. La tension monte car ça va commencer. Je lui demande à Mike si il voulait bien faire un selfie avec Nissa et les deux voitures derrière histoire d'immortaliser le moment. C'est tout naturel qu'il accepte et je me colle à l'épaule de Nissa. Quand Mike se colle à mon épaule je sens tout son poids massif se colelr à moi, effectivement il pèse. Pauvre Nissa elle ne doit pas se rendre compte qu'on fait une photo avec Mad Mike !
"Cheese !"Selfie prise, je serre l'épaule de Nissa qui n'est peut-être pas en mesure de comprendre ce qu'elle va vivre. Quand elle va voir qui c'est Mad Mike sur les réseaux sociaux, elle va s'évanouir haha. J'en profite pour envoyer la photo à Nissa. Tellement excitée d'enfin pouvoir montrer ce que je sais faire, je sautille sur place comme une tique. Ce fou de Mike me prépare un truc de fou furieux, je ne sais pas si je vais être en mesure de le faire pour ce tournage, même si on a préparé ça des heures et des heures en entraînement, c'est toujours différent le jour J.
"Aller, on va t'installer dans la voiture Nissa, tu t'aggripes sur tout ce que tu peux, une barre stabilisatrice, ou alors tu restes bien dans ton baquet enfoncée dedans les bras croisés les mains sur tes épaules, mais durant les manoeuvres, aucun gestes brusque ok?"J'aide à installer Nissa dans son siège et j'attache bien le harnais pour ne pas qu'elle bouge de son baquet. Je me rappelle la première fois, il y a un peu plus d'un an quand je suis montée en passagère comme Nissa. C'était un moment plus que magique, tout le son la mécanique la voiture, et les drift, tout était incroyable. Jamais je n'aurais imaginé pouvoir être à la place du conducteur ne serait-ce qu'une fois et pourtant j'ai travaillé pour. Beaucoup de simulation, beaucoup de travail pour me rétablir, beaucoup d'apprentissage afin de savoir piloter une voiture. Ma plus grande chance est de faire parti de la famille redbull depuis si longtemps. Bon de toute façon elle est tellement bien attachée au baquet qu'elle ne devrait plus pouvoir bouger...
A mon tour de monter, côté conducteur. Je m'installe et m'attache bien comme il faut et je regarde Nissa. Je hausse bien la voix pour me faire entendre clairement pour lui demander :
"Tout va bien? C'est la dernière fois que tu peux refuser d'partir, good?"A mon tour de monter, côté conducteur. Je m'installe et m'attache bien comme il faut et je regarde Nissa. Je hausse bien la voix pour me faire entendre clairement pour lui demander :
Je lève le pouce en sa direction, puis je le baisse.
"Ou non? Fait moi signe si tu ne peux pas parler j'imagine pas ce que tu vis, c'est mon quotidien, bienvenue dans mon monde Nissa !"Je ris de bon coeur, je me dis qu'au moins on n'a pas mangé avant, alors il ne devrait pas y avoir grand chose à vomir si ça devait arriver... Fin bon quelque part je suis fière d'elle parce que c'est super super intimidant, je ne lui ai rien dit, je voulais être sûre que c'était une journée qui allait être amusante pour elle.
PS : à l'intérieur du cercueil ou ici une autre vue du passager.
- InvitéInvité
Risa
Une journée dans le monde de Risa !
26 Août
Paumée comme toujours, je regarde avec des yeux de chouettes la voiture qui s'arrête juste à côté de nous. Quand il sort du véhicule, sa tête ne me dit rien du tout, et en plus, il fait l'affront de faire toc toc sur mon casque rutilant, et donné avec amour.
Un peu à distance, je bulle. Tout ça, c'est beaucoup pour moi. J'aime les sensations fortes, c'est un fait, mais être sur un circuit de Drift, c'est d'un autre niveau. La semaine prochaine, on va sauter en parachute, et la semaine d'après, on fera du wingsuit.
J'ai l'impression que l'entrée de Risa dans ma vie va changer beaucoup de choses. Et j'ai un peu peur. J'ai de moins en moins de temps pour passer du temps avec ceux que j'aime, et plus mon cercle d'amis s'agrandit, plus ça devient difficile de contenter tout le monde.
J'entends le mot selfie, et la blonde m'attrape par le bras pour faire une photo avec le type à côté de nous. Je me dis que, de toute façon, ça pourrait bien être le président d'une autre pays, on ne va pas me reconnaître sur la photo à cause du casque mais je souris quand même.
Je suis une fusion entre l'excitation et la sensation de sortir de mon corps. Je sens à peine le bras de Risa sur mon épaule, mais Risa se met à sautiller, et « je me dis, oh, ça va être marrant ! » alors je sautille à côté d'elle comme si j'essayais de tuer une armée de fourmis.
On m'aide à bien m'installer, on me sangle comme une dérouillée du cerveau. Je hoche la tête à toutes ses explications, et je réalise que cela fait déjà un petit moment qu'aucun mot n'est sorti de ma bouche, alors je sors un :
« Ça va être d'enfer, ou l'enfer ? »
Oh et puis zut, au final, c'est le même mot.
Je regarde Risa prendre place côté conducteur :
« Tout va bien ! »
Alors que mon corps qui par tous les pores de sa peau demande de fuir. Comme je suis beaucoup attachée, je peine à lever le pouce en retour. Mais je peux hocher la tête comme les statues pop, alors bobble bobble bobble trois fois avant de trouver ça inintéressant.
C'est p'tet la première mais pas la dernière !
Un peu à distance, je bulle. Tout ça, c'est beaucoup pour moi. J'aime les sensations fortes, c'est un fait, mais être sur un circuit de Drift, c'est d'un autre niveau. La semaine prochaine, on va sauter en parachute, et la semaine d'après, on fera du wingsuit.
J'ai l'impression que l'entrée de Risa dans ma vie va changer beaucoup de choses. Et j'ai un peu peur. J'ai de moins en moins de temps pour passer du temps avec ceux que j'aime, et plus mon cercle d'amis s'agrandit, plus ça devient difficile de contenter tout le monde.
J'entends le mot selfie, et la blonde m'attrape par le bras pour faire une photo avec le type à côté de nous. Je me dis que, de toute façon, ça pourrait bien être le président d'une autre pays, on ne va pas me reconnaître sur la photo à cause du casque mais je souris quand même.
Je suis une fusion entre l'excitation et la sensation de sortir de mon corps. Je sens à peine le bras de Risa sur mon épaule, mais Risa se met à sautiller, et « je me dis, oh, ça va être marrant ! » alors je sautille à côté d'elle comme si j'essayais de tuer une armée de fourmis.
On m'aide à bien m'installer, on me sangle comme une dérouillée du cerveau. Je hoche la tête à toutes ses explications, et je réalise que cela fait déjà un petit moment qu'aucun mot n'est sorti de ma bouche, alors je sors un :
« Ça va être d'enfer, ou l'enfer ? »
Oh et puis zut, au final, c'est le même mot.
Je regarde Risa prendre place côté conducteur :
« Tout va bien ! »
Alors que mon corps qui par tous les pores de sa peau demande de fuir. Comme je suis beaucoup attachée, je peine à lever le pouce en retour. Mais je peux hocher la tête comme les statues pop, alors bobble bobble bobble trois fois avant de trouver ça inintéressant.
C'est p'tet la première mais pas la dernière !
- InvitéInvité
Bon, là c'est cool je fais la belle, je fais genre que je gère derrière le volant, mais maintenant que j'ai foutu Nissa dans cette "voiture" qui ressemble plus à une carcasse à qui on aurait vidé tout les boyaux, je me pose une seule et vraie bonne question. Si Nissa m'aide à avoir confiance en moi, et que là, je pense qu'elle n'est pas vraiment en capacité de me rassurer... Qu'est-ce qui va canaliser mon stress? On peut entendre les drones faire du bruit, on voit une équipe de redbull placer des caméras sur la voiture. OUI C'EST UNE JOURNEE DE TOURNAGE.
Je n'ai pas démarré la voiture hein, mes bras qui tremblent, ça me trahit ! J'essaie de me rassurer, je tourne le contact, et vroom, le moteur se lance entre des bruits de turbines et un son plus grave, c'est vachement intimidant. Je regarde Nissa, plus blanche que d'habitude et si ce n'était pas moi qui avait invité Nissa, j'aurais pu demander de partir d'ici. Non, parce qu'il n'y a rien qui va, 15 ans, dans une machine de guerre, 800 chevaux, c'est quoi c'est rieeen. En entrainement, aucun soucis, mais là y'a Nissa, dans quel monde je me dis que de se faire conduire par une fille de 15 ans, ça allait être fun.
J'agrippe l'épaule de Nissa, moi ça me permet de me rassurer un peu. Au début très tremblante ma main se calme comme si ma senpai avait absorbé une partie de mon stress, bien sur que ça ne marche pas comme ça. mais c''est l'impression que j'ai. Je ne la lâche pas et j'accélère doucement. Je fais un tour sans partir de travers, tout à la première vitesse tout lentement. Le moteur hurle comme si un lion était en cage et me prie, me supplie pour que je libère le fauve. Tout à l'air ok, même le fait que ce premier tout je l'ai fait à ne main en tenant l'épaule de Nissa.
"Tout va bien?!!!" Je demande parce que là j'y vais. J'ai dit un lion? Pardon, c'est un avion de chasse en cage que j'ai en main. Le moteur part dans les aigus, je passe les vitesses en lâchant l'épaule de Nissa au dernier moment et même si je n'étais qu'à 50', on à l'impression d'être à 300 tellement ça nous enfonce dans le baquet. Je mets en crabe la voiture et nos estomacs partent sur le côté, vers l'extérieur du virage. On fait face à du gazon et on s'y approche dangereusement sans le toucher. La fumée arrive et s'infiltre par tout les trous et chaques virages sont pareilles. Ce ne sont que 6 virages mais on part à gauche puis à droite en alternance, C'est court, et on ne va pas si vite, mais c'est mieux qu'une montagne Russe.
"Wahou Nissa je l'ai fait !! J'ai réussi à drifter devant les caméras ! Devant toi ! T'as vu c'est trop ouuuuffff !!"Ouais normal, je hurle ça en regardant Nissa tout en continuant de glisser. Au troisième tour la voiture est à rien de sortir de la piste, c'est flippant. L'adrénaline explose au fur et à mesure que j'approche des murs. Moi je m'amuse, genre vraiment, je ne tremble plus du tout et je sens mon cœur battre très fort mais voilà, c'était 3 tours, si je voulais en faire plus, il me fallait ma propre voiture, soit attendre 3 ans. Je coupe la voiture à côté des mécaniciens et malgré que je sache que c'est terminé, je suis folle de joie.
"Nissa Nissa tu ne veux pas acheter une voiture pour que je conduise à ta place?!"Ah oui c'est illégal, je parle sous adrénaline là. Trop folle de joie, je baisse la vitre, me détache du harnais et je m'extrais tant bien que mal par la vitre en hurlant de bonheur. Juste hurler des trucs, et même si je me fracasse le casque en tombant de la voiture au sol, je e relève et je saute dans tout les sens. Je retire mon casque, je le balance au sol et je fout un kick dedans. Ce que je fais n'a aucun sens, et c'est la définition du bonheur chaotique. Je cours dans tout les sens en ramassant mon casque, je saute et les caméras tournent autour de moi. Oui ils ont immortalisé tout ça. J'me suis embalée comme si j'avais gagné une course, je me mets à rush le côté passager et j'ouvre la porte.
"C'était trop bien Nissaaaaa !! Merci d'être venue !"Redbull c'est des grands malade de m'avoir donné cette journée. Ah, euh on aurait peut-être du filer une combinaison à Nissa, là l'odeur de carburant, d'huile brûlée et de pneux brûlées... Bref.
- InvitéInvité
Risa
Une journée dans le monde de Risa !
26 Août
Wouhou ! Wouhou ! Wouhou! Wouhou ! Je scande ça en voyant les mains tremblotantes de Risa. Elle n'a pas l'air de m'entendre, c'est probablement du aux bruits sortant des ENFEEERS. Et là elle me chope l'épaule, comme si elle essayait d'aspirer mon âme.
Stop.
Pourquoi j'ai accepté déjà ?
« Tout va bien ! »
Je vais bien. Tout va bien. Je vais bien... ah oui ! Pour les sensations fortes !Pour le moment, ça va. Elle a juste fait un petit dérapage tout kiki et tout mignon. Puis, le moteur hurle et moi aussi, mais au fond de ma tête évidemment.
Un peu de standing, tout de même.
Je n'arrive pas à discerner à quelle vitesse on avance, mais je suis tellement enfoncée dans mon siège, que j'ai l'impression que la voiture va prendre son envol. Et on fait un parallèle, j'ai l'impression d'être femme-crabe.
Gauche
Droite
Gauche
« Float like a butterfly, sting like a bee. Wouhou ! »
Droite
Gauche
Droite
Une sensation indescriptible, comme une première clope a l'odeur de fumée, où j'ai respiré trop fort, trop vite, alors je kof, kof, kof avant la délivrance.
« Risa ! C'est ouf ! On s'envooooole ! Wouhou ! »
Risa est extatique ! Moi ? J'existe ; je suis née de la gomme brûlée, de l'odeur du carburant, et d'huile de moteur. La route arpentée n'est qu'une bagatelle. Il n'y a pas besoin d'avoir peur, tout est absolument sous contrôle, même quand on frôle les murs.
« ???? »
La blonde se détache, et décide que les portes étaient surfaites, et passe par la fenêtre... avec une telle grâce qu'on entend un bonk juste après. La suite, c'est un mélange de cris, hurlements de joie, au point de s'arracher les poumons.
Puis, après son étalage de ses cordes vocales, elle vient me voir.
Ma réaction ? Faire bobble avec mon casque.
Stop.
Pourquoi j'ai accepté déjà ?
« Tout va bien ! »
Je vais bien. Tout va bien. Je vais bien... ah oui ! Pour les sensations fortes !Pour le moment, ça va. Elle a juste fait un petit dérapage tout kiki et tout mignon. Puis, le moteur hurle et moi aussi, mais au fond de ma tête évidemment.
Un peu de standing, tout de même.
Je n'arrive pas à discerner à quelle vitesse on avance, mais je suis tellement enfoncée dans mon siège, que j'ai l'impression que la voiture va prendre son envol. Et on fait un parallèle, j'ai l'impression d'être femme-crabe.
Gauche
Droite
Gauche
« Float like a butterfly, sting like a bee. Wouhou ! »
Droite
Gauche
Droite
Une sensation indescriptible, comme une première clope a l'odeur de fumée, où j'ai respiré trop fort, trop vite, alors je kof, kof, kof avant la délivrance.
« Risa ! C'est ouf ! On s'envooooole ! Wouhou ! »
Risa est extatique ! Moi ? J'existe ; je suis née de la gomme brûlée, de l'odeur du carburant, et d'huile de moteur. La route arpentée n'est qu'une bagatelle. Il n'y a pas besoin d'avoir peur, tout est absolument sous contrôle, même quand on frôle les murs.
« ???? »
La blonde se détache, et décide que les portes étaient surfaites, et passe par la fenêtre... avec une telle grâce qu'on entend un bonk juste après. La suite, c'est un mélange de cris, hurlements de joie, au point de s'arracher les poumons.
Puis, après son étalage de ses cordes vocales, elle vient me voir.
Ma réaction ? Faire bobble avec mon casque.
- InvitéInvité
L'adrénaline redescend un peu, je reprends un peu les esprits et je redeviens "professionelle". Tout ça c'est filmé et moi je le sais, plus que tout le monde vu que je prépare cette journée depuis très longtemps. J'attrape une canette de redbull bien exposée et je la donne à Nissa qui est encore dans la voiture. Le psht qui passe bien devant une caméra, j'attrape à mon tour une canette qui, elle est déjà ouverte et je bois dedans. Franchement si je n'avais pas un scénario à respecter, personne aurait pu savoir que c'était scénarisé, et moi après avoir bien bu la canette qui ne contenait évidemment pas de redbull, j'aide Nissa à sortir de son cercueil. Je détache son harnais et je lui tiens la main libre et la tire doucement. Je la secoue un peu car elle ne semble pas revenir à ses esprits, je ne sais pas si elle est contente, si elle réalise ou qu'elle a eu un choc mental avec les drifts...
"Euh Nissa ça va?"
En plus je lui donne une canette pour la sponso' alors qu'elle n'en a peut-être pas besoin. Je m'excuserai une fois le tournage fini. Je crois qu'il manque un plan ou je bois avec la star du jour, pas moi l'autre. Je m'assure que Nissa tient bien debout et je lui fais un gros câlin toute contente. Quelque part je suis triste que ça soit déjà bientôt la fin de ce moment "drift" avec tout le monde. C'était rapide mais intense, je comprends aussi que tout ça a un budget et que je ne peux pas en abuser, après tout ce n'est pas ma voiture. Bon je m'avance vers Mad' du coup pour finir le tournage, et je remercie toute l'équipe, Mad' pour les voitures et Redbull pour m'avoir offert cette opportunité en faisant bien la belle souriante à la caméra, fin c'est presque une publicité que je tourne là. Une fois mes affaires terminés avec Redbull je repars vers Nissa histoire d'aller la retrouver, ça fait presque une demi-heure que je l'ai laissée en plant. J'espère qu'elle a pu se poser, reprendre ses esprits.
Assise sur l'herbe sur le côté Nissa attendait là alors j'me pose à côté d'elle. Aucune idée si elle a bien aimé ou non, un peu comme si elle était en mode défensif pour éviter de mourir à chaque instants. L'idée de m'allonger dans l'herbe me traverse l'esprit quand je pense à toutes les conneries qu'on peut trouver dans une herbe juste à côté d'une piste de drift, au moins 3 kilos d'essence et d'huile sur l'herbe alors non. Je regarde Nissa bien calmée, j'espère juste qu'elle ne m'a pas répondue plus tôt car j'étais pas vraiment en mesure de l'entendre.
"Alors dit-moi, t'as trouvé ça comment? C'était juste 3 tours mais c'était la folie ! Fin je crois que t'as pu constater à quel point... Bon voilà on est en quartier libre, ça te dit d'aller manger un truc? Pour de vrai cette-fois-ci."
Les équipes de redbull s'affairent à ranger le matériel, il va bientôt falloir bouger nous aussi car la piste va ré-ouvrir pour le publique. Il était déjà bientôt 13h, on pouvait rester à Suzuka pour quelques heures avant de rentrer.
- InvitéInvité
Risa
Une journée dans le monde de Risa !
26 Août
Risa me tend une canette de Redbull alors que je suis toujours harnachée au baquet. Ce n'est pas simple de lever le bras quand celui-ci est à moitié mort dans des bandelettes, alors je fais de mon mieux jusqu'à ce que la blonde finit de me libérer de mes liens.
J'attrape sa main libre et sort enfin de la voiture. C'est la délivrance, la fin d'une ère, le début d'un nouveau monde. Risa me demande si je vais bien, alors je fais bobble bobble avec ma tête. Elle me sert dans ses bras, et je tente de faire la même avec un bras non valide.
Puis elle disparaît.
Cette dernière part vers l'équipe technique, et le mec probablement connu dont je n'ai aucune information dessus. Je n'ai pas envie de lui foutre la honte avec mon piteux état, alors je m'assois sur l'herbe, enlève le casque que je mets sur mes genoux, et commence à boire la Redbull.
Elle est depuis longtemps terminé quand Risa revient vers moi. Je ne sais pas combien de temps, ma kohai est resté là-bas, mais le temps m'a paru extrêmement long, comme quand on attend une place libre dans un restaurant huppé de la ville.
« Il me faudrait tout un panel d'adjectifs, de sensations et l'incertitude de finir la journée en vie pour t'expliquer ce que j'ai ressenti »
Je me tords les doigts quand elle me parle de quartier libre. Ce n'est pas une autre tromperie vers quelque chose d'encore plus dangereux ? Et puis, il me semblait qu'elle avait dit qu'on devait prendre le train à quatorze heures, non ?
« Comme tu veux, mais je connais pas les spécialités de la ville »
Si, j'ai j'ai zyeuté la veille la nourriture d'ici.
J'attrape sa main libre et sort enfin de la voiture. C'est la délivrance, la fin d'une ère, le début d'un nouveau monde. Risa me demande si je vais bien, alors je fais bobble bobble avec ma tête. Elle me sert dans ses bras, et je tente de faire la même avec un bras non valide.
Puis elle disparaît.
Cette dernière part vers l'équipe technique, et le mec probablement connu dont je n'ai aucune information dessus. Je n'ai pas envie de lui foutre la honte avec mon piteux état, alors je m'assois sur l'herbe, enlève le casque que je mets sur mes genoux, et commence à boire la Redbull.
Elle est depuis longtemps terminé quand Risa revient vers moi. Je ne sais pas combien de temps, ma kohai est resté là-bas, mais le temps m'a paru extrêmement long, comme quand on attend une place libre dans un restaurant huppé de la ville.
« Il me faudrait tout un panel d'adjectifs, de sensations et l'incertitude de finir la journée en vie pour t'expliquer ce que j'ai ressenti »
Je me tords les doigts quand elle me parle de quartier libre. Ce n'est pas une autre tromperie vers quelque chose d'encore plus dangereux ? Et puis, il me semblait qu'elle avait dit qu'on devait prendre le train à quatorze heures, non ?
« Comme tu veux, mais je connais pas les spécialités de la ville »
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Re: [Suzuka Circuit] Une journée dans le monde de Risa ! PV Nissa
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