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- InvitéInvité
Ca ne peut pas être pire...
Kazane Mitsugu
Après toutes les péripéties de la veille, j’essaie de faire profil bas. Encore plus qu’à l’accoutumée. Je déteste l’idée d’être à nouveau accusé à tort pour une chose ou une autre. De même que je n’ai pas l’énergie pour me battre. Pas avant quelque jours, en tout cas. Heureusement pour moi, mon nez et mes dents sont en parfait état. Malheureusement, j’ai pas mal de bleus et d’écorchure. Tout ça à cause de cette bande de… ! On se calme, Naoya… On se calme…
L’altercation de la veille s’étant passée avec des personnes étant dans la même classe que moi, mieux vaut que je ne leur montre pas que je me soucie d’eux. Ce serait leur donner une importance qu’ils n’ont pas. Puis j’ai bien compris que les hypocrites comme eux s’en sortent généralement bien mieux que les “étrangers” comme moi. B*rdel ! Ça me restera à vie en travers de la gorge, ça !
Concentré sur mon dernier cours, je suis assez satisfait des réflexions que j’ai tirées du texte étudié. Cela prouve que mon travail acharné paie bien. J’apprécie avoir fait du bon travail. C’était la même chose dans les autres matières de la journée. Ce qui est bien moins agréable c’est d’avoir la nuque qui me pique. Je me doute un peu de ce qu'il se passe, même si je fais tout pour l’ignorer. Comme quoi, l’ignorance est belle et bien plus douloureuse qu’un coup. Sinon, pourquoi ils s'entêtent à vouloir m’emmerder ? Surtout après la veille ! Je ne peux m’empêcher de lâcher un soupire discret alors que je redoute un peu la venue de la fin des cours. N’est-ce pas un comble de vouloir retarder la venue du week-end ?
Malgré tous mes espoirs, je ne peux pas arrêter le flux du temps et me voilà à ranger mes affaires comme tous les autres. Heureusement, je ne suis pas de corvée. Malheureusement, je ne suis pas assez rapide. Enfin… Un coup d'œil me fait bien comprendre qu’ils n’ont pas pris la peine de faire leur sac avant de venir me trouver. Tous les trois. A croire qu’ils sont inséparables…
Encore une fois, ils se moquent “gentiment” de ma naissance, surtout maintenant que je leur ai précisé que je suis bien né sur le sol japonais sans avoir droit à la naturalisation. “Faux japonais”, qu’ils disent. Ça me fait mal. Très mal. Pourtant, je ne dis rien. Même alors qu’ils en rajoutent à mesure que les autres s’en vont. Je ne sais pas s’ils agissent trop comme s’ils étaient cordiaux avec moi ou si personne ne souhaite me donner un coup de main. Je n’en ai pas la moindre idée. Et la finalité est là : je me retrouve seul avec eux. Rapidement, notre conflit de la veille éclate à nouveau. Sauf que, cette fois, ma petite taille et mon agilité n’ont absolument aucun poids contre eux. Je suis trop épuisé pour ça… Ils me maîtrisent donc rapidement, prenant même le temps d’entraver mes mouvements. Ils ont gagné en intelligence en une nuit. Incroyable ! Puis, sans même en rajouter -pour me mettre la pression, peut-être, et le pire c’est que ça marche-, ils m’allongent au sol et prennent ce qui ressemble à… une corde bleue ? Et ils m’attachent les mains aux pieds d’une chaise.
Je reçois encore quelques coups qui m’assomment avant qu’ils ne décident de me délaisser pour parler entre eux tout en rangeant leurs affaires. J’apprends par des bribes de conversation qu’ils devraient tout nettoyer aujourd’hui. Puis, sans ranger ni même me relâcher, ils partent. Attends… Non mais attends ! Ils me laissent vraiment là ?!! Rageusement, je tente de me défaire de mes liens. J’essaie de lever la chaise, de desserrer les liens, je me tortille… Rien n’y fait. Rageusement, je frappe dans les tables et les chaises qui m’entourent de mes pieds. J’espère vivement que quelqu’un entendra mon boucan et viendra m’aider. Même si c’est juste pour me détacher.
Je suis vraiment dans un sale état… Avec tous mes bleus, je n’étais déjà pas très beau à voir. Mais, maintenant, pour couronner le tout, ils semblent avoir tout fait pour que mes vêtements soient le moins ordonnés possibles. Le fait que je me sois tortillé sur le sol n’a évidemment rien arrangé. Quelle vie de merde… J’espère simplement qu’on m’aidera vraiment sans me prendre en pitié. Quoique le pire serait qu’on me fuit alors que je n’ai rien fais de mal…
L’altercation de la veille s’étant passée avec des personnes étant dans la même classe que moi, mieux vaut que je ne leur montre pas que je me soucie d’eux. Ce serait leur donner une importance qu’ils n’ont pas. Puis j’ai bien compris que les hypocrites comme eux s’en sortent généralement bien mieux que les “étrangers” comme moi. B*rdel ! Ça me restera à vie en travers de la gorge, ça !
Concentré sur mon dernier cours, je suis assez satisfait des réflexions que j’ai tirées du texte étudié. Cela prouve que mon travail acharné paie bien. J’apprécie avoir fait du bon travail. C’était la même chose dans les autres matières de la journée. Ce qui est bien moins agréable c’est d’avoir la nuque qui me pique. Je me doute un peu de ce qu'il se passe, même si je fais tout pour l’ignorer. Comme quoi, l’ignorance est belle et bien plus douloureuse qu’un coup. Sinon, pourquoi ils s'entêtent à vouloir m’emmerder ? Surtout après la veille ! Je ne peux m’empêcher de lâcher un soupire discret alors que je redoute un peu la venue de la fin des cours. N’est-ce pas un comble de vouloir retarder la venue du week-end ?
Malgré tous mes espoirs, je ne peux pas arrêter le flux du temps et me voilà à ranger mes affaires comme tous les autres. Heureusement, je ne suis pas de corvée. Malheureusement, je ne suis pas assez rapide. Enfin… Un coup d'œil me fait bien comprendre qu’ils n’ont pas pris la peine de faire leur sac avant de venir me trouver. Tous les trois. A croire qu’ils sont inséparables…
Encore une fois, ils se moquent “gentiment” de ma naissance, surtout maintenant que je leur ai précisé que je suis bien né sur le sol japonais sans avoir droit à la naturalisation. “Faux japonais”, qu’ils disent. Ça me fait mal. Très mal. Pourtant, je ne dis rien. Même alors qu’ils en rajoutent à mesure que les autres s’en vont. Je ne sais pas s’ils agissent trop comme s’ils étaient cordiaux avec moi ou si personne ne souhaite me donner un coup de main. Je n’en ai pas la moindre idée. Et la finalité est là : je me retrouve seul avec eux. Rapidement, notre conflit de la veille éclate à nouveau. Sauf que, cette fois, ma petite taille et mon agilité n’ont absolument aucun poids contre eux. Je suis trop épuisé pour ça… Ils me maîtrisent donc rapidement, prenant même le temps d’entraver mes mouvements. Ils ont gagné en intelligence en une nuit. Incroyable ! Puis, sans même en rajouter -pour me mettre la pression, peut-être, et le pire c’est que ça marche-, ils m’allongent au sol et prennent ce qui ressemble à… une corde bleue ? Et ils m’attachent les mains aux pieds d’une chaise.
Je reçois encore quelques coups qui m’assomment avant qu’ils ne décident de me délaisser pour parler entre eux tout en rangeant leurs affaires. J’apprends par des bribes de conversation qu’ils devraient tout nettoyer aujourd’hui. Puis, sans ranger ni même me relâcher, ils partent. Attends… Non mais attends ! Ils me laissent vraiment là ?!! Rageusement, je tente de me défaire de mes liens. J’essaie de lever la chaise, de desserrer les liens, je me tortille… Rien n’y fait. Rageusement, je frappe dans les tables et les chaises qui m’entourent de mes pieds. J’espère vivement que quelqu’un entendra mon boucan et viendra m’aider. Même si c’est juste pour me détacher.
Je suis vraiment dans un sale état… Avec tous mes bleus, je n’étais déjà pas très beau à voir. Mais, maintenant, pour couronner le tout, ils semblent avoir tout fait pour que mes vêtements soient le moins ordonnés possibles. Le fait que je me sois tortillé sur le sol n’a évidemment rien arrangé. Quelle vie de merde… J’espère simplement qu’on m’aidera vraiment sans me prendre en pitié. Quoique le pire serait qu’on me fuit alors que je n’ai rien fais de mal…
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Kazane Mitsugu
Re: [TERMINE] Ca ne pouvait pas être pire... | Pv Kazane Mitsugu
Mer 8 Nov 2023 - 1:14
Cela ne pouvait pas être pire... feat. Naoya Guyot
/>
Kazane avait toujours été une élève consciencieuse, elle n’avait jamais rechigné à réaliser le tâche de nettoyer une salle de classe en fin de journée.
Les bruits de l'aspirateur, le balai qui glisse sur le sol, le doux parfum du nettoyant, tout cela avait beau parfois l’agacée après une journée de cours bien remplie, la demoiselle s’acquittait toujours de ses devoirs.
Ce jour-là, la pluie martelait les fenêtres, créant une symphonie douce mais insistante qui accompagnait le rythme régulier de ses mouvements. Le ciel gris avait transformé l'après-midi en une toile grumeleuse de nuances de gris, mais à l'intérieur, les lumières des néons blafardes donnait une lueur blafarde dans les classes.
Alors que Mitsugu parcourait les couloirs, le seau d'eau et le balai en main, son regard fut attiré par une porte entrouverte. La salle de classe semblait abandonnée, la lumière tamisée à l'intérieur. Kazane hésita un instant, puis poussa doucement la porte, curieuse de découvrir ce qui se cachait derrière.
À l'intérieur, elle découvrit un spectacle inattendu. Les pupitres étaient en désordre, les chaises renversées, comme si un ouragan avait traversé la salle. Des feuilles de papier étaient éparpillées sur le sol, certaines encore maculées d'encre.
Une odeur de craie flottait dans l'air, mêlée à celle du bois et de la poussière.
Kazane scruta les lieux avec curiosité. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer ici ? Était-ce le résultat d'une expérience pédagogique audacieuse ou simplement le fruit d'une bande d'élèves débiles ? Elle se mit à ramasser les feuilles éparpillées, replaçant les chaises et les pupitres dans un ordre soigneux.
Alors qu'elle s'activait, elle remarqua une étagère sur laquelle étaient disposés divers livres et cahiers. Certains semblaient être des manuels, d'autres des carnets de notes. Kazane parcourut les titres du bout des doigts, laissant son regard glisser sur les mots imprimés.
Elle se demanda qui était le propriétaire de cette salle, quel enseignant ou élève avait rassemblé cette collection éclectique de livres.
Alors que Kazane replaçait le dernier livre sur l'étagère, elle entendit un bruit sourd venant des rangées supérieures de la salle. Un bureau se secouait de manière erratique, comme un singe secouant brutalement un arbre pour en faire tomber les fruits.
La lycéenne s’approcha prudemment de la source de bruit, balais à la main et son courage dans la poitrine.
Le cœur de Kazane se serra d'horreur en découvrant la scène qui s'offrait à elle. Naoya, attaché à un banc, semblait avoir été la cible d'un violent bizutage. Son visage était pâle, marqué par des ecchymoses, et ses vêtements étaient dans un piteux états. Des traces de luttes marquaient ses joues, témoignant de la violence qu'il avait endurées.
Une vague d'indignation et de colère monta en elle. Comment pouvait-on infliger une telle cruauté à un être humain ? Mitsugu sentit une farouche colère s'emparer d'elle.
La fille de Tsushima s'approcha rapidement du lycéen, ses mains tremblantes cherchant frénétiquement à défaire les liens qui le maintenaient prisonnier.
Chaque nœud était une bataille, chaque seconde semblait une éternité. Kazane sentait l'urgence de la situation, la nécessité de libérer Naoya de cette torture. Sa respiration était rapide, son esprit concentré sur la tâche à accomplir.
Enfin, le dernier nœud céda, libérant le franco-japonais de ses entraves.
La lycéenne l'aida à se redresser, son regard empli de compassion et de soutien, mais brûlant de colère.
-« Ça va aller, Naoya…. Dit-moi qui t’a fait ça pour qu’on les fracasses ! »
Kazane s'était déjà retournée, prête à foncer de manière furribonde.
KoalaVolantLes bruits de l'aspirateur, le balai qui glisse sur le sol, le doux parfum du nettoyant, tout cela avait beau parfois l’agacée après une journée de cours bien remplie, la demoiselle s’acquittait toujours de ses devoirs.
Ce jour-là, la pluie martelait les fenêtres, créant une symphonie douce mais insistante qui accompagnait le rythme régulier de ses mouvements. Le ciel gris avait transformé l'après-midi en une toile grumeleuse de nuances de gris, mais à l'intérieur, les lumières des néons blafardes donnait une lueur blafarde dans les classes.
Alors que Mitsugu parcourait les couloirs, le seau d'eau et le balai en main, son regard fut attiré par une porte entrouverte. La salle de classe semblait abandonnée, la lumière tamisée à l'intérieur. Kazane hésita un instant, puis poussa doucement la porte, curieuse de découvrir ce qui se cachait derrière.
À l'intérieur, elle découvrit un spectacle inattendu. Les pupitres étaient en désordre, les chaises renversées, comme si un ouragan avait traversé la salle. Des feuilles de papier étaient éparpillées sur le sol, certaines encore maculées d'encre.
Une odeur de craie flottait dans l'air, mêlée à celle du bois et de la poussière.
Kazane scruta les lieux avec curiosité. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer ici ? Était-ce le résultat d'une expérience pédagogique audacieuse ou simplement le fruit d'une bande d'élèves débiles ? Elle se mit à ramasser les feuilles éparpillées, replaçant les chaises et les pupitres dans un ordre soigneux.
Alors qu'elle s'activait, elle remarqua une étagère sur laquelle étaient disposés divers livres et cahiers. Certains semblaient être des manuels, d'autres des carnets de notes. Kazane parcourut les titres du bout des doigts, laissant son regard glisser sur les mots imprimés.
Elle se demanda qui était le propriétaire de cette salle, quel enseignant ou élève avait rassemblé cette collection éclectique de livres.
Alors que Kazane replaçait le dernier livre sur l'étagère, elle entendit un bruit sourd venant des rangées supérieures de la salle. Un bureau se secouait de manière erratique, comme un singe secouant brutalement un arbre pour en faire tomber les fruits.
La lycéenne s’approcha prudemment de la source de bruit, balais à la main et son courage dans la poitrine.
Le cœur de Kazane se serra d'horreur en découvrant la scène qui s'offrait à elle. Naoya, attaché à un banc, semblait avoir été la cible d'un violent bizutage. Son visage était pâle, marqué par des ecchymoses, et ses vêtements étaient dans un piteux états. Des traces de luttes marquaient ses joues, témoignant de la violence qu'il avait endurées.
Une vague d'indignation et de colère monta en elle. Comment pouvait-on infliger une telle cruauté à un être humain ? Mitsugu sentit une farouche colère s'emparer d'elle.
La fille de Tsushima s'approcha rapidement du lycéen, ses mains tremblantes cherchant frénétiquement à défaire les liens qui le maintenaient prisonnier.
Chaque nœud était une bataille, chaque seconde semblait une éternité. Kazane sentait l'urgence de la situation, la nécessité de libérer Naoya de cette torture. Sa respiration était rapide, son esprit concentré sur la tâche à accomplir.
Enfin, le dernier nœud céda, libérant le franco-japonais de ses entraves.
La lycéenne l'aida à se redresser, son regard empli de compassion et de soutien, mais brûlant de colère.
-« Ça va aller, Naoya…. Dit-moi qui t’a fait ça pour qu’on les fracasses ! »
Kazane s'était déjà retournée, prête à foncer de manière furribonde.
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Ca ne peut pas être pire...
Kazane Mitsugu
Quelqu’un approche. La peur m’amène à couper ma respiration. Et si c’était eux ? Ou même l’un d’eux ? Dans la position dans laquelle je me trouve, impossible de me défendre. Je suis à la merci de tous. Surtout que mes liens ne semblent pas vouloir céder, quelle que soit la manière que j’emploie pour me libérer. Alors… Ami ou ennemi ?
Le pas est plutôt lent. Pas de voix. Personne qui semble rejoindre ce que je pense être une âme solitaire. Je recommence à respirer doucement, tremblant. Comment pourrais-je prendre ce risque ? Le bruit ne semble pas être ce qui a attiré cette personne vers moi. Ce n’est même pas sûr que ce soit cette salle qui soit… La porte s’ouvre. Peut-être bien que si, finalement. Discrètement, j’essaie de regarder la personne qui vient s’arriver. Une personne qui prend son temps. Elle ramasse des trucs au sol. Avance lentement. Qu’est-ce que veut cette fille, à la fin ?! Non, parce qu’on me fera pas croire qu’il s’agit d’un mec qui aime porter une jupe. A moins que ce ne soit un short ? Oh et puis m*erde !!
Je ne sais pas qui est cette personne, mais elle n’est vraisemblablement pas venue pour moi. Si c’était le cas, elle serait déjà venue me trouver, que ce soit pour se moquer de moi ou m’aider. Je commence donc à appeler à l’aide en frappant à nouveau dans le bureau. Utiliser ma voix ? Hors de question. Je ne veux pas qu’on y décèle ma faiblesse actuelle. J’ai envie de pleurer tellement j’ai honte de ma position. J’ai honte de ne pas être parvenu à me défaire de ces gorilles. Dire que j’avais réussi à faire fuir des hommes plus baraqués qu’eux… L’effet de surprise a vraiment un effet divin sur le résultat d’un conflit.
Et quelle surprise alors que je découvre qui est cette mystérieuse personne venue me libérer ! Kazane-sempai… Mort de honte, je voudrais pouvoir me cacher. Evidemment, dans ma situation, c’est impossible. Alors, je fais la seule chose qu’il m’est possible en l’instant : je détourne le regard, tournant même la tête à l’opposé de sa position. Je sais qu’elle m’a proposé de m’aider si jamais je venais à avoir des soucis. Mais…
Sans me demander la moindre explication, sans me demander comment je vais, elle commence à défaire les nœuds. Ce n’est que lorsque les liens se défont petit à petit que je me rends compte combien ils étaient serrés. J’avais la circulation coupée… Ce n’est pas agréable… Pourtant, je ne me plains pas et je n’empêche pas mon aînée de m’aider à me relever non plus. Seulement, impossible de la regarder dans les yeux. Elle essaie de me rassurer. Elle est consciente que ça ne va pas. Merci à elle de ne pas demander. Par contre, quand je remarque qu’elle est prête à en découdre et que je la vois du coin de l’oeil qu’elle est sur le point de partir à la poursuite de mes agresseurs, je lui réponds sans aucune émotion :
Si seulement je n’étais pas dans cet état, j’aurais pu rire du fait qu’elle ressemble un peu à une athlète prête à faire un cent mètres. Malheureusement, j’ai juste envie de me cacher, de me terrer dans un coin et que plus personne ne puisse me voir.
Je sais combien elle peut exploser. Rien que notre rencontre en est la preuve. Par contre, je ne suis pas certain de connaître le niveau d’entêtement dont elle peut faire preuve. En attendant, toujours sans lui porter un seul regard, je masse doucement mes poignets douloureux. Franchement… Qu’est-ce que je fou ici, déjà ?
Le pas est plutôt lent. Pas de voix. Personne qui semble rejoindre ce que je pense être une âme solitaire. Je recommence à respirer doucement, tremblant. Comment pourrais-je prendre ce risque ? Le bruit ne semble pas être ce qui a attiré cette personne vers moi. Ce n’est même pas sûr que ce soit cette salle qui soit… La porte s’ouvre. Peut-être bien que si, finalement. Discrètement, j’essaie de regarder la personne qui vient s’arriver. Une personne qui prend son temps. Elle ramasse des trucs au sol. Avance lentement. Qu’est-ce que veut cette fille, à la fin ?! Non, parce qu’on me fera pas croire qu’il s’agit d’un mec qui aime porter une jupe. A moins que ce ne soit un short ? Oh et puis m*erde !!
Je ne sais pas qui est cette personne, mais elle n’est vraisemblablement pas venue pour moi. Si c’était le cas, elle serait déjà venue me trouver, que ce soit pour se moquer de moi ou m’aider. Je commence donc à appeler à l’aide en frappant à nouveau dans le bureau. Utiliser ma voix ? Hors de question. Je ne veux pas qu’on y décèle ma faiblesse actuelle. J’ai envie de pleurer tellement j’ai honte de ma position. J’ai honte de ne pas être parvenu à me défaire de ces gorilles. Dire que j’avais réussi à faire fuir des hommes plus baraqués qu’eux… L’effet de surprise a vraiment un effet divin sur le résultat d’un conflit.
Et quelle surprise alors que je découvre qui est cette mystérieuse personne venue me libérer ! Kazane-sempai… Mort de honte, je voudrais pouvoir me cacher. Evidemment, dans ma situation, c’est impossible. Alors, je fais la seule chose qu’il m’est possible en l’instant : je détourne le regard, tournant même la tête à l’opposé de sa position. Je sais qu’elle m’a proposé de m’aider si jamais je venais à avoir des soucis. Mais…
Sans me demander la moindre explication, sans me demander comment je vais, elle commence à défaire les nœuds. Ce n’est que lorsque les liens se défont petit à petit que je me rends compte combien ils étaient serrés. J’avais la circulation coupée… Ce n’est pas agréable… Pourtant, je ne me plains pas et je n’empêche pas mon aînée de m’aider à me relever non plus. Seulement, impossible de la regarder dans les yeux. Elle essaie de me rassurer. Elle est consciente que ça ne va pas. Merci à elle de ne pas demander. Par contre, quand je remarque qu’elle est prête à en découdre et que je la vois du coin de l’oeil qu’elle est sur le point de partir à la poursuite de mes agresseurs, je lui réponds sans aucune émotion :
C’est pas la peine.
Si seulement je n’étais pas dans cet état, j’aurais pu rire du fait qu’elle ressemble un peu à une athlète prête à faire un cent mètres. Malheureusement, j’ai juste envie de me cacher, de me terrer dans un coin et que plus personne ne puisse me voir.
De toute façon, ça servirait à rien…
Je sais combien elle peut exploser. Rien que notre rencontre en est la preuve. Par contre, je ne suis pas certain de connaître le niveau d’entêtement dont elle peut faire preuve. En attendant, toujours sans lui porter un seul regard, je masse doucement mes poignets douloureux. Franchement… Qu’est-ce que je fou ici, déjà ?
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Kazane Mitsugu
Re: [TERMINE] Ca ne pouvait pas être pire... | Pv Kazane Mitsugu
Mer 8 Nov 2023 - 2:16
Cela ne pouvait pas être pire... feat. Naoya Guyot
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Kazane fixa Naoya avec une détermination sans faille, son regard brûlant d'une colère indomptable. Elle pouvait sentir la douleur et la colère qui bouillonnaient en elle, et la demoiselle refusait de laisser le poids de l'injustice s’effondrer sur Naoya.
-« Naoya… »
Commença-t-elle d'une voix agacée mais résolue. Certes, elle n’est pas tremblante mais n’importe qui pouvait sentir le tempérament hardant de la jeune femme dans celle-ci.
- « je me fiche de savoir si tu penses que ça en vaut la peine. Personne ne mérite de subir ce que tu as enduré, et je ne laisserai pas ces lâches s'en sortir comme ça. »
Elle posa sa main sur l'épaule du jeune homme, transmettant sa détermination à travers ce simple geste. Elle savait qu’au fond de lui qu'il avait besoin de savoir qu'il n'était pas seul dans cette lutte, qu'il avait quelqu'un à ses côtés pour le soutenir.
-« Je ne vais pas te demander de venir avec moi pour retrouver ces imbéciles, mais je te prierais de me donner leurs noms pour que je leurs mettent la misère. »
Déclara-t-elle avec assurance. Sa voix était empreinte d’une colère bouillonnante qui ne demandait qu’une chose… Exploser.
Kazane avait toujours été une personne d'action, et cette situation ne faisait pas exception. Elle était prête à affronter l'adversité, à faire face à cette bande d’ados stupides, qu’importe leur nombre. La colère était enracinée dans son cœur, diffusant son poison dans ses veines, faisant bouillir le sang de la jeune femme sur son passage jusqu’à atteindre son cerveau.
-« Je vais les confronter, et ils regretteront le jour où ils ont croisé ton chemin. »
L’assura-t-elle avec une détermination féroce ponctuée de rage qui était au bord de l’éruption.
Dans les yeux de Mitsugu brillait une lueur de colère. Ses yeux marrons fixaient Naoya dans les yeux désormais, jetant des éclairs.
Kazane était consciente des dangers qui pouvait l’attendre, mais elle refusait de reculer.
KoalaVolant-« Naoya… »
Commença-t-elle d'une voix agacée mais résolue. Certes, elle n’est pas tremblante mais n’importe qui pouvait sentir le tempérament hardant de la jeune femme dans celle-ci.
- « je me fiche de savoir si tu penses que ça en vaut la peine. Personne ne mérite de subir ce que tu as enduré, et je ne laisserai pas ces lâches s'en sortir comme ça. »
Elle posa sa main sur l'épaule du jeune homme, transmettant sa détermination à travers ce simple geste. Elle savait qu’au fond de lui qu'il avait besoin de savoir qu'il n'était pas seul dans cette lutte, qu'il avait quelqu'un à ses côtés pour le soutenir.
-« Je ne vais pas te demander de venir avec moi pour retrouver ces imbéciles, mais je te prierais de me donner leurs noms pour que je leurs mettent la misère. »
Déclara-t-elle avec assurance. Sa voix était empreinte d’une colère bouillonnante qui ne demandait qu’une chose… Exploser.
Kazane avait toujours été une personne d'action, et cette situation ne faisait pas exception. Elle était prête à affronter l'adversité, à faire face à cette bande d’ados stupides, qu’importe leur nombre. La colère était enracinée dans son cœur, diffusant son poison dans ses veines, faisant bouillir le sang de la jeune femme sur son passage jusqu’à atteindre son cerveau.
-« Je vais les confronter, et ils regretteront le jour où ils ont croisé ton chemin. »
L’assura-t-elle avec une détermination féroce ponctuée de rage qui était au bord de l’éruption.
Dans les yeux de Mitsugu brillait une lueur de colère. Ses yeux marrons fixaient Naoya dans les yeux désormais, jetant des éclairs.
Kazane était consciente des dangers qui pouvait l’attendre, mais elle refusait de reculer.
- InvitéInvité
Ca ne peut pas être pire...
Kazane Mitsugu
Je grimace alors que j’entends mon prénom dans cette intonation. Je ne sais pas quoi faire face à son aide et j’ai trop honte d’être dans cet état. Je sens qu’elle est agacée et je me demande si ce n’est pas moi qui en suis à l’origine. Avec mon refus, par exemple. A vrai dire… A quoi cela peut servir de chercher trois abr*tis sur tout le campus alors que même une adulte m’a pris pour un fauteur de trouble en premier lieu ? A part elle qui m’a vu dans cette position humiliante pourrait croire que je ne suis pas à l’origine de mon propre malheur ? Après tout, les gaijins sont tous des criminels, c’est bien connu… Pourtant, non. Elle essaie de me convaincre. Enfin… me convaincre… Me forcer la main, oui. Je suis la seule personne qui devrait pouvoir décider si mon agresseur devrait être puni ou non ! … Mouais, pas très cohérent avec mon envie qu’ils tombent en enfer. Mais pas l’enfer de Kazane-senpai. Celui de la justice ou celui de mes poings. Si seulement je n’étais pas blessé de la veille…
Une main se pose sur mon épaule. Tiens… C’est bien un geste français, ça. Intrigué, je la regarde pour la première fois depuis qu’elle m’a trouvé. Je fronce les sourcils alors qu’elle me demande à nouveau les noms des personnes qui m’ont fait ça. Mon avis sur la question n’a pas changé. Elle a beau être confiante, je refuse de l’envoyer dans la gueule du loup et… Elle est dans le même cas que moi. Je la regarde à nouveau, cette fois droit dans les yeux, et réponds à son envie de confrontation par la logique tout en espérant que celle-ci ne soit pas biaisée :
Si moi-même je n’ai pas réussi à faire grand-chose, je ne vois pas vraiment quelles pourraient être les capacités miracles qui pourraient lui permettre de gagner. Sans compter qu’ils jouent la carte du “y’a pas de preuve” ou “c’est le gaijin qui a commencé”... Je connais trop bien la chanson.
Doucement, je me relève et commence à remettre ma tenue en ordre. J’ai mal partout… Je grimace. Devrais-je passer à l’infirmerie ? Je n’ai pas spécialement envie de devoir expliquer ce qu’il m’est arrivé, ni pourquoi. Puis, c’est le week-end. Quelques jours de repos et tout ira mieux. Je crois…
Une main se pose sur mon épaule. Tiens… C’est bien un geste français, ça. Intrigué, je la regarde pour la première fois depuis qu’elle m’a trouvé. Je fronce les sourcils alors qu’elle me demande à nouveau les noms des personnes qui m’ont fait ça. Mon avis sur la question n’a pas changé. Elle a beau être confiante, je refuse de l’envoyer dans la gueule du loup et… Elle est dans le même cas que moi. Je la regarde à nouveau, cette fois droit dans les yeux, et réponds à son envie de confrontation par la logique tout en espérant que celle-ci ne soit pas biaisée :
Il est hors de question que je te laisse mettre en péril la possibilité d’avoir la bourse pour bon comportement alors que même faire face à un professeur ne les arrête pas. Puis, tu feras quoi exactement, seule contre trois ? Tu veux vraiment prendre des risques pour rien ?
Si moi-même je n’ai pas réussi à faire grand-chose, je ne vois pas vraiment quelles pourraient être les capacités miracles qui pourraient lui permettre de gagner. Sans compter qu’ils jouent la carte du “y’a pas de preuve” ou “c’est le gaijin qui a commencé”... Je connais trop bien la chanson.
Doucement, je me relève et commence à remettre ma tenue en ordre. J’ai mal partout… Je grimace. Devrais-je passer à l’infirmerie ? Je n’ai pas spécialement envie de devoir expliquer ce qu’il m’est arrivé, ni pourquoi. Puis, c’est le week-end. Quelques jours de repos et tout ira mieux. Je crois…
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Kazane Mitsugu
Re: [TERMINE] Ca ne pouvait pas être pire... | Pv Kazane Mitsugu
Jeu 9 Nov 2023 - 22:20
Cela ne pouvait pas être pire... feat. Naoya Guyot
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Kazane sentit la colère monter encore plus loin en elle alors que Naoya refusait de révéler l'identité de ses agresseurs.
Mitsugu avait du mal à comprendre comment quelqu'un pouvait garder un tel secret, surtout après avoir subi une telle violence. Ses yeux s'emplirent de frustration en plus de la rage qui les teintait déjà. Elle sentit son cœur battre plus fort dans sa poitrine sous l’effet de la colère qui avait empoisonné son sang déjà bouillant.
La demoiselle fixait intensément Naoya, cherchant dans son regard une réponse qui lui échappait. Ses mots étaient chargés de détermination et de frustration.
-« Naoya, tu ne peux pas continuer à porter ça seul. Ces personnes doivent être tenues responsables de ce qu'elles t'ont fait subir. Si tu ne parles pas, elles resteront libres de faire du mal à toi ou d'autres ! »
Sa voix était forte, elle était à deux doigts de crier sur le garçon aux cheveux de braise tellement son attitude l’agacé, l'envie de faire justice pour Naoya la poussait à bout. Elle ne pouvait pas supporter l'idée qu'il endure tout cela en silence et qu’une bande de gamins débiles puissent faire cela sans être puni.
Kazane s’approcha de Naoya, son visage à quelques centimètres de celui du jeune homme afin d’empêcher ses yeux de la fuir.
Ses sourcils, qui sont généralement doucement arqués, se sont rapprochés en un froncement déterminé. Ses yeux, d'habitude tranquilles, s'étaient empli d'une lueur vive et perçante, révélant son irritation. N’importe qui pouvait lire dans les prunelles de la jeune femme les émotions qui s’écoulait en elle… Ici, c’était un torrent déchainé.
Les muscles de sa mâchoire étaient tendu, mettant en évidence sa colère.
Ses lèvres, d'ordinaire courbées en un sourire subtil, se contractent en une fine ligne déterminée.
Son teint, habituellement d'une pâleur délicate, était légèrement de rouge, signe manifeste de son énervement. Les pommettes hautes de son visage s’étaient rehaussaient sous l'effet de l'adrénaline, ajoutant une touche de vivacité à son expression habituellement impassible.
-« Je sais que c'est difficile, Naoya. Mais tu n'es pas seul. Nous sommes là pour te soutenir. Mais tu dois impérativement me dire qui sont ces lâches pour que je puisse les choper un à un ! Ne laisse pas la peur les protéger. Sois fort, comme je sais que tu peux l'être. »
Elle espérait que ses paroles trouveraient écho en lui, qu'il comprendrait qu'il méritait d'être traité avec respect et dignité. Naoya méritait justice, et Kazane était déterminée à faire en sorte qu'il l'obtienne, coûte que coûte.
KoalaVolantMitsugu avait du mal à comprendre comment quelqu'un pouvait garder un tel secret, surtout après avoir subi une telle violence. Ses yeux s'emplirent de frustration en plus de la rage qui les teintait déjà. Elle sentit son cœur battre plus fort dans sa poitrine sous l’effet de la colère qui avait empoisonné son sang déjà bouillant.
La demoiselle fixait intensément Naoya, cherchant dans son regard une réponse qui lui échappait. Ses mots étaient chargés de détermination et de frustration.
-« Naoya, tu ne peux pas continuer à porter ça seul. Ces personnes doivent être tenues responsables de ce qu'elles t'ont fait subir. Si tu ne parles pas, elles resteront libres de faire du mal à toi ou d'autres ! »
Sa voix était forte, elle était à deux doigts de crier sur le garçon aux cheveux de braise tellement son attitude l’agacé, l'envie de faire justice pour Naoya la poussait à bout. Elle ne pouvait pas supporter l'idée qu'il endure tout cela en silence et qu’une bande de gamins débiles puissent faire cela sans être puni.
Kazane s’approcha de Naoya, son visage à quelques centimètres de celui du jeune homme afin d’empêcher ses yeux de la fuir.
Ses sourcils, qui sont généralement doucement arqués, se sont rapprochés en un froncement déterminé. Ses yeux, d'habitude tranquilles, s'étaient empli d'une lueur vive et perçante, révélant son irritation. N’importe qui pouvait lire dans les prunelles de la jeune femme les émotions qui s’écoulait en elle… Ici, c’était un torrent déchainé.
Les muscles de sa mâchoire étaient tendu, mettant en évidence sa colère.
Ses lèvres, d'ordinaire courbées en un sourire subtil, se contractent en une fine ligne déterminée.
Son teint, habituellement d'une pâleur délicate, était légèrement de rouge, signe manifeste de son énervement. Les pommettes hautes de son visage s’étaient rehaussaient sous l'effet de l'adrénaline, ajoutant une touche de vivacité à son expression habituellement impassible.
-« Je sais que c'est difficile, Naoya. Mais tu n'es pas seul. Nous sommes là pour te soutenir. Mais tu dois impérativement me dire qui sont ces lâches pour que je puisse les choper un à un ! Ne laisse pas la peur les protéger. Sois fort, comme je sais que tu peux l'être. »
Elle espérait que ses paroles trouveraient écho en lui, qu'il comprendrait qu'il méritait d'être traité avec respect et dignité. Naoya méritait justice, et Kazane était déterminée à faire en sorte qu'il l'obtienne, coûte que coûte.
- InvitéInvité
Ca ne peut pas être pire...
Kazane Mitsugu
Debout, alors que je mets mes vêtements en ordre, je ressens le regard brûlant de Kazane-san. Je n’aime pas vraiment cette sensation. Ça ne se termine jamais bien. J’aimerais vraiment éviter un nouveau conflit entre nous, surtout que je commence à l’apprécier, que je la remercie pour la considération qu’elle m’accorde. Une considération qui l’amène à se mettre en colère pour moi. Pourtant, il semble que cette colère pourrait se retourner contre moi. Je le ressens comme ça alors que la tension de sa voix se fait grandement sentir quand elle m’appelle. Bien sûr que je ne veux pas que ces enf*irés s’en prennent à d’autres que moi. Evidemment que je voudrais qu’ils paient pour ce qu’ils ont fait. Mais si l’intervention d’un professeur la veille n’a pas suffit pour qu’ils fassent profil bas, que vaudront les remontrances de la jeune femme ? Et si ça se retournait à nouveau contre moi ? Après tout, leur violence n’a fait que croître…
Je ne réponds pas. Je ne sais pas quoi lui dire et je n’ose toujours pas lui révéler ces noms qu’elle me demande. Surtout qu’elle non plus n’a pas répondu à mes questions. Au lieu de ça… N'est-elle pas en train de m’engueuler ? Aïe… J’ai vraiment mal partout. Mon visage, mes bras, mes poignets, mon ventre… et même mon coeur. Quelle journée de m*rde. Je ne vois pas comment elle pourrait être pire que ça…
Alors que je me pose la question, je vois un visage entrer soudainement dans mon champ de vision. Je tente de reculer mais me retrouve le cul sur un bureau. Le visage de Kazane-san ne s’est pas éloigné et je me retrouve à la regarder alors qu’elle tente de me convaincre alors qu’elle transpire la colère.
Moi ? Pas seul ? Pour ça, oui, ce qu’elle me demande est difficile. Je comprends bien qu’elle veut protéger tout le monde, j’aimerais aussi éviter que d’autres vivent le même enfer que moi. Pour autant, qu’est-ce qui lui fait croire qu’ils arrêteront avec son intervention ?! Qui est là pour me soutenir exactement ? A part elle, je veux dire… Hein ? Moi ? Fort ? Elle m’a bien regardé ?!
Les yeux de plus en plus écarquillés par la peur et la surprise que me provoquent ses paroles, je ne sais pas quoi lui répondre. Dire que… Je m’en veux encore pour ces paroles que je lui ai dites sur le coup de la colère. Pourtant, elle veut clairement me venir en aide, me venger. Je serre les dents et pince les lèvres, vraiment trop peu à l’aise. Encore moins dans cette position. Doucement, je la prends par les épaules et la fait reculer doucement en baissant les yeux. Et, sans la lâcher, je lui demande :
Doucement, je la relâche alors que je tente de trouver un compromis. Je n’aime pas l’idée de dévoiler mes difficultés. J’ai même extrêmement peur qu’on me dise que c’est ma faute… Je finis par demander, peu sûr de moi :
C’était le premier réflexe de la professeur venue nous séparer, bien qu’elle ait semblé à même de chercher un peu plus en profondeur par la suite. Je sais que tout le monde n’est pas capable de faire pareil…
Je ne réponds pas. Je ne sais pas quoi lui dire et je n’ose toujours pas lui révéler ces noms qu’elle me demande. Surtout qu’elle non plus n’a pas répondu à mes questions. Au lieu de ça… N'est-elle pas en train de m’engueuler ? Aïe… J’ai vraiment mal partout. Mon visage, mes bras, mes poignets, mon ventre… et même mon coeur. Quelle journée de m*rde. Je ne vois pas comment elle pourrait être pire que ça…
Alors que je me pose la question, je vois un visage entrer soudainement dans mon champ de vision. Je tente de reculer mais me retrouve le cul sur un bureau. Le visage de Kazane-san ne s’est pas éloigné et je me retrouve à la regarder alors qu’elle tente de me convaincre alors qu’elle transpire la colère.
Moi ? Pas seul ? Pour ça, oui, ce qu’elle me demande est difficile. Je comprends bien qu’elle veut protéger tout le monde, j’aimerais aussi éviter que d’autres vivent le même enfer que moi. Pour autant, qu’est-ce qui lui fait croire qu’ils arrêteront avec son intervention ?! Qui est là pour me soutenir exactement ? A part elle, je veux dire… Hein ? Moi ? Fort ? Elle m’a bien regardé ?!
Les yeux de plus en plus écarquillés par la peur et la surprise que me provoquent ses paroles, je ne sais pas quoi lui répondre. Dire que… Je m’en veux encore pour ces paroles que je lui ai dites sur le coup de la colère. Pourtant, elle veut clairement me venir en aide, me venger. Je serre les dents et pince les lèvres, vraiment trop peu à l’aise. Encore moins dans cette position. Doucement, je la prends par les épaules et la fait reculer doucement en baissant les yeux. Et, sans la lâcher, je lui demande :
Je ne veux pas que tu fasses une croix sur une bourse qui te serait utile parce que tu t’en seras prise à eux. Aussi… Ils ne se sont pas arrêtés alors que nous avons été pris en train de nous battre hier par une prof’. Je… te remercie de vouloir m’aider. Tes mots me touchent. Vraiment. Mais je ne veux pas que tu aies des problèmes à cause de moi.
Doucement, je la relâche alors que je tente de trouver un compromis. Je n’aime pas l’idée de dévoiler mes difficultés. J’ai même extrêmement peur qu’on me dise que c’est ma faute… Je finis par demander, peu sûr de moi :
Si j’en parle au CPE, tu crois qu’il me dira aussi que c’est ma faute parce qu'un étranger est forcément fautif ?
C’était le premier réflexe de la professeur venue nous séparer, bien qu’elle ait semblé à même de chercher un peu plus en profondeur par la suite. Je sais que tout le monde n’est pas capable de faire pareil…
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Kazane Mitsugu
Re: [TERMINE] Ca ne pouvait pas être pire... | Pv Kazane Mitsugu
Mar 14 Nov 2023 - 21:52
Cela ne pouvait pas être pire... feat. Naoya Guyot
/>
Kazane était furieuse, sa colère grondait en elle comme une tempête prête à éclater. Les mots de Naoya résonnaient dans sa tête, une cacophonie irritante qui faisait bouillonner son sang.
-« Je ne veux pas que tu fasses une croix sur une bourse qui te serait utile parce que tu t’en seras prise à eux. Aussi… Ils ne se sont pas arrêtés alors que nous avons été pris en train de nous battre hier par une prof’. Je… te remercie de vouloir m’aider. Tes mots me touchent. Vraiment. Mais je ne veux pas que tu aies des problèmes à cause de moi. »
Ces paroles résonnaient comme une obstination absurde, une tentative de préserver quelque chose qui semblait déjà perdu. Mitsugu n’était pas une lâche, elle n’avait pas peur de ces débiles… Quand on ne tient plus à sa vie, on a moins peur de souffrir physiquement.
Pourtant, même dans sa fureur, la demoiselle pouvait reconnaître la sincérité dans les yeux du jeune homme. Il était préoccupé, soucieux de son bien-être, mais cette sollicitude mal placée alimentait les flammes de son irritation. Elle ne voulait pas de sa pitié, elle ne voulait pas qu'il la perçoive comme une victime impuissante.
-« Je t’apprécie Nao’, mais je n’ai pas besoin de ta pitié… »
Les deux se trouvaient dans une classe isolée du lycée de Kobe, loin des regards indiscrets. La lycéenne comprenait que le franco-japonais essayait maladroitement de calmer le volcan qui menaçait d'entrer en éruption à ses côtés.
-« Si j’en parle au CPE, tu crois qu’il me dira aussi que c’est ma faute parce qu'un étranger est forcément fautif ? »
Ajouta-t-il, enfonçant involontairement le couteau dans la plaie béante de l'exaspération de Kazane.
Les mots de Guyot sonnaient comme une injustice profonde, une réalité cruelle qui la poussait au bord du précipice de sa propre indignation. Son visage était rouge de rage, ses poings étaient serrés, signe de la tension qui bouillonnait en elle.
-« Naoya, tu ne comprends pas. Ce n'est pas juste pour moi. C'est pour toi aussi. Si on laisse ça passer, ils penseront qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent sans conséquences. C'est un combat pour ta putain de dignité, pour ton droit à exister ici sans être harcelés. Et je ne vais pas permettre qu'on t'humilie, qu'on humilie tous ceux qui sont différents, étrangers ou non. »
Bien que la jeune femme était encore énervée et scrutait son ami, mais Kazane ne lui laissa pas l'occasion de répliquer.
- « Je vais voir la CPE. Je ne vais pas rester là à te regarder subir l'injustice. On ne peut pas laisser ces brutes gagner. Si tu ne veux pas te joindre à moi, je comprends. Mais je ne vais pas baisser la tête et accepter ça... Et tu viens avec moi ! »
La demoiselle espérait arriver avant qu’elle ne quitte son lieu de travail.
Sans attendre la réponse de Naoya, elle saisit le poignet du jeune homme et tourna les talons l’entraina dans son sillage, déterminée à trouver la conseillère principale d'éducation et à faire entendre sa voix. Elle marchait d'un pas ferme, le regard déterminé. Elle courait vite, fonçant comme une balle dans les couloirs en direction du bureau de a CPE.
Arrivée au bureau de la CPE, Kazane frappa à la porte avec une énergie qui reflétait son état d'esprit.
KoalaVolant-« Je ne veux pas que tu fasses une croix sur une bourse qui te serait utile parce que tu t’en seras prise à eux. Aussi… Ils ne se sont pas arrêtés alors que nous avons été pris en train de nous battre hier par une prof’. Je… te remercie de vouloir m’aider. Tes mots me touchent. Vraiment. Mais je ne veux pas que tu aies des problèmes à cause de moi. »
Ces paroles résonnaient comme une obstination absurde, une tentative de préserver quelque chose qui semblait déjà perdu. Mitsugu n’était pas une lâche, elle n’avait pas peur de ces débiles… Quand on ne tient plus à sa vie, on a moins peur de souffrir physiquement.
Pourtant, même dans sa fureur, la demoiselle pouvait reconnaître la sincérité dans les yeux du jeune homme. Il était préoccupé, soucieux de son bien-être, mais cette sollicitude mal placée alimentait les flammes de son irritation. Elle ne voulait pas de sa pitié, elle ne voulait pas qu'il la perçoive comme une victime impuissante.
-« Je t’apprécie Nao’, mais je n’ai pas besoin de ta pitié… »
Les deux se trouvaient dans une classe isolée du lycée de Kobe, loin des regards indiscrets. La lycéenne comprenait que le franco-japonais essayait maladroitement de calmer le volcan qui menaçait d'entrer en éruption à ses côtés.
-« Si j’en parle au CPE, tu crois qu’il me dira aussi que c’est ma faute parce qu'un étranger est forcément fautif ? »
Ajouta-t-il, enfonçant involontairement le couteau dans la plaie béante de l'exaspération de Kazane.
Les mots de Guyot sonnaient comme une injustice profonde, une réalité cruelle qui la poussait au bord du précipice de sa propre indignation. Son visage était rouge de rage, ses poings étaient serrés, signe de la tension qui bouillonnait en elle.
-« Naoya, tu ne comprends pas. Ce n'est pas juste pour moi. C'est pour toi aussi. Si on laisse ça passer, ils penseront qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent sans conséquences. C'est un combat pour ta putain de dignité, pour ton droit à exister ici sans être harcelés. Et je ne vais pas permettre qu'on t'humilie, qu'on humilie tous ceux qui sont différents, étrangers ou non. »
Bien que la jeune femme était encore énervée et scrutait son ami, mais Kazane ne lui laissa pas l'occasion de répliquer.
- « Je vais voir la CPE. Je ne vais pas rester là à te regarder subir l'injustice. On ne peut pas laisser ces brutes gagner. Si tu ne veux pas te joindre à moi, je comprends. Mais je ne vais pas baisser la tête et accepter ça... Et tu viens avec moi ! »
La demoiselle espérait arriver avant qu’elle ne quitte son lieu de travail.
Sans attendre la réponse de Naoya, elle saisit le poignet du jeune homme et tourna les talons l’entraina dans son sillage, déterminée à trouver la conseillère principale d'éducation et à faire entendre sa voix. Elle marchait d'un pas ferme, le regard déterminé. Elle courait vite, fonçant comme une balle dans les couloirs en direction du bureau de a CPE.
Arrivée au bureau de la CPE, Kazane frappa à la porte avec une énergie qui reflétait son état d'esprit.
- InvitéInvité
Ca ne peut pas être pire...
Kazane Mitsugu
Je ferais mieux de me taire, parfois. Comme maintenant. Il est évident, quand je la regarde, qu’elle est tellement énervée que, quoi que je dise, elle va prendre la mouche. Et ça ne manque pas. Je ne la prends pas pour une lâche et je suis triste qu’elle l’ait pris de cette manière. Cette bourse est justement la raison pour laquelle j’ai essayé de les ignorer jusqu’à ce qu’ils me mettent le premier coup. La raison pour laquelle j’ai beaucoup supporté et que je refuse d’aller les confronter. Sans compter que je vais encore perdre, surtout maintenant que je suis dans un plus piteux état qu’avant…C’est parce que je connais la sensation de regret de ne pas avoir ce qu’on vise, surtout concernant les bourses, que je pense à la sienne, à son besoin de l’avoir. Est-ce vraiment de la pitié ? N’est-ce pas seulement de l’altruisme ?
Voyant que parlementer ne fonctionne pas, je me demande si mes craintes seront bien prises. Pourquoi je me pose la question ? Non. C’est impossible que ça se passe bien. Personne ne s’inquiéterait d’être pris pour l’agresseur, surtout dans mon état… Pourtant, je ne peux m’empêcher de me sentir bouleversé qu’on me voit comme un étranger alors que j’ai vécu toute ma vie au Japon. Jusque-là, ça allait. J’arrivais à cacher ce que je ressentais. Est-ce parce que j’espérais un nouveau départ en venant ici que je me sens aussi blessé ? J’en sais rien… Je m’en fou…
La tête baissée, je ne regarde plus Kazane-senpai. Je ne veux pas voir sa colère si elle l’est encore. J’ai déjà peur de l’entendre alors que je me sens mal de toute cette histoire. Quels que soient les mots que je vais dire, je suis conscient maintenant que je ne ferais qu’attiser le feu et ruiner toutes mes chances de prendre le temps dont j’ai besoin.
Penser qu’ils peuvent continuer si on ne les rappelle pas à l’ordre ? Ce qu’elle ne comprend pas, elle, c’est qu’ils l’ont déjà été. Ceci n’était que l’image de leur rancune alors qu’à leurs yeux le gaijin aurait juste dû fermer sa gu*ule. Quelle dignité ? Quand je me rappelle les regards qu’on me lance quand je sors de mes gonds au quotidien alors que je suis hors de chez moi, je me rappelle combien les étrangers sont mal vus dans ce pays. Quel respect nous donne-t-on alors que nous sommes toujours les fautifs ? Bien sûr, certains se montrent un peu à l’écoute… Mais combien sur toute la population ? Au fond, je la remercie de me voir comme une personne à part entière alors qu’elle est japonaise et de ne pas m’avoir vu comme le fautif après avoir compris le problème qui nous a amenés à discuter. Elle est vraiment ouverte d’esprit. Si elle n’avait pas été une femme… Elle en est une. Les “si” sont inutiles quand il s’agit de choses qui n’arriveront jamais.
La tête basse, toujours peureux de croiser à nouveau ses yeux, j’accueille sa résolution. … Que va-t-elle lui dire, exactement ? “Guyot Naoya a été harcelé par des personnes qu’il refuse de nommer”. Je doute que même le CPE puisse faire quoi que ce soit avec cette information. D’un autre côté, je ressens certainement la peur qu’a dû ressentir la psy scolaire quand je suis allé voir le Doyen dans l’espoir de protéger l’école contre l’extérieur après son agression. C’est la meilleure option, de demander de l’aide aux adultes. Mais… Et s’il me voyaient…
Avant que je ne puisse réitérer mes craintes, me voilà tiré vers la sortie de la salle par le poignet, obligé de laisser mes affaires sur place. Les yeux écarquillés, je ne pense pas à arrêter la jeune femme en utilisant ma force. Je suis trop surpris par sa détermination.
Avant que je puisse trouver un moyen de l’arrêter, nous voilà devant la porte du CPE qui répond à la demoiselle qui vient de toquer à la porte. Il nous regarde entrer, le regard inquisiteur. Personnellement, je détourne le regard, honteux. Je connais la question qui va être posée et devine la réponse qui va être donnée. Que voulons-nous ? Déplorer le comportement de trois personnes qui ont peut-être été signalées la veille, selon ce qu’a pensé l’adulte qui avait déjà arrêté une bagarre. Chose que Kazane-san ne sait pas. Donc, elle dira sans doute qu’elle vient ici parce que j’ai été agressé et ce sera sans doute à moi de parler de mon vécu. Sérieusement, je me sens trop honteux et j’ai trop peur que ma parole ne pèse pas lourd dans la balance pour donner le moindre détail qui me sera demandé dès que mon amie aura donné sa version des faits…
Voyant que parlementer ne fonctionne pas, je me demande si mes craintes seront bien prises. Pourquoi je me pose la question ? Non. C’est impossible que ça se passe bien. Personne ne s’inquiéterait d’être pris pour l’agresseur, surtout dans mon état… Pourtant, je ne peux m’empêcher de me sentir bouleversé qu’on me voit comme un étranger alors que j’ai vécu toute ma vie au Japon. Jusque-là, ça allait. J’arrivais à cacher ce que je ressentais. Est-ce parce que j’espérais un nouveau départ en venant ici que je me sens aussi blessé ? J’en sais rien… Je m’en fou…
La tête baissée, je ne regarde plus Kazane-senpai. Je ne veux pas voir sa colère si elle l’est encore. J’ai déjà peur de l’entendre alors que je me sens mal de toute cette histoire. Quels que soient les mots que je vais dire, je suis conscient maintenant que je ne ferais qu’attiser le feu et ruiner toutes mes chances de prendre le temps dont j’ai besoin.
Penser qu’ils peuvent continuer si on ne les rappelle pas à l’ordre ? Ce qu’elle ne comprend pas, elle, c’est qu’ils l’ont déjà été. Ceci n’était que l’image de leur rancune alors qu’à leurs yeux le gaijin aurait juste dû fermer sa gu*ule. Quelle dignité ? Quand je me rappelle les regards qu’on me lance quand je sors de mes gonds au quotidien alors que je suis hors de chez moi, je me rappelle combien les étrangers sont mal vus dans ce pays. Quel respect nous donne-t-on alors que nous sommes toujours les fautifs ? Bien sûr, certains se montrent un peu à l’écoute… Mais combien sur toute la population ? Au fond, je la remercie de me voir comme une personne à part entière alors qu’elle est japonaise et de ne pas m’avoir vu comme le fautif après avoir compris le problème qui nous a amenés à discuter. Elle est vraiment ouverte d’esprit. Si elle n’avait pas été une femme… Elle en est une. Les “si” sont inutiles quand il s’agit de choses qui n’arriveront jamais.
La tête basse, toujours peureux de croiser à nouveau ses yeux, j’accueille sa résolution. … Que va-t-elle lui dire, exactement ? “Guyot Naoya a été harcelé par des personnes qu’il refuse de nommer”. Je doute que même le CPE puisse faire quoi que ce soit avec cette information. D’un autre côté, je ressens certainement la peur qu’a dû ressentir la psy scolaire quand je suis allé voir le Doyen dans l’espoir de protéger l’école contre l’extérieur après son agression. C’est la meilleure option, de demander de l’aide aux adultes. Mais… Et s’il me voyaient…
Avant que je ne puisse réitérer mes craintes, me voilà tiré vers la sortie de la salle par le poignet, obligé de laisser mes affaires sur place. Les yeux écarquillés, je ne pense pas à arrêter la jeune femme en utilisant ma force. Je suis trop surpris par sa détermination.
Avant que je puisse trouver un moyen de l’arrêter, nous voilà devant la porte du CPE qui répond à la demoiselle qui vient de toquer à la porte. Il nous regarde entrer, le regard inquisiteur. Personnellement, je détourne le regard, honteux. Je connais la question qui va être posée et devine la réponse qui va être donnée. Que voulons-nous ? Déplorer le comportement de trois personnes qui ont peut-être été signalées la veille, selon ce qu’a pensé l’adulte qui avait déjà arrêté une bagarre. Chose que Kazane-san ne sait pas. Donc, elle dira sans doute qu’elle vient ici parce que j’ai été agressé et ce sera sans doute à moi de parler de mon vécu. Sérieusement, je me sens trop honteux et j’ai trop peur que ma parole ne pèse pas lourd dans la balance pour donner le moindre détail qui me sera demandé dès que mon amie aura donné sa version des faits…
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Kazane Mitsugu
Re: [TERMINE] Ca ne pouvait pas être pire... | Pv Kazane Mitsugu
Jeu 16 Nov 2023 - 23:42
Cela ne pouvait pas être pire... feat. Naoya Guyot
/>
Kazane était dans un état d'énervement palpable. Les sourcils froncés, les poings serrés, elle frappa avec force à la porte du bureau de la CPE. Un coup sec, un cri étouffé de frustration.
Elle ne pouvait pas laisser cette affaire de côté, pas après ce qu'elle avait découvert.
Le bureau de la conseillère principale d'éducation était sobrement décoré, une atmosphère professionnelle imprégnait la pièce. La CPE, une femme d'âge moyen aux cheveux grisonnants, était sur le point de quitter son bureau lorsque le bruit frappant retentit. Elle s'arrêta et se rassit, curieuse de savoir ce qui pouvait provoquer une telle agitation à cette heure.
Mitsugu poussa la porte avec fermeté, entra dans le bureau, tirant Naoya derrière elle. La CPE, le regardant avec surprise, demanda ce qui se passait.
La lycéenne, toujours bouillonnante, expliqua rapidement la situation.
-« Madame,J'ai trouvé Naoya attaché et malmené dans une salle de classe. Il refuse de dire qui sont les agresseurs, même si je suis certaine que cela fait longtemps que ça dure... Je ne peux pas laisser cela passer ! »
La CPE, tout en reconnaissant la gravité de la situation, demanda à Kazane de se calmer et de s'asseoir. Naoya fut inviter de s'installer dans une chaise à côté de son ainée. Cependant, Mitsugu resta debout, les jambes et les poings tremblants.
-« Expliquez-moi en détail ce que vous avez vu. »
Demanda la CPE d’une voix neutre, cherchant à comprendre la situation.
Kazane, les yeux brillants d'une colère contenue, commença à détailler l'incident. Elle décrivit la salle de classe sombre, le liens bleus qui retenaient Naoya, le désordre dans la pièce, les marques sur son visage. Chaque mot était prononcé avec une intensité croissante, soulignant l'injustice qu'elle ressentait.
-« Je ne peux pas croire que quelque chose comme ça se passe ici. Il doit y avoir des conséquences pour ceux qui ont fait ça, et Guyot-san ne devrait pas avoir à subir cela... C'est inacceptable ! »
La CPE écoutait attentivement, prenant des notes mentales sur chaque détail fourni par Kazane. Elle se tourna ensuite vers Naoya pour lui demander s'il pouvait donner des informations sur les agresseurs.
La demoiselle, toujours debout, saisit le dossier de sa chaise vide et haussa la voix.
-« Si vous ne faites rien pour lui, j’arrangerais les choses moi-même ! Il est temps que quelqu'un prenne ses responsabilités ! »
La CPE prit un moment pour réfléchir. Elle remercia Kazane pour avoir signalé l'incident et promit de mener une enquête appropriée. Elle assura également que Naoya ne serait pas blâmé pour quelque chose qui n'était, à première vue, pas de sa faute.
-« Je prends cela très au sérieux, Kazane. Nous ferons tout notre possible pour résoudre cette affaire et assurer la sécurité de nos étudiants… Mais laissez Naoya expliquer sa version, je vous prie. »
Kazane, bien que toujours en colère, hocha la tête en signe d'acceptation. Elle espérait que justice serait rendue, que les coupables seraient identifiés et que Naoya ne souffrirait plus de cette situation injuste.
KoalaVolantElle ne pouvait pas laisser cette affaire de côté, pas après ce qu'elle avait découvert.
Le bureau de la conseillère principale d'éducation était sobrement décoré, une atmosphère professionnelle imprégnait la pièce. La CPE, une femme d'âge moyen aux cheveux grisonnants, était sur le point de quitter son bureau lorsque le bruit frappant retentit. Elle s'arrêta et se rassit, curieuse de savoir ce qui pouvait provoquer une telle agitation à cette heure.
Mitsugu poussa la porte avec fermeté, entra dans le bureau, tirant Naoya derrière elle. La CPE, le regardant avec surprise, demanda ce qui se passait.
La lycéenne, toujours bouillonnante, expliqua rapidement la situation.
-« Madame,J'ai trouvé Naoya attaché et malmené dans une salle de classe. Il refuse de dire qui sont les agresseurs, même si je suis certaine que cela fait longtemps que ça dure... Je ne peux pas laisser cela passer ! »
La CPE, tout en reconnaissant la gravité de la situation, demanda à Kazane de se calmer et de s'asseoir. Naoya fut inviter de s'installer dans une chaise à côté de son ainée. Cependant, Mitsugu resta debout, les jambes et les poings tremblants.
-« Expliquez-moi en détail ce que vous avez vu. »
Demanda la CPE d’une voix neutre, cherchant à comprendre la situation.
Kazane, les yeux brillants d'une colère contenue, commença à détailler l'incident. Elle décrivit la salle de classe sombre, le liens bleus qui retenaient Naoya, le désordre dans la pièce, les marques sur son visage. Chaque mot était prononcé avec une intensité croissante, soulignant l'injustice qu'elle ressentait.
-« Je ne peux pas croire que quelque chose comme ça se passe ici. Il doit y avoir des conséquences pour ceux qui ont fait ça, et Guyot-san ne devrait pas avoir à subir cela... C'est inacceptable ! »
La CPE écoutait attentivement, prenant des notes mentales sur chaque détail fourni par Kazane. Elle se tourna ensuite vers Naoya pour lui demander s'il pouvait donner des informations sur les agresseurs.
La demoiselle, toujours debout, saisit le dossier de sa chaise vide et haussa la voix.
-« Si vous ne faites rien pour lui, j’arrangerais les choses moi-même ! Il est temps que quelqu'un prenne ses responsabilités ! »
La CPE prit un moment pour réfléchir. Elle remercia Kazane pour avoir signalé l'incident et promit de mener une enquête appropriée. Elle assura également que Naoya ne serait pas blâmé pour quelque chose qui n'était, à première vue, pas de sa faute.
-« Je prends cela très au sérieux, Kazane. Nous ferons tout notre possible pour résoudre cette affaire et assurer la sécurité de nos étudiants… Mais laissez Naoya expliquer sa version, je vous prie. »
Kazane, bien que toujours en colère, hocha la tête en signe d'acceptation. Elle espérait que justice serait rendue, que les coupables seraient identifiés et que Naoya ne souffrirait plus de cette situation injuste.
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Ca ne peut pas être pire...
Kazane Mitsugu
Kazane-san ne me laisse pas le choix jusqu’au bout, allant jusqu’à me tirer dans le bureau de la CPE qui nous regarde entrer. Mon amie est donc la première à prendre la parole, expliquant brièvement la situation comme si elle hurlait à l’injustice. La pauvre femme n’y est pour rien… Je n’ose pas vraiment croiser son regard, c’est pourquoi je contemple ce qu’il se trouve sur son bureau tout en restant attentif à ce qui se dit. Ce qui est assez dingue, je pense, c’est le calme dont l’adulte fait preuve alors qu’elle doit se sentir agresser par le ton de la jeune femme à côté de moi.
Des explications sont demandées et Kazane-san explique la manière dont elle est venue dans ma salle de classe, la manière dont elle m’a trouvé et comment j’étais attaché jusqu’à ce qu’elle me libère. Évidemment, elle n’oublie pas de préciser encore une fois que je n’ai pas voulu lui donner le nom de mes agresseurs, le tout avec une voix montant toujours plus haut dans son intonation. On pourrait croire que cette pauvre dame est la coupable… Cette dernière, certainement pour mieux comprendre les faits en ayant le point de vue de la victime que je suis, me demande ma version des faits. Je m’y attendais… J’aurais vraiment préféré avoir un peu plus de temps pour me remettre de cette humiliation. Juste un tout petit peu. Quitte à venir ici le lendemain matin. Je me sens encore trop blessé pour en parler maintenant. Je ne veux pas me montrer faible face à tout ça. Je ne veux pas pleurer… Enfin… Puisque je suis là…
Kazane-san ne me laisse pas le temps d’en placer une. Au lieu de me laisser donner ma version des faits, la voilà en train de… Sérieusement ?! Des menaces ?! Envers le personnel de l’école ?! Je suis tellement choqué que je la regarde avec des yeux ronds. Alors, je comprends qu’elle soit en colère et qu’elle trouve que tout va trop lentement. Ok, ça se comprend. Mais aller jusqu’à dire ça ? A-t-elle conscience des conséquences qu’elle pourrait subir ? J’ai eu des problèmes pour moins que ça !
Il semblerait que cette CPE soit du genre compréhensive. A moins qu’elle ne garde l’idée d’une punition pour plus tard puisque mon problème vient peut-être avant. Je ne sais pas… Quoi qu’il en soit, elle lui demande de me laisser parler, m’expliquer, ce que mon amie semble accepter. Sans doute grâce à la promesse d’enquête. Je soupire en baissant à nouveau le regard, comprenant que je n’y échapperais vraiment pas. A l’instant, j’ai beau être soutenu par la jeune femme, je me sens très seul… Enfin… Quand faut y aller…
J’ai une réponse positive de la part de mon interlocutrice qui, pourtant, n’a droit qu’à un bref regard de ma part pour surveiller un éventuel mouvement de la tête. Bon, ça va être plus simple. Je soupire donc doucement et explique d’une voix lourde que je voudrais la plus plate possible :
Je déglutis, réprimant mes émotions. Je suis en colère. Contre mon impuissance. Contre cette intolérance contre ceux qui ne sont pas japonais et n’ont pas l’apparence que devrait avoir tout japonais à leurs yeux. Contre mon manque de rapidité pour m’en aller. Et je suis triste. Frustré. Un mélange d’émotions fortes qui me donnent envie de pleurer. Je tiens bon. Je ne veux pas qu’on me voit dans cet état. Un homme a le droit de pleurer, bien sûr, c’est naturel. Pourtant, je sens que ce n’est pas le bon moment…
La CPE me cite le nom des trois qui m’ont agressé la veille pour me demander s’il s’agit bien d’eux. Je hoche la tête en pinçant les lèvres. J’aurais préféré qu’elle ne les nomme pas devant Kazane-san alors que, plus tôt, elle me promettait de leur refaire le portrait. Et qu’elle vient de le promettre. J’espère vraiment que mon amie ne va pas se mettre en tête d’aller les chercher…
Des explications sont demandées et Kazane-san explique la manière dont elle est venue dans ma salle de classe, la manière dont elle m’a trouvé et comment j’étais attaché jusqu’à ce qu’elle me libère. Évidemment, elle n’oublie pas de préciser encore une fois que je n’ai pas voulu lui donner le nom de mes agresseurs, le tout avec une voix montant toujours plus haut dans son intonation. On pourrait croire que cette pauvre dame est la coupable… Cette dernière, certainement pour mieux comprendre les faits en ayant le point de vue de la victime que je suis, me demande ma version des faits. Je m’y attendais… J’aurais vraiment préféré avoir un peu plus de temps pour me remettre de cette humiliation. Juste un tout petit peu. Quitte à venir ici le lendemain matin. Je me sens encore trop blessé pour en parler maintenant. Je ne veux pas me montrer faible face à tout ça. Je ne veux pas pleurer… Enfin… Puisque je suis là…
Kazane-san ne me laisse pas le temps d’en placer une. Au lieu de me laisser donner ma version des faits, la voilà en train de… Sérieusement ?! Des menaces ?! Envers le personnel de l’école ?! Je suis tellement choqué que je la regarde avec des yeux ronds. Alors, je comprends qu’elle soit en colère et qu’elle trouve que tout va trop lentement. Ok, ça se comprend. Mais aller jusqu’à dire ça ? A-t-elle conscience des conséquences qu’elle pourrait subir ? J’ai eu des problèmes pour moins que ça !
Il semblerait que cette CPE soit du genre compréhensive. A moins qu’elle ne garde l’idée d’une punition pour plus tard puisque mon problème vient peut-être avant. Je ne sais pas… Quoi qu’il en soit, elle lui demande de me laisser parler, m’expliquer, ce que mon amie semble accepter. Sans doute grâce à la promesse d’enquête. Je soupire en baissant à nouveau le regard, comprenant que je n’y échapperais vraiment pas. A l’instant, j’ai beau être soutenu par la jeune femme, je me sens très seul… Enfin… Quand faut y aller…
Avez-vous entendu parler par le directeur ou quelqu’un d’autre du combat qui a eu lieu hier et qui m’impliquait ?
J’ai une réponse positive de la part de mon interlocutrice qui, pourtant, n’a droit qu’à un bref regard de ma part pour surveiller un éventuel mouvement de la tête. Bon, ça va être plus simple. Je soupire donc doucement et explique d’une voix lourde que je voudrais la plus plate possible :
Les trois personnes avec qui je me suis battu hier sont dans ma classe et ont mal pris ce qu’il s’est passé. Ils ont donc profité de la fin des cours pour me retenir. Encore une fois, ils se sont moqués de ma naissance… du fait que je suis un “faux-japonais”. Après ça, ils ont donné le premier coup et j’ai essayé de me défendre. Ils ont rapidement eu l’avantage et m’ont attaché à une chaise de sorte à ce que je ne puisse pas défaire mes liens. … … Couché au sol…
Je déglutis, réprimant mes émotions. Je suis en colère. Contre mon impuissance. Contre cette intolérance contre ceux qui ne sont pas japonais et n’ont pas l’apparence que devrait avoir tout japonais à leurs yeux. Contre mon manque de rapidité pour m’en aller. Et je suis triste. Frustré. Un mélange d’émotions fortes qui me donnent envie de pleurer. Je tiens bon. Je ne veux pas qu’on me voit dans cet état. Un homme a le droit de pleurer, bien sûr, c’est naturel. Pourtant, je sens que ce n’est pas le bon moment…
La CPE me cite le nom des trois qui m’ont agressé la veille pour me demander s’il s’agit bien d’eux. Je hoche la tête en pinçant les lèvres. J’aurais préféré qu’elle ne les nomme pas devant Kazane-san alors que, plus tôt, elle me promettait de leur refaire le portrait. Et qu’elle vient de le promettre. J’espère vraiment que mon amie ne va pas se mettre en tête d’aller les chercher…
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Kazane Mitsugu
Re: [TERMINE] Ca ne pouvait pas être pire... | Pv Kazane Mitsugu
Ven 17 Nov 2023 - 18:40
Cela ne pouvait pas être pire... feat. Naoya Guyot
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Kazane écoutait attentivement les paroles de Naoya, son regard fixe montrant son empathie et son indignation face à l'injustice subie par son ami. Les mots du Franco-japonais résonnaient dans la pièce, dépeignant une scène de violence et d'intolérance qui choquait la lycéenne, même si elle avait vu le résultat final.
Les poings de Mitsugu étaient toujours serrés, mais à mesure que Naoya partageait son histoire, elle sentait un mélange d'émotions la submerger. La colère initiale était toujours présente, mais elle était maintenant accompagnée d'une profonde tristesse pour le jeune homme et d'une frustration intense envers ceux qui avaient commis cet acte odieux.
Elle se força à rester silencieuse pendant le récit du rouquin, mais son visage exprimait une détermination inébranlable. À mesure que les détails de l'agression devenaient plus clairs, les sourcils de Kazane se fronçaient davantage, ses yeux exprimant la fureur contenue qui bouillonnait en elle.
Lorsque la CPE mentionna les noms des agresseurs, Kazane ne put s'empêcher de ressentir une vague supplémentaire de colère.
Les noms résonnaient dans sa tête, et elle pensait déjà à courir à la cantine pour retrouver ces trois imbéciles, et leur faire passer un sale quart d’heure dont elle avait le secret.
La demoiselle pensait ressentir chaque émotion qui traversait son ami comme si c'était la sienne. Elle se mordit la lèvre inférieure, refoulant toute envie de laisser ses émotions s'exprimer. Elle savait qu'elle devait rester forte pour lui et ne pas laisser transparaître de faiblesse.
Lorsque la CPE adressa la parole à japonaise, elle détourna son regard de Naoya pour faire face à l'autorité scolaire. La CPE, avec un ton calme mais ferme, dit à àa la jeune femme :
-« Je comprends ton engouement, Kazane, mais la prochaine fois, tu prendras un avertissement pour ton comportement. Nous ne tolérons pas l’insolence, même si elle est motivée par de nobles intentions. »
Kazane hocha légèrement la tête, un mélange de frustration et de compréhension marquant son expression. Elle savait au fond d’elle que la CPE avait raison sur le plan administratif, mais elle ne pouvait pas simplement rester les bras croisés alors que son ami avait été maltraité… Elle savait à quel point les autorité scolaire pouvait être incompétente, les chiffres d’étudiants se suicidant chaque année lui donnaient raison à ses yeux.
La CPE se tourna ensuite vers Naoya, lui assurant que des mesures seraient prises pour enquêter sur l'incident et assurer sa sécurité.
Mitsugu se sentit partagée entre la satisfaction de voir que des actions seraient prises et l'angoisse face aux conséquences potentielles pour elle-même.
La réunion se termina avec un engagement de la part de l'école à résoudre le problème et à assurer la sécurité de tous les étudiants.
Kazane, bien que toujours enragée par ce qui s'était passé, se sentait également soulagée de voir que des mesures seraient peut-être prises. Elle savait que la bataille n'était pas encore gagnée, mais elle était prête à se battre pour Naoya, comme elle l’aurait fait pour n’importe qui d’autre.
-«Pfouah, bon… On va chopper ces types. »
KoalaVolantLes poings de Mitsugu étaient toujours serrés, mais à mesure que Naoya partageait son histoire, elle sentait un mélange d'émotions la submerger. La colère initiale était toujours présente, mais elle était maintenant accompagnée d'une profonde tristesse pour le jeune homme et d'une frustration intense envers ceux qui avaient commis cet acte odieux.
Elle se força à rester silencieuse pendant le récit du rouquin, mais son visage exprimait une détermination inébranlable. À mesure que les détails de l'agression devenaient plus clairs, les sourcils de Kazane se fronçaient davantage, ses yeux exprimant la fureur contenue qui bouillonnait en elle.
Lorsque la CPE mentionna les noms des agresseurs, Kazane ne put s'empêcher de ressentir une vague supplémentaire de colère.
Les noms résonnaient dans sa tête, et elle pensait déjà à courir à la cantine pour retrouver ces trois imbéciles, et leur faire passer un sale quart d’heure dont elle avait le secret.
La demoiselle pensait ressentir chaque émotion qui traversait son ami comme si c'était la sienne. Elle se mordit la lèvre inférieure, refoulant toute envie de laisser ses émotions s'exprimer. Elle savait qu'elle devait rester forte pour lui et ne pas laisser transparaître de faiblesse.
Lorsque la CPE adressa la parole à japonaise, elle détourna son regard de Naoya pour faire face à l'autorité scolaire. La CPE, avec un ton calme mais ferme, dit à àa la jeune femme :
-« Je comprends ton engouement, Kazane, mais la prochaine fois, tu prendras un avertissement pour ton comportement. Nous ne tolérons pas l’insolence, même si elle est motivée par de nobles intentions. »
Kazane hocha légèrement la tête, un mélange de frustration et de compréhension marquant son expression. Elle savait au fond d’elle que la CPE avait raison sur le plan administratif, mais elle ne pouvait pas simplement rester les bras croisés alors que son ami avait été maltraité… Elle savait à quel point les autorité scolaire pouvait être incompétente, les chiffres d’étudiants se suicidant chaque année lui donnaient raison à ses yeux.
La CPE se tourna ensuite vers Naoya, lui assurant que des mesures seraient prises pour enquêter sur l'incident et assurer sa sécurité.
Mitsugu se sentit partagée entre la satisfaction de voir que des actions seraient prises et l'angoisse face aux conséquences potentielles pour elle-même.
La réunion se termina avec un engagement de la part de l'école à résoudre le problème et à assurer la sécurité de tous les étudiants.
Kazane, bien que toujours enragée par ce qui s'était passé, se sentait également soulagée de voir que des mesures seraient peut-être prises. Elle savait que la bataille n'était pas encore gagnée, mais elle était prête à se battre pour Naoya, comme elle l’aurait fait pour n’importe qui d’autre.
-«Pfouah, bon… On va chopper ces types. »
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Ca ne peut pas être pire...
Kazane Mitsugu
Une fois que j’ai fini de parler de ce qu’il s’est passé, la conversation se détourne un instant de ma personne. Je le ressens comme un instant de répit, bien que j’espère qu’on ne se tournera plus vers moi jusqu’à ce qu’on sorte. Au fond, je sais que ce n’est pas possible. Enfin… L’espoir fait vivre, je suppose.
Comme je le pensais, l’intervention peu respectueuse de Kazane-san a le droit à des remontrances, bien que ce ne soit pas fait sur le coup. Sans doute pour qu’on puisse se pencher sur mon problème le temps que c’est frais dans les esprits. Heureusement, la compréhension de la CPE la sauve d’un avertissement pour mauvais comportement pour le moment. J’en suis soulagé pour elle, même si je le cache pour le moment. Quant à elle, elle semble accepter la mise en garde avec plus de calme que je le pensais. Peut-être que le fait que je sois écouté l’aide à se sentir plus calme, surtout avec la promesse qu’on me fait par la suite de me protéger et de mener une enquête sur ce que nous venons de rapporter. Je me demande ce qu’ils pourraient bien trouver… Et, ce ne serait pas ma parole contre la leur ? Mieux vaut que je n’y pense pas. Surtout pour le moment. Je n’ai pas spécialement envie de me rajouter des angoisses sur celles qui me minent déjà pour le moment.
L’entrevue terminée, Kazane-san et moi sortons du bureau. Je commence à m’éloigner quand je l’entends me proposer d’exploser les trois gorilles. Je me tourne vers elle et, de manière calme et catégorique, je lui réponds en la regardant enfin :
Je soupire et tourne les talons dans l’idée d’y aller. Dans le même temps, je sors mon téléphone. Heureusement qu’il ne me l’ont pas pris. Qui sait ce qu’ils auraient pu faire de plus… J’espère vraiment qu’ils n’auront pas eu l’idée de venir vérifier si je suis toujours attaché là-bas. Que dois-je faire si jamais ils y sont ? Non ! On n’angoisse pas ! On prend son courage à deux mains et on y va. … Je ne suis vraiment pas un modèle de courage…
Je me demande ce que mon amie a derrière la tête. Est-ce qu’elle a encore en tête d’aller leur chercher des noises ? Si elle pouvait abandonner et plutôt m’accompagner, ce serait le mieux. Mais vu combien elle est têtue, je doute qu’elle accepte. Je n’ai plus qu’à voir sa réponse et composer avec. Ce qui est certain, c’est qu’on ne peut pas me reprocher d’avoir tenté de l’arrêter. Et pas qu’une fois.
Comme je le pensais, l’intervention peu respectueuse de Kazane-san a le droit à des remontrances, bien que ce ne soit pas fait sur le coup. Sans doute pour qu’on puisse se pencher sur mon problème le temps que c’est frais dans les esprits. Heureusement, la compréhension de la CPE la sauve d’un avertissement pour mauvais comportement pour le moment. J’en suis soulagé pour elle, même si je le cache pour le moment. Quant à elle, elle semble accepter la mise en garde avec plus de calme que je le pensais. Peut-être que le fait que je sois écouté l’aide à se sentir plus calme, surtout avec la promesse qu’on me fait par la suite de me protéger et de mener une enquête sur ce que nous venons de rapporter. Je me demande ce qu’ils pourraient bien trouver… Et, ce ne serait pas ma parole contre la leur ? Mieux vaut que je n’y pense pas. Surtout pour le moment. Je n’ai pas spécialement envie de me rajouter des angoisses sur celles qui me minent déjà pour le moment.
L’entrevue terminée, Kazane-san et moi sortons du bureau. Je commence à m’éloigner quand je l’entends me proposer d’exploser les trois gorilles. Je me tourne vers elle et, de manière calme et catégorique, je lui réponds en la regardant enfin :
C’est la pire idée qu’on puisse avoir maintenant qu’on a demandé à la CPE de s’en mêler. Surtout qu’ils ne manqueront pas de nous faire tomber avec eux. De toute façon, il faut que j’aille récupérer mes affaires dans la classe.
Je soupire et tourne les talons dans l’idée d’y aller. Dans le même temps, je sors mon téléphone. Heureusement qu’il ne me l’ont pas pris. Qui sait ce qu’ils auraient pu faire de plus… J’espère vraiment qu’ils n’auront pas eu l’idée de venir vérifier si je suis toujours attaché là-bas. Que dois-je faire si jamais ils y sont ? Non ! On n’angoisse pas ! On prend son courage à deux mains et on y va. … Je ne suis vraiment pas un modèle de courage…
Tu vas faire quoi, toi ?
Je me demande ce que mon amie a derrière la tête. Est-ce qu’elle a encore en tête d’aller leur chercher des noises ? Si elle pouvait abandonner et plutôt m’accompagner, ce serait le mieux. Mais vu combien elle est têtue, je doute qu’elle accepte. Je n’ai plus qu’à voir sa réponse et composer avec. Ce qui est certain, c’est qu’on ne peut pas me reprocher d’avoir tenté de l’arrêter. Et pas qu’une fois.
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Re: [TERMINE] Ca ne pouvait pas être pire... | Pv Kazane Mitsugu
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