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Que de malentendus
Kazane Mitsugu
Habituellement, à la fin des cours, j’ai pour habitude d’aller au club de karaté. Malheureusement, à cause de certaines révisions qui me prennent pas mal de temps, j’ai prévenu mon absence la semaine précédente. Je ne veux pas prendre de retard alors que je peux déjà avoir certaines difficultés qui pourraient affecter mes notes significativement. Je ne veux pas avoir d’autres regrets sur cet aspect-là de ma vie. Un seul me suffit amplement, surtout qu’il m’est assez difficile de me faire discret alors que je suis apparemment devenu un ch*eur qui ne sait plus reconnaître une main tendue quand il en voit une. Je me désespère si fort… Bref. Tout ça pour dire que, depuis quelques jours, je prends du temps pour travailler à la bibliothèque. C’est assez calme en général pour que je puisse me concentrer et je peux y trouver toute la documentation dont je pourrais avoir besoin pour mes devoirs. Bien sûr, je ne suis pas immunisé par l’attrait de certaines lectures plus distractives. Heureusement, je n’ai pas encore souffert de flemmingite aiguë qui aurait pu m’amener à délaisser mes travaux scolaires pour me tourner vers eux. Je ne sais pas comment je fais…
Après avoir passé deux heures fatiguantes sur des travaux pratiques en physique et chimie, je dois avouer qu’il est difficile d’enchaîner sur mes leçons dans la foulée. Je sens que je vais avoir besoin d’une pause. Même la marche m’amenant à la bibliothèque n’a pas été suffisante pour me libérer l’esprit. Je vais donc devoir penser à jouer un peu une fois ma chambre rejointe dans la soirée. Avant de terminer mes devoirs de préférence si je ne veux pas envoyer tout valser avant d’aller dormir. Ca m’est déjà arrivé à la maison et ce n’était pas vraiment joli à voir… Autant m’éviter un tel spectacle à l’académie.
Fort de cet emploi du temps que je m’inflige tout seul, et surtout de l’idée que je vais m’accorder une heure de pause minimum plus tard, je pose mes fesses et mes affaires dans un coin relativement tranquille de la bibliothèque. Je ne fais pas vraiment attention aux personnes déjà présentes, je ne suis pas là pour ça. Non, à la place je sors dores et déjà le cahier de cours que j’ai prévu pour mes révisions, préférant commencer par ça. Je préfère terminer sur des exercices qui ne seront pas notés. Au moins, à défaut d’être justes à cause de la fatigue, ils seront fait et je saurai mes leçons.
Une main tenant ma tête, coude sur la table, je maintiens mon cahier de l’autre pour relire mon cours. Il faut vraiment que je pense à réécrire tout ça au propre un jour où je m’ennuierai… J’ai tendance à mélanger le français et le japonais en prenant des notes. C’est… illisible ? En tout cas, si je ne fais pas l’effort de traduction d’une langue à l’autre pour que ça ait un sens, il n’y a aucune chance que j’apprenne quoi que ce soit. Peut-être est-ce pour ça que j’ai du mal à apprendre et que ça me prend énormément de temps… Quelle plaie. Et quand le bruit s’y met en prime, ça n’aide toujours pas !
Attends… Du bruit ?
Alors que je bloque sur la même phrase depuis pas moins de deux minutes, je lève les yeux sur un groupe de malotrus qui ont décidé que chuchoter n’était pas assez bien pour eux. D’accord, ils cherchent à débattre sur un sujet, peut-être un devoir, et ils sont trop dans leur truc pour comprendre qu’ils gênent tout le monde. L’un d’eux remarque mon regard et semble s’excuser. Bon… Peut-être que la fille qui est plus proche d’eux encore, moi et tous ceux qui veulent bosser le pourront. … Ou pas. Même pas cinq minutes plus tard, je les fusille du regard sans que l’un des deux autres de leur groupe ait la décence d’arrêter les fauteurs de troubles. J’aimerais tellement frapper mon poing sur la table et leur demander “poliment” de fermer leur gu*ule. C’est sans doute ce que je ferais si je n’avais pas peur qu’on me reproche la même chose et que je puisse dire adieu à la potentielle bourse de bon comportement. A ce stade, je ne peux que les fusiller du regard et prier pour qu’ils s’arrêtent. Je pourrais aussi tenter de me trouver un autre endroit pour bosser, mais ce serait leur donner raison. Mettre à plus tard mes travaux est hors de question, surtout que j’ai mis le karaté de côté pour bosser. Et j’aurais beau prendre sur moi, je sais que je ne tiendrais pas longtemps comme ça. Qu’est-ce que c’est pénible !
Après avoir passé deux heures fatiguantes sur des travaux pratiques en physique et chimie, je dois avouer qu’il est difficile d’enchaîner sur mes leçons dans la foulée. Je sens que je vais avoir besoin d’une pause. Même la marche m’amenant à la bibliothèque n’a pas été suffisante pour me libérer l’esprit. Je vais donc devoir penser à jouer un peu une fois ma chambre rejointe dans la soirée. Avant de terminer mes devoirs de préférence si je ne veux pas envoyer tout valser avant d’aller dormir. Ca m’est déjà arrivé à la maison et ce n’était pas vraiment joli à voir… Autant m’éviter un tel spectacle à l’académie.
Fort de cet emploi du temps que je m’inflige tout seul, et surtout de l’idée que je vais m’accorder une heure de pause minimum plus tard, je pose mes fesses et mes affaires dans un coin relativement tranquille de la bibliothèque. Je ne fais pas vraiment attention aux personnes déjà présentes, je ne suis pas là pour ça. Non, à la place je sors dores et déjà le cahier de cours que j’ai prévu pour mes révisions, préférant commencer par ça. Je préfère terminer sur des exercices qui ne seront pas notés. Au moins, à défaut d’être justes à cause de la fatigue, ils seront fait et je saurai mes leçons.
Une main tenant ma tête, coude sur la table, je maintiens mon cahier de l’autre pour relire mon cours. Il faut vraiment que je pense à réécrire tout ça au propre un jour où je m’ennuierai… J’ai tendance à mélanger le français et le japonais en prenant des notes. C’est… illisible ? En tout cas, si je ne fais pas l’effort de traduction d’une langue à l’autre pour que ça ait un sens, il n’y a aucune chance que j’apprenne quoi que ce soit. Peut-être est-ce pour ça que j’ai du mal à apprendre et que ça me prend énormément de temps… Quelle plaie. Et quand le bruit s’y met en prime, ça n’aide toujours pas !
Attends… Du bruit ?
Alors que je bloque sur la même phrase depuis pas moins de deux minutes, je lève les yeux sur un groupe de malotrus qui ont décidé que chuchoter n’était pas assez bien pour eux. D’accord, ils cherchent à débattre sur un sujet, peut-être un devoir, et ils sont trop dans leur truc pour comprendre qu’ils gênent tout le monde. L’un d’eux remarque mon regard et semble s’excuser. Bon… Peut-être que la fille qui est plus proche d’eux encore, moi et tous ceux qui veulent bosser le pourront. … Ou pas. Même pas cinq minutes plus tard, je les fusille du regard sans que l’un des deux autres de leur groupe ait la décence d’arrêter les fauteurs de troubles. J’aimerais tellement frapper mon poing sur la table et leur demander “poliment” de fermer leur gu*ule. C’est sans doute ce que je ferais si je n’avais pas peur qu’on me reproche la même chose et que je puisse dire adieu à la potentielle bourse de bon comportement. A ce stade, je ne peux que les fusiller du regard et prier pour qu’ils s’arrêtent. Je pourrais aussi tenter de me trouver un autre endroit pour bosser, mais ce serait leur donner raison. Mettre à plus tard mes travaux est hors de question, surtout que j’ai mis le karaté de côté pour bosser. Et j’aurais beau prendre sur moi, je sais que je ne tiendrais pas longtemps comme ça. Qu’est-ce que c’est pénible !
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Que de malentendus feat. Naoya Guyot
/>
Kazane arriva dans la bibliothèque de Kobe, un lieu où elle passait énormément de temps.
La jeune femme poussa la lourde porte en bois de l’établissement, pénétrant ainsi dans la vaste salle emplie de rayonnages et de tables de lecture.
Dès les premières secondes, une sensation apaisante l'enveloppa, une atmosphère de quiétude l’avait envahie, le contraire des couloirs emplis des bavardages bruyants du lycée.
Les étagères s'élevaient fièrement, débordantes de livres aux couvertures multicolores et remplissant les murs de l’endroit.
Kazane ressentait toujours cette envie irrépressible d'explorer chaque recoin, de laisser ses doigts effleurer les reliures usées et les pages jaunies par le temps.
La demoiselle passait entre les tables, disposées entre les allées de livres à la recherche de sa place favorite.
Des étudiants de tout âge et de tout horizon allaient et venaient entre les rayonnages, certains accomplissant leurs devoirs donnés par des professeurs exigeants tandis que d’autres lisaient pour leur plaisir personnel.
Mitsugu faisait partie de la première catégorie, à son grand malheur.
Le silence régnant en maître ici était presque palpable, il était seulement contesté par les murmures à peine audibles des étudiants occupés à leurs recherches et la douce musique des pages qui se tournaient.
Alors qu'elle parcourait du regard les étagères qui lui semblaient infinies, l'odeur caractéristique des livres anciens attaqua son odorat, éveillant en elle une nostalgie de ses heures passées avec ses amis dans la bibliothèque de son ancien lycée...
Tant d'heures passées avec Honoka à réviser, lire et réaliser des travaux de groupe...
Cela lui rappela même son travail avec Nissa pour le club de littérature...
Kazane n'avait plus vu Tanaka depuis deux mois. Elle espérait qu'elle allait bien.
La demoiselle se dirigea vers une table isolée, s'installant seule avec ses cours en faisant attention à sa jupe.
Une fois assise, elle vissa ses écouteurs dans ses oreilles et se mit au travail.
Sur la table face à elle, se trouvait un jeune homme plus petit qu'elle et svelte.
Son corps donnait l'impression de manquer de force et de ne pas être particulièrement sportif. Ses cheveux roux mi-longs portaient une mèche qui retombait sur son épaule gauche, et ses yeux étaient d'un bleu vif. Il était habillé de manière décontractée.
Ce jeune homme travaillait sur plusieurs livres et jetait des regards noirs de temps à autre vers Mitsugu, ce qui l'irritait au plus haut point.
Ce que Kazane ignorait, c'est que derrière elle, un groupe de garçons bavardait, mais la jeune femme ne les entendait pas à cause de ses écouteurs qui déversaient leur musique dans les oreilles de la lycéenne.
Agacée par les regards noirs incessants du jeune homme en face d'elle, Mitsugu se leva d'un bond et rejoignit la table du jeune homme en quelques rapides enjambées et claqua ses deux mains sur sa table pour attirer son attention de manière brute.
Elle pencha son visage vers le malchanceux et planta son regard de braise dans celui du roux.
-« Écoute, tu vas arrêter de me lancer tes regards noirs, je te prie... Si tu as un problème avec moi, dit le ! »
La voix de Kazane habituellement si douce était devenue un grondement et ses yeux étaient des poignards acérés.
KoalaVolantLa jeune femme poussa la lourde porte en bois de l’établissement, pénétrant ainsi dans la vaste salle emplie de rayonnages et de tables de lecture.
Dès les premières secondes, une sensation apaisante l'enveloppa, une atmosphère de quiétude l’avait envahie, le contraire des couloirs emplis des bavardages bruyants du lycée.
Les étagères s'élevaient fièrement, débordantes de livres aux couvertures multicolores et remplissant les murs de l’endroit.
Kazane ressentait toujours cette envie irrépressible d'explorer chaque recoin, de laisser ses doigts effleurer les reliures usées et les pages jaunies par le temps.
La demoiselle passait entre les tables, disposées entre les allées de livres à la recherche de sa place favorite.
Des étudiants de tout âge et de tout horizon allaient et venaient entre les rayonnages, certains accomplissant leurs devoirs donnés par des professeurs exigeants tandis que d’autres lisaient pour leur plaisir personnel.
Mitsugu faisait partie de la première catégorie, à son grand malheur.
Le silence régnant en maître ici était presque palpable, il était seulement contesté par les murmures à peine audibles des étudiants occupés à leurs recherches et la douce musique des pages qui se tournaient.
Alors qu'elle parcourait du regard les étagères qui lui semblaient infinies, l'odeur caractéristique des livres anciens attaqua son odorat, éveillant en elle une nostalgie de ses heures passées avec ses amis dans la bibliothèque de son ancien lycée...
Tant d'heures passées avec Honoka à réviser, lire et réaliser des travaux de groupe...
Cela lui rappela même son travail avec Nissa pour le club de littérature...
Kazane n'avait plus vu Tanaka depuis deux mois. Elle espérait qu'elle allait bien.
La demoiselle se dirigea vers une table isolée, s'installant seule avec ses cours en faisant attention à sa jupe.
Une fois assise, elle vissa ses écouteurs dans ses oreilles et se mit au travail.
Sur la table face à elle, se trouvait un jeune homme plus petit qu'elle et svelte.
Son corps donnait l'impression de manquer de force et de ne pas être particulièrement sportif. Ses cheveux roux mi-longs portaient une mèche qui retombait sur son épaule gauche, et ses yeux étaient d'un bleu vif. Il était habillé de manière décontractée.
Ce jeune homme travaillait sur plusieurs livres et jetait des regards noirs de temps à autre vers Mitsugu, ce qui l'irritait au plus haut point.
Ce que Kazane ignorait, c'est que derrière elle, un groupe de garçons bavardait, mais la jeune femme ne les entendait pas à cause de ses écouteurs qui déversaient leur musique dans les oreilles de la lycéenne.
Agacée par les regards noirs incessants du jeune homme en face d'elle, Mitsugu se leva d'un bond et rejoignit la table du jeune homme en quelques rapides enjambées et claqua ses deux mains sur sa table pour attirer son attention de manière brute.
Elle pencha son visage vers le malchanceux et planta son regard de braise dans celui du roux.
-« Écoute, tu vas arrêter de me lancer tes regards noirs, je te prie... Si tu as un problème avec moi, dit le ! »
La voix de Kazane habituellement si douce était devenue un grondement et ses yeux étaient des poignards acérés.
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Que de malentendus
Kazane Mitsugu
Je n’y arrive vraiment pas ! Il me font ch*er !! Je suis venu ici pour travailler dans le calme, pas pour les supporter ! Et que font les bibliothécaires ?! D’habitude, ce sont les premières personnes à demander le silence absolu, à ma connaissance ! Bon… Que ces personnes se soient absentées… ouais, c’est une bonne raison. Ceux qui dérangent tout le monde beaucoup moins !
Enfin… Pas tout le monde. Quand je regardais en direction du troupeau de mufles, je pouvais voir qu’il y en avait au moins une qui ne s’en souciait pas du tout. Ou alors, elle a plus de patience que moi. … A moins qu’elle ne soit sourde, mais c’est encore un autre problème qui n’arrange de toute façon pas le mien. Je vais finir par devoir partir avant de pousser une gueulante et être pris pour le méchant de l’histoire…
Un raclement de chaise. Je lève la tête… et me fait surprendre par deux mains plaquées sur ma table. Put-... Heureusement que je ne suis pas cardiaque et que je n’écrivais pas !! M*rde quoi ! Ça ne va pas, de faire peur aux autres comme ça ! Je pose une main sur mon cœur qui bat la chamade et n’ai pas le temps de soupirer que je me fais agresser. Je la fusille du regard et explose :
Je sens que si je continue, je vais finir par sortir des insultes. Sans parler des regards qui se tournent vers moi et je n’aime pas ça. Je pointe donc du doigt d’un geste sec le groupe qui m’agace depuis déjà un long moment et reprend avec mauvaise humeur :
Cela dit, je vois bien que je n’arriverais à rien. Puis… On sait qu’au Japon les personnes vues comme des gaijin sont toujours en tort. Je ne sais pas qui s’occupe de la bibliothèque et où elle se trouve, mais je ne veux pas lui laisser le temps de me mettre dans une série de problèmes que je n’ai pas demandés, initialement. J’ai même essayé de les éviter, de base. M*rde, quoi ! Tout le monde ne peut pas travailler avec la musique dans les oreilles.
Énervé au plus au point, je commence à ranger rageusement mes affaires sans plus offrir le moindre regard à personne. Franchement, je commence vraiment à regretter ma naissance au Japon, même en sachant que beaucoup envie ma place. Je la leur offre avec plaisir !
Enfin… Pas tout le monde. Quand je regardais en direction du troupeau de mufles, je pouvais voir qu’il y en avait au moins une qui ne s’en souciait pas du tout. Ou alors, elle a plus de patience que moi. … A moins qu’elle ne soit sourde, mais c’est encore un autre problème qui n’arrange de toute façon pas le mien. Je vais finir par devoir partir avant de pousser une gueulante et être pris pour le méchant de l’histoire…
Un raclement de chaise. Je lève la tête… et me fait surprendre par deux mains plaquées sur ma table. Put-... Heureusement que je ne suis pas cardiaque et que je n’écrivais pas !! M*rde quoi ! Ça ne va pas, de faire peur aux autres comme ça ! Je pose une main sur mon cœur qui bat la chamade et n’ai pas le temps de soupirer que je me fais agresser. Je la fusille du regard et explose :
Tu n’es pas le centre du monde ! Et si écoutais un minimum ce qu’il se passe autour de toi, et retirais tes écouteurs, tu remarquerais qu’il y a une bande de… … !!
Je sens que si je continue, je vais finir par sortir des insultes. Sans parler des regards qui se tournent vers moi et je n’aime pas ça. Je pointe donc du doigt d’un geste sec le groupe qui m’agace depuis déjà un long moment et reprend avec mauvaise humeur :
Si tu as la moindre réclamation, va donc voir ceux à qui étaient destinés ces regards noirs. Tu n’es pas le centre du monde.
Cela dit, je vois bien que je n’arriverais à rien. Puis… On sait qu’au Japon les personnes vues comme des gaijin sont toujours en tort. Je ne sais pas qui s’occupe de la bibliothèque et où elle se trouve, mais je ne veux pas lui laisser le temps de me mettre dans une série de problèmes que je n’ai pas demandés, initialement. J’ai même essayé de les éviter, de base. M*rde, quoi ! Tout le monde ne peut pas travailler avec la musique dans les oreilles.
Énervé au plus au point, je commence à ranger rageusement mes affaires sans plus offrir le moindre regard à personne. Franchement, je commence vraiment à regretter ma naissance au Japon, même en sachant que beaucoup envie ma place. Je la leur offre avec plaisir !
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Que de malentendus feat. Naoya Guyot
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Les réponses de l'homme firent monter la colère d'un cran dans l'organisme de la jeune femme.
La colère, ce sentiment qui empoisonne le cœur de Kazane et qui se répand dans son corps en faisant bouillir son sang durant son passage dans ses veines.
"Tu n'es pas le centre du monde."
Cette phrase, Alya lui avait déjà dit cette phrase lors de leur dispute, pour Mitsugu, c'était une phrase tellement empli de mépris qu'elle lui donnait des envies de violence.
Kazane, la fille de Tsushima qui avait perdu ses amis, sa mère alcoolique qui la détestait, son père absent et ses envies suicidaires... Et on osait lui dire ça à elle ?
Cependant, elle avait vite compris que c'était une phrase bâteau dites par des personnes n'ayant pas de réels arguments à lui opposer. Ce n'était juste qu'une réaction verbale défensive.
-« J'ai compris la première fois gamin, pas la peine de faire le perroquet ! »
Puis, la mention du groupe de quatre garçons lui revint à l'esprit et la colère de la jeune femme changea de cible.
Elle se retourna, ses yeux marrons fusillant chacun des adolescents. Si les regards pouvaient tuer, ils seraient mort et réduit en cendre à cet instant précis.
Kazane leur lança avec une voix forte et incisive :
-« Si vous voulez bavarder, dégagez d'ici ! Les bibliothèques ne sont pas des poulaillers, crétins ! »
Si des personnes l'observaient, elle s'en fichait.
La satisfaction de voir les fauteurs de troubles rassembler leurs affaires et partir précipitamment était bien plus grande que les avis d'autrui.
La lycéenne reporta son attention sur l'inconnu qui était déjà en train de rassembler ses affaires.
Bien que Mitsugu avait un sacré caractère et qu'elle était butée, elle savait reconnaître ses torts... Contrairement à sa meilleure amie Alya.
La jeune femme saisit le poignet du jeune homme et le regarda directement dans les yeux. D'une voix plus calme, elle dit à son interlocuteur.
-« Écoute, je m'excuse de t'avoir pris à parti. Je n'avais pas entendu ces débiles... Je me nomme Mitsugu Kazane, troisième année, et toi ? »
Elle lui tendit la main pour symboliser une tentative de paix.
Au garçon de voir s'il acceptait sa proposition ou si il voulait continuer cette querelle.
KoalaVolantLa colère, ce sentiment qui empoisonne le cœur de Kazane et qui se répand dans son corps en faisant bouillir son sang durant son passage dans ses veines.
"Tu n'es pas le centre du monde."
Cette phrase, Alya lui avait déjà dit cette phrase lors de leur dispute, pour Mitsugu, c'était une phrase tellement empli de mépris qu'elle lui donnait des envies de violence.
Kazane, la fille de Tsushima qui avait perdu ses amis, sa mère alcoolique qui la détestait, son père absent et ses envies suicidaires... Et on osait lui dire ça à elle ?
Cependant, elle avait vite compris que c'était une phrase bâteau dites par des personnes n'ayant pas de réels arguments à lui opposer. Ce n'était juste qu'une réaction verbale défensive.
-« J'ai compris la première fois gamin, pas la peine de faire le perroquet ! »
Puis, la mention du groupe de quatre garçons lui revint à l'esprit et la colère de la jeune femme changea de cible.
Elle se retourna, ses yeux marrons fusillant chacun des adolescents. Si les regards pouvaient tuer, ils seraient mort et réduit en cendre à cet instant précis.
Kazane leur lança avec une voix forte et incisive :
-« Si vous voulez bavarder, dégagez d'ici ! Les bibliothèques ne sont pas des poulaillers, crétins ! »
Si des personnes l'observaient, elle s'en fichait.
La satisfaction de voir les fauteurs de troubles rassembler leurs affaires et partir précipitamment était bien plus grande que les avis d'autrui.
La lycéenne reporta son attention sur l'inconnu qui était déjà en train de rassembler ses affaires.
Bien que Mitsugu avait un sacré caractère et qu'elle était butée, elle savait reconnaître ses torts... Contrairement à sa meilleure amie Alya.
La jeune femme saisit le poignet du jeune homme et le regarda directement dans les yeux. D'une voix plus calme, elle dit à son interlocuteur.
-« Écoute, je m'excuse de t'avoir pris à parti. Je n'avais pas entendu ces débiles... Je me nomme Mitsugu Kazane, troisième année, et toi ? »
Elle lui tendit la main pour symboliser une tentative de paix.
Au garçon de voir s'il acceptait sa proposition ou si il voulait continuer cette querelle.
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Que de malentendus
Kazane Mitsugu
Il fallait s’en douter, mes paroles n’ont rien pour apaiser la situation. Je le sais. Pourtant… Rien d’autre ne m’est venu. Comment ? Après toute la m*rde vécut durant ma scolarité juste à cause de mes traits héréditaires, impossible. Impossible de sourire ou de parler calmement quand on vient m’agresser.
Je… ne sais pas si je regrette. Pas après être appelé gamin de cette manière. En fait, je rage. Rien de bien n’est ressorti de tout ça et je suis persuadé que tout se serait mieux passé si j’étais allé au club au lieu de vouloir étudier. Moi qui voulais faire les choses bien, voilà la manière dont je suis récompensé… Quel enfer !
Alors que je termine de ranger mes affaires avec bien moins de précaution que d’habitude -ce que je vais finir par regretter une fois que j’en verrai le résultat-, je l’entends maintenant s’en prendre aux véritables résultats de tout ça. Bon. Au moins, justice est faite. Au moins en partie. Pour ma part, je prends la tangente. Je refuse de me prendre les retombée en pleine figure.
Je me dirige vers l’entrée quand je sens quelqu’un me saisir le poignet. Je sursaute, essuyant ma seconde crise cardiaque en moins de dix minutes. Qui veut ma mort enc-... Quoi ?! Encore elle ?! J’ouvre la bouche pour lui demander ce qu’elle me veut encore, mais elle me prend totalement de court. Je maintiens son regard. Je l’écoute. Je tombe des nues. Jamais je ne me serais attendu à recevoir la moindre excuse de la part de qui que ce soit. Et certainement pas venant d’elle qui m’a attaqué sans préavis.
Cette fois, je m’en veux. Mes lèvres se pincent et mon regard se baisse. C’est d’une voix plutôt basse et prudente que je lui réponds :
J’hésite un instant avant d’ajouter d’une voix lourde alors que je lui serre prudemment la main, pas du tout à l’aise :
Ça ne sert à rien de me chercher des excuses. A part essayer de me dédouaner de ce que j’ai fait. Dans le pire des cas, elle va m’en mettre encore plein la tronche en me disant que je ne mérite pas son pardon. Au fond, ce n’est pas si grave. On se quittera juste sur ça et on s’oubliera. … Avec du temps, mais ça finira par arriver.
Je tente avant de me gratter nerveusement la nuque en jurant en français :
Comment m’y prendre pour lui poser ma question sans la froisser alors que nous venons à peine de nous excuser ? … En fait, mieux vaut que je ne lui demande rien du tout. Cela vaut mieux pour tout le monde.
Je… ne sais pas si je regrette. Pas après être appelé gamin de cette manière. En fait, je rage. Rien de bien n’est ressorti de tout ça et je suis persuadé que tout se serait mieux passé si j’étais allé au club au lieu de vouloir étudier. Moi qui voulais faire les choses bien, voilà la manière dont je suis récompensé… Quel enfer !
Alors que je termine de ranger mes affaires avec bien moins de précaution que d’habitude -ce que je vais finir par regretter une fois que j’en verrai le résultat-, je l’entends maintenant s’en prendre aux véritables résultats de tout ça. Bon. Au moins, justice est faite. Au moins en partie. Pour ma part, je prends la tangente. Je refuse de me prendre les retombée en pleine figure.
Je me dirige vers l’entrée quand je sens quelqu’un me saisir le poignet. Je sursaute, essuyant ma seconde crise cardiaque en moins de dix minutes. Qui veut ma mort enc-... Quoi ?! Encore elle ?! J’ouvre la bouche pour lui demander ce qu’elle me veut encore, mais elle me prend totalement de court. Je maintiens son regard. Je l’écoute. Je tombe des nues. Jamais je ne me serais attendu à recevoir la moindre excuse de la part de qui que ce soit. Et certainement pas venant d’elle qui m’a attaqué sans préavis.
Cette fois, je m’en veux. Mes lèvres se pincent et mon regard se baisse. C’est d’une voix plutôt basse et prudente que je lui réponds :
Guyot Naoya… En première année.
J’hésite un instant avant d’ajouter d’une voix lourde alors que je lui serre prudemment la main, pas du tout à l’aise :
Moi aussi… Désolé pour ce que j’ai dit.
Ça ne sert à rien de me chercher des excuses. A part essayer de me dédouaner de ce que j’ai fait. Dans le pire des cas, elle va m’en mettre encore plein la tronche en me disant que je ne mérite pas son pardon. Au fond, ce n’est pas si grave. On se quittera juste sur ça et on s’oubliera. … Avec du temps, mais ça finira par arriver.
Ca… …
Je tente avant de me gratter nerveusement la nuque en jurant en français :
M*rde…
Comment m’y prendre pour lui poser ma question sans la froisser alors que nous venons à peine de nous excuser ? … En fait, mieux vaut que je ne lui demande rien du tout. Cela vaut mieux pour tout le monde.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
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Que de malentendus feat. Naoya Guyot
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Kazane fit un sourire entendu à Naoya. Elle comprenait son malaise et sa colère... Elle n'était pas la mieux placée pour donner des conseils sur la maîtrise de soi.
La colère descendait petit à petit de l'esprit de la jeune femme. Son cœur commençait à reprendre un rythme normal et son esprit n'était plus prit dans l'étau de l'énervement. Ses tempes avaient enfin cessé de subir le martellement du sang sur elle.
Elle lâcha le bras du jeune homme tout en continuant à le regarder dans les yeux, mais son regard s'était adouci.
-« Tu es en première, c'est ça ? J'ai vu que tu essayais de bosser... Si tu veux, je peux t'aider... Les résultats m'ont permis d'avoir une bourse et... »
Mitsugu se tut, elle détestait lorsqu'elle parlait de sa vie dont tout le monde se moquait.
Elle devait se concentrer pour aller vers l'essentiel, ne pas parler de soi et être efficace...
C'était ce que sa mère lui disait durant son enfance quand elle s'étalait trop pendant qu'elle racontait ses journées d'école.
-« Enfin... Voilà, je peux t'aider Guyot-san. »
Kazane montra du doigt sa table où son pc portable à la coque rouge où l’écran affichait encore des exercices de mathématiques. Des feuilles de notes emplies d’écritures trônaient à côté du portable et une trousse bleue éventrée due à l’action énervée de sa propriétaire jonchait à côté. La demoiselle invita son interlocuteur à s'asseoir d'un geste de la main.
-« Je te dois bien cela... »
La lycéenne reprit sa place, faisant toujours attention à sa jupe et en espérant que ses collants ne s’accrochent pas à la chaise en bois. Elle en avait trop perdu à cause des chaises de cette bibliothèque.
Elle rangea ses stylos éparpillés dans sa trousse et laissa la place à côté d’elle libre afin que Naoya puisse s’installer.
KoalaVolantLa colère descendait petit à petit de l'esprit de la jeune femme. Son cœur commençait à reprendre un rythme normal et son esprit n'était plus prit dans l'étau de l'énervement. Ses tempes avaient enfin cessé de subir le martellement du sang sur elle.
Elle lâcha le bras du jeune homme tout en continuant à le regarder dans les yeux, mais son regard s'était adouci.
-« Tu es en première, c'est ça ? J'ai vu que tu essayais de bosser... Si tu veux, je peux t'aider... Les résultats m'ont permis d'avoir une bourse et... »
Mitsugu se tut, elle détestait lorsqu'elle parlait de sa vie dont tout le monde se moquait.
Elle devait se concentrer pour aller vers l'essentiel, ne pas parler de soi et être efficace...
C'était ce que sa mère lui disait durant son enfance quand elle s'étalait trop pendant qu'elle racontait ses journées d'école.
-« Enfin... Voilà, je peux t'aider Guyot-san. »
Kazane montra du doigt sa table où son pc portable à la coque rouge où l’écran affichait encore des exercices de mathématiques. Des feuilles de notes emplies d’écritures trônaient à côté du portable et une trousse bleue éventrée due à l’action énervée de sa propriétaire jonchait à côté. La demoiselle invita son interlocuteur à s'asseoir d'un geste de la main.
-« Je te dois bien cela... »
La lycéenne reprit sa place, faisant toujours attention à sa jupe et en espérant que ses collants ne s’accrochent pas à la chaise en bois. Elle en avait trop perdu à cause des chaises de cette bibliothèque.
Elle rangea ses stylos éparpillés dans sa trousse et laissa la place à côté d’elle libre afin que Naoya puisse s’installer.
- InvitéInvité
Que de malentendus
Kazane Mitsugu
J’ai bien fait de ne pas poser ma question. Je suis certain que le choix de mes mots aurait été mauvais alors que toute la tension semble descendre chez elle. En tout cas, elle n’a plus l’air de vouloir me sauter à la gorge et son sourire n’a rien de mauvais. Elle ne fait pas cas non plus de mon juron. Enfin… j’imagine qu’elle ne parle pas français. Tant mieux. Au moins elle ne me demande pas ce que je voulais lui demander ou ce qu’il m’arrive.
Finalement, elle me rend ma main et je me rends compte que ce genre de geste n’est pas franchement commun chez les japonais. Enfin… Ce n’est pas désagréable non plus. Je me détends. Et maintenant ? Je fais quoi ?
Comme si elle lisait dans mes pensées, elle me demande avant tout si je suis en première, ce que je lui confirme d’un mouvement de tête prudent. Elle me montre alors un sens de l’observation assez remarquable. Je ne m’y attendais pas du tout… Tout comme sa proposition de m’aider dans mes études. Je la regarde, surpris. Et je note aussi plusieurs autres choses. Par exemple, outre le fait que nous soyons du genre sang chaud, nous avons également eu recours à des bourses pour rejoindre l’école grâce à ses résultats scolaires. Du moins, c’est ce que je comprends puisqu’elle ne termine pas ce qu’elle me disait. Je la regarde, lui donnant l’entièreté de mon attention. Mais… Pourquoi m’offrir une telle aide après ce qui vient de se passer ?
Invité à sa table, je la suis. J’espère seulement que les zouaves ne vont pas tenter de reproduire leur exploit passé. Nous serions deux, sans doute, cette fois, à leur tomber dessus. Au moins. Puis, déposant mes affaires sur un coin de la table, pas trop loin de l’endroit où elle s’est installée mais pas trop près pour ne pas la déranger, je lui réponds :
Je ne veux pas qu’elle pense que je lui en veux encore. Je ne veux pas rester sur des rancunes inutiles. A la place, je préfère accepter la main qu’elle me tend avec gratitude. Surtout que je ne suis pas contre un peu d’aide et que, à la base, je suis venu ici pour travailler. Donc tout ça va dans mon sens.
En sortant mes affaires précédemment enfournées sans délicatesse dans mon sac, je découvre que je les ai cornées. Fallait s’y attendre… Ça m'énerve, mais je ne peux m’en prendre qu’à moi. Mais, pour éviter de laisser la pression monter, je tente un début de conversation en essayant de réparer mes conneries :
J’aimerais lui demander si elle a aussi eu des soucis à cause de sa montée en pression, mais je n’ose pas. Au lieu de ça, je termine de m’installer. En fait… j’ai vraiment sortie une excuse pour mon comportement. Mouais… Je ferais mieux de me taire.
Finalement, elle me rend ma main et je me rends compte que ce genre de geste n’est pas franchement commun chez les japonais. Enfin… Ce n’est pas désagréable non plus. Je me détends. Et maintenant ? Je fais quoi ?
Comme si elle lisait dans mes pensées, elle me demande avant tout si je suis en première, ce que je lui confirme d’un mouvement de tête prudent. Elle me montre alors un sens de l’observation assez remarquable. Je ne m’y attendais pas du tout… Tout comme sa proposition de m’aider dans mes études. Je la regarde, surpris. Et je note aussi plusieurs autres choses. Par exemple, outre le fait que nous soyons du genre sang chaud, nous avons également eu recours à des bourses pour rejoindre l’école grâce à ses résultats scolaires. Du moins, c’est ce que je comprends puisqu’elle ne termine pas ce qu’elle me disait. Je la regarde, lui donnant l’entièreté de mon attention. Mais… Pourquoi m’offrir une telle aide après ce qui vient de se passer ?
Invité à sa table, je la suis. J’espère seulement que les zouaves ne vont pas tenter de reproduire leur exploit passé. Nous serions deux, sans doute, cette fois, à leur tomber dessus. Au moins. Puis, déposant mes affaires sur un coin de la table, pas trop loin de l’endroit où elle s’est installée mais pas trop près pour ne pas la déranger, je lui réponds :
Tu ne me dois rien. Mais… merci, j’apprécie.
Je ne veux pas qu’elle pense que je lui en veux encore. Je ne veux pas rester sur des rancunes inutiles. A la place, je préfère accepter la main qu’elle me tend avec gratitude. Surtout que je ne suis pas contre un peu d’aide et que, à la base, je suis venu ici pour travailler. Donc tout ça va dans mon sens.
En sortant mes affaires précédemment enfournées sans délicatesse dans mon sac, je découvre que je les ai cornées. Fallait s’y attendre… Ça m'énerve, mais je ne peux m’en prendre qu’à moi. Mais, pour éviter de laisser la pression monter, je tente un début de conversation en essayant de réparer mes conneries :
Moi aussi, j’ai eu des bourses grâce à mes résultats. Je… Je voulais éviter de passer à côté de celle du comportement en poussant une gueulante. C’est pour ça que je n’ai pas confronté les autres. Mmh…
J’aimerais lui demander si elle a aussi eu des soucis à cause de sa montée en pression, mais je n’ose pas. Au lieu de ça, je termine de m’installer. En fait… j’ai vraiment sortie une excuse pour mon comportement. Mouais… Je ferais mieux de me taire.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Que de malentendus feat. Naoya Guyot
/>
Kazane haussa légèrement les épaules, s'enfonçant confortablement dans sa chaise.
Elle pencha son corps gracieux sur son ordinateur portable, saisissant sa souris avec ses doigts fins et délicats. D'un geste fluide, elle ferma l'onglet de mathématiques qui dominait son écran, dévoilant un fond d'écran ensoleillé où on voyait Mitsugu aux côtés de deux filles et d'un garçon, tous sur la plage de Komoda à Tsushima.
La flèche blanche parcourut les fichiers, chacun d'eux étant daté et rangé dans un dossier intitulé "Scolarité". L'arrêt se fit sur le fichier "2016" qu'elle sélectionna d'un clic. Une multitude de documents apparut, représentant chaque cours que Kazane avait réussi lors de sa première année de lycée à Souin, l'école de son île natale qu'elle chérissait tant.
La jeune femme tourna son regard vers Naoya, faisant pivoter son écran vers lui avec un sourire bienveillant.
-« Je comprends. J'ai failli perdre ma bourse après une altercation nocturne avec ma meilleure amie... Heureusement, je n'ai rien eu. Mais ne t'inquiète pas, je fais beaucoup plus attention désormais. »
Mitsugu laissa échapper un soupir en se remémorant la confrontation avec Alya et les trois heures de retenue qu'elle avait dû passer avec la surveillante dénommée Akira.
Bien qu’elle regrettait tous ces évènements, la demoiselle comprenait que sans cette spirale d’évènements, elle n’aurait jamais franchi la porte du bureau de la psychologue de Kobe, Beck Oribe.
-« Quel cours aimerais-tu travailler, Guyot-san ? J'espère que ce ne sont pas les mathématiques, car ce n'est pas vraiment ma spécialité. »
Kazane avait retrouvé sa voix douce mais décidée, empreinte d'une bienveillance perceptible. Malgré la joute verbale s’étant déroulée il y’a peu, la jeune femme n’avait plus aucune animosité pour le jeune homme assis à côté d’elle.
Il avait le même sang chaud qu’elle ainsi qu’une dépendance financière aux bourses scolaire… Des thèmes que la lycéenne ne connaissait que trop bien.
KoalaVolantElle pencha son corps gracieux sur son ordinateur portable, saisissant sa souris avec ses doigts fins et délicats. D'un geste fluide, elle ferma l'onglet de mathématiques qui dominait son écran, dévoilant un fond d'écran ensoleillé où on voyait Mitsugu aux côtés de deux filles et d'un garçon, tous sur la plage de Komoda à Tsushima.
La flèche blanche parcourut les fichiers, chacun d'eux étant daté et rangé dans un dossier intitulé "Scolarité". L'arrêt se fit sur le fichier "2016" qu'elle sélectionna d'un clic. Une multitude de documents apparut, représentant chaque cours que Kazane avait réussi lors de sa première année de lycée à Souin, l'école de son île natale qu'elle chérissait tant.
La jeune femme tourna son regard vers Naoya, faisant pivoter son écran vers lui avec un sourire bienveillant.
-« Je comprends. J'ai failli perdre ma bourse après une altercation nocturne avec ma meilleure amie... Heureusement, je n'ai rien eu. Mais ne t'inquiète pas, je fais beaucoup plus attention désormais. »
Mitsugu laissa échapper un soupir en se remémorant la confrontation avec Alya et les trois heures de retenue qu'elle avait dû passer avec la surveillante dénommée Akira.
Bien qu’elle regrettait tous ces évènements, la demoiselle comprenait que sans cette spirale d’évènements, elle n’aurait jamais franchi la porte du bureau de la psychologue de Kobe, Beck Oribe.
-« Quel cours aimerais-tu travailler, Guyot-san ? J'espère que ce ne sont pas les mathématiques, car ce n'est pas vraiment ma spécialité. »
Kazane avait retrouvé sa voix douce mais décidée, empreinte d'une bienveillance perceptible. Malgré la joute verbale s’étant déroulée il y’a peu, la jeune femme n’avait plus aucune animosité pour le jeune homme assis à côté d’elle.
Il avait le même sang chaud qu’elle ainsi qu’une dépendance financière aux bourses scolaire… Des thèmes que la lycéenne ne connaissait que trop bien.
- InvitéInvité
Que de malentendus
Kazane Mitsugu
Alors que je sors mes affaires de mon sac et commence la conversation, je ne fais pas vraiment attention à ce qu’elle fait. De toute façon, je ne veux pas non plus la mettre mal à l’aise ou me montrer intrusif. Sans compter que… je ne suis pas vraiment de ce bord-là. Je n’ai aucune attirance dans l’observation d’un corps de femme. Ce n’est donc pas maintenant que je vais commencer ce genre d’activité. Puis, soyons honnête, j’ai totalement abandonné la possibilité que je puisse un jour avoir une vie amoureuse.
Loin de m’envoyer bouler ou de prendre mes paroles pour de mauvaises excuses, ma sempai me montre de la compréhension. Elle semble avoir eu pas mal de difficultés de son côté aussi. Par contre…
Finalement, elle a pris mes paroles pour de l’inquiétude. Enfin… J’imagine que ça la rassure un peu de me dire ça comme ça. Peu importe. Et mieux vaut ne pas insister si c’est pour qu’elle ait l’air mal à l’aise avec le sujet.
Loin de rester fixée sur le sujet, elle me demande la matière sur laquelle je veux travailler, me conseillant de ne surtout pas choisir les mathématiques qui semblent être sa bête noire. Je reprends la page de mes devoirs pour savoir où j’en suis exactement, lui répondant :
Je vérifie mes devoir et décide de passer sur une matière qui semble prendre du temps et demander des recherches :
Toutefois, je commence à me dire que je ne veux pas être tenu par la main pour faire mes devoirs. Je regarde donc à nouveau Mitsugu-sempai pour lui proposer :
Autant lui demander son avis aussi. Je ne veux pas qu’elle pense que j’accepte pour ensuite l’envoyer bouler. C’est simplement que… je ne veux pas qu’elle perde son temps pendant que je fais des exercices ou des recherches. Si je ne travaille pas un peu par moi-même je n’apprendrais jamais rien.
Loin de m’envoyer bouler ou de prendre mes paroles pour de mauvaises excuses, ma sempai me montre de la compréhension. Elle semble avoir eu pas mal de difficultés de son côté aussi. Par contre…
Je n’étais pas inquiet.
Finalement, elle a pris mes paroles pour de l’inquiétude. Enfin… J’imagine que ça la rassure un peu de me dire ça comme ça. Peu importe. Et mieux vaut ne pas insister si c’est pour qu’elle ait l’air mal à l’aise avec le sujet.
Loin de rester fixée sur le sujet, elle me demande la matière sur laquelle je veux travailler, me conseillant de ne surtout pas choisir les mathématiques qui semblent être sa bête noire. Je reprends la page de mes devoirs pour savoir où j’en suis exactement, lui répondant :
De base, je révisais mes leçons, de l’histoire plus particulièrement, mais je n’ai plus la tête à ça. Je pense donc tenter de passer sur…
Je vérifie mes devoir et décide de passer sur une matière qui semble prendre du temps et demander des recherches :
... l’anglais. J’ai un texte à traduire et quelques exercices.
Toutefois, je commence à me dire que je ne veux pas être tenu par la main pour faire mes devoirs. Je regarde donc à nouveau Mitsugu-sempai pour lui proposer :
Si tu veux, puisque tu sembles travailler toi aussi, je te demanderais si jamais j’ai besoin d’aide. Ca t’irait comme ça ?
Autant lui demander son avis aussi. Je ne veux pas qu’elle pense que j’accepte pour ensuite l’envoyer bouler. C’est simplement que… je ne veux pas qu’elle perde son temps pendant que je fais des exercices ou des recherches. Si je ne travaille pas un peu par moi-même je n’apprendrais jamais rien.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Que de malentendus feat. Naoya Guyot
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Mitsugu hocha la tête et reprit son ordinateur portable devant elle, rouvrant les onglets où se trouvaient ses pénibles exercices de mathématiques.
-« Comme tu le souhaites ! N’hésite surtout pas à me solliciter... Oh et, tu peux m’appeler Kazane.»
Les rayons du soleil pénétraient à travers les fenêtres de la bibliothèque, caressant doucement les épaules de Kazane alors qu'elle était absorbée par son ordinateur portable. Ses doigts fins glissaient rapidement sur le clavier, chaque frappe résonnant dans l’espace, son visage était impassible. Pourtant, derrière cette façade de confiance, se cachait un défi redouté : les mathématiques.
Les yeux de Mitsugu scrutaient l'écran, fixant les équations complexes qui emplissait l’écran. Des chiffres et des lettres se mélangeaient dans un ballet énigmatique, défiant sa compréhension. Devant elle, des feuilles d'exercices raturées commençaient à s’accumuler.
La jeune femme poussa un soupir de frustration, replongeant dans son exercice avec une détermination farouche. La lycéenne, tête de mule comme toujours, était incapable de rester sur un échec.
De temps en temps, son regard s'égarait vers Naoya, assis non loin d'elle. Le jeune homme était plongé dans l'étude de l'anglais, son attention concentrée sur les pages d'un texte disposé devant lui.
Kazane jeta un œil sur la progression du jeune homme, elle parvint à déchiffrer le texte sur lequel il travaillait. La jeune femme avait déjà travaillé sur ce texte par le passé, un correctif devait sûrement être présent dans les archives numériques de son ordinateur à la coque rouge.
Un sourire fugace éclaira le visage de Kazane alors qu'elle observait Naoya. Leurs chemins s'étaient croisés dans cette bibliothèque et c’était une dispute qui avait entamé la discussion… De plus, elle était ravie que la tension s’était dissipée.
Puis, Kazane reporta son attention sur l'écran, ses sourcils se fronçant légèrement alors qu'elle tentait de décortiquer un problème particulièrement complexe. Ses yeux étincelaient d'une détermination indomptable, refusant de céder face à l'adversité des chiffres.
KoalaVolant-« Comme tu le souhaites ! N’hésite surtout pas à me solliciter... Oh et, tu peux m’appeler Kazane.»
Les rayons du soleil pénétraient à travers les fenêtres de la bibliothèque, caressant doucement les épaules de Kazane alors qu'elle était absorbée par son ordinateur portable. Ses doigts fins glissaient rapidement sur le clavier, chaque frappe résonnant dans l’espace, son visage était impassible. Pourtant, derrière cette façade de confiance, se cachait un défi redouté : les mathématiques.
Les yeux de Mitsugu scrutaient l'écran, fixant les équations complexes qui emplissait l’écran. Des chiffres et des lettres se mélangeaient dans un ballet énigmatique, défiant sa compréhension. Devant elle, des feuilles d'exercices raturées commençaient à s’accumuler.
La jeune femme poussa un soupir de frustration, replongeant dans son exercice avec une détermination farouche. La lycéenne, tête de mule comme toujours, était incapable de rester sur un échec.
De temps en temps, son regard s'égarait vers Naoya, assis non loin d'elle. Le jeune homme était plongé dans l'étude de l'anglais, son attention concentrée sur les pages d'un texte disposé devant lui.
Kazane jeta un œil sur la progression du jeune homme, elle parvint à déchiffrer le texte sur lequel il travaillait. La jeune femme avait déjà travaillé sur ce texte par le passé, un correctif devait sûrement être présent dans les archives numériques de son ordinateur à la coque rouge.
Un sourire fugace éclaira le visage de Kazane alors qu'elle observait Naoya. Leurs chemins s'étaient croisés dans cette bibliothèque et c’était une dispute qui avait entamé la discussion… De plus, elle était ravie que la tension s’était dissipée.
Puis, Kazane reporta son attention sur l'écran, ses sourcils se fronçant légèrement alors qu'elle tentait de décortiquer un problème particulièrement complexe. Ses yeux étincelaient d'une détermination indomptable, refusant de céder face à l'adversité des chiffres.
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Que de malentendus
Kazane Mitsugu
Je me sens soulagé que ma proposition soit aussi bien accueillie. Et acceptée qui plus est. Quelle chance ! Je m’attendais à un refus, à une moue de désapprobation ou quelque chose dans le même genre. Pas vraiment à un accord aussi simple. Enfin, c’est mieux comme ça. En fait, c’est bien plus agréable et j’apprécie vraiment cette compréhension de sa part. Je hoche donc la tête à sa proposition de lui demander de l’aide en cas de besoin et lui répond :
Je souris et ajoute, un poil amusé et plus détendu :
Si je dois être totalement honnête, j’apprécie me sentir proche de ce pays que je ne connais que trop mal, qu’à travers les histoires de mes parents et de ce que j’en vois sur le net, mais dont j’ai la nationalité malgré ma naissance sur le territoire japonais. Je ne sais pas si je dois être reconnaissant de la légitimation du sang ou pas, à ce stade.
Cela dit, je m’attelle volontiers à mon exercice de traduction, sortant, en plus de la feuille prévue pour l’exercice, quelques brouillons, mon dictionnaire et mon cahier de leçons. Sait-on jamais ce qui pourra m’être utile. Je ne me débrouille pas trop mal en soi, mais je ne suis pas trilingue. Je ne vais pas m’en plaindre puisque je suis déjà bilingue, ce qui semble ne pas être donné à tout le monde quand on y regarde bien. Bref…
Concentré sur ce que j’ai à faire, j’en oublie presque la présence féminine à mes côtés. J’apprécie le calme qui règne désormais. Ma concentration n’en est que plus forte. Par moments, je m’arrête pour chercher dans mon dictionnaire et note la traduction du mot sur mon brouillon. Ce dernier me sert à construire des phrases qui veuillent dire quelque chose et, ainsi, rendre un travail plus propre à mon professeur. Ce ne sera pas noté, de ce que j’ai pu comprendre.
Après un moment, je me relève et m’étire un peu. De temps en temps, il peut m’arriver de faire de toutes petites pauses de cinq minutes pour m’aérer l’esprit. Je sais que si je ne fais pas ça je craquerais encore plus rapidement et enverrai tout valser. Et puisque je suis pratiquement arrivé à ma limite, je vais devoir en faire plus qu’à mon habitude. J’en profite pour demander à ma sempai :
J’espère ne pas la déranger… Ce n’est pas mon but. Quoi qu’il en soit, je ne compte pas insister si jamais elle ne m’a pas entendu ou qu’elle ne souhaite pas me répondre. Je reprendrais simplement ce que j’étais en train de faire.
Merci. Et tu peux m’appeler Naoya.
Je souris et ajoute, un poil amusé et plus détendu :
C’est comme en France.
Si je dois être totalement honnête, j’apprécie me sentir proche de ce pays que je ne connais que trop mal, qu’à travers les histoires de mes parents et de ce que j’en vois sur le net, mais dont j’ai la nationalité malgré ma naissance sur le territoire japonais. Je ne sais pas si je dois être reconnaissant de la légitimation du sang ou pas, à ce stade.
Cela dit, je m’attelle volontiers à mon exercice de traduction, sortant, en plus de la feuille prévue pour l’exercice, quelques brouillons, mon dictionnaire et mon cahier de leçons. Sait-on jamais ce qui pourra m’être utile. Je ne me débrouille pas trop mal en soi, mais je ne suis pas trilingue. Je ne vais pas m’en plaindre puisque je suis déjà bilingue, ce qui semble ne pas être donné à tout le monde quand on y regarde bien. Bref…
Concentré sur ce que j’ai à faire, j’en oublie presque la présence féminine à mes côtés. J’apprécie le calme qui règne désormais. Ma concentration n’en est que plus forte. Par moments, je m’arrête pour chercher dans mon dictionnaire et note la traduction du mot sur mon brouillon. Ce dernier me sert à construire des phrases qui veuillent dire quelque chose et, ainsi, rendre un travail plus propre à mon professeur. Ce ne sera pas noté, de ce que j’ai pu comprendre.
Après un moment, je me relève et m’étire un peu. De temps en temps, il peut m’arriver de faire de toutes petites pauses de cinq minutes pour m’aérer l’esprit. Je sais que si je ne fais pas ça je craquerais encore plus rapidement et enverrai tout valser. Et puisque je suis pratiquement arrivé à ma limite, je vais devoir en faire plus qu’à mon habitude. J’en profite pour demander à ma sempai :
Sur quoi travailles-tu ?
J’espère ne pas la déranger… Ce n’est pas mon but. Quoi qu’il en soit, je ne compte pas insister si jamais elle ne m’a pas entendu ou qu’elle ne souhaite pas me répondre. Je reprendrais simplement ce que j’étais en train de faire.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
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Kazane porta son regard fatigué sur Naoya et soupira. Elle tourna l’écran de son pc vers lui.
L’écran affichait des exercices de mathématiques.
Sur l'écran, une interface sobre s'affiche, présentant une feuille de calcul ouverte dans un logiciel de traitement mathématique. Les lignes et les colonnes de la grille numérique s'étendent à perte de vue, organisant avec rigueur les différentes notations et les valeurs numériques.
À gauche de l'écran, une fenêtre de navigateur est réduite, affichant des onglets de recherches et de ressources en ligne liées au sujet. Parmi eux, des liens vers des forums de discussion mathématique, des sites de tutoriels, et des pages de référence pour approfondir les concepts.
En haut à droite, une barre de recherche est prête à répondre aux requêtes de Kazane, qu'il s'agisse de clarifier un théorème complexe ou de trouver des exemples d'exercices similaires à ceux étudiés en classe.
Au centre de l'écran, une équation complexe est mise en évidence, illustrant un problème typique de calcul différentiel et intégral. Les notations précises, les dérivées partielles et les symboles mathématiques se côtoient, beaucoup de ratures et de réponses moult fois changées témoignant de l'effort de compréhension de Kazane dans ce domaine… En vain.
Des notes virtuelles sont épinglées sur le côté de l'écran, contenant des rappels et des astuces notés au fil des cours subit par la jeune femme.
-« Des intégrales, des mathématiques bien embêtantes… Faut bien que je bosse mes lacunes aha. »
Mitsugu ricana, elle détestait vraiment cette matière, mais pour garder sa bourse et réussir sa dernière année de Lycée, la jeune femme redoublait d’efforts pour avoir au moins la note minimum.
Sa vue fut captivée par les caractères japonais écrits sur la feuille de Naoya. Les yeux de la jeune femme parcouraient les lignes, suivant chaque tracé, tandis que son esprit s'efforce de comprendre le sens des mots et des phrases.
À la droite du jeune homme, quelques feuilles éparpillées sur le bureau témoignent de son travail acharné. Des brouillons où sont notées des annotations, des corrections dû à la tâche de traduction.
À côté du texte original, un dictionnaire japonais est déployé. Kazane le saisit et ses doigts effleurent les pages du dictionnaire, les feuilletant avec un sourire.
-« J’avais le même à l’époque aha. »
Elle redéposa l’ouvrage à sa place exacte avant de poser ses yeux sur le texte du lycéen à la chevelure rousse. Kazane alterna son regard entre le texte original et la version en cours de traduction.
-« Tu t’en sors, Naoya ? »
KoalaVolantL’écran affichait des exercices de mathématiques.
Sur l'écran, une interface sobre s'affiche, présentant une feuille de calcul ouverte dans un logiciel de traitement mathématique. Les lignes et les colonnes de la grille numérique s'étendent à perte de vue, organisant avec rigueur les différentes notations et les valeurs numériques.
À gauche de l'écran, une fenêtre de navigateur est réduite, affichant des onglets de recherches et de ressources en ligne liées au sujet. Parmi eux, des liens vers des forums de discussion mathématique, des sites de tutoriels, et des pages de référence pour approfondir les concepts.
En haut à droite, une barre de recherche est prête à répondre aux requêtes de Kazane, qu'il s'agisse de clarifier un théorème complexe ou de trouver des exemples d'exercices similaires à ceux étudiés en classe.
Au centre de l'écran, une équation complexe est mise en évidence, illustrant un problème typique de calcul différentiel et intégral. Les notations précises, les dérivées partielles et les symboles mathématiques se côtoient, beaucoup de ratures et de réponses moult fois changées témoignant de l'effort de compréhension de Kazane dans ce domaine… En vain.
Des notes virtuelles sont épinglées sur le côté de l'écran, contenant des rappels et des astuces notés au fil des cours subit par la jeune femme.
-« Des intégrales, des mathématiques bien embêtantes… Faut bien que je bosse mes lacunes aha. »
Mitsugu ricana, elle détestait vraiment cette matière, mais pour garder sa bourse et réussir sa dernière année de Lycée, la jeune femme redoublait d’efforts pour avoir au moins la note minimum.
Sa vue fut captivée par les caractères japonais écrits sur la feuille de Naoya. Les yeux de la jeune femme parcouraient les lignes, suivant chaque tracé, tandis que son esprit s'efforce de comprendre le sens des mots et des phrases.
À la droite du jeune homme, quelques feuilles éparpillées sur le bureau témoignent de son travail acharné. Des brouillons où sont notées des annotations, des corrections dû à la tâche de traduction.
À côté du texte original, un dictionnaire japonais est déployé. Kazane le saisit et ses doigts effleurent les pages du dictionnaire, les feuilletant avec un sourire.
-« J’avais le même à l’époque aha. »
Elle redéposa l’ouvrage à sa place exacte avant de poser ses yeux sur le texte du lycéen à la chevelure rousse. Kazane alterna son regard entre le texte original et la version en cours de traduction.
-« Tu t’en sors, Naoya ? »
- InvitéInvité
Que de malentendus
Kazane Mitsugu
Suite à ma question, Mitsugu-sempai tourne son pc vers moi de sorte que je puisse voir son écran. Je peux facilement deviner qu’elle travaille sur des mathématiques, ce qu’elle m’a dit être sa bête noire. Et pas qu’un peu si j’en juge toutes les notes, les pages internet ouvertes et autres fichiers que je ne m’amuse pas à discerner plus en détail. Elle m’apprend alors qu’il s'agit d’une forme de mathématiques que je ne connais pas du tout. N’en ayant jamais entendu parler et ne voulant pas sauter les étapes dans les cours, je ne pense malheureusement pas pouvoir l’aider, bien que j’en sois désolé.
Je ne peux que la comprendre. Encore une fois, je ne peux que voir combien notre situation et notre présence ici sont similaires. Je ne me sens que plus désolé pour ce que j’ai pu lui dire…
Je capte son regard qui se pose sur mon travail, mes brouillons et mon dictionnaire. Elle note alors que nous avions le même. Le passé. Donc elle en a changé. Soit il était trop usé, soit elle l’a perdu d’une manière ou d’une autre… Les possibilités sont multiples et elle semble ne pas trop vouloir en parler puisqu’elle me demande ensuite si je m’en sors, délaissant l’ouvrage. Je regarde ma progression avant d’avouer :
S’énerver sur un échec ne sert à rien. C’est ce que m’a toujours dit mon père quand je jetais mes affaires pour me faire comprendre que mon comportement n’était pas bon. Il m’a également appris que cela pourrait m’apporter des problèmes si je le faisais devant les autres. C’est pour ça que, maintenant que je vis en internat, j’essaie vraiment de ne pas me laisser porter par ce genre d’émotions.
Vu que nous semblons avoir le même tempérament, autant lui demander si ça va. Dans le pire des cas, elle m’enverra bouler. Au mieux, nous pourrons reprendre sur un bon sentiment. Tout dépendra de sa réaction.
Je te comprends, moi aussi je travaille les matières où j’ai du mal pour avoir de bonnes notes.
Je ne peux que la comprendre. Encore une fois, je ne peux que voir combien notre situation et notre présence ici sont similaires. Je ne me sens que plus désolé pour ce que j’ai pu lui dire…
Je capte son regard qui se pose sur mon travail, mes brouillons et mon dictionnaire. Elle note alors que nous avions le même. Le passé. Donc elle en a changé. Soit il était trop usé, soit elle l’a perdu d’une manière ou d’une autre… Les possibilités sont multiples et elle semble ne pas trop vouloir en parler puisqu’elle me demande ensuite si je m’en sors, délaissant l’ouvrage. Je regarde ma progression avant d’avouer :
J’avance doucement mais sûrement. Je fais une pause de quelques minutes pour être certain de ne pas tout plaquer d’un coup. Je voudrais en faire le plus possible avant ce soir pour me détendre un peu.
S’énerver sur un échec ne sert à rien. C’est ce que m’a toujours dit mon père quand je jetais mes affaires pour me faire comprendre que mon comportement n’était pas bon. Il m’a également appris que cela pourrait m’apporter des problèmes si je le faisais devant les autres. C’est pour ça que, maintenant que je vis en internat, j’essaie vraiment de ne pas me laisser porter par ce genre d’émotions.
Et, du coup, tu t’en sors toi ? Tu as l’air bloquée sur ton truc…
Vu que nous semblons avoir le même tempérament, autant lui demander si ça va. Dans le pire des cas, elle m’enverra bouler. Au mieux, nous pourrons reprendre sur un bon sentiment. Tout dépendra de sa réaction.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Que de malentendus feat. Naoya Guyot
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Kazane acquiesça d'un air entendu, partageant le sentiment du jeune homme.
En cet instant, son seul désir était de finir au plus vite ses exercices supplémentaires de mathématiques pour filer à la piscine et s'adonner à son entraînement intensif. C'était l'un des rares moments où les ombres de la dépression ne pouvaient la tourmenter.
-« Je te comprends parfaitement. J'ai hâte de boucler cet exercice pour rejoindre la piscine... »
Un soupir s'échappa des lèvres de Mitsugu à l'évocation de ces maudits intégrales qui semblaient résister à sa délivrance. Cependant, la demoiselle était une tête de mule. Sa détermination était sa plus grande qualité mais aussi un de ses défauts, elle était prête à triompher de ces chiffres, peu importe le temps que cela prendrait.
La question de Naoya lui arracha un rire bref et amer, exprimant sa lassitude.
-« Franchement, je ne vais pas te mentir. J'ai réussi à venir à bout de quatre exercices sur cinq, mais le dernier est coriace... Veux-tu que je jette un œil à ta traduction ? »
Changer de lecture ne serait pas pour lui déplaire, elle préférait de loin la langue de Shakespeare que celle de l'univers....
Les yeux de Kazane dévièrent un instant vers la fenêtre, comme si elle imaginait déjà la sensation de l'eau enveloppant son corps, l'apaisant de ses tourments quotidiens.
Elle était prête à se plonger dans cette douce échappatoire dès que le dernier problème serait résolu.
Elle reposa ses yeux sur son interlocuteur et lui fit un sourire entendu.
KoalaVolantEn cet instant, son seul désir était de finir au plus vite ses exercices supplémentaires de mathématiques pour filer à la piscine et s'adonner à son entraînement intensif. C'était l'un des rares moments où les ombres de la dépression ne pouvaient la tourmenter.
-« Je te comprends parfaitement. J'ai hâte de boucler cet exercice pour rejoindre la piscine... »
Un soupir s'échappa des lèvres de Mitsugu à l'évocation de ces maudits intégrales qui semblaient résister à sa délivrance. Cependant, la demoiselle était une tête de mule. Sa détermination était sa plus grande qualité mais aussi un de ses défauts, elle était prête à triompher de ces chiffres, peu importe le temps que cela prendrait.
La question de Naoya lui arracha un rire bref et amer, exprimant sa lassitude.
-« Franchement, je ne vais pas te mentir. J'ai réussi à venir à bout de quatre exercices sur cinq, mais le dernier est coriace... Veux-tu que je jette un œil à ta traduction ? »
Changer de lecture ne serait pas pour lui déplaire, elle préférait de loin la langue de Shakespeare que celle de l'univers....
Les yeux de Kazane dévièrent un instant vers la fenêtre, comme si elle imaginait déjà la sensation de l'eau enveloppant son corps, l'apaisant de ses tourments quotidiens.
Elle était prête à se plonger dans cette douce échappatoire dès que le dernier problème serait résolu.
Elle reposa ses yeux sur son interlocuteur et lui fit un sourire entendu.
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Que de malentendus
Kazane Mitsugu
Ma question me paraît un peu inutile face à ce soupir. Pourtant, je préfère lui demander son avis au lieu de rester sur des suppositions approximatives. Seule elle est réellement capable de me dire ce qu’elle ressent réellement. Pourtant, je n’arrive pas à savoir si elle apprécie que je l’ai fait. Son rire me laisse un peu dubitatif. Je m’attends même à un refus catégorique de me répondre et une demande cinglante de m’occuper de mes fesses. Pourtant, non. Loin de m’envoyer dans les roses, elle m’apprend en toute sincérité qu’elle en est à son cinquième exercice et que ce dernier est assez compliqué.
Puis, comme pour une demande de se vider l’esprit, elle me propose de jeter un œil sur ma traduction. Elle semble vraiment en avoir besoin. Puis, j’ai déjà eu la sensation que tout allait mieux après m’être aéré l’esprit quand je bloquais sur quelque chose, que ce soit un problème, une compréhension ou mes devoirs. Je hoche donc la tête et lui montre ce que j’ai commencé en précisant :
C’est quelque chose qui m’arrive beaucoup trop souvent, au point que personne n’est capable de relire mes notes. Depuis mon jeune âge, on m’a souvent trouvé étrange ou impressionnant pour ça. Alors que, à mes yeux, c’est juste normal. Chez moi, je parle français à la maison avec mes parents, en appelant ma famille qui habite en France, entre autres. Et, hors de la maison, interdiction de dire un mot français. A vrai dire, mes soirées à parler français me manquent. Surtout que j’ai peur de perdre ma progression, mon apprentissage, tant la langue est difficile par toutes ses exceptions dans les règles. Heureusement que j’appelle régulièrement mes parents, sinon je ne m’en sortirais jamais.
Puis, comme pour une demande de se vider l’esprit, elle me propose de jeter un œil sur ma traduction. Elle semble vraiment en avoir besoin. Puis, j’ai déjà eu la sensation que tout allait mieux après m’être aéré l’esprit quand je bloquais sur quelque chose, que ce soit un problème, une compréhension ou mes devoirs. Je hoche donc la tête et lui montre ce que j’ai commencé en précisant :
Je suis loin d’avoir fini. Je perds pas mal de temps dans la construction des phrases et pour ne pas mélanger le français et le japonais.
C’est quelque chose qui m’arrive beaucoup trop souvent, au point que personne n’est capable de relire mes notes. Depuis mon jeune âge, on m’a souvent trouvé étrange ou impressionnant pour ça. Alors que, à mes yeux, c’est juste normal. Chez moi, je parle français à la maison avec mes parents, en appelant ma famille qui habite en France, entre autres. Et, hors de la maison, interdiction de dire un mot français. A vrai dire, mes soirées à parler français me manquent. Surtout que j’ai peur de perdre ma progression, mon apprentissage, tant la langue est difficile par toutes ses exceptions dans les règles. Heureusement que j’appelle régulièrement mes parents, sinon je ne m’en sortirais jamais.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Que de malentendus feat. Naoya Guyot
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Kazane saisit la feuille et la parcourut rapidement. Le texte en anglais lui semblait vaguement familier, probablement vu lors de ses nombreux cours du soir passés. Elle se débrouillait plutôt bien avec la langue de Wellington, parvenant à en saisir l'idée générale.
Alya Moore lui avait offert l'opportunité de mettre en pratique ses connaissances à travers des conversations en anglais. Après avoir relu le texte, Kazane reposa la feuille et examina les notes de Naoya, ses yeux s'écarquillant légèrement.
Les annotations du jeune homme étaient une combinaison étonnante de caractères japonais et de l'alphabet latin, souvent utilisé par les Occidentaux. Bien qu'elle puisse comprendre les notes en japonais, le français restait un mystère pour la jeune fille originaire de Tsushima.
Après un effort considérable, elle rendit finalement le cahier à son propriétaire et lui dit d'une voix calme, bien que teintée de lassitude :
-« Vraiment, jongler avec trois langues, c'est un véritable défi... Tu as beaucoup de courage, Naoya. »
S'étirant, Kazane atteignit son sac à main et en sortit une gourde d'eau métallique au revêtement bleu. Après avoir pris une longue gorgée, elle soupira et remit l'objet en place.
-« Dis-moi, quelles sont tes passions ? Es-tu membre d'un club ? »
Kazane s'était tournée vers son voisin de table, croisant ses longues jambes habillées de noir et posant ses mains croisées sur son genou. Elle n'était pas pressée de retourner affronter ses intégrales.
KoalaVolantAlya Moore lui avait offert l'opportunité de mettre en pratique ses connaissances à travers des conversations en anglais. Après avoir relu le texte, Kazane reposa la feuille et examina les notes de Naoya, ses yeux s'écarquillant légèrement.
Les annotations du jeune homme étaient une combinaison étonnante de caractères japonais et de l'alphabet latin, souvent utilisé par les Occidentaux. Bien qu'elle puisse comprendre les notes en japonais, le français restait un mystère pour la jeune fille originaire de Tsushima.
Après un effort considérable, elle rendit finalement le cahier à son propriétaire et lui dit d'une voix calme, bien que teintée de lassitude :
-« Vraiment, jongler avec trois langues, c'est un véritable défi... Tu as beaucoup de courage, Naoya. »
S'étirant, Kazane atteignit son sac à main et en sortit une gourde d'eau métallique au revêtement bleu. Après avoir pris une longue gorgée, elle soupira et remit l'objet en place.
-« Dis-moi, quelles sont tes passions ? Es-tu membre d'un club ? »
Kazane s'était tournée vers son voisin de table, croisant ses longues jambes habillées de noir et posant ses mains croisées sur son genou. Elle n'était pas pressée de retourner affronter ses intégrales.
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Que de malentendus
Kazane Mitsugu
Mitsugu-sempai semble très concentrée sur la lecture de mon travail, bien que je ne sois pas capable de dire ce qu’elle en pense. J’observe toutefois ses yeux qui semblent glisser dans ma direction sans pour autant se poser sur moi. Je baisse alors les yeux sur mes notes, mes brouillons. Je doute qu’elle puisse comprendre quoi que ce soit à ces derniers et je grimace. Si elle cherchait d’où venait une erreur ou une autre, je ne pense pas qu’elle puisse être capable de trouver cette origine… De plus, j’ai fait super attention, alors s’il y a une erreur je suis vraiment curieux de la connaître pour la corriger. Pourtant, elle ne me dit rien qui puisse aller dans ce sens. Plutôt que ça, elle semble impressionnée que je sois bilingue qui apprend l’anglais en prime. Je la regarde instant, récupère ma feuille et murmure plus pour moi-même que pour elle :
Ayant appris le japonais et le français depuis ma plus tendre enfance, c’est pour moi devenu une habitude. Certes, je bute parfois sur les mots compliqués et je ne les connais pas tous. Et il m’arrive souvent de lier les deux langues avec une logique que je suis le seul à comprendre. Pourtant, ce n’est pas vraiment un défi à mes yeux. Il s’agit seulement de mon quotidien. … Bien que je comprenne qu’elle puisse voir ça comme ça si elle ne parle que le japonais et un peu l’anglais grâce à son apprentissage. Après tout, c’est moi le mouton noir…
Je pense reprendre mon devoir quand la jeune femme, après avoir bu une boisson cachée dans sa gourde, me pose une question concernant mes passion. Je réfléchis un instant avant de répondre, un peu prudemment tant je n’ai pas vraiment l’habitude qu’on s’intéresse ainsi à moi sans que ce soit avec des arrières pensées en dehors de ma famille :
J’espère ne pas m’être trompé sur elle. J’espère qu’elle est sincère et que cette conversation ne va pas tourner au cauchemar. Pour autant, je préfère que la conversation ne soit pas tournée vers moi, au moins dans un premier temps. Je crains que ce que je dis puisse avoir des répercussions que je ne saurais pas gérer. Si seulement je pouvais éviter d’avoir à nouveau toute une école qui décide que je n’ai rien à faire là… C’est pour ça que je suis venu à Kobe. C’est pour avoir le droit de m’intégrer aux autres sans quitter le Japon.
Je ne vois pas ça comme du courage…
Ayant appris le japonais et le français depuis ma plus tendre enfance, c’est pour moi devenu une habitude. Certes, je bute parfois sur les mots compliqués et je ne les connais pas tous. Et il m’arrive souvent de lier les deux langues avec une logique que je suis le seul à comprendre. Pourtant, ce n’est pas vraiment un défi à mes yeux. Il s’agit seulement de mon quotidien. … Bien que je comprenne qu’elle puisse voir ça comme ça si elle ne parle que le japonais et un peu l’anglais grâce à son apprentissage. Après tout, c’est moi le mouton noir…
Je pense reprendre mon devoir quand la jeune femme, après avoir bu une boisson cachée dans sa gourde, me pose une question concernant mes passion. Je réfléchis un instant avant de répondre, un peu prudemment tant je n’ai pas vraiment l’habitude qu’on s’intéresse ainsi à moi sans que ce soit avec des arrières pensées en dehors de ma famille :
J’ai commencé le karaté cette année avec le club. Sinon… je n’ai pas vraiment de passion. Et toi ? Tu as un club ou des passions ?
J’espère ne pas m’être trompé sur elle. J’espère qu’elle est sincère et que cette conversation ne va pas tourner au cauchemar. Pour autant, je préfère que la conversation ne soit pas tournée vers moi, au moins dans un premier temps. Je crains que ce que je dis puisse avoir des répercussions que je ne saurais pas gérer. Si seulement je pouvais éviter d’avoir à nouveau toute une école qui décide que je n’ai rien à faire là… C’est pour ça que je suis venu à Kobe. C’est pour avoir le droit de m’intégrer aux autres sans quitter le Japon.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
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Kazane hocha la tête en souriant, croisant les bras sur sa poitrine.
-« Ah oui... La prochaine fois, je réfléchirai à deux fois avant de te tomber dessus... Enfin, non, oublie ça, je suis incapable de faire ça. »
Son rire était doux, dénué de toute malveillance. Elle plongea de nouveau son regard dans celui de Naoya. Ce n'était pas du charme, juste que la demoiselle regardait toujours ses interlocuteurs dans les yeux quand elle parlait.
-« Je suis sûre que tu as d'autres passions... Tu aimes lire ? Les jeux vidéo ? Enfin, tant que tu es heureux, c'est le principal. »
Elle se perdit un instant dans ses propres pensées, ironisant sur le bonheur alors qu'elle-même luttait contre ses démons intérieurs qui étaient la personnification de sa dépression.
-« En ce qui me concerne, je fais partie du Club de natation, de littérature et d'aventuriers... Mais, c'est ma première année à Kobe, je viens de Tsushima à la base... »
Kazane soupira et fit craquer ses articulations avant de reprendre d'une voix un peu las :
-« J'adore la natation, je m'entraîne chaque jour... Je passe beaucoup de temps à lire des bouquins, mais pour les aventuriers... Je n'y vais jamais... »
Un soupir d'exaspération s'échappa de ses lèvres. Elle aurait aimé faire plus... Mais se rendre aux clubs, sourire aux autres comme si tout allait bien, donner le meilleur d'elle-même et puis disparaître, c'était épuisant mentalement pour elle.
-« Sinon, tu te plais dans ce club et à Kobe en général ? »
Mitsugu décroisa ses bras et sa main droite joua avec une de ses longues mèches de cheveux. Sa jambe droite allait et venait, trahissant la bougeotte qui envahissait e corps de la jeune femme.
KoalaVolant-« Ah oui... La prochaine fois, je réfléchirai à deux fois avant de te tomber dessus... Enfin, non, oublie ça, je suis incapable de faire ça. »
Son rire était doux, dénué de toute malveillance. Elle plongea de nouveau son regard dans celui de Naoya. Ce n'était pas du charme, juste que la demoiselle regardait toujours ses interlocuteurs dans les yeux quand elle parlait.
-« Je suis sûre que tu as d'autres passions... Tu aimes lire ? Les jeux vidéo ? Enfin, tant que tu es heureux, c'est le principal. »
Elle se perdit un instant dans ses propres pensées, ironisant sur le bonheur alors qu'elle-même luttait contre ses démons intérieurs qui étaient la personnification de sa dépression.
-« En ce qui me concerne, je fais partie du Club de natation, de littérature et d'aventuriers... Mais, c'est ma première année à Kobe, je viens de Tsushima à la base... »
Kazane soupira et fit craquer ses articulations avant de reprendre d'une voix un peu las :
-« J'adore la natation, je m'entraîne chaque jour... Je passe beaucoup de temps à lire des bouquins, mais pour les aventuriers... Je n'y vais jamais... »
Un soupir d'exaspération s'échappa de ses lèvres. Elle aurait aimé faire plus... Mais se rendre aux clubs, sourire aux autres comme si tout allait bien, donner le meilleur d'elle-même et puis disparaître, c'était épuisant mentalement pour elle.
-« Sinon, tu te plais dans ce club et à Kobe en général ? »
Mitsugu décroisa ses bras et sa main droite joua avec une de ses longues mèches de cheveux. Sa jambe droite allait et venait, trahissant la bougeotte qui envahissait e corps de la jeune femme.
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Que de malentendus
Kazane Mitsugu
Je ne pensais pas que la jeune femme viendrait à me craindre à cause du sport que je pratique depuis seulement quelques mois. Au point qu’elle ne voudrait plus me tomber dessus inconsidérément. Je me demande si elle me voit comme une personne violente… Bah… Au point où on en est, je n’ai qu’à espérer qu’on puisse apprendre à se connaître pour qu’elle puisse changer sa vision de ce que je suis. Même si, au fond, j’ai vraiment du mal à croire que ce soit possible. Au moins, elle ne semble pas avoir de mauvaise pensée, même si je me garde des réserves. On ne sait jamais ce que peuvent penser les gens. Ce que j’ai du mal à apprécier, par contre, c’est qu’elle en vient à chercher d’autres passions que je pourrais avoir. Elle ne me croit donc pas quand je lui dis que ce n’est pas le cas. Quoiqu’elle n’attend pas vraiment de réponse… Je ne crois pas que ce soit le cas. Elle me souhaite d’être heureux… Mais elle, l’est-elle ? J’ai du mal à le croire.
Silencieux, j’observe ma sempai qui est soudainement silencieuse, pas à l’écoute. Plongée dans ses pensées ? Quoi qu’il en soit, je respecte son silence, mettant un peu d’ordre dans mes affaires jusqu’à ce qu’elle reprenne la parole. Alors, comme ça, elle fait partie de trois clubs dont un qu’elle boude. Et, tout comme moi, elle est entrée à Kobe cette année.
Une lectrice et une nageuse. De belles occupations. Mais l’impression qu’elle me donne surtout en parlant, c’est qu’elle non plus n’aime pas parler plus amplement d’elle. Je le ressens comme ça quand elle retourne à nouveau la conversation vers moi. Autant répondre à sa question, pour le coup je n’ai rien à perdre.
Pour le moment, je n’ai pas eu de problèmes comme au collège. Pas de harcèlement notable, pas de dispute, sauf avec elle et qui a été rapidement mise à plat, et encore moins de bagarre. Au club j’ai réussi à me rapprocher d’un senpai qui m’a aidé avec mon apprentissage. Pour autant, je ne suis pas optimiste concernant le futur. Après tout, je n’ai pas d’amis, seulement des connaissances. Je crains que tout se retourne d’un coup contre moi, alors je préfère ne pas espérer une meilleure situation que celle dans laquelle je suis pour le moment.
J’aimerais également lui demander pourquoi elle boude l’un de ses clubs, mais je préfère y aller doucement. Après tout, si elle ne veut pas répondre à cette question, il en sera sans doute de même pour le reste. Aussi, je dois penser à reprendre mes devoirs. Une pause c’est bien, mais il ne faudrait pas qu’elle dure trop longtemps. Après tout, je sacrifie des heures de club pour ça…
Silencieux, j’observe ma sempai qui est soudainement silencieuse, pas à l’écoute. Plongée dans ses pensées ? Quoi qu’il en soit, je respecte son silence, mettant un peu d’ordre dans mes affaires jusqu’à ce qu’elle reprenne la parole. Alors, comme ça, elle fait partie de trois clubs dont un qu’elle boude. Et, tout comme moi, elle est entrée à Kobe cette année.
Une lectrice et une nageuse. De belles occupations. Mais l’impression qu’elle me donne surtout en parlant, c’est qu’elle non plus n’aime pas parler plus amplement d’elle. Je le ressens comme ça quand elle retourne à nouveau la conversation vers moi. Autant répondre à sa question, pour le coup je n’ai rien à perdre.
Que ce soit pour le club ou l’école, je n’ai pas à me plaindre. Pour le moment en tout cas…
Pour le moment, je n’ai pas eu de problèmes comme au collège. Pas de harcèlement notable, pas de dispute, sauf avec elle et qui a été rapidement mise à plat, et encore moins de bagarre. Au club j’ai réussi à me rapprocher d’un senpai qui m’a aidé avec mon apprentissage. Pour autant, je ne suis pas optimiste concernant le futur. Après tout, je n’ai pas d’amis, seulement des connaissances. Je crains que tout se retourne d’un coup contre moi, alors je préfère ne pas espérer une meilleure situation que celle dans laquelle je suis pour le moment.
Et toi ? Es-tu mieux ici que dans ton ancienne école ?
J’aimerais également lui demander pourquoi elle boude l’un de ses clubs, mais je préfère y aller doucement. Après tout, si elle ne veut pas répondre à cette question, il en sera sans doute de même pour le reste. Aussi, je dois penser à reprendre mes devoirs. Une pause c’est bien, mais il ne faudrait pas qu’elle dure trop longtemps. Après tout, je sacrifie des heures de club pour ça…
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
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Kazane vrilla devant cette question inattendue.. À part Alya, nul ne s'intéressait à sa vie passée.
Ses pensées la ramenaient souvent à son ancien lycée, le lycée Souin sur l'île de Tsushima.
La demoiselle se remémorait avec nostalgie les moments passés avec ses anciennes amies Honoka et Yukiko.
Ces souvenirs étaient un mélange de rires, de moments touchants et d'aventures mémorables.
Elles avaient l'habitude de se retrouver sous le cerisier centenaire du jardin de l'école.
Les pétales roses qui tombaient doucement autour d'elles semblaient créer une bulle de douceur et de complicité. Elles partageaient leurs secrets, leurs rêves et leurs craintes, renforçant ainsi leur amitié.
Un jour, lors d'un cours d'éducation physique, elles avaient décidé de faire une course d'obstacles improvisée.
Mitsugu se rappelait encore du moment où Yukiko avait trébuché et s'était retrouvée les pieds dans les airs, provoquant l'hilarité générale. Même l'enseignant avait du mal à retenir son rire.
Il y avait aussi les soirées d'étude chez l'une d'entre elles, où les manuels ouverts laissaient leurs places en discussions animées jusqu’à tard le soir.
Les pauses gourmandes avec des gâteaux faits maison par Honoka étaient devenues une tradition incontournable.
Lors d'une expérience en cours de chimie, Kazane a fait exploser une fiole en ratant un mélange.
Malgré l'incident, le professeur a rassuré les filles et tout le monde a ri de la situation. Cet événement est devenu une anecdote mémorable dans leurs souvenirs.
C'étaient ces moments qui rendaient le lycée Souin si spécial pour Kazane.
Chaque jour était une aventure, chaque rire était gravé dans sa mémoire.
Puis il y avait Kobe... Plus grand, plus moderne mais plus intimidant aussi... La lycéenne se sentait toujours comme une étrangère dans ces lieux... Mais heureusement, il y'avait Alya, Hina, Beck et d'autres personnes fantastiques pour l'aider à se sentir bien.
-« Je... Je ne sais pas encore... Mais le lycée Souin me manques terriblement... Mais, il y'a des personnes qui me font tenir le coup. »
Le regard de la jeune femme était vide, trahissant le fait qu'elle était perdue dans ses pensées.
KoalaVolantSes pensées la ramenaient souvent à son ancien lycée, le lycée Souin sur l'île de Tsushima.
La demoiselle se remémorait avec nostalgie les moments passés avec ses anciennes amies Honoka et Yukiko.
Ces souvenirs étaient un mélange de rires, de moments touchants et d'aventures mémorables.
Elles avaient l'habitude de se retrouver sous le cerisier centenaire du jardin de l'école.
Les pétales roses qui tombaient doucement autour d'elles semblaient créer une bulle de douceur et de complicité. Elles partageaient leurs secrets, leurs rêves et leurs craintes, renforçant ainsi leur amitié.
Un jour, lors d'un cours d'éducation physique, elles avaient décidé de faire une course d'obstacles improvisée.
Mitsugu se rappelait encore du moment où Yukiko avait trébuché et s'était retrouvée les pieds dans les airs, provoquant l'hilarité générale. Même l'enseignant avait du mal à retenir son rire.
Il y avait aussi les soirées d'étude chez l'une d'entre elles, où les manuels ouverts laissaient leurs places en discussions animées jusqu’à tard le soir.
Les pauses gourmandes avec des gâteaux faits maison par Honoka étaient devenues une tradition incontournable.
Lors d'une expérience en cours de chimie, Kazane a fait exploser une fiole en ratant un mélange.
Malgré l'incident, le professeur a rassuré les filles et tout le monde a ri de la situation. Cet événement est devenu une anecdote mémorable dans leurs souvenirs.
C'étaient ces moments qui rendaient le lycée Souin si spécial pour Kazane.
Chaque jour était une aventure, chaque rire était gravé dans sa mémoire.
Puis il y avait Kobe... Plus grand, plus moderne mais plus intimidant aussi... La lycéenne se sentait toujours comme une étrangère dans ces lieux... Mais heureusement, il y'avait Alya, Hina, Beck et d'autres personnes fantastiques pour l'aider à se sentir bien.
-« Je... Je ne sais pas encore... Mais le lycée Souin me manques terriblement... Mais, il y'a des personnes qui me font tenir le coup. »
Le regard de la jeune femme était vide, trahissant le fait qu'elle était perdue dans ses pensées.
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Kazane Mitsugu
La surprise se lit assez facilement sur son visage. Du moins, je peux le comprendre tant elle se fige d’un coup. Je comprends donc qu’elle ne s’attendait pas à une telle question de ma part. je peux comprendre. On ne se connaît même pas depuis une heure. Peut-être a-t-elle l’impression que je suis en train de fouiller dans sa vie… Ce n’est pas vraiment ma volonté. Seulement, puisqu’elle s’intéresse à moi, pourquoi ne ferais-je pas de même ? Bien sûr, je ne compte pas insister si elle ne compte pas me répondre. Je respecterais son silence.
Le silence se fait long. J’ai dû toucher une corde sensible malgré moi. Devrais-je m’excuser ? J’hésite. Je ne suis pas sûr de la manière de faire et comment ça va être pris. J’aimerais vraiment que les japonais soient moins chatouilleux avec les relations… Quoique… Je ne suis même pas sûr qu’elle le soit vraiment. Son nom a beau l’être, je ne sais rien d’elle. Enfin… Non, c’est juste que je préfère ne pas me mouiller sur la question. Encore à cause de la peur. Serais-je un couard derrière les airs que je me donne ? L’idée ne me plaît pas des masses…
Je n’ai toujours pas trouver ce que je devrais faire quand elle me répond. De manière assez timide. Un peu comme si elle ne se remettait pas que je puisse lui poser une telle question. Et, de ce que je comprends, elle regrette sans doute le départ de son école. Heureusement, elle semble entourée. Doucement, jouant avec mon stylo, je tente de la consoler en espérant ne pas être trop maladroit :
Je dois avouer que c’est toujours quelque chose que je déplore. Ai-je seulement eu un seul ami dans ma vie ? Je ne me rappelle pas que ça ait été le cas…
Ne voulant pas déprimer sur ma situation, je tente de m’intéresser un peu plus à ce sujet, oubliant cette fois totalement mes devoirs :
Si elle en a de si gros regret, je reste curieux de ce qui a bien pu la pousser à une telle décision. D’ailleurs, a-t-elle seulement eu le choix ? Pour ma part, c’était mon choix et je n’ai aucun bon souvenir à l’école. Je suis donc curieux de la manière dont on peut se retirer d’un endroit qu’on aime autant qu’elle me le montre.
Le silence se fait long. J’ai dû toucher une corde sensible malgré moi. Devrais-je m’excuser ? J’hésite. Je ne suis pas sûr de la manière de faire et comment ça va être pris. J’aimerais vraiment que les japonais soient moins chatouilleux avec les relations… Quoique… Je ne suis même pas sûr qu’elle le soit vraiment. Son nom a beau l’être, je ne sais rien d’elle. Enfin… Non, c’est juste que je préfère ne pas me mouiller sur la question. Encore à cause de la peur. Serais-je un couard derrière les airs que je me donne ? L’idée ne me plaît pas des masses…
Je n’ai toujours pas trouver ce que je devrais faire quand elle me répond. De manière assez timide. Un peu comme si elle ne se remettait pas que je puisse lui poser une telle question. Et, de ce que je comprends, elle regrette sans doute le départ de son école. Heureusement, elle semble entourée. Doucement, jouant avec mon stylo, je tente de la consoler en espérant ne pas être trop maladroit :
C’est bien que tu sois entourée. Il est toujours bien d’avoir des gens autour de soi pour pouvoir s’appuyer sur eux…
Je dois avouer que c’est toujours quelque chose que je déplore. Ai-je seulement eu un seul ami dans ma vie ? Je ne me rappelle pas que ça ait été le cas…
Ne voulant pas déprimer sur ma situation, je tente de m’intéresser un peu plus à ce sujet, oubliant cette fois totalement mes devoirs :
Mmh… Tu me diras si je vais trop loin. Pourquoi avoir choisi de changer d’école ?
Si elle en a de si gros regret, je reste curieux de ce qui a bien pu la pousser à une telle décision. D’ailleurs, a-t-elle seulement eu le choix ? Pour ma part, c’était mon choix et je n’ai aucun bon souvenir à l’école. Je suis donc curieux de la manière dont on peut se retirer d’un endroit qu’on aime autant qu’elle me le montre.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
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La question de Naoya fit sortir Kazane de sa rêverie. Pourquoi était-elle partie de Tsushima ? Cette simple question était pourtant lourde de sens pour la jeune femme. La blessure était encore fraîche dans son cœur, à peine cicatrisée.
Mitsugu haussa les épaules et soupira, se disant qu'elle pourrait aussi bien expliquer les choses. Après tout, l'honnêteté avait toujours été sa politique.
-« Mes parents ont divorcé et c'est mon père qui a eu la garde...»
La lycéenne détourna son regard de celui de son interlocuteur, ses yeux marrons clairs fuyant vers la fenêtre où la pluie battait à l'extérieur.
-« Mon père est sergent dans les forces de défense japonaise. Alors, il a été muté à Kobe et j'ai suivi....»
Sa voix était distante, impersonnelle mais quelque peu froide... Puis, elle secoua sa tête et reprit son sourire.
-« Et toi ? Comment était ton ancien lycée ? Comment as-tu atterri ici ?»
Autant changer de sujet pour souffler un peu.
KoalaVolantMitsugu haussa les épaules et soupira, se disant qu'elle pourrait aussi bien expliquer les choses. Après tout, l'honnêteté avait toujours été sa politique.
-« Mes parents ont divorcé et c'est mon père qui a eu la garde...»
La lycéenne détourna son regard de celui de son interlocuteur, ses yeux marrons clairs fuyant vers la fenêtre où la pluie battait à l'extérieur.
-« Mon père est sergent dans les forces de défense japonaise. Alors, il a été muté à Kobe et j'ai suivi....»
Sa voix était distante, impersonnelle mais quelque peu froide... Puis, elle secoua sa tête et reprit son sourire.
-« Et toi ? Comment était ton ancien lycée ? Comment as-tu atterri ici ?»
Autant changer de sujet pour souffler un peu.
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Que de malentendus
Kazane Mitsugu
Encore une fois, je ne peux que voir ce qu’elle ressent. Et… je crois bien avoir touché une corde sensible. Je m’en sens désolé. Devrais-je lui rappeler qu’elle n’est pas obligée de me répondre. Je ne sais pas comment m’y prendre et… trop tard. Elle m’apprend le divorce de ses parents et le reste qui s’en est suivi. Je suis vraiment désolé pour elle. Surtout que, ayant des parents aimants qui se soutiennent en toute circonstance, je ne peux qu’imaginer. Je ne crois pas que je pourrais croire que cela arrive réellement si mes parents venaient à m’annoncer un divorce. A tous les coups, elle était dans ce cas, ne l’ayant pas vu venir. Et le plus dur pour elle… Elle n’a pas pu choisir l’endroit où elle voulait rester. Le pire dans la mesure où elle aimait son lycée, l’endroit où elle vivait… Et je me rends compte combien j’ai si mal choisi mes mots… J’en suis tellement désolé…
Sa souffrance me touche et je ne sais pas quoi lui dire pour la consoler. Je… Mon histoire est trop différente de la sienne pour que je puisse avoir les mots pour l’aider. Je ne connais rien de sa souffrance ou de la joie qu’elle vivait… Et, comme pour elle-même se détourner de tout ça, elle me demande comment ça se passait dans mon… Bon, il va falloir que je lui reprécise un truc, bien que je sois un peu surpris qu’elle parvienne à faire comme si de rien n’était.
Enfin… Je sais que ce n’est pas sa vraie question. Ce qu’elle veut vraiment savoir c’est si je me sentais bien dans mon ancienne école. Je pince les lèvres, ne voulant pas lui mentir. Et, d’une voix lourde, le regard fixé sur mon stylo, je lui avoue :
Ai-je vraiment besoin d’en dire plus ? Je pense qu’il est évident de deviner au moins en partie ce que j’ai vécu. De toute façon, tout comme elle avec le divorce de ses parents, je n’ai pas spécialement envie de m’étaler sur le sujet. Je ne pensais pas que ça m’aurait autant touché, en réalité. Je pensais… être passé à autre chose. Je me suis lourdement trompé…
Sa souffrance me touche et je ne sais pas quoi lui dire pour la consoler. Je… Mon histoire est trop différente de la sienne pour que je puisse avoir les mots pour l’aider. Je ne connais rien de sa souffrance ou de la joie qu’elle vivait… Et, comme pour elle-même se détourner de tout ça, elle me demande comment ça se passait dans mon… Bon, il va falloir que je lui reprécise un truc, bien que je sois un peu surpris qu’elle parvienne à faire comme si de rien n’était.
Kobe est mon premier lycée.
Enfin… Je sais que ce n’est pas sa vraie question. Ce qu’elle veut vraiment savoir c’est si je me sentais bien dans mon ancienne école. Je pince les lèvres, ne voulant pas lui mentir. Et, d’une voix lourde, le regard fixé sur mon stylo, je lui avoue :
J’ai choisi ce lycée en espérant être accepté. Je suis né au Japon mais mes parents sont français, sans parler de mon physique.
Ai-je vraiment besoin d’en dire plus ? Je pense qu’il est évident de deviner au moins en partie ce que j’ai vécu. De toute façon, tout comme elle avec le divorce de ses parents, je n’ai pas spécialement envie de m’étaler sur le sujet. Je ne pensais pas que ça m’aurait autant touché, en réalité. Je pensais… être passé à autre chose. Je me suis lourdement trompé…
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Que de malentendus feat. Naoya Guyot
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Kazane scruta Naoya d'un regard interrogateur. Il était vrai qu'il se démarquait par son apparence atypique, résultat de ses gènes occidentaux. Il n'était pas américain, donc il ne méritait pas ça.
La jeune femme fit une moue dubitative et répondit calmement :
-« Ne t'en fais pas, j'ai moi aussi été l'objet de moqueries à cause de ma grande taille... mais ceux qui ont osé le regrette encore aujourd'hui. »
Mitsugu décroisa ses longues jambes et réavança rapidement sa chaise. Elle déplaça à nouveau son ordinateur vers elle, se plongeant dans son travail. Ces maudits intégrals n'allaient pas se résoudre seuls comme des grands.
Malgré son attention concentrée sur l'écran, une partie d'elle-même restait concentrée à Naoya. Elle avait besoin de s'assurer qu'il se sente bien accueilli dans ce nouvel environnement, surtout en ressentant sa solitude.
-« Kobe Hight School est assez ouverte, elle accueille des gens de toutes origines. Des Japonais de souche, des Américains, même des personnes venues d'Afrique... tu devrais t'y plaire. »
Ajouta-t-elle, son sourire trahissant une pointe de détermination qui brillait aussi dans ses yeux.
Elle savait que le Japon pouvait parfois être un endroit difficile pour ceux qui se démarquaient. Cependant, elle avait vu l'ouverture d'esprit de Kobe, parfois elle l’appréciait, parfois la déplorait… Mais c’était une qualité tout de même.
-« En tout cas, si tu as besoin de quelqu'un sur qui compter, je suis là pour toi.. »
Déclara-t-elle avec une sincérité profonde, ses yeux brillant d'une lueur chaleureuse.
Kazane avait toujours été quelqu'un sur qui on pouvait compter. Elle était loyale et dévouée envers ses amis, prête à les soutenir en toute circonstance.
Son sourire était doux et rassurant, reflétant la force de son engagement envers ceux qu'elle aimait.
Elle espérait que Naoya comprenait qu’elle pourrait avoir son soutien et son amitié… Seulement si il le souhaitait.
KoalaVolantLa jeune femme fit une moue dubitative et répondit calmement :
-« Ne t'en fais pas, j'ai moi aussi été l'objet de moqueries à cause de ma grande taille... mais ceux qui ont osé le regrette encore aujourd'hui. »
Mitsugu décroisa ses longues jambes et réavança rapidement sa chaise. Elle déplaça à nouveau son ordinateur vers elle, se plongeant dans son travail. Ces maudits intégrals n'allaient pas se résoudre seuls comme des grands.
Malgré son attention concentrée sur l'écran, une partie d'elle-même restait concentrée à Naoya. Elle avait besoin de s'assurer qu'il se sente bien accueilli dans ce nouvel environnement, surtout en ressentant sa solitude.
-« Kobe Hight School est assez ouverte, elle accueille des gens de toutes origines. Des Japonais de souche, des Américains, même des personnes venues d'Afrique... tu devrais t'y plaire. »
Ajouta-t-elle, son sourire trahissant une pointe de détermination qui brillait aussi dans ses yeux.
Elle savait que le Japon pouvait parfois être un endroit difficile pour ceux qui se démarquaient. Cependant, elle avait vu l'ouverture d'esprit de Kobe, parfois elle l’appréciait, parfois la déplorait… Mais c’était une qualité tout de même.
-« En tout cas, si tu as besoin de quelqu'un sur qui compter, je suis là pour toi.. »
Déclara-t-elle avec une sincérité profonde, ses yeux brillant d'une lueur chaleureuse.
Kazane avait toujours été quelqu'un sur qui on pouvait compter. Elle était loyale et dévouée envers ses amis, prête à les soutenir en toute circonstance.
Son sourire était doux et rassurant, reflétant la force de son engagement envers ceux qu'elle aimait.
Elle espérait que Naoya comprenait qu’elle pourrait avoir son soutien et son amitié… Seulement si il le souhaitait.
- InvitéInvité
Que de malentendus
Kazane Mitsugu
Ressentant ma propre détresse alors que je ne m’y attendais pas du tout, et pour éviter qu’elle ne le remarque trop, je détourne le regard vers mon travail. Il va falloir que je m’y remette. Ce sera une bonne occasion de me défaire de cette sensation déplaisante. Celle de n’être qu’un déchet qui ne sait même pas passer outre ce qu’on peut lui dire.
Je pense à reprendre mon devoir qui ne va pas se faire tout seul quand mon interlocutrice me fait savoir qu’elle a été harcelée mais que, contrairement à moi, elle a su faire la misère à ceux qui ont osé le faire. De mon côté… ça n’a fait qu’ajouter le feu aux poudres. Surtout alors que j’étais considéré comme un “gaijin”. Je marmonne donc, sans faire attention à la langue utilisée :
Je n’en ai pas l’air, mais je suis content pour elle. Surtout si, comme elle semble le montrer, ça n’a pas laissé de trace. Je ne pensais pas accuser autant le coup… J’ajoute en la regardant, le visage fermé :
Je ne sais pas si ça la consolera, surtout que ma mère est française. D’accord… J’aurais dû me la fermer. Enfin… Ça ne l’a pas empêchée de se faire de bons amis et de bons souvenirs.
Comme pour éviter d’avoir le moindre reproche, mais surtout pour éviter de penser à mes paroles maladroites et m’en fustiger, je profite qu’elle reprenne vraisemblablement son travail pour me pencher sur le mien. C’est sans doute mieux comme ça. Pour elle, comme pour moi. Surtout avec le niveau de débilité que je déchandelle.
Avant que je ne puisse lire la prochaine phrase à traduire, je l’entends à nouveau tenter de me rassurer. Qu’ici, il y a tellement de personnes venant de différents horizons que je ferais face à une ouverture d’esprit bien plus grande. Je la regarde un instant, pas certain de ce que je devrais en penser. C’est vrai que j’ai croisé des personnes venant d’autres ethnies. Pourtant, ça ne change pas grand chose à ma condition actuelle. Enfin… si. Je ne suis plus harcelé à tout bout de champ. C’est déjà une amélioration, et une démonstration de ce qu’elle me dit, en soi.
Elle a un joli sourire. On ne pourrait pas croire que, un peu plus tôt, elle ressemblait plus au Vésuve qui a détruit Pompéi par le passé que le délicat mont Fuji que je rêve d’aller voir en vrai. Serait-elle la réelle version de Double Face ? Euh… Je vais beaucoup trop loin, là. Je crois que j’ai beaucoup trop pris l’habitude de lancer des vacheries. Ça ne va pas. Mais alors, pas du tout !
Telle est ma réponse à la main qu’elle me tend si gentiment alors que, au fond, elle souffre aussi. Une réponse prononcée à mi-voix alors que je hoche la tête. Puis, ne sachant pas trop quoi lui dire de plus, je me penche sur ma traduction, silencieusement. Je déteste vraiment avoir découvert l’étendue de mes blessures ! Ce n’est pas la faute de Kazane-san. Au contraire, c’est de l’aide qu’elle m’a apportée. Et grâce à elle, je sais que je veux m’étendre le moins possible sur le sujet. Je ne veux pas qu’on découvre à quel point je suis faible.
Après un bon moment à travailler dans le silence, je pose mon stylo et m’étire longuement. Décidément ! C’était long, mais j’ai réussi à en venir à bout. Je range donc mon joyeux bordel pour le remplacer par un cahier de leçon, celui que je lisais avant que la bande de cr*tins ne m’empêchent de me concentrer. Et, avant de m’y remettre, je jette un coup d’oeil sur ma sempai, histoire de voir si elle s’en sort avec la matière du diable, selon son point de vue.
Je pense à reprendre mon devoir qui ne va pas se faire tout seul quand mon interlocutrice me fait savoir qu’elle a été harcelée mais que, contrairement à moi, elle a su faire la misère à ceux qui ont osé le faire. De mon côté… ça n’a fait qu’ajouter le feu aux poudres. Surtout alors que j’étais considéré comme un “gaijin”. Je marmonne donc, sans faire attention à la langue utilisée :
Tant mieux…
Je n’en ai pas l’air, mais je suis content pour elle. Surtout si, comme elle semble le montrer, ça n’a pas laissé de trace. Je ne pensais pas accuser autant le coup… J’ajoute en la regardant, le visage fermé :
Tu n’es pas si grande que ça. Peut-être un peu plus que la moyenne Japon, mais à côté de ma mère tu es plus petite.
Je ne sais pas si ça la consolera, surtout que ma mère est française. D’accord… J’aurais dû me la fermer. Enfin… Ça ne l’a pas empêchée de se faire de bons amis et de bons souvenirs.
Comme pour éviter d’avoir le moindre reproche, mais surtout pour éviter de penser à mes paroles maladroites et m’en fustiger, je profite qu’elle reprenne vraisemblablement son travail pour me pencher sur le mien. C’est sans doute mieux comme ça. Pour elle, comme pour moi. Surtout avec le niveau de débilité que je déchandelle.
Avant que je ne puisse lire la prochaine phrase à traduire, je l’entends à nouveau tenter de me rassurer. Qu’ici, il y a tellement de personnes venant de différents horizons que je ferais face à une ouverture d’esprit bien plus grande. Je la regarde un instant, pas certain de ce que je devrais en penser. C’est vrai que j’ai croisé des personnes venant d’autres ethnies. Pourtant, ça ne change pas grand chose à ma condition actuelle. Enfin… si. Je ne suis plus harcelé à tout bout de champ. C’est déjà une amélioration, et une démonstration de ce qu’elle me dit, en soi.
Elle a un joli sourire. On ne pourrait pas croire que, un peu plus tôt, elle ressemblait plus au Vésuve qui a détruit Pompéi par le passé que le délicat mont Fuji que je rêve d’aller voir en vrai. Serait-elle la réelle version de Double Face ? Euh… Je vais beaucoup trop loin, là. Je crois que j’ai beaucoup trop pris l’habitude de lancer des vacheries. Ça ne va pas. Mais alors, pas du tout !
Merci…
Telle est ma réponse à la main qu’elle me tend si gentiment alors que, au fond, elle souffre aussi. Une réponse prononcée à mi-voix alors que je hoche la tête. Puis, ne sachant pas trop quoi lui dire de plus, je me penche sur ma traduction, silencieusement. Je déteste vraiment avoir découvert l’étendue de mes blessures ! Ce n’est pas la faute de Kazane-san. Au contraire, c’est de l’aide qu’elle m’a apportée. Et grâce à elle, je sais que je veux m’étendre le moins possible sur le sujet. Je ne veux pas qu’on découvre à quel point je suis faible.
Après un bon moment à travailler dans le silence, je pose mon stylo et m’étire longuement. Décidément ! C’était long, mais j’ai réussi à en venir à bout. Je range donc mon joyeux bordel pour le remplacer par un cahier de leçon, celui que je lisais avant que la bande de cr*tins ne m’empêchent de me concentrer. Et, avant de m’y remettre, je jette un coup d’oeil sur ma sempai, histoire de voir si elle s’en sort avec la matière du diable, selon son point de vue.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Que de malentendus feat. Naoya Guyot
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Kazane inclina légèrement la tête vers son écran d'ordinateur, les doigts tapant rapidement sur le clavier.
La lueur douce de l'écran éclairait ses traits concentrés, soulignant l'expression sérieuse de ses yeux alors qu'elle achevait son dernier exercice d'intégral. Chaque ligne de code était une énigme à résoudre, une épreuve à surmonter que la demoiselle s’acharnait à nouveau à résoudre.
Les chiffres et les symboles dansaient devant elle, prenant forme et sens sous ses doigts agiles, elle pensait avoir enfin la solution à son dernier calcule.
Bien sûr, il y eut des moments de frustration, des erreurs à corriger, mais elle persévéra, ne se laissant pas décourager par les obstacles.
Pendant ce temps, la voix de Naoya résonnait doucement à ses côtés, un murmure rassurant qui contrastait avec l'intensité de sa concentration. Ses mots étaient un accompagnement apaisant, un écho doux qui berçait Kazane dans sa tâche ardue.
-« Logique, ta mère est une occidentale… Pour une japonaise, je suis très grande ahah. »
Enfin, après quelques instants d'efforts acharnés, Mitsugu termina son dernier exercice. Un sourire de satisfaction éclaira son visage, illuminant ses traits fatigués mais triomphants. Elle prit une profonde inspiration, savourant la victoire de la résolution réussie.
-« ENFIN ! »
Puis, avec une grâce fluide, elle rangea ses affaires, repliant soigneusement ses documents et éteignant son ordinateur. À ses côtés, Naoya faisait de même après s’être étirer, rangeant son stylo et ses différents cahiers et autres papiers de cours d’anglais.
Kazane se leva de sa chaise, prenant son sac à main en cuir noir dans un mouvement fluide. La bibliothèque était un océan de savoirs, mais pour l'instant, elle devait mettre de côté les livres et se consacrer à une toute autre discipline bien plus important pour elle : la natation.
Elle tourna la tête vers Naoya, un sourire lumineux illuminant son visage.
-«Je dois filer en natation ! Si tu veux qu'on se recontacte, on peut se retrouver à la bibliothèque si tu veux, au revoir Guyot-san ! »
Déclara-t-elle d'une voix enjouée, utilisant le nom de famille de Naoya avec une touche de respect.
Puis, sans attendre de réponse, elle se mit à marcher d'un pas décidé vers la sortie de la bibliothèque. Une fois à l'extérieur, elle se mit à courir, laissant derrière elle le silence feutré de l'établissement.
Sa course était fluide et gracieuse, chaque pas témoignant de sa détermination à atteindre son objectif. Elle avait une destination en tête, un endroit où elle pouvait laisser libre cours à sa passion pour la natation.
KoalaVolantLa lueur douce de l'écran éclairait ses traits concentrés, soulignant l'expression sérieuse de ses yeux alors qu'elle achevait son dernier exercice d'intégral. Chaque ligne de code était une énigme à résoudre, une épreuve à surmonter que la demoiselle s’acharnait à nouveau à résoudre.
Les chiffres et les symboles dansaient devant elle, prenant forme et sens sous ses doigts agiles, elle pensait avoir enfin la solution à son dernier calcule.
Bien sûr, il y eut des moments de frustration, des erreurs à corriger, mais elle persévéra, ne se laissant pas décourager par les obstacles.
Pendant ce temps, la voix de Naoya résonnait doucement à ses côtés, un murmure rassurant qui contrastait avec l'intensité de sa concentration. Ses mots étaient un accompagnement apaisant, un écho doux qui berçait Kazane dans sa tâche ardue.
-« Logique, ta mère est une occidentale… Pour une japonaise, je suis très grande ahah. »
Enfin, après quelques instants d'efforts acharnés, Mitsugu termina son dernier exercice. Un sourire de satisfaction éclaira son visage, illuminant ses traits fatigués mais triomphants. Elle prit une profonde inspiration, savourant la victoire de la résolution réussie.
-« ENFIN ! »
Puis, avec une grâce fluide, elle rangea ses affaires, repliant soigneusement ses documents et éteignant son ordinateur. À ses côtés, Naoya faisait de même après s’être étirer, rangeant son stylo et ses différents cahiers et autres papiers de cours d’anglais.
Kazane se leva de sa chaise, prenant son sac à main en cuir noir dans un mouvement fluide. La bibliothèque était un océan de savoirs, mais pour l'instant, elle devait mettre de côté les livres et se consacrer à une toute autre discipline bien plus important pour elle : la natation.
Elle tourna la tête vers Naoya, un sourire lumineux illuminant son visage.
-«Je dois filer en natation ! Si tu veux qu'on se recontacte, on peut se retrouver à la bibliothèque si tu veux, au revoir Guyot-san ! »
Déclara-t-elle d'une voix enjouée, utilisant le nom de famille de Naoya avec une touche de respect.
Puis, sans attendre de réponse, elle se mit à marcher d'un pas décidé vers la sortie de la bibliothèque. Une fois à l'extérieur, elle se mit à courir, laissant derrière elle le silence feutré de l'établissement.
Sa course était fluide et gracieuse, chaque pas témoignant de sa détermination à atteindre son objectif. Elle avait une destination en tête, un endroit où elle pouvait laisser libre cours à sa passion pour la natation.
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