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- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 29■ Messages : 719■ Inscrit le : 13/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
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hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.
02 juin 2018
Habillée d'un chemisier blanc et d'une jupe noire, la trentenaire se baladait dans le parc toute seule. Elle n'avait pas vraiment d'amis ou personne avec qui partager ce genre de moments. Elle commençait pourtant à être connue dans l'établissement de Kobe et tout le monde commençait à savoir à quoi la fameuse psychologue ressemblait. Croisé quelque peu dans les couloirs, de temps en temps au self ou parfois dehors lors de ces expéditions solitaires.
Ce silence était pesant. La laissant dans une amertume, même si elle savait se défendre, il était difficile contre plusieurs individus de faire le poids. Pas manqué. Des pas dans l'herbe se faisaient entendre, quand soudain deux hommes âgés d'environs quarante ans s'approchait d'elle et venant lui saisir le poignet.
- Alors chérie, on a perdue le chemin ?
Un cri sourd se faisait entendre. Sa voix ne voulait pas sortir de son gosier pour appeler au secours, lorsqu'un deux sorti son couteau pour venir l'attaquer. La jeune femme essayait de se débattre tant bien que mal pendant que l'un de ces hommes la maintenait poings liés, pour ne pas qu'elle bouge.
Sur le visage de Beck, on pouvait voir un visage d'inquiétude et de peur. Est-ce qu'elle aurait dû se casser une jambe au lieu de sortir dehors ? Un rire niais venait se faire entendre d'un des malfrats, qui venait ensuite la frapper au visage.
- Personne ne viendra te sauver... Personne.
« -Laissez moi tranquille, qu'est-ce que vous voulez... .»
Affaiblie par la force de ces messieurs, Oribe ne se sentait pas de taille à combattre. Elle revivaut ces scènes de harcèlement dans sa tête et de violence.
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
Le parc est pratiquement vide. J’apprécie le silence et le bruit de la nature. Pourtant, je regrette un peu de ne pas avoir pris mes écouteurs. J’ai souvent du mal à travailler avec de la musique, mais, à côté, j’apprécie un bruit de fond quand je me libère l’esprit. … Tant pis. Ce sera pour plus tard.
Marcher me permet effectivement de me libérer l’esprit. Si j’avais allumé ma console, j’aurais rapidement quitté chaque jeu pour en commencer un autre sans le continuer. J’ai bien trop de choses en tête pour le moment pour me concentrer sur quoi que ce soit.
Le temps est agréable et je commence vraiment à me détendre. Je pense même que je vais retirer ma veste tellement il fait bon. Pourtant, je ne le fais pas. Quelque chose attire mon attention. Qu’est-ce que c’était ? Un animal ? Mmh… Non, ça n’y ressemblait pas pour ce que j’en sais. Et je suis dans un parc. Il n’y a pas une faune variée ici de ce que je sais. Franchement, je ne suis pas à l’aise après avoir entendu ça. C’est pour ça que je vais vérifier en toute discrétion.
… Des voix ? Je m’approche en catimini avant de voir plusieurs hommes entourant une femme qui me semble vaguement familière. En fait, plus que tenter de la reconnaître, mon esprit se focalise sur l’arme que tient l’un de ces hommes. J’ai un frisson. Que devrais-je faire ? Comment l’aider ? Je réfléchis rapidement, fouillant mes poches au cas où. J’y trouve un mouchoir, des clés et… mon téléphone. Tiens, ça me donne une idée…
N’ayant rien de mieux en réserve, je reste approximativement caché et fais mine de téléphoner à la police de sorte d’être entendu par les malfrats :
Maintenant que j’y pense… Que font ces personnes armées sur le campus ? Font-ils partie de l’école ? Non… J’en doute. Suis-je crédible de faire mine d’appeler les autorités dans ce cas de figure ? Je ne sais pas et je verrai bien. Dans tous les cas, je suis certain que laisser une personne ainsi en danger serait encore plus désavantageux pour moi que de leur péter les dents.
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02 juin 2018
Légèrement sonnée, la jeune femme voyait un peu sa vie défilé devant ses yeux. Mais elle se doute bien qu'un surveillant entendrait les cris d'un moment ou un autre. Elle tardait espoir au fond d'elle que quelqu'un allait venir d'une minute à l'autre. Mais qui resterait les bras croisé en attendant qu'une personne se fasse agresser ? Ah si. Ces imbéciles qui se contenterait de filmer et de poster ça sur les réseaux. Au lieu de venir en aide à une personne en détresse.
Sa joue lui faisait légèrement mal suite au poing qu'elle s'était prise dans la tronche. Beck avait la vue légèrement floue en regardant les deux malfrats qui était bien déterminé à faire leur petite affaire. Mais pas dans le campus.
Alors, l'un d'eux ira donc traîner Oribe sur le sol et l'autre viendra la prendre par les cuisses pour tenter de la porter en se dirigeant vers la sortie.
- vaut mieux faire ça chez nous ou dans un endroit sécurisé, à l'abri des regards.
- Ouais, en plus... C'est pas une étudiante mais une employée plutôt bien gaulée.
Les deux ricanent. Ayant leur proie entre les pattes et se carapatant comme possible vers la sortie sans essayer de se faire attraper.
« - Où est-ce que vous m'emmenez ?! .»
Quelques secondes plus tard, sentant son corps se soulever, Beck vint à retrouver ses esprits. Elle ne voulait certainement pas donner sa première fois à des individus qui voulaient certainement lui faire du mal et essayant de se débattre une nouvelle fois.
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
Je profite qu’ils aient les mains occupées pour courir en leur direction. Pas la peine de hurler, je préfère profiter d’un effet de surprise. Je doute qu’il marche bien, mais il n’y a pas d’omelette sans casser des œufs. D’ailleurs, en parlant de ça… J’arrive derrière celui qui tient les jambes de ma sensei avant que son complice ne puisse le prévenir de ma présence, sans doute trop occupé à essayer de faire taire sa victime, pour envoyer ma jambe entre ses jambes. Il semble y avoir une seconde d’arrêt avant qu’il ne tombe à genoux en gémissant, les mains là où j’ai tapé de toutes mes forces. J’ai mal pour lui, mais je doute que j’aurais pu me battre de façon plus concrète. J’ai beau faire du karaté, je n’ai pas le niveau pour me défendre. Deux mois, ce n’est pas assez pour une telle prouesse. Que faire pour l’autre ? Le cœur battant de peur alors que l’autre semble bien partie pour me donner une leçon, je sors mon portable et compose rapidement le numéro de la police et l’appelle. Je le montre au malfrat, prêt à prendre la poudre d’escampette. Je me doute que du haut de mon mètre soixante et avec ma stature, sans parler de mon jeune âge, je ne dois pas faire bien peur. Pourtant, c’est avec tout mon courage en main et une fermeté que je me connais mal que j’affirme :
En vérité, j’ai bien l’intention de les dénoncer. Certes, je n’ai pas de nom. Mais avec leur description physique, ça devrait être une première étape. Puis, qui sait, peut-être que leur victime les connaît. Quoi qu’il en soit, j’ai beau le montrer, je n’en mène pas large et j’ai deux espoirs : qu’ils se barrent vite fait sans nous faire de mal, et que mon statut de gaijin -même si je suis né sur le sol japonais, stupide droit du sang !- ne me pose pas de problème. Que pourrais-je faire de plus à ce stade pour sauver cette personne ?
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02 juin 2018
- C'est quoi ce môme ? Tu vas faire quoi nous dénoncer ?
- Il serait stupide de se barrer alors qu'on a un si beau produit entre les mains.
- Non mais, regarde le. Il veut juste se taper cette femme...
Ils riaient encore devant lui comme se payer de sa tête. Il était logique que les deux malfrats faisaient poids contre l'homme qui était seul. Il se figeait et lâchait Beck au sol pour se rapprocher du héro. La jeune femme était assez subjuguée de voir que celui-ci voulait la sauver. Qu'est-ce qu'il pourrait faire de plus contre ces deux ours ? Elle n'en savait rien et si il lui arrivait quelque chose par sa faute, il serait compliqué pour elle de ne pas s'en vouloir.
« - Laissez le tranquille.... »
Elle dira cela d'une voix faiblarde. Regardant les deux venir se confronter devant l'adolescent. Même si il appelait la police, que feraient t'il ?
- Viens on s'en va gros.
On verra donc les deux individus s'en aller en courant. Il voulait juste impressionner mais apparemment Naoya n'avait pas peur. Du moins, c'est ce qu'il laissait transparaître.
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
Je range mon portable dans ma poche et m’approche de l’adulte qui reste, la victime de toute cette histoire. Malgré tout ce qu’elle a vécu, le fait qu’elle ait pu comprendre qu’on aurait pu abuser d’elle, elle a chercher à me défendre en se mettant un peu plus en péril. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai appelé la police ou si c’est parce qu’ils sont trop bêtes pour y avoir pensé, mais ils auraient pu l’amener à se vendre pour m’épargner. Ils ne l’ont pas fait, ça m’arrange. Et je lui suis reconnaissant à elle, d’avoir pensé à ma sécurité. Je m’accroupis donc à ses côtés et lui demande :
Je me rappelle alors les paroles de l’un de ces hommes. La possibilité que je veuille me la faire. Quelle bande de… C’est drôle… Ils n’ont même pas pensé que je puisse ne pas être attiré par les femmes. En attendant, je préfère surtout jouer la prudence et essayer de la rassurer. Je lui tends donc la main en ajoutant :
Mmh… mouais… La plupart du temps ce genre de phrase n’est-elle pas la préférée de ceux voulant tout le contraire ? J’ai un peu peur de la manière dont elle pourrait le prendre. D’un autre côté, je ne sais pas quoi lui dire de plus pour la rassurer. J’imagine que si j’étais un héros comme dans My hero Academia je saurais quoi lui dire. Pour le moment, je fais avec mes maigres moyens…
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02 juin 2018
« - Ne vous en faites pas, je suis touchée que vous veniez me secourir face à ces deux malotrus. .... »
Elle se sentait gênée de la situation. Un élève sauve une adulte en difficulté. Son visage légèrement bleuté par le coup qu'elle s'est prit à la joue, elle se sentait un peu mal d'avoir été secourue par un ado et encore certainement par fierté.
« - Je n'ai besoin de personne, vous en faites pas. C'est un vilain bleu, il va passer d'ici quelques jours !. .... »
Les hématomes ? La psychologue en avait eu l'habitude pendant son enfance. Le harcèlement, les coups de ces anciens camarades était son quotidien et donc son corps s'est fait à la chose. Mais avoir eu l'impression que c'était sa dernière heure face à ces deux ours, était quelque chose de traumatique dans la tête de Beck. Elle essayait de se calmer et de s'asseoir sur un banc, en se grattant l'arrière de la tête et regardant Naoya.
« - Enchanté, merci mon sauveur... Je ne l'oublierai pas ! Je me nomme Beck Oribe, vous avez dû en entendre parler j'imagine. »
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
Ma présentation est faite pour la rassurer. Ai-je vraiment réussi ? Elle a réussi à se lever pour s’asseoir sur un banc, mais puisqu’elle n’a pas accepté ma main tendue pour l’aider dans cette tâche, je me pose la question. Même sa gratitude et sa présentation ne m’aide pas à me positionner à ce sujet. Enfin… En l’état, je ne peux rien faire de plus. Du moins, rien d’autre que rester présent le temps qu’elle se remette un peu plus tout en respectant son espace vital. C’est le moins que je puisse faire. Et, pour peu que la police vienne dans le but de nous interroger en tant que témoins, autant rester sur place.
Je réfléchis un instant. Ai-je déjà entendu ce nom quelque part… ?
Autant dire que je suis un parfait inconnu à ce stade. Pas même une connaissance. En même temps, nous sommes en train d’échanger nos premiers mots. Comment pourrait-il en être autrement dans ces conditions ?
Bref… Elle a beau dire qu’elle n’a besoin de personne, le bleu qu’elle a sur le visage me paraît inquiétant. Je me permets donc d’insister un petit peu en me montrant calme :
Si elle refuse encore une fois, je n’insisterais pas plus. Cela n’en vaudra pas la peine. Aussi, bien que je sois un peu curieux sur la question, je doute que lui poser des questions sur ses agresseurs soient vraiment une bonne idée. C’est trop frais. Puis, ce n’est pas à moi de m’occuper de ce genre de choses. Je suis trop jeune. Puis… que ferais-je de telles informations ?
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02 juin 2018
Les élèves connaissaient le nom de Oribe. Ils savaient que c'était la psychologue de l'établissement scolaire et qui s'occupait des gens qui étaient dans le besoin. Malgré la liste d'attente qui commençait à se faire sentir sur l'agenda de travail de la jeune japonaise.
« -Des élèves j'en croise pas mal c'est vrai, mais il est possible que vous m'ayez vu sur la liste du personnel, après tout je ne suis pas arrivée il y a bien longtemps. Dès que les élèves on su qu'il y avait une psy, les appels ont fusés. .... »
C'est tellement difficile d'avoir un rendez-vous avec un professionnel de la santé et surtout un psychologue scolaire où une grande population est concentré d'adolescent en pleine construction.
Elle se touchait la joue légèrement en tâtant son bleu tout frais d'il y a quelques minutes. Rien de bien méchant. Cela passerait, une petite poche de glaçon et cela ferait l'affaire. La jeune femme regardait l'adolescent, toujours souriante et tentant de le rassurer.
« - Je me soignerais chez moi, j'ai tellement l'habitude vu que je suis maladroite. .... »
Elle ne voulait pas exprimer son harcèlement scolaire quand elle était jeune. Elle ne voulait pas tout dévoiler à l'individu qui pour elle n'avait pas vraiment à connaître son passé d'ado. La jeune femme connaissait les souffrances, les plus tenaces et c'est cela qui la poussé à devenir psychologue et à aider les gens en retour. Une main qu'on lui aurait pas tendu par le passé, elle veut faire savoir qu'elle est là pour les personnes qui n'arrivent pas à s'exprimer ou qui sont dans un mal être intense. Beck est la bonté incarnée et la générosité, sans jamais se plaindre.
« - Sinon, que faisiez vous dehors à cette heure-ci ? Vous n'étiez pas en train de réviser dans votre chambre ou être avec vos amis et profiter du week-end ? »
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
Alors que j’hésite à la laisser ou continuer d’attendre la potentielle venue de la police, elle reprend la conversation, la tournant plus volontiers dans ma direction. Je n’ai pas spécialement envie de parler de moi. Toutefois, j’imagine que si elle me pose de telles questions sur ma présence ici c’est surtout pour comprendre ce qui lui vaut d’avoir un sauveur aussi jeune. Ça se comprend. Je la regarde, les mains dans les poches de ma veste, pour lui répondre en haussant les épaules :
Bien sûr, je suis conscient qu’elle n’a plus de devoirs scolaires puisqu’elle est un membre du personnel. Toutefois, cela n’empêche pas que son travail doit être prenant, surtout coincée au milieu d’une ribambelle de gamins en pleine crise existentielle qui se traînent des masses de problèmes. Je fais partie de ces gamins et je doute être le seul à avoir mauvais caractère.
Par contre, je préfère ne pas lui faire savoir que je n’ai pas vraiment d’amis. Des connaissances tout au plus. Voire des partenaires d’entraînement quand je pense à Hiro Okazaki qui a rejoint ma chambre il y a peu. Mais sans plus. Je ne veux pas entendre que je devrais faire plus d’efforts pour me rapprocher des autres. Si c’était aussi simple, je ne serais pas aussi seul…
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02 juin 2018
« -Je vois. Il est vrai que vous êtes en première année, alors j'imagine que vous devez vous accrocher pour pouvoir avoir justement vos examens afin de passer à la suivante. J'ai été étudiante, je sais ce que c'est ! »
Toujours avec ce sourire sur le visage qui ne lâchait pas, pour tenter de rassurer l'élève de sa santé. Rien de bien grave, elle le savait. Juste un petit trauma qu'elle noierait dans une bonne bouteille de vin en rentrant à la maison. Beck n'était pas une alcoolique, mais parfois les substances d'alcools lui permettaient de lâcher un peu de l'est.
« - En ce qui me concerne oui, j'avais besoin de m'aérer un peu l'esprit et depuis que je suis arrivée à l'établissement de Kobe, il m'est pas encore arrivée de me promener dans ce parc qui est magnifique même en soirée !»
Le travail de psychologue est effectivement prenant. Cela lui prenait une bonne partie de sa palette émotionnelle, à écouter les déboires et les aventures de tous les étudiants de Kobe qui avait besoin de parler et de se confier. Parler à ses parents des soucis qui nous plombe la tête, ce n'est pas chose évidente et ça c'était sûr !
Accorder de l'importance à chaque choses qui lui étaient raconté dans son bureau était quelque chose d'essentiel et surtout d'être une bonne personne pour toutes ces personnes qui venaient et qui lui accordaient leur confiance aveugle. Alors Beck voulait leur rendre la pareille.
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
La concernant, elle, je me demande si elle a réellement envie de sourire. Elle a l’air à l’aise, ce qui ne va pas vraiment avec ce qu’elle vient de vivre. Ça me met un peu mal à l’aise. Enfin… qui irait montrer ses faiblesses à un gamin comme moi ?
Je détourne le regard pour me défaire de cette expression beaucoup trop sereine à mon goût, mais je l’écoute. Je n’ai pas vraiment fait attention à la beauté des lieux. Ce n’est pas comme si j’étais venu pour ça, à la base. En tout cas, j’avais raison. Elle aussi était venue se vider l’esprit. Comme moi.
Je viens de tilter mais… Elle n’a pas dit être psy ? Peut-être est-ce pour ça qu’elle se remet aussi vite de ce qu’il s’est passé. Après tout, pour faire ce genre de métier, je suis certain qu’il faut avoir l’esprit bien accroché. Après tout, pour aider les autres, il faut les écouter et savoir s’en détacher.
Si je lui demande, peut-être qu’elle se détournera un peu plus de ses agresseurs. Elle ne semble pas avoir besoin de ça mais… on ne sait jamais. Puis, c’est vrai que je suis curieux aussi à ce sujet. Pourquoi aider les autres ? … Pourquoi l’ai-je aidée ? Je crois que je ne supporte pas les autres être dans la m*rde malgré que cela puisse me desservir…
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02 juin 2018
Essayait t'il de détourner la conversation pour changer les idées de la japonaise ? Elle l'ignorait.
« -Comment je suis devenue psy ? Et bien le parcours de ma vie m'a donné envie de venir en aide à mon prochain et connaître davantage le fonctionnement de la psychologie humaine qui est très complexe ma foi ! »
Être psychologue, écouter les autres c'est chouette. Mais est-ce qu'il y aura quelqu'un pour nous écouter en retour ? L'humain est davantage capricieux et à la fois mystérieux. Elle se demandait comment cela était devenu possible que les humains aient besoin d'une aide psychologique. C'est vrai, comment ils ont trouvé cette idée ingénieuse d'aider l'humain en l'écoutant pendant une heure et ce, durant plusieurs séances ?
« - Cela n'a pas été facile de devenir psychologue, mais j'y suis arrivée ! Et vous, qu'est-ce que vous voulez faire plus tard ? »
L'échange d'informations de la part de Naoya était importante pour Beck et de connaître davantage son sauveur. Il était jeune, mais tellement plein de courage et à son âge, cela était parfois rare. Les gens de bus jours sont souvent grande bouche, mais ne font rien. Ils n'ont que des paroles. Et la jeune femme savait pertinemment que les humains sont compliqués, peut être d'où la raison de son célibat ? Elle n'en savait trop rien. Peut-être qu'elle était faite pour être seule. Mais un humain n'est pas fait pour mourir seul, sinon c'est bien triste.
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
Puisqu’elle souhaite en savoir plus sur la psychologie humaine, je me demande si elle serait capable de comprendre pourquoi ces hommes s’en sont pris à elle. A part qu’ils sont trop c*ns pour respecter les autres, je ne vois pas quelle autre raison ils pourraient avoir. Et quelle qu’elle soit, elle est forcément mauvaise.
Je tourne à nouveau mon regard sur la psy qui m’avoue que le chemin est ardu pour faire son métier. Sincèrement, je n’en doute pas. D’un autre côté, je pense qu’aucun chemin n’est réellement facile. A part celui de l’abandon, mais je ne compte pas le prendre quoi qu’il m’en coûte. J’espère que, si un jour je choisi la facilité, quelqu’un m’arrêtera et m’aidera à retrouver foi dans le suivi de la voie la plus difficile.
Je reste silencieux un moment. Ce que je veux faire dans le futur ? A vrai dire…
Il s’agit même d’une des raisons qui m’ont poussé à m’inscrire à Kobe. Harcelé à cause de ma différence physique et mon mauvais caractère, je pensais qu’en venant ici j’aurais plus de temps pour y réfléchir, trouver une voie qui me convienne. Sauf que, maintenant, j’ai tellement peur que mes résultats baissent que je n’en prends pas le temps. Sans compter que je me méfie encore de tout le monde.
Très sincèrement, j’en doute un peu. Enfin… Tout le monde n’est pas dans mon cas et, pour peu qu’elle ait eu un modèle à suivre ou un déclic, elle a effectivement pu le savoir. D’un autre côté, ce que je ne dis pas, c’est qu’en tant que “français”, ma place au Japon est précaire. Avec le visa que j’ai depuis ma naissance, je ne suis même pas certain de pouvoir faire ce que je veux. Si ça se trouve, je vais devoir aller en France pour trouver ma place… L’idée ne me plaît pas. Ça a l’air d’être le chemin facile. Je suis né au Japon et, même si on me prend pour un gaijin, je veux y rester. C’est mon pays !
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02 juin 2018
Ce n'est pas chose évidente en tout cas. Beck le reconnaît et affiche un léger sourire sur son visage, toujours le même et prenant plaisir à discuter avec le rouquin. C'est vrai, que c'est peu fréquent au Japon d'avoir une couleur de cheveux pareille.
« - Non, j'ai eu le déclic bien plus tard. Nous ne sommes pas tous égaux face aux métiers qui nous conviennent et surtout parfois le budget nous le permet pas. On ne peut pas cumuler des petits boulots en jonglant avec les études, c'est très difficile. Je m'estime, chanceuse. »
Elle espérait que la conversation ne l'ennuyait pas. Elle était à l'aise auprès de Naoya qui posait des questions simples, sans avoir l'impression que c'était un interrogatoire. Beck ne connaissait pas vraiment le fonctionnement de l'internat car l'heure tournait. Est-ce que Naoya avait le droit d'être dehors à ce moment là ?
« - Par contre, je ne veux pas vous importuner. Mais est-ce que vous avez une heure à respecter pour l'internat ? Je ne veux pas que vous vous fassiez tirer les oreilles. »
La japonaise s'en voudrait si ce dernier était renvoyé ou rappelé à l'ordre parce qu'il avait veillé dehors à jouer les super héro. Si cela était le cas, Beck s'en voudrait. Beck était le genre de personne à s'en faire pour son prochain.
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
Je me sens d’autant plus soulagé de la tournure de cette conversation quand elle me confirme qu’elle non plus ne savait pas quel chemin elle voulait prendre à quinze ans. Elle est également consciente des inégalités qui touchent toutes les personnes qui s’adressent à elle. Donc, peut-être a-t-elle compris mes difficultés. Pour certaines, c’est facile à deviner, surtout quand on est japonais. Je hoche donc la tête pour montrer mon écoute. Je n’arrive pas à toujours parler en même temps pour montrer que je fais attention à ce qu’on me dit. C’est ajouter du son sur un autre, ce qui ruine ce que j’entends. Par le passé, et encore aujourd’hui, cela m’apporte pas mal d’incompréhensions et de disputes. Un calvaire.
Maintenant, je fais face à son inquiétude concernant ma position à l’internat. Tiens, c’est vrai, il est quelle heure ? Quand je suis sorti, ce n’était pas encore l’heure de manger mais… Il est si tard que ça ?! Soupirant doucement, je pose une main sur mon visage. Je n’ai pas vu le temps passé, trop occupé à me vider l’esprit et à jouer aux héros. Est-ce que ça va aller ? Si je me rappelle bien, le couvre-feu est à vingt-deux… Ah ! Non, vingt-trois heures le week-end. Quant au repas… je devrais avoir le temps. Je regarde donc à nouveau mon interlocutrice pour lui répondre :
Si je l’ai sauvée, ce n’est pas pour la laisser seule juste pour me préoccuper de ma pomme. Surtout pour la laisser à l’endroit même de son agression avec le danger que les deux hommes soient encore dans le parage.
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Rassurée de voir que Naoya était aussi perdu qu'elle a son âge concernant son orientation professionnelle, c'était normal en tant qu'ado, surtout quand parfois les résultats ne suivent pas vraiment. Après Beck avait toujours été une bonne élève à l'école, studieuse malgré sun harcèlement moral et physique de la part de ses camarades suite à sa différence.
« - Il est loin d'être vingt trois heures, sur mon portable il indique qu'il est vingt et une heure bientôt. Je ne sais pas quand est-ce que la cantine ferme ses portes, vous devez vous dépêcher peut-être... Ou vous avez le droit de manger en dehors ? . »
Peut-être aller dans un restaurant pour manger un morceau au vue de l'heure. Aucun reste dans son frigo et la jeune femme voulait pas cuisiner maintenant. C'était le début du mois et elle avait encore de l'argent sur son compte en banque.
« - Je pense aller manger un morceau quelque part. Pour le moment j'ignore où est-ce que je vais aller. »
La japonaise était un peu masochiste à retourner à l'extérieur suite à son agression. Mais d'une manière ou d'une autre, il fallait qu'elle rentre chez elle quand même à la zone 3.
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
Pour dire la vérité, je m’inquiète bien plus pour elle et sa sécurité. J’espère qu’elle peut compter sur quelqu’un pour l’aider, la protéger au cas où quelque chose irait mal. Une inquiétude qui ne fait que s’accroître alors qu’elle m’avoue ne pas savoir quoi faire. Pour peu que les deux malfrats l’attendent à la sortie de l’école…
Bon. Maintenant que c’est dit… Je ne sais pas. Je me sens mal de la laisser seule dans ces conditions. A la limite…
Je n’ai pas vraiment d'autres options qui puissent la protéger. Alors, je reste attentif à ce qu’elle en pense. Dans le pire des cas, si elle refuse tout ça, j’irais la voir sur le campus. Je déteste me sentir aussi impuissant et inutile…
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02 juin 2018
« - C'est vrai que d'aller manger à un Konbini peut être une alternative et puis rentrer chez moi. »
Elle se redressa de son banc en se positionnant devant l'élève. Beck était un peu plus détendue qu'à l'intervention de Naoya. La jeune femme savait bien que d'être journée n'était pas une blague même si on aurait cru qu'elle était dans un mauvais rêve et qu'elle s'était pas réveillée. Mais c'était bien la triste réalité et qu'elle allait devoir avancer avec ce nouvel épisode.
« - Le truc, c'est que je n'ai pas vraiment de collègue qui peut le raccompagner chez moi et puis, je ne veux pas vous mettre en retard pour le couvre feu. »
Elle regardait le coucher de soleil au loin, c'était beau. Elle s'en sortait avec un bleu sur la joue, mais Beck était vivante grâce à ce dernier. La psychologue ne savait pas trop comment le remercier et lui exprimer sa gratitude. Elle venait à s'incliner en guise de respect face à Naoya, légèrement rougissante.
« - Merci pour votre aide. Je ne sais pas comment vous rendre la pareille... Je vous revaudrait ça ! »
« halloween »
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Beck Oribe
Je l’observe se lever et venir me faire face. Je me doutais un peu qu’elle pourrait refuser que je l’accompagne jusque chez elle et c’est vrai qu’à vingt-et-une heure, il ne reste plus vraiment de temps pour que je puisse faire un long trajet avant le couvre-feu. Ce qui m’agace le plus c’est le manque possible de soutien entre collègues. Quoique… C’est vrai que nous sommes samedi et que beaucoup ont leur week-end. Tous les professeurs, en tout cas, ne sont pas présents dans l’école normalement. C’est même étonnant qu’elle travaille durant un tel jour, elle. Qu’importe, ça donne sans doute l’impression qu’elle est toujours disponible pour nous et c’est rassurant pour ceux qui en ont le plus besoin. J’espère juste qu’elle ne se tue pas à la tâche…
Avant que je ne puisse la remercier pour le souci qu’elle se fait pour moi, la voilà qui s’incline profondément devant moi. Surpris, je ne réagis pas tout de suite. C’est en entendant ses remerciements que je place mes deux mains ouvertes, paumes face à elle, devant moi et lui demande, totalement paniqué par cette pratique bien japonaise à laquelle je ne me fais toujours pas :
Rougissant à mon tour, je me frotte l’arrière la tête, le regard fuyant, j’ajoute plus calmement :
Si jamais elle refuse… tant pis. Je n’aurais qu’à la laisser faire. J’aurais vraiment tout fait qui était en mon pouvoir. Après, je peux comprendre. Elle ne veut pas me mettre en danger alors que je ne suis qu’un enfant… Il y a des fois où on a vraiment hâte de grandir...
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 29■ Messages : 719■ Inscrit le : 13/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
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02 juin 2018
Il est vrai que Beck était une névrosé du travail. Elle aimait vraiment ce qu'elle faisait, à mettre à jour les dossiers des élèves qui prenaient le temps de la consulter. Elle se redressa d'un seul coup face à la demande de celui-ci et elle regardait le rouquin avec beaucoup d'attention.
« - Je veux bien que nous allions au konbini ensemble et que vous me accompagnez chez moi si cela vous embêté pas. . »
Beck ne perdait pas de repos et commença à entamer la marche tout en attendant Naoya. Elle regardait les environs et le calme présent sur le campus. À croire que les étudiants étaient tous ensemble au dortoir à jouer aux cartes ou au réfectoire à manger un bon plat avant la fermeture de la cantine.
Les luminaires étaient allumés, la nuit allait bientôt tomber et il y avait un konbini pas trop loin. La jeune femme marchait aux côtés de l'étudiant, tout en regardant le ciel. Le silence entre les deux protagonistes n'était pas pesant. Même si elle se demandait pourquoi le rouquin avait l'air de s'ennuyer ou d'être seul.
« - Le konbini doit pas être bien loin... Sinon, il vous arrive de sortir avant le couvre feu le week-end ? »
Elle tentait de faire la conversation avec l'homme, essayer de le mettre à l'aise. La jeune femme ne savait pas trop quoi dire, car elle ne connaissait pas l'individu. Le konbini était là, les portes électriques étaient en train de s'ouvrir sur le passage des deux personnages. Beck marchait dans les rayons, en quête de quelque chose d'appetissant, essayant de cacher son bleu en mettant la main sur sa joue.
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
Je suis soulagé qu’elle se soit relevée assez rapidement. Sans ça, j’aurais été trop mal à l’aise pour continuer sur ma lancée ou la regarder à nouveau en face. Je me demande de plus en plus si je suis fait pour vivre au Japon… Je suis quand même surpris qu’elle accepte finalement que je l’accompagne jusque chez elle. J’essaie de le cacher et lui répond simplement :
Nous voilà donc partis pour le konbini le plus proche. Je ne sais pas quoi dire maintenant que tout semble avoir été dit. Je reste donc silencieux, observant mon environnement. Mes mains dans mes poches, je serre mon portable, prêt à le sortir pour appeler la police à nouveau ou les urgences. Sait-on jamais ce qui pourrait arriver. Surtout maintenant que la nuit commence à tomber. Je pense que ma mère n’aurait pas été d’accord pour que je prenne le risque de raccompagner une adulte. Désolée maman, je pense que je le garderais caché jusqu’à ce que je sois adulte au moins. Je ne voudrais pas me prendre un sermon…
Nous avons marché un moment et il semble que le silence pèse sur ma protégée du moment. Je doute qu’elle veuille réellement me rassurer. Je ne suis pas spécialement angoissé. Surtout maintenant que j’ai la certitude qu’ils ne sont pas là. Enfin, ils ne montrent aucun signe de leur présence. Je hoche toutefois la tête pour lui assurer qu’elle a raison et écoute sa question. Dirigée vers moi, encore une fois. Qu’importe. Ce doit être normal avec son métier.
Ma bourse est beaucoup trop importante pour que je prenne trop de temps à m’amuser. Puis, je dois avouer que je préfère largement jouer aux jeux vidéos que sortir dépenser de l’argent que je pourrais économiser.
D’ailleurs, je suis en train de penser :
Il est un peu tard maintenant pour faire demi-tour puisque nous sommes devant la boutique… Au pire, je lui achèterais son repas pour ce soir et elle n’aura qu’à me rembourser plus tard. Cela ne me dérange pas tant qu’elle ne prend pas quelque chose de trop cher.
Je la suis dans les rayons, écoutant ce qu’elle a à me dire, regardant les choix qui s’offrent à moi. Sans trop y penser, je prends quelque chose de facile à manger et qui n’a pas besoin d’être réchauffé. De cette manière, je n’aurais pas à m’inquiéter du temps.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 29■ Messages : 719■ Inscrit le : 13/02/2023
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02 juin 2018
La psychologue marchait dans les rayons et soupirant d'aise en regardant les produits présents dans les étagères.
« - Je travaille de temps en temps le week-end mais pas souvent. Là on va dire que c'était exceptionnel, je préfère bosser chez moi. . »
Beck avait réussie à faire abstraction de son aventure précédente. Oribe avançait, attendant que Naoya choisisse ce qu'il veut. Il comme faire un peu plus frais et remettra la veste sur ses épaules. La psychologue avait décidé de ne pas faire d'analyse ou de psychologie maintenant. Mais le rouquin était très dévoué et déterminé à l'aider.
Une boîte de sushi à un prix dérisoire à consommer sur le jour même se trouvait dans les étales. La japonaise l'ajouta a son panier ainsi qu'une bouteille d'eau pour couronner le tout. Le pas lent vers la caisse, tout en attendant son camarade de promenade. Ils ne risquaient rien, pas d'individus étrange même si elle se sentait observée en compagnie de cet étudiant de d'autres personnes présentes dans le magasin.
« - Je n'avais rien à récupérer dans mon bureau, merci de vous en soucier. Mais j'ai mon porte feuille dans ma poche intérieur de ma veste, je je suis pas très habitué aux sacs à main. Je préfère de quelque chose de plus discret et ça m'évite les piques pockets. Si vous voulez bien, je vous offre notre repas ! »
Naoya pouvait choisir ce qu'il voulait. La jeune femme avait suffisamment de sous sur son compte pour pouvoir offrir quelque chose à l'étudiant. Elle restait dans le rayon en espérant que celui-ci accepterait sa proposition. Les yeux de la femme regardait l'étudiant avec une grande émotion, très reconnaissante de ce qu'il a fait pour elle. Même si c'était pas énorme, mais elle en était heureuse.
« halloween »
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Beck Oribe
Tout en l’écoutant me rassurant quant à ses affaires, je choisis quelques onigiris avec un paquet de Pocky au chocolat en guise de dessert. A côté de ça, je décide de me faire plaisir avec une bouteille de Mogu Mogu au melon. Je suis rassuré qu’elle ait tout ce qu’il lui faut et que nous n’ayons pas à nous stresser plus que nous l’avons déjà été. Par contre, je suis surpris. Pourquoi me proposer de me payer mon repas ? J’ai tout ce qu-... Ah… Je pense savoir. Il est possible qu’elle se sente redevable et qu’elle souhaite me remercier notamment en m’offrant ce que je souhaite m’acheter. En soi, je n’ai pas vraiment de raison de refuser. Par contre… Cela ne serait-il pas mal vu ? Me fait-elle cette proposition par simple convenance en espérant que je refuse ? Je n’arrive jamais à savoir à quoi pensent les japonais, en général.
En plein doute sur ce que je dois faire, j’ose un petit coup d’oeil sur mon interlocutrice. Je découvre alors sur son visage une expression digne d’un animé. Du moins, c’est l’image que j’en ai alors que j’ai presque l’impression qu’elle me supplie d’accepter sa proposition. En soi, ai-je vraiment une raison de refuser ? Non… Quels mots utiliser pour accepter sans la froisser ? Lui laisser le choix de se désister peut-être ?
Prudemment, hésitant sur les mots à employer pour ne pas la froisser et déclencher un énième conflit due à une mauvaise compréhension de ma part, je réponds :
Cela dit, je vérifie sa réaction alors que je me dirige vers la caisse. Ce n’est qu’en découvrant qu’elle n’a vraiment rien contre que je m’autorise à respirer plus librement. Je lui confie donc mon repas et lui laisse le temps de payer et récupérer nos articles. A voir comment la caissière va s’y prendre. Séparera-t-elle selon ce qu’elle a vu ou va-t-elle tout mettre ensemble ? Dans le cas où ce serait la seconde option -ce qui est le plus probable selon moi-, je préfère me mettre un peu à l’écart, regardant un peu autour de moi.
Lorsque nous avons terminé ce que nous avions à faire là, je demande :
Dommage que ce soit malvenu de manger en marchant au Japon. Il paraît qu’en France c’est possible sans restriction. J’ai comme l’impression que la France est un pays un peu plus libre que le Japon…
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02 juin 2018
« - Si je le propose, c'est que je peux. Et puis, je sais ce que c'est d'étudiant. On a pas tous une bourse de dingue, donc de temps en temps se faire offrir un repas n'est pas fou. »
Beck pensait que c'était plus logique que ce soit elle qui paye le repas à l'étudiant. Dans ce konbini, des petits sièges et table en hauteur était présents afin de pouvoir manger sur place. Il n'était pas très tard. Vingt et une heure trente indiquait l'horloge murale du magasin. Pas trop tard et toujours dans les temps pour Naoya.
« - Je pense que l'on peut manger ici après avoir payé ! Qu'en pensez vous, pour terminer cette petite soirée sur quelque chose de positif ? Vous avez terminé ou vous désirez autre chose ? »
Il n'y avait pas foule. Beck attendait devant la caisse avec tous ces produits et attendant Naoya pour rassembler leurs produits. La jeune femme regardait le vide, tout en touchant sa joue et partant partiellement dans ses pensées. Être dehors aussi tard, avec un étudiant n'était pas quelque chose de dérangeant. Après, s'ils croisaient un autre élève dans les parages, il va certainement se poser des questions étant donné qu'ils n'ont aucuns liens familiers et qu'ils ne se côtoyaient pas sur le campus.
C'est parfois difficile de pouvoir se lier d'amitié avec quelqu'un en dehors, surtout rapport adulte élève et les rumeurs que certains pouvaient créer. C'est tendance, surtout depuis que les réseaux sociaux sont en totale expansion ! On vole des clichés, on prends des vidéos et on publie. Histoire de se faire mousser ou de créer du buzz. L'être humain et son avarice en toute sa splendeur. Parfois l'être humain pouvait dégoûter la psychologue, mais elle s'efforçait d'aider les âmes les plus démunies.
Soudain, une petite pluie vint à apparaître sur les vitres de la boutique. Bien compliqué de rentrer sans parapluie, il fallait attendre que cela se calme et cela leur laissait le temps de manger.
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
Une fois en caisse, elle me fait part de sa préférence de manger là, surtout pour créer un bon souvenir sur l’épreuve passée. Ce n’est pas une mauvaise idée. Je lui réponds donc, plus à l’aise qu’auparavant :
J’attends donc qu’elle paie, faisant preuve de discrétion pour ne pas voir son mode de paiement entre autres. Puis, cela terminé, je l’aide à porter nos emplettes sur l’une des tables libres. Ce n’est pas grand-chose, mais certainement assez pour une fin de soirée. Je m’installe et découvre alors qu’il pleut. Je regarde le paysage changer un instant, un peu pensif. Puis, me tournant vers mon aînée, je lui demande :
Je doute que seuls les élèves puissent avoir ce genre de problèmes. Si c’était le cas, les hikikomoris n’existeraient pas. Je me demande vraiment ce que je vais devenir dans le futur… D’ailleurs, m’analyse-t-elle en tant que psychologue ou pas du tout ? Qu’importe… Plus important :
Je me réjouie pour ma part d’avoir pris ma veste avec moi. Devrais-je la lui prêter ? Je doute qu’elle accepte.
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02 juin 2018
La psychologue se sentait pas en sécurité non plus dehors, mais elle savait bien le cacher. Elle attendrait que cette pluie ne cesse de tomber pour repartir chez elle, c'est une toute petite averse semble t'il. Beck s'asseyait sur l'assise pour ensuite regarder les voitures passer sous cette averse. La lumière des phares étaient assez intrigante et jolie à la fois. La japonaise ne cesserait de se lasser de cette vue de la circulation de la ville en pleine nuit.
« - J'ai peut être la prof de cinéma comme amie, mais en règle générale je ne vais pas cacher que je ne suis pas très douée pour m'intégrer. »
La psychologue remuait légèrement les épaules et se frottant les mains entre ses cuisses, les joues légèrement rougissantes malgré le bleu sur l'unes d'elles. Elle était gênée de l'avouer mais la japonaise a toujours été honnête avec les gens qui pouvaient lui poser des questions. Elle ne se sentait pas attaquée intimement et savait qu'elle n'avait rien à cacher de ce côté là.
En y réfléchissant, tout en regardant son melon pain dans sa main, quelque chose la titillait. Est-ce que ce dernier avait lui aussi des soucis pour s'intégrer ? Comment avait t'il réussi à tirer une conclusion pareille ? Cela la laissait quand même dans sa réflexion après quelques secondes de silence, avant de reprendre.
« - Et vous, êtes vous dans la même situation que moi depuis la rentrée ? Est-ce que vous avez du mal à vous intégrer ou simplement que vous aimez rester seul de temps à autre, comme n'importe quel adolescent vous me direz ! »
Elle ouvrait l'emballage de son pain pour ensuite mordre dedans et mâcher lentement tout en regardant le paysage de nuit et de cette circulation enivrante. La jeune femme se contentait de peu, elle pouvait être impressionnée par quelques détails qui pouvait l'entourer. Elle bu quelques gorgées d'eau en étant en réflexion de quand est-ce qu'elle rentrerait. Après tout, elle n'a personne qui l'attend à la maison alors elle pouvait rentrer chez elle à n'importe quelle heure ! Le konbini ferme pas tôt non plus, alors elle avait encore des chances que la pluie s'arrête d'ici là.
« - Ne vous inquiétez pas pour moi, vous pouvez rentrer sans crainte ! Je ne vais pas vous retarder pour votre couvre-feu, je n'ai personne qui m'attend et puis, la pluie va bien se calmer d'ici là ! Ne m'attendez surtout pas.»
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
D’ailleurs, la question inverse ne tarde pas à venir alors même qu’elle n’a pas encore commencé à manger. Je commence à me demander si elle ne sait pas vraiment quoi me dire ou si elle est vraiment curieuse à ce propos. Au fond, ça ne me coûte rien de lui répondre. Je termine donc ma bouchée et avoue lourdement :
Si je n’ai pas d’amis, c’est autant à cause de mon passé que de ma crainte des autres. Je n’ai pas envie de faire face à la haine qu’on pourrait me vouer. A cause de ça, je préfère rester seul. C’est pourquoi les deux réponses sont très justes et se complètent. Quant à moi, je ne fais rien pour changer les choses. Je ne saurais pas comment m’y prendre en étant certain que le cauchemar ne reprenne pas de plus belle.
Je ne tiens pas spécialement à en dire plus. C’est pourquoi je continue mon repas avant de m’inquiéter pour la santé de mon aînée. Elle ne semble pas avoir quoi que ce soit d’imperméable sur elle et, avec ce qu’il s’est passé avant, je doute fort qu’elle veuille prendre le risque que ses vêtements lui collent à la peau en dévoilant ce qu’il y a dessous. Sa réponse va encore une fois dans mon sens. Ça commence à m’énerver…
Je tourne la tête dans sa direction, l’expression sévère voire énervée. Depuis le début, que je l’ai sauvée, elle n’a pas arrêté de sourire et, surtout, de me faire passer avant elle. Sauf que je sais ce que c’est de se faire attaquer. Que ce soit par les mots ou par les gestes, les traces laissées ne partent pas si facilement. Le pire est que, si j’ai bien compris sa situation, elle n’a personne vers qui se tourner pour au moins l’écouter. Si elle ne le fait pas maintenant, compte-t-elle vivre avec et se briser à force de se laisser blesser sans guérir ?!
Oops… J’y suis peut-être allé un peu fort… Mais, si je ne la secoue pas un peu, ne va-t-elle pas se briser ? L’idée m’effraie. Surtout qu’elle soutient un bon nombre d’élèves dont certains doivent avoir de lourds problèmes. Dans ce cas, elle ne peut pas garder des cicatrices aussi dures à soigner en étant seule. D’accord, je ne suis peut-être pas le mieux placé pour l’aider en profondeur. Mais, à mon niveau, je peux au moins l’écouter.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 29■ Messages : 719■ Inscrit le : 13/02/2023
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02 juin 2018
Naoya semblait quelqu'un d'assez ouvert d'esprit, c'est vrai et peut être que c'était quelqu'un qui pouvait être de confiance. C'est peut être une personne qui garderait pour lui ce qui s'était passé cette journée et ne pas s'en vanter près des autres afin de ne pas se faire mousser. Beck ne savait pas trop si elle pouvait exprimer ses sentiments et émotions suite à son agression d'il y a quelques heures. Elle avait l'impression de ressentir un sentiment de faiblesse et d'impuissance, de ne pas avoir réussie à se défendre.
Mais qui arriverait à faire le poids contre deux gros bonhommes ?
« - C'est difficile pour moi d'avoir une réaction à chaud vous savez. Pourtant, je me pose de tas de questions... »
Elle avait l'impression d'être un boulet et d'attirer la guigne partout où elle allait. Pendant ses années d'études, on lui avait fichu la paix et même durant son expansion en temps que psychologue privé et aussi un peu quand elle est arrivée à l'école de Kobe. Mais, elle se sent pas bien parfois. Certains jours morose et parfois, malgré bientôt trente ans, elle aimerait quand même vivre quelque chose de bien avec quelqu'un ou être heureuse. Penser un peu à elle ? C'est si difficile.
Un léger rictus se dessina sur ses lèvres.
« - Alors comme ça, d'après vous, je suis en situation de faiblesse ?»
Elle ne bougeait pas et baissait la tête. La jeune femme soupirait légèrement, c'est vrai "qu'entendait t'il par le fait de ce moment de faiblesse ?" Est-ce que Beck Oribe était un petit animal sans défense et que l'on pouvait ne pas laisser seule car sinon elle se ferait manger par les loups ? Quelle ironie. Le gamin n'avait pas tord non plus. Tout ce qu'on laisse transparaître au public est retranscrit de manière à se méprendre et à vous prendre pour ce que vous n'êtes pas. Ou alors, vous l'avez bien cherché !
« - Je n'arrive pas à pleurer, désolée.»
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Beck Oribe
Je me sens un peu soulagé quand elle me dévoile beaucoup y penser malgré qu’elle ne sache pas vraiment réagir à chaud. Je le respecte. Que puis-je bien faire contre ça, de toute façon. Toutefois, il n’est pas mal de parler des questions qu’elle se pose, n’est-ce pas ? Bien que… si ce sont celles auxquelles je pense, je n’ai pas vraiment de réponse qui puisse lui plaire ou l’aider.
Un rictus se forme sur ses lèvres. Se moque-t-elle de sa situation ? Ou de ses réactions ? Son manque de réaction. Impossible de savoir. J’ouvre donc un second onigiri en écoutant sa question. Une qui concerne la manière dont je vois sa situation. Est-ce que je la vois vraiment en situation de faiblesse ? Ce sont les premiers mots qui me sont venus, mais je ne saurais dire si c’est réellement ainsi que je la vois. Je prends donc un temps de réflexion avant de répondre. Je ne veux pas la blesser ou l’enfoncer. Au contraire, je souhaite l’aider.
Ce silence que je laisse planer pour être certain de la réponse que je vais lui donner lui laisse le temps de s’excuser. Je soupire doucement et lui affirme plus calmement :
C’est ce que m’avait dit ma mère un jour où je me demandais ce que j’avais fait de mal. Ce n’était pas ma faute si j’étais différent ou si les autres étaient méchants. Donc, ce n’est pas celle de cette dame non plus. Je me demande si elle en est consciente…