Herupu! Konpyūtā! ; avec Paul Dubois

Oh, cher journal, comme je le comprends. Je n’irai pas jusqu’à dire que je fais la même chose car ce serait un mensonge honteux, et je travaille. Tu le sais bien, cher journal, je te parle de chacune de mes sessions de révisions. Pour autant, ça ne m’empêche pas de me laisser aller quand je n’y arrive vraiment pas. Il y a des jours, parfois même des semaines où… c’est épuisant ! C’est même plus épuisant que de faire du sport. À vrai dire, je crois encore et toujours que je ne suis pas fait pour l’école. Je fais ça pour avoir un boulot et parce que je sais que j’ai du potentiel en bon polyglotte. Mais… rah, si seulement il n’y avait pas besoin de ce stupide bout de papier qu’on nomme sommairement diplôme.

Je grimace un peu à la mention du plan B. Mais au moins, il est honnête. Je soupire.

« Je crois que je vais faire une sauvegarde des trucs importants sur une clé USB, déjà, dis-je en secouant la tête. Et je vais commencer à mettre de l’argent de côté au cas où je devrais m’en racheter un. En tout cas, merci de m’avoir aidé. »

Tout travail mérite salaire, je le paie donc la somme qu’il juge comme adéquate et le remercie une fois de plus profusément une fois qu’il a terminé ce qu’il avait à faire. Avec le recul, je me dis qu’il était un peu étrange, un peu à côté de la plaque (ou alors, c’était moi) mais ce n’était pas un échange désagréable non plus. Et au moins, j’ai son contact. Si j’ai un problème futur avec mes appareils, je pourrais toujours venir le voir et lui demander de m’aider de nouveau. Enfin, j’espère.