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Sam 30 Juil 2022 - 17:19
Why accept failure when success is free ? (Partie VII et fin)
avec Papa
28 Juillet, l’après-midi.

La maison est relativement silencieuse en ce début d'après-midi. Les bruits de vaisselle se sont progressivement estompés au profit d'un calme olympien. James Marshall est assis à son bureau et consulte une liasse de documents qu'il doit parapher. Les portes coulissantes donnant sur le balcon sont entrouvertes, laissant une brise légère s'acclimater à sa posture studieuse. Sur sa droite trônent deux boîtes, l'une en carton l'autre en métal. Leurs présences jurent avec l'aspect épuré de l'intégralité de la pièce. La dernière signature apposée, il range les documents dans un tiroir à sa gauche puis consulte ses mails sur l'ordinateur portable toujours ouvert en face de lui. L'heure en bas de l'écran l'informe qu'il reste un battement de dix minutes avant que son fils ne fasse irruption dans son bureau sur sa demande. D'un mouvement sec, il referme le clapet du PC puis se redresse de sa chaise. Sans un regard sur les boîtes, sa large carrure vient se poster devant l’entrebâillement où son regard se perd sur le jardin attenant. Les bras croisés, il attend.

Neil rentre des résultats très heureux. Ses notes sont parmi les meilleures, il a brillé partout. ll a pu voir sa meilleure amie et voir Tessa avant leur départ en Angleterre, a discuté avec Chandini, Milan et Kakeru. Et puis, sa discussion avec Gareth lui laisse un sentiment particulier avant de rentrer, comme si plus rien ne pouvait l’arrêter désormais. Tout se passait au mieux. Arrivant à la maison, Neil se dirige vers sa chambre pour poser sa sacoche et tombe des nues en voyant tout sans dessus/dessous. Sa mâchoire se décroche, ses poils s'hérissent et un frisson lui parcoure le dos. Ça ne sent pas bon du tout. Il passe la main dans ses cheveux, tic nerveux, puis prend une grande inspiration avant de refermer la porte et de chercher son père. Ça ne peut être que lui, sa mère n'est pas aussi intrusive. Et Alfred lui confirme d’un signe de tête, avant de lui indiquer qu’il est attendu. Le salon est vide, la salle à manger aussi. Les mâchoires serrées, Neil pousse la poignée en essayant de garder son calme, le majordome restant à l'extérieur du bureau. Il entre, referme la porte derrière lui et se tient droit, attendant que les festivités commencent.

Son père ne bronche pas quand la porte s'ouvre. Sa présence était requise, il est donc normal qu'il y ait répondu présent, tout du moins c'est aux yeux de son paternel un fait immuable. Il inspire calmement. Nul besoin de chercher ses mots, il parle aisément, d'un ton imposant :

James Marshall : « Vois-tu, mon fils, quand ta mère et moi t'avons enfanté, j'avais pour toi de grandes espérances. Tu étais en bonne santé, d'une beauté non négligeable, mais par-dessus tout, tu semblais marcher dans ce monde comme s'il avait été modelé pour toi. Cette force de caractère, j'ai souhaité la cultiver. Je t'ai montré la voie, je t'ai donné le matériel pour réussir. Cependant, je ne me doutais pas que cette force serait aussi ta faiblesse et qu’elle ne finirait pas détruire le peu que tu as construit. »

Neil reste immobile et l'écoute, du laïus grandiose pour pas grand choses de la poudre aux yeux. Pourtant, la fin le déconcerte.

Neil : De quoi parles-tu ? Tout va pour le mieux et mes notes en témoigne, mes relations auss-.

Sa parole se coupe quand ses yeux se posent sur le bureau de son père, sur les boîtes. Des boîtes qu’il cache dans sa chambre. Une en particulier. Il revoit alors sa chambre sans dessus-dessous, comprenant l’ampleur que va prendre cette discussion s’il a trouvé la pire chose qui pouvait s’y trouver. L’avait-il laissé dedans ou l’avait-il jeté ? Neil ne parvient pas à s’en souvenir. Il serre les dents mais continue, ne laissant aucun doute transparaître.

Neil : Il n'y a rien dont tu doives t'inquiéter, tout est sous contrôle et l'a toujours été.

De nouveau, pas le moindre mouvement. Le regard de son père demeure figé sur le jardin. Il ne hausse pas le ton, il se contente simplement de poursuivre son laïus, imperturbable. Une guerre froide semble déclarée.

James Marshall : « Je me souviens encore du jour où ma décision fut prise de te léguer la suite. Je pensais en effet qu'aucune inquiétude ne viendrait noircir le tableau. Après tout, malgré quelques erreurs de jugement, tu avais fait tes preuves. Studieux, tu l'as été. Et oui, tu l'es toujours. Mais ne t'ai-je pas déjà dit que les notes seules ne faisaient pas un homme ? Si tenté que ces notes aient été obtenues à la sueur de ton front. »

Neil : Bien sûr, je n'ai jamais fait autrement que de réussir par moi-même. Comment oses-tu en douter ? Toutes ces heures à réviser. Je n'ai rien à me reprocher dans mon travail et mes relations, tout se passe au mieux même à ce niveau et avec les limites qui sont fixées. Si seulement tu avais daigné te rendre sur le campus pour voir de toi-même le résultat.

Son père mentionne des erreurs de jugement et Neil sait très bien à quoi il fait allusion. Ses travers, son anniversaire. Le blond omet volontairement de mentionner le contenu de cette fameuse boite, même s’il n'y a pas touché depuis des mois, n’y a touché qu’une seule fois, et qu’il compte bien le souligner quand il en sera fait mention. Une erreur de jugement là aussi, rien de plus. Le seul problème est qu’il n’a rien pour le prouver.

James Marshall : « Si tout se passe pour le mieux, tu ne vois donc aucun inconvénient à ce que je compte le nombre d'anxiolytiques restants dans la boîte. »

Son père tend la main droite sur le côté et attend. Cette autre boîte pose problème elle aussi d’ailleurs. Neil serre d'autant plus les dents qu’il a pris bien trop d’anxiolytiques ces derniers mois, les utilisant pour camoufler son déni et tout le reste. Il essaie de trouver une parade :

Neil :Tu peux, mais n'oublie pas que je suis en INTERNAT, alors j'ai toujours une plaquette là-bas en cas de besoin.

La main intransigeante du paternel se rétracte avec lenteur. Il entend son père soupirer fortement par les deux narines. Aurait-il fait mouche ?

James Marshall : « Une plaquette équivaut pourtant à un mois. »

Son imposante silhouette se retourne, la lumière découpant son visage sévère. Puis ses pas, presque cérémonieux tant ils apparaissent millimétrés, le mènent jusqu'au bureau. La plaquette entre ses mains a tôt fait de révéler ses secrets. Un regard sans appel se pose sur lui.

James Marshall : « Serait-ce trop demander de t'expliquer ? »

Neil retient presque son souffle quand il sort la plaquette et la tient entre ses mains, le regard menaçant de son père sur lui. Il relève les yeux et le soutient, même si le ton de sa voix semble devenir moins "contenu", plus impulsif, énervé. Le masque commence à tomber.

Neil : Je suis en plein mois d'examens, ça t'étonne ? Avec ta pression constante, tes attentes inconsidérées et ton manque de compassion ? J’ai toujours pris plus d’anxiolytiques dans ce genre de cas et tu le sais très bien. Est-ce qu'une seule fois tu t'es inquiété de mon bien-être, avant de me faire un procès pour consommation abusive d'anxiolytiques au juste ?

James Marshall : « Des excuses, encore une fois. Quand vas-tu enfin assumer tes actes et te comporter en adulte responsable ? Si tu n'es pas capable d'absorber une telle pression, alors il est inutile de poursuivre ton apprentissage. L'université n'est rien comparée à la vie active et, s'il advenait que tu deviennes CEO, la pression atteindrait des sommets tels que tu serais incapable de te relever. Alors fais, cache-toi derrière toutes ces excuses. Condamne mon attitude, soit. Mais rends-toi compte en premier lieu de la tienne. »

Neil rit jaune. Il lève les bras en signe de contestation, renvoyant toutes ses paroles à l’envoyeur en fulminant.

Neil : Encore une fois, tu ramènes tout à l'entreprise mais tout le reste t'échappe. Il n'y a que le fame et rien d'autre. Mais ta propre famille, ce qui se détruit sous tes yeux, ça t'échappe complétement ! Alors oui, je le dis haut et fort : je ne supporte PLUS de voir ça sous mes yeux, de te voir ne rien faire pour le bien-être de notre famille, si ce n’est la saupoudrer des paillettes devant les autres. Le bonheur, ce n'est pas QUE l'argent et la réussite. Kobayashi-sensei avait raison et j'aurais dû l'écouter bien plus tôt.

James Marshall : « Et qui alors a payé pour ton éducation ? Pour tes vêtements ? Pour tes loisirs ? Et plus récemment pour ta voiture de sport, ta chambre d'hôtel et tes p*tes. Et n'ose même pas m'interrompre car je n'ai pas fini. »

Sa voix tonne sous le poids des accusations. Soudain, l'autre boîte révèle son contenu osé.

James Marshall : « Tes petites découvertes, c'est une chose. Mais ÇA. »

Ses doigts glissent sur un petit sachet en plastique qu'il soulève devant ses yeux. Plusieurs pastilles colorées s'entrechoquent.

James Marshall : « Tu es complètement inconscient. »

Neil fronce les sourcils de plus belle à son énumération rocambolesque mais vrai, jusqu'à la vue de la MDMA qui le sort de ses gonds.

Neil : CE N'ET-

Son père lui ferme son clapet, l'empêchant de le couper et poursuit sa tirade. Neil serre les mâchoires, serre les poings et bouillonne sur place. Jusqu'à ce que la fin ne vienne le faire exploser. Il s'approche, pousse la chaise devant lui violemment pour faire de la place et fait face à son père de plus près. Le regard noir, il s’emporte :

Neil : Tu veux savoir ? Oui, j'ai déraillé UNE FOIS à l'anniversaire de ma majorité, mais je n'y ai pas retouché. Et tu sais qui m'a envoyé ce joli cadeau ? Le fils de ton bras droit. Tu sais, celui dont tu vantes les louanges et l'innocence depuis toutes ces années. Ah ça, pour comparer t'es doué ! Mais j'aurai bien voulu voir la tête que tu aurais fait si tu m'avais vu ce soir-là...

Il continue, avec un ton des plus provocateurs, lui crachant toute sa haine et cherchant à le faire exploser à son tour. L'insolence à l'état pur, en plaquant les mains sur le bureau :

Neil : Toi non plus ne me coupes pas ! Tu veux de l’inconscience, ce soir là c'était vraiment le summum. Il n'y avait pas de p*tes, comme tu le crois, mais des filles de notre milieu qui voulait tout autant s'amuser que nous. Des filles avec qui on a passé la nuit, en partageant absolument TOUT avec Kakeru d’ailleurs. Le genre de soirée auquel tu n’aurais même pas le courage de mettre un pied, auquel grand-mère ferait une p*tain de crise cardiaque ! Parce que la meilleure partie, ce n’est même pas la partie de jambes en l'air à plusieurs. C'était d'être sous MDMA avec des potes aussi ouverts que ces deuxè-là, dansant torses nus et en sueurs en se trémoussant l'un contre l'autre sans aucun préjugés !

Son père écarquille progressivement les yeux, profondément révolté par les propos scandaleux qu'il éructe. Sa large main, ancrée sur le bureau, trahit la colère sourde qui rugit dans ses veines à mesure que Neil déverse ses insanités. L'image finale est la goutte de trop. Bien vite, le bureau est contourné et, avec une force phénoménale, sa main agrippe le col de sa chemise pour le plaquer violemment contre le mur derrière, lui arrachant un geignement de douleur.

James Marshall : « Toutes ces années, TOUTES CES ANNÉES, je t'ai tout donné, TOUT. Et c'est comme ça que tu me remercies ? Comme ça que tu traites ton père ? Petit merdeux ! »

La claque part sans qu'il puisse réagir. Après la douleur de son dos qui s’écrase contre le mur, la tête de Neil part violemment sur la gauche. Il remue la mâchoire et caresse l'intérieur de sa joue avec sa langue pour constater des dégâts. En la bougeant, la peau de sa joue picote ardemment. Il étouffe un rire nerveux avant de porter sa main à sa joue, lui refaisant face.

Neil : Voilà. C'est ça. La violence ne résout rien mais tu l’emploie dès que je t’échappe. Peu importe ce que je ferai, tu auras toujours cette image déviante de moi et rien de ce que je ferai n’y changera. Moi aussi j’ai tout sacrifié, absolument tout pendant que tu me jetais ta réussite à la figure ! Et tu sais quoi ? Ce n'est pas parce que tu évites le sujet ou que tu me l’interdis que je n'aimerais plus les hommes alors tu devras te faire une raison ! J’aimerai qui je veux !

Sa main lâche sa joue et vient frapper du poing sur le mur, même si l’envie de frapper son père le démange.

Neil : On s'étonne que je parte en vrille.... Mais toi, les grands parents, vous prônez des valeurs et une religion que vous êtes incapable de respecter. Vous ne respectez que vous-même et n'en avez rien à faire des autres. Des racistes, des homophobes, plus hypocrites les uns que les autres. Voilà ce que vous êtes !

Porter sa main sur Neil ne semble pas atteindre son paternel plus que ça. Ses yeux lancent des éclairs, sa voix déjà sonore ne décolère pas. Il resserre les mains sur le tissu, approchant son front de celui de son fils.

James Marshall : « Oh mais je me suis déjà fait une raison. Tu viens tout juste de confirmer l'inévitable. Et dire que tu es sans arrêt en train de me sermonner sur ta fameuse érudition mais à aucun moment, tu ne sembles être capable de faire mieux. Alors quoi ? Tu nous conchies ? Tu te crois meilleur que nous ? Laisse-moi rire, mon fils. Les chiens ne font pas des chats. J'aurais dû me douter que les tares de ta mère ressortiraient tôt ou tard chez toi. »

Ces derniers mots sont de trop, Neil voit rouge et son regard s'assombrit à chaque seconde, ne laissant rien présager de bon. Insulter sa mère le sort de ses gonds. Il plante ses doigts dans les mains de son père pour le forcer à le lâcher :

Neil : Laisse maman en dehors de ça, espèce de...

S'il passe ce cap, il sait qu'il n'y aura pas de retour en arrière et que tout partira en miettes. Les nerfs le font suffoquer, le retiennent de vriller complètement et étranglent l'insulte dans sa gorge. Son père le repousse, d'une main mauvaise contre son torse.

James Marshall : « Elle l'alcool, toi la drogue. Tu sembles perdre de vue que ta mère non plus n'est pas une sainte. »

Neil balaie aussitôt la main de son père, ne supportant plus sa proximité et lui crachant à la figure, avec des larmes de colère au bord des yeux.

Neil :LACHE-MOI !

Le visage déformé par la rage, il enchaîne aussitôt, soutenant le regard de son père :

Neil : Parce que tu es un saint peut-être ? Avec tes infidélités et tes enfants cachés ?! Moi tout ce que je vois là, c'est qu'on a le même problème maman et moi. Et que ce problème, il est devant moi !

Son père se redresse, sa carrure rendant soudain la pièce ridiculement petite, et d'une voix glaciale, il demande :

James Marshall : « Tu veux que je te lâche ? »

Simple question rhétorique qu'il balaie d'un simple regard foudroyant. La sentence tombe, aussi aiguisée que la hache sur le cou d'un condamné à mort.

James Marshall : « Oh, mon fils, tu n'aurais pas pu me faire plus plaisir. A compter de ce soir, ton compte en banque sera gelé ainsi que tes droits de succession. Ton addiction sera traitée dans un centre spécialisé où ils veilleront à ce que tes sautes d'humeur ne soient plus qu'un lointain souvenir. Enfin, tu finiras ton cursus scolaire aux Etats-Unis. Tout est déjà arrangé. »

Son paternel le surplombe de toute sa hauteur avant de conclure :

James Marshall : « Telle est ma décision, et elle est irrévocable. »

Neil : Quoi ?!

Neil se sent déchoir, acculé et ecrasé par l'aura de son père. Il a l'impression de se faire arracher le cœur à mains nues. Pas ça, pas maintenant qu'il s'ouvre aux autres et qu'il s'est enfin rendu compte de ses sentiments. Pas maintenant qu'il lui fait enfin face. Pas aussi loin de sa petite sœur.

Neil : NON ! Tu ne peux pas faire ça ! T'avais promis qu'Addison...

James Marshall : « Ne t'étant pas montré capable de porter le poids de telles responsabilités sur tes épaules, je me vois contraint de révoquer notre contrat. Addison recevra l'éducation que tu lui as toujours refusé et demeurera au Japon, sous ma tutelle. »

Neil :TU NE PEUX PAS ME SEPARER D'ELLE ! ELLE A BESOIN DE MOI !

James Marshall : « Besoin d'un frère toxico ? »

Le rire de son père est grinçant.

James Marshall : « Tu n'es pas un bon exemple pour elle. Je tâcherais de la faire briller là où tu ne saurais que ternir son éclat. »

Neil s'effondre, fond en larmes de colère et de désespoir avant de relever les yeux vers son père, sachant que rien ne pourra plus changer. Il ne le connaît que trop bien et si sa décision est prise, alors il n’a plus rien à perdre puisqu’il vient de tout lui arracher.

Neil : Je te hais. Je t'ai toujours haï mais aujourd'hui encore plus. Un jour viendra où tout finira par t'exploser à la figure et ce jour-là, je serai aux premières loges pour te voir supplier qu'on te pardonne ! Tu m’entends ? TU NOUS SUPPLIERAS !

Il attrape le cadre photo familial qui trône sur le bureau de son père et le balance contre le mur, fou de rage. Les morceaux de verre explosent et tombent au sol dans une pluie bruyante. Son père se recule, n'amorçant aucun geste de réconfort et faisant un doigt d'honneur à la compassion.

James Marshall : « Un jour viendra où tu comprendras mes choix. Seulement ce jour-là, tu seras un homme. »

Son regard quitte son fils pour se porter vers la porte du bureau.

James Marshall : « Alfred, veuillez raccompagner mon fils dans sa chambre et vous m'appellerez la femme de ménage. »

Neil : T’es incapable d’assumer les conséquences de tes actes et de te salir les mains.

Neil lui lance un regard noir, puis ramasse lui-même les morceaux de verre. Il se coupe au passage, tremblant vu l'état de ses nerfs, et balance le tout dans la poubelle de son paternel.

Neil : Plutôt mourir que de te ressembler, et Addison pensera la même chose quand elle aura l’âge de comprendre !

Il lui tourne le dos en se dirigeant vers la porte quand celle-ci s'ouvre, sans un regard pour le majordome qui n’a pour choix que d’obéir aux ordres.

Neil : Tu ne mérites pas la loyauté d'Alfred. Ni la sienne, ni de personne.

Neil relève la tête avec la fierté qui lui reste et sors de la pièce, évitant tout contact avec qui que ce soit. Son sang perle le long de sa main le long du chemin qu’il entame vers sa chambre, mais il ne s’en soucie pas. Tout ce qu’il a en tête, c’est de sortir de cette maison pour prendre l’air, l’air y étant devenue des plus irrespirables. Il n’a pas le temps d’arriver à la porte d’entrée qu’on lui barre la route, lui interdisant de sortir. Le blond fulmine, fait tomber le premier objet qui lui passe sous la main qui se brise au sol également. Dans sa chambre, le désordre se mêle à la casse là aussi. Tout ce qui lui passe sous la main est malmené. Les livres balancés au sol, ses brouillons déchirés, sa bouteille d’eau explosée contre la bibliothèque. Il donne des coups de pied dans le désordre déjà présent et finit par frapper dans le mur, se laissant ensuite glisser au sol. Neil essuie ses larmes et regarde par la fenêtre de sa chambre d’un air mauvais. Même envoyé aux US, il ne se privera pas de vivre. Il finira par se venger.


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