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De solo à duo
Keito Heiki & Rikuo Morisada
Pour la première fois depuis longtemps, je redoutais ce jour en particulier. Le quatorze février, la Saint-Valentin, la fête de l’amour, … Si c’était en général la date où Akihito et moi prévoyons une sortie particulière ou une soirée en couple et bien, il ne fallait pas être devin pour comprendre qu’aujourd’hui célibataire, ma journée allait être un peu différente. Dire qu’avant d’avoir mes premières relations, je me foutais bien de toutes ces histoires. Ici.. J’avais presque envie de maudire le moindre couple qui roucoulait un peu trop fort dans les couloirs, c’est pour dire mon niveau d'exaspération.
Je n’attendais pas grand chose de cette journée pour être honnête. J’avais deux heures de cours dont une d’histoire et une de photographie. Pour une fois, j’étais près à prier à deux mains pour que mes professeurs nous inonde de boulot ce mardi. Une soirée de travail en vue, n’était-ce pas la meilleure des distractions possible ? Un refuge tout trouvé, le nez dans les bouquins à la bibliothèque, n’était-ce pas une bonne façon de passer son temps également ? Comment ça j’en faisais trop ?
C’est vrai que quitte à ne pas vouloir me mêler à la vie du campus aujourd’hui, je pouvais tout aussi bien rester dans ma chambre pour la journée mais je redoutais le moment où Keito reviendrait dans la U-5 les bras chargés de cadeaux en tout genre de ses nombreuses fans. C’est qu’il avait la quote depuis son entrée dans l’équipe de basket et sa récente rupture avec Ayano devait avoir attisé les ardeurs de certaines. Aah, je ne voulais pas voir ça ni entendre de nana toquer à la porte en espérant le voir aujourd’hui. Surtout si… si ça tombait en plein milieu du cours de guitare que nous avions repoussé à aujourd’hui.
Imaginant un défilé totalement disproportionné agglutiné devant la porte de notre chambre, je me cognais volontairement la tête contre la porte de mon casier, l’air dépité. Allez Rikuo, il allait falloir résister à cette journée et tenter de profiter de l’heure que Keito m'accordait. Ca au moins ça me remontait le moral même si je ne savais toujours pas quoi en espérer.
Après un long soupire, je décollais mon front de la petite porte et l’ouvrit pour y déposer mon cours de photographie maintenant terminé. Bien que je ne m’imaginais pas spécialement populaire auprès de mes camarades, j’eu quand même la surprise de constater que des chocolats m’y attendaient. Quatre petites boîtes bien rangées entre mes affaires. Rien de bien extravagant mais ces attentions me faisaient plaisir malgré tout.
J’étais curieux de connaître l’identité des personnes derrière ces gentilles attentions mais si je m’attardais quelques instants de plus par ici, il y avait peu de chance que j’arrive à l’heure pour rejoindre Keito. Chocolats en mains, sac pendant à l’épaule, je me dépêchais de rejoindre la cantine pour diner en vitesse puis direction les dortoirs. J’entrais dans notre chambre constatant avec soulagement que j’étais le premier arrivé. Keito s’était-il fait harponner en route ? Soupirant légèrement, je déposais mes affaires sur mon bureau et pris ma guitare pour m’échauffer un peu. Allez Rikuo, une fois encore, il était temps de profiter de ce moment avec mon colocataire tout en essayant de ne pas avoir l’air trop bizarre à ses yeux et ce… Même si mon coeur tambourinait déjà comme un dingue rien qu’à l’idée que j’avais moi aussi préparer un cadeau et que j’hésitais encore à l’offrir ou non. Moi, agir comme une collégienne énamourée ? … Pas une fois de plus.
Je n’attendais pas grand chose de cette journée pour être honnête. J’avais deux heures de cours dont une d’histoire et une de photographie. Pour une fois, j’étais près à prier à deux mains pour que mes professeurs nous inonde de boulot ce mardi. Une soirée de travail en vue, n’était-ce pas la meilleure des distractions possible ? Un refuge tout trouvé, le nez dans les bouquins à la bibliothèque, n’était-ce pas une bonne façon de passer son temps également ? Comment ça j’en faisais trop ?
C’est vrai que quitte à ne pas vouloir me mêler à la vie du campus aujourd’hui, je pouvais tout aussi bien rester dans ma chambre pour la journée mais je redoutais le moment où Keito reviendrait dans la U-5 les bras chargés de cadeaux en tout genre de ses nombreuses fans. C’est qu’il avait la quote depuis son entrée dans l’équipe de basket et sa récente rupture avec Ayano devait avoir attisé les ardeurs de certaines. Aah, je ne voulais pas voir ça ni entendre de nana toquer à la porte en espérant le voir aujourd’hui. Surtout si… si ça tombait en plein milieu du cours de guitare que nous avions repoussé à aujourd’hui.
Imaginant un défilé totalement disproportionné agglutiné devant la porte de notre chambre, je me cognais volontairement la tête contre la porte de mon casier, l’air dépité. Allez Rikuo, il allait falloir résister à cette journée et tenter de profiter de l’heure que Keito m'accordait. Ca au moins ça me remontait le moral même si je ne savais toujours pas quoi en espérer.
Après un long soupire, je décollais mon front de la petite porte et l’ouvrit pour y déposer mon cours de photographie maintenant terminé. Bien que je ne m’imaginais pas spécialement populaire auprès de mes camarades, j’eu quand même la surprise de constater que des chocolats m’y attendaient. Quatre petites boîtes bien rangées entre mes affaires. Rien de bien extravagant mais ces attentions me faisaient plaisir malgré tout.
J’étais curieux de connaître l’identité des personnes derrière ces gentilles attentions mais si je m’attardais quelques instants de plus par ici, il y avait peu de chance que j’arrive à l’heure pour rejoindre Keito. Chocolats en mains, sac pendant à l’épaule, je me dépêchais de rejoindre la cantine pour diner en vitesse puis direction les dortoirs. J’entrais dans notre chambre constatant avec soulagement que j’étais le premier arrivé. Keito s’était-il fait harponner en route ? Soupirant légèrement, je déposais mes affaires sur mon bureau et pris ma guitare pour m’échauffer un peu. Allez Rikuo, une fois encore, il était temps de profiter de ce moment avec mon colocataire tout en essayant de ne pas avoir l’air trop bizarre à ses yeux et ce… Même si mon coeur tambourinait déjà comme un dingue rien qu’à l’idée que j’avais moi aussi préparer un cadeau et que j’hésitais encore à l’offrir ou non. Moi, agir comme une collégienne énamourée ? … Pas une fois de plus.
Code par Aki — Epicode
- Keitô HeikiA l'université ; 2è année
■ Age : 34■ Messages : 5090■ Inscrit le : 06/07/2013■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-5
❖ Arrivé(e) en : Avril 2013
Mardi 14 Février 2017
Complètement rouge, les bras me tendant désespérément une boite de chocolat en forme de cœur, la demoiselle qui me fait face me mets dans une situation pour le moins… déstabilisante. Que suis-je censé faire dans un moment pareil ? Jouer les hypocrites en acceptant ses « sentiments » et devenir le plus grand des connards en jetant le paquet dans la première poubelle car je ne ressens rien pour elle ou passer pour le méchant en refusant ses chocolats afin de pouvoir toujours me regarder dans le miroir ? Le choix est vite fait. Sérieusement, comment j’ai pu oublier la date et ne comprendre que dire timidement « On peut discuter dans un endroit plus calme stp ? Ça ne sera pas long... promis... », alors qu’elle ait filée par trois autres nanas, ça veut dire déclaration d’amour ?
Je me retiens de soupirer de ma bêtise afin qu’elle ne se méprenne pas dessus. Au moins, elle ne sera pas humiliée devant plein de monde et aura des amies pour la réconforter après mon refus… Je lui annonce comment maintenant pour que ça ne soit pas trop violent ? Du peu que je la connais, elle n’est pas méchante et je la respecte pour sa générosité mais… ça s’arrête là… Embarrassé, je me frotte l’arrière de la nuque avant de lui dire le plus calmement possible.
« Sato-san… Je ne peux les accepter car je ne partage pas les mêmes sentiments… »
Elle se retient visiblement de pleurer mais tente de garder le sourire… Merde… Je fais quoi maintenant ? Je me gratte l’arrière de la tête puis m’avance vers elle pour lui tapoter maladroitement la tête.
« Désolé… Reste toi-même… »
Sans plus de paroles, je passe à côté d’elle et salue de la tête ses amies, leur demandant silencieusement de prendre soin d’elle avant de continuer ma route, perturbé… Lorsque j’arrive aux casiers, la miss avec qui j’ai rendez-vous ne manque pas de le remarquer. Tessa n’hésite pas un instant pour me demander ce qu’il m’arrive et je joue l’honnêteté totale. Forcément, ça l’amuse de me voir ainsi et pose la question typique « Et tu lui a dis quoi ? »… Mes mains étant vides, je lui ai fais remarquer avant qu’elle ne me mette une boite dans les mains.
« Pas de déclaration mais je les ai fait moi-même et la boite aussi. Ils sont pas empoisonnés... je les ai fait avec Meyuki! »
Tout d’abord surpris, j’observe rapidement la boite en lui disant qu’elle a intérêt pour la déclaration avant de la remercier et sourire en remarquant la couleur de la boîte.
« Violet hein ? »
« Les déclarations, ce n'est pas trop mon genre et oui violet ! Je pensais que c'était un clin d’œil cool en l'honneur de ton ancienne couleur ! »
« Et à ton crayon de la même couleur mort au combat ? »
« Peut-être !! »
Nous rigolons ensemble puis Tessa me demande si je dois passer par mon casier avant que l’on aille manger ensemble. Evidemment, n’ayant pas mon sac, je me dis que déposer la boite dans mon casier sera plus judicieux que de la laisser me gêner sur le plateau… Grave erreur ! J’ai lourdement sous-estimer la popularité du capitaine de basket et… j’ouvre mon casier sans aucune précaution dans un énorme fracas. Tout le monde se retourne au bruit et je regarde avec effarement les derniers chocolats qui tenaient encore en équilibre au bord de mon casier…
« Je rêve, c'est pas possible... »
« Si tu rêves, on est deux ! » dit-elle entre deux fou rire alors que personnellement, je n’ose plus bouger mes pieds recouverts de paquets…
« Elles se sont trompés de casier je crois... Tu pourrais mettre ta boite à nouveau dans ton casier s'il te plait ? Je penses que je vais manquer de place et je ne veux pas qu'elle tombe... »
« Je ne crois pas qu'elles se soient trompées ! Monsieur le capitaine de l'équipe de basket est trop populaire maintenant ! »
Je grimace silencieusement à cette idée car elle a sûrement raison vu que les gradins sont plus remplis durant les entrainement depuis la Winter Cup… Quelle plaie. Tessa reprends la boite pour la mettre en sureté et reviens ensuite pour m’aider à tout remettre dedans mais… Par où je commence moi sérieusement ? Afin de ne pas reproduire la même chose lorsque je reviendrais, j’organise mon casier en mettant mes cahiers au bord, puis commence à placer les chocolats à mes pieds dans le fond.
Lorsque Tessa revient, nous discutons de si je vais rendre ou non la pareil pour le White Day et il n’en est pas question. Elle me demande si c’est pas mal vu que de refuser les chocolats et je lui réponds simplement que ça l’est moins que d’accepter et ne rien donner en retour. Et puis… Si ça fait baisser ma popularité, c’est pas plus mal ! Après diverses discussions sur ce que je lui offrirais en retour au White Day, du nombre de chocolats que je peux bien avoir reçu et de la potentielle crise de foie que j’aurais si je décide de tout manger, nous terminons de ranger. Afin de ne pas en recevoir plus, je demande à Tessa si elle n’a pas de quoi une feuille à lui prêter puis rédige simplement : « Pas de chocolat ici. Merci. Keitô Heiki » avant de coincer le mot dans mon casier de manière bien visible.
Cela fait rire Tessa et malgré mes demandes, celle-ci ne s’arrête pas. Du moins… Jusqu’à ce qu’une voix féminine m’interpelle. Je tourne la tête et reconnait une fille que j’ai déjà vu dans les environs du gymnase. Vu ce qu’elle a dans les mains, ça va être super… Timide mais insistante malgré le fait que je lui dise être pressée, elle finit par me demander si elle pourra me parler avant ou après l’entrainement… Ayant ma séance avec le psy ce soir, je lui fais comprendre que ça ne sera possible qu’avant et j’ai teeeellement hâte qu’elle me fasse sa déclaration… Au moins, il ne devrait pas y avoir trop de monde pour voir ça juste avant l’entrainement, un mauvais moment à passer.
Installés au réfectoire, Tessa se renseigne sur comment se passe mes cours et mon état de santé. Physiquement, ça va mais psychologiquement, c’est un peu plus compliqué. Je lui explique que j’ai fini de rattraper les cours mais que pour mes flashs… C’est devenu mon quotidien maintenant. Le moindre de mes actions ou ressentis peuvent m’en déclencher et c’est assez fatigant je dois dire. Mais, le plus fatigant actuellement, c’est la gonzesse qui vient nous interrompre en jetant un mauvais regard à Tessa. Venir nous déranger en plein repas pour qu’elle me demande de parler en privé ? Je lui montre mon assiette avec un regard entendu et elle insiste en disant que c’est important. Faites la queue… Je vais finir par me planquer dans ma chambre pour le reste de la journée, foutez moi la paix…
« C'est peut-être important mais notre conversation aussi, alors je suis sûre que ça peut attendre qu'on ait fini de manger. Si c'est si important que ça, tu le diras maintenant. »
« C’est à Ke- Heiki-kun que je parles, pas à toi donc n’intervi- » Je tourne un peu aimable vers la fille, qui s’arrête d’un coup.
« Le respect... Si tu connais ce mot, tu auras déjà une idée de ma réponse. Reviens plus tard si personne n'est en danger de mort. »
Choquée de se heurter de plein fouet à mon amabilité d’antan, elle recule petit à petit entre la peur et la tristesse. J’y suis peut-être allé un peu fort mais elle n’avait pas à parler comme ça à Tessa… Nous discutons un peu du culot de celle qui ne reviendra probablement plus devant moi avant de reprendre là où nous nous étions arrêtés jusqu’à la fin du repas. Nous nous séparons aux casiers afin que Tessa me donne à nouveau sa boite et je vais directement dans la chambre pour récupérer un sac. De nouveau face à mon casier, je soupire et l’ouvre doucement. Pas d’avalanche cette fois-ci et je peux remplir mon sac, tout en comptant combien il y en a… 54… Le cauchemar… À quel moment je suis censé pouvoir manger tout ça ? C’est n’importe quoi !
Blasé, je reprends le chemin de la chambre le plus vite possible afin que personne ne puisse m’arrêter. Devant la porte, j’entends des notes de musique et mon cœur manque un battement… Encore… Dès que je penses à lui, ce flash est presque automatique… Vivement que ça cesse car c’est compliqué de vivre en colocation avec lui dans une telle condition… Allez, il faut que je tienne le coup si je ne veux pas tout gâcher à nouveau. Je respire un bon coup et entre le plus naturellement possible dans la chambre.
« Salut. Désolé pour le retard, j’ai eu un contre-temps. »
Je dépose le lourd sac au pied de mon bureau, caresse Chenille qui me demande de l’attention et attrape ma guitare. Je prends ma chaise de bureau dans l’autre main et me rapproche de Rikuo pour m’installer à côté de lui.
« Je m’échauffe et après on pourra commencer. »
- InvitéInvité
De solo à duo
Keito Heiki & Rikuo Morisada
Je tentais tant bien que mal de porter toute mon attention sur la mélodie que j’essayais d’interpréter mais le moindre son provenant du couloir me faisait relever la tête dans sa direction. Une porte qui claquait, des bruits de pas qui s’approchaient pour repartir aussi vite, un rien me faisait espérer et redouter l’arrivée de mon colocataire. Il fallait que je me calme un peu. Si je continuais à sursauter au moindre bruit, Keito allait tomber nez à nez avec un Rikuo aussi saisi qu’un lapin devant les fards d’une voiture. La belle affaire. Moi qui n’avais déjà pas l’allure d’un champion en temps normal…
C’est après une longue inspiration pour me rafraichir les idées que la porte s’ouvrit, laissant apparaitre le guitariste de mes pensées.
« Salut. Désolé pour le retard, j’ai eu un contre-temps. » Dit-il le plus naturellement du monde en pénétrant dans la pièce.
Si je l’avais en effet bien vu apparaitre et disparaitre par cette porte des centaines de fois depuis le début de l’année, c’était cependant l’une des premières fois que je le voyais revenir avec un paquetage aussi lourd derrière lui. Je ne savais pas ce qui était le pire dans ma tête, l’idée que la saint-valentin avait plutôt bien porté ses fruits pour l’élu de mon cœur ou qu’il ai pu cacher un corps là-dedans. Le corps d’une rivale pour faire moite-moite entre mes deux idées pourquoi pas mais soit… Je m’égare.
« Pas de soucis. » Répondis-je par automatisme alors que je le suivais du regard, intrigué.
Sur le moment, je retenais mes envies de le questionner sur le dit contretemps. Sur le contretemps, sur son sac, sur la journée et ce qui aurait pu s’y passer, sur… Sur pleins de choses en fait. Je suis pire qu’une nana. pensais-je tout en me mordant les lèvres comme pour faire barrage aux mots que je pourrais regretter.
« Je m’échauffe et après on pourra commencer. »
Pendant que je jouais distraitement tout en me triturant l'esprit, Keito lui avait eu le temps de s'installer tout à son aise pour se mettre à s'échauffer à son tour.
Je ne savais pas comment il arrivait à faire ça à chaque fois. Je veux dire, même dans la hâte ou dans une situation stressante, Keito avait toujours cet air calme sur le visage. Au travers de mon regard d'hyper-angoissé amoureux transi, j'avais cette impression que quoi qu'il arrive, Keito apparaissait toujours sous son meilleur jour. Une beauté froide, imperturbable, sans faille. A côté de ça, il y avait moi qui peinait à lui répondre un oui cohérent à cause de notre soudaine proximité.
Je me surpris à le dévisager une fois de plus. Ces pensée qui me taraudaient et la facilité avec laquelle il faisait glisser ses doigts sur l'instrument m'hypnotisaient. Il fallait que je dise un truc si je ne voulais pas avoir l'air bizarre ou insistant pour dieu ne sait quoi.
Détournant vivement la tête, mon regard se posa sur le sac lourd que Chenille était d'ors et déjà en train d'inspecter. « Tu as décidé de déménager tout ton casier ? » Finis-je par dire d'un rire un peu forcé.
C’est après une longue inspiration pour me rafraichir les idées que la porte s’ouvrit, laissant apparaitre le guitariste de mes pensées.
« Salut. Désolé pour le retard, j’ai eu un contre-temps. » Dit-il le plus naturellement du monde en pénétrant dans la pièce.
Si je l’avais en effet bien vu apparaitre et disparaitre par cette porte des centaines de fois depuis le début de l’année, c’était cependant l’une des premières fois que je le voyais revenir avec un paquetage aussi lourd derrière lui. Je ne savais pas ce qui était le pire dans ma tête, l’idée que la saint-valentin avait plutôt bien porté ses fruits pour l’élu de mon cœur ou qu’il ai pu cacher un corps là-dedans. Le corps d’une rivale pour faire moite-moite entre mes deux idées pourquoi pas mais soit… Je m’égare.
« Pas de soucis. » Répondis-je par automatisme alors que je le suivais du regard, intrigué.
Sur le moment, je retenais mes envies de le questionner sur le dit contretemps. Sur le contretemps, sur son sac, sur la journée et ce qui aurait pu s’y passer, sur… Sur pleins de choses en fait. Je suis pire qu’une nana. pensais-je tout en me mordant les lèvres comme pour faire barrage aux mots que je pourrais regretter.
« Je m’échauffe et après on pourra commencer. »
Pendant que je jouais distraitement tout en me triturant l'esprit, Keito lui avait eu le temps de s'installer tout à son aise pour se mettre à s'échauffer à son tour.
Je ne savais pas comment il arrivait à faire ça à chaque fois. Je veux dire, même dans la hâte ou dans une situation stressante, Keito avait toujours cet air calme sur le visage. Au travers de mon regard d'hyper-angoissé amoureux transi, j'avais cette impression que quoi qu'il arrive, Keito apparaissait toujours sous son meilleur jour. Une beauté froide, imperturbable, sans faille. A côté de ça, il y avait moi qui peinait à lui répondre un oui cohérent à cause de notre soudaine proximité.
Je me surpris à le dévisager une fois de plus. Ces pensée qui me taraudaient et la facilité avec laquelle il faisait glisser ses doigts sur l'instrument m'hypnotisaient. Il fallait que je dise un truc si je ne voulais pas avoir l'air bizarre ou insistant pour dieu ne sait quoi.
Détournant vivement la tête, mon regard se posa sur le sac lourd que Chenille était d'ors et déjà en train d'inspecter. « Tu as décidé de déménager tout ton casier ? » Finis-je par dire d'un rire un peu forcé.
Code par Aki — Epicode
- Keitô HeikiA l'université ; 2è année■ Age : 34■ Messages : 5090■ Inscrit le : 06/07/2013■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-5
❖ Arrivé(e) en : Avril 2013
De solo à duo [ft. Rikuo Morisada]
Mardi 14 Février 2017 – Après-midi
Ne pas m'occuper du fait qu'il ne me lâche pas des yeux. C'est normal qu'il me fixe, je viens de rentrer avec un énorme sac et je suis en retard... Rester calme et ne pas montrer que le fait d'être proche de lui me perturbe. Ce n'est qu'une mauvaise passe dû à mes flash de plus en plus précis, dans quelques temps ça sera oublié donc il ne doit rien en savoir...
Nonchalamment, je m'installe sur la chaise que je viens de poser à côté de lui et commence par joindre mes mains pour m'échauffer les poignets, avec des mouvements circulaires. Après quelques instants, j'écarte légèrement mes mains l'une de l'autre afin que seuls mes doigts tendus soient en contact et exerce une légère pression pour échauffer entre l'index et le pouce. Mes mains se séparent ensuite pour que j'en ouvre une à plat, casse mon poignet et appuie sur mes doigts afin de ressentir une sensation de tiraillement à la base des phalanges et l'intérieur du poignet. Je fais le même exercice de l'autre côté avant de faire travailler au maximum l'écart entre chacun de mes doigts.
Soudain, Rikuo me pose une question en rapport avec mon casier, me sortant de la que je venais de me créer. Si seulement c'était le cas... Je soupire et fais non de la tête avant de lui répondre sans le regarder, commençant mon échauffement à la guitare.
« C'est que des chocolats... Les gens sont timbrés... »
Après quelques secondes de silence, j'ajoute distraitement une invitation à se servir :
« Sers toi si t'en veux, il y a que la boite sur le bureau que je dois manger moi-même... Parce que c'est Tessa qui me l'a donnée... »
Pourquoi je me justifie en fait ? Idiot... Il n'avait pas besoin de savoir que c'était uniquement des chocolats de l'amitié et que je n'ai personne en vue en ce moment... Je vais encore devoir prendre une douche froide aujourd'hui pour calmer mes esprits avant de dormir ? Franchement, je fais pitié à agir comme un ado en rûte... Concentre toi sur ce que tu fais et rien d'autre ! Index sur la cinquième case et je fais sonner la sixième corde plusieurs fois, tout en posant un à un les autres doigts, avant de descendre d'une corde et recommencer l'exercice jusqu'en bas. Prêt à faire un second exercice afin d'être prêt pour débuter la session du jour.
Nonchalamment, je m'installe sur la chaise que je viens de poser à côté de lui et commence par joindre mes mains pour m'échauffer les poignets, avec des mouvements circulaires. Après quelques instants, j'écarte légèrement mes mains l'une de l'autre afin que seuls mes doigts tendus soient en contact et exerce une légère pression pour échauffer entre l'index et le pouce. Mes mains se séparent ensuite pour que j'en ouvre une à plat, casse mon poignet et appuie sur mes doigts afin de ressentir une sensation de tiraillement à la base des phalanges et l'intérieur du poignet. Je fais le même exercice de l'autre côté avant de faire travailler au maximum l'écart entre chacun de mes doigts.
Soudain, Rikuo me pose une question en rapport avec mon casier, me sortant de la que je venais de me créer. Si seulement c'était le cas... Je soupire et fais non de la tête avant de lui répondre sans le regarder, commençant mon échauffement à la guitare.
« C'est que des chocolats... Les gens sont timbrés... »
Après quelques secondes de silence, j'ajoute distraitement une invitation à se servir :
« Sers toi si t'en veux, il y a que la boite sur le bureau que je dois manger moi-même... Parce que c'est Tessa qui me l'a donnée... »
Pourquoi je me justifie en fait ? Idiot... Il n'avait pas besoin de savoir que c'était uniquement des chocolats de l'amitié et que je n'ai personne en vue en ce moment... Je vais encore devoir prendre une douche froide aujourd'hui pour calmer mes esprits avant de dormir ? Franchement, je fais pitié à agir comme un ado en rûte... Concentre toi sur ce que tu fais et rien d'autre ! Index sur la cinquième case et je fais sonner la sixième corde plusieurs fois, tout en posant un à un les autres doigts, avant de descendre d'une corde et recommencer l'exercice jusqu'en bas. Prêt à faire un second exercice afin d'être prêt pour débuter la session du jour.
- Échauffement:
Emme
- InvitéInvité
De solo à duo
Keito Heiki & Rikuo Morisada
Ne réfléchissant pas une seconde au fait que je venais de briser sa concentration, je l'écoutais me répondre d'un air agacé.
« C'est que des chocolats... Les gens sont timbrés... »
Il confirmait mes soupçons quant au contenu du sac sur le coup mais... Wow ! Je savais que j'avais de la concurrence et peut-être même du soucis à me faire mais, à ce point là ?! Il était plutôt rare de voir du monde graviter autour de Keito, sans doute à cause de son tempérament. Du coup, il n'était pas si étonnant que le nombre réel de ses prétendantes... Et prétendants me soit inconnus.
J'étais légèrement mal à l'aise subitement. Ok, c'était très clairement un euphémisme mais il fallait me comprendre. Imaginer ne serait-ce qu'un peu la possible vie amoureuse de mon colocataire avait de quoi me mettre dans tous mes états. Pour le meilleur quand j'avais l'impression de combler le fossé entre nous mais aussi pour le pire quand des obstacles apparaissent sans crier gare. Le souvenir bien trop récent de la présence d'Ayano à ses côtés et mes longues soirées de déprime ou de colère qui en avaient découlé en étaient la preuve parfaite. Rah, je ne devais plus penser à ça. Je me faisais encore du mal pour rien.
Malgré ma gêne apparente, j'étais en quelque sorte soulagé à l'idée de ne pas avoir fait la même erreur que les auteurs de cette montagne de chocolat. J'avais certes fini par acheter quelque chose à Keito pour la Saint-Valentin moi aussi mais je n'avais pas cédé à la facilité en l'entassant dans son casier. Ça aurait été plus facile. Ça aurait été moins gênant mais... L'aurait-il seulement remarqué ? Un parmi tant d'autres, ça ne lui donnait que l'embarras du choix. Et... Je ne parle pas que du cadeau si vous voyez où je veux en venir...
Cette idée me déprimait. A chaque fois que cette sensation de n'être qu'une personne parmi les autres aux yeux de Keito, j'avais envie de fuir sous mes couvertures pour ne plus penser à rien.
« Sers toi si t'en veux, il y a que la boite sur le bureau que je dois manger moi-même... Parce que c'est Tessa qui me l'a donnée... »
Je ne savais pas si sa proposition était rassurante ou non. Dans les faits, ça voulait dire qu'il se foutait un peu de tout ça et c'était plutôt bon signe mais en même temps... Rah je ne sais pas trop. Est-ce que je commençais à douter d'une possible relation entre lui et Tessa et que c'était ça qui me donnait cette impression bizarre ? "Rah ne réfléchis pas à ce genre de choses Rikuo. Ca ne te réussit pas de réfléchir de toute façon." me maudis-je en me chassant violemment cette idée de la tête.
« Je veux bien t'aider à entamer ta nouvelle réserve mais ne compte pas sur moi pour écouler tout ton stock. Je ne mange plus tant que ça. » plaisantais-je. « Même si j'avoue que devant un bon film ou une série ce serait peut-être possible de tout finir sans y faire attention. Enfin... » Je jetais un nouveau coup d'oeil au sac avant de reprendre. « Plusieurs films et plusieurs séries je veux dire. »
L'idée était lancée mais j'étais bien loin de réussir à lui proposer une vraie soirée du genre. Tel une gamine trop timide, je tendais des perches ici et là mais sans plus. Je n'étais plus aussi téméraire que j'aurais pu l'être avant et au moins, si des trucs ne le tentait pas, on en restait là. C'était moins gênant. Moins engageant.
« Enfin, je vais déjà terminer ceux que j'ai reçus pour commencer. Même s'il y a plus de chance que j'y arrive perso'. » Riais-je une fois de plus.
J'aurais bien voulu dire que j'ignorais pourquoi j'avais eu envie de préciser que je n'étais pas rentré les mains vides moi aussi mais ce serait mentir pour me donner bonne conscience. Tout comme j'avais laisser planer des doutes quant à mes justifications au sujet de Jae, j'étais une fois encore en train de tirer sur la corde pour voir si Keito réagissait d'une manière ou d'une autre. C'était puéril. Tenter d'attiser un soupçon de jalousie pour dieu ne sait quoi… Tsss.
Au lieu de dire plus de bêtises, je reportais mon attention sur les nouveaux échauffements que Keito pratiquait et tentait de suivre le mouvement. Je n'étais pas aussi habile que lui mais il fallait reconnaître que j'avais plutôt bien progressé depuis qu'il me donnait des cours. Plus d'une fois je m'étais dit qu'il me serait peut-être enfin possible de jouer une chanson complète. Une facile et avec un peu d'entraînement sans doute mais… Cette idée devenait une possibilité.
« Kei. Je sais que les bases sont super importantes mais… Tu crois que j'arriverais déjà à jouer quelque chose ? Pas spécialement un truc compliqué mais… Tu crois qu'on pourrait essayer un truc… Tous les deux ? »
J'avais dit ces trois derniers mots d'un ton hésitant. Dit comme ça mes mots risquaient de porter à confusion mais… déjà que j'avais du mal à lui proposer des choses, il ne fallait pas compter sur moi pour bien m'exprimer.
« C'est que des chocolats... Les gens sont timbrés... »
Il confirmait mes soupçons quant au contenu du sac sur le coup mais... Wow ! Je savais que j'avais de la concurrence et peut-être même du soucis à me faire mais, à ce point là ?! Il était plutôt rare de voir du monde graviter autour de Keito, sans doute à cause de son tempérament. Du coup, il n'était pas si étonnant que le nombre réel de ses prétendantes... Et prétendants me soit inconnus.
J'étais légèrement mal à l'aise subitement. Ok, c'était très clairement un euphémisme mais il fallait me comprendre. Imaginer ne serait-ce qu'un peu la possible vie amoureuse de mon colocataire avait de quoi me mettre dans tous mes états. Pour le meilleur quand j'avais l'impression de combler le fossé entre nous mais aussi pour le pire quand des obstacles apparaissent sans crier gare. Le souvenir bien trop récent de la présence d'Ayano à ses côtés et mes longues soirées de déprime ou de colère qui en avaient découlé en étaient la preuve parfaite. Rah, je ne devais plus penser à ça. Je me faisais encore du mal pour rien.
Malgré ma gêne apparente, j'étais en quelque sorte soulagé à l'idée de ne pas avoir fait la même erreur que les auteurs de cette montagne de chocolat. J'avais certes fini par acheter quelque chose à Keito pour la Saint-Valentin moi aussi mais je n'avais pas cédé à la facilité en l'entassant dans son casier. Ça aurait été plus facile. Ça aurait été moins gênant mais... L'aurait-il seulement remarqué ? Un parmi tant d'autres, ça ne lui donnait que l'embarras du choix. Et... Je ne parle pas que du cadeau si vous voyez où je veux en venir...
Cette idée me déprimait. A chaque fois que cette sensation de n'être qu'une personne parmi les autres aux yeux de Keito, j'avais envie de fuir sous mes couvertures pour ne plus penser à rien.
« Sers toi si t'en veux, il y a que la boite sur le bureau que je dois manger moi-même... Parce que c'est Tessa qui me l'a donnée... »
Je ne savais pas si sa proposition était rassurante ou non. Dans les faits, ça voulait dire qu'il se foutait un peu de tout ça et c'était plutôt bon signe mais en même temps... Rah je ne sais pas trop. Est-ce que je commençais à douter d'une possible relation entre lui et Tessa et que c'était ça qui me donnait cette impression bizarre ? "Rah ne réfléchis pas à ce genre de choses Rikuo. Ca ne te réussit pas de réfléchir de toute façon." me maudis-je en me chassant violemment cette idée de la tête.
« Je veux bien t'aider à entamer ta nouvelle réserve mais ne compte pas sur moi pour écouler tout ton stock. Je ne mange plus tant que ça. » plaisantais-je. « Même si j'avoue que devant un bon film ou une série ce serait peut-être possible de tout finir sans y faire attention. Enfin... » Je jetais un nouveau coup d'oeil au sac avant de reprendre. « Plusieurs films et plusieurs séries je veux dire. »
L'idée était lancée mais j'étais bien loin de réussir à lui proposer une vraie soirée du genre. Tel une gamine trop timide, je tendais des perches ici et là mais sans plus. Je n'étais plus aussi téméraire que j'aurais pu l'être avant et au moins, si des trucs ne le tentait pas, on en restait là. C'était moins gênant. Moins engageant.
« Enfin, je vais déjà terminer ceux que j'ai reçus pour commencer. Même s'il y a plus de chance que j'y arrive perso'. » Riais-je une fois de plus.
J'aurais bien voulu dire que j'ignorais pourquoi j'avais eu envie de préciser que je n'étais pas rentré les mains vides moi aussi mais ce serait mentir pour me donner bonne conscience. Tout comme j'avais laisser planer des doutes quant à mes justifications au sujet de Jae, j'étais une fois encore en train de tirer sur la corde pour voir si Keito réagissait d'une manière ou d'une autre. C'était puéril. Tenter d'attiser un soupçon de jalousie pour dieu ne sait quoi… Tsss.
Au lieu de dire plus de bêtises, je reportais mon attention sur les nouveaux échauffements que Keito pratiquait et tentait de suivre le mouvement. Je n'étais pas aussi habile que lui mais il fallait reconnaître que j'avais plutôt bien progressé depuis qu'il me donnait des cours. Plus d'une fois je m'étais dit qu'il me serait peut-être enfin possible de jouer une chanson complète. Une facile et avec un peu d'entraînement sans doute mais… Cette idée devenait une possibilité.
« Kei. Je sais que les bases sont super importantes mais… Tu crois que j'arriverais déjà à jouer quelque chose ? Pas spécialement un truc compliqué mais… Tu crois qu'on pourrait essayer un truc… Tous les deux ? »
J'avais dit ces trois derniers mots d'un ton hésitant. Dit comme ça mes mots risquaient de porter à confusion mais… déjà que j'avais du mal à lui proposer des choses, il ne fallait pas compter sur moi pour bien m'exprimer.
Code par Aki — Epicode
- Keitô HeikiA l'université ; 2è année■ Age : 34■ Messages : 5090■ Inscrit le : 06/07/2013■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-5
❖ Arrivé(e) en : Avril 2013
Solo à Duo [ft. Rikuo Morisada]
Mardi 14 Février 2017 – Après-midi
À moins d'avoir un estomac en béton armé ou de vouloir passer le lendemain allongé dans son lit suite à une vilaine crise de foie, personne ne se risquerait à manger autant de chocolat en une soirée, même en regardant une série... Sa précision sur le fait qu'il faudrait plusieurs films et plusieurs séries réussit à me faire sourire car il pourrait ajouter « plusieurs soirées ». Je suis sûr que même Tessa, adepte de la gourmandise et de l'excès de sucrerie devant Netflix, n'en viendrait pas à bout rapidement après une soirée entière à regarder des séries si elle m'accompagnait. Milan peut-être ? Je lui proposerais une partie de ma réserve après l’entraînement tout à l'heure, on ne sait jamais... Bien que... N'étant pas le fruit le plus moche du panier et membre du club de basket ayant gagné en notoriété, il a dû en recevoir lui aussi... Je verrai bien...
« Enfin, je vais déjà terminer ceux que j'ai reçus pour commencer. Même s'il y a plus de chance que j'y arrive perso' »
Mon sourire s'efface petit à petit lorsque je réalise la signification de ses paroles. Qui lui en a offert ? Il est président de club et lui non plus est loin d'être désagréable à regarder donc ce n'est pas étonnant mais... Le fait de l'entendre m'agace et me donne envie d'en savoir plus sur l'identité des donateurs alors que ça ne me regarde pas du tout. À quoi cela pourrait-il bien m'avancer de savoir combien de chocolats il a reçu et par qui ? J'aurais l'air d'un imbécile à lui demander le nom et le sexe de la personne alors qu'il n'y a aucune raison de le faire... Rah ! Il faut que je termine mon échauffement et que l'on passe à la suite pour que je ne penses à rien d'autre qu'à la musique !
Silencieux, nous terminons les échauffements de base et je réfléchis à l'exercice que je vais lui faire faire aujourd'hui. Il n'est plus un réel débutant car il a corrigé la plupart des mauvaises habitudes que l'on prend lorsque l'on se lance en autodidacte. Lorsqu'il prononce mon nom, je lève la tête et l'écoute avec attention. Étant donné qu'il avait déjà appris tout seul un morceau, qu'il ne maîtrisait pas encore, qu'il arrive à jouer quelque chose j'en suis certain. D'ailleurs, il devrait y parvenir beaucoup mieux maintenant, surtout s'il s'amusait à la jouer encore un peu en dehors de nos heures dédiées à l'apprentissage. Par contre... Ce qu'il vient de dire à l'instant en hésitant et me regardant de la sorte... Je suis obligé de détourner les yeux pour contrôler les battements anormaux de mon cœur. Ce genre d'attitude devrait être interdite entre amis Rikuo, je ne suis pas intéressé donc évite... Surtout qu'il ne s'agit que de guitare alors les signaux de... BREF ! Moi aussi il faut que je me calme sinon il va vite comprendre que je ne suis pas vraiment en train de ré-accorder ma guitare.
Son idée n'est pas mauvaise et jouer également me permettra de me changer plus vite les idées.
« D'accord. Tu te rappelle encore de "Layla" ? Je m'occupe des solos et parties chantées à la guitare et tu fais l'accompagnement principal. Le but est de ne pas te laisser distraire par ce que je fais. Ok ? »
Comme je ne suis pas encore tout à fait prêt à le regarder dans les yeux, je le regarde à peine et je suis incapable de dire si ce que j'ai dis lui mets ou non la pression... Je ne dois pas trop en attendre de lui, il débute encore et c'est son premier duo.
« Je m'adapterais à ton rythme... »
« Enfin, je vais déjà terminer ceux que j'ai reçus pour commencer. Même s'il y a plus de chance que j'y arrive perso' »
Mon sourire s'efface petit à petit lorsque je réalise la signification de ses paroles. Qui lui en a offert ? Il est président de club et lui non plus est loin d'être désagréable à regarder donc ce n'est pas étonnant mais... Le fait de l'entendre m'agace et me donne envie d'en savoir plus sur l'identité des donateurs alors que ça ne me regarde pas du tout. À quoi cela pourrait-il bien m'avancer de savoir combien de chocolats il a reçu et par qui ? J'aurais l'air d'un imbécile à lui demander le nom et le sexe de la personne alors qu'il n'y a aucune raison de le faire... Rah ! Il faut que je termine mon échauffement et que l'on passe à la suite pour que je ne penses à rien d'autre qu'à la musique !
Silencieux, nous terminons les échauffements de base et je réfléchis à l'exercice que je vais lui faire faire aujourd'hui. Il n'est plus un réel débutant car il a corrigé la plupart des mauvaises habitudes que l'on prend lorsque l'on se lance en autodidacte. Lorsqu'il prononce mon nom, je lève la tête et l'écoute avec attention. Étant donné qu'il avait déjà appris tout seul un morceau, qu'il ne maîtrisait pas encore, qu'il arrive à jouer quelque chose j'en suis certain. D'ailleurs, il devrait y parvenir beaucoup mieux maintenant, surtout s'il s'amusait à la jouer encore un peu en dehors de nos heures dédiées à l'apprentissage. Par contre... Ce qu'il vient de dire à l'instant en hésitant et me regardant de la sorte... Je suis obligé de détourner les yeux pour contrôler les battements anormaux de mon cœur. Ce genre d'attitude devrait être interdite entre amis Rikuo, je ne suis pas intéressé donc évite... Surtout qu'il ne s'agit que de guitare alors les signaux de... BREF ! Moi aussi il faut que je me calme sinon il va vite comprendre que je ne suis pas vraiment en train de ré-accorder ma guitare.
Son idée n'est pas mauvaise et jouer également me permettra de me changer plus vite les idées.
« D'accord. Tu te rappelle encore de "Layla" ? Je m'occupe des solos et parties chantées à la guitare et tu fais l'accompagnement principal. Le but est de ne pas te laisser distraire par ce que je fais. Ok ? »
Comme je ne suis pas encore tout à fait prêt à le regarder dans les yeux, je le regarde à peine et je suis incapable de dire si ce que j'ai dis lui mets ou non la pression... Je ne dois pas trop en attendre de lui, il débute encore et c'est son premier duo.
« Je m'adapterais à ton rythme... »
Emme
- InvitéInvité
De solo à duo
Keito Heiki & Rikuo Morisada
J'espère que mon colocataire avait bien comprit là où je voulais en venir car sinon... Sinon... rah mais pourquoi j'ai dis ça comme ça moi ?! Et dire que j'essayais depuis un bon moment de lâcher prise et d'être un bon ami pour Keito... Avec la journée qu'il venait d'avoir, il risquait maintenant de me voir comme l'une de ces greluches prêtes à pousser des "Kya !" hystériques à son moindre moove au basket. Calme-toi Rikuo. Il ne fait que réaccorder sa guitare. Il n'a même pas fait attention à ce que tu as dit et... Enfin passes à autre chose si tu ne veux pas finir cacher sous ton lit.
« D'accord. Tu te rappelles encore de "Layla" ? Je m'occupe des solos et parties chantées à la guitare et tu fais l'accompagnement principal. Le but est de ne pas te laisser distraire par ce que je fais. Ok ? »
L'espace d'un instant, j'avais l'impression d'avoir tout oublié de cette chanson que j'avais pourtant travailler encore et encore. Certes, à mes débuts, j'essayais bêtement de reproduire les accords alors que maintenant je comprenais réellement ce que je faisais mais, de là à la réussir en entier ? C’était à voir.
« D’accord. Ça devrait aller normalement. » Dis-je tout en regardant ma guitare, cherchant où je devais mettre mes mains pour commencer la chanson. « Même si j’avoue que je suis un petit peu intimidé. » Ajoutais-je en riant nerveusement.
« Je m'adapterais à ton rythme... »
Sans trop savoir pourquoi, ces derniers mots me touchèrent particulièrement. Le fait qu’il fasse attention à moi sans doute ou simplement l’idée qu’on allait réellement jouer tout les deux pour la première fois. Quoi qu'il en soit, je ne pu m'empêcher de sourire.
« D'accord. Tu te rappelles encore de "Layla" ? Je m'occupe des solos et parties chantées à la guitare et tu fais l'accompagnement principal. Le but est de ne pas te laisser distraire par ce que je fais. Ok ? »
L'espace d'un instant, j'avais l'impression d'avoir tout oublié de cette chanson que j'avais pourtant travailler encore et encore. Certes, à mes débuts, j'essayais bêtement de reproduire les accords alors que maintenant je comprenais réellement ce que je faisais mais, de là à la réussir en entier ? C’était à voir.
« D’accord. Ça devrait aller normalement. » Dis-je tout en regardant ma guitare, cherchant où je devais mettre mes mains pour commencer la chanson. « Même si j’avoue que je suis un petit peu intimidé. » Ajoutais-je en riant nerveusement.
« Je m'adapterais à ton rythme... »
Sans trop savoir pourquoi, ces derniers mots me touchèrent particulièrement. Le fait qu’il fasse attention à moi sans doute ou simplement l’idée qu’on allait réellement jouer tout les deux pour la première fois. Quoi qu'il en soit, je ne pu m'empêcher de sourire.
Code par Aki — Epicode
- Keitô HeikiA l'université ; 2è année■ Age : 34■ Messages : 5090■ Inscrit le : 06/07/2013■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-5
❖ Arrivé(e) en : Avril 2013
Solo à Duo [ft. Rikuo Morisada]
Mardi 14 Février 2017 – Après-midi
Peu à peu je retrouve mon calme et relève la tête pour savoir s'il est prêt. Un duo ne se commence pas seul, les deux guitaristes doivent se mettre d'accord sur quand commencer. Rikuo semble heureux mais mal à l'aise. Sûrement dû au stress de ce premier essai et c'est un peu la raison pour laquelle, j'ai fais en sorte que ça soit lui qui pince les premières cordes. Mes yeux posés sur lui, j'attends qu'il ose se lancer...
La première cordes résonnent, puis la seconde... Le duo commence et je dois rester concentrer à la fois sur ce qu'il fait et ce que je devrais jouer. Quelques notes mal appuyées ou trop rapides trahissent son état de stress et je me dis que s'il continue ainsi, la chanson sera vite achevée... Ce n'est pas encore à moi de jouer mais je vais le remettre dans le bon rythme en l'accompagnant dès maintenant.
Ma première note sonne fortement afin de le « sortir » de son état sûrement proche de la panique d'échouer et je continue de jouer normalement, afin qu'il se cale sur mon rythme. Il arrive à se reprendre et semble plus calme au moment où nos partitions se séparent pour le solo d'intro. Malgré que mes notes soient plus que les siennes, il semble garder son propre ryhtme. Les yeux fermés, je joue le solo tout en restant à l'écoute de ce que joue mon partenaire, afin de ralentir si besoin. Tout se déroule bien et nous entamons sans problème les parties chantées.
Lors du solo principal, je suis déjà beaucoup plus serein et je me laisse un peu plus aller, faisant confiance à Rikuo qui maîtrise sa partie et semble plus à l'aise. Par moment, mon regard croise le sien et je réponds à ses sourires dans ce moment complice...
Les dernières notes résonnent, le silence s'installe et je suis encore dans un monde à part où je me sens bien. Habituellement, j'y suis seul mais la présence de Rikuo dans ma bulle est loin d'être dérangeante... Un sourire ancré sur les lèvres et mes yeux posés sur lui, j'ai oublié ma matinée et le jour que l'on est. Si seulement le temps pouvait rester suspendu encore un peu avant de me faire revenir à la réalité...
La première cordes résonnent, puis la seconde... Le duo commence et je dois rester concentrer à la fois sur ce qu'il fait et ce que je devrais jouer. Quelques notes mal appuyées ou trop rapides trahissent son état de stress et je me dis que s'il continue ainsi, la chanson sera vite achevée... Ce n'est pas encore à moi de jouer mais je vais le remettre dans le bon rythme en l'accompagnant dès maintenant.
- Layla acoustique:
Ma première note sonne fortement afin de le « sortir » de son état sûrement proche de la panique d'échouer et je continue de jouer normalement, afin qu'il se cale sur mon rythme. Il arrive à se reprendre et semble plus calme au moment où nos partitions se séparent pour le solo d'intro. Malgré que mes notes soient plus que les siennes, il semble garder son propre ryhtme. Les yeux fermés, je joue le solo tout en restant à l'écoute de ce que joue mon partenaire, afin de ralentir si besoin. Tout se déroule bien et nous entamons sans problème les parties chantées.
Lors du solo principal, je suis déjà beaucoup plus serein et je me laisse un peu plus aller, faisant confiance à Rikuo qui maîtrise sa partie et semble plus à l'aise. Par moment, mon regard croise le sien et je réponds à ses sourires dans ce moment complice...
Les dernières notes résonnent, le silence s'installe et je suis encore dans un monde à part où je me sens bien. Habituellement, j'y suis seul mais la présence de Rikuo dans ma bulle est loin d'être dérangeante... Un sourire ancré sur les lèvres et mes yeux posés sur lui, j'ai oublié ma matinée et le jour que l'on est. Si seulement le temps pouvait rester suspendu encore un peu avant de me faire revenir à la réalité...
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