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- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 325■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
De l'importance de bien manger
ft. Félix Fortune
Fin de la journée. Les cours et les clubs étaient terminés depuis longtemps et il avait pris le temps de faire un tour à la pharmacie, comme chaque mois. Savon et shampooing pour peau fragile. D’ordinaire c’est tout ce dont il avait besoin, mais cette fois, son sac était alourdi de deux petits pots de crème supplémentaires. Il ne savait pas si cela servirait, et en vérité, il ne savait même pas pourquoi il les avait acheté puisqu’aujourd’hui il était persuadé qu’il ne se rendrait pas au rendez-vous de dimanche. Décision fluctuante. Demain il serait peut-être certain du contraire.
Depuis le début de la semaine, le sommeil s’était fait désirer, de même que l’appétit. Il mangeait sans plaisir quand son corps commençait à montrer des signes de trop grande faiblesse. Il dormait parce qu’il n’avait pas d’autre choix que de respecter les nuits de son colocataire de chambre. Souvent, il se réveillait au beau milieu de la nuit, mains invisibles s’agrippant à son col comme pour le secouer d’avant en arrière. Sensation fantôme. Sifflement dans les oreilles. L’angoisse était toujours présente, calfeutrée en arrière-plan, murmurant à son oreille chacun des crainte qu’il ressentait.
Bâillement étouffé derrière sa main. Il pressa le pas malgré sa distraction, remontant la rue jusqu’à l’entrée du campus. Du portail s’échappaient encore un petit flot d’élèves et de professeurs, tous accaparés par leur conversation ou leur téléphone. Il se faufila entre eux à contre-courant et respira de nouveau une fois hors de la foule. Son ventre se réveilla à ce moment-là. Faiblesse dans ses jambes. Il resta sourd aux suppliques de son corps et accéléra encore, pressé de regagner sa chambre.
A mi-chemin des bâtiments, il chuta. Caillou invisible sur le chemin. Corps qui refuse cette mascarade plus longtemps. Le résultat est le même car il s’étale de tout son long sur le chemin de pierre, sous le regard sans doute blasé d’un observateur qui aurait bien aimé ne pas rentrer trop tard chez lui ce soir.
Depuis le début de la semaine, le sommeil s’était fait désirer, de même que l’appétit. Il mangeait sans plaisir quand son corps commençait à montrer des signes de trop grande faiblesse. Il dormait parce qu’il n’avait pas d’autre choix que de respecter les nuits de son colocataire de chambre. Souvent, il se réveillait au beau milieu de la nuit, mains invisibles s’agrippant à son col comme pour le secouer d’avant en arrière. Sensation fantôme. Sifflement dans les oreilles. L’angoisse était toujours présente, calfeutrée en arrière-plan, murmurant à son oreille chacun des crainte qu’il ressentait.
Bâillement étouffé derrière sa main. Il pressa le pas malgré sa distraction, remontant la rue jusqu’à l’entrée du campus. Du portail s’échappaient encore un petit flot d’élèves et de professeurs, tous accaparés par leur conversation ou leur téléphone. Il se faufila entre eux à contre-courant et respira de nouveau une fois hors de la foule. Son ventre se réveilla à ce moment-là. Faiblesse dans ses jambes. Il resta sourd aux suppliques de son corps et accéléra encore, pressé de regagner sa chambre.
A mi-chemin des bâtiments, il chuta. Caillou invisible sur le chemin. Corps qui refuse cette mascarade plus longtemps. Le résultat est le même car il s’étale de tout son long sur le chemin de pierre, sous le regard sans doute blasé d’un observateur qui aurait bien aimé ne pas rentrer trop tard chez lui ce soir.
Japonais : DarkOrange | Anglais : IndianRed
- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 148■ Inscrit le : 06/07/2024
Mon personnage
❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
Heures sup'
La journée avait été longue et l'achever était un soulagement pour le bibliothécaire. C'est que le rangement de certaine section de la bibliothèque avait été douloureux… Sa seule consolation pour finir particulièrement tard ce soir était qu'au vue de l'heure, il aurait le plaisir de pouvoir déambuler seul avant de rentrer. Les rares personnes qu'il risquait de croiser était sans aucun doute tout aussi pressé que lui de rentrer chez eux. Aussi Félix se permettait-il de ne pas se presser à fuir tel un voleur comme il pouvait le faire parfois. Malheureusement pour lui, il aurait peut-être dû.
Clairement, il aurait dû faire demi tour en apercevant cet élève chargé et un peu trop pressé. Il aurait dû faire en sorte de ne pas le croiser. Ou au moins de regarder ailleurs. Mais non ! Et il avait fallut que le jeune homme et son visage fassent une rencontre brutale avec le sol juste tout son nez. Maintenant, impossible de faire comme s'il n'avait rien vu. Urrghhh... Un soupire résonna dans son esprit mais ne passa pas ses lèvres. Au lieu de ça, il stoppa sa marche pour se tourner vers l'inconnu. Au point où il en était, ce serait grossier de ne pas intervenir.
- Voilà une sacré chute, jeune homme.
Le ton n'était pas moqueur pour un sous, plutôt d'un calme olympien. Un simple constat, rien de plus. Félix afficha un sourire poli avant de s'approcher de l'élève. Une main ganté solidement ancrée sur sa canne il tendit l'autre pour aider le garçon à se relever si nécessaire. Il y avait encore ces saces de course au sol, mais ceux-ci pouvaient attendre, ils ne tomberaient pas plus bas.
Codage par Libella sur Graphiorum
Japonais #990000 | Français #6699cc | Anglais #669933
- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 325■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
De l'importance de bien manger
ft. Félix Fortune
Dans les animes, surtout les school-life, une chute est généralement un moyen comique d’apporter du rebondissement ou de précipiter une rencontre entre deux personnages. Elle est souvent accompagnée d’une musique amusante ou d’effets sonores qui renforcent le ridicule de la situation. Bah dans la vraie vie de la vérité véritable, ça fait juste mal.
Étalé de tout son long sur le plancher des vaches, Kotai songea brièvement à rester là. Son genou le piquait, mais il pressentait que ce serait pire quand il essaierait de bouger. Ses coudes aussi commençaient à irradier de douleur, bras remontés devant son visage pour prévenir une collision trop violente avec le sol. C’était bien le sol. Un peu sale à cause des allées et venus des élèves, mais au moins c’était frais et étendu ainsi, il ne pouvait pas voir si jamais quelqu’un se moquait de lui. La position idéale ! A moins que quelqu’un vienne l’interrompre bien sûr et, par la même occasion, lui signaler qu’il s’était ridiculisé en public.
Avec une grimace, l’étudiant se redressa, ramenant ses jambes devant lui en étouffant un grognement de douleur. Pantalon déchiré, un liseré écarlate se devinait entre les lèvres du tissu. Mais ce n’était pas ça qu’il regardait. C’était la canne. Objet intriguant. Il se remémorait un “toc” régulier quand il travaillait à la bibliothèque mais.. Si c’était le gérant du lieu, il n’avait malheureusement jamais pris la peine de retenir ses traits. Seulement son support.
« Une chute ? »
Ah oui, c’est vrai qu’il était tombé. Il avait eu le temps de passer à autre chose. Ses yeux lâchèrent la canne et remontèrent doucement jusqu’au visage de l’homme. Marqué par l’âge ou la fatigue, Kotai estima qu’il devait avoir au moins la cinquantaine, mais il n’était pas doué pour deviner l’âge des autres. Enfin, il ne devait pas être trop éloigné non plus ! La main tendue vers lui le fit reculer légèrement et, d’un petit signe de la sienne, il refusa poliment l’aide pour se relever par lui-même.
« P-pardon monsieur, je ne voulais pas vous déranger. »
Étalé de tout son long sur le plancher des vaches, Kotai songea brièvement à rester là. Son genou le piquait, mais il pressentait que ce serait pire quand il essaierait de bouger. Ses coudes aussi commençaient à irradier de douleur, bras remontés devant son visage pour prévenir une collision trop violente avec le sol. C’était bien le sol. Un peu sale à cause des allées et venus des élèves, mais au moins c’était frais et étendu ainsi, il ne pouvait pas voir si jamais quelqu’un se moquait de lui. La position idéale ! A moins que quelqu’un vienne l’interrompre bien sûr et, par la même occasion, lui signaler qu’il s’était ridiculisé en public.
Avec une grimace, l’étudiant se redressa, ramenant ses jambes devant lui en étouffant un grognement de douleur. Pantalon déchiré, un liseré écarlate se devinait entre les lèvres du tissu. Mais ce n’était pas ça qu’il regardait. C’était la canne. Objet intriguant. Il se remémorait un “toc” régulier quand il travaillait à la bibliothèque mais.. Si c’était le gérant du lieu, il n’avait malheureusement jamais pris la peine de retenir ses traits. Seulement son support.
« Une chute ? »
Ah oui, c’est vrai qu’il était tombé. Il avait eu le temps de passer à autre chose. Ses yeux lâchèrent la canne et remontèrent doucement jusqu’au visage de l’homme. Marqué par l’âge ou la fatigue, Kotai estima qu’il devait avoir au moins la cinquantaine, mais il n’était pas doué pour deviner l’âge des autres. Enfin, il ne devait pas être trop éloigné non plus ! La main tendue vers lui le fit reculer légèrement et, d’un petit signe de la sienne, il refusa poliment l’aide pour se relever par lui-même.
« P-pardon monsieur, je ne voulais pas vous déranger. »
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 148■ Inscrit le : 06/07/2024
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❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
Heures sup'
Félix haussa un sourcils. Oui garçon, une chute. Tu sais, l'action qui faisait que tu étais étalé au sol ? Est-ce qu'il c'était cogner la tête pour avoir l'air autant ailleurs ? Le bibliothécaire se redressa lorsqu'il vit son aide être refusée, mais continua de fixer le jeune homme. Mmh. Il ne semblait pas avoir de marque sur le visage. Les jambes et les bras en revanche... C'était une autre histoire. Il fronça presque imperceptiblement les sourcils. Ça n'avait pas l'air grave en soit mais il n'y avait rien à perdre à se montrer prudent. Mieux valait être trop précautionneux que pas assez. Un tour à l'infirmerie ne lui ferait pas de mal. L'homme jeta discrètement un œil aux alentours, qu'il aurait été simple de confier cette tâche a quelqu'un d'autre... Malheureusement personne en vue et lui-même savait qu'on ne laissait pas se balader seul une personne tenant aussi bien sur ses jambes qu'un jeune faon.
- Vous ne me dérangez pas.
Un mensonge, mais ajoutez-y suffisamment de conviction et un sourire et n'importe qui tomberait dedans.
- Pouvez-vous marcher ?
Félix indique l'état des jambes de son interlocuteur du bout de sa canne.
- Il va falloir désinfecter tout ça. Si vous êtes en état, nous pouvons aller chercher le nécessaire à l'infirmerie. Sinon, je vous demanderai de patienter le temps que j'aille prévenir l'infirmière ou que je ramène ce dont vous auriez besoin.
Avec un peu de chance, il y avait quelqu'un là-bas qui n'était pas encore parti. Rien n'était moins sûre. L'européen n'avait jamais pris le temps de s'attarder sur les allers et venues de l'infirmerie. Avec les élèves qui habitaient sur place, ce n'était pas impossible que quelqu'un reste la nuit, de garde. Mais d'un autres côté, il n'y avait pas de raison, sauf exception, que la présence d'un infirmier soit requise en pleine nuit. Dans tout les cas, il ne pouvait pas laisser un élève en sang repartir comme si de rien n'était, il en allait de sa responsabilité en tant que membre du personnel. Hélas.
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- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 325■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
De l'importance de bien manger
ft. Félix Fortune
Intimidé par par l’attitude posée de l’homme, l’étudiant baissa quelque peu la tête et les yeux, joignant les mains devant lui dans un attitude timide ou craintive, au choix. Oh. Il avait le même ton que mère quand elle lui disait qu’elle pouvait lui accorder un peu de son temps. Mensonge déguisé, amabilité de façade que la situation provoquait indépendamment de leur volonté. Kotai ne s’en formalisa pas, après tout, il commençait à se faire tard et nul doute que l’inconnu souhaitait seulement retrouver le confort de son logis après une rude journée.
A la question, il balança le poids de son corps sur sa jambe meurtrie, grimaçant malgré lui mais la douleur n’était pas telle qu’elle l’empêcherait de se déplacer. Il avait connu pire, et ce à peine quelques mois plus tôt. Le souvenir désagréable lui fit se pincer les lèvres et il rétablit rapidement son poids sur l’autre jambe, presque intacte, pour que la douleur ne ravive pas davantage sa mémoire. Que disait-il ? L’infirmerie ? Il secoua immédiatement la tête.
« Oh non, ce n’est rien. Je vais m’en occuper. »
Il lui restait du désinfectant dans sa trousse et des pansements… Bon, peut-être ne seraient-il pas assez grand pour protéger la plaie mais il se débrouillerait. Inutile de déranger davantage de gens pour si peu. Pivotant sur ses pattes en serrant les dents, il se pencha pour récupérer sa sacoche et son sac à pharmacie, s’inquiétant brièvement pour son contenu. Il tâta le plastique, soupirant de soulagement en sentant les pots intacts. Il pouvait justifier un passage à la pharmacie. Pas deux.
A la question, il balança le poids de son corps sur sa jambe meurtrie, grimaçant malgré lui mais la douleur n’était pas telle qu’elle l’empêcherait de se déplacer. Il avait connu pire, et ce à peine quelques mois plus tôt. Le souvenir désagréable lui fit se pincer les lèvres et il rétablit rapidement son poids sur l’autre jambe, presque intacte, pour que la douleur ne ravive pas davantage sa mémoire. Que disait-il ? L’infirmerie ? Il secoua immédiatement la tête.
« Oh non, ce n’est rien. Je vais m’en occuper. »
Il lui restait du désinfectant dans sa trousse et des pansements… Bon, peut-être ne seraient-il pas assez grand pour protéger la plaie mais il se débrouillerait. Inutile de déranger davantage de gens pour si peu. Pivotant sur ses pattes en serrant les dents, il se pencha pour récupérer sa sacoche et son sac à pharmacie, s’inquiétant brièvement pour son contenu. Il tâta le plastique, soupirant de soulagement en sentant les pots intacts. Il pouvait justifier un passage à la pharmacie. Pas deux.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 148■ Inscrit le : 06/07/2024
Mon personnage
❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
Heures sup'
Face à l'attitude docile du jeune homme, Félix c'était dit que la situation se réglerait simplement et rapidement. Quelle erreur. Apparemment, monsieur "je tiens aussi bien debout qu'un poulain qui vient de naitre" voulait faire sa mauvaise tête et se débrouiller de son côté. Autant le dire tout de suite, c'était hors de question. D'autant qu'il n'y avait pas besoin d'être un génie pour voir que marcher était douloureux et avec une plaie ouverte, même petite, une infection pouvait toujours se déclarer. Alors que l'étudiant commençait à récupérer ses affaires, l'européen reprit :
- Sauf votre respect jeune homme, je suis certain de ne pas avoir cité cela dans mes options.
Félix avait perdu son sourire, affichant un air plus neutre, voire même sévère.
- Il est hors de question que je vous laisse vous balader sans surveillance avec une jambe en sang. Ce ne serait rendre service ni à vous, ni à moi.
Il ne manquerait plus que ça lui retombe dessus pour X ou Y raison. Peu probable, oui. Mais on ne savait jamais. D'autant qu'il n'était pas certains de pouvoir estimer l'âge de l'élève en face de lui, pour peu qu'il soit mineur et ce serait encore plus chaotique. Non, mieux valait ne pas prendre de risque.
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- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 325■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
De l'importance de bien manger
ft. Félix Fortune
L’insistance de l’homme ne fit qu’accentuer un peu plus son mal être. Entre fatigue, élancement et impression de déranger, son esprit ne savait plus où se cacher, et lui encore moins. Risquait-il de se retrouver à nouveau avec une retenue ou une autre punition du même acabit s’il refusait catégoriquement l’aide d’un membre du personnel ? Potentiellement, si cela était pris comme un non respect pour son autorité. Et à en juger l’air sévère de l’homme à la canne, il ferait mieux de capituler.
« Je ne sais pas si l’infirmerie est encore ouverte à cette heure, mais soit, je vais m’y rendre. » soupira-t-il.
Le bâtiment abritant la salle de soins n’était pas tout proche, et il savait qu’il aurait eu moins de chemin à parcourir s’il se rendait immédiatement dans sa chambre. Malheureusement, il n’avait pas le choix. Détour inutile. Il détestait les infirmeries en plus. Que ce soit celle de la primaire, du collège ou du lycée, il les avait toutes connues, toutes visitées. Et à part un pansement et des leçons de morale sur son alimentation (ou plutôt son manque), cela n’avait jamais été d’une grande utilité.
Lanière de sa sacoche de nouveau sur son épaule, il tangua un bref instant, s’appuyant sur la mauvaise jambe. Une grondement indicible pressa contre ses lèvres closes. Ugh. Si seulement sa senpai était là. Nul doute qu’elle lui aurait offert une place VIP pour son célèbre Tsuni-Express. La compagnie aurait été certainement plus agréable que cet inconnu au regard froid et qui donnait l’impression de vouloir être n’importe où sauf là.
« Je ne sais pas si l’infirmerie est encore ouverte à cette heure, mais soit, je vais m’y rendre. » soupira-t-il.
Le bâtiment abritant la salle de soins n’était pas tout proche, et il savait qu’il aurait eu moins de chemin à parcourir s’il se rendait immédiatement dans sa chambre. Malheureusement, il n’avait pas le choix. Détour inutile. Il détestait les infirmeries en plus. Que ce soit celle de la primaire, du collège ou du lycée, il les avait toutes connues, toutes visitées. Et à part un pansement et des leçons de morale sur son alimentation (ou plutôt son manque), cela n’avait jamais été d’une grande utilité.
Lanière de sa sacoche de nouveau sur son épaule, il tangua un bref instant, s’appuyant sur la mauvaise jambe. Une grondement indicible pressa contre ses lèvres closes. Ugh. Si seulement sa senpai était là. Nul doute qu’elle lui aurait offert une place VIP pour son célèbre Tsuni-Express. La compagnie aurait été certainement plus agréable que cet inconnu au regard froid et qui donnait l’impression de vouloir être n’importe où sauf là.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 148■ Inscrit le : 06/07/2024
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❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
Heures sup'
Félix garda un oeil sur le jeune homme. C'était qu'il avait l'air ravi qu'on l'aide celui-là. Mmpf. Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même si la situation lui déplaisait. Il n'avait qu'à apprendre à marcher correctement au lieu de s'étaler par terre devant les gens. Néanmoins, il marquait un point : avec la chance du bibliothécaire ce soir, l'infirmerie serait fermée avec personne à l'intérieur. Urgh... Malgré son dépit, Félix conserva une expression impassible.
- C'est une possibilité mais si c'est nécessaire, je sais où trouver une trousse de premier soin dans le bâtiment.
Ce serait toujours mieux de le laisser repartir dans cet état. Du bout de la canne, l'homme désigna le sac de l'élève.
- Est-ce que vous désirez de l'aide ?
... Quoi ? Il n'était pas complétement sans cœur non plus. C'était déjà suffisamment douloureux de marcher avec une jambe en sang, autant ne pas rajouter davantage de poids avec un sac. ... Et surtout, si ça le ralentissait pour marcher, le duo mettrait encore plus de temps à régler cette histoire.
- Et pendant que nous y sommes, puis-je savoir à qui ai-je l'honneur ?
Que Félix sache quel nom noter dans sa liste de "gens à ne surtout pas croiser le soir". ... Oui, cette liste existe vraiment oui. Vous seriez surpris de savoir que certains élèves ont vraiment un don pour rester à la bibliothèque tard et les croiser signifie souvent terminer en retard le temps de les aider à choisir et/ou ranger leurs livres.
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- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 325■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
De l'importance de bien manger
ft. Félix Fortune
Une trousse de premier soin, il en avait un là, dans sa sacoche, prête à être utilisée. Depuis que sa senpai la lui avait offerte, elle ne l’avait quasiment jamais quitté, et pour cause. Elle s’était révélée bien trop utile au cours de sa scolarité. Entre sa maladresse naturelle, son anxiété et l’attention un peu rude de certains camarades, les pommades et les pansements n’avaient pas chômé.
« Non merci. »
Sa blessure ne l’empêcherait pas de porter son fardeau lui-même, encore plus si cela pouvait lui éviter un regard méprisant supplémentaire ou une remarque condescendante. Soupir retenu sur le bout des lèvres. Il réajuste sa sacoche et se tient prêt à encaisser la marche à venir autant que la mauvaise humeur de l’inconnu. Qui n’allait peut-être pas le rester très longtemps, même si l’étudiant aurait préféré oublier cette rencontre. Il s’inclina respectueusement, sans laisser paraître l’agacement qu’il commençait à éprouver à l’encontre de l’homme.
« Kinzoku Kotai. Vous êtes le professeur… ? »
Il n’était peut-être pas professeur, quoi que avec son air strict et autoritaire, Kotai le voyait bien enseigner quelque chose de pompeux comme la littérature classique étrangère. Mère dirait sans doute que ce n’est qu’une matière inutile de plus que l’on impose dans les cursus littéraires, et qu’elle avait bien fait de le pousser vers des études scientifiques - comme s’il avait eu besoin de son aide pour tomber dedans. Enfin. Cette réflexion ne changeait rien à son problème actuel, à savoir le road-trip prochain au travers du campus pour des soins qu’il pourrait appliquer seul. Qu’importe. Il se devait de respecter ses aînés, même quand ils manquaient ouvertement de jugeote.
« Non merci. »
Sa blessure ne l’empêcherait pas de porter son fardeau lui-même, encore plus si cela pouvait lui éviter un regard méprisant supplémentaire ou une remarque condescendante. Soupir retenu sur le bout des lèvres. Il réajuste sa sacoche et se tient prêt à encaisser la marche à venir autant que la mauvaise humeur de l’inconnu. Qui n’allait peut-être pas le rester très longtemps, même si l’étudiant aurait préféré oublier cette rencontre. Il s’inclina respectueusement, sans laisser paraître l’agacement qu’il commençait à éprouver à l’encontre de l’homme.
« Kinzoku Kotai. Vous êtes le professeur… ? »
Il n’était peut-être pas professeur, quoi que avec son air strict et autoritaire, Kotai le voyait bien enseigner quelque chose de pompeux comme la littérature classique étrangère. Mère dirait sans doute que ce n’est qu’une matière inutile de plus que l’on impose dans les cursus littéraires, et qu’elle avait bien fait de le pousser vers des études scientifiques - comme s’il avait eu besoin de son aide pour tomber dedans. Enfin. Cette réflexion ne changeait rien à son problème actuel, à savoir le road-trip prochain au travers du campus pour des soins qu’il pourrait appliquer seul. Qu’importe. Il se devait de respecter ses aînés, même quand ils manquaient ouvertement de jugeote.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 148■ Inscrit le : 06/07/2024
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Heures sup'
Il y a toujours un agacement profond à aider quelqu'un qui fait tout pour qu'on ne l'aide pas et qui refuse chaque main tendu. Entendons nous bien, en temps normal, Félix aurait saisit cette opportunité pour tourner les talons mais la situation actuelle ne lui laissait pas cette liberté. Soit. Il ferait avec. Il répondit au refus d'un simple hochement de tête, posant sa main sur celle tenant déjà sa canne. Monsieur Kinzoku donc. Bien. Il tacherait de s'en souvenir. ... Au moins jusqu'à avoir réussi à s'en débarrasser de manière responsable. L'appellation "professeur" le fit tout de même tiquer.
- Je ne suis pas professeur.
Un métier tout a fait respectable s'il en était mais qui demandait une patience sainte dont Félix admettait volontié être dépourvu. Non mais... Vous avez vu les délinquants à qui ils essayent désespéramment d'enseigner des choses ? Même parents se montraient parfois plus insupportable que leurs marmots. ... Et on s'étonnait que cette génération soit perdue.
- Je suis bibliothécaire. Mon nom est Félix Fortune.
Et faire en sorte de garder tous ces pauvres livres en état était déjà une tâche bien suffisante.
- Maintenant que les présentations sont faites, nous ne devrions pas trainer davantage. Je n'ai aucun doute que vous souhaiteriez rejoindre votre chambre au plus tôt.
Ou peut-être pas ? Mais Félix s'en moquait dans tout les cas. Il savait que lui avait envie de rentrer, c'était le plus important, et ce n'était pas en restant planté sur place que ça allait avancé. Au moins, entre l'élève blessé et sa propre canne, il n'y aurait pas à s'inquiéter que l'un aille trop vite pour l'autre. Certes, M. Kinzoku n'allait probablement pas apprécié le déplacement mais il avait refusé d'attendre bien sagement ici donc il n'y aurait pas à s'émouvoir de la douloureuse expérience qu'allait être ce trajet pour lui. Comme on dit "comme on fait son lit, on se couche". Le bibliothécaire était paré à lui emboiter le pas dès qu'il se mettrait en route.
- Vous aviez une raison d'être aussi pressé ce soir ?
Pas un reproche, quoi que, s'il avait prit son temps aucun des deux n'en serait là, mais une question indiscrète qui avait surtout pour but d'occuper l'esprit du jeune homme, qu'il pense à autre chose qu'à sa jambe jusqu'à ce qu'ils arrivent à leur objectif.
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- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 325■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
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De l'importance de bien manger
ft. Félix Fortune
Pas un professeur, mais bien un membre du personnel. Peut-être pas le plus à même de devoir s’occuper d’un élève blessé, mais cela faisait malgré tout partie de ses obligations s’il était le seul adulte responsable présent dans les environs. Ah. Kotai ne pensait pas un jour regretter son lycée où les professeurs l’ignoraient royalement, qu’importe l’état dans lequel Matsuda et sa clique pouvaient le laisser. Il cligna des yeux. Bibliothécaire. Cela expliquait le son familier de la canne. Il l’avait retenue davantage que le visage hautain et sérieux à qui il faisait face en cet instant.
Petit hochement de tête. Rentrer semblait être une motivation suffisante pour se mettre en route au plus vite et en terminer avec cette situation déplaisante. Alors, ni une ni deux, le jeune homme entama la longue marche en direction de l’infirmerie. Un pas boitillant après l’autre, il serrait les dents pour éviter de trop traîner mais finit par calquer son rythme sur celui de la canne. Tempo battu sur le pavé.
Ils auraient pu faire le trajet en silence, chacun perdu dans ses pensées où, encore mieux, ne penser à rien et juste se concentrer sur leur destination. Mais la question du bibliothécaire ne fit que soulever un souvenir douloureux et, alors que sa poigne se resserrait autour du sac à pharmacie, Kotai hocha la tête.
« Je dois me coucher. »
Réponse en apparence sage, mais qui trahissait peut-être son mal être du moment. Depuis dimanche, il ne mangeait plus le soir et se couchait seulement le plus tôt possible, quand bien même il ne parvenait pas vraiment à dormir. Il restait seulement là, étendu sur son matelas, à attendre que le temps passe. Que la tristesse et la peur s’effacent. Son visage s’assombrit et il baisse un peu la tête, fixant le sol qui défilait au rythme de ses pas.
« Je vous présente mes excuses si mon inattention à perturbé vos plans pour la soirée. »
Petit hochement de tête. Rentrer semblait être une motivation suffisante pour se mettre en route au plus vite et en terminer avec cette situation déplaisante. Alors, ni une ni deux, le jeune homme entama la longue marche en direction de l’infirmerie. Un pas boitillant après l’autre, il serrait les dents pour éviter de trop traîner mais finit par calquer son rythme sur celui de la canne. Tempo battu sur le pavé.
Ils auraient pu faire le trajet en silence, chacun perdu dans ses pensées où, encore mieux, ne penser à rien et juste se concentrer sur leur destination. Mais la question du bibliothécaire ne fit que soulever un souvenir douloureux et, alors que sa poigne se resserrait autour du sac à pharmacie, Kotai hocha la tête.
« Je dois me coucher. »
Réponse en apparence sage, mais qui trahissait peut-être son mal être du moment. Depuis dimanche, il ne mangeait plus le soir et se couchait seulement le plus tôt possible, quand bien même il ne parvenait pas vraiment à dormir. Il restait seulement là, étendu sur son matelas, à attendre que le temps passe. Que la tristesse et la peur s’effacent. Son visage s’assombrit et il baisse un peu la tête, fixant le sol qui défilait au rythme de ses pas.
« Je vous présente mes excuses si mon inattention à perturbé vos plans pour la soirée. »
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 148■ Inscrit le : 06/07/2024
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Heures sup'
Se coucher ? Si tôt ? ... Entendons nous bien, il était tard pour finir le travail ou les cours, mais se coucher ? Surtout un vendredi soir... Quoi ? Félix était peut-être vieux et aigris mais il avait fréquenté suffisamment de jeunes gens pour savoir que la plupart n'allait pas finir leur soirée de si tôt ! Soit Monsieur Kinzoku avait une hygiène de vie irréprochable, voire même coincé, soit il y avait quelque chose de pas net. Et malheureusement, cette école, et surtout ces élèves, lui réservaient bien plus souvent des mauvaise surprise. Donc ! C'était forcement pas net. Le bibliothécaire plissa un instant les yeux, observant le jeune homme qui était en train de s'excuser.
- Vous n'avez pas à vous inquiéter de cela. Mes plans consistaient à rentrer et écrire, ils peuvent se permettre d'être décalés.
Passons rapidement les excuses, elles n'avaient que peu d'importance. Au mieux elles étaient sincères et ne changeaient rien à la situation, au pire, c'était la réaction mécanique d'un étudiant qui voulait éviter les ennuis. ... Ce qui d'ailleurs ne faisait que le rendre plus suspect. Mais cet air de chien battu qui fixait le sol... Mmh. Quelque chose le travaillait... Et c'était bien autre chose que simplement chuter, c'était certain ! Après tout, personne ne pouvait s'en vouloir autant pour une simple chute, un accident qui plus est, même si elle constituait une perte considérable de temps.
- Monsieur Kinzoku. Veuillez pardonner ma curiosité mais auriez-vous des problèmes ? En dehors de votre jambe folle j'entends.
Un peu direct peut-être... Mais Félix était bibliothécaire et écrivain, pas psychologue. S'il savait à peu près lire les gens en les regardant, il avait encore des progrès à faire lorsqu'il s'agissait d'aborder des sujets glissants.
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- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 325■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
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De l'importance de bien manger
ft. Félix Fortune
Pensées éparses. Quelques jours le séparaient de ce rendez-vous lancé au hasard par son camarade, comme une bouée de secours à l’attention de leur relation qui se noyait malgré tout. Non, il n’irait pas. C’était décidé. Il s’était peut-être un peu trop avancé en prétendant vouloir l’aider à s’améliorer mais c’était au dessus de ses forces ! Et qui était-il pour se prétendre capable de gérer ses émotions, lui qui ne savait même pas exprimer correctement les siennes ? Qu’importe la tentative, elle serait vouée à l’échec, parce que c’est la seule chose dans laquelle il excellait de toute manière.
La réponse du bibliothécaire ne parvint même pas à piquer sa curiosité, là où d’ordinaire elle n’aurait pas manqué de rebondir sur les écrits qu’il mentionnait. Quoi de plus normal pour une personne versée dans la littérature que de s’adonner à ce genre d’exercice après tout. Ce serait comme s’étonner qu’un informaticien s’amuse à coder sur son temps libre.
Accélérant malgré lui, il remarque la distance creusée au moment où la question de l’homme le fige sur place.
« Des problèmes ? »
Oh, rien de bien grave. La personne qui pouvait être mon premier ami me souffle le chaud et le froid au cours d’une même discussion, mais non, c’était pas un problème. Il s’était fait secouer comme un prunier, mais ça non plus ce n’était pas un souci. Le véritable noeud, c’était lui-même. S’il n’était pas aussi faible, jamais tout cela ne se serait produit.
« Rien qui ne soit digne d’attention, Monsieur. »
La réponse du bibliothécaire ne parvint même pas à piquer sa curiosité, là où d’ordinaire elle n’aurait pas manqué de rebondir sur les écrits qu’il mentionnait. Quoi de plus normal pour une personne versée dans la littérature que de s’adonner à ce genre d’exercice après tout. Ce serait comme s’étonner qu’un informaticien s’amuse à coder sur son temps libre.
Accélérant malgré lui, il remarque la distance creusée au moment où la question de l’homme le fige sur place.
« Des problèmes ? »
Oh, rien de bien grave. La personne qui pouvait être mon premier ami me souffle le chaud et le froid au cours d’une même discussion, mais non, c’était pas un problème. Il s’était fait secouer comme un prunier, mais ça non plus ce n’était pas un souci. Le véritable noeud, c’était lui-même. S’il n’était pas aussi faible, jamais tout cela ne se serait produit.
« Rien qui ne soit digne d’attention, Monsieur. »
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Mais ! Mais c'est qu'il accélérait l'animal ?! Du moins jusqu'à ce que la question le stoppe net dans son élan, permettant à Félix de le rejoindre sans accélérer le pas. Tant mieux. ... Oh, pas qu'il aurait accéléré si l'étudiant ne c'était pas arrêté, hein, il ne faut pas pousser non plus, mais au moins il n'a pas à s'inquiéter d'être distancer et de le perdre dans les couloirs. Arrivé au niveau de Monsieur Kinzoku, le bibliothécaire interrompit également sa marche, cherchant à décrypter le visage du jeune homme. ... Une tentative audacieuse mais pas forcement efficace étant donné que l'étudiant n'avait pas l'air prêt de relever la tête. C'était à se demander si la réponse à toutes les questions de l'univers n'était pas écrite au sol. Pourtant, pas le moindre 42 en vue.
La réponse que reçu Félix fut très loin de le convaincre. Il haussa un sourcil, dubitatif. Au moins, le garçon admettait avoir des problème. C'était un début. Il parait que c'était le premier moyen pour les résoudre de reconnaitre qu'ils existaient. Néanmoins, il n'existait pas de problème qui n'était pas digne d'intérêt. Pas s'il vous donnait un air de chien battu constant en tout cas.
- Sauf votre respect, jeune homme, ce n'est pas ce qu'exprime votre attitude.
D'un doigt, le bibliothécaire remonta ses lunettes le long de son nez et reprit avec un ton posé :
- Si vous avez des problèmes, c'est le rôle du personnel encadrant de vous aider à les résoudre. Ou au moins de vous donner des clefs pour que vous puissiez les résoudre seul s'il s'agit de quelque chose de très personnel.
Mmh. Bon, bah on y était. Le moment de parler de l'importance de communiquer. Et chose rare, Félix était bien placé pour en parler. Après tout, écrire une histoire, faire ressentir des choses, faire évoluer des situations, des personnages tout cela rien qu'avec des mots, qu'est-ce que c'était sinon une forme de communication ?
- Néanmoins c'est une mission qu'il est impossible de remplir si vous préférez tout garder pour vous. Une chose que je vous déconseille de faire. Je comprendrais que vous ne souhaitiez pas parlez de vos soucis avec quelqu'un qui n'est pas forcement habilité à vous aider. Je vous rappellerais néanmoins que l'école emploie une psychologue, une assistante social et bien sur vos professeurs qui peuvent tous être une oreille attentive en cas de besoin.
Est-ce que Félix espérait réellement que ses mots aient une quelconque utilité ? Erf... Oui et non ? D'un côté, ce n'était pas tellement son problème et il ne suffisait rarement que de quelques mots pour pousser quelqu'un à chercher de l'aide... Mais de l'autre, bah, même quand vous êtes aigris et que vous détestez tout le monde, ça veut pas forcement dire que vous avez envie de voir les gens mal quoi. Comment vous faites après pour leur en vouloir parce qu'ils sont heureux, eux ?
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De l'importance de bien manger
ft. Félix Fortune
A ce genre de réponse, la plupart des gens n’aurait pas daigné insister. Après tout, la majeure partie des japonais savaient reconnaître un “non” derrière une formule polie et indirecte. Malheureusement, c’était une nuance que les étrangers n’acquéraient que difficilement, et le bibliothécaire ne semblait guère en connaître le principe. C’était sans doute pour cela qu’il se permettait d’imposer sa curiosité, professionnelle ou non, cela n’avait point d’importance.
Ce n’était pas grave si son attitude était celle d’un chiot qu’on avait malmené et abandonné au bord de l’autoroute, esseulé d’avoir accordé trop facilement sa confiance à la mauvaise personne. Qu’est-ce que cela pouvait lui faire à cet inconnu qu’un élève soit juste tête en l’air et complètement paumé dans sa relation désastreuse avec un autre ? Cela ne changerait rien à son quotidien de l’aider ou de le laisser en plan, alors pourquoi ne se contentait-il pas de le conduire à l’infirmerie et de reprendre ensuite sa route comme si de rien n’était ?
« … »
Lèvres entrouvertes, il avait inspiré comme prêt à répondre, phrase toute faite sur le bout de la langue et.. trou noir. Communiquer. Cela n’avait jamais été son fort. Parler ne faisaient pas disparaître les problèmes, au contraire, cela pouvait même les aggraver. Tout du moins était-ce son expérience. Il ne lui restait qu’à retrouver sa réponse bâteau et mettre de côté ces conseils jugés inutiles. Rien de bien difficil-
« J’ai quelques difficultés à m’acclimater. A l’école. Aux autres. »
Mots lâchés à l’attention directe du sol, il n’osa pas relever les yeux.
« Et je me suis disputé avec un camarade. »
Cela ressemblait plutôt à une engueulade à sens unique, mais eh. L’homme n’avait pas besoin des détails exacts, ni de savoir que cet échange, sans doute basique et commun pour la plupart des gens, l’avait suffisamment perturbé pour troubler son appétit, son sommeil, son envie de faire quoi que ce soit. Petite déprime, dirait peut-être Tsuni. C’était tout comme il le lui avait dit : rien qui ne soit digne d’attention.
Ce n’était pas grave si son attitude était celle d’un chiot qu’on avait malmené et abandonné au bord de l’autoroute, esseulé d’avoir accordé trop facilement sa confiance à la mauvaise personne. Qu’est-ce que cela pouvait lui faire à cet inconnu qu’un élève soit juste tête en l’air et complètement paumé dans sa relation désastreuse avec un autre ? Cela ne changerait rien à son quotidien de l’aider ou de le laisser en plan, alors pourquoi ne se contentait-il pas de le conduire à l’infirmerie et de reprendre ensuite sa route comme si de rien n’était ?
« … »
Lèvres entrouvertes, il avait inspiré comme prêt à répondre, phrase toute faite sur le bout de la langue et.. trou noir. Communiquer. Cela n’avait jamais été son fort. Parler ne faisaient pas disparaître les problèmes, au contraire, cela pouvait même les aggraver. Tout du moins était-ce son expérience. Il ne lui restait qu’à retrouver sa réponse bâteau et mettre de côté ces conseils jugés inutiles. Rien de bien difficil-
« J’ai quelques difficultés à m’acclimater. A l’école. Aux autres. »
Mots lâchés à l’attention directe du sol, il n’osa pas relever les yeux.
« Et je me suis disputé avec un camarade. »
Cela ressemblait plutôt à une engueulade à sens unique, mais eh. L’homme n’avait pas besoin des détails exacts, ni de savoir que cet échange, sans doute basique et commun pour la plupart des gens, l’avait suffisamment perturbé pour troubler son appétit, son sommeil, son envie de faire quoi que ce soit. Petite déprime, dirait peut-être Tsuni. C’était tout comme il le lui avait dit : rien qui ne soit digne d’attention.
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Mmmh. Fâcheux. Le jeune homme n'avait pas compris le sous-entendu du "je comprendrais que vous ne souhaitiez pas parlez de vos soucis avec quelqu'un qui n'est pas forcement habilité à vous aider". C'était censé vouloir dire que ce n'était pas au bibliothécaire du coin qu'il fallait raconter ça. Urgh... Peut-être c'était il mal exprimé, il aurait probablement dû être plus clair. Enfin bref, maintenant que l'étudiant était lancé, Félix n'allait pas l'interrompre. ... Par contre, ça le tuerai de se redresser ? Il était au courant qu'il était en train de malmener sa nuque et sa colonne vertébral, sans parler de ce manque flagrant d'élégance ! Oh mais par pitié, faites quelque chose !
Mmrrh. Bon, allez on se reconcentre sur la discussion Félix. Donc... Il avait du mal à s'acclimater. ... C'est à dire ? Ça faisait quelques mois que l'année scolaire avait commencé tout de même. A moins que ce jeune homme ne soit arrivé en cours d'année ?
- Vous n'êtes pas à Kobe depuis longtemps ?
Après, est-ce que vraiment c'était si compliqué que ça de changer d'établissement ? Félix n'avait pas beaucoup de souvenir de son départ d'Angleterre pour aller en France, mais il savait que ça ne l'avait pas perturbé tant que ça... Pourtant il devait y avoir plus de différence entre les établissements de deux pays différents et qu'entre deux établissement d'un même pays ? ... D'un autre côté, le bibliothécaire reconnaissait lui-même et sans grand mal qu'il préférait la solitude à la foule, donc s'acclimater à un nouvel environnement et de nouvelles personnes, quand vous n'en avait pas grand chose à cirer... Bon. Ce n'était pas très compliqué. Et puis, il fallait prendre en compte la personnalité et le vécu de chacun. Peut-être que Monsieur Kinzoku avec des raisons d'être plus anxieux et mal à l'aise dans ce genre de situation.
La suite de l'explication de l'élève avait tout de même de quoi inquiéter.
- ... Quand vous dites "disputé", c'est à dire ?
En théorie, cela pouvait signifier deux choses. Au mieux, il s'agissait réellement d'une dispute comme il pouvait y en avoir tous les jours, au pire d'un euphémisme cherchant à dissimuler quelque chose de plus grave. Et vraiment, à voir le jeune homme baisser les yeux au sol de la sorte, le pire était envisageable. Mmrh. Félix avait trop peu d'information pour le moment, il ne pouvait se permettre de tirer des conclusion hâtive sur un sujet si glissant.
- Êtes-vous si pressé de vous cloitrer dans votre chambre parce que ce camarade vous cherche des ennuis depuis cette dispute ?
Le bibliothécaire releva la tête pour regarder les alentours. Il ne voyait personne mais ça ne voulait rien dire. Peut-être que la menace était partie depuis qu'ils c'étaient croisés, peut-être aussi que la "dispute" avait suffisamment stressé Monsieur Kinzoku pour qu'il se soit en état de stress constant et craigne des représailles.
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Bruissements du sac plastique alors que l’étudiant se gratte nerveusement les mains. Traînées rouges sur sa peau trop pâle, stries anxieuses qui se multipliaient à chaque passage un peu trop vif de ses ongles. Ils avaient cessé de se mouvoir pour aborder un sujet au combien déplaisant et qui n’allait en aucun cas parvenir à apaiser le stress qui prenait racine dans sa poitrine. Il ne savait même pas pourquoi il essayait encore. Une autre école, une autre chance ? Quelle vaste blague. Il lui avait suffit de baisser sa garde un bref instant, de croire que tout cela était derrière lui, pour que quelqu’un fasse éclore un brin d’espoir dans son coeur avant de cruellement le lui arracher à la première occasion. Pourquoi ce serait différent avec un professeur ou un membre du personnel ?
A la question, il acquiesça seulement. Nouveau en ville. Nouveau à l’école. Il n’avait quasiment jamais quitté Osaka de sa vie et pour le moment il ignorait encore si cela était une bonne chose ou une punition amplement méritée. Mère lui avait fait comprendre qu’il s’en sortait bien mieux qu’il ne l’aurait dû, et qu’elle ne souffrirait pas une seconde de voir son fils aîné risquer de gâcher sa carrière si durement bâtie. D’où Kobe. C’était assez proche pour garder un oeil sur lui, tout en l’éloignant suffisamment pour ne pas l’avoir dans les pattes. Et l’éloignement devait le ramener dans le droit chemin.
Froncement de sourcils face à… l’inquiétude (?) que semblait exprimer le bibliothécaire. Redressant un peu vivement la tête, Kotai le dévisagea pour essayer de comprendre son chemin de pensée, en vain. Il ne pouvait que se fier à ce qui transparaissait clairement au travers de son discours tant l’homme lui paraissait hermétique.
« N-non ! Ce n’est pas- »
Trémolo dans la voix, il se râcla la gorge pour essayer de reprendre sur un ton plus posé.
« C’est de ma faute, je lui suis rentré dedans par inadvertance. »
Malchance, manque d’attention, un mélange des deux sans doute. Un détail qui ne surprendrait peut-être pas l’européen après l’avoir vu se rétamer devant lui en trébuchant sur du vide.
« Il m’a proposé un pique-nique ce dimanche mais… Je ne sais pas si dois y aller. J’ai peur. »
Peur de manquer encore une fois de clairvoyance. Peur de le laisser recommencer. De souffrir une fois de plus. D’être faible. Et de juste accepter de se faire marcher dessus. Comme avant.
A la question, il acquiesça seulement. Nouveau en ville. Nouveau à l’école. Il n’avait quasiment jamais quitté Osaka de sa vie et pour le moment il ignorait encore si cela était une bonne chose ou une punition amplement méritée. Mère lui avait fait comprendre qu’il s’en sortait bien mieux qu’il ne l’aurait dû, et qu’elle ne souffrirait pas une seconde de voir son fils aîné risquer de gâcher sa carrière si durement bâtie. D’où Kobe. C’était assez proche pour garder un oeil sur lui, tout en l’éloignant suffisamment pour ne pas l’avoir dans les pattes. Et l’éloignement devait le ramener dans le droit chemin.
Froncement de sourcils face à… l’inquiétude (?) que semblait exprimer le bibliothécaire. Redressant un peu vivement la tête, Kotai le dévisagea pour essayer de comprendre son chemin de pensée, en vain. Il ne pouvait que se fier à ce qui transparaissait clairement au travers de son discours tant l’homme lui paraissait hermétique.
« N-non ! Ce n’est pas- »
Trémolo dans la voix, il se râcla la gorge pour essayer de reprendre sur un ton plus posé.
« C’est de ma faute, je lui suis rentré dedans par inadvertance. »
Malchance, manque d’attention, un mélange des deux sans doute. Un détail qui ne surprendrait peut-être pas l’européen après l’avoir vu se rétamer devant lui en trébuchant sur du vide.
« Il m’a proposé un pique-nique ce dimanche mais… Je ne sais pas si dois y aller. J’ai peur. »
Peur de manquer encore une fois de clairvoyance. Peur de le laisser recommencer. De souffrir une fois de plus. D’être faible. Et de juste accepter de se faire marcher dessus. Comme avant.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 148■ Inscrit le : 06/07/2024
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Pour tout l'effort dont Félix voulait bien faire preuve en essayant de comprendre la situation, il devait avouer quelque chose. Ça n'avait aucun sens. Mais bon... Il allait tacher d'en trouver un. Ou essayer.
- Attendez que je résume. Donc, vous l'avez bousculé, vous vous êtes disputé et ensuite il vous a invité à un pique-nique ?
Oui, non, mais même résumé comme ça, ça ne faisait toujours pas le moindre sens. La seule chose qui semblait un tant soit peu logique, c'était le fait que Monsieur Kinzoku était nouveau. Félix poussa un soupir discret. Au moins, ça voulait dire qu'il ne se faisait par harcelé. Peut-être ? C'était difficile à dire... Il disait avoir peur tout de même. ... Après peur de quoi exactement ? Difficile à dire. Est-ce qu'il le savait seulement ? Bon, commençons par le début déjà...
- J'ai quand même du mal à croire que vous vous soyez disputé juste parce que vous l'avez bousculer. De ce que vous décrivez, c'était un accident et vous m'avez l'air d'être...
Une carpette ?
- Un jeune homme poli.
Enfin, si on oubliait ses tentatives de fuite à peine quelques minutes plus tôt. Mais bon... La politesse se perdait de nos jours.
- Je suppose que vous vous êtes excusé ?
Il s'agissait plus d'une question rhétorique que d'autre chose. Le bibliothécaire n'avait pas trop de doute là dessus.
- Et donc, vous avez peur... Que les choses dégénèrent de nouveau ou pour une autre raison ? Sachez que si vous n'avez pas envie d'y aller, rien ne vous y oblige. Mais si vous avez déjà accepté, il serait plus poli de prévenir votre camarade plutôt que de lui poser un lapin.
Comme une invitation à continuer le chemin vers l'infirmerie tout en discutant, Félix fit un pas vers les bâtiment.
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ft. Félix Fortune
Oui, c’était exactement ça. Le résumé ne pouvait on ne peut plus faire sens en terme de narrativité des évènements, quand bien même le terme “disputer” était peut-être un chouïa trop puissant. Ils s’étaient fâchés, c’était un fait, mais il n’y avait pas eu de grands éclats de voix, ou tout du moins, ils n’avaient jaillit que d’un côté et pour un court laps de temps. Les secousses étaient tout autre chose, mais le jeune homme préféra les taire, conscient des risques pour son camarade. … Il ignorait pourquoi il le protégeait ainsi, un rapport sans doute avec son envie de le voir dépasser cet aspect trop vif de son caractère mais…
Le bibliothécaire avait continué son raisonnement, et jusqu’à sa question, Kotai avait observé un silence courtois et craintif. Un faux pas et il risquait de lui attirer des ennuis. Quand bien même les méritait-il certainement.
« Je.. Je crois ? » Souvenirs flous, il ne parvenait qu’à repenser au message froid qui avait tout entraîné. « C’était la moindre des choses mais je ne puis en être certain. » avoua-t-il avec un soupçon de honte.
Instinctivement, ses jambes imitèrent l’élan de l’homme et reprirent leur trajet automatique en direction de l’infirmerie. Kotai se gratta nerveusement l’avant-bras.
« Je n’ai pas donné de réponse, il n’en attend pas et me laisse la liberté de venir ou non. » Plissement d’yeux, hésitation. « Je… J’ai peur de ne pas pouvoir lui pardonner. »
Était-ce vraiment tout ? Les années de harcèlement défilaient dans son esprit. Il ne pouvait pas raisonnablement croire que ce serait différent, pas vrai ?
Le bibliothécaire avait continué son raisonnement, et jusqu’à sa question, Kotai avait observé un silence courtois et craintif. Un faux pas et il risquait de lui attirer des ennuis. Quand bien même les méritait-il certainement.
« Je.. Je crois ? » Souvenirs flous, il ne parvenait qu’à repenser au message froid qui avait tout entraîné. « C’était la moindre des choses mais je ne puis en être certain. » avoua-t-il avec un soupçon de honte.
Instinctivement, ses jambes imitèrent l’élan de l’homme et reprirent leur trajet automatique en direction de l’infirmerie. Kotai se gratta nerveusement l’avant-bras.
« Je n’ai pas donné de réponse, il n’en attend pas et me laisse la liberté de venir ou non. » Plissement d’yeux, hésitation. « Je… J’ai peur de ne pas pouvoir lui pardonner. »
Était-ce vraiment tout ? Les années de harcèlement défilaient dans son esprit. Il ne pouvait pas raisonnablement croire que ce serait différent, pas vrai ?
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Pour le plus grand bonheur de Félix, l'étudiant lui emboita le pas. Il écouta avec attention les réponses de Monsieur Kinzoku. Comment ça, il n'était pas certain ? A quel point ce garçon avait-il la tête dans les nuages pour ne même pas se rappeler de ce qu'il faisait ou non ? Et que dire de leur organisation déplorable... Qui fait une invitation sans attendre de réponse ? Et surtout qui ne donne pas de réponse ? Comment peut-on s'organiser et se préparer dans une situation pareille ? Quel manque de savoir-vivre. Enfin bref... Mieux valait se concentrer sur le peu de positif qu'il y avait : au moins ils n'avait pas été menacé pour accepter, ce n'était donc pas ce qui l'inquiétait. Mais le bibliothécaire devait bien admettre ne pas être plus avancé, même avec l'explication.
- J'avoue ne pas comprendre votre crainte. Pourquoi êtes vous effrayé de ne pas pouvoir lui accorder votre pardon ?
Ce n'était pas plutôt son camarade que cela devait inquiéter ? ... Tiens d'ailleurs, quelque chose traversa l'esprit de Félix rapidement.
- Et le pardonner de quoi exactement ? Vous avez dit lui être rentré dedans avant que la situation dégénère, a-t-il eu un comportement déplacé ?
Probablement... C'est rare que les gens soient calme et posé lorsqu'ils en viennent à se disputer... Mais tout de même ! Et puis, Monsieur Kinzoku avait bien dit que ce camarade n'était pas venu lui chercher des noises après leur interaction. A moins qu'il ne s'agisse d'un mensonge ? Félix plissa les yeux. De la manière dont parlait le jeune homme, on pouvait croire que c'était lui le fautif mais il estimait pourtant que c'était à lui de pardonner. Non. Clairement, il manquait des informations. Et des informations importantes.
- Quoi qu'il en soit, ça ne devrait pas vous inquiéter plus que ça. Si vous considérez sa proposition, c'est que vous avez déjà fait un pas dans cette direction.
Après tout, quelqu'un qu'on a pas l'intention de pardonner, on ne réfléchit pas une seule seconde à accepter son invitation. On la refuse. Et ça ne coutait rien d'essayer de rassurer Monsieur Kinzoku avant qu'il se transforme en lapin trop stressé.
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ft. Félix Fortune
Lèvres entrouvertes, il s’arrêta un bref instant, juste une poignée de secondes le temps de réfléchir à ses propos. En avait-il trop dit ? Pas assez ? Est-ce que l’étrange bibliothécaire allait poursuivre son interrogatoire de manière implacable jusqu’à l’obliger à trahir son camarade ? Profonde inspiration alors qu’il se hâta de trottiner - boitiller - jusqu’à rattraper son retard. Un comportement déplacé, c’était peu de le dire. Le blond s’en était rendu compte de lui-même, sinon il ne se serait pas confondu en excuses mais… Aurait-il agi différemment s’ils ne se connaissaient pas déjà ? Il repensa à la cantine, à leur tout premier échange. Maladresse de sa part. Prémices d’une situation qui ne manquerait pas de se répéter.
Recommence et je t'écrase pas que le pied en retour.
La menace était encore ancrée dans un coin de son esprit, présence spectrale qui n’avait pas eu de raison de se montrer spécifiquement avant aujourd’hui. C’était si difficile de comprendre les gens, encore plus quand leur humeur pouvait éclater tel un orage au moindre petit inconvénient. Le plus simple pour ne pas faire de vagues était généralement de se taire et d’attendre que la conversation s’éclaircisse d’elle-même. Et c’est ce qu’il fit, laissant derrière eux les questions à mesure qu’ils rapprochaient du bâtiment abritant l’infirmerie. Dernières phrases. Changement d’angle. Il se concentra là dessus quand il acquiesça et reprit enfin la parole.
« Un pas oui. Je vais y réfléchir. »
Mais pas maintenant. Pas aujourd’hui. Il lui restait encore quelques jours pour se décider, changer d’avis.
Recommence et je t'écrase pas que le pied en retour.
La menace était encore ancrée dans un coin de son esprit, présence spectrale qui n’avait pas eu de raison de se montrer spécifiquement avant aujourd’hui. C’était si difficile de comprendre les gens, encore plus quand leur humeur pouvait éclater tel un orage au moindre petit inconvénient. Le plus simple pour ne pas faire de vagues était généralement de se taire et d’attendre que la conversation s’éclaircisse d’elle-même. Et c’est ce qu’il fit, laissant derrière eux les questions à mesure qu’ils rapprochaient du bâtiment abritant l’infirmerie. Dernières phrases. Changement d’angle. Il se concentra là dessus quand il acquiesça et reprit enfin la parole.
« Un pas oui. Je vais y réfléchir. »
Mais pas maintenant. Pas aujourd’hui. Il lui restait encore quelques jours pour se décider, changer d’avis.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 148■ Inscrit le : 06/07/2024
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Heures sup'
Il n'était compliqué de comprendre que Monsieur Kinzoku ne souhaitait pas s'étendre davantage sur le sujet. Des réponses courtes, quand il y en avaient, et une certaine volonté de noyé de poisson. C'était peut-être monnaie courante au Japon d'observer un problème et de décider de l'ignorer sous prétexte que ça ne se faisait pas d'insister. Mais ce que l'étudiant avait l'air d'oublier, c'est qu'il n'avait pas un japonais en face, mais bien un européen. ... Bon, pour être tout à fait honnête, même en Europe, ce n'est pas très polis d'insister lorsque quelqu'un ne veut pas répondre à une question. Félix en avait bien conscience et même si c'était douloureux de devoir ignorer cette règle élémentaire de savoir vivre, la situation lui paraissait suffisamment préoccupante pour se le permettre. D'autant qu'il n'avait pas encore eu de demander verbal d'arrêter de poser des questions, l'avantage du silence, c'est qu'on peut l'interpréter comme on le veut.
- Vous n'avez pas l'intention de répondre à mes autres questions ?
Son regard glissa doucement vers l'étudiant.
- C'est votre droit, cependant je vous encourage à le dire clairement si vous ne voulez pas entrer davantage dans les détails. Et également prendre en compte le fait que ça ne joue ni en votre faveur, ni en celle de votre camarade.
C'est le problème récurrent lorsqu'on ne dit pas les choses et qu'on laisse son interlocuteur dans l'ombre. On lui laisse le soin d'assembler les informations comme il l'entend et donc, des fois, souvent même, d'avoir une image déformé de la situation. Félix était dans ce cas présentement. Il assemblait inlassablement des bribes d'informations pour essayer de faire sens de la situation. Les relations entre individus sont suffisamment complexes à comprendre lorsque vous savez tout, alors imaginez lorsque vous ne savez même pas la moitié ! Quoi qu'il en soit, il y avait deux possibilité dans cette situation : soit après avoir bousculé son camarade la situation avait énormément dégénérée et Monsieur Kinzoku avait été menacé ou se sentait suffisamment menacé pour n'en parler à personne, ce qui expliquait son silence. Soit la situation n'avait presque pas escaladé, à la limite juste quelques échanges de mots, mais comme l'étudiant était un coincé, il se disait qu'en parler à un membre du personnel amènerait des problèmes à son camarade pour au final pas grand chose. Mais soyons honnête, la vérité se passait probablement entre les deux. Mais encore une fois, difficile à dire.
Entre les réflexions silencieuse de l'un et de l'autre et les questions à demi répondues, le duo arriva enfin à la porte du bâtiment. Celle-ci était encore ouverte, plus qu'à espérer que l'infirmerie le serait également.
- Après vous.
Fit le bibliothécaire en maintenant la porte grande ouverte à l'étudiant, attendant patiemment son tour pour passer.
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- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 325■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
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De l'importance de bien manger
ft. Félix Fortune
S’il avait eu l’outrecuidance d’estimer ce point de la conversation enterré, les paroles sèches du bibliothécaire lui démontrent rapidement qu’il n’est pas, et ne sera sans doute jamais un maître du logos. Le jeune homme déglutit, malaise évident s’étalant dans son regard de lapin apeuré. Leur arrivée au pied du bâtiment lui donna quelques secondes de répit et, suivant l’invitation de l’homme, il boitilla jusqu’à l’intérieur, marquant une pause pour lui laisser le temps de le suivre avant de reprendre leur route en direction de l’infirmerie. A cette heure, les couloirs étaient déserts. Les cours et les clubs étaient terminés depuis longtemps, et la plupart des étudiants étaient soit sur le chemin ou déjà rentrés chez eux, soit en train de savourer leur repas au réfectoire, de l’autre côté du bâtiment. Dans tous les cas, il était certainement rare de croiser un duo aussi atypique que le leur dans cette section.
Son esprit ne pouvait malheureusement pas se concentrer plus longtemps sur une telle anomalie. Il lui fallait répondre avant que son silence ne passe pour du mépris ou de la rébellion. Ou pire. Qu’il attire des ennuis à son camarade blond. Froncement de sourcils, lèvres pincées, Kotai prit une profonde inspiration avant de faire faiblement résonner sa voix dans le couloir désert.
« Mon camarade a eu une réaction un peu vive et… hmm… Cela m’a pris de court. » Il plisse les yeux, hésitant. « Il m’a dit vouloir faire des efforts et j’ai envie de le croire, mais… J’ai quand même peur. »
Inconsciemment, son rythme ralentit un peu alors qu’il se débat avec ses propres idées, cherchant à les ordonner de la manière la plus simple et compréhensive qui soit. Un calvaire compte tenu de la cacophonie qui lui vrille la cervelle. Il inspire à nouveau.
« Son geste a fait écho à des… souvenirs que j’ai pu me faire au cours de ma scolarité. Ce n’est pas allé aussi loin mais cela m’a surpris. Je… J’ai envie de l’aider, vraiment. Il y a du bon en lui, mais je ne suis pas taillé pour les relations sociales. J’ai peur de l’enfoncer plus qu’autre chose ou de lui donner des faux espoirs. »
Épaules baissées, attitude presque défaitiste. Le pauvre bibliothécaire n’avait sans doute pas le diplôme ou les épaules d’un psychologue, mais il avait demandé des éclaircissements, quand bien même Kotai demeurait malgré lui assez évasif.
Son esprit ne pouvait malheureusement pas se concentrer plus longtemps sur une telle anomalie. Il lui fallait répondre avant que son silence ne passe pour du mépris ou de la rébellion. Ou pire. Qu’il attire des ennuis à son camarade blond. Froncement de sourcils, lèvres pincées, Kotai prit une profonde inspiration avant de faire faiblement résonner sa voix dans le couloir désert.
« Mon camarade a eu une réaction un peu vive et… hmm… Cela m’a pris de court. » Il plisse les yeux, hésitant. « Il m’a dit vouloir faire des efforts et j’ai envie de le croire, mais… J’ai quand même peur. »
Inconsciemment, son rythme ralentit un peu alors qu’il se débat avec ses propres idées, cherchant à les ordonner de la manière la plus simple et compréhensive qui soit. Un calvaire compte tenu de la cacophonie qui lui vrille la cervelle. Il inspire à nouveau.
« Son geste a fait écho à des… souvenirs que j’ai pu me faire au cours de ma scolarité. Ce n’est pas allé aussi loin mais cela m’a surpris. Je… J’ai envie de l’aider, vraiment. Il y a du bon en lui, mais je ne suis pas taillé pour les relations sociales. J’ai peur de l’enfoncer plus qu’autre chose ou de lui donner des faux espoirs. »
Épaules baissées, attitude presque défaitiste. Le pauvre bibliothécaire n’avait sans doute pas le diplôme ou les épaules d’un psychologue, mais il avait demandé des éclaircissements, quand bien même Kotai demeurait malgré lui assez évasif.
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Heures sup'
Suite aux remarques du bibliothécaire, la langue de l'étudiant se délia quelque peu. A moins que ce ne soit dû au fait qu'ils venaient d'entrer dans le bâtiment pour une quelconque raison. Félix était tout de même un peu perplexe sur la réaction à avoir face à cette réponse. Il avait un peu plus d'informations mais le tout restait assez nébuleux. Qu'est-ce que l'étudiant entendait par réaction un peu vive ? Quant au reste, cela laissait penser que monsieur Kinzoku avait eu une scolarité agité jusqu'à présent. ... Il disait ne pas être à Kobe depuis très longtemps. Peut-être était-ce lié ? Mmh. Après réflexion, il n'était pas certain d'obtenir plus de clarté de la part de l'élève qui semblait faire un effort religieux pour rester dans le vague. Un peu mécaniquement cependant, des mots lui échappèrent.
- There is no such thing as false hope.
C'était une phrase qu'il avait beaucoup entendu lors de son passage à l'hôpital, enfant. Elle ne lui avait pas été destiné, mais ce n'était pas rare d'entendre des membre du personnel soignant la prononcer, sans doute pour remonter le moral des malades ou de leur famille. Pour une raison que Félix ne s'expliquait pas, cette phrase lui était resté. Il se râcla la gorge. Faire comme s'il n'avait rien dit serait impolis alors autant juste développer. Et dans la bonne langue. Ce serait plus pratique.
- Ahem. Pardonnez moi. Je voulais dire que les "faux espoir", ça n'existe pas vraiment. L’espoir n’est pas en soi la garantie d'une bonne issue, il consiste simplement à reconnaitre la situation comme autre chose que désespérée. Si vous pensez que votre camarade peut s'améliorer alors il s'agit simplement d'espoir.
Bon et sur ces belles paroles qui n'étaient littéralement que ça et qui allaient probablement rentrer par une oreille pour ressortir par l'autre, il était temps de lâcher une remarque plus raisonnable.
- Ceci étant dit, je tiens à vous rappeler qu'il n'est pas de votre responsabilité de lui apprendre à mieux gérer ses interactions et que si vous en sentez la nécessité, vous pouvez diriger votre camarade vers des gens dont c'est la profession et qui auront plus de moyen de lui venir en aide.
Il n'y avait aucune honte à demander de l'aide, ou à reconnaitre que l'on était pas taillé pour la donner, parce qu'on manquait de connaissance, de patience ou autre. Il fallait simplement le reconnaitre, l'accepter et agir en conséquence.
Tout en parlant, le duo arrivait en vue de l'infirmerie. Et, oh quelle surprise, la porte ne semblait pas ouverte.
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ft. Félix Fortune
Changement de langue, mais les mots étaient aisément reconnaissables. Il n’y a pas de faux espoirs. Vraiment ? Kotai se pinça les lèvres, gardant les yeux rivés sur le sol. Il ne savait pas quoi penser de cet adage ni même comment l’interpréter. C’était erroné pourtant, bien évidemment que cela existait un faux espoir ! Il l’avait vécu, jour après jour, quand l’état de Chiemi ne faisait que s’aggraver mais que mère l’obligeait à prier, à espérer qu’elle s’en sorte. Il le vivait encore, à chaque fois qu’il recevait un message de sa part et qu’il souhaitait tant qu’elle lui témoigne enfin son affection. Ses poings se serrèrent.
L’homme avait continué à parler, à expliquer son raisonnement. Mais il ne le comprenait pas. Quand bien même on ne s’attend pas toujours à une bonne issue, les faux-espoirs ce sont ceux que l’on a tort d’avoir, parce que l’on refuse d’admettre la vérité ou de simplement baisser les bras. Et il craignait que ce soit le cas avec Noboru. Quand bien même il désirait faire des efforts, Kotai ne le connaissait pas suffisamment pour affirmer qu’il en était capable.
La suite des paroles du bibliothécaire lui firent froncer les sourcils. Une personne dont c’est la profession… un psychologue ? Mère disait que c’était inutile, que ce genre de métier n’existait que pour exploiter les plus crédules, et il n’avait jamais pu expérimenter par lui-même pour s’en faire son propre avis.
« Je ne sais pas Monsieur Fortune, je ne suis pas certain qu’il accepte. » Main songeuse pinçant son menton. « Pardonnez ma question, mais en avez-vous déjà fait l’expérience ? Je ne voudrais pas offrir à mon camarade une solution qui n’aurait aucune chance de réussite… »
Au pas de l'infirmerie, ils se rendirent compte que celle-ci était effectivement fermée. Evitant de s'appuyer sur sa jambe blessée - un coup d'œil lui fit remarquer avec horreur la tâche rougeâtre qui s'était un peu étendue sur son pantalon - il eut une petite moue. Si seulement le bibliothécaire ne leur avait pas fait faire tout ce chemin pour rien. Il aurait pu s'asseoir sur un banc et utiliser la trousse de premier secours qui attendait patiemment dans son sac. Il leva les yeux vers l'homme, attendant la suite des évènements.
L’homme avait continué à parler, à expliquer son raisonnement. Mais il ne le comprenait pas. Quand bien même on ne s’attend pas toujours à une bonne issue, les faux-espoirs ce sont ceux que l’on a tort d’avoir, parce que l’on refuse d’admettre la vérité ou de simplement baisser les bras. Et il craignait que ce soit le cas avec Noboru. Quand bien même il désirait faire des efforts, Kotai ne le connaissait pas suffisamment pour affirmer qu’il en était capable.
La suite des paroles du bibliothécaire lui firent froncer les sourcils. Une personne dont c’est la profession… un psychologue ? Mère disait que c’était inutile, que ce genre de métier n’existait que pour exploiter les plus crédules, et il n’avait jamais pu expérimenter par lui-même pour s’en faire son propre avis.
« Je ne sais pas Monsieur Fortune, je ne suis pas certain qu’il accepte. » Main songeuse pinçant son menton. « Pardonnez ma question, mais en avez-vous déjà fait l’expérience ? Je ne voudrais pas offrir à mon camarade une solution qui n’aurait aucune chance de réussite… »
Au pas de l'infirmerie, ils se rendirent compte que celle-ci était effectivement fermée. Evitant de s'appuyer sur sa jambe blessée - un coup d'œil lui fit remarquer avec horreur la tâche rougeâtre qui s'était un peu étendue sur son pantalon - il eut une petite moue. Si seulement le bibliothécaire ne leur avait pas fait faire tout ce chemin pour rien. Il aurait pu s'asseoir sur un banc et utiliser la trousse de premier secours qui attendait patiemment dans son sac. Il leva les yeux vers l'homme, attendant la suite des évènements.
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Vous savez, l'optimisme à outrance, c'est agaçant. C'est fatiguant de constater que certaines personnes ne savent jamais quand arrêter les frais. Mais vous savez ce qui était encore plus enquiquinant aux yeux de Félix et particulièrement en cet instant ? Le défaitisme. Oui. Effectivement, allez voir un professionnel, ce n'était pas simple. Oui, il y avait des gens qui ne voulaient pas le faire pour X ou Y raison. Et oui, des fois, même pour ceux qui le faisaient, ça ne leur réussissaient pas pour d'autres raisons toujours plus complexes. Mais par pitié, est-ce que ça ne valait pas le coup de tester plutôt que déjà se dire que la personne n'accepterait pas ou que ça n'aurait aucune chance ? Surtout qu'il ne fallait pas se mentir, vu le discours de l'étudiant, il n'avait pas beaucoup plus d'assurance avec la solution qui consistait à aider son camarade lui même. Et ça, le bibliothécaire ne se gêna pas pour le lui faire remarquer.
- Vous voulez dire comme celle que vous avez déjà l'impression que vous allez lui offrir ?
Si la phrase sonnait cassante, le ton était neutre.
- Je ne comprend pas votre raisonnement Monsieur Kinzoku. Vous n'êtes pas certains de pouvoir aider votre camarade vous même et quand je vous propose une autre possibilité, vous semblez directement penser qu'elle échouera sans même avoir fait quoi que ce soit pour essayer.
A ce niveau là, il ne s'agissait même plus de soi-disant "faux espoir", il n'y avait juste aucun espoir tout court. Et dans ce cas là, oui, persévérer était particulièrement crétin. Quelques secondes s'écoulèrent dans le silence avant que le bibliothécaire ne daigne répondre à la question qu'on lui avait posé.
- Quand j'étais jeune. Un peu. Après un accident. Mais je ne vois pas en quoi connaitre mon expérience en la matière vous est nécessaire.
D'autant que son expérience était assez limité. Les médecins et ses parents avaient tenu à ce qu'il ait un suivit pendant et un peu après la période de son accident, craignant que son handicape ait un effet néfaste sur un enfant de huit ans et s'assurer que le passage à l'hôpital ne l'avait pas trop secoué. Honnêtement ? Même encore aujourd'hui il n'était pas certains que ces séances aient eu une quelconque utilité. Cependant, il ne pouvait que remercier les gens qui s'étaient occupé de lui à l'époque d'avoir voulu prendre soin de sa santé mental. Mieux valait qu'ils l'aient fait et que ce ne soit pas nécessaire plutôt que l'inverse.
Mais bref.
Retour au problème présent. Cette saleté de porte d'infirmerie fermée.
- Bon... Et bien je suppose que je ne vais pas avoir d'autres choix que d'aller chercher la trousse de soin d'urgence...
Il ne fit pas l'effort de retenir un soupire.
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Agacement. Peut-être. C’était en tout cas ce qu’il avait l’impression de lire derrière la façade neutre du bibliothécaire. Le jeune homme s’était légèrement tassé sur lui même, épaules voutées et se tenant avec nervosité les bras. Il n’en menait pas large, et c’était encore pire à l’intérieur. Qu’elle idée avait-il eu de proposer son aide, lui qui n’y connaissait rien à l’amitié, aux gens, à tout ce qui était pourtant nécessaire et vital pour évoluer convenablement en société. Piqûre mentale. Echo de paroles douloureuses. Il serra les dents alors que ses traits se teintaient presque de tristesse face à cet état des faits.
« Je ne rejette pas votre proposition, monsieur, j’essaie seulement de déterminer si c’est une approche qui peut fonctionner. »
Parce qu’il ne servait à rien de perdre son temps et son énergie pour une méthode qui échouerait qu’importe les tentatives. Mais s’il existait une possibilité, un pourcentage de réussite même infime, alors… pourquoi pas ? Une part de lui s’inquiéta brièvement de savoir si Noboru méritait ou non de tels efforts de sa part, mais il bouscula tout cela dans un coin de son esprit. Mérite ou non, cela n’avait pas d’importance puisqu’il voulait l’aider.
« Cette méthode n’a pas toujours de bons échos, mais il est parfois mieux d’écouter l’expérience d’une personne dans le domaine pour contrebalancer les informations, à défaut de pouvoir m’en faire un avis par moi-même. »
Souvenir lointain d’une porte entrouverte dans la nuit, brides de conversation ancrées dans son jeune esprit. Les mots avaient disparus, mais le sens était resté. Il cligna des yeux, revenant au présent alors qu’il reportait timidement son attention sur son éminent interlocuteur. Il n’avait pas vraiment tiqué à la mention d’un accident, sa curiosité était trop morose pour se laisser embarquer par une telle déclaration, à moins qu’elle ne soit retenue par le respect qu’il devait observer à l’encontre d’un membre du personnel. Dans tous les cas, Félix venait d’échapper à une petite avalanche de questions indésirables. Quelle heureuse fortune !
Un petit froncement de sourcils accompagna le soupir de l’homme. Une trousse d’urgence ? Ils allaient devoir encore marcher ? Kotai rééquilibra son poids, grimaçant quand il s’appuya plus lourdement sur son genou blessé. Oh par pitié…
« Monsieur Fortune, je ne souhaite pas vous manquer de respect, mais serait-il possible d’éviter davantage de déplacements ? Je peux me contenter de ma propre trousse de soins vous savez. »
Et tout en parlant, il ouvre son sac de sa main libre et en sort la pochette médicale contenant tout le nécessaire pour apaiser sa douleur et mettre un joli pansement dinosaure sur sa blessure.
« Je ne rejette pas votre proposition, monsieur, j’essaie seulement de déterminer si c’est une approche qui peut fonctionner. »
Parce qu’il ne servait à rien de perdre son temps et son énergie pour une méthode qui échouerait qu’importe les tentatives. Mais s’il existait une possibilité, un pourcentage de réussite même infime, alors… pourquoi pas ? Une part de lui s’inquiéta brièvement de savoir si Noboru méritait ou non de tels efforts de sa part, mais il bouscula tout cela dans un coin de son esprit. Mérite ou non, cela n’avait pas d’importance puisqu’il voulait l’aider.
« Cette méthode n’a pas toujours de bons échos, mais il est parfois mieux d’écouter l’expérience d’une personne dans le domaine pour contrebalancer les informations, à défaut de pouvoir m’en faire un avis par moi-même. »
Souvenir lointain d’une porte entrouverte dans la nuit, brides de conversation ancrées dans son jeune esprit. Les mots avaient disparus, mais le sens était resté. Il cligna des yeux, revenant au présent alors qu’il reportait timidement son attention sur son éminent interlocuteur. Il n’avait pas vraiment tiqué à la mention d’un accident, sa curiosité était trop morose pour se laisser embarquer par une telle déclaration, à moins qu’elle ne soit retenue par le respect qu’il devait observer à l’encontre d’un membre du personnel. Dans tous les cas, Félix venait d’échapper à une petite avalanche de questions indésirables. Quelle heureuse fortune !
Un petit froncement de sourcils accompagna le soupir de l’homme. Une trousse d’urgence ? Ils allaient devoir encore marcher ? Kotai rééquilibra son poids, grimaçant quand il s’appuya plus lourdement sur son genou blessé. Oh par pitié…
« Monsieur Fortune, je ne souhaite pas vous manquer de respect, mais serait-il possible d’éviter davantage de déplacements ? Je peux me contenter de ma propre trousse de soins vous savez. »
Et tout en parlant, il ouvre son sac de sa main libre et en sort la pochette médicale contenant tout le nécessaire pour apaiser sa douleur et mettre un joli pansement dinosaure sur sa blessure.
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En toute honnêteté, les craintes de l'étudiant étaient compréhensibles. Néanmoins, c'était vendredi soir et beaucoup trop tard à son goût pour que Félix les prenne en considération et les analyse avec le tact nécessaire.
- Peut-être. Aucune méthode ne fonctionne sur tout le monde, Monsieur Kinzoku. Il y a beaucoup de paramètre à prendre en compte pour qu'elle soit efficace. Mais c'est toujours mieux que de rester les bras croiser.
Quant à ce qui suivi... Comment dire. C'était arrivé, plusieurs fois, que Félix se demande si certains élèves ne s'amusaient à peu trop à le prendre pour un idiot. Que ce soit parce qu'ils maltraitaient les livres en les faisant tomber par terre, en arrivant un peu en retard pour rendre leurs emprunts ou encore quand ils faisaient mine de travailler silencieusement alors qu'il les entendait rire comme des ânes dès qu'il se trouvait une rangé plus loin. Mais bref. Il avait l'habitude maintenant. Du moins il pensait avoir l'habitude. Parce que le coup que venait de lui faire Kinzoku, personne ne lui avait jamais fait. Un long soupir lui échappa.
- Monsieur Kinzoku.
Il y eut une pause. Courte. Mais suffisamment longue pour permettre au bibliothécaire de soulever ses lunettes et se frotter les yeux pour chasser son agacement. Une chance que son flegme anglais lui permette de garder un tant soit peu de sang froid dans cette situation... Sinon, il y aurait de forte chance pour l'étudiant ce soit déjà prit un coup de canne sur le crâne.
- Si vous aviez de quoi vous soigner depuis le début sur vous, pourquoi ne l'avez-vous pas simplement dit ? Nous n'aurions jamais fait tout ce chemin. ... Tout comme vous n'auriez même pas eu à le faire si vous aviez accepté de m'attendre comme je vous l'avais proposé, soit dit en passant.
Oui, parce que ça non plus, il ne fallait pas l'oublier ! L'étudiant pouvait bien se plaindre de ne plus vouloir ou pouvoir marcher, mais en attendant, on lui avait laissé l'option de ne pas le faire. Option qu'il n'avait pas choisie. Comme quoi ! Tous les jeunes se prenaient pour des gangsters jusqu'à ce qu'une bonne dose de conséquences leur remettent les idée en place.
- Ne perdons pas davantage de temps. Asseyez-vous quelque part, que nous nous servions de cette trousse de soin avant que l'entièreté de votre pantalon ait le droit à une teinture.
Il agita vaguement la main en direction d'un escalier, indiquant à monsieur Kinzoku de s'asseoir sur les marche.
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« Mais… Je vous l’ai dit Monsieur. »
Peut-être pas en des termes très explicites pour son interlocuteur, mais cela faisait sens dans son esprit. Il lui avait dit qu’il pouvait s’en occuper seul. Donc il avait logiquement de quoi le faire puisqu’il ne mentait pas et qu’il était convaincu que n’importe quelle blessure requérait un minimum de soins. Un raisonnement que le bibliothécaire ne pouvait malheureusement pas suivre, mais ça, Kotai n’y pensait même pas. Quand les choses faisaient sens, cela l’étonnait toujours que le monde autour de lui ne parvienne pas à suivre sa logique.
L’agacement perceptible de l’homme lui fit cependant garder le silence et obéir sagement. Alors, clopin-clopant, il se dirigea jusqu’à l’escalier indiqué et, choisissant une marche un peu plus haute, il s’y installa avec un grognement étouffé. Posant la sacoche près de lui, il se rinça d’abord les mains au gel hydroalcoolique et, délicatement, il essaya de jeter un oeil à la blessure en écartant les bords effrités du pantalon. Élancement. Le sang avait coagulé entre la plaie et le tissu, et essayer de décaler ce dernier ne se ferait pas mal.
Le jeune homme leva les yeux un court instant vers le bibliothécaire. Il aurait été tellement plus simple de faire cela dans une cabine de douche, il se serait juste contenté d’enlever son pantalon à l’abri des regards et d’encaisser la douleur sans témoin direct. Que disait Tsuni dans ce genre de situation ? Que c’était comme un pansement, valait mieux l’enlever en une seule fois et souffrir un bon coup, plutôt que de faire traîner la sensation. Plus facile à dire qu’à faire… Sa senpai était forte, elle avait les épaules et le coeur solide pour encaisser ce genre de choc et- Mains de chaque côté de sa jambe légèrement repliée, il avait remonté brusquement le tissu, serrant les dents quand ce dernier fut arraché du fluide coagulé. La plaie n’émit aucune complainte mais sa mauvaise humeur d’être ainsi dévoilée au grand jour se traduit par un petit filet écarlate qui perla sur la peau opaline. Jambe maigrelette. Il n’y pensait pas, mais instinctivement, l’autre se replia devant, comme pour la cacher.
« I-Il y a du désinfectant, c’est la bouteille bl-bleue. »
Peut-être pas en des termes très explicites pour son interlocuteur, mais cela faisait sens dans son esprit. Il lui avait dit qu’il pouvait s’en occuper seul. Donc il avait logiquement de quoi le faire puisqu’il ne mentait pas et qu’il était convaincu que n’importe quelle blessure requérait un minimum de soins. Un raisonnement que le bibliothécaire ne pouvait malheureusement pas suivre, mais ça, Kotai n’y pensait même pas. Quand les choses faisaient sens, cela l’étonnait toujours que le monde autour de lui ne parvienne pas à suivre sa logique.
L’agacement perceptible de l’homme lui fit cependant garder le silence et obéir sagement. Alors, clopin-clopant, il se dirigea jusqu’à l’escalier indiqué et, choisissant une marche un peu plus haute, il s’y installa avec un grognement étouffé. Posant la sacoche près de lui, il se rinça d’abord les mains au gel hydroalcoolique et, délicatement, il essaya de jeter un oeil à la blessure en écartant les bords effrités du pantalon. Élancement. Le sang avait coagulé entre la plaie et le tissu, et essayer de décaler ce dernier ne se ferait pas mal.
Le jeune homme leva les yeux un court instant vers le bibliothécaire. Il aurait été tellement plus simple de faire cela dans une cabine de douche, il se serait juste contenté d’enlever son pantalon à l’abri des regards et d’encaisser la douleur sans témoin direct. Que disait Tsuni dans ce genre de situation ? Que c’était comme un pansement, valait mieux l’enlever en une seule fois et souffrir un bon coup, plutôt que de faire traîner la sensation. Plus facile à dire qu’à faire… Sa senpai était forte, elle avait les épaules et le coeur solide pour encaisser ce genre de choc et- Mains de chaque côté de sa jambe légèrement repliée, il avait remonté brusquement le tissu, serrant les dents quand ce dernier fut arraché du fluide coagulé. La plaie n’émit aucune complainte mais sa mauvaise humeur d’être ainsi dévoilée au grand jour se traduit par un petit filet écarlate qui perla sur la peau opaline. Jambe maigrelette. Il n’y pensait pas, mais instinctivement, l’autre se replia devant, comme pour la cacher.
« I-Il y a du désinfectant, c’est la bouteille bl-bleue. »
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❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
Heures sup'
D'abord surpris par la remarque du jeune homme, Félix balaya bien vite son expression de stupeur pour prendre un visage plus ferme. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre...
- Non, monsieur Kinzoku, vous ne me l'avez pas dit.
En tout cas, pas en des termes clairs et précis. Pas assez pour que ce soit compréhensible par le commun des mortels.
- Et admettons que vous l'ayez ne serait-ce que sous-entendu, permettez moi un nouveau conseil concernant votre camarade : si vous voulez l'aider à mieux interagir, commencez par apprendre à mieux communiquer vous même. Ça n'a clairement pas l'air d'être votre fort.
Comment vous voulez aider quelqu'un à gérer ses interactions sociales quand vous-même vous êtes incapable de vous exprimer de manière intelligible ? Plus Félix y réfléchissait, plus il se disait que c'était la formule idéal pour un désastre. Enfin, du moment qu'il n'avait pas à en être témoin, cela ne le concernait pas... Mais ce n'était pas non plus comme s'il pouvait ignorer le problème lorsqu'il se présentait, là, juste devant lui. Le bibliothécaire se devait au moins d'essayer de sauver les meubles en donnant quelques conseils pendant qu'il le pouvait, l'inaction aurait été un manquement à son devoir.
- Vous n'avez pas idée de la marge qu'il y a entre ce que vous pensez, ce que vous voulez dire, ce que vous croyez dire et ce que vous dites. Et ça, c'est sans prendre en compte ce que votre interlocuteur a envie d'entendre, ce qu'il entend et ce qu'il comprend. Bref. La communication c'est déjà suffisamment complexe comme ça sans que vous estimiez que les gens lisent dans votre tête. Soyez clair dans vos propos, soyez explicite. Ça rendra les choses plus simple pour vous et pour les autres.
Il y avait déjà tellement de façons de créer des incompréhensions, il fallait en plus que certains s'amusent à emmêler davantage la chose. Urgh...
L'étudiant finit par s'asseoir et, après ce qui parait être des heures aux yeux du bibliothécaire, il finit enfin par relever la jambe de son pantalon. Ce n'était pas trop tôt... Allons garçon, ce n'était qu'une égratignure, inutile d'en faire tout un pataquès. Si tu veux, on peut te la briser, t'aurais au moins une bonne raison de te plaindre. Non mais j'vous jure. Bref. Alors que Monsieur Kinzoku indiquait le désinfectant, Félix s'installa sur les marches à côté des lui, posant sa canne non loin. ... Ça allait vraiment être une tannée pour se relever. Tout ça pour un étudiant pas foutu de parler clairement ou de marcher droit... Il utilisa dans un premier temps le gel hydroalcoolique, après avoir retiré ses gants, et alors qu'il allait pour saisir le désinfectant et en imbibé un coton, l'homme haussa un sourcil en observant l'élève.
- Je ne suis ni médecin, ni nutritionniste mais vous êtes certain que vous mangez convenablement ?
Orf, et puis après tout, peut-être juste que monsieur Kinzoku avait un métabolisme rapide. Une fois le désinfectant prêt à être appliqué, il marmonna :
- Ça va piquer.
Et sans plus de délicatesse, il passa le coton sur la plaie.
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