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- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 326■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
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Kotai Kinzoku
Re: [Terminé] Dans les salles obscures, personne n'entendra Gronchon râler... ?
Mer 10 Juil 2024 - 19:26
C'est quand même plus simple à moto
ft. Noboru Fujiki
Les nuages s’écartent sur un sermon plutôt rude, moins dans le ton que dans les termes, mais soit. Il eut un froncement de sourcils. Crevette ? Un surnom ? Une pointe de colère perça dans le regard de jais, une petite flamme à peine visible mais pourtant bien présente. Oh, il détestait les surnoms. Rares étaient les personnes à posséder le droit de le taquiner de la sorte, et il ne lui semblait pas l’avoir accordé au blond. Manque de pot, il se sentait bien trop faible pour vraiment s’emporter, et dans tous les cas, ça aurait changé quoi ? Au moins il ne l’avait pas traîté de robot ou de sans-coeur. Mais une crevette… sérieusement ?
Soit Noboru avait un problème avec les animaux. Soit c’était la nourriture. Ou bien les deux ? Dans tous les cas, ça solidifiait le fait qu’il le voyait comme quelqu’un de faible. Bon, en l’occurence, c’était présentement le cas. Il en menait pas large avec sa tachycardie et ses jambes tremblantes, mais c’était pas… C’était pas toujours le cas.
Les mots défilaient les uns à la suite des autres, une véritable tirade, peut-être la plus longue que son camarade lui ait jamais adressé. C’était quand même mieux le silence. Non pas qu’il n’appréciait pas la voix de Noboru, c’était seulement… plus agréable parce qu’il ne s’emportait pas ? Enfin, c’était sa faute. Il lui avait donné matière à s’inquiéter et… Comment ça il s’inquiétait ? Non, ce serait étrange. Il accomplissait juste une bonne action, voilà tout ! Une moue boudeuse finit par éclore sur ses traits alors qu’il détournait le regard, vaincu.
« Je paye le taxi. » ronchonna-t-il.
Puisqu’il n’avait visiblement pas le choix, il pouvait au moins gérer cette partie là. Et pas question de faire davantage de concessions. Un soupir amer lui échappa. Au final, il le trouvait donc chiant. Pourtant ça l’empêchait pas d’insister pour lui venir en aide, ce qui pouvait signifier deux choses : ou bien Noboru n’avait pas vraiment de critères pour les gens avec qui il voulait bien se montrer sympa, ou alors il lui faisait juste pitié. Mouais. Kotai penchait pour la deuxième option.
« C-ça t’ennuie si on attend cinq minutes encore ? J’aimerai bien voir ta moto avant d’y aller.. »
Requête un peu enfantine, mais ce serait peut-être la seule occasion qu’il aurait de la contempler.
Soit Noboru avait un problème avec les animaux. Soit c’était la nourriture. Ou bien les deux ? Dans tous les cas, ça solidifiait le fait qu’il le voyait comme quelqu’un de faible. Bon, en l’occurence, c’était présentement le cas. Il en menait pas large avec sa tachycardie et ses jambes tremblantes, mais c’était pas… C’était pas toujours le cas.
Les mots défilaient les uns à la suite des autres, une véritable tirade, peut-être la plus longue que son camarade lui ait jamais adressé. C’était quand même mieux le silence. Non pas qu’il n’appréciait pas la voix de Noboru, c’était seulement… plus agréable parce qu’il ne s’emportait pas ? Enfin, c’était sa faute. Il lui avait donné matière à s’inquiéter et… Comment ça il s’inquiétait ? Non, ce serait étrange. Il accomplissait juste une bonne action, voilà tout ! Une moue boudeuse finit par éclore sur ses traits alors qu’il détournait le regard, vaincu.
« Je paye le taxi. » ronchonna-t-il.
Puisqu’il n’avait visiblement pas le choix, il pouvait au moins gérer cette partie là. Et pas question de faire davantage de concessions. Un soupir amer lui échappa. Au final, il le trouvait donc chiant. Pourtant ça l’empêchait pas d’insister pour lui venir en aide, ce qui pouvait signifier deux choses : ou bien Noboru n’avait pas vraiment de critères pour les gens avec qui il voulait bien se montrer sympa, ou alors il lui faisait juste pitié. Mouais. Kotai penchait pour la deuxième option.
« C-ça t’ennuie si on attend cinq minutes encore ? J’aimerai bien voir ta moto avant d’y aller.. »
Requête un peu enfantine, mais ce serait peut-être la seule occasion qu’il aurait de la contempler.
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- Noboru FujikiA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 295■ Inscrit le : 30/05/2024■ Mes clubs :
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Noboru Fujiki
Re: [Terminé] Dans les salles obscures, personne n'entendra Gronchon râler... ?
Mer 10 Juil 2024 - 20:07
Ah. Froncement de sourcils, pointe de colère, les débuts d'une petite flamme présente dans le corps de Kotai au moment ou il l'appelle Crevette. Boarf. Tant pis. Il a eu ce qu'il méritait, il gardera le petit surnom de côté si jamais il en a de nouveau besoin dans le futur.
Il veut payer le taxi ? Deal. Tant qu'il le sait dans un d'entre eux ça lui va, qu'il paye ou non c'est selon ses préférences, si payer lui permet d'être plus confortable avec cette idée il compte bien le laisser faire, même avec la mine boudeuse qu'il peut observer.
Il secoue la tête quand Kotai lui demande si ça le dérange d'attendre encore un peu, au contraire, ça l'aider a sa calmer un peu avant d’appeler le taxi, monter dedans faire la trajet et- OH ! Il veut voir sa moto ?! Mais ouais mec ! Sans problème il peut aller voir son quasi précieux !
-Yup ! Suis moi.
Il récupère ses affaires et se lève, guidant Kotai jusqu'à sa moto garée quelques places plus loin dans un coin du parking réservé pour ce genre de véhicule, se posant à côté de sa moto, main libre dans sa poche.
-Belle bête hein ? Et c'est même pas une sportive en plus, j'aimerais bien en chopper une en seconde moto, d'occasion et tout. C'est cool les sportives mais c'est chiant a conduire au quotidien...
Si seulement c'était pas si contraignant il en aurait acheté une sans hésiter... Au moins sa moto actuelle est bien mieux pour les trajets quotidiens, sans trop sacrifier sur d'autres points comme la vitesse ou la puissance, en plus il à déjà le permis moto pour les grosses moto s'il veut alors...
En tout cas il laisse Kotai l'observer sous tout les angles, répondant a ses questions sur sa moto s'il en a, le laissant vraiment profiter du moment, il peut même prendre des photos ou demander à être pris en photo avec la moto, franchement ça le dérange pas, avec un peu de chance ça lui permet aussi d'oublier un peu sa crise de panique venant de se finir.
Avant de le laisser prendre le taxi il veut juste poser une petite question à Kotai...
-Euh t'as soif ? J'peux aller te chercher de l'eau si tu veux.
Même si un distributeur ou un konbini est pas loin il préfère y aller à la place de Kotai, le parking sera forcément moins rempli de monde que les rues ou le konbini, préférant le laisser la plutôt que risquer l'apparition d'une autre crise.
Il veut payer le taxi ? Deal. Tant qu'il le sait dans un d'entre eux ça lui va, qu'il paye ou non c'est selon ses préférences, si payer lui permet d'être plus confortable avec cette idée il compte bien le laisser faire, même avec la mine boudeuse qu'il peut observer.
Il secoue la tête quand Kotai lui demande si ça le dérange d'attendre encore un peu, au contraire, ça l'aider a sa calmer un peu avant d’appeler le taxi, monter dedans faire la trajet et- OH ! Il veut voir sa moto ?! Mais ouais mec ! Sans problème il peut aller voir son quasi précieux !
-Yup ! Suis moi.
Il récupère ses affaires et se lève, guidant Kotai jusqu'à sa moto garée quelques places plus loin dans un coin du parking réservé pour ce genre de véhicule, se posant à côté de sa moto, main libre dans sa poche.
-Belle bête hein ? Et c'est même pas une sportive en plus, j'aimerais bien en chopper une en seconde moto, d'occasion et tout. C'est cool les sportives mais c'est chiant a conduire au quotidien...
Si seulement c'était pas si contraignant il en aurait acheté une sans hésiter... Au moins sa moto actuelle est bien mieux pour les trajets quotidiens, sans trop sacrifier sur d'autres points comme la vitesse ou la puissance, en plus il à déjà le permis moto pour les grosses moto s'il veut alors...
En tout cas il laisse Kotai l'observer sous tout les angles, répondant a ses questions sur sa moto s'il en a, le laissant vraiment profiter du moment, il peut même prendre des photos ou demander à être pris en photo avec la moto, franchement ça le dérange pas, avec un peu de chance ça lui permet aussi d'oublier un peu sa crise de panique venant de se finir.
Avant de le laisser prendre le taxi il veut juste poser une petite question à Kotai...
-Euh t'as soif ? J'peux aller te chercher de l'eau si tu veux.
Même si un distributeur ou un konbini est pas loin il préfère y aller à la place de Kotai, le parking sera forcément moins rempli de monde que les rues ou le konbini, préférant le laisser la plutôt que risquer l'apparition d'une autre crise.
Noboru parle japonais en cc3300, anglais en 0066ff et français en 009900
(Ne vous demandez pas quand il ira parler sans râler, sans faire de grimace ou sans soupirer, c'est mieux de ne pas se poser la question... Vous gardez encore espoir comme ça...)
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Kotai Kinzoku
Re: [Terminé] Dans les salles obscures, personne n'entendra Gronchon râler... ?
Mer 10 Juil 2024 - 20:39
C'est quand même plus simple à moto
ft. Noboru Fujiki
Un terrain d’entente est trouvé, et si dans un premier temps il ne fait que suivre son camarade des yeux, Kotai finit par lentement quitter le banc. Ses jambes sont pas encore décidées à le porter bien loin, mais il parvient à aligner les pas et à se stabiliser non loin de la moto. Son attention se retrouve vite partagée entre le joli destrier de métal, et son conducteur qui en parlait avec beaucoup de fierté. Et il n’avait pas tort.
Plus belle encore que sur les photos, la deux-roues paraissait très bien entretenue si ce n’était pour la poussière résiduelle de la journée. Rien qu’un coup de chiffon ne saurait régler bien sûr. Il fit un pas de plus dans sa direction, se penchant un peu sans oser trop s’approcher. Regard ancré sur le chrome, descendant le long d’une courbe pour s’accrocher au bloc moteur, il contemple ce qu’il peut voir, autrement dit pas grand chose. La “magie” technique s’opérait davantage à l’intérieur. Il se prit les mains, réprimant son envie de décortiquer l’engin pour voir comment il était pensé. Son dada, c’était la robotique, et si il aimait y incorporer des notions de mécanique, il n’avait jamais poussé aussi loin mais… pourquoi pas ? C’était également un domaine qui l’attirait sans effort, et peut-être devrait-il creuser un peu plus de ce côté à l’avenir…
Complètement plongé dans sa contemplation, le jeune homme ne remarqua même pas le moment où son corps se sentit mieux et qu’il se délesta des derniers poids de la petit crise qu’il venait de traverser. Il était même parvenu à s’accroupir pour se mettre au niveau de l’objet de sa fascination. Des questions ? Il en a mais il les note simplement dans un coin de sa tête. C’était plus gratifiant d’effectuer des recherches en amont et d’ensuite confronter le produit de son étude à l’avis d’un expert. S’ils avaient l’occasion de repasser du temps ensemble, peut-être oserait-il à ce moment là en parler plus longuement avec son camarade. … Il venait de lui parler ?
Relevant la tête, Kotai cligna des yeux et prit une dizaine de seconde à ranger les sons dans le bon ordre. De l’eau ? Il secoua la tête.
« J’ai encore ma bouteille du cinéma. »
Et joignant le geste à la parole, il la sortit de sa sacoche et prit une petite gorgée salvatrice, se rendant compte au même moment à quel point il était assoiffé. Attends, c’était peut-être pas ça la question ? Et s’il avait mal entendu et que Noboru lui demandait de l’eau, au lieu de proposer d’aller en chercher ? Il fixa une seconde le quart restant et, après avoir essuyé le goulot dans la paume de sa main, il tendit la bouteille au blond avec un air innocent.
« Euh… Tu en voulais peut-être ? »
Plus belle encore que sur les photos, la deux-roues paraissait très bien entretenue si ce n’était pour la poussière résiduelle de la journée. Rien qu’un coup de chiffon ne saurait régler bien sûr. Il fit un pas de plus dans sa direction, se penchant un peu sans oser trop s’approcher. Regard ancré sur le chrome, descendant le long d’une courbe pour s’accrocher au bloc moteur, il contemple ce qu’il peut voir, autrement dit pas grand chose. La “magie” technique s’opérait davantage à l’intérieur. Il se prit les mains, réprimant son envie de décortiquer l’engin pour voir comment il était pensé. Son dada, c’était la robotique, et si il aimait y incorporer des notions de mécanique, il n’avait jamais poussé aussi loin mais… pourquoi pas ? C’était également un domaine qui l’attirait sans effort, et peut-être devrait-il creuser un peu plus de ce côté à l’avenir…
Complètement plongé dans sa contemplation, le jeune homme ne remarqua même pas le moment où son corps se sentit mieux et qu’il se délesta des derniers poids de la petit crise qu’il venait de traverser. Il était même parvenu à s’accroupir pour se mettre au niveau de l’objet de sa fascination. Des questions ? Il en a mais il les note simplement dans un coin de sa tête. C’était plus gratifiant d’effectuer des recherches en amont et d’ensuite confronter le produit de son étude à l’avis d’un expert. S’ils avaient l’occasion de repasser du temps ensemble, peut-être oserait-il à ce moment là en parler plus longuement avec son camarade. … Il venait de lui parler ?
Relevant la tête, Kotai cligna des yeux et prit une dizaine de seconde à ranger les sons dans le bon ordre. De l’eau ? Il secoua la tête.
« J’ai encore ma bouteille du cinéma. »
Et joignant le geste à la parole, il la sortit de sa sacoche et prit une petite gorgée salvatrice, se rendant compte au même moment à quel point il était assoiffé. Attends, c’était peut-être pas ça la question ? Et s’il avait mal entendu et que Noboru lui demandait de l’eau, au lieu de proposer d’aller en chercher ? Il fixa une seconde le quart restant et, après avoir essuyé le goulot dans la paume de sa main, il tendit la bouteille au blond avec un air innocent.
« Euh… Tu en voulais peut-être ? »
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Re: [Terminé] Dans les salles obscures, personne n'entendra Gronchon râler... ?
Mer 10 Juil 2024 - 20:53
Il observe Kotai observer sa moto, content qu'il prenne le temps de l'apprécier et de l'admirer, Noboru garde le silence et reste un peu en retrait tout du long pour pas le gêner et vu qu'il pose pas de question. Au moins il à l'air d'aller de mieux en mieux et c'est ce qui lui importe le plus. Surveillant quand même ses mouvements en cas de rechute ou si Kotai surestime un peu trop son état.
Il hoche la tête quand Kotai lui fait savoir qu'il a encore sa bouteille du cinéma, le laissant boire avant qu'il s'arrête subitement, essuyant le goulot avant de lui proposer de l'eau, Noboru rectifiant la situation directement.
-Nah, je demandais pour toi. T'avais l'air assoiffé.
Ouais... Pendant un moment quand il était encore en pleine crise il avait l'impression que Kotai avait la bouche vraiment pâteuse, alors il tenait simplement à lui poser la question histoire de l’encourager ou de lui rappeler de boire.
Il fini par se caler contre le mur le plus proche de sa moto, faisant pendouiller son casque sur une des poignées, croisant les bras et se contenant d'observer Kotai, le laissant profiter du moment maintenant qu'il a plus l'air d'être en mode crise, gardant juste un œil au cas ou et pour s'assurer que personne vienne les déranger, se demandant quand même ce qui a pu causer ça...
Il devrait faire des recherches ? Peut être ? Regarder les phobies communes ? Comme l'agoraphobie ou autre ? Mmmmmh... Peut être qu'il ira garder ça pour plus tard, s'il doit gérer une autre crise ou si jamais un jour il tombe sur un Kotai allant pas bien du tout... Il aura une chance d'être un peu plus préparé en faisant ça. Pour l'instant il préfère se dire que Kotai aura juste à subir ça aujourd'hui et qu'il sera plus embêté, c'est mieux que d'en craindre une autre dans le futur...
Il hoche la tête quand Kotai lui fait savoir qu'il a encore sa bouteille du cinéma, le laissant boire avant qu'il s'arrête subitement, essuyant le goulot avant de lui proposer de l'eau, Noboru rectifiant la situation directement.
-Nah, je demandais pour toi. T'avais l'air assoiffé.
Ouais... Pendant un moment quand il était encore en pleine crise il avait l'impression que Kotai avait la bouche vraiment pâteuse, alors il tenait simplement à lui poser la question histoire de l’encourager ou de lui rappeler de boire.
Il fini par se caler contre le mur le plus proche de sa moto, faisant pendouiller son casque sur une des poignées, croisant les bras et se contenant d'observer Kotai, le laissant profiter du moment maintenant qu'il a plus l'air d'être en mode crise, gardant juste un œil au cas ou et pour s'assurer que personne vienne les déranger, se demandant quand même ce qui a pu causer ça...
Il devrait faire des recherches ? Peut être ? Regarder les phobies communes ? Comme l'agoraphobie ou autre ? Mmmmmh... Peut être qu'il ira garder ça pour plus tard, s'il doit gérer une autre crise ou si jamais un jour il tombe sur un Kotai allant pas bien du tout... Il aura une chance d'être un peu plus préparé en faisant ça. Pour l'instant il préfère se dire que Kotai aura juste à subir ça aujourd'hui et qu'il sera plus embêté, c'est mieux que d'en craindre une autre dans le futur...
Noboru parle japonais en cc3300, anglais en 0066ff et français en 009900
(Ne vous demandez pas quand il ira parler sans râler, sans faire de grimace ou sans soupirer, c'est mieux de ne pas se poser la question... Vous gardez encore espoir comme ça...)
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Kotai Kinzoku
Re: [Terminé] Dans les salles obscures, personne n'entendra Gronchon râler... ?
Mer 10 Juil 2024 - 23:46
C'est quand même plus simple à moto
ft. Noboru Fujiki
Refus. Il avait mal compris donc, mais encore une fois la gentillesse transparaissait au travers des propos du blond, sans la moindre raison pour appuyer un tel geste. D’un petit geste du poignet, il referme solidement la bouteille et la range, économisant le reste pour le trajet du retour. Il ne risquait sans doute pas de faire une crise dans le taxi, mais c’était mieux d’avoir quand même encore un peu d’eau à portée de main.
Tout en s’humectant les lèvres, le jeune homme déplia ses petites jambes, chancelant un bref instant avant de retrouver naturellement son équilibre. Ses yeux remontent le long de la silhouette immobile et pensive qui lui tient compagnie, sans parvenir à deviner ce qui lui occupe l’esprit. Lèvres pincées, il préféra attendre plutôt que de risquer d’interrompre le cours de ses pensées et, il en profita pour plonger le nez dans son téléphone. Pas de notification particulière, il passa rapidement sur le discord de la compagnie, gardant la section memes et autres drôleries pour plus tard, quand il serait un peu plus d’humeur. Pas de message de leur part, ça il s’y était attendu. Il secoua légèrement la tête et se concentra plutôt sur son véritable objectif : trouver un taxi.
Pianotant rapidement, il trouva une application et l’installa en un battement de cils, recherchant aussitôt une course de libre. Une petite vibration indiqua que sa requête avait été prise en compte. Dix minutes. Cela pourrait passer vite tout comme sembler durer une éternité. Il releva la tête pour jeter un regard en direction du blond. Non, ça devrait aller. Même dans le silence et l’anticipation du trajet à venir, il devinait que le temps filerait plus vite qu’il ne le pensait.
Se rapprochant finalement de son camarade, Kotai tourna vers lui l’écran de son téléphone, lui montrant l’application mais aussi l’horaire prévu de son départ. Nul besoin de mots, et ainsi il avait la confirmation que le petit faiblard rentrerait bien à l’université sans trop de problèmes. Ou bout de route en voiture, ça devrait aller. Et après ça, il irait certainement se reposer dans sa chambre ou, s’il en avait la force, il pourrait toujours voir si la bibliothèque avait quelques manuels de mécanique sur les motos. Hmm.. Ce serait sans doute plus intéressant que de rester roulé en boule sur son lit.
Tout en s’humectant les lèvres, le jeune homme déplia ses petites jambes, chancelant un bref instant avant de retrouver naturellement son équilibre. Ses yeux remontent le long de la silhouette immobile et pensive qui lui tient compagnie, sans parvenir à deviner ce qui lui occupe l’esprit. Lèvres pincées, il préféra attendre plutôt que de risquer d’interrompre le cours de ses pensées et, il en profita pour plonger le nez dans son téléphone. Pas de notification particulière, il passa rapidement sur le discord de la compagnie, gardant la section memes et autres drôleries pour plus tard, quand il serait un peu plus d’humeur. Pas de message de leur part, ça il s’y était attendu. Il secoua légèrement la tête et se concentra plutôt sur son véritable objectif : trouver un taxi.
Pianotant rapidement, il trouva une application et l’installa en un battement de cils, recherchant aussitôt une course de libre. Une petite vibration indiqua que sa requête avait été prise en compte. Dix minutes. Cela pourrait passer vite tout comme sembler durer une éternité. Il releva la tête pour jeter un regard en direction du blond. Non, ça devrait aller. Même dans le silence et l’anticipation du trajet à venir, il devinait que le temps filerait plus vite qu’il ne le pensait.
Se rapprochant finalement de son camarade, Kotai tourna vers lui l’écran de son téléphone, lui montrant l’application mais aussi l’horaire prévu de son départ. Nul besoin de mots, et ainsi il avait la confirmation que le petit faiblard rentrerait bien à l’université sans trop de problèmes. Ou bout de route en voiture, ça devrait aller. Et après ça, il irait certainement se reposer dans sa chambre ou, s’il en avait la force, il pourrait toujours voir si la bibliothèque avait quelques manuels de mécanique sur les motos. Hmm.. Ce serait sans doute plus intéressant que de rester roulé en boule sur son lit.
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Noboru Fujiki
Re: [Terminé] Dans les salles obscures, personne n'entendra Gronchon râler... ?
Jeu 11 Juil 2024 - 10:43
Noboru observe Kotai aller sur son téléphone, en profitant pour faire pareil de son côté maintenant qu'il à l'air d'aller à peu près bien, envoyant un message à ses parents pour les prévenir qu'il passera pas cet après midi, il ira les voir a sa prochaine visite attendue.
Ensuite il va sur ses autres applications, allant un peu sur les réseaux sociaux, un peu sur Discord, lisant ce qui à été posté en général, réagissant a quelques posts et messages quand Kotai attire son attention, levant la tête et regardant l'écran de son téléphone.
Ah parfait ! Il à commandé un taxi, cool ! Il hoche la tête, retenant l'heure d'arrivée du taxi, de toute manière il ira prendre la route à ce moment la lui aussi, voyant pas de raisons pour s’éterniser la tout seul alors qu'il pourrait rentrer sur le campus se reposer, jouer ou jeter un œil à Kotai.
Mmmmh... Il pourrait lui acheter à manger, il à l'air d'être du type assez tête en l'air sur ce genre de point. Il sait pas trop quoi choisir pour le repas du soir par contre, un petit en-cas léger mais lui apportant tout les nutriments et calories nécessaires ? Un repas ou il peut piocher dans plein de plats du type gyozas, brochettes, takoyakis, karrage et autre ? Ou un bon p'tit repas du type fast food et ses dérivés ?
Il réfléchi encore quand finalement le taxi arrive, il observe Kotai partir tout en se préparant a partir de son côté, le saluant de la main avant que le taxi démarre, lui faisant signe qu'il lui enverra un message. Montant sur sa moto il se met en route à son tour jusqu'à arriver au parking du campus.
Moto garée en un rien de temps, mettant de nouveau l'anti-vol dans la foulée il retire son casque et ses gants pour la dernière fois aujourd'hui, donnant un dernier coup d’œil à sa moto il part en direction de sa chambre, dormant une petite heure, jouant aux jeux vidéos et s'occupant jusqu'aux alentours de 18 heures.
Il met son ordinateur en veille, se lèvre, met ses chaussures, prend ses affaires et commence la quête 'Trouver la Crevette affamée' lui à faim en tout cas... Et vu qu'ils ont tout autant mangé l'un que l'autre un repas s'impose.
Le connaissant un peu il sait à peu près ou le chercher, commençant par la salle commune au cas où, ayant l'idée d'aller chercher à la bibliothèque et dans sa chambre aussi si jamais il le trouve pas avant, manger est pas négociable de toute manière.
Ensuite il va sur ses autres applications, allant un peu sur les réseaux sociaux, un peu sur Discord, lisant ce qui à été posté en général, réagissant a quelques posts et messages quand Kotai attire son attention, levant la tête et regardant l'écran de son téléphone.
Ah parfait ! Il à commandé un taxi, cool ! Il hoche la tête, retenant l'heure d'arrivée du taxi, de toute manière il ira prendre la route à ce moment la lui aussi, voyant pas de raisons pour s’éterniser la tout seul alors qu'il pourrait rentrer sur le campus se reposer, jouer ou jeter un œil à Kotai.
Mmmmh... Il pourrait lui acheter à manger, il à l'air d'être du type assez tête en l'air sur ce genre de point. Il sait pas trop quoi choisir pour le repas du soir par contre, un petit en-cas léger mais lui apportant tout les nutriments et calories nécessaires ? Un repas ou il peut piocher dans plein de plats du type gyozas, brochettes, takoyakis, karrage et autre ? Ou un bon p'tit repas du type fast food et ses dérivés ?
Il réfléchi encore quand finalement le taxi arrive, il observe Kotai partir tout en se préparant a partir de son côté, le saluant de la main avant que le taxi démarre, lui faisant signe qu'il lui enverra un message. Montant sur sa moto il se met en route à son tour jusqu'à arriver au parking du campus.
Moto garée en un rien de temps, mettant de nouveau l'anti-vol dans la foulée il retire son casque et ses gants pour la dernière fois aujourd'hui, donnant un dernier coup d’œil à sa moto il part en direction de sa chambre, dormant une petite heure, jouant aux jeux vidéos et s'occupant jusqu'aux alentours de 18 heures.
Il met son ordinateur en veille, se lèvre, met ses chaussures, prend ses affaires et commence la quête 'Trouver la Crevette affamée' lui à faim en tout cas... Et vu qu'ils ont tout autant mangé l'un que l'autre un repas s'impose.
Le connaissant un peu il sait à peu près ou le chercher, commençant par la salle commune au cas où, ayant l'idée d'aller chercher à la bibliothèque et dans sa chambre aussi si jamais il le trouve pas avant, manger est pas négociable de toute manière.
Noboru parle japonais en cc3300, anglais en 0066ff et français en 009900
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Re: [Terminé] Dans les salles obscures, personne n'entendra Gronchon râler... ?
Jeu 11 Juil 2024 - 14:47
Gronchon s'impose du babysitting
ft. Noboru Fujiki
Les minutes s’écoulent en silence, et sous l’oeil de son camarade, Kotai retourne les passer auprès de la jolie moto. Il reste encore à une distance raisonnable mais tourne un peu autour, l’observant sous différents angles, essayant de deviner, juste en regardant, la fonctionnalité de certaines pièces, l’emplacement d’autres. Quelques questions vinrent s’ajouter à sa liste mentale, rien qu’il ne saurait résoudre par lui-même.
Le vrombissement d’un moteur s’arrêta non loin, et redressant la tête, il repéra aisément le véhicule au toît réhaussé d’un petit panneau. Il était l’heure de partir. Vérifiant ses affaires, il se tourna vers son camarade et lui adressa un simple signe de la main avant de s’engouffrer dans son carrosse moderne. Echange de politesse, heureusement il avait pu préciser sur l’application qu’il souhaitait un trajet dans le calme, sans discussion. Un filet de musique enveloppa l’habitacle, voile léger qui lui permit d’oublier un peu plus la crise éphémère pour se concentrer sur des choses plus positives. Il replongea brièvement dans les films, dans les émotions qu’il en avait tiré. Du frisson ? Bien au contraire, il avait décortiqué avec bonheur certaines scènes à suspens et il réfléchissait à présent aux méthodes employées pour venir souligner ou amplifier l’horreur. Le conducteur dut forcer un peu la voix pour le tirer de ses pensées et lui faire remarquer qu’ils étaient arrivés.
Traînant sa carcasse jusqu’aux dortoirs, Kotai passa le pas de sa porte, se déchaussant d’emblée avant d’ôter, nettoyer et mettre à tremper ses lentilles. La fatigue profita de cette petite pause pour fondre sur lui et il du se résoudre à se lover dans son lit pour une toute petite sieste. Juste le temps de récupérer un peu, il ne pouvait pas se permettre de-
Black out.
Rouvrant difficilement les paupières, sa main tâtonna au milieu des draps défaits, s’accrochant au petit boîtier qu’elle finit par trouver dans l’océan de tissus. Lumière un peu trop vive qui lui arracha un grognement. Dix-huit heures. … Comment ?! Il avait dormi tout ce temps ! Impossible ! D’un bond, Kotai se mit sur ses pieds, cherchant un moyen de rattraper le temps perdu. Bref instant de panique. Inspire. Expire. Il devait faire avec le temps qu’il lui restait. Ignorant la complainte de son estomac, il enfila prestement ses chaussures, se recoiffa, attrapa ses lunettes et sa sacoche avant de filer en direction de la bibliothèque. Elle fermait à vingt heures, il avait encore un peu de temps devant lui !
Le vrombissement d’un moteur s’arrêta non loin, et redressant la tête, il repéra aisément le véhicule au toît réhaussé d’un petit panneau. Il était l’heure de partir. Vérifiant ses affaires, il se tourna vers son camarade et lui adressa un simple signe de la main avant de s’engouffrer dans son carrosse moderne. Echange de politesse, heureusement il avait pu préciser sur l’application qu’il souhaitait un trajet dans le calme, sans discussion. Un filet de musique enveloppa l’habitacle, voile léger qui lui permit d’oublier un peu plus la crise éphémère pour se concentrer sur des choses plus positives. Il replongea brièvement dans les films, dans les émotions qu’il en avait tiré. Du frisson ? Bien au contraire, il avait décortiqué avec bonheur certaines scènes à suspens et il réfléchissait à présent aux méthodes employées pour venir souligner ou amplifier l’horreur. Le conducteur dut forcer un peu la voix pour le tirer de ses pensées et lui faire remarquer qu’ils étaient arrivés.
Traînant sa carcasse jusqu’aux dortoirs, Kotai passa le pas de sa porte, se déchaussant d’emblée avant d’ôter, nettoyer et mettre à tremper ses lentilles. La fatigue profita de cette petite pause pour fondre sur lui et il du se résoudre à se lover dans son lit pour une toute petite sieste. Juste le temps de récupérer un peu, il ne pouvait pas se permettre de-
Black out.
Rouvrant difficilement les paupières, sa main tâtonna au milieu des draps défaits, s’accrochant au petit boîtier qu’elle finit par trouver dans l’océan de tissus. Lumière un peu trop vive qui lui arracha un grognement. Dix-huit heures. … Comment ?! Il avait dormi tout ce temps ! Impossible ! D’un bond, Kotai se mit sur ses pieds, cherchant un moyen de rattraper le temps perdu. Bref instant de panique. Inspire. Expire. Il devait faire avec le temps qu’il lui restait. Ignorant la complainte de son estomac, il enfila prestement ses chaussures, se recoiffa, attrapa ses lunettes et sa sacoche avant de filer en direction de la bibliothèque. Elle fermait à vingt heures, il avait encore un peu de temps devant lui !
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- Noboru FujikiA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 295■ Inscrit le : 30/05/2024■ Mes clubs :
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❖ Chambre/Zone n° : U-5
❖ Arrivé(e) en : Rentrée 2018
Noboru Fujiki
Re: [Terminé] Dans les salles obscures, personne n'entendra Gronchon râler... ?
Jeu 11 Juil 2024 - 15:27
Mmmmmh, ses recherches dans la salle commune donnent rien, pas grave ça il file à la bibliothèque ensuite, entrant, saluant poliment le personnel qui travaille ce jour la et commençant à chercher Kotai ici. Après avoir cherché dans les allés, aux tables et même aux postes informatiques, zéro Crevette détecté...
Bordel. Il va devoir aller le chopper dans sa chambre ? Urgh. Bon... En route, direction les dortoirs ! Pas à la seconde non plus il prend son temps pour y aller, sans aller à la vitesse d'un escargot non plus, perdu dans ses pensées pendant qu'il marche.
Jusqu’à qu'il entende des pas.
Oh non.
Pas des pas en fait.
Mais plutôt une personne filant à grande vitesse. Eh beh... Elle à loupé un rendez-vous important ou quoi ? Ça file aussi vite qu'une fusée, aussi vite qu'une voiture de course, aussi vite qu'un missile. Ça devait être quelque chose de super important dis donc... Boarf, Kotai doit être posé bien sous la couette, à rien faire d'important.
Passant l'angle d'un couloir il se demande si-
PAF !
Il se prend une grosse masse arrivant à grande vitesse en pleine face !
Pris au dépourvu il tombe à moitié, arrivant in extremis a s'aider du mur pour que lui et la masse tombent pas au sol en mode duo de patates, absorbant le choc du mieux possible même s'il peine un peu, soufflant, râlant, a bout de souffle pendant quelques secondes après le choc.
Avant de chopper la masse non identifié par le col, la soulevant assez haut pour que la pointe des pieds ait du mal à toucher le sol, la secouant un peu, rage prenant le dessus pendant les premières secondes.
- OI !!! MAIS ESPECE D'ABRUTI, T'AS DES YEUX POURTANT NON ?!?! ET T'ES MEME PAS FOUTU DE REGARDER DEVANT TOI QUAND TU TRACE A FOND ?!?!!! T'ES PAS TOUT SEUL ESPECE DE C*N !!! JE TE JURE QUE TU MERITE QUE JE TE BRISE LES- La rage s'en va d'un coup, le cerveau enregistrant la visage qu'il voit sous ses yeux. ...Ah. Euuuuh... Je te cherchais...
Oh merde. Oh merde.
OH MERDE !!!!
C'ETAIT KOTAI ! Oh non, non, non, oh pitié !
Ah euuuuuh, il le lâche immédiatement, réajustant son haut, vérifiant qu'il à bien toutes ses affaires, vérifiant qu'il est bien en un morceau entre la chute et euh... L’événement venant de se passer, le regardant d'un air très, très coupable, très, très désolé...
Et absolument perdu, sachant pas trop quoi dire après ça... Un 'désolé' serait trop faible non ? Même s'il le mérite, absolument même. Même si ça serait le début des excuses pour cet acte qu'il regrette déjà énormément. Horrifié, il regarde Kotai quelques secondes de plus avant de s'incliner légèrement face à lui, avec tout le respect qu'il mérite...
-...Désolé...
Il est tellement sous le choc d'avoir fait ça à une pauvre crevette que sa voix à a peine assez de force pour quitter ses lèvres, à peine audible dans le couloir, restant incliné il se permet d'ajouter quelques mots de plus.
-... Si tu veux me dénoncer aux surveillants ou plus jamais me voir... Je comprendrais...
Après tout c'est comme ça que ça fonctionne non ? De toute manière il est bien trop mal léché et impulsif pour avoir une chance de se faire d'autres amis... Il aurait du le réaliser plus tôt... Alors si après ça Kotai veut plus le revoir il acceptera son choix. Et s'il se prend une punition aussi, ça serait pas la première qu'il reçoit dans sa scolarité, même si ça sera la première ici...
Bordel. Il va devoir aller le chopper dans sa chambre ? Urgh. Bon... En route, direction les dortoirs ! Pas à la seconde non plus il prend son temps pour y aller, sans aller à la vitesse d'un escargot non plus, perdu dans ses pensées pendant qu'il marche.
Jusqu’à qu'il entende des pas.
Oh non.
Pas des pas en fait.
Mais plutôt une personne filant à grande vitesse. Eh beh... Elle à loupé un rendez-vous important ou quoi ? Ça file aussi vite qu'une fusée, aussi vite qu'une voiture de course, aussi vite qu'un missile. Ça devait être quelque chose de super important dis donc... Boarf, Kotai doit être posé bien sous la couette, à rien faire d'important.
Passant l'angle d'un couloir il se demande si-
PAF !
Il se prend une grosse masse arrivant à grande vitesse en pleine face !
Pris au dépourvu il tombe à moitié, arrivant in extremis a s'aider du mur pour que lui et la masse tombent pas au sol en mode duo de patates, absorbant le choc du mieux possible même s'il peine un peu, soufflant, râlant, a bout de souffle pendant quelques secondes après le choc.
Avant de chopper la masse non identifié par le col, la soulevant assez haut pour que la pointe des pieds ait du mal à toucher le sol, la secouant un peu, rage prenant le dessus pendant les premières secondes.
- OI !!! MAIS ESPECE D'ABRUTI, T'AS DES YEUX POURTANT NON ?!?! ET T'ES MEME PAS FOUTU DE REGARDER DEVANT TOI QUAND TU TRACE A FOND ?!?!!! T'ES PAS TOUT SEUL ESPECE DE C*N !!! JE TE JURE QUE TU MERITE QUE JE TE BRISE LES- La rage s'en va d'un coup, le cerveau enregistrant la visage qu'il voit sous ses yeux. ...Ah. Euuuuh... Je te cherchais...
Oh merde. Oh merde.
OH MERDE !!!!
C'ETAIT KOTAI ! Oh non, non, non, oh pitié !
Ah euuuuuh, il le lâche immédiatement, réajustant son haut, vérifiant qu'il à bien toutes ses affaires, vérifiant qu'il est bien en un morceau entre la chute et euh... L’événement venant de se passer, le regardant d'un air très, très coupable, très, très désolé...
Et absolument perdu, sachant pas trop quoi dire après ça... Un 'désolé' serait trop faible non ? Même s'il le mérite, absolument même. Même si ça serait le début des excuses pour cet acte qu'il regrette déjà énormément. Horrifié, il regarde Kotai quelques secondes de plus avant de s'incliner légèrement face à lui, avec tout le respect qu'il mérite...
-...Désolé...
Il est tellement sous le choc d'avoir fait ça à une pauvre crevette que sa voix à a peine assez de force pour quitter ses lèvres, à peine audible dans le couloir, restant incliné il se permet d'ajouter quelques mots de plus.
-... Si tu veux me dénoncer aux surveillants ou plus jamais me voir... Je comprendrais...
Après tout c'est comme ça que ça fonctionne non ? De toute manière il est bien trop mal léché et impulsif pour avoir une chance de se faire d'autres amis... Il aurait du le réaliser plus tôt... Alors si après ça Kotai veut plus le revoir il acceptera son choix. Et s'il se prend une punition aussi, ça serait pas la première qu'il reçoit dans sa scolarité, même si ça sera la première ici...
Noboru parle japonais en cc3300, anglais en 0066ff et français en 009900
(Ne vous demandez pas quand il ira parler sans râler, sans faire de grimace ou sans soupirer, c'est mieux de ne pas se poser la question... Vous gardez encore espoir comme ça...)
- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 326■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
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Kotai Kinzoku
Re: [Terminé] Dans les salles obscures, personne n'entendra Gronchon râler... ?
Jeu 11 Juil 2024 - 17:20
Gronchon s'impose du babysitting
ft. Noboru Fujiki
Moins de deux heures… Maintenant qu’il y réfléchissait c’était tout de même très court pour faire des recherches digne d’intérêt. Pas une minute à perdre ! Attentif à son environnement, l’étudiant accéléra le pas et se hâta de quitter le bâtiment abritant les dortoirs. Il maugréa un peu de devoir suivre les chemins tracés dans la pelouse plutôt que de pouvoir faire une ligne droite - bien plus efficace et logique ! - pour rejoindre la bibliothèque. Alors il accéléra encore.
Vibration dans la poche, mais il ne pouvait se permettre de s’arrêter. La sagesse voudrait qu’il attende d’être arrivé à bon port pour dégainer son téléphone, mais la curiosité le pousse vers la bêtise et… Un message de mère ? Le choc de l’information lui retourna instantanément le cerveau et, sans s’arrêter de marcher, il oublia le monde alentour, sa destination, son objectif. Fébrile, il hésita devant la prévisualisation du message qui n’indiquait pas grand chose. Ca devait être important, mère ne le contactait jamais en temps normal ! Enfin, c’était la première fois qu’il quittait aussi longtemps le domicile familial alors peut-être que…
Doigt à un millimètre de l’écran, anticipation écrasant sa poitrine, il allait appuyer quand un mur le chope en plein visage et manque de l’envoyer au sol. Son téléphone vole en revanche, rebondissant sur sa coque de protection et glissant hors de portée. Un peu déboussolé, Kotai cligne des yeux et va pour récupérer son bien quand le mur - qui n’était pas un mur du coup - l’attrape et le secoue tel un vulgaire prunier. Un flot d’agressivité se déverse sur lui, impuissant au bout des bras de l’inconnu, et il ne peut que se recroqueviller un peu face à la tempête. Yeux écarquillés et souffle coupé, au milieu du tissu d’insultes il finit par discerner un regard bleu, tranchant comme l’acier.
Incompréhension.
Ses pieds retrouvent le plancher et, extérieur à lui-même, il voit son camarade s’agiter, essayer d’atténuer la situation. Lui ne parle pas. Ne réagis pas. Le sifflement est revenu. Sa peau le brûle là où son t-shirt a été tiré, là où son camarade est en train de le réajuster. Déconnecté, il serait resté là indéfiniment si un reflet n’avait pas éclairé son téléphone délaissé. Alors il recule d’un pas, sans vraiment regarder celui qui lui fait face et qui murmure des mots qu’il n’entend pas.
« Désolé. Je ferais plus attention. » souffla-t-il d’une voix blanche.
Il se détourne et, comme un automate, va s’accroupir près de portable. Message. Mère. Il l’ouvre enfin. Ses yeux balayent l’écran. Une fois. Deux fois. Le monde n’existait plus. Un soupir échoua sur ses lèvres tandis qu’il chassait une larme d’un revers de la main. Le téléphone retrouva le sol, écran encore ouvert sur un message à sens unique.
- Bonjour Kotai. Ton père m’a parlé de tes récentes dépenses. Concentre toi davantage sur tes études je te prie. -
Vibration dans la poche, mais il ne pouvait se permettre de s’arrêter. La sagesse voudrait qu’il attende d’être arrivé à bon port pour dégainer son téléphone, mais la curiosité le pousse vers la bêtise et… Un message de mère ? Le choc de l’information lui retourna instantanément le cerveau et, sans s’arrêter de marcher, il oublia le monde alentour, sa destination, son objectif. Fébrile, il hésita devant la prévisualisation du message qui n’indiquait pas grand chose. Ca devait être important, mère ne le contactait jamais en temps normal ! Enfin, c’était la première fois qu’il quittait aussi longtemps le domicile familial alors peut-être que…
Doigt à un millimètre de l’écran, anticipation écrasant sa poitrine, il allait appuyer quand un mur le chope en plein visage et manque de l’envoyer au sol. Son téléphone vole en revanche, rebondissant sur sa coque de protection et glissant hors de portée. Un peu déboussolé, Kotai cligne des yeux et va pour récupérer son bien quand le mur - qui n’était pas un mur du coup - l’attrape et le secoue tel un vulgaire prunier. Un flot d’agressivité se déverse sur lui, impuissant au bout des bras de l’inconnu, et il ne peut que se recroqueviller un peu face à la tempête. Yeux écarquillés et souffle coupé, au milieu du tissu d’insultes il finit par discerner un regard bleu, tranchant comme l’acier.
Incompréhension.
Ses pieds retrouvent le plancher et, extérieur à lui-même, il voit son camarade s’agiter, essayer d’atténuer la situation. Lui ne parle pas. Ne réagis pas. Le sifflement est revenu. Sa peau le brûle là où son t-shirt a été tiré, là où son camarade est en train de le réajuster. Déconnecté, il serait resté là indéfiniment si un reflet n’avait pas éclairé son téléphone délaissé. Alors il recule d’un pas, sans vraiment regarder celui qui lui fait face et qui murmure des mots qu’il n’entend pas.
« Désolé. Je ferais plus attention. » souffla-t-il d’une voix blanche.
Il se détourne et, comme un automate, va s’accroupir près de portable. Message. Mère. Il l’ouvre enfin. Ses yeux balayent l’écran. Une fois. Deux fois. Le monde n’existait plus. Un soupir échoua sur ses lèvres tandis qu’il chassait une larme d’un revers de la main. Le téléphone retrouva le sol, écran encore ouvert sur un message à sens unique.
- Bonjour Kotai. Ton père m’a parlé de tes récentes dépenses. Concentre toi davantage sur tes études je te prie. -
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Noboru Fujiki
Re: [Terminé] Dans les salles obscures, personne n'entendra Gronchon râler... ?
Jeu 11 Juil 2024 - 20:05
Noboru reste incliné silencieusement, fixant le sol, osant pas regarder de nouveau Kotai, regrettant amèrement la scène venant de se dérouler... Il entend les quelques mots sortir faiblement des lèvres de Kotai, refusant de bouger pour l'instant, entendant des pas, quelques bruits, un objet qui tombe et...
Des sanglots.
Larme par larme au début.
Puis le torrent inarrêtable arrive.
Noboru se redresse et approche tout doucement Kotai, observant le téléphone au sol, le ramassant, lisant rapidement le message affiché, sourcils froncés, avant de verrouiller le téléphone, glissant dans une de ses poches qu'il peut facilement atteindre, mettant l'info du message dans un coin de son cerveau.
Il est presque encore plus sous le choc maintenant qu'au moment d'avoir réalisé son geste, voyant le pauvre Kotai en larmes, absolument en pls, ayant très, très honte de ce qu'il à fait pour qu'il finisse comme ça...
Timidement, a petits pas, il finit par parcourir la distance le séparant de Kotai, prêt à finir de peluche s'il veut bien de lu- Non. Il lui faut quelqu'un la... Il va pas le laisser dans cet état tout seul. C'est un peu par sa faute que c'est arrivé, alors il peut au moins l'aider a se calmer.
Il inspire un bon coup, touchant et bougeant Kotai de manière à l'asseoir, le calant contre le mur tout en laissant le passage de libre, retirant sa veste et l’enveloppant dedans, assis face à lui, occupé a sécher ses larmes, sa main libre dans une des siennes sans serrer, parlant de tout et de rien à voix basse, avant de fredonner des bout de chansons.
Il fait attention a ses gestes, faisant le tout en douceur, lentement et avec grande délicatesse. Attention reporté dans sa voix aussi, parlant à un niveau à peine au-dessus des murmures.
Il continue comme ça pendant un moment avant de commencer à parler de tout et de rien, quelques passages de sa vie à Tokyo, quelques passages de son apprentissage de la cuisine par sa mère, quelques anecdotes qu'il à de ses années de travail aussi.
Rien de bien important, juste assez pour faire à comprendre à Kotai que quelqu'un est a ses côtés, de quoi fournir à son cerveau un point d'accroche et de potentiellement l'aider à aller mieux un peu plus vite, surtout qu'il à déjà été en crise un peu plus tôt dans la journée alors il avait pas vraiment besoin de ça.
Noboru se retient très fort tout du long de mordiller encore plus ses lèvres, étant déjà assez abîmés pour les prochains jours, même si l'envie est très, très, très présente... Continuant a faire de son mieux pour Kotai, malgré ce qu'il lui à fait juste avant, c'est le minimum qu'il peut faire pour l'avoir mis dans cet état...
Des sanglots.
Larme par larme au début.
Puis le torrent inarrêtable arrive.
Noboru se redresse et approche tout doucement Kotai, observant le téléphone au sol, le ramassant, lisant rapidement le message affiché, sourcils froncés, avant de verrouiller le téléphone, glissant dans une de ses poches qu'il peut facilement atteindre, mettant l'info du message dans un coin de son cerveau.
Il est presque encore plus sous le choc maintenant qu'au moment d'avoir réalisé son geste, voyant le pauvre Kotai en larmes, absolument en pls, ayant très, très honte de ce qu'il à fait pour qu'il finisse comme ça...
Timidement, a petits pas, il finit par parcourir la distance le séparant de Kotai, prêt à finir de peluche s'il veut bien de lu- Non. Il lui faut quelqu'un la... Il va pas le laisser dans cet état tout seul. C'est un peu par sa faute que c'est arrivé, alors il peut au moins l'aider a se calmer.
Il inspire un bon coup, touchant et bougeant Kotai de manière à l'asseoir, le calant contre le mur tout en laissant le passage de libre, retirant sa veste et l’enveloppant dedans, assis face à lui, occupé a sécher ses larmes, sa main libre dans une des siennes sans serrer, parlant de tout et de rien à voix basse, avant de fredonner des bout de chansons.
Il fait attention a ses gestes, faisant le tout en douceur, lentement et avec grande délicatesse. Attention reporté dans sa voix aussi, parlant à un niveau à peine au-dessus des murmures.
Il continue comme ça pendant un moment avant de commencer à parler de tout et de rien, quelques passages de sa vie à Tokyo, quelques passages de son apprentissage de la cuisine par sa mère, quelques anecdotes qu'il à de ses années de travail aussi.
Rien de bien important, juste assez pour faire à comprendre à Kotai que quelqu'un est a ses côtés, de quoi fournir à son cerveau un point d'accroche et de potentiellement l'aider à aller mieux un peu plus vite, surtout qu'il à déjà été en crise un peu plus tôt dans la journée alors il avait pas vraiment besoin de ça.
Noboru se retient très fort tout du long de mordiller encore plus ses lèvres, étant déjà assez abîmés pour les prochains jours, même si l'envie est très, très, très présente... Continuant a faire de son mieux pour Kotai, malgré ce qu'il lui à fait juste avant, c'est le minimum qu'il peut faire pour l'avoir mis dans cet état...
Noboru parle japonais en cc3300, anglais en 0066ff et français en 009900
(Ne vous demandez pas quand il ira parler sans râler, sans faire de grimace ou sans soupirer, c'est mieux de ne pas se poser la question... Vous gardez encore espoir comme ça...)
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Kotai Kinzoku
Re: [Terminé] Dans les salles obscures, personne n'entendra Gronchon râler... ?
Jeu 11 Juil 2024 - 21:06
Gronchon s'impose du babysitting
ft. Noboru Fujiki
La journée avait été si épuisante. Pourtant, il avait du mal à se souvenir de tout ce qui s’était passé. Regard flou, troublé. Le sifflement l’empêchait de réfléchir et de comprendre ce que l’autre racontait. Des anecdotes ? Ca y ressemblait. Les larmes tracent des sillons sur ses joues creusées tandis qu’il fixe le sol. Absent. Y aurait-il un moment où il arrêterait de commettre des erreurs ?
« … C’est comme ça que vous faites à Kobe ? »
Fin filet de voix, à peine plus haut que les murmures du blond, juste assez pour l’interrompre. La question était emplie d’une sincèrité plombante. Kotai prend une seconde pour relever la tête, main chassant en vain les torrents qui continuent de dévaler ses joues. Il plante ses yeux vides dans le regard azur.
« Est-ce que c’est si amusant de faire semblant d’être sympa pour ensuite me menacer et me hurler dessus ? »
Si c’était ça, il préférait mille fois Osaka et les brimades quotidiennes de Matsuda. Au moins il savait à quoi s’attendre. Personne pour faire semblant de l’apprécier, de l’accepter. Personne pour lui donner des espoirs minables. Il aurait dû le voir venir pourtant. Les larmes continuaient à affluer, lui qui normalement ne pleurait jamais ou presque. C’était peut-être à cause de la crise d’un peu plus tôt, esprit fragilisé, corps affamé. Qu’importe ses décisions, il ne prenait jamais la bonne. Bien que timidement, il avait laissé quelqu’un s’approcher et il avait contemplé cette main tendue avec l’envie et l’attente d’un chouïa de normalité au sein de son existence.
Ses lèvres tremblotantes s’écartent, souffle amusé et amer. Il était si stupide.
« Ca m’est égal si tu veux te sentir plus puissant en me harcelant, mais arrête avec ta fausse gentillesse. Je sais à quoi m’en tenir à présent. Laisse tomber ton masque. »
Des mots durs. Il risquait de s’en manger une, il avait souffert pour bien moins que ça. Mais il fallait éclaircir les choses. Quitte à ce que le cycle recommence, autant que le blond y aille franco et arrête de dissimuler ses véritables intentions.
« … C’est comme ça que vous faites à Kobe ? »
Fin filet de voix, à peine plus haut que les murmures du blond, juste assez pour l’interrompre. La question était emplie d’une sincèrité plombante. Kotai prend une seconde pour relever la tête, main chassant en vain les torrents qui continuent de dévaler ses joues. Il plante ses yeux vides dans le regard azur.
« Est-ce que c’est si amusant de faire semblant d’être sympa pour ensuite me menacer et me hurler dessus ? »
Si c’était ça, il préférait mille fois Osaka et les brimades quotidiennes de Matsuda. Au moins il savait à quoi s’attendre. Personne pour faire semblant de l’apprécier, de l’accepter. Personne pour lui donner des espoirs minables. Il aurait dû le voir venir pourtant. Les larmes continuaient à affluer, lui qui normalement ne pleurait jamais ou presque. C’était peut-être à cause de la crise d’un peu plus tôt, esprit fragilisé, corps affamé. Qu’importe ses décisions, il ne prenait jamais la bonne. Bien que timidement, il avait laissé quelqu’un s’approcher et il avait contemplé cette main tendue avec l’envie et l’attente d’un chouïa de normalité au sein de son existence.
Ses lèvres tremblotantes s’écartent, souffle amusé et amer. Il était si stupide.
« Ca m’est égal si tu veux te sentir plus puissant en me harcelant, mais arrête avec ta fausse gentillesse. Je sais à quoi m’en tenir à présent. Laisse tomber ton masque. »
Des mots durs. Il risquait de s’en manger une, il avait souffert pour bien moins que ça. Mais il fallait éclaircir les choses. Quitte à ce que le cycle recommence, autant que le blond y aille franco et arrête de dissimuler ses véritables intentions.
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Re: [Terminé] Dans les salles obscures, personne n'entendra Gronchon râler... ?
Ven 12 Juil 2024 - 11:28
D'accord. Il était absolument pas prêt pour ça.
Déjà qu'il était pas prêt pour ce qu'il s'est passé avant mais la...
Chaque mot de Kotai est comme un poignard enfoncé droit dans son cœur, les mots de sont pas fort, ne sont pas prononcé avec une grande voix puissante mais l'émotion derrière l'est... Les larmes tombant encore, glissant sur ses joues l'une après l'autre, Noboru pouvant juste les regarder couler...
Il peut comprendre le point de vue de Kotai, surtout s'il à beaucoup été harcelé avant, il peut pas confirmer mais c'est très fort probable vu ce qu'il vient de dire... Habitué a attendre le pire des autres, ayant connu que ça et tombant sur un type soufflant un coup le chaud, un coup le froid.
Ha. C'est sur que Kotai doit pas être aidé.
Il doit en avoir marre d'être ballotté entre les deux extrêmes sans trop comprendre, par un type qu'il connaît à peine, plus fort que lui, avec un caractère plus affirmé et sans savoir ou pourrait finir leur lien. Ami ? Harceleur ? Connaissance ? Autre ?
Il comprend. Et... Il s'en veut.
Il s'en veut d'avoir répondu direct avec la violence quand on lui à foncé dessus à toute vitesse.
Il s'en veut d'avoir blessé Kotai avec son acte.
Il s'en veut d'avoir brisé une amitié qui aurait été possible ici...
Noboru récupère sa veste qui enveloppait Kotai, s'installant à côté de lui, tête basse, il réfléchi quelques instants à ce qu'il pourrait lui dire, avant d'abandonner en soupirant, rien de bien lui vient en tête quand il réfléchi alors il se lance.
Il pourrait dire des choses qu'il regrette plus tard. Des choses qu'avec le recul il aurait jamais voulu dire à Kotai. Mais il s'en veut. Terriblement. Alors il compte parler. Qu'il l'écoute ou non. Que ça change le dénouement final ou non. Que ça permet de reprendre leur lien sur de bonnes bases ou que ça le coupe pour de bon.
L'important c'est d'en parler... Et il se lance.
-Je... Je suis vraiment désolé Kotai. Sincèrement. J'ai euh... Pas réfléchi aux conséquences de mes actions. J'aurais pas du te secouer plus tô-Non. En fait dans un monde idéal j'aurais du secouer personne. On aurait du s'expliquer puis chacun partir de son côté mais... C'est difficile.
Tu sais que petit à l'école j'étais harcelé ? Pas car j'étais petit, maigre et faible, même si c'était plutôt vrai à cette époque, surtout la taille...
Il soupire un long moment avant de continuer, reprenant la ou il s'est arrêté...
-Mais car j'étais pauvre. Souvent vêtu de vêtements de seconde main ou d'un uniforme réparé plus d'une fois... Les autres élèves me pointaient du doigt, se moquaient de moi, s'amusaient à m'exclure autant que possible... Mais j'étais pas content de ça. Alors...
J'ai fait un truc un peu stupide, j'ai commencé a les taper à chaque moquerie faite. Je m'en foutais complet dès sanctions, des punitions, des convocations dans le bureau de la direction... Je voulais juste faire savoir que je me laisserais pas faire.
Mes parents ont essayé de me calmer mais euh... Comme tu peux le voir, même avec tout leurs efforts c'est resté en partie... Je sais que je suis pas facile à supporter, avec la majorité des gens j'en ai absolument rien à foutre, tu me supporte pas tu peux te casser et voir ailleurs pauvre abruti mais...
Avec les gens que je tolère, que j'apprécie ou mes amis j'ai pas envie de leur faire du mal. Et Kotai.
Il tourne sa tête de manière à le regarder droit dans les yeux, il a peut être dit des co**eries juste avant, du blabla inutile, mais il est sincère, encore plus maintenant. Il inspire un coup avant de continuer, parlant encore moins fort, juste un murmure destiné a eux deux.
-J'ai menti quand je te disais que je te tolérais Kotai. En fait... Je viens de réaliser que... Possiblement t'aurais pu être un de mes potes tu vois ? Pas un avec qui je m'amuse à taper le premier type me pointant du doigt tout en se marrant bien mais... Un avec qui je pouvais étudier, geeker, passer du temps à rien fo*tre en particulier tu vois...
Alors... Je regrette vraiment d'avoir fait usage de la violence sur toi. C'était pas mon but. Je suis vraiment, mais vraiment désolé Kotai... Si... Hum... Si tu décide de plus jamais vouloir traîner avec moi, plus vouloir me voir, plus avoir à me parler... Je comprendrais. C'est ton choix après tout. Ton choix, ton pouvoir, ton droit, ta décision. Même si ça me plaît pas j'irais respecter...
Il souffle un coup, jamais il avait autant parlé a quelqu'un, surtout de ce genre de choses... Il est même pas sur d'en avoir parlé a Junko vu qu'ils viennent a peu près du même monde et ont eu le même vécu...
Il finit par se lever, laissant un mouchoir a côté de Kotai pour ses larmes, s'excusant une dernière fois tout en s'inclinant, avant de le saluer et partir. Allant en direction de se chambre, comptant faire la larve sous la couette pour le reste de la journée.
Il sait pas s'il a dit ce qu'il fallait, ou si c'était qu'un gros tas de co**eries qui ira rien changer à la situation mais il fallait bien faire quelque chose... Et il l'a fait. Il sait pas ce que ça donnera. Il sait pas combien de temps ça prendra. Il sait... Rien du tout. Il espère juste avoir fait le bon choix.
Au moins il à fait un choix. Celui de parler. Et... De faire ses adieux a Kotai si c'est le choix qu'il veut... Tant pis pour lui. Il avait pas qu'a être un ours débile grognant et frappant dès qu'il a envie. Ça allait forcément mal finir un jour...
Il oublie totalement la case repas, se contenant de retourner à sa chambre, se laver, se mettre en pyjama, se glissant sous sa couette et faisant la larve en silence pour le reste de la journée. Avant de passer une bonne partie de la nuit à regarder le plafond, réfléchissant à un tas de choses, se remémorant tout un tas de scènes, pendant que le sommeil se fait attendre... Finissant par fermer les yeux tar- Tôt, très tôt le matin. Il ira carburer au café. Tant pis.
Déjà qu'il était pas prêt pour ce qu'il s'est passé avant mais la...
Chaque mot de Kotai est comme un poignard enfoncé droit dans son cœur, les mots de sont pas fort, ne sont pas prononcé avec une grande voix puissante mais l'émotion derrière l'est... Les larmes tombant encore, glissant sur ses joues l'une après l'autre, Noboru pouvant juste les regarder couler...
Il peut comprendre le point de vue de Kotai, surtout s'il à beaucoup été harcelé avant, il peut pas confirmer mais c'est très fort probable vu ce qu'il vient de dire... Habitué a attendre le pire des autres, ayant connu que ça et tombant sur un type soufflant un coup le chaud, un coup le froid.
Ha. C'est sur que Kotai doit pas être aidé.
Il doit en avoir marre d'être ballotté entre les deux extrêmes sans trop comprendre, par un type qu'il connaît à peine, plus fort que lui, avec un caractère plus affirmé et sans savoir ou pourrait finir leur lien. Ami ? Harceleur ? Connaissance ? Autre ?
Il comprend. Et... Il s'en veut.
Il s'en veut d'avoir répondu direct avec la violence quand on lui à foncé dessus à toute vitesse.
Il s'en veut d'avoir blessé Kotai avec son acte.
Il s'en veut d'avoir brisé une amitié qui aurait été possible ici...
Noboru récupère sa veste qui enveloppait Kotai, s'installant à côté de lui, tête basse, il réfléchi quelques instants à ce qu'il pourrait lui dire, avant d'abandonner en soupirant, rien de bien lui vient en tête quand il réfléchi alors il se lance.
Il pourrait dire des choses qu'il regrette plus tard. Des choses qu'avec le recul il aurait jamais voulu dire à Kotai. Mais il s'en veut. Terriblement. Alors il compte parler. Qu'il l'écoute ou non. Que ça change le dénouement final ou non. Que ça permet de reprendre leur lien sur de bonnes bases ou que ça le coupe pour de bon.
L'important c'est d'en parler... Et il se lance.
-Je... Je suis vraiment désolé Kotai. Sincèrement. J'ai euh... Pas réfléchi aux conséquences de mes actions. J'aurais pas du te secouer plus tô-Non. En fait dans un monde idéal j'aurais du secouer personne. On aurait du s'expliquer puis chacun partir de son côté mais... C'est difficile.
Tu sais que petit à l'école j'étais harcelé ? Pas car j'étais petit, maigre et faible, même si c'était plutôt vrai à cette époque, surtout la taille...
Il soupire un long moment avant de continuer, reprenant la ou il s'est arrêté...
-Mais car j'étais pauvre. Souvent vêtu de vêtements de seconde main ou d'un uniforme réparé plus d'une fois... Les autres élèves me pointaient du doigt, se moquaient de moi, s'amusaient à m'exclure autant que possible... Mais j'étais pas content de ça. Alors...
J'ai fait un truc un peu stupide, j'ai commencé a les taper à chaque moquerie faite. Je m'en foutais complet dès sanctions, des punitions, des convocations dans le bureau de la direction... Je voulais juste faire savoir que je me laisserais pas faire.
Mes parents ont essayé de me calmer mais euh... Comme tu peux le voir, même avec tout leurs efforts c'est resté en partie... Je sais que je suis pas facile à supporter, avec la majorité des gens j'en ai absolument rien à foutre, tu me supporte pas tu peux te casser et voir ailleurs pauvre abruti mais...
Avec les gens que je tolère, que j'apprécie ou mes amis j'ai pas envie de leur faire du mal. Et Kotai.
Il tourne sa tête de manière à le regarder droit dans les yeux, il a peut être dit des co**eries juste avant, du blabla inutile, mais il est sincère, encore plus maintenant. Il inspire un coup avant de continuer, parlant encore moins fort, juste un murmure destiné a eux deux.
-J'ai menti quand je te disais que je te tolérais Kotai. En fait... Je viens de réaliser que... Possiblement t'aurais pu être un de mes potes tu vois ? Pas un avec qui je m'amuse à taper le premier type me pointant du doigt tout en se marrant bien mais... Un avec qui je pouvais étudier, geeker, passer du temps à rien fo*tre en particulier tu vois...
Alors... Je regrette vraiment d'avoir fait usage de la violence sur toi. C'était pas mon but. Je suis vraiment, mais vraiment désolé Kotai... Si... Hum... Si tu décide de plus jamais vouloir traîner avec moi, plus vouloir me voir, plus avoir à me parler... Je comprendrais. C'est ton choix après tout. Ton choix, ton pouvoir, ton droit, ta décision. Même si ça me plaît pas j'irais respecter...
Il souffle un coup, jamais il avait autant parlé a quelqu'un, surtout de ce genre de choses... Il est même pas sur d'en avoir parlé a Junko vu qu'ils viennent a peu près du même monde et ont eu le même vécu...
Il finit par se lever, laissant un mouchoir a côté de Kotai pour ses larmes, s'excusant une dernière fois tout en s'inclinant, avant de le saluer et partir. Allant en direction de se chambre, comptant faire la larve sous la couette pour le reste de la journée.
Il sait pas s'il a dit ce qu'il fallait, ou si c'était qu'un gros tas de co**eries qui ira rien changer à la situation mais il fallait bien faire quelque chose... Et il l'a fait. Il sait pas ce que ça donnera. Il sait pas combien de temps ça prendra. Il sait... Rien du tout. Il espère juste avoir fait le bon choix.
Au moins il à fait un choix. Celui de parler. Et... De faire ses adieux a Kotai si c'est le choix qu'il veut... Tant pis pour lui. Il avait pas qu'a être un ours débile grognant et frappant dès qu'il a envie. Ça allait forcément mal finir un jour...
Il oublie totalement la case repas, se contenant de retourner à sa chambre, se laver, se mettre en pyjama, se glissant sous sa couette et faisant la larve en silence pour le reste de la journée. Avant de passer une bonne partie de la nuit à regarder le plafond, réfléchissant à un tas de choses, se remémorant tout un tas de scènes, pendant que le sommeil se fait attendre... Finissant par fermer les yeux tar- Tôt, très tôt le matin. Il ira carburer au café. Tant pis.
Noboru parle japonais en cc3300, anglais en 0066ff et français en 009900
(Ne vous demandez pas quand il ira parler sans râler, sans faire de grimace ou sans soupirer, c'est mieux de ne pas se poser la question... Vous gardez encore espoir comme ça...)
- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 326■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
Kotai Kinzoku
Re: [Terminé] Dans les salles obscures, personne n'entendra Gronchon râler... ?
Ven 12 Juil 2024 - 14:11
Introspection
ft. Noboru Fujiki
L’attente fut interminable.
A aucun moment les yeux de jais ne daignèrent se détourner, observant, espérant une réaction. N’importe laquelle. Une main qui se lève. Des mots teintés de haine. Un poing faisant sauter ses lunettes. Des cris. Un murmure glaçant. Il attend, mais rien ne semble venir.
Et d’un coup, en douceur, il voit le blond se décaler sur le côté, s’adosser près de lui contre le mur. Il voit l’hésitation sur son visage, au milieu d’une tempête d’émotions qu’il ne parvient pas à cibler. Un imprévu dans l’océan de possibilités qu’il avait présagé. Les premières paroles manquent d’assurances, mots butant des silences hésitants. Il ne dit rien, ne cherche pas à l’interrompre. Tout au plus, il acquiesce quand son camarade remet en question son geste.
Le vide dans son regard se fait brièvement chasser par une lueur interrogative, alors que le coupable jette une nouvelle lumière sur son histoire. Un passé difficile. Il pouvait comprendre. Il pouvait se mettre à sa place. Au moins jusqu’à un certain point. Une levée de rideau qui projetait de nouvelles ombres et soulevait d’autres questions. Mais il garda le silence, laissant le jeune homme dérouler le fil de sa réflexion. Les excuses revinrent s’entremêler à son discours, et au milieu de tout cela, un espoir qui chavire, bascule et lentement se noie. Il le regarde, placide. Au moins en extérieur. Son cerveau ne sait plus comment réfléchir fasse au torrent d’informations qu’il vient de se prendre. Un pote ? Pas vraiment un ami, mais c’était le début de quelque chose. Et Noboru… Oui, c’était son nom, il s’en souvenait à présent. Noboru pensait qu’ils auraient pu prendre ce chemin là ?
Carré blanc à portée de main. Il s’en empare sans un mot, suivant toujours des yeux la silhouette familière, et s’essuie le visage, les joues, le nez. Aucune réponse ne lui vient sur le moment, mais son camarade ne cherche pas à lui imposer d’en sortir une maintenant. Il est parti. Quelques élèves défilent, chuchotant à propos du garçon qui traîne à même le sol dans les couloirs. Esprit cotonneux. Kotai se lève enfin. Il se souvient de ce qu’il était venu faire ici, mais le coeur n’y est plus. Il réfléchit.
Penché sur son bureau, il encre le fruit de ses pensées dans la chair d’une feuille de papier. Mise à nue de ses réflexions, de ses craintes. Il hésite. Et rien que pour cela, il arrache la feuille en deux et la jette en pâture à la corbeille gourmande. Encore et encore, il passe le reste de sa soirée ainsi, ne s’arrêtant qu’au moment où son colocataire émet de le souhait d’aller se coucher. Il rejoint son lit, la tête encore pleine. Incapable de trouver le sommeil.
Les dortoirs n’allaient pas tarder à s’agiter au rythme des étudiants se plaignant déjà de la fatigue typique du lundi matin. Des petits pas résonnèrent faiblement dans le couloir encore tranquille, s’éloignant de la porte sous laquelle ils venaient de déposer une lettre scellée.
Fujiki-san,
Les excuses ne changeront jamais les actes qu'on a déjà commis, le passé est immuable, quoi qu'on fasse. En revanche, elles sont un premier pas possible vers le changement, et un changement qui pourrait certainement te faire beaucoup de bien.
Je sais ce que c'est d'aller en cours avec la boule au ventre, de craindre la moindre remarque, le moindre regard. Tu as choisi de te défendre avec tes poings. C'était peut-être la seule solution que tu voyais à l'époque, mais tu n'es plus cet enfant qu'on peut maltraiter. Ou en tout cas, je ne l'ai pas vu. Le Fujiki-san que j'ai rencontré m'a paru quelqu'un de fort et d'assuré, avec un caractère bien trempé, il est vrai, mais qui avait l'air de se soucier sincèrement du pauvre type qui lui a quand même marché sur le pied.
J'aimerais te dire que c'est déjà de l'histoire ancienne, que je te pardonne de m'avoir malmené ainsi, que tu ne savais pas. Mais ce ne serait pas juste. Je ne peux pas non plus te craindre de la même manière que je crains certaines personnes de mon passé, ce serait oublier la gentillesse dont tu as fait preuve et je ne voudrais pas saper ta potentielle volonté de faire mieux.
Alors, peut-être pas maintenant, peut-être pas demain, on pourrait essayer d'en reparler ?
Si tu veux aller de l'avant, si tu souhaites t'améliorer, je veux bien te soutenir comme je peux. Ce n'est pas grand chose, c'est même sans doute bien risible comme proposition, mais ça me ferait plaisir de te voir aller mieux. En toute honnêteté, je n’y comprends pas grand chose à l’amitié, et je ferais sans doute un bien piètre “pote”. Mais si l’on fait chacun des efforts, on peut peut-être juste essayer de se comprendre ?
#Terminé
A aucun moment les yeux de jais ne daignèrent se détourner, observant, espérant une réaction. N’importe laquelle. Une main qui se lève. Des mots teintés de haine. Un poing faisant sauter ses lunettes. Des cris. Un murmure glaçant. Il attend, mais rien ne semble venir.
Et d’un coup, en douceur, il voit le blond se décaler sur le côté, s’adosser près de lui contre le mur. Il voit l’hésitation sur son visage, au milieu d’une tempête d’émotions qu’il ne parvient pas à cibler. Un imprévu dans l’océan de possibilités qu’il avait présagé. Les premières paroles manquent d’assurances, mots butant des silences hésitants. Il ne dit rien, ne cherche pas à l’interrompre. Tout au plus, il acquiesce quand son camarade remet en question son geste.
Le vide dans son regard se fait brièvement chasser par une lueur interrogative, alors que le coupable jette une nouvelle lumière sur son histoire. Un passé difficile. Il pouvait comprendre. Il pouvait se mettre à sa place. Au moins jusqu’à un certain point. Une levée de rideau qui projetait de nouvelles ombres et soulevait d’autres questions. Mais il garda le silence, laissant le jeune homme dérouler le fil de sa réflexion. Les excuses revinrent s’entremêler à son discours, et au milieu de tout cela, un espoir qui chavire, bascule et lentement se noie. Il le regarde, placide. Au moins en extérieur. Son cerveau ne sait plus comment réfléchir fasse au torrent d’informations qu’il vient de se prendre. Un pote ? Pas vraiment un ami, mais c’était le début de quelque chose. Et Noboru… Oui, c’était son nom, il s’en souvenait à présent. Noboru pensait qu’ils auraient pu prendre ce chemin là ?
Carré blanc à portée de main. Il s’en empare sans un mot, suivant toujours des yeux la silhouette familière, et s’essuie le visage, les joues, le nez. Aucune réponse ne lui vient sur le moment, mais son camarade ne cherche pas à lui imposer d’en sortir une maintenant. Il est parti. Quelques élèves défilent, chuchotant à propos du garçon qui traîne à même le sol dans les couloirs. Esprit cotonneux. Kotai se lève enfin. Il se souvient de ce qu’il était venu faire ici, mais le coeur n’y est plus. Il réfléchit.
Penché sur son bureau, il encre le fruit de ses pensées dans la chair d’une feuille de papier. Mise à nue de ses réflexions, de ses craintes. Il hésite. Et rien que pour cela, il arrache la feuille en deux et la jette en pâture à la corbeille gourmande. Encore et encore, il passe le reste de sa soirée ainsi, ne s’arrêtant qu’au moment où son colocataire émet de le souhait d’aller se coucher. Il rejoint son lit, la tête encore pleine. Incapable de trouver le sommeil.
Les dortoirs n’allaient pas tarder à s’agiter au rythme des étudiants se plaignant déjà de la fatigue typique du lundi matin. Des petits pas résonnèrent faiblement dans le couloir encore tranquille, s’éloignant de la porte sous laquelle ils venaient de déposer une lettre scellée.
Fujiki-san,
Les excuses ne changeront jamais les actes qu'on a déjà commis, le passé est immuable, quoi qu'on fasse. En revanche, elles sont un premier pas possible vers le changement, et un changement qui pourrait certainement te faire beaucoup de bien.
Je sais ce que c'est d'aller en cours avec la boule au ventre, de craindre la moindre remarque, le moindre regard. Tu as choisi de te défendre avec tes poings. C'était peut-être la seule solution que tu voyais à l'époque, mais tu n'es plus cet enfant qu'on peut maltraiter. Ou en tout cas, je ne l'ai pas vu. Le Fujiki-san que j'ai rencontré m'a paru quelqu'un de fort et d'assuré, avec un caractère bien trempé, il est vrai, mais qui avait l'air de se soucier sincèrement du pauvre type qui lui a quand même marché sur le pied.
J'aimerais te dire que c'est déjà de l'histoire ancienne, que je te pardonne de m'avoir malmené ainsi, que tu ne savais pas. Mais ce ne serait pas juste. Je ne peux pas non plus te craindre de la même manière que je crains certaines personnes de mon passé, ce serait oublier la gentillesse dont tu as fait preuve et je ne voudrais pas saper ta potentielle volonté de faire mieux.
Alors, peut-être pas maintenant, peut-être pas demain, on pourrait essayer d'en reparler ?
Si tu veux aller de l'avant, si tu souhaites t'améliorer, je veux bien te soutenir comme je peux. Ce n'est pas grand chose, c'est même sans doute bien risible comme proposition, mais ça me ferait plaisir de te voir aller mieux. En toute honnêteté, je n’y comprends pas grand chose à l’amitié, et je ferais sans doute un bien piètre “pote”. Mais si l’on fait chacun des efforts, on peut peut-être juste essayer de se comprendre ?
#Terminé
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