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Seito Mori
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Seito Mori
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Ven 19 Avr 2024 - 11:05
MARDI 21 AOÛT 2018



Seito a pris ses aises. En période de vacances, il y a peu de monde à la bibliothèque, même dans cette pièce d'ordinaire bondée. Aujourd'hui, seules quelques personnes ont préféré les livres à la plage. Il ne les blâme pas. Il aurait sûrement fait pareil si Mathéo ne travaillait pas. Mais il fait chaud dehors et il n'avait pas envie d'embêter Pablo ou Nolan et il n'avait pas envie de travailler parce que les cours de rattrapage lui bouffent déjà ses matinées et il avait besoin de calme. Un calme relatif car Seito déteste être seul d'où le bruit ambiant.

Entre deux lignes des Liaisons dangereuses, le japonais avait tout le loisir de se rejouer le week-end passé. Deux jours étaient passés et il n'était toujours pas redescendu de son nuage. Mathéo lui avait offert un moment hors du temps et il ne savait comment le remercier tant il avait placé la barre haut. Pourtant, nul besoin de livre pour savoir que l'amour c'est du donnant-donnant. Fauché comme les blés, il lui faudrait être créatif. Mais il se connaissait, l'illumination finirait par venir. Il suffisait d'un peu de patience et la magie opérerait.

En parlant d'amour, il n'en revenait pas d'avoir trébuché. Sans être une réelle confession, il avait exprimé ses sentiments plus vivement qu'il ne l'avait jamais fait. Et cela le troublait que Mathéo en soit à nouveau l'instigateur. Comme s'il était le seul à pouvoir réchauffer la banquise de son cœur et s'en tirer sans aucun chef d'accusation. Son Amoureux n'était pas le méchant de son multivers pour rien finalement. Mais il n'aurait bientôt plus aucun secret pour lui et après quoi ? Non, il refusait de fouler ce chemin pavé d'angoisses.

Une jambe pliée sous les fesses, le japonais interrompt momentanément sa lecture pour tapoter l'écran de son portable, posé sur la table à quelques centimètres de lui. 15H02. Son regard dévie sur la fenêtre non loin et se perd dans le patchwork blanc et bleu du ciel nuageux. Il espérait que la pluie n'attende pas Mathéo à la sortie du travail. L'idée d'aller le chercher un parapluie à la main lui traverse l'esprit, il se mord la lèvre. Non, ce serait sûrement bizarre et il ne veut pas embarrasser son petit-ami. Alors il se replonge dans sa lecture.



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Ven 19 Avr 2024 - 21:04
Seito
Un jour je suis né, depuis j'improvise
21 Août
Je tiens ce bout de papier entre mes doigts, l’encre de mon stylo prête à capturer chaque pensée, chaque désir, chaque hésitation. Je mords doucement ma lèvre inférieure, me concentrant sur les mots que je vais graver sur cette page. Mon cœur bat un peu plus fort, l'excitation mêlée à une pointe de nervosité.

Doucement, choisissant les mots avec soin. Je veux que ce soit simple mais significatif, assez pour qu'il comprenne l'importance de ma demande, mais pas trop pour ne pas sembler trop insistante. Je trace les lettres avec une précision anxieuse, effaçant et retravaillant chaque ligne ...

D'abord, je commence par écrire son nom, « Mori-san » C'est un bon début, mais je sais que je dois être plus précise. « Cher Mori-san » ça sonne trop formel. Je rature et je recommence. « Hey Mori-san ! » c’est mieux. Plus décontracté, plus moi.

Maintenant, je dois expliquer pourquoi j’ai besoin de son aide. Je mâche le bout de mon stylo, réfléchissant à comment formuler ma demande sans paraître trop exigeante. Je commence par énumérer les raisons, mais cela semble trop compliqué. À la place, je décide de l’expliquer avec un exemple. « Tu sais comme je peux galère à parler aux gens » ou « On se connaît pas trop mais.. » je continue à écrire. « Je suis sûre qu'avec ta verve tu pourrais aider Maya »

Je rature encore « Comme tu es le chef du club littérature » non, ça sonnait comme un devoir « Vu que tu sembles être  réglo » non, non et non, je vais finir par lui faire croire que c'est un bail douteux... Oh je sais ! « Comme tu as l'air de plutôt bien t'entendre avec Maya » ça prend forme ! « Ce qui en soit est admirable » on continue sur la lancée ! « Tu pourrais peut-être m'aider à son sujet ! »

Je lis ce que j'ai écrit jusqu'à présent. C'est honnête, mais ça manque de légèreté. Je veux qu'il sache que je suis reconnaissante de son aide. « Je te donnerai une tonne de bonbons si tu m'aides » je rajoute avec un sourire.

Je repense à ce que ma petite amie a traversé à cause de sa misandrie. Les regards méfiants, les commentaires dégradants, les moments d'anxiété quand elle est entourée d'hommes. Elle a besoin d'aide pour surmonter cela, et je sais que ce garçon peut lui apporter un soutien inestimable.

Je relis une dernière fois. "Hey Mori-san ! On se connaît pas trop mais... comme tu as l'air d'être un des rares êtres humains avec qui Maya s'entend bien – ce qui est admirable en soi... tu pourrais peut-être m'aider à son sujet ! Y aura des bonbons en cadeau » Voilà, c’est parfait. Je plie soigneusement le papier, avant de baliser et d'arracher ma feuille.

Je reprends mon stylo et je commence à écrire à nouveau, sur une autre tactique, cette fois-ci avec plus de détermination. « Hey Mori-san !  Je sais que c'est une demande inhabituelle, mais j'ai vraiment besoin de ton aide. Ma petite amie lutte contre sa misandrie et j'aimerais lui organiser une entrevue où elle se sente en sécurité, entourée de personnes en qui elle a confiance. Je sais que ta présence et ton soutien pourraient faire une énorme différence pour elle... »

Je m'arrête un instant pour réfléchir à d'autres exemples, à des moments où ce garçon a montré de l'empathie et de la gentillesse. Je veux lui rappeler pourquoi je pense qu'il est la bonne personne pour ce rôle crucial.

« ...Tu as toujours été quelqu'un sur qui on peut compter, et je crois sincèrement que ta présence lors de cette soirée pourrait aider ma petite amie à se sentir plus à l'aise et plus acceptée. Si tu es d'accord pour nous aider, ce serait vraiment apprécié... »

Je relis ce que j'ai écrit, essayant de mettre autant d'émotion dans mes mots que possible. Je veux que ce garçon comprenne à quel point cette demande est importante pour ma petite amie et moi. Avec un soupir de soulagement, je plie soigneusement le mot, avant d'en faire des miettes de papier.

Peut-être qu'une lettre, ça passera peut-être mieux, il y verrait tout l'aide dont elle a besoin :

Cher Mori-san,

Je m'adresse à toi avec une demande un peu particulière, mais j'espère que tu pourras m'aider. Tu vois, j'ai une amie très chère, Maya qui m'est précieuse au-delà de toutes les barrières. Elle est douce, intelligente, et possède un cœur d'or, mais elle lutte contre quelque chose de difficile : la misandrie.

La misandrie, c'est un peu comme une ombre qui la suit partout, obscurcissant sa vision des hommes, y compris toi. Elle a été blessée dans le passé, et cette douleur s'est transformée en une méfiance profonde envers les hommes en général. Mais je refuse de la voir souffrir ainsi, de laisser cette peur et cette méfiance régner sur sa vie.

C'est là que tu interviens. Je sais qu'on n'est pas très proche toi et moi, mais je suis convaincue que tu es quelqu'un de bien. Tu as ce charme naturel, cette gentillesse qui transparaît à travers tes actions. Et c'est pourquoi je te demande, avec toute l'humilité et la sincérité dont je suis capable, de bien vouloir faire quelque chose pour moi.

Je voudrais que tu te montres sous ton meilleur jour en sa présence. Rien de trop extravagant, juste être toi-même : attentionné, respectueux, sans attentes ni arrière-pensées. Je sais que ça peut sembler injuste de te demander cela, mais je te promets que ce n'est pas pour rien. Chaque geste, chaque parole aimable que tu adresseras à elle contribuera à briser un peu plus cette muraille qu'elle a érigée autour d'elle.

Je comprends que cela puisse te sembler étrange ou inconfortable, mais sache que ce geste ne passera pas inaperçu. Ta gentillesse, ta patience, ta compréhension peuvent être la lumière qui dissipera les ténèbres dans lesquelles elle est enfermée. Et si, par le plus grand des miracles, elle parvient à voir ne serait-ce qu'une once de bonté en toi, je sais que cela ouvrira la voie à une guérison profonde et durable.

Je te remercie du fond du cœur pour avoir pris le temps de lire cette lettre. Je comprendrai parfaitement si tu choisis de ne pas accepter ma demande, mais sache que ton simple geste de considération signifie déjà beaucoup pour moi.

Avec toute ma gratitude,

Nissa.

Le regard vide, je me dis vaguement de ne pas avoir d'enveloppe. Mes yeux se lèvent  vers le garçon en question ; il y a du monde autour. Je pourrais lui parler sans passer par le papier, et direct l'alpaguer à l'oral. Je pourrais m’asseoir juste à côté de lui, et lui dire gentiment, un petit « Hey ! »

J'ai de l'encre sur les doigts.

Nouveau morceau de papier, un format A4 plié à plusieurs reprises sur lequel trône un petit :

« Yo ! »

Et je lui tends, avec toute la gêne du monde.

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Mer 24 Avr 2024 - 15:59
MARDI 21 AOÛT 2018

[…] Que nous sommes heureux que les femmes se défendent si mal ! nous ne serions auprès d’elles que de timides esclaves. J’ai dans ce moment un sentiment de reconnaissance pour les femmes faciles, qui m’amène naturellement à vos pieds. Je m’y prosterne pour obtenir mon pardon, & j’y finis cette trop longue lettre. Adieu, ma très belle amie : sans rancune.

Lettre V
La marquise de Merteuil au vicomte de Valmont.

Savez-vous, vicomte, que votre lettre est d’une insolence rare, & qu’il ne tiendrait qu’à moi de m’en fâcher ? mais elle m’a prouvé clairement que vous aviez perdu la tête, & cela seul vous a sauvé de mon indignation. Amie généreuse & sensible, j’oublie mon injure pour ne m’occuper que de votre danger ; & quelque ennuyeux qu’il soit de raisonner, je cède au besoin que vous en avez dans ce moment.
Que ? Devant ses yeux une lettre. La fiction des Liaisons dangereuses aurait-elle dépassé la réalité pour qu'il reçoive à son tour une lettre de la marquise ? Seito relève la tête. Ah non, il ne s'agit que de Tanaka-senpai. Mais peut-être est-elle marquise, qu'en sait-il ? D'ailleurs, dans le doute, il la salue.

« Yo Marquise de Tanaka. »

Et il lui prend la lettre des mains, la curiosité lui brûlant le bout des doigts. Il ne savait pas à quoi s'attendre mais la longueur de la lettre suffit à faire grimper sa tension au point qu'il repose à nouveau ses yeux sur elle, presque suspicieux. L'idée de lui demander ce qu'il en retourne de vive voix le démange mais il se doute que si elle a fait tout ça, c'est justement pour éviter d'avoir à ouvrir la bouche. C'est qu'il la sait timide. Même si elle s'était détendue au club de littérature, il ne souhaite pas bousculer l'équilibre des choses. Il se redresse sur sa chaise et s'assoit correctement pendant qu'il l'invite à prendre place sur la chaise d'à-côté.

« Assieds-toi, je- Bin je vais lire ça du coup. »

Un marque-pages calé et il pose son livre sur la table pour plonger dans la lecture de cette fameuse lettre. Et qu'elle n'est pas sa surprise de constater qu'elle a besoin de son aide. De son aide à lui ! A mesure que les kanjis défilent, il est de plus en plus concentré, comme investi d'une mission. Les compliments qu'elle lui décerne font bondir son cœur d'une joie idiote. Mais ce n'est rien comparé à cette intime conviction que cette mission relève du Rinbo qui est en lui. Sans le savoir, la brune ajoute du crédit à ses fantaisies et lui permet de briller si vivement que, pour rien au monde il ne refuserait. L'objet de la mission lui importe peu. Tout ce qui l'intéresse est qu'elle soit venue le chercher lui. De toutes les personnes de son entourage, elle l'avait jugé utile et potentiellement capable de s'acquitter d'une telle tâche. Et il en est tellement ému qu'il reste un moment silencieux devant cette lettre.

Finalement, il replie la feuille de papier et accroche son regard au sien.

Les questions se bousculent dans son crâne. A commencer par sa relation avec Wayne-senpai. Il ne les savait pas si proches, pas au point de se soucier aussi ouvertement l'une de l'autre, de chercher de l'aide sur un problème aussi délicat. D'ailleurs, il n'avait jamais posé de mot sur la véhémence de Wayne, pensant simplement qu'elle avait du caractère au même titre que Mitsugu. Tout un pan d'explications venait de s'éclairer, de son attitude vindicative à ses réparties cinglantes, et il ne s'en montre pas plus perturbé que ça. En vérité, il trouve dans le portrait que fait Tanaka de Wayne une similitude avec sa propre peur de l'abandon. L'image est bien trouvée. Cette ombre s'était floutée sous l'amour et l'attention qu'on lui portait mais jamais elle ne s'était estompée. Elle aimait toujours lécher ses côtes de sa noirceur dès l'instant où il étouffait sous la douleur d'avoir à revivre ce traumatisme.

Mais il ne peut lui confier ce qui se cache derrière ses pupilles charbonneuses sans dévoiler une partie de lui qu'il veut confiner à tout prix. Même si Mathéo savait, Seito ne souhaitait pas que d'autres soient au courant. Pas même Nolan ou Pablo. Il craignait toujours que le choc soit si rude qu'il les perde à tout jamais. Mathéo n'était pas parti. Au contraire, il avait déversé tant d'amour sur lui qu'il avait failli se noyer à multiples reprises. Malgré ça, Seito ne veut pas tirer le diable par la queue. Plus maintenant qu'il a goûté au bonheur. Et s'il peut aider les autres à trouver la même paix intérieure, même si elle n'est que de courte durée, alors il se propose volontiers. Un sourire vient illuminer le bas de son visage jusqu'à remonter vers son regard avenant.

« Je sais pas c'que tu veux faire mais j'accepte. »




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Mer 24 Avr 2024 - 18:10
Seito
Un jour je suis né, depuis j'improvise
???
La lettre confié à deux mains, à Mori-san, mon cœur rate un battement. Il m'appelle Marquise, mais je rate le coche pour répliquer sur le même ton détendu. Mais au moins, je peux accepter son invitation de prendre place à côté de lui.

Même si je ne veux pas jouer à la voyeuse, mes yeux sont posés sur Mori-san à mesure de sa lecture. Son air concentré, du tressaillement de ses lèvres, la joie qui s'incruste un instant dans ses traits et ce long silence qui condamne mon obstination.

Défaite, je me prépare à jouer la fille de l'air mais son regard capte le mien. Je n'arrive pas à déchiffrer tout ce qui passe par le tumulte de ses yeux, mais ce sourire qui se dessine sur ses lèvres, et sa phrase qui le suit, me fait me relever :

« C'est vrai ?! »

Mon exclamation est forte, même pour cette partie décontractée de la bibliothèque, alors je m'incline pour appeler à l'indulgence des personnes présentes. Mon palpitant se manifeste un peu trop dans ma poitrine, mais pas assez pour m'éloigner du chemin emprunté.

« Alors... »

Je me racle doucement la gorge.

« Déjà... merci. Merci d'accep-pter même sans savoir où je te mène... »

Je jubile peut-être un peu trop, même mes traits tirés sont devenus rayonnants. Peut-être qu'il y a une solution à tout ce calvaire.

« Comme tu as p-pu le lire dans la lettre, tu es l’élément p-princip-pal du remède concocté pour Maya. »

Je rougis un peu de m'entendre dire ça à vive-voix. J'ai été claire dans ma démarche, et ce, sans même savoir, il m'a donnée son accord. Le soucis, c'est que j'ai beau avoir réfléchi au plan, les événements passés ont un peu bousculé les choses.

Trop de choses se sont passées ces derniers jours... et Maya a vraiment besoin de soutien, de ses amis, des ses proches, de ses connaissances. Elle ne doit même plus oser se regarder dans la glace, ou même sortir de sa chambre, et je dois y remédier.

« La p-psychologue a p-parlé de faire une soirée Karaoké, mais je p-pense que ce serait brûler des étap-pes »

Ce n'est pas une si mauvaise idée, mais on la garde pour plus tard, quand elle aura compris avoir des alliés dans la gente masculine.

« P-par contre, se rep-poser dans un café, entourée de p-personnes à l'écoute, ça p-pourrait lui faire du bien. Vraiment. Il lui faut des figures masculines de confiance »

J'arrête la plaidoirie afin le laisser répondre.

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Mer 1 Mai 2024 - 15:56
MARDI 21 AOÛT 2018



Seito assiste au même enthousiasme qui le traverse lorsqu'on lui accorde un morceau d'attention. Ses yeux se plissent d'amusement alors qu'il laisse échapper un rire.

« Ouaip', vrai de vrai. »

Le bruit ne l'inquiète pas outre mesure. Il doute que la bibliothécaire soit aussi sévère durant les vacances. Mais par politesse, il incline lui aussi la tête aux quelques personnes présentes. Maintenant dédouané de leur agitation actuelle – et future, tant pis pour eux s'ils n'ont pas lu le petit astérisque dans son regard –, la senpai a toute son attention. Il la sent tendue mais se garde bien de l'interrompre maintenant. Tout du moins, il se serait retenu si elle ne l'avait pas remercié sur sa témérité.

« Ouais, c'est p't'être un peu dangereux mais ça m'fait pas peur. »

Le japonais retient un nouveau rire. Bien que le sujet semble très sérieux, il essaye de mettre la jeune femme en confiance. Et par ce biais, il essaie également de se détendre. Car il n'en revient toujours pas qu'elle se soit tournée vers lui. Alors il ferme à triple tour sa boîte à mochis et attend d'en savoir plus avant de l'ouvrir à nouveau. Ou alors, il peut la rouvrir tout de suite face à la révélation qui suit.

« Moi ? »

Oula. Oula oula oula. Qu'est-ce qu'elle raconte ? Est-ce qu'elle a bu du sake avant de venir ? Pourtant elle n'a pas l'air éméchée. Il n'ose pas s'approcher pour renifler la possible odeur d'alcool, ce serait clairement dérangeant. Mais alors, se pourrait-il qu'elle soit sincère ? Il la dévisage, interloqué. Ou peut-être est-ce une méchante blague ? Oh, il ne sait pas et ça le perturbe. Il ne la lâche pas du regard et sent ses joues s'échauffer si bien qu'il s'agite un peu sur sa chaise. Alors qu'elle énumère la suite de son plan, son esprit bute sur le mot psychologue. Ainsi donc il n'est pas le seul à côtoyer ces prétendus sages.

Le karacafé se mélange au caféoké et il lui aurait fallu tous les efforts du monde pour revenir à la réalité si elle ne l'avait pas encore inclus dans un compliment. C'est définitivement beaucoup trop. Il comprend son envie de bien faire, ce débordement d'énergie qu'elle emploie pour aider Wayne-senpai est admirable. Mais il ne peut recevoir davantage sa bienveillance sans se questionner sur ce qui la pousse à croire à une telle fantaisie. Non pas qu'il se soit montré véhément envers elle. Cependant, encore maintenant, il lui est difficile de concevoir qu'une personne puisse le porter en si haute estime.

« Senpai, tout ce que tu proposes m'ira très bien. »

Elle pourrait même lui avoir proposé d'aller danser, c'est dire. Les mains jointes, il se replace sur sa chaise. Son ongle triture nerveusement la peau de son pouce. Ce qu'il s'apprête à dire est idiot mais c'est plus fort que lui.

« Mais... t'es sûre que j'sois la bonne personne pour ça ? »

Ses cils ombragent un regard soucieux. Il détesterait ne pas être apte à cette mission et pourtant, il ne peut s'empêcher de croire ne pas en être digne.

« J'veux dire, ça me dérange pas de t'aider ! Va pas croire ça ! C'est juste que je vois mal comme je pourrais être euh... l'élément principal. »



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Mer 1 Mai 2024 - 18:15
Seito
Un jour je suis né, depuis j'improvise
???
Sa réponse, si sincère et sereine, me donne presque l'envie de sauter de ma chaise et de faire la hola à une personne. Je l'ai déjà fait, et il n'y aucune honte à la refaire. Mais je reste bien en place sur la chaise, je dois paraître sûre de moi.

« De toutes ses forces ! »

C'est la seule chose auquel à penser mon cerveau qui déraille, comme réponse à la phrase de Mori-san. Maya est toxique, acerbe et mauvaise selon la personne alors avoir le courage de sauter le pas – quand Maya guette pour un croche-pattes, c'est au de-là de l'espoir.

Alors quand il lâche ce « Moi ? », je me saisis d'un stylo et commence à écrire – c'est plus simple pour y poser mes mots. Je gratte rapidement le papier, je n'ai pas envie de lui prendre tout son temps. Il est probablement en train de lire ce que j'écris par-dessus mon épaule, et même si c'est un peu gênant, je ne lui en voudrais pas.

Depuis notre tout premier échange, un aspect de ta personne a captivé mon attention. Peut-être est-ce ton sourire rayonnant, porteur de chaleur, ou bien cette bienveillance intrinsèque qui émane de toi. Malgré les années de proximité, je n'ai jamais osé franchir le pas vers toi.

Puis vint Maya. Bien qu'elle se soit qualifiée d'amie, elle a invariablement semé le chaos et compliqué les relations. Ses sarcasmes incessants et ses remarques désobligeantes ont transformé notre quotidien en un chibi enfer. Elle en est même venue à t'agresser ! Et ce n'est qu'un épisode parmi tant d'autres ! Je n'ose imaginer le nombre de fois où elle a confronté des hommes, ni quand sera peut-être la dernière.

Pourtant, au milieu de cette tempête, tu as su rester présent, à la fois en tant que médiateur et en tant que président du club. Tu nous as offert ton soutien inébranlable. Ta sérénité, ta bienveillance, ta douceur sont restées intactes malgré ses attaques acerbes.

C'est pourquoi je te suis profondément reconnaissante et convaincue de l'importance de ton rôle dans cette histoire.

Je relève la tête quelques instants, mettant une pause dans ce que j'écris. Je ne suis pas satisfaite alors je roule en boule le papier.

« Je...je me rép-pète un p-peu, j'ai du mal à mettre de l'ordre dans mes idées. Mais dans ce qui va suivre, je vais te donner pourquoi c'est TOI que j'ai choisi »

Ton attitude face à Maya m'a profondément marquée. Tu as fait preuve d'une force intérieure et d'une maturité admirables, gérant les conflits avec calme et résilience. Ta capacité à rester bienveillant même dans les moments les plus tendus est une véritable leçon pour nous tous.

Malgré les épreuves, tu as su maintenir un climat de confiance et de respect au sein du club. Ta détermination à préserver l'harmonie et à protéger ceux qui en ont besoin force le respect et l'admiration.

Aujourd'hui, je prends conscience que ta présence est un pilier essentiel de notre communauté. Ta compassion et ta force tranquille apportent une stabilité précieuse dans nos vies souvent tumultueuses. Tu es un véritable modèle de bienveillance et de courage, et je suis honorée de t'avoir comme président !

« Désolée de ne p-pas réussir à dire tout ça à l'oral... alors oui, j'en suis sûre »

En soi, j'espère sincèrement que ses quelques lignes lui évoqueront toute la confiance portée, bien devant tout cette admiration cachée au plus profond de moi. Je suis nulle pour communiquer, encore plus quand la personne est quelqu'un qui m'intimide.  

Stylo posé  tout comme la tête dans la main.

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Seito Mori

Un jour je suis né, depuis j'improvise Empty Re: Un jour je suis né, depuis j'improvise

Jeu 9 Mai 2024 - 12:31
MARDI 21 AOÛT 2018



Les mots ne lui viennent pas verbalement. S’il en est surpris, il ne dit rien qui pourrait la froisser. Parce qu’il est curieux de connaître le fin mot de cette histoire et, plus encore, ce besoin d’aider est presque viscéral maintenant qu’il s’est impliqué dans le projet. Seito a bien du mal à tenir en place sur sa chaise. Plusieurs fois, il relève légèrement les fesses pour regarder au-dessus de son épaule ou se penche sur le côté pour y apercevoir un kanji. Seul, il ne pèse pas bien lourd. La signification lui échappe, il doit se montrer patient. Alors seulement le contenu fera sens. Mais la patience n’est pas sa qualité première et la senpai en a des choses à coucher sur le papier. Après tout, sa nomination mérite de plus amples justifications qu’un simple Parce que.

Le papier se froisse. Il n’en a lu que des bribes et il n’est pas certain d’en avoir effleuré les contours. Le japonais aimerait qu’elle s’exprime simplement. Mais lorsque son regard croise le sien, il craint d’y déceler un retournement de situation. Elle ne peut décemment pas avoir besoin de lui. Il n’est rien, il ne peut rien lui apporter, son aide ne vaut rien. Mais alors que ses pensées tourbillonnent, elle réitère sa volonté d’expliquer. Par l’écriture à nouveau, induisant une attente douloureuse. Je vais te donner pourquoi c’est TOI que j’ai choisi… Cette affirmation s’entrechoque contre son cœur que l’appréhension comprime. L’idée de l’interrompre lui effleure l’esprit. Nul besoin d’écrire, je ne suis pas celui que tu cherches. J’ai fait une erreur en acceptant, je m’excuse mais je ne peux rien pour toi.

Bizarrement, cette honnêteté lui reste en travers de la gorge. Ses excuses le sortent de sa torpeur et son regard s’échoue sur la feuille. Seito se rapproche, presque fébrile. Pourquoi lui ? Comment a-t-elle bien pu justifier un tel choix alors que ses parents n’ont pas pu le prendre ? Il inspire profondément, lui jette un dernier regard en coin et plonge entre les lignes.

La surprise est violente, le choc brutal. Sans crier gare, la tristesse revendique le territoire de son visage et alourdit ses traits d’une peine évident. Elle le décrit comme il a toujours voulu être. Cette personne aimable et enjouée, motivée par la seule pensée d’aider son prochain. Cette personne qui illumine la vie d'autrui sans demander quoi que ce soit en retour, galvanisée par les sourires et le bonheur. Cette personne, encore, sur laquelle la vie passe sans accrocs et dont on s’imagine un passé ensoleillé et serein. Tout l’inverse de lui. Ces mots qu’il a toujours rêvé d’entendre, ces mots qui l’émeuvent au point qu’il se recule lentement de la table, ces mots sont comme des épines qui lui griffent la peau. Ces mots, Seito ne peut les accepter. Ces mots, pire encore, Seito n’y croit pas. Pourtant il aimerait tant être ce pilier essentiel qu’elle décrit. Être ce modèle de vertu pourrait convenir à ses parents. Mais s’il ne possédait que le dixième des qualités qu’elle énumère, il ne serait pas le vilain petit canard de la famille Mori.

« T’excuse pas. » souffle-t-il.

Rapidement, il sèche le coin de ses yeux et se râcle la gorge. Le japonais l’observe longuement sans dire le moindre mot. Son cœur bat lourdement, il l’entend jusque dans sa tête où le sang pulse nerveusement. Il entrouvre à nouveau les lèvres mais les referme la seconde d’après. A la place, il comble la distance entre eux et approche ses doigts du stylo.

« Je peux ? »

Tanaka-senpai a raison. Parfois, l’écriture est le meilleur remède face aux maux. La main gauche contre la feuille, il ne passe pas par quatre chemins. Les kanjis ont tôt fait de noircir le papier.

Tu es la première personne à me complimenter comme ça. Je sais pas trop comment réagir. C’est un peu bête, moi qui parle tout le temps et surtout pour rien dire. Le club de littérature, c’est grâce aux membres, pas grâce à moi. Mais au moins, je sais que si vous continuez à venir, c’est que ça vous plait.

Enfin bref, je te remercie pour tous ces mots. Je te remercie pour ta gentillesse. Je m’attendais pas à ça. Je mérite pas tous ces compliments, mais merci beaucoup.

Il repose le stylo. Niveau style, il y a à redire. Certains kanjis ont l’aspect de pattes de mouche et le contenu ne reflète pas l’étendu du déni. Qu’importe. Il repousse la feuille vers elle et poursuit à l’oral, après lui avoir laissé le temps de lire.

« Tout l'monde mérite une seconde chance. Wayne-senpai en fait partie. »

Sa vie n’est qu’un enchaînement de seconde chance car il est incapable de réussir du premier coup. Pablo et Nolan le lui avaient accordé. Il y avait cru de la part de ses parents. Condamné à la médaille d’argent n’est peut-être pas une fatalité s’il y a quand même une médaille à la clé.



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Jeu 9 Mai 2024 - 18:12
Seito
Un jour je suis né, depuis j'improvise
???
À mesure de sa lecture, j'ai cette sensation, cette vision de voir son visage se décomposer. Est-ce que je l'ai blessé avec ce que j'ai écrit ? Une phrase mal tournée, ou une pointe trop maladroite qui se serait enfoncé dans son cœur ?

Un malaise s'installe en moi, même les paroles qu'il murmure me semblent distantes. Lorsqu'il essuie discrètement le coin de ses yeux, c'est comme un coup supplémentaire porté à mon estomac. J'ai réellement commis une grave erreur. Mon objectif était de lui dévoiler ma perception, de lui exprimer ce que ses actions et comportements suscitent en moi.

Je lui tends la feuille à se demande. Il se met à écrire à son tour, et quand la feuille me revient, je déchante. Il nous met au centre du tableau, un pas en arrière alors que c'est nous mais surtout lui qui le fait tenir debout. La suite...

« Tu le mérites. P-pour moi, tu le mérites. Je ne p-peux p-pas p-parler p-pour les autres, mais pour moi, tu mérites chaque mot couché sur ce bout de p-pa-p-pier »

Une main serrée sur mon cœur, je bafouille encore plus, réalisant l'offense que j'ai commise. Je n'ai pas le droit de lui imposer l'acceptation de mes écrits. Cependant, ces mots ne furent pas rédigés dans un simple but décoratif, pour flatter son ego ou pour tout autre dessein malveillant à son égard.

« D-d-d-désolée, j'ai été maladroite »

Mori-san aborde ensuite le sujet de Maya, semblant vouloir éclipser le sujet précédent. Je suis d'accord avec lui, alors je hoche la tête : chacun mérite une seconde chance, voire bien plus, tant qu'il garde espoir. À présent, il est temps d'élaborer un plan d'action.

« Comme dit plus tôt, je m'étais dit que p-passer une après-midi détente avec deux garçons avec qui elle s'entend bien p-pourrait être un bon début »

Je me mords le pouce en réfléchissant de quelle manière je peux contribuer à ce plan-là.

« Elle est neutre avec Nass... Majid-san, déteste Yamamoto-san... et je peux supp-pposer supp-pporte Takahashi-san... Alors autant, je p-pourrais demander facilement à Majid-san qui est une crème, autant je me vois mal le faire avec Takahashi-san vu qu'il m'intimide un p-peu... »

Je pousse un petit soupir. Nassim pourrait être un bon soutien dans cette quête, mais lui et Maya, c'est assez flou, et je ne pense pas qu'il s'entend aussi bien avec Mori-san que Takahashi-san. Ce dernier me semble plus mature que Nassim. Mais comment en être sûre ?

« T'as une idée de qui pourrait nous accompagner cet après-midi là ? La dernière p-personne qui comp-pléterait le tableau ? »

Je lève deux yeux attentifs vers Mori-san.

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Mar 14 Mai 2024 - 18:18
MARDI 21 AOÛT 2018



Son buste s'incline et ses cheveux lui recouvrent les yeux alors qu'il la remercie profondément. Seito s'en veut d'avoir été pris par les sentiments et, bien qu'il retienne l'émotion qui le foudroie, il préfère éviter son regard le temps de reprendre pleinement ses esprits. Il lui est étrange de voir avec quelle ferveur elle défend ses propos. Comme si cela lui tenait véritablement à cœur qu'il sache ce qu'elle pense de lui. Cette notion de mérite réchauffe son cœur malgré l'effroi que ces révélations suscitent. Il remercie la senpai de lui accorder ce répit en acceptant de retourner l'attention sur Wayne et la raison initiale de sa demande. Tout doucement il se redresse et chasse les mèches qui lui picotent les yeux.

La perspective d'un après-midi en compagnie des deux jeunes femmes lui fait tout drôle mais il est d'autant plus intrigué par ce duo de garçons qu'elle espère. A-t-elle fait la même demande à un autre que lui, et si oui, lequel ? Sa curiosité lui fait redoubler d'attention alors qu'elle énumère les possibilités. Jusqu'à ce qu'elle évoque Mathéo, la remarque lui esquissant un sourire amusé. Il se souvient avoir proféré la même remarque à l'étudiant avant qu'ils n'apprennent à réellement se connaître. Comme quoi, la façade de Mathéo était un vrai rempart à l'appréciation de sa personnalité. Ce qui est bien dommage et ce qui pousse Seito à rétablir la vérité sans néanmoins révéler la nature de leur lien.

« Mat- » Sans révéler la nature de leur lien, bon sang. « Takahashi-senpai peut paraître un peu distant mais je t'assure qu'il est loin d'être intimidant si tu parles un peu avec lui. J'le trouvais intimidant moi aussi avant que- » Sans. Révéler. La. Nature. De. Leur. Lien. « Avant qu'on discute au club de littérature et qu'j'm'aperçoive que c'est juste une impression qu'il donne et pas du tout la réalité. Il est très sérieux et mature mais il est aussi prévenant et gentil. »

Un sourire affine ses lèvres. Parler de son petit ami éclaire le ciel de ses pensées et lui permet de poursuivre en répondant correctement à sa question.

« Du coup, je pense qu'il serait parfait pour cette mission. Mais si tu préfères quelqu'un d'autre, c'est toi qui décides. Toi seule sait ce qui est bon pour Wayne-senpai, j'imagine. Et j'voudrais pas affirmer que Majid-senpai est moins bien. Je le connais juste moins bien que Takahashi alors c'est difficile pour moi de t'aider à choisir. Mais si tu penses que moi, j'peux faire l'affaire alors je... je pense que ton deuxième choix sera forcément bien. »

Meilleur que lui, sans hésitation. Le japonais baisse momentanément les yeux, toujours un brin gêné qu'elle le respecte autant. Il balaye à nouveau les mèches dissidentes de son visage et retrouve son regard. Sans la questionner sur la relation qu'elle entretient avec la blonde, il se permet tout de même une question.

« Est-ce qu'elle est au courant que tu fais tout ça pour elle ? »

Non pas qu'il mette en doute son plan mais au vu de qui ils ont à faire, il existe plusieurs risques que les choses dérapent et qu'il finisse émasculé – pour de bon cette fois-ci. Alors, il ajoute pour se justifier.

« J'veux dire... C'est pas sûr qu'elle soit super partante si tu l'amènes dans un coffee shop et qu'elle découvre qu'on est là aussi. Elle pourrait mal réagir et en vrai, j'lui en voudrais pas. »



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Mar 14 Mai 2024 - 22:56
Seito
Un jour je suis né, depuis j'improvise
???
Son sourire me plonge dans une profonde réflexion. Je n'anticipe guère l'intervention de Mori-san concernant Takahashi-san. Il commet la même bévue que j'ai failli commettre avec Nassim, en omettant d'utiliser son prénom. Ainsi, je lui rends un sourire discret tout en écoutant son plaidoyer en sa faveur.

Exactement cela, distant et intimidant. Au moins, il admet avoir éprouvé les mêmes sentiments au début. Il est si facile de se forger une opinion tronquée d'une personne lorsqu'on néglige de chercher à la connaître véritablement, se contentant simplement de laisser les événements suivre leur cours.

Tsu m'a déjà vanté les mérites de notre aîné, en ne tarissant pas d'éloges à son sujet, mais cela n'a pas suffi à me convaincre. Il me faut m'entretenir directement avec lui afin de me forger une idée concrète, palpable, de sa personne. Non pas une simple succession de mots décrivant son caractère.

« J'ai vu que vous aviez l'air d'être amis au club de littérature. Je p-préfère deux p-personnes qui s'entendent bien pour cette ép-preuve »

Très sérieux, mature, de prévenant et de gentil. Un cocktail idéal pour réussir à gérer Maya, comme le sous-entend Mori-san, témoignant ainsi de sa confiance en lui.

« Ah, non, non, je fais tout ça derrière son dos p-pour l'aider dans sa misandrie »

Je laisse quelques secondes s'écouler avant de dissiper ce mauvais trait d'humour d'un vilain rire.

« Bien sûr, elle est courant ! On en a discuté avec la p-psychologue, Maya a accep-pté d'essayer des activités avec des garçons »

Je remet quelques mèches en place derrière mon oreille « accepté d'essayer » c'est un faible effort qui représente tout pour Maya. Mais pour moi, elle est prête à le faire, donc je ne dois pas me foirer sur ce qu'on met en place pour elle.

« Il y a des chances qu'elle soit tout de même de mauvaise humeur, mais c'est un essai à faire »

Je hausse les épaules. Faut dire que ça va souvent de paire avec Maya.

« Comment on fait p-pour se tenir au courant du lieu et des dates ? En faisant un groupe sur Line ? »

On peut même inviter Maya dedans nan ?

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Un jour je suis né, depuis j'improvise Empty Re: Un jour je suis né, depuis j'improvise

Mer 15 Mai 2024 - 16:13
MARDI 21 AOÛT 2018



Amis, c'est vrai qu'ils le sont avant tout. Seito hoche la tête et lui sourit. Proposer Mathéo lui semble logique et il espère que son petit-ami acceptera de l'accompagner dans cette mission périlleuse, n'en déplaise à son rôle habituel de super-vilain. Il aurait bien impliqué son acolyte de toujours mais Nolan déteste Wayne-senpai. A plusieurs reprises, il avait dû le reprendre, peu disposé à recevoir des remarques aussi acerbes sur la jeune femme. Elle avait peut-être ses défauts mais qui n'en a pas ? Et puis une fois passé son caractère affirmé, elle s'était montrée à l'écoute et avait tenu sa promesse jusqu'à présent. L'eau avait coulé par tous les trous mais la blonde n'avait pas participé au naufrage de leur secret. Et rien que pour cela, Seito accepte de faire tous les efforts du monde pour l'aider.

Enfin, ça c'était avant qu'il apprenne les sables mouvants dans lesquels il s'embourbe. Le japonais écarquille les yeux et s'apprête à rétorquer l'absurdité de la manœuvre, à deux doigts de bousiller sa couverture courtoise. Heureusement, Tanaka le devance et enterre son répondant. Un soupir de soulagement dégonfle son torse alors qu'il s'exclame :

« Ouf, tu m'as fait peur ! »

Même si la blonde est à moitié conciliante, c'est mieux que pas au courant du tout. Surtout s'il implique Mathéo dans le plan, il s'en voudrait. Ces maigres chances de réussite ne l'effraient pas, elles lui soutirent même un sourire.

« En vrai, plus la mission est difficile, mieux c'est. Mais j'me sens quand même mieux de savoir que c'est pas un piège pour elle. »

Car alors il aurait pu l'en informer au risque de faire capoter toute l'affaire. Seito n'est pas doué pour les secrets et il est soulagé que la senpai ne l'apprenne pas de la pire des façons. Plus détendu, il se fait surprendre par les questions qui suivent. C'est idiot mais à aucun moment il n'a pensé à cette éventualité. Peut-être parce qu'ils se voient au club de littérature – bientôt la reprise d'ailleurs ! –, qu'ils ont tous un casier et qu'il a toujours rêvé d'envoyer un message par pigeon voyageur. Ce sont donc deux joues rougies qui accueillent la perspective de livrer son numéro de téléphone. La gêne englue ses mots alors qu'il maintient difficilement son regard.

« Ah, euh... oui. On peut faire ça. C'est une bonne idée, ouais. Ça évitera de-, 'fin ce sera plus simple. »

Se taire aussi est une bonne idée. Et bouche fermée, il sort son téléphone estropié et échange son contact avec la jeune femme. Merci au wifi du campus ou il aurait été obligé d'admettre ne pas avoir un forfait suffisant pour converser sereinement sur Line. En parlant de conversation, Seito brise son vœu de silence en relevant les yeux de l'application.

« Pour Mathéo, tu veux que j'lui demande ou tu veux le faire ? »

Il en oublie sa prudence. Et un enchaînement de pensées le pousse à poser une seconde question dans la foulée.

« Et pour le lieu, t'as déjà une idée ? »



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Un jour je suis né, depuis j'improvise Empty Re: Un jour je suis né, depuis j'improvise

Ven 17 Mai 2024 - 19:29
Seito
Un jour je suis né, depuis j'improvise
???
Hum, j'y étais peut-être aller un peu trop avec ma plaisanterie sur ma copine. On aurait qu'il était au bout de gouffre, de m'éclater au visage. Alors heureusement, je n'ai pas tenu très longtemps la plaisanterie de mauvais goût.

« Non, tu p-peux me croire, ce n'est p-pas quelque chose sur laquelle je la p-piégerais. Elle vit déjà mal sa misandrie, alors y aller sans être p-prép-paré, ça p-pourrait très vite tourner au drame... »

Je n'ai pas envie de la retrouver au bord des larmes après s'être énervée sur tout le monde. Ce serait un énorme pas en arrière sur son ascension... alors non, la blesser de cette façon, c'était vraiment hors de questions. Il fallait la prendre doucement par la main, et la laisser avancer petit petit à son rythme.

Je fais mon habituel sourire à l'envers rien qu'à l'idée d'y penser. Mori-san a l'air gêné par l'échange leur Line, et j'ai l'impression de lui avoir un peu forcée la main. Ayant un peu l'impression d'enchaîner bourde sur boude, je me tasse un peu sur ma chaise et détache mon regard de ses yeux.

« Oui, on p-pourra communiquer p-plus facilement ! »

Il me pose une question qui me laisse un peu perdue. Je ne sais pas si je serai capable de lui demander malgré le stress qu'il procure chez moi. Si Seito préfère lui dire lui-même, qu'il le fasse, ça me faciliterait complètement la vie !

« P-pour lui, ce serait quoi le mieux ? P-passer p-par toi ou me débrouiller ? »

La question suivant me fait un peu pouffer du nez. En réalité, c'est la question la plus difficile à laquelle répondre. On a beaucoup débattu elle et moi, à ce sujet : Arcade, karaoké, laser game face au cat café, Loutre café, aquarium, patinoire, un des zoos...

« Maya veut un rendez-vous où ça bouge, comme l'arcade, le karaoké et laser game, ce qui laissent p-peu de temps au dialogue et à la camaraderie »

Je soupire. Maya veut un endroit où elle aurait probablement l'ascendant sur les garçons. Pour les rendre ridicules, et se moquer d'eux. Ou alors, elle veut peut-être probablement partagé les lieux où elle aime traîner. Un mélange des deux.

« Ça p-pourrait être une éventualité si on pose d'abord dans un Cat Café, ou un tout simple dans lequel on pourrait discuter tranquillement. Rien de p-proche de la mer, déjà. Je suis p-prêtre même à aller un zoo »

Discuter au calme, selon les envies, plus tôt que de choisir un endroit net avant la rencontre, je trouve ça manque un peu de vie. J'ai bien une idée qui se forme au creux de ma tête, mais Maya accepterait probablement jamais à cause des cascades :

« Il y la randonnée Nunobiki Falls que j'avais fait avec Mitsuki, ça nous avait bien plu »

Je le quitte vaguement des yeux pour les mettre sur mes mains. On peut simplement faire la randonné en détournant de la route jusqu'aux cascades, mais ça enlèverait tout l'intérêt de la gravir, de faire tout simplement cette randonnée.

« Et toi ? T'aurais des idées ? »

Tout idée est bonne à prendre rien qu'à elle !

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