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- Naoki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 450■ Inscrit le : 07/02/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Janvier 2018
Cheveux: Argent et pointes Aqua
Yeux: Bruns, aucune lentille
Aujourd’hui, on attends beaucoup de personne au resto. Il fait beau, on est samedi et on s’affaire à tout préparer pour le service du midi. Je m’affaire un peux aux fourneaux, puis on me relègue à la coupe. Bien trancher la viande, les pommes de terres, la salade, les légumes… Meyuki vient d’ailleurs nous donner un coup de main à la préparation puisqu’ils se débrouillent bien au service et que les clientes remplissent déjà la salle pour le midi. Je lui laisse ma place et les chef me demande de vérifier les sauces. Je remue, je goûte pour assurer le bon dosage et la bonne chaleur…
-C’est bon chef! Je crois qu’il manque un peu de sel dans la sauce au poivre par contre, chef.
Le chef vient vérifier derrière moi et ajuste un peu. Pour ma part, je vois que les petits bols viennent d’être lavés. Pour ne pas s’encombrer, il faut toujours ranger dès qu’on peut. Le place les petits bols dans trois petits bacs prévu à cet effet. Comme on doit les ranger en hauteur, il ne faut pas qu’ils soient trop lourds à soulever. J’ouvre les portes de l’armoire et saisis le premier bac que je hisse en hauteur, puis en me retournant, j’ai l’impression… Une impression étrange. Une légère déstabilisation, un vrombissement de plus en plus fort.
Ça tremble. Ça tremble définitivement. Ce serait donc un…
-Tremblement de terre?
C’est de plus en plus violent. Je fais un pas vers l’avant, mais sans plus, mon équilibre est trop compromise. Ils y a des cliquetis, les choses secouent, quelques outils tombent et alors que je veux m’assurer que tout le monde va bien….
Une douleur très intense, vive à la tête… Tout tourne. Tout de vient noir. J’ai à peine le temps d’entendre de la vaisselle se fracasser au sol… De constater que le sol est froid puis…
Le néant.
- Meyuki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 2104■ Inscrit le : 16/02/2017■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-8
❖ Arrivé(e) en : octobre 2014
C’est bon de mon côté, la salle et les tables sont prêtes !
Les pieds dans la cuisine, je fais un tour d’horizon pour voir qui je peux aider en attendant l’ouverture. Le chef ajuste sa sauce, Maman fait ses comptes au bar pour vérifier le budget avec les achats de ce matin, le reste de la brigade s’affaire aux fourneaux et Naoki…
-Tremblement de terre?Q-quoi ?!
Je n’avais pas fait attention jusque-là, mais après un certain seuil, il n’y a plus de doute possible. Ce bruit, ces secousses… Affolée, le regard à gauche à droite, tout le monde s’affaire à éviter les objets qui tombent et à se réfugier. Et en me plaquant contre la porte de la cuisine, les mains protégeant mon visage, j’aperçois entre mes bras la silhouette de Naoki osciller puis défaillir, pour tomber au sol. NAOKI !
Sécuriser le lieu de l'accident et les personnes impliquées.
Le vrombissement commence seulement à s’atténuer, mais c’est signe que le pire est passé. Sans attendre, je cours vers lui en dégageant la vaisselle brisée du pied, puis m’accroupit à ses côtés. Naoki tu m’entends ?
Apprécier l'état de la victime.
Aussitôt, les leçons de médecine et de secourisme prennent le dessus. Je prends son pouls rapidement et soupire de soulagement en le sentant bien régulier. Cela dit, ça ne suffit pas. Je répète ma question, attendant un signe de sa part. Si tu m’entends, serre ma main ou essaie d’ouvrir les yeux Naoki…
Demander de l'aide.
Merde. Il a dû tomber dans les pommes. Il a une belle rougeur sur le front, à la limite du crâne… Ca ne me dit rien qui vaille. Je me tourne vers la brigade, apercevant le chef qui a déjà sorti son téléphone en composant le numéro des secours. Une fois en ligne, je lui demande aussitôt de me passer le téléphone. Garder son calme et ne pas paniquer. Etre clair et précis. Donner l’état de la personne et l’adresse ou l’on se trouve. Et surtout, ne pas raccrocher. Bonjour, nous sommes au restaurant « Le Menu », à Kobe dans le centre… Mon cousin a reçu un objet violemment sur la tête à cause du tremblement de terre et il est inconscient, mais il respire et je sens son pouls… J’ai peur qu’il ait une commotion ou quelque chose de ce genre, vous pouvez envoyer les secours s’il vous plait ?
Effectuer les gestes de premiers secours.
Je reste au téléphone le temps qu’il faut pour qu’ils prennent les informations supplémentaires dont ils ont besoin, Maman arrivant entre temps pour voir comment va le reste de l’équipe. Je prends soin de mettre Naoki en position latérale de sécurité, évitant qu’il n’avale sa langue ou quoi que ce soit d’autre. Heureusement, il ne fait pas d’épilepsie alors je n’ai pas à craindre qu’il fasse une crise… Et puis ça n’aurait rien changé, je suis déjà bien assez inquiète comme ça en l’état. Quelques minutes passent, puis la sirène retentit dans la rue. Maman, je peux aller avec lui dans l’ambulance ?
- Oui vas-y Meyuki, on fera sans vous deux. Je vais appeler Papa, ton oncle et ta tante, pour les prévenir.Je te rappellerai de là-bas quand il aura passé des examens.
Pendant que les secours s’occupent de monter Naoki sur un brancard pour l’emmener, je serre fort ma mère contre moi, puis file le rejoindre. Hors de question de le quitter une seconde, je resterai là-bas le temps qu’il faut.
- Tenue de Meyu:
- Naoki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 450■ Inscrit le : 07/02/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Janvier 2018
-Prince Naokiel, c’est l’heure des doléances.
-Combien il y en a aujourd’hui?
-Douze, mon prince.
Naokiel soupira.
-Mathéosan… Tu ne veux pas les faire à ma place? Tu serais bien meilleur…
-Vous devez veillez à vos devoirs en l’absence de votre père, mon prince, et j’y veillerai. N’est-ce pas mon rôle de conseiller?
Naokiel claqua sa langue. Ça l’ennuyait quelque peu que Mathéosan soit toujours ainsi sur son dos pour s’assurer qu’il accomplisse toute ses tâches royales, mais il n’avait pas le choix. Il sait bien que sans lui, il procrastinerait et le royaume deviendrait assez bordélique.
Les doléances se passèrent néanmoins plutôt bien. Trouver le fautif d’un accident de voiture, une querelle au sujet de l’appartenance d’une population de sardines occupant un bassin qui chevauche deux terres, un vieillard qui tente de vendre un restant de mimolette ayant visiblement fait son temps… Parfois, l’idiotie des villageois montait un peu à la tête du prince. Heureusement que Mathéosan était là pour lui suggérer la plupart des solutions.
La séance tirait à sa fin. Il ne restait que ce trio de villageois en éternelle querelle. Ils trouvaient toujours une raison de venir se plaindre les uns des autres. Le prince regarda Garethian, Yukiotan et Arizonalia prendre place devant lui.
-Que me vaut votre visite aujourd’hui?
C’est Yukiotan qui débuta.
-Le cheval de Garethian est venu piétiner mon champ de bobines!
-C’est parce que les sangles que tu m’a vendues pour qu’il traîne mon moulin n’étaient pas assez solides! Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même! Maintenant, mon moulin ne tourne plus et je n’ai plus de cheval!
Garethian, visiblement agacé, croisa les bras à la suite de ses propos et se tourna légèrement dos à son voisin afin de le bouder. Naokiel retint un soupir et posa son regard sur Arizonalia. Une pensée traversa son esprit quand à la beauté de ces trois voisins malgré leur statut de paysans.
-Et vous?
Arizonalia inclina la tête en guise de respect avant de répondre.
-En soit, mes terres vont bien aujourd’hui, mais j’aimerais me plaindre de la querelle de ces deux-là! Ils se disputent à ce sujet au point de m’empêcher de dormir, sans parler du fait que je me sens obligée de prendre position alors que je n’en ai pas envie! Mon magnifique prince, je vous implore de régler cette situation!
-Je vois… Mmmm…
Naokiel fit signe à Matheosan d’approcher et le consulta pour trouver une solution à ce dilemne… Une fois que celle-ci fut réfléchie, il l’annonça:
-Yukiotan, j’aimerais que vous confectionniez de meilleures sangles pour le cheval de Garethian. J’ai un tanneur qui vous fournira le cuir de qualité dont vous aurez besoin. Quant à vous, Garethian, une fois votre cheval de nouveau attelé au moulin, vous aiderez Yukiotan à replacer les bobines renversées par le cheval. Ainsi, vous vous excuserez tous les deux auprès d’Arizonalia pour le dérangement. Cela convient à tous?
Les trois délectables paysans tirèrent leur révérence en guise de remerciement. Les doléances maintenant terminés, Naokiel se demanda quels problèmes seraient à régler le lendemain avec ces trois-là… C’est alors que le chef de la garde personnelle du prince, Kazukilan, entra accompagné d’un autre visage familier.
-Akiolius! Que me vaut votre présence?
-J’aimerais prendre quelques dernières mesures afin de m’assurer de la perfection du costume que je vous ai confectionné pour la cérémonie de ce soir.
Le prince acquiesca à la requête de son costumier et se leva en tendant les bras pour que celui-ci s’exécute. Soudainement, les portes de la salle s’ouvrirent dans un fracas. Alerte, Kazukilan porta la main au pommeau de son glaive, prêt à défendre la royauté de sa vie, mais il relâcha la prise, constatant qu’il s’agissait du général des armées: Evanot.
-Mon prince, j’ai des nouvelles urgentes à vous transmettre!
Le général était un homme courageux! Il combattait toujours avec un casque sur la tête, mais torse nu afin que tous - surtout le prince - puissent admirer ses abdos saillants. Il était suivi de près par Milanioh, l’un des plus doués dans l’espionnage. Nul éclaireur ne lui arrivait à la cheville. Naokiel alla à leur rencontre.
-Que se passe-t-il?
-Sir, j’observais les mouvements des troupes ennemies et alors qu’avec Evanot, nous nous apprêtions à les intercepter, ils nous ont pris de court et…
-Et quoi???
-Et ils ont réussi à s’enfuir en emportant avec eux…
Milanioh hésitant un instant, épuisant la patience du prince.
-Qu’est-ce qu’ils ont emporté???
C’est Evanot qui lâcha la nouvelle avec leur coeur déchiré.
-Votre soeur, mon prince… Ils ont kidnappé Meyukiel…
La panique s’empara du prince.
————————-
Des voix, des sons… J’ouvris doucement les yeux et fut aveuglé par une vive lumière blanche. Je cru apercevoir des blouses.. Des personnes en blouse… On me parlait, mais je n’avais pas le temps de traiter l’information. Trop de choses à comprendre à la fois. C’est étourdissant. J’ai mal à la tête, tout résonne puis tout s’étouffe. Mes yeux se referment et je sombre de nouveau dans les ténèbres…
- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 542■ Inscrit le : 09/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-5
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Tout le monde va bien. Ses sœurs et ses parents sont en sécurité, il a pu voir Seito et il n’est pas blessé. La plupart des personnes qu’il connaît semblent aller bien. Tsumugi l’avait inquiété mais au-delà de quelques écorchures, elle lui a assuré être hors de danger également. Pourtant, l’ensemble de ces bonnes nouvelles ne suffisent pas à le rassurer. L’angoisse lui écrase la gorge et le stress le martèle de coups de poings dans le ventre. Il reste une ombre au tableau : tout le monde va bien, en théorie. Naoki ne lui a toujours pas donné de nouvelles, lui. 3 messages et 15 appels mais aucun signe de vie de son ami, ça ne lui ressemble pas. Alors, une fois libéré du dispositif de sécurité du campus, Mathéo fonce en ville. Quel était le nom du restaurant où Naoki travaille à mi-temps, déjà ? Ils sont passés devant plusieurs fois ensemble mais il n’y a pas suffisamment prêté attention. Pour une fois, Mathéo regrette son irritation tenace envers le monde de la restauration. Ses mains tremblent lorsqu’il lance une map sur son téléphone, à la recherche de tous les restau français du centre-ville. S’il pouvait le voir, il s’en souviendrait sûrement ! Ah… il y en a deux qui l’interpellent : « Au menu » ou bien le restaurant « A la carte ». L’idée est la même et ça lui dit quelque chose mais l’un et l’autre se trouvent à l’opposé. Par lequel commencer ? Il tente d’en appeler un premier mais les lignes sont toujours saturées. Tant pis, dans une telle situation, il ne peut compter que sur lui-même. Il jette son portable dans sa poche et essaye de se repérer avec le peu d’orientation et de souvenirs qu’il possède. Le stress n’aidant pas, il se trompe de rue à plusieurs reprises. Heureusement, il arrive tout de même devant le restaurant « Au menu », un grand soupire de soulagement le décharge d’une montée de panique en y entrant.
A l’intérieur, tout est en chantier mais on l’accueille tout de même avec bienveillance. Il demande après Naoki et là, le verdict tombe : celui-ci est à l’hôpital. Ses employeurs n’en savent toujours pas plus sur son état. Le sol lui semble de nouveau trembler mais non, ce ne sont que ses jambes. Pour une fois depuis bien longtemps, Mathéo fait preuve d’impolitesse : à peine lui a-t-on donné le nom de l’hôpital qu’il quitte les lieux sans demander son reste. Pas même une salutation ne lui sort de la bouche. Dans les rues de Kobe, il se met à courir, comme si c’était sa vie qui en dépendait. Quiconque chercherait à se rassurer en évoquant les meilleures éventualités mais pas lui, les pires scénarios possibles lui passent en tête. Il finit par avoir peur de découvrir ce qu’il pourrait rester de Naoki. En boucle, un « C’est impossible » résonne dans son esprit. Naoki ne peut pas lui faire ça. On ne s’incruste pas dans la vie de quelqu’un pour en disparaître si vite ensuite ! Il ne peut pas prétendre être son meilleur ami pour mieux le laisser vivre sans lui ensuite ! Il y a encore tant de choses qu’ils doivent partager. Tant d’efforts qu’il lui faudrait encore faire pour espérer un jour être à la hauteur de l’affection qu’il lui porte. Et puis… Bon sang… comment il est censé faire sans lui maintenant ? Hors de question.
En mode automatique, il appelle un taxi, sa meilleure option sur le moment. Les transports en commun sont encore perturbés, tant pis pour son porte-monnaie. L’attente lui est insoutenable. Sur la banquette arrière, il se mord les phalanges pour ne pas devenir fou. Il ne sait pas comment il passe du taxi au hall de l’hôpital, pas plus qu’il ne réalise comment il se retrouve devant la chambre qui abrite Naoki. Il y rentre, c’est tout. D’un geste brusque, la porte claque en coulissant. Essoufflé, il cherche à retrouver son souffle. Les yeux rivés sur le lit vide, il déchante. Son coeur se serre, ses mains lui font mal sous l’émotion. Les larmes lui montent aux yeux. Est-ce… qu’il s’est trompé de chambre ? Son attention se porte sur la jeune femme qui le regarde, assise sur une chaise à boire il ne sait quoi. Elle ne lui dit rien, est-ce une collègue ? La voix enraillée, il demande : « Naoki… Harada… Où ? ».