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- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
On hait avec excès lorsque l'on hait un frère. Avec Junko Fushita
/>
Kazane arriva dans la bibliothèque de Kobe, un sanctuaire qu'elle considérait comme son refuge intellectuel. Elle poussa avec précaution la lourde porte en bois, laissant derrière elle l'agitation bruyante des couloirs du lycée pour plonger dans le calme apaisant de l'établissement. Dès son entrée, une atmosphère sereine l'enveloppa, faisant de cet endroit un havre de tranquillité, loin du brouhaha des discussions étudiantes.
La salle s'étendait devant elle, ses étagères remplies de livres aux couvertures variées créant une symphonie de couleurs. Mitsugu ressentait toujours cette impulsion irrésistible d'explorer chaque recoin, de caresser les reliures usées et de feuilleter les pages jaunies par le temps. Parmi les allées de livres, elle cherchait sa table favorite, un endroit isolé entre deux étagères.
Des étudiants de tout horizons occupaient les tables, plongés dans leurs livres et cahiers de révision. Le silence régnait en maître, seulement interrompu par les murmures légers et le doux bruit des pages tournées.
Alors que la demoiselle parcourait les rayonnages, l'odeur caractéristique des livres anciens titilla son nez, évoquant en elle des souvenirs nostalgiques de longues heures passées dans la bibliothèque de son ancien lycée. Les moments partagés avec Honoka et Yukiko lui revinrent en mémoire....
Puis, ce fut au tour des souvenir du début d'année à KHS avec Nissa, les heures passées à kire avec Alya et même la querelle mémorable avec Naoya.
Elle trouva finalement sa table isolée, s'asseyant avec précaution pour éviter tout incident vestimentaire. Les écouteurs désormais dans ses oreilles, la lycéenne se plongea dans ses cours de mathématiques, déterminée à affronter l'examen qui allait lui casser les dents.
Cependant, la matière semblait résister à ses tentatives. Les exercices devenaient des labyrinthes inextricables, et Kazane poussait des soupirs frustrés en griffonnant des équations sur ses feuilles. Les pages, une à une, se remplissaient de biffures, de notes marginales, et d'esquisses de graphiques... Puis des insultes.
Par moments, son visage trahissait son agacement, ses sourcils se fronçant, ses lèvres murmurant des injures et ses mains frappant sur la table.
Subitement, Kazane fut envahie par des souvenirs lointains de ses cours du soir à Tsushima. Les échos du passé résonnèrent dans sa mémoire, rappelant des mauvais moments auxquels elle avait dû faire face dans l'enceinte de sa salle de classe.
Les cours du soir à Tsushima n'étaient pas une partie de plaisir. Le professeur Ito, impassible face aux difficultés des élèves, enseignait avec une rigueur qui faisait trembler les plus résolus. Les mathématiques, souvent perçues comme un défi insurmontable pour Mitsugu, devenaient une montagne à escalader chaque soir.
La demoiselle se revit, assise à son bureau, entourée de manuels épais et de cahiers emplis d'exercices. Le tableau noir affichait des équations intimidantes, et la voix du professeur résonnait dans la salle, ponctuée par le grincement de la craie sur le tableau.
Les heures s'étiraient, et la jeune femme, épuisée mais déterminée, luttait contre les concepts qui semblaient échapper à sa compréhension. Les questions se bousculaient dans son esprit, les chiffres se mélangeaient, et chaque exercice devenait un défi herculéen.
Les mains crispées sur son stylo, Kazane se souvenait des moments de doute, des moments où la frustration menaçait de la submerger.
Les soirées entières passées à déchiffrer des énoncés complexes, à tenter de trouver la logique derrière les formules ardues, semblaient s'écouler sans fin.
Et maintenant, elle était repartie pour un tour.
KoalaVolantLa salle s'étendait devant elle, ses étagères remplies de livres aux couvertures variées créant une symphonie de couleurs. Mitsugu ressentait toujours cette impulsion irrésistible d'explorer chaque recoin, de caresser les reliures usées et de feuilleter les pages jaunies par le temps. Parmi les allées de livres, elle cherchait sa table favorite, un endroit isolé entre deux étagères.
Des étudiants de tout horizons occupaient les tables, plongés dans leurs livres et cahiers de révision. Le silence régnait en maître, seulement interrompu par les murmures légers et le doux bruit des pages tournées.
Alors que la demoiselle parcourait les rayonnages, l'odeur caractéristique des livres anciens titilla son nez, évoquant en elle des souvenirs nostalgiques de longues heures passées dans la bibliothèque de son ancien lycée. Les moments partagés avec Honoka et Yukiko lui revinrent en mémoire....
Puis, ce fut au tour des souvenir du début d'année à KHS avec Nissa, les heures passées à kire avec Alya et même la querelle mémorable avec Naoya.
Elle trouva finalement sa table isolée, s'asseyant avec précaution pour éviter tout incident vestimentaire. Les écouteurs désormais dans ses oreilles, la lycéenne se plongea dans ses cours de mathématiques, déterminée à affronter l'examen qui allait lui casser les dents.
Cependant, la matière semblait résister à ses tentatives. Les exercices devenaient des labyrinthes inextricables, et Kazane poussait des soupirs frustrés en griffonnant des équations sur ses feuilles. Les pages, une à une, se remplissaient de biffures, de notes marginales, et d'esquisses de graphiques... Puis des insultes.
Par moments, son visage trahissait son agacement, ses sourcils se fronçant, ses lèvres murmurant des injures et ses mains frappant sur la table.
Subitement, Kazane fut envahie par des souvenirs lointains de ses cours du soir à Tsushima. Les échos du passé résonnèrent dans sa mémoire, rappelant des mauvais moments auxquels elle avait dû faire face dans l'enceinte de sa salle de classe.
Les cours du soir à Tsushima n'étaient pas une partie de plaisir. Le professeur Ito, impassible face aux difficultés des élèves, enseignait avec une rigueur qui faisait trembler les plus résolus. Les mathématiques, souvent perçues comme un défi insurmontable pour Mitsugu, devenaient une montagne à escalader chaque soir.
La demoiselle se revit, assise à son bureau, entourée de manuels épais et de cahiers emplis d'exercices. Le tableau noir affichait des équations intimidantes, et la voix du professeur résonnait dans la salle, ponctuée par le grincement de la craie sur le tableau.
Les heures s'étiraient, et la jeune femme, épuisée mais déterminée, luttait contre les concepts qui semblaient échapper à sa compréhension. Les questions se bousculaient dans son esprit, les chiffres se mélangeaient, et chaque exercice devenait un défi herculéen.
Les mains crispées sur son stylo, Kazane se souvenait des moments de doute, des moments où la frustration menaçait de la submerger.
Les soirées entières passées à déchiffrer des énoncés complexes, à tenter de trouver la logique derrière les formules ardues, semblaient s'écouler sans fin.
Et maintenant, elle était repartie pour un tour.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Junko commence vraiment à ressentir le stresse des examens. Son premier est dans deux jours à peine, et il ne sait pas s'il a assez révisé. Quand bien même il l'aurait fait, il n'est pas sûr qu'il se sentirait prêt, peu importe le temps qu'il y aurait consacré. Agitant nerveusement sa jambe folle à sa table de bibliothèque, il gratte ses notes de cours avec trois bouquins de médecine ouverts devant lui. Comme il passe beaucoup de temps par ici, il a réussi à compléter à peu près ses cours et faire la passerelle entre l'université de Tokyo et Kobe. Arriver en cours d'année, c'était vraiment pas la meilleure idée qu'il ait eu de sa vie. D'autant plus que le but premier de sa venue ici, fut un cuisant échec. Il se rappelle encore l'état brumeux et complètement détaché, limite apathique, dans lequel il se trouvait après le fameux séisme. Comment avait-il pu se laisser autant aller ?
Heureusement, il n'y avait pas qu'Arizona à gérer à ce moment-là : toute cette histoire avec le petit Naoya l'avait aussi perturbé, mais il avait pu laisser de côté son ex dans un coin de sa tête -elle était toujours dans un coin de sa tête- pour s'occuper de lui.
Naoya... Junko espère qu'il travaille bien, mais il ne se fait pas trop de soucis pour lui. Ils se voient tous les jours maintenant, depuis leur grande discussion du 1er juillet. Junko a pris l'habitude de venir le chercher à la fin des cours pour l'accompagner au club de karaté, quand bien même lui doit aller au basket. Ça leur laisse le temps de discuter un peu, sur le chemin, une petite demi-heure. Le voir sourire et s'ouvrir peu à peu met du baume au cœur au grand brun, et mine de rien, c'est totalement rentré dans ses habitudes maintenant, rythmant un peu plus ses journées. Dire qu'il y a à peine trois semaines, il débarquait ici sans connaître personne.
Voilà qu'il s'est trouvé (ou retrouvé) deux amis, a pris sous son aile d'une façon abrupte et assez floue un lycéen, commencé à créer du lien avec les personnes qu'il croise au basket et au karaté, et... Il y a Emma aussi, dans tout ça. D'ailleurs, il ne l'a pas vue à la bibliothèque. Peut-être qu'elle révise ailleurs. Sûrement.
Mais avec Naoya, il y a aussi eu une nouvelle rencontre. Cette grande lycéenne au caractère de feu avec qui il a pu discuter un peu. Kazane. Junko a très vite compris à qui il avait à faire, et quand bien même le comportement de l'adolescente l'amuse beaucoup, il se doute de ce que ça cache. Et quelque part, elle lui rappelle énormément Juniper, une de ses petites sœurs. Alors, même s'il en avait conscience, il ne peut pas s'empêcher de chercher à s'attacher à elle.
D'ailleurs, il se promène toujours avec les quelques snacks qu'il a acheté pour elle la semaine dernière. Il n'a pas eu l'occasion de les lui donner, mais il compte bien le faire avant que les examens des lycéens ne commencent.
Se grattant l'arrière du crâne en complétant un cycle moléculaire, Junko se rend très vite compte qu'il lui manque quelque chose. Un nouveau livre va s'imposer à la pile qu'il a déjà devant lui. Il se lève de sa place et part à la recherche des connaissances manquantes. Il rentre dans une rangée, parcoure les quelques livres qui peuvent l'intéresser mais... Ce n'est pas ici qu'il trouvera son bonheur. Junko fronce les sourcils et rentre dans une autre rangée. Tirant un livre vers lui, il entend, discrètement, quelques murmures de noms d'oiseaux. Penchant sa tête pour zieuter juste en-dehors de la rangée, ses yeux bruns tombent sur Kazane, assise à une table, griffonnant des feuilles, l'air visiblement très énervée. Un fin sourire s'affiche sur le visage de Jun et il s'approche, son propre livre à la main. Il tire la chaise devant elle et s'assoit à demi dessus, pour pouvoir lui parler discrètement sans faire trop de bruit.« Yo ! »
Ses yeux glissent sur les feuilles de brouillons, ne manquent pas les chiffres, les formules, les graphiques, et les insultes annotées en marge. Son sourire s'agrandit quelque peu. Ah! Il comprend mieux.« Ça te dérange si je m'installe avec toi ? » demande t-il dans son sourire détaché, fidèle au poste, mais d'une voix douce et posée, chuchotant.
Avec elle, comme il a fait avec Naoya, il préfère prendre des pincettes. Il pense avoir bien cerné la bête, des deux fois où il l'a vue, et y aller en frontal et s'imposer comme avec une Emma, ce n'est clairement pas la bonne solution. Non, avec elle comme avec l'adolescent français... il faut la jouer plus fine.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
On hait avec excès lorsque l'on hait un frère. Avec Junko Fushita
/>
Kazane était emporté par le silence studieux régnant à la bibliothèque de Kobe, ponctué par le doux murmure des pages tournées et le grincement feutré des chaises déplacées.
Mitsugu était plongée dans son cours de mathématiques, éparpillant ses pensées entre les formules complexes et les chiffres insaisissables. Le calme était rompu par l'arrivée discrète de Junko, un fin sourire ourlant ses lèvres.
Il s'approcha avec une aisance décontractée, son propre livre en main, et tira la chaise devant la lycéenne s'asseyant à demi dessus pour entamer une conversation discrète sans perturber l'atmosphère studieuse.
-« Yo ! »
Lâcha-t-il avec une décontraction bien à lui.
Ses yeux glissèrent sur les feuilles éparpillées devant Kazane, ne manquant pas de remarquer les chiffres, les formules, les graphiques, et même quelques annotations humoristiques en marge. Son sourire s'élargit légèrement. Il semblait avoir compris la source de la frustration de Kazane.
-« Ça te dérange si je m'installe avec toi ? »
Demanda-t-il d'une voix douce et posée, chuchotant pour ne pas troubler le silence sacré de la bibliothèque.
La lycéenne leva les yeux de ses notes, lui faisant non de la tête pour lui signifier que sa présence ne la dérangeait pas.
-« Bonjour Fushita-san...»
Répondit-elle en chuchotant avant de replonger dans son étude.
Cependant, elle observait Junko du coin de l'oeil, avec un regard scrutateur, ses pensées oscillant entre agacement et perplexité.
Depuis sa première rencontre avec le titan, elle avait du mal à apprécier pleinement la présence de Junko, qu'elle trouvait insupportable et légèrement arrogant. Son attitude décontractée et ses réponses parfois taquines irritait la demoiselle.
Elle le trouvait difficile à comprendre, et ses interactions avec lui étaient souvent parsemées d'échanges sarcastiques qui mettaient à l'épreuve sa patience. Junko, avec son charisme déconcertant, ne manquait jamais une occasion de la taquiner, la poussant parfois à la limite de la frustration.
Cependant, malgré son agacement, Mitsugu tolérait la présence de Junko, principalement en raison de son lien avec Naoya. Elle avait observé la volonté sincère de Junko d'aider leur ami commun, et cela avait adouci quelque peu son jugement à son égard. Elle reconnaissait sa capacité à donner à Naoya la confiance qui lui manquait ainsi qu'une protection.
Kazane se forçait à mettre de côté ses sentiments négatifs envers Junko pour le bien de son kohai. Elle comprenait que, malgré ses traits de caractère irritants, il pouvait beaucoup apporter au rouquin.... Alors, elle replongea dans ses équations.
Concentrée sur un exercice particulièrement ardu, la demoiselle tentait de démêler les méandres mathématiques. Elle pensait avoir trouvé la solution, mais lorsqu'elle consulta la correction, son visage se plissa de frustration en réalisant qu'elle s'était trompée. D'un geste brusque, elle roula sa feuille en boule avant de la jeter dans une corbeille déjà bien emplie... Ensuite, terassée par la fatigue et l'agacement, sa tête s'écroula lourdement sur le bois de la table.
La tête toujours posée sur le bureau, elle marmonna à Junko avec un mélange de déception et d'exaspération :
-« Et toi, Fushita-san... Tu t'en sors ? »
KoalaVolantMitsugu était plongée dans son cours de mathématiques, éparpillant ses pensées entre les formules complexes et les chiffres insaisissables. Le calme était rompu par l'arrivée discrète de Junko, un fin sourire ourlant ses lèvres.
Il s'approcha avec une aisance décontractée, son propre livre en main, et tira la chaise devant la lycéenne s'asseyant à demi dessus pour entamer une conversation discrète sans perturber l'atmosphère studieuse.
-« Yo ! »
Lâcha-t-il avec une décontraction bien à lui.
Ses yeux glissèrent sur les feuilles éparpillées devant Kazane, ne manquant pas de remarquer les chiffres, les formules, les graphiques, et même quelques annotations humoristiques en marge. Son sourire s'élargit légèrement. Il semblait avoir compris la source de la frustration de Kazane.
-« Ça te dérange si je m'installe avec toi ? »
Demanda-t-il d'une voix douce et posée, chuchotant pour ne pas troubler le silence sacré de la bibliothèque.
La lycéenne leva les yeux de ses notes, lui faisant non de la tête pour lui signifier que sa présence ne la dérangeait pas.
-« Bonjour Fushita-san...»
Répondit-elle en chuchotant avant de replonger dans son étude.
Cependant, elle observait Junko du coin de l'oeil, avec un regard scrutateur, ses pensées oscillant entre agacement et perplexité.
Depuis sa première rencontre avec le titan, elle avait du mal à apprécier pleinement la présence de Junko, qu'elle trouvait insupportable et légèrement arrogant. Son attitude décontractée et ses réponses parfois taquines irritait la demoiselle.
Elle le trouvait difficile à comprendre, et ses interactions avec lui étaient souvent parsemées d'échanges sarcastiques qui mettaient à l'épreuve sa patience. Junko, avec son charisme déconcertant, ne manquait jamais une occasion de la taquiner, la poussant parfois à la limite de la frustration.
Cependant, malgré son agacement, Mitsugu tolérait la présence de Junko, principalement en raison de son lien avec Naoya. Elle avait observé la volonté sincère de Junko d'aider leur ami commun, et cela avait adouci quelque peu son jugement à son égard. Elle reconnaissait sa capacité à donner à Naoya la confiance qui lui manquait ainsi qu'une protection.
Kazane se forçait à mettre de côté ses sentiments négatifs envers Junko pour le bien de son kohai. Elle comprenait que, malgré ses traits de caractère irritants, il pouvait beaucoup apporter au rouquin.... Alors, elle replongea dans ses équations.
Concentrée sur un exercice particulièrement ardu, la demoiselle tentait de démêler les méandres mathématiques. Elle pensait avoir trouvé la solution, mais lorsqu'elle consulta la correction, son visage se plissa de frustration en réalisant qu'elle s'était trompée. D'un geste brusque, elle roula sa feuille en boule avant de la jeter dans une corbeille déjà bien emplie... Ensuite, terassée par la fatigue et l'agacement, sa tête s'écroula lourdement sur le bois de la table.
La tête toujours posée sur le bureau, elle marmonna à Junko avec un mélange de déception et d'exaspération :
-« Et toi, Fushita-san... Tu t'en sors ? »
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Elle relève la tête de ses notes et le salut avec une certaine politesse dans le ton et dans la forme, semblant imposer une certaine distance, du point de vue de l'étudiant. Junko laisse ses yeux glisser sur le visage de la jeune fille, son sourire détaché affiché pleinement sur le sien.« Bonjour Fushita-san... »
Nom et particule. Jun sourit plus encore, trouvant amusant le fait de se faire appeler ainsi. Lui qui a l'habitude d'être familier, de se défaire du cadre imposé par le japon sur les relations sociales, les règles, la bienséance... Se faire appeler "Monsieur", par une adolescente qui l'avait pris de haut quelques jours plus tôt à lui faire la morale, ça lui plait pas trop mal.
Le signe de tête lui indique qu'il peut la rejoindre aussi se lève t-il pour aller récupérer ses affaires et venir s'installer devant elle.
Dans le silence, ils se remettent à gratter leurs feuilles, elle s'exerçant sur des mathématiques et lui recopiant de tête jusqu'à n'en plus pouvoir des cycles de réactions moléculaires, complétant aussi ses notes à l'aide des quatre livres de médecine présents sur leur table maintenant. S'il voit qu'elle le scrute parfois, ça lui coule dessus comme l'eau dans un ruisseau. Il ne le prend pas mal, ne s'en fait pas outre mesure. Replongé dans ses notes de cours, il ne lui accorde pas bien plus d'attention, son esprit finalement absorbé par ses propres révisions.
La présence de la lycéenne ne le met pas du tout mal à l'aise malgré leurs premières rencontres sur des hola. Il a très bien senti son caractère de feu, et Junko a tout de suite pensé à sa soeur Juniper en la voyant. Elles ne se ressemblent pas du tout physiquement, puisque Junjun est blonde et hafu comme lui. Mais le volcan endormi qui menace de s'éveiller à la moindre provocation, ça... C'est les mêmes.
Et à Junko, ses sœurs lui manquent terriblement. Alors, inconsciemment a t-il jeté son dévolu sur Kazane, peut-être, dans l'espoir de combler quelque chose tout comme il le fait avec Naoya.
Un geste brusque, froissement de papier et bruit sourd d'une tête qui tombe contre le bois de la table. Jun pose ses yeux bruns sur la brunette, visiblement terrassée par un problème de maths qu'elle n'arrive pas à résoudre. Le fin sourire de Junko lui revient, amusé de la voir ainsi.« Et toi, Fushita-san... Tu t'en sors ? »
Il rit doucement, chuchotant dans l'espace de la bibliothèque où on entend seulement des pages de livres se tourner, le grattement de stylos sur des feuilles et les pas de certaines personnes entre les rayons.« Plus que toi, visiblement. » pique t-il plein de malice. Un éclat doux évolue dans son regard alors qu'il enchaîne, prenant son sac à dos et fouillant dedans un instant. « Tiens, ça te changera les idées. »
Junko lui tend une barre chocolatée qu'il a acheté il y a peu pour elle, justement. Oh, il ne le lui dira pas. Assumer avoir eu une petite attention pour une gamine qu'il connait à peine, parce qu'elle a sous-entendu être stressée par ses examens, ça jamais. Il n'est pas aussi sensible, après tout.
Jun pose la barre sur les feuilles noircies de notes de Kazane. Ils n'ont pas le droit de manger ici, mais ils sont assez isolés pour qu'elle puisse grignoter son snack petit à petit et discrètement sans que personne ne le remarque. Le chocolat, c'est bon pour le moral et un soutien sucré redonnera surement un petit coup de boost à son cerveau.« J'ai du salé aussi, si tu préfères. » ajoute t-il, d'une voix douce, puis de se rapprocher d'elle avec sa chaise sans bruit. « Alors, fais voir ça... »
Léger froncement de sourcils alors qu'il se saisit de la feuille d'exercice de Kazane, ses yeux parcourant l'énoncé. Son pouce trouve appui sur son front, comme à son habitude lorsqu'il doit réfléchir beaucoup et qu'il est soucieux. Il reste silencieux un moment, procédant à la compréhension de l'exercice. Il regarde ensuite, en silence encore, les notes de la lycéenne pour comprendre sa logique. Sa joue trouve refuge dans le creux de sa paume de main lorsqu'il s'adresse finalement à elle, ses cheveux noirs attachés dans un demi-chignon coulant de son épaule.« Qu'est-ce qui te gêne exactement ? » lui demande t-il, son regard trouvant soutien dans celui de la jeune fille.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
On hait avec excès lorsque l'on hait un frère. Avec Junko Fushita
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Le silence feutré de la bibliothèque était ponctué par le doux murmure des pages de livres se tournant, le grattement régulier des stylos sur des feuilles, et le léger froissement des pas de quelques personnes parcourant les rayons.
Dans cet espace studieux, Junko éclata de rire, se perdant dans une mélodie discrète, tout en chuchotant.
Kazane comprit aisément pourquoi certaines filles étaient attirées par Junko. Il était beau, arborant un charme qui ne pouvait pas passer inaperçu, et son rire contagieux ajoutait une aura de jovialité à son personnage. Pourtant, bien qu'elle reconnaisse son attrait, Kazane savait que ce n'était pas son genre d'homme. Ses critères étaient différents... Et à ses yeux, ce grand homme serait toujours Dark Sasuke ou Eren Jäger wish.
-« Plus que toi, visiblement. »
Taquina-t-il avec une malice évidente. Un éclat doux illumina son regard malicieux alors qu'il se penchait pour récupérer son sac à dos et y fouiller un instant.
-« Tiens, ça te changera les idées. »
Il tendit à la lycéenne une barre chocolatée fraîchement acquise. Bien que les règles interdisent de manger ici, ils étaient suffisamment isolés pour que cela passe innaperçu.
Le chocolat, un réconfort sucré, promettait de raviver son esprit... En d'autres termes, le péché mignon de Mitsugu ce qui attira son attention.
Kazane releva doucement la tête de la table de travail, une feuille de notes collée sur la joue qu'elle retira mollement.
À la vue du cadeau chocolaté, ses yeux s'illuminèrent d'un éclat timide, et elle murmura avec une pointe de timidité :
-« C'est... Pour moi ? »
Junko répondit d'une voix douce :
-« J'ai du salé aussi, si tu préfères. »
Il se rapprocha d'elle avec sa chaise, dans un mouvement silencieux. La réponse était évidente pour Kazane, qui prit le chocolat à deux mains en murmurant à son bienfaiteur :
-« Merci beaucoup, Fushita-san... »
Junko se concentra sur ses notes.
-« Alors, fais voir ça... »
Un léger plissement de front accompagna le moment où il s'empara de la feuille d'exercice de Kazane. Ses yeux parcoururent l'énoncé, son pouce appuyant délicatement sur son front, révélant ainsi la profondeur de ses réflexions.
Un silence s'installa, marquant son immersion totale dans la compréhension de l'exercice. Ensuite, son regard se déplaça vers les notes de la lycéenne, cherchant à démêler la logique qui s'y cachait. Sa joue vint reposer délicatement dans le creux de sa paume, ses cheveux noirs attachés en un demi-chignon cascade gracieusement sur son épaule.
-« Qu'est-ce qui te gêne exactement ? »
Leurs regards se croisèrent, la demoiselle fixant toujours ses interlocuteurs dans les yeux, même si ils sont plus grand et plus fort qu'elle.
La lycéenne savoura chaque bouchée de chocolat avec joie, un instant de réconfort au milieu des tortures mathématiques. Elle répondit avec une pointe de frustration dans sa voix :
-« Alors, Fushita-san... Disons que je ne comprends pas pourquoi, même en suivant la bonne formule, je n'arrive pas à la bonne réponse... »
Son soupir exprimait une certaine perplexité, et son regard demeura fixé sur Junko, comme à la recherche de réponses au-delà des équations mathématiques.
Mitsugu laissa échapper un soupir audible, s'adossant à sa chaise avant de lever la tête au plafond. Ses longs cheveux noirs cascadaient sur le dossier de sa chaise, créant une sorte de rideau sombre.
Elle proposa avec une pointe d'humour dans sa voix :
-« Tu veux que je t'offre quelque chose au distributeur après... Je t'en dois une avec le chocolat.... C'est mon pécher mignon. »
La demoiselle redressa sa tête, ramenant son regard vers Junko qui tenait sa feuille de notes. Elle se tinait désormais droite, les jambes croisées sous la table, affichant une posture digne et rigide, reflétant la femme résolue qu'elle était.
KoalaVolantDans cet espace studieux, Junko éclata de rire, se perdant dans une mélodie discrète, tout en chuchotant.
Kazane comprit aisément pourquoi certaines filles étaient attirées par Junko. Il était beau, arborant un charme qui ne pouvait pas passer inaperçu, et son rire contagieux ajoutait une aura de jovialité à son personnage. Pourtant, bien qu'elle reconnaisse son attrait, Kazane savait que ce n'était pas son genre d'homme. Ses critères étaient différents... Et à ses yeux, ce grand homme serait toujours Dark Sasuke ou Eren Jäger wish.
-« Plus que toi, visiblement. »
Taquina-t-il avec une malice évidente. Un éclat doux illumina son regard malicieux alors qu'il se penchait pour récupérer son sac à dos et y fouiller un instant.
-« Tiens, ça te changera les idées. »
Il tendit à la lycéenne une barre chocolatée fraîchement acquise. Bien que les règles interdisent de manger ici, ils étaient suffisamment isolés pour que cela passe innaperçu.
Le chocolat, un réconfort sucré, promettait de raviver son esprit... En d'autres termes, le péché mignon de Mitsugu ce qui attira son attention.
Kazane releva doucement la tête de la table de travail, une feuille de notes collée sur la joue qu'elle retira mollement.
À la vue du cadeau chocolaté, ses yeux s'illuminèrent d'un éclat timide, et elle murmura avec une pointe de timidité :
-« C'est... Pour moi ? »
Junko répondit d'une voix douce :
-« J'ai du salé aussi, si tu préfères. »
Il se rapprocha d'elle avec sa chaise, dans un mouvement silencieux. La réponse était évidente pour Kazane, qui prit le chocolat à deux mains en murmurant à son bienfaiteur :
-« Merci beaucoup, Fushita-san... »
Junko se concentra sur ses notes.
-« Alors, fais voir ça... »
Un léger plissement de front accompagna le moment où il s'empara de la feuille d'exercice de Kazane. Ses yeux parcoururent l'énoncé, son pouce appuyant délicatement sur son front, révélant ainsi la profondeur de ses réflexions.
Un silence s'installa, marquant son immersion totale dans la compréhension de l'exercice. Ensuite, son regard se déplaça vers les notes de la lycéenne, cherchant à démêler la logique qui s'y cachait. Sa joue vint reposer délicatement dans le creux de sa paume, ses cheveux noirs attachés en un demi-chignon cascade gracieusement sur son épaule.
-« Qu'est-ce qui te gêne exactement ? »
Leurs regards se croisèrent, la demoiselle fixant toujours ses interlocuteurs dans les yeux, même si ils sont plus grand et plus fort qu'elle.
La lycéenne savoura chaque bouchée de chocolat avec joie, un instant de réconfort au milieu des tortures mathématiques. Elle répondit avec une pointe de frustration dans sa voix :
-« Alors, Fushita-san... Disons que je ne comprends pas pourquoi, même en suivant la bonne formule, je n'arrive pas à la bonne réponse... »
Son soupir exprimait une certaine perplexité, et son regard demeura fixé sur Junko, comme à la recherche de réponses au-delà des équations mathématiques.
Mitsugu laissa échapper un soupir audible, s'adossant à sa chaise avant de lever la tête au plafond. Ses longs cheveux noirs cascadaient sur le dossier de sa chaise, créant une sorte de rideau sombre.
Elle proposa avec une pointe d'humour dans sa voix :
-« Tu veux que je t'offre quelque chose au distributeur après... Je t'en dois une avec le chocolat.... C'est mon pécher mignon. »
La demoiselle redressa sa tête, ramenant son regard vers Junko qui tenait sa feuille de notes. Elle se tinait désormais droite, les jambes croisées sous la table, affichant une posture digne et rigide, reflétant la femme résolue qu'elle était.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Kazane grignote la barre chocolatée, et la tension semble être légèrement redescendue chez elle grâce au snack qu'il lui a donné. C'est bien.
Elle soutient son regard sans sourciller, mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle l'évite. La première impression d'elle est celle d'une jeune fille forte et entêtée, qui ne mâche pas ses mots et ne se laisse que peu impressionner. La seconde est celle, tout à fait évidente, d'une lycéenne à la découverte de la vie, à fleur de peau, à fleur de sentiments. Et lui, il ne peut que fondre.« Alors, Fushita-san... Disons que je ne comprends pas pourquoi, même en suivant la bonne formule, je n'arrive pas à la bonne réponse... »
Junko hoche doucement la tête et glisse de nouveau ses yeux sur les notes de la grande japonaise. Elle utilise effectivement la bonne formule, mais pas au bon moment, ni au bon endroit. Il frotte un peu son visage, en cherchant ses mots. Il ne veut pas se montrer trop abrupt, et il sait que c'est facile de se sentir comme un idiot lorsque quelqu'un nous explique quelque chose, pour l'avoir déjà vécu. Si Junko a toujours eu des assez bonnes notes, c'est parce qu'il a beaucoup travaillé, au contraire de certains génies pour qui ça vient tout seul.
Alors, il ne comprend que mieux les difficultés de Kazane. Doucement, il pose ses avant-bras sur le bureau et lui montre son raisonnement, prenant un crayon pour entourer et annoter son exercice en même temps qu'il lui parle d'une voix douce et posée, dans un chuchotement.« Tu utilises la bonne formule, oui, mais tu vois, il te manque des inconnues avant. En fait, tu n'utilises simplement pas les bonnes données. Regarde... » commence t-il, en griffonnant dans la marge ses propres calculs. « L'énoncé te dit de trouver x, mais pour ça il faut que tu cherches d'abord y. Il te manque juste une étape. Tu as pris une info de l'énoncé, mais tu es allée trop vite. Ta formule est bonne et tu la déroules bien, c'est juste que tu te précipites. »
Il se veut rassurant sur les capacités et compétences de la jeune fille. Il ne veut pas qu'elle se sente stupide.« Tu veux que je t'offre quelque chose au distributeur après... Je t'en dois une avec le chocolat.... C'est mon pécher mignon. »
Junko relève les yeux sur elle, et leurs regards se croisent de nouveau. Il la fixe quelques secondes, silencieux et son fin sourire détaché reprend du service.
L'information est notée et enregistrée. Le chocolat fonctionne avec elle. Il secoue la tête, pourtant, à sa proposition.« C'est gentil, mais ça va merci. » décline t-il poliment, avant d'enchaîner, son sourire s'étirant dans une expression plus taquine. « Tu peux peut-être arrêter de m'appeler Fushita-san maintenant et juste Junko. Je préfère. »
Jun glisse la feuille de note près d'elle, son regard brillant d'un éclat doux et singulier. Elle n'est pas si sauvage qu'elle le laisse paraître, mais ça... il l'avait déjà senti.
Tout est une question de se protéger. Elle hérisse le poils avant de savoir ce que lui veut la main tendue vers elle. Elle lui fait vraiment penser à Juniper dans sa façon de réagir, même si celle-ci est plus jeune. Est-ce qu'elle deviendra comme Kazane ? Le temps passe si vite.
Il a un peu hâte des grandes vacances d'été, pour retourner les voir à Tokyo, même s'il va devoir rester à Kobe pour travailler. Il aimerait les emmener en vacances un peu, au moins en week-end. Junko a perdu son regard ailleurs sur la bibliothèque.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
On hait avec excès lorsque l'on hait un frère. Avec Junko Fushita
/>
Kazane, les yeux rivés sur son bureau, exprimait sa confusion face à un exercice qui résistait à ses efforts. Junko, comprenant les difficultés de sa camarade, entreprit de l'aider.
Sa voix douce et posée se mêlait au chuchotement des stylos, dévoilant la compréhension d'un homme qui, malgré son apparence je m'en foutiste, était capable d'empathie et de compréhension.
Il montrait à Kazane, à l'aide d'un crayon, l'endroit où se glissait l'erreur, expliquant patiemment chaque étape du raisonnement.
La demoiselle sentait qu'Il ne voulait pas qu'elle se sente idiote, mais plutôt qu'elle comprenne qu'il suffisait d'une petite correction pour tout éclaircir.
Mitsugu appréciait cette approche de son senpai et, malgré ses apprioris sur Junko, elle commençait à l'apprécier.
Pendant que Junko glissait la feuille de notes à proximité de Kazane, leurs regards se croisèrent à nouveau.
Un éclat doux et singulier brillait dans les yeux de Junko. Kazane, elle, scrutait attentivement les notes de son camarade, comparant son dernier exercice au sien.
Puis, portant sa main à son front, elle laissa échapper un soupir en s'auto-réprimandant.
-« Mais quelle andouille je fais... Je veux toujours aller trop vite kuso... »
Une expression de surprise mêlée à de la frustration se dessina sur son visage. Elle soupira et se reconcentra sur la réponse de Junko sur sa proposition d'aller chercher une collation dans un distributeur.
L'homme avait refusé sa propostion mais il lui proposa de l'appeler simplement "Junko".
La lycéenne répondit en riant discrètement :
-« Désolée Fushi... Junko-san... Habitude de japonaise pure jus... »
Elle se gratta l'arrière de la tête en souriant gentiment, ajoutant :
-« Tu peux aussi m'appeler Kazane, même si tu le fait déjà, cher Dark Sasuke ! »
Un coup de coude taquin accompagna ses paroles.
Puis, Kazane sortit un livre d'exercices de son sac à main, proposant une nouvelle approche.
-« Ce que je te propose, c'est que je réalise les exercices des pages 32 à 35 et tu regardes ma méthode... Les correctifs sont en page 40 à 43. »
Mitsugu tendit le livre à Junko avec respect, scellant ainsi un pacte d'entraide... Mais avant de s'y mettre sérieusement, elle lui murmura d'une voix déterminée :
-« Je me demande Junko-san... Pourquoi m'aider ? Je n'ai pas été très tendre avec toi lors de l'affaire Naoya... »
Elle se souvenait clairement de son attitude antipathique envers Junko lors de leur première rencontre avec Naoya où elle le prenait pour un délinquant profitant de son ami.
-« Ne te méprend pas ! J'apprécie sincèrement ton aide ! Mais je préfère te poser la question sans détour...»
Kazane ne pourrait faire autrement de toute façon.
KoalaVolantSa voix douce et posée se mêlait au chuchotement des stylos, dévoilant la compréhension d'un homme qui, malgré son apparence je m'en foutiste, était capable d'empathie et de compréhension.
Il montrait à Kazane, à l'aide d'un crayon, l'endroit où se glissait l'erreur, expliquant patiemment chaque étape du raisonnement.
La demoiselle sentait qu'Il ne voulait pas qu'elle se sente idiote, mais plutôt qu'elle comprenne qu'il suffisait d'une petite correction pour tout éclaircir.
Mitsugu appréciait cette approche de son senpai et, malgré ses apprioris sur Junko, elle commençait à l'apprécier.
Pendant que Junko glissait la feuille de notes à proximité de Kazane, leurs regards se croisèrent à nouveau.
Un éclat doux et singulier brillait dans les yeux de Junko. Kazane, elle, scrutait attentivement les notes de son camarade, comparant son dernier exercice au sien.
Puis, portant sa main à son front, elle laissa échapper un soupir en s'auto-réprimandant.
-« Mais quelle andouille je fais... Je veux toujours aller trop vite kuso... »
Une expression de surprise mêlée à de la frustration se dessina sur son visage. Elle soupira et se reconcentra sur la réponse de Junko sur sa proposition d'aller chercher une collation dans un distributeur.
L'homme avait refusé sa propostion mais il lui proposa de l'appeler simplement "Junko".
La lycéenne répondit en riant discrètement :
-« Désolée Fushi... Junko-san... Habitude de japonaise pure jus... »
Elle se gratta l'arrière de la tête en souriant gentiment, ajoutant :
-« Tu peux aussi m'appeler Kazane, même si tu le fait déjà, cher Dark Sasuke ! »
Un coup de coude taquin accompagna ses paroles.
Puis, Kazane sortit un livre d'exercices de son sac à main, proposant une nouvelle approche.
-« Ce que je te propose, c'est que je réalise les exercices des pages 32 à 35 et tu regardes ma méthode... Les correctifs sont en page 40 à 43. »
Mitsugu tendit le livre à Junko avec respect, scellant ainsi un pacte d'entraide... Mais avant de s'y mettre sérieusement, elle lui murmura d'une voix déterminée :
-« Je me demande Junko-san... Pourquoi m'aider ? Je n'ai pas été très tendre avec toi lors de l'affaire Naoya... »
Elle se souvenait clairement de son attitude antipathique envers Junko lors de leur première rencontre avec Naoya où elle le prenait pour un délinquant profitant de son ami.
-« Ne te méprend pas ! J'apprécie sincèrement ton aide ! Mais je préfère te poser la question sans détour...»
Kazane ne pourrait faire autrement de toute façon.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
« Mais quelle andouille je fais... Je veux toujours aller trop vite kuso... »
Junko darde ses prunelles avec douceur sur le visage de la lycéenne. Il ne connait que trop bien le sentiment qui doit la traverser en cet instant. Se sentir idiot devant un problème de mathématiques ou de physique, alors que l'erreur commise est stupide et facilement évitable, ça, il connait bien oui. Lui-même avait eu de nombreuses difficultés dans cette matière au collège et avait du mettre les bouchées doubles pour rattraper son retard. Il n'y a pas de miracle de toutes manières : il faut s'exercer, encore et encore et encore et encore.« Désolée Fushi... Junko-san... Habitude de japonaise pure jus... Tu peux aussi m'appeler Kazane, même si tu le fait déjà, cher Dark Sasuke ! »« Juste Junko. » enchaine t-il dans son sourire habituel, hochant quelque peu la tête au surnom qu'elle lui donne.
Il glisse ses yeux de nouveau sur elle, lorsqu'elle sort un livre de son sac et propose une nouvelle approche. Elle est prête à s'exercer encore sous son regard attentif et il admire sa détermination. Elle a l'air d'être une bonne élève et c'est pour le mieux. Il faut faire des études pour avoir un bon métier, et les mathématiques bien que difficiles, sont une porte d'entrée pour beaucoup de choses. C'est bien si elle s'accroche et quelque part... il fera tout pour qu'elle réussisse.
Il prend doucement le livre qu'elle lui tend et l'ouvre aux pages des exercices pour le poser devant eux deux.« Je me demande Junko-san... Pourquoi m'aider ? Je n'ai pas été très tendre avec toi lors de l'affaire Naoya... Ne te méprend pas ! J'apprécie sincèrement ton aide ! Mais je préfère te poser la question sans détour... »
Si la question le prend de court, il n'en montre rien et se cache comme d'habitude derrière cette façade de sourire détaché. Un éclat singulier scintille dans ses yeux bruns lorsqu'il les pose de nouveau sur le visage de la lycéenne.« Je ne sais pas, ça se fait naturellement. » un demi-mensonge rondement bien servi, dans un chuchotement doux pour ne pas faire trop de bruit.
Lui dire qu'elle lui fait penser à sa petite sœur, c'est un peu cringe.
Aussi garde t-il cette pensée pour lui. Il n'est même pas certain de l'assumer pour lui-même, alors l'assumer devant Kazane... Surement pas.
Changer de sujet, habilement. Il prend un stylo dans la trousse de la japonaise et une feuille vierge.« Je vais faire les exercices en même temps que toi. »
Et il se met à gratter déjà sur sa feuille, après avoir lu la consigne du premier exercice, fermant toute tentative de relance d'une conversation sur un chemin qu'il veut éviter.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
On hait avec excès lorsque l'on hait un frère. Avec Junko Fushita
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Kazane fixa intensément la feuille devant elle, le stylo en main. Elle repensait aux conseils de Junko, à la façon dont elle lui avait expliqué la méthode pour résoudre les exercices de mathématiques.
La lycéenne avait décidé de mettre en pratique ces conseils, de prendre son temps et de ne pas se laisser submerger par le stress qui accompagnait souvent ses sessions de travail sur les matières scientifiques.
Elle commença à résoudre les exercices, appliquant soigneusement chaque étape de la formule. Cette fois-ci, elle ne chercha pas à devancer le rythme de son propre esprit engourdit.
La demoiselle respira profondément, se concentrant sur chaque détail de la question posée. Les chiffres prenaient forme sous son stylo, et elle sentait une certaine satisfaction à mesure que la logique mathématique s'imbriquait enfin dans son esprit.
Lorsque la jeune femme termina le premier exercice, elle sentit une petite victoire intérieure.
Elle continua sur sa lancée, prenant le temps de bien comprendre chaque question.
Les conseils de Junko semblaient fonctionner, car elle parvint à résoudre trois exercices sur cinq avec succès.
Certes, elle n'avait pas atteint la perfection, mais elle avait fait des progrès par rapport à ses premiers pas où elle n'en réussisait qu'un seul, ce qui la combla d'un sentiment de réussite.
Posant son stylo, Mitsugu leva les yeux vers le plafond de la bibliothèque, soupirant légèrement.
-« Pfouah, qu'est-ce que ça me gave...»
Murmura-t-elle pour elle-même. Les mathématiques n'ont jamais été sa tasse de thé, mais elle se sentait fière d'avoir surmonté quelques-unes de ses difficultés.
Son regard se posa ensuite sur Junko. Elle lui adressa un sourire sincère.
-« Autant je fais partie des meilleures dans les matières littéraires, mais en mathématiques, je suis nulle... Mais tu avais raison Fush... Junko-san. »
Avoua-t-elle, reconnaissante pour les conseils précieux de son camarade. Elle devait se l'avouer, elle avait mal jugée le titan brun qui était attablé avec elle. Certes, il avait un sourire arrogant, une manière d'être parfois insupportable mais... Il avait certainement bon fond et ce qu'elle avait entraperçu de lui au début de l'affaire Naoya n'était qu'un échantillon déformé de la véritable personnalité de l'universitaire...
Etonnement, il lui faisait penser à Arizona Williams, l'assistante sociale, mais en moins manipulateur et en plus sympathique... Mais ils avaient tout deux la même arrogance. Autant Williams est une gaijin, sûrement américaine au vu du prénom et du nom de famille, ce qui expliqué son arrogance... Autant Fushita semblait presque parfaitement japonais... Bon, sa taille démesurée trahissait un parent étranger, mais Kazane pouvait bien se taire du haut de ses 1m70 qui effrayait bien des camarades de classe, Shinji compris.
La fille de Tsushima s'étira tout en se redressant, entrecroisant les bras et les jambes, lui donnant une posture droite et fière.
-« Et toi ? Comment ça se passe à Kobe ? Tu es nouveau comme moi, ou tu fais partie des murs ? »
Kazane jouait distraitement avec une mèche de ses cheveux tout en conversant avec Junko. Son regard curieux se posa sur lui, et avec un sourire léger, elle lança d'un ton taquin :
-« Tu me semble être un citadin... Ai-je tort ? »
Elle observait attentivement sa réaction, cherchant à lire une éventuelle surprise ou amusement sur son visage.
KoalaVolantLa lycéenne avait décidé de mettre en pratique ces conseils, de prendre son temps et de ne pas se laisser submerger par le stress qui accompagnait souvent ses sessions de travail sur les matières scientifiques.
Elle commença à résoudre les exercices, appliquant soigneusement chaque étape de la formule. Cette fois-ci, elle ne chercha pas à devancer le rythme de son propre esprit engourdit.
La demoiselle respira profondément, se concentrant sur chaque détail de la question posée. Les chiffres prenaient forme sous son stylo, et elle sentait une certaine satisfaction à mesure que la logique mathématique s'imbriquait enfin dans son esprit.
Lorsque la jeune femme termina le premier exercice, elle sentit une petite victoire intérieure.
Elle continua sur sa lancée, prenant le temps de bien comprendre chaque question.
Les conseils de Junko semblaient fonctionner, car elle parvint à résoudre trois exercices sur cinq avec succès.
Certes, elle n'avait pas atteint la perfection, mais elle avait fait des progrès par rapport à ses premiers pas où elle n'en réussisait qu'un seul, ce qui la combla d'un sentiment de réussite.
Posant son stylo, Mitsugu leva les yeux vers le plafond de la bibliothèque, soupirant légèrement.
-« Pfouah, qu'est-ce que ça me gave...»
Murmura-t-elle pour elle-même. Les mathématiques n'ont jamais été sa tasse de thé, mais elle se sentait fière d'avoir surmonté quelques-unes de ses difficultés.
Son regard se posa ensuite sur Junko. Elle lui adressa un sourire sincère.
-« Autant je fais partie des meilleures dans les matières littéraires, mais en mathématiques, je suis nulle... Mais tu avais raison Fush... Junko-san. »
Avoua-t-elle, reconnaissante pour les conseils précieux de son camarade. Elle devait se l'avouer, elle avait mal jugée le titan brun qui était attablé avec elle. Certes, il avait un sourire arrogant, une manière d'être parfois insupportable mais... Il avait certainement bon fond et ce qu'elle avait entraperçu de lui au début de l'affaire Naoya n'était qu'un échantillon déformé de la véritable personnalité de l'universitaire...
Etonnement, il lui faisait penser à Arizona Williams, l'assistante sociale, mais en moins manipulateur et en plus sympathique... Mais ils avaient tout deux la même arrogance. Autant Williams est une gaijin, sûrement américaine au vu du prénom et du nom de famille, ce qui expliqué son arrogance... Autant Fushita semblait presque parfaitement japonais... Bon, sa taille démesurée trahissait un parent étranger, mais Kazane pouvait bien se taire du haut de ses 1m70 qui effrayait bien des camarades de classe, Shinji compris.
La fille de Tsushima s'étira tout en se redressant, entrecroisant les bras et les jambes, lui donnant une posture droite et fière.
-« Et toi ? Comment ça se passe à Kobe ? Tu es nouveau comme moi, ou tu fais partie des murs ? »
Kazane jouait distraitement avec une mèche de ses cheveux tout en conversant avec Junko. Son regard curieux se posa sur lui, et avec un sourire léger, elle lança d'un ton taquin :
-« Tu me semble être un citadin... Ai-je tort ? »
Elle observait attentivement sa réaction, cherchant à lire une éventuelle surprise ou amusement sur son visage.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Le silence se fait entre eux, et on n'entend plus que le grattement régulier de leurs stylos sur leur feuille respective alors que tous les deux déroulent les exercices chacun de leur côté. Junko s'amuse, ça fait remonter quelques souvenirs du lycée et finalement, il se rend un peu compte du chemin parcouru jusqu'ici. Quand bien même, la route est encore longue vers son diplôme de médecine et il ne lui faut pas lâcher l'affaire ni prendre de repos. Il n'en prendra qu'une fois son objectif atteint.« Pfouah, qu'est-ce que ça me gave... Autant je fais partie des meilleures dans les matières littéraires, mais en mathématiques, je suis nulle... Mais tu avais raison Fush... Junko-san. »
Il coule son regard brun sur elle dans un sourire doux. Kazane a l'air si paisible malgré la frustration que lui donne ses mathématiques, elle n'a rien à voir avec la lycéenne impulsive qu'il a vu la dernière fois aux côtés de Naoya. Et pourtant, le tableau qu'elle lui offre répond parfaitement à l'image qu'il s'est fait d'elle. Il a toujours su, toujours vu, depuis la première fois dans la chambre du rouquin, ce qui se cachait derrière son caractère de feu : une jeune fille douce et généreuse. Il revoie beaucoup de sa sœur en elle, et c'est avec une certaine affection qu'il ne peut pas s'empêcher de la regarder.« Tu n'es pas nulle. On t'a juste mal expliqué. » répond t-il dans un murmure, du tac au tac.
Junko se remet à gratter un peu sa feuille, s'amusant plus que de mesure finalement, à réaliser des exercices bien trop simples pour lui à présent qu'il est étudiant. A côté de lui, Kazane s'étire, semble se désintéresser de ses exercices. Jun en profite pour attraper sa feuille et corriger ce qu'elle a fait, alors qu'elle reprend la parole. Il l'écoute distraitement.« Et toi ? Comment ça se passe à Kobe ? Tu es nouveau comme moi, ou tu fais partie des murs ? »
Le brun se redresse à son tour dans sa chaise, son dos trouvant le dossier et, lâchant la feuille sur la table, darde son regard sur Kazane. Elle a tout de la japonaise bien éduquée, qui tranche avec son impulsivité. Elle dégage de la grandeur en cet instant, et lui décroche un sourire presque amusé par son attitude. Alors qu'elle joue avec une mèche de ses longs cheveux soyeux, elle lui demande s'il vient de la ville. A sa façon de demander, Junko sait qu'elle vient de la campagne, elle.« Haha, oui... De Tokyo, plus précisément. » rit-il un peu. « Je suis venu ici parce que c'était le plus logique pour mes études. »
Il préfère lui couper l'herbe sous les pieds quant à la question sur la raison qui l'a fait venir ici à Kobe, plutôt que de continuer ses études à Tokyo. Un autre mensonge rondement servi, pour éviter d'aborder le sujet d'Arizona. Il n'a aucune envie d'en parler avec Kazane. Déjà parce que ça ne la regarde pas, et aussi parce que... juste ça ne la regarde pas.« Et toi ? Vu comme tu m'en parles, t'es une campagnarde. » lui balance t-il pour désamorcer définitivement toute question pouvant le mettre en difficulté, lui lâchant un sourire taquin.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
On hait avec excès lorsque l'on hait un frère. Avec Junko Fushita
/>
Junko riait légèrement en expliquant que l'intuition de sa kohai était juste.
Kazane, toujours assise à la table de la bibliothèque, jouait distraitement avec une mèche de ses cheveux, son regard toujours plongé dans les yeux de son interlocuteur tout en conservant son sourire léger.
-« Haha, oui... De Tokyo, plus précisément. Je suis venu ici parce que c'était le plus logique pour mes études.»
Lorsque Junko mentionna être originaire de Tokyo et avoir choisi cette ville pour ses études en médecine, la demoiselle eut un regard interloqué... Elle n'était pas du tout convaincue par l'explication du jeune homme... Il y'avait de tout à Tokyo, et la capitale était tout à fait capable d'offrir au jeune homme une université pour ses études en médecine.
Non, il y'avait d'autres raisons moins pragmatiques... Plus personnelles...
Fushita ne laissa pas le temps à la lycéenne de poser des questions, il surrenchéri directement en disant :
-« Et toi ? Vu comme tu m'en parles, t'es une campagnarde. »
Le sourire de la japonaise devint maussade, et d'une voix moins enjouée et teintée de mélancolie, elle répondit :
-« Oui, je viens de l'île de Tsushima... Et j'y serais bien restée, je t'avouerais... Foutue ville.»
À cet instant, son esprit semblait s'évader vers le souvenir de son île natale.
Les images se formaient dans son esprit, et elle se remémora avec une précision presque douloureuse les paysages insulaires.
Ses balades solitaire sur la plage de Komoda, le sable chaud sous ses pieds, la sensation de l'eau salée caressant sa peau.
Elle se revoyait déambulant avec son père dans les sentiers forestiers, les arbres majestueux lui procurant une ombre apaisante durant ces efforts.
Les champs étendus à perte de vue, les fleurs sauvages qui ondulaient sous la brise légère tandis qu'elle suivait sa mère à vélo dans la campagne, profitant de ces paysages bucoliques baignaient par le soleil levant.
Les rayons du soleil crépusculaire baignant la plage d'une lumière chaude, le vent jouant dans ses longs cheveux noirs, et le chant mélodieux des mouettes résonnant dans l'air.
La mer, avec ses nuances infinies de bleu, étendant son horizon à perte de vue...C'était une symphonie visuelle et auditive qui, même des kilomètres loin, trouvait encore écho dans le cœur de Kazane.
La nostalgie la submergeait, et elle ressentait l'absence de ces moments simples et précieux de sa vie passée à Tsushima.
Mitsugu sortit de ses souvenirs, revenant à la réalité avec un soupçon de curiosité dans le regard. Elle lança à Junko, sans préambule :
-« Mais, y'a un truc que je comprends pas... La capitale est tout à fait capable de t'offrir une université pour tes études en médecine... Je pense qu'il y'a d'autres raisons...»
Ses yeux s'aiguisèrent dans ceux de Junko, lui montrant qu'elle n'était pas dupe.
Avec le temps, la lycéenne était devenue une observatrice attentive, percevant quand on essayait de la duper, de changer de sujet ou de cacher quelque chose... Elle poursuivit d'une voix plus posée :
-« Après, ça me regarde sûrement pas, on ne se connait pas assez...»
Une grâce naturelle se dégageait d'elle lorsqu'elle s'étira avant de surrenchérir :
-« Tu te plais à Kobe ?»
KoalaVolantKazane, toujours assise à la table de la bibliothèque, jouait distraitement avec une mèche de ses cheveux, son regard toujours plongé dans les yeux de son interlocuteur tout en conservant son sourire léger.
-« Haha, oui... De Tokyo, plus précisément. Je suis venu ici parce que c'était le plus logique pour mes études.»
Lorsque Junko mentionna être originaire de Tokyo et avoir choisi cette ville pour ses études en médecine, la demoiselle eut un regard interloqué... Elle n'était pas du tout convaincue par l'explication du jeune homme... Il y'avait de tout à Tokyo, et la capitale était tout à fait capable d'offrir au jeune homme une université pour ses études en médecine.
Non, il y'avait d'autres raisons moins pragmatiques... Plus personnelles...
Fushita ne laissa pas le temps à la lycéenne de poser des questions, il surrenchéri directement en disant :
-« Et toi ? Vu comme tu m'en parles, t'es une campagnarde. »
Le sourire de la japonaise devint maussade, et d'une voix moins enjouée et teintée de mélancolie, elle répondit :
-« Oui, je viens de l'île de Tsushima... Et j'y serais bien restée, je t'avouerais... Foutue ville.»
À cet instant, son esprit semblait s'évader vers le souvenir de son île natale.
Les images se formaient dans son esprit, et elle se remémora avec une précision presque douloureuse les paysages insulaires.
Ses balades solitaire sur la plage de Komoda, le sable chaud sous ses pieds, la sensation de l'eau salée caressant sa peau.
Elle se revoyait déambulant avec son père dans les sentiers forestiers, les arbres majestueux lui procurant une ombre apaisante durant ces efforts.
Les champs étendus à perte de vue, les fleurs sauvages qui ondulaient sous la brise légère tandis qu'elle suivait sa mère à vélo dans la campagne, profitant de ces paysages bucoliques baignaient par le soleil levant.
Les rayons du soleil crépusculaire baignant la plage d'une lumière chaude, le vent jouant dans ses longs cheveux noirs, et le chant mélodieux des mouettes résonnant dans l'air.
La mer, avec ses nuances infinies de bleu, étendant son horizon à perte de vue...C'était une symphonie visuelle et auditive qui, même des kilomètres loin, trouvait encore écho dans le cœur de Kazane.
La nostalgie la submergeait, et elle ressentait l'absence de ces moments simples et précieux de sa vie passée à Tsushima.
Mitsugu sortit de ses souvenirs, revenant à la réalité avec un soupçon de curiosité dans le regard. Elle lança à Junko, sans préambule :
-« Mais, y'a un truc que je comprends pas... La capitale est tout à fait capable de t'offrir une université pour tes études en médecine... Je pense qu'il y'a d'autres raisons...»
Ses yeux s'aiguisèrent dans ceux de Junko, lui montrant qu'elle n'était pas dupe.
Avec le temps, la lycéenne était devenue une observatrice attentive, percevant quand on essayait de la duper, de changer de sujet ou de cacher quelque chose... Elle poursuivit d'une voix plus posée :
-« Après, ça me regarde sûrement pas, on ne se connait pas assez...»
Une grâce naturelle se dégageait d'elle lorsqu'elle s'étira avant de surrenchérir :
-« Tu te plais à Kobe ?»
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Junko l'observe, la petite mais grande Kazane. Si aux premiers abords, elle sort crocs et griffes et hérisse son poil, il suffit de prendre le temps de la regarder pour lire à travers son attitude. Kazane est expressive, et même si elle se tient droite et qu'elle possède la rigueur d'une éducation traditionnelle japonaise, elle est aussi une jeune adolescente dont les émotions transparaissent parfois et éclaboussent sur son visage, si ce n'est pas sur son entourage. Il se souvient de leur première rencontre, et de la façon dont elle l'avait traité. S'il aurait pu le prendre contre son égo, Junko n'est pas impressionné par des personnes plus jeunes que lui. Il se souvient aussi, qu'à son âge, il n'était pas bien mieux pour contrôler ses émotions. L'est-il aujourd'hui ?
Il laisse cette question de côté dans son esprit, lorsqu'il voit le changement de comportement de la lycéenne. Elle marque ses mots, et il lit clairement la tristesse et la mélancolie sur ses traits.
Junko ne répond rien et il se contente de la regarder alors que dans les yeux de Kazane traine une ombre passagère, qui a l'air de lui peser. Quelques secondes passent avant qu'il, après une légère hésitation, glisse sa main sur la sienne après avoir lâché son stylo. Il n'a rien à lui dire, il ne trouve pas de mots réconfortants. Le mal du pays, il ne connait pas. Si Junko était attaché à Tokyo, il était surtout attaché à son cercle social. Ses sœurs, ses amis, Arizona... Ce n'est pas la ville en elle-même qui lui manque mais ces personnes-là. Kazane, c'est différent, il le sent et rien de ce qu'il peut lui dire ne trouverait écho chez elle.
Finalement, elle lui revient doucement et il lâche sa main. Le geste pourrait être déplacé maintenant que l'évènement est passé et il ne veut pas qu'elle se fasse des fausses idées sur lui : Junko n'est pas un pervers pédophile. S'il s'intéresse à elle, c'est uniquement parce qu'il est poussé par un élan propre à une fraternité.« Mais, y'a un truc que je comprends pas... La capitale est tout à fait capable de t'offrir une université pour tes études en médecine... Je pense qu'il y'a d'autres raisons... »
Si les yeux de Kazane s'aiguisent dans les siens, ceux de Junko ne cherchent pas à les fuir. Il ne lui répondra pas, affiche son fidèle sourire sur son visage en laissant planer le silence, prompt à répondre à sa place pour que finalement il fasse son effet sur la jeune femme et qu'elle se rende compte d'elle-même qu'elle s'aventure peut-être un peu trop loin dans son intimité.« Après, ça me regarde sûrement pas, on ne se connait pas assez... »
Quand bien même ils seraient proches, il ne lui aurait certainement pas répondu. Arizona, il n'en a parlé à personne. Ses raisons, il les garde pour lui. Junko a un doux sourire alors qu'elle se défile d'elle-même. Il ne lui en veut pas, la curiosité pousse parfois à faire ce genre de choses et il n'est pas le genre de personne à répondre s'il n'en a pas envie. Il darde ses yeux sur sa feuille de maths. Finalement, ils parlent plus qu'ils ne travaillent.
Elle s'étire et il dénote chez elle une certaine légèreté. C'est drôle comme elle n'a plus rien à voir avec la lycéenne cracheuse de flammes qu'il a vu la première fois. Kazane est gentille, douce et curieuse. En tout point, elle ressemble à Juniper.« Tu te plais à Kobe ? »« Ce n'est pas aussi mouvementé que Tokyo mais c'est une ville sympathique. » répond t-il dans un léger sourire.
Loin de la drogue, loin de la rue. Loin du quartier où il a grandi.
Il y a ça et puis, Kobe ne manque de rien finalement. Elle est beaucoup moins agitée que Tokyo et parfois le manque de pouvoir se laisser engloutir dans la capitale le prend mais, Kobe c'est aussi une autre ambiance, plus calme. Il ne peut pas se plaindre du campus aussi, le prix est exorbitant mais il est à la hauteur. Junko darde ses yeux dans ceux de Kazane, appuie sa joue contre la paume de sa main.« Tu as toujours vécu à Tsushima, j'imagine ? Moi, j'ai grandi à Tokyo. La campagne japonaise, on y allait parfois en vacances mais... » Il s'arrête en se souvenant à quel point sa mère devait se saigner pour leur offrir des vacances. « Pas souvent. »
Jun se fend d'un nouveau sourire, doux. Il lance quelque peu son menton vers Kazane.« Tu veux voyager, Kazane ? » lui demande t-il pour s'intéresser davantage à elle. « Même si ce n'est qu'au japon... Il y a des endroits que tu aimerais voir dans ta vie ? »
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
On hait avec excès lorsque l'on hait un frère. Avec Junko Fushita
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Kazane, le regard perdu dans le lointain, laisse échapper un léger soupir avant de répondre à Junko, ses pensées déjà envolées vers les rues grouillantes de Tokyo.
-« Je déteste les grandes villes... Tokyo me rendrait folle.»
La demoiselle s'imagine alors, perdue dans ce labyrinthe de béton et d'acier, où les immeubles plus gigantesques les uns que les autres semblaient défier les cieux et où les masses de passants s'entremêlent dans un flot incessant. Cette vision lui provoque une certaine anxiété, un sentiment d'étouffement face à cette densité humaine oppressante.
Mitsugu pose alors sa joue sur sa main, jouant machinalement avec son stylo, tandis que Junko continue à la questionner sur ses envies de voyage.
Les mots qui s'échappent des lèvres de la lycéennes sont empreints d'une certaine mélancolie, repensant aux rares vacances qu'elle avait eu avec ses parents.
-« Je... N'y ai jamais pensé... En fait, on est pas très riches dans ma famille... Du coup, on a juste voyagé à Hokkaido quand j'étais petite et à Okinawa il y a plusieurs années... Mais c'est tout.»
L'adolescente se plongeait dans ses souvenirs, les images de vacances à Hokkaido lui revenaient avec clarté tro. Elle se rappellait distinctement de cette soirée au restaurant de l'hôtel, où la tension dans l'air était palpable, suffocante.
Sa mère, les joues rougies par l'alcool, avait beaucoup trop bu, et ses paroles avaient été comme des coups de poignard dans le cœur de Kazane. Les critiques acerbes, les reproches incessants, le mépris déguisé sous le voile de l'ivresse... Chaque mot était une lame tranchante, coupant à travers l'illusion d'une famille unie.
-"Fille capricieuse !"
-"Incapable !'
Kazane se revoyait à 11 ans, assise à la table, essayant désespérément de masquer sa détresse derrière un masque stoïque. Mais à l'intérieur, son cœur se serrait de douleur, ses émotions étaient un mélange de colère, de tristesse et d'incompréhension.
-"Tu vois Genichiro ? Elle pleure pour rien !"
-"Arrête d'être de son côté, tu es mon mari je te signale "
La dispute qui avait éclaté ce soir-là avait été d'une intensité sans précédant. Les cris, les larmes, les accusations... Tout semblait s'effondrer autour d'elle, comme si le sol se dérobait sous ses pieds. Ses parents, autrefois des piliers de force, semblaient maintenant des étrangers, des étrangers auxquels elle ne pouvait plus se raccrocher.
Les autres clients du restaurant jetaient des regards curieux dans leur direction, mais la petite fille était bien trop absorbée par sa propre douleur pour s'en soucier. Elle se sentait seule, incomprise, abandonnée au milieu de cette tempête émotionnelle... Heureusmeent, son père l'avait protégée... Avait était là... Il fallut du temps pour la fille unique des Mitsugu pour s'en rendre compte et savoir que sa seule famille, c'était son paternel.
Et même maintenant, des années plus tard, le souvenir de cette nuit hantait toujours Kazane.
Elle se redressa légèrement, un soupir traversant ses lèvres avant de reprendre :
-« Déjà que pour cette foutue école, j'ai dû supporter la nouvelle assistante sociale pour renouveler ma bourse...»
La jeune femme secoue la tête avec un mélange de résignation et de frustration, avant de se tourner vers Junko avec un léger sourire.
-« Et toi ? Tu as beaucoup voyagé ? »
Kazane cherchait peut-être dans la vie de Junko un refuge, une échappatoire à ses propres limitations, ou simplement une occasion de rêver à travers les expériences de quelqu'un d'autre... Mais au fond, elle voulait le connaître et peut-être, si les kamis le voulaient, tisser une amitié.
KoalaVolant-« Je déteste les grandes villes... Tokyo me rendrait folle.»
La demoiselle s'imagine alors, perdue dans ce labyrinthe de béton et d'acier, où les immeubles plus gigantesques les uns que les autres semblaient défier les cieux et où les masses de passants s'entremêlent dans un flot incessant. Cette vision lui provoque une certaine anxiété, un sentiment d'étouffement face à cette densité humaine oppressante.
Mitsugu pose alors sa joue sur sa main, jouant machinalement avec son stylo, tandis que Junko continue à la questionner sur ses envies de voyage.
Les mots qui s'échappent des lèvres de la lycéennes sont empreints d'une certaine mélancolie, repensant aux rares vacances qu'elle avait eu avec ses parents.
-« Je... N'y ai jamais pensé... En fait, on est pas très riches dans ma famille... Du coup, on a juste voyagé à Hokkaido quand j'étais petite et à Okinawa il y a plusieurs années... Mais c'est tout.»
L'adolescente se plongeait dans ses souvenirs, les images de vacances à Hokkaido lui revenaient avec clarté tro. Elle se rappellait distinctement de cette soirée au restaurant de l'hôtel, où la tension dans l'air était palpable, suffocante.
Sa mère, les joues rougies par l'alcool, avait beaucoup trop bu, et ses paroles avaient été comme des coups de poignard dans le cœur de Kazane. Les critiques acerbes, les reproches incessants, le mépris déguisé sous le voile de l'ivresse... Chaque mot était une lame tranchante, coupant à travers l'illusion d'une famille unie.
-"Fille capricieuse !"
-"Incapable !'
Kazane se revoyait à 11 ans, assise à la table, essayant désespérément de masquer sa détresse derrière un masque stoïque. Mais à l'intérieur, son cœur se serrait de douleur, ses émotions étaient un mélange de colère, de tristesse et d'incompréhension.
-"Tu vois Genichiro ? Elle pleure pour rien !"
-"Arrête d'être de son côté, tu es mon mari je te signale "
La dispute qui avait éclaté ce soir-là avait été d'une intensité sans précédant. Les cris, les larmes, les accusations... Tout semblait s'effondrer autour d'elle, comme si le sol se dérobait sous ses pieds. Ses parents, autrefois des piliers de force, semblaient maintenant des étrangers, des étrangers auxquels elle ne pouvait plus se raccrocher.
Les autres clients du restaurant jetaient des regards curieux dans leur direction, mais la petite fille était bien trop absorbée par sa propre douleur pour s'en soucier. Elle se sentait seule, incomprise, abandonnée au milieu de cette tempête émotionnelle... Heureusmeent, son père l'avait protégée... Avait était là... Il fallut du temps pour la fille unique des Mitsugu pour s'en rendre compte et savoir que sa seule famille, c'était son paternel.
Et même maintenant, des années plus tard, le souvenir de cette nuit hantait toujours Kazane.
Elle se redressa légèrement, un soupir traversant ses lèvres avant de reprendre :
-« Déjà que pour cette foutue école, j'ai dû supporter la nouvelle assistante sociale pour renouveler ma bourse...»
La jeune femme secoue la tête avec un mélange de résignation et de frustration, avant de se tourner vers Junko avec un léger sourire.
-« Et toi ? Tu as beaucoup voyagé ? »
Kazane cherchait peut-être dans la vie de Junko un refuge, une échappatoire à ses propres limitations, ou simplement une occasion de rêver à travers les expériences de quelqu'un d'autre... Mais au fond, elle voulait le connaître et peut-être, si les kamis le voulaient, tisser une amitié.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Junko sourit lorsqu'elle dit que les grandes villes la rendraient folle. Il peut aisément l'imaginer, quand lui tournerait rapidement en rond à la campagne sans trouver de quoi s'occuper d'autres qu'explorer les environs ou faire la sieste. La ville, c'est sont ter-ter à Junko, il s'y sent à la fois tout comme chez lui lorsqu'elle l'engloutit et à la fois tout comme un étranger qu'elle le rejette d'un coup de crocs sur sa gorge. Plusieurs fois, la ville, elle a bien failli lui prendre la vie. Des accidents entre potes, entre mecs, à jouer à qui sera le plus courageux, le plus téméraire, le plus... et puis ça dérape forcément, entre mecs. Des balles aussi, évitées de peu alors que d'autres les ont prises à sa place.
Le souvenir d'un corps sans vie sur le bitume trône dans son esprit comme s'il vient de le vivre. Junko glisse son regard brun sur la feuille de brouillon annotée de sa propre écriture, cachant son trouble derrière son sourire détaché.« Ouais, Tokyo... C'est quelque chose. » souffle t-il alors, doucement.
Il écoute l'adolescente lui répondre alors concernant sa question sur les voyages. Les mots qu'elle emploie sont lisses et polis, elle n'a pas un geste plus haut que l'autre. Kazane est d'une éducation stricte et traditionnelle, Junko ne cesse de l'observer pour en témoigner. Elle a l'air si sage pour une adolescente de son âge.
Ce qu'elle lui partage résonne en lui. Avouer ne pas venir d'une famille aisée, ici dans le campus de Kobe, c'est déjà quelque chose. Qu'elle le fasse avec lui, c'en est une toute autre.
L'étudiant ne dit rien d'abord et se contente de la fixer, son propre menton posé dans la paume de sa main. Kazane a cet air des gens mélancoliques qui repensent à une vie qu'ils n'ont pas vécu sinon qu'ils espèrent pourtant très fort. Elle reste silencieuse alors, et lui, il laisse son silence prendre toute la place. Enfin, le trouble s'en va comme il est venu, lentement.« Déjà que pour cette foutue école, j'ai dû supporter la nouvelle assistante sociale pour renouveler ma bourse... »
Et ça ne peut être personne d'autre qu'Arizona Williams. Junko se redresse un peu lui aussi, replace son bras sur la table, recollant son visage dans le creux de sa main alors qu'il fait dériver son regard brun sur un élève passant près d'eux, chargé de livres. Alors comme ça, Kazane a déjà vu Arizona et d'après ce qu'elle en dit, ça ne s'est pas très bien passé entre elles. Junko hésite à creuser plus à ce sujet, mais il aura d'autres occasions de l'aborder de nouveau. C'est à la lycéenne de lui renvoyer celle sur les voyages.
Il se redresse à son tour et colle son dos contre son dossier, s'installant d'une façon confortable et un peu désinvolte. Junko laisse un nouveau sourire étirer ses lèvres, doucement.« Nan. » lâche t-il d'abord. « Une fois ou deux, en campagne ouais mais sinon... Je n'ai connu que Tokyo. »
Le brun laisse courir ses yeux dans ceux de Kazane. C'est une expression entendue, dans ce qu'il lui lance de son regard et de son sourire. Lui non plus, il ne vient pas d'une famille qui roule sur l'or. Elle l'entendra sûrement sous ses mots... Kazane se montre vive d'esprit, observatrice et analyste. Si elle ne baisse pas les yeux devant lui, c'est parce qu'elle ne veut que rien ne lui échappe. Il apprécie ce comportement. Elle ne se laisse pas marcher dessus, et lui non plus. Au fond, il sent qu'ils sont faits du même bois.
Junko relance la conversation, donnant de lui-même. Un petit peu, juste un petit peu.« T'sais, j'ai grandi sans mon daron, jamais connu, et on peut pas dire que ma mère a été très présente. » dit-il dans un léger soupire, son regard se perdant une nouvelle fois devant eux, dans le vide. « Mais moi, j'aimerais quand même voyager, quelque part ailleurs qu'au japon. »
Voilà, c'est donnant-donnant. Les yeux bruns roulent encore sur le visage de l'adolescente. Léger froncement de sourcils et de nez, alors qu'il lui demande d'un geste de la tête vers elle :« T'as pas l'air d'apprécier d'être ici. » Question sans question, tu connais. « Ni cette assistante sociale. » et ça s'accompagne d'un léger rire.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
On hait avec excès lorsque l'on hait un frère. Avec Junko Fushita
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Kazane hoche tristement la tête et souffle à Junko :
-« Je suis navrée de l’apprendre pour ton père Fush... Junko. »
En un geste vif, la demoiselle porta sa main sur sa bouche, se maudissant d’avoir encore dit son nom de famille. Avec sa confidence sur son père, Mitsugu pensait comprendre pourquoi il ne voulait guère que l’on ne l’interpelle par son nom de famille.... Préférant passer à autre chose et éviter une sanction verbale, la japonaise baissa sa main et reprit la conversation.
A la question du grand homme sur son appréciation de Kobe et de l’assistante sociale, Kazane soupira lourdement en levant les yeux au ciel en pensant à Arizona Williams et son sourire suffisant.
-« J’apprécie peu que cette gaijin me menace de me retirer ma bourse pour que je lui livre ma vie privée... »
Mitsugu serra légèrement ses doigts sur son stylo avant de reprendre la conversation, contemplant le beau visage de Junko :
-« Bah, Kobe c’est juste trop différent de tout ce que j’ai laissé sur Tsushima... Je ne connais personne, c’est peut-être trop moderne pour l’arriérée insulaire que je suis... »
"Arriérée insulaire", l’insulte gentille d’Alya pour désigner Kazane, qui la surnomme "La dégénérée occidentale". Elle souriait à ce souvenir, laissant échapper un léger rire entre ses lèvres vermeil...
-« J'ai laissé amis et famille là-bas. Mon acien lycée, ma maison familiale, même si le divorce me l'avait déjà arrachée... Je n'ai que 17 printemps, je n'ai pas encore la maturité ou l'expérience pour rester stoïque face à ça. »
La jeune-femme secoua alors la tête afin de se forcer à se concentrer sur l’instant présent et ne pas laisser la nostalgie l'emmener dans son antre et gorger son cerveau d'un passé perdu à jamais, consumé par les flammes du présent...
Ce furent les yeux de son interlocuteur qui la firent plonger à nouveau dans les abimes de son esprit.
La lycéenne repensa à la fois où elle l’avait vu interagir avec Naoya, ce garçon timide et souvent moqué par les autres. Junko, avec son air détaché, avait cette capacité étrange à contrôler la situation sans jamais élever la voix, sans jamais imposer sa présence. Il avait simplement été là, une force tranquille qui inspirait à la fois respect et confiance. Kazane avait cru à une façade, une manière pour Junko de masquer son véritable lui, manipulant le rouquin. Mais plus elle y réfléchissait, plus elle se rendait compte à quel point elle s’était trompée.
En réalité, derrière ce masque de désinvolture, il y avait un homme attentionné, quelqu’un qui faisait attention aux autres sans jamais en faire tout un spectacle. Quelqu’un qui, malgré son passé et les cicatrices qu’il portait, trouvait encore la force de sourire et de rendre la vie des autres un peu plus lumineuse.
Mitsugu soupira, ses doigts se serrant légèrement autour de son bras qu'elle avait saisit au dessus du coude. Elle se sentait un peu honteuse de l’avoir jugé si hâtivement, de ne pas avoir vu plus tôt la profondeur de sa gentillesse. Mais l'adolescente était aussi reconnaissante d’avoir eu la chance de découvrir cette facette de lui.
« En vrai... Je t’ai mal jugé... Tu es plutôt sympa... »
Kazane fait alors son plus beau sourire, sincère et rayonnant.
KoalaVolant-« Je suis navrée de l’apprendre pour ton père Fush... Junko. »
En un geste vif, la demoiselle porta sa main sur sa bouche, se maudissant d’avoir encore dit son nom de famille. Avec sa confidence sur son père, Mitsugu pensait comprendre pourquoi il ne voulait guère que l’on ne l’interpelle par son nom de famille.... Préférant passer à autre chose et éviter une sanction verbale, la japonaise baissa sa main et reprit la conversation.
A la question du grand homme sur son appréciation de Kobe et de l’assistante sociale, Kazane soupira lourdement en levant les yeux au ciel en pensant à Arizona Williams et son sourire suffisant.
-« J’apprécie peu que cette gaijin me menace de me retirer ma bourse pour que je lui livre ma vie privée... »
Mitsugu serra légèrement ses doigts sur son stylo avant de reprendre la conversation, contemplant le beau visage de Junko :
-« Bah, Kobe c’est juste trop différent de tout ce que j’ai laissé sur Tsushima... Je ne connais personne, c’est peut-être trop moderne pour l’arriérée insulaire que je suis... »
"Arriérée insulaire", l’insulte gentille d’Alya pour désigner Kazane, qui la surnomme "La dégénérée occidentale". Elle souriait à ce souvenir, laissant échapper un léger rire entre ses lèvres vermeil...
-« J'ai laissé amis et famille là-bas. Mon acien lycée, ma maison familiale, même si le divorce me l'avait déjà arrachée... Je n'ai que 17 printemps, je n'ai pas encore la maturité ou l'expérience pour rester stoïque face à ça. »
La jeune-femme secoua alors la tête afin de se forcer à se concentrer sur l’instant présent et ne pas laisser la nostalgie l'emmener dans son antre et gorger son cerveau d'un passé perdu à jamais, consumé par les flammes du présent...
Ce furent les yeux de son interlocuteur qui la firent plonger à nouveau dans les abimes de son esprit.
La lycéenne repensa à la fois où elle l’avait vu interagir avec Naoya, ce garçon timide et souvent moqué par les autres. Junko, avec son air détaché, avait cette capacité étrange à contrôler la situation sans jamais élever la voix, sans jamais imposer sa présence. Il avait simplement été là, une force tranquille qui inspirait à la fois respect et confiance. Kazane avait cru à une façade, une manière pour Junko de masquer son véritable lui, manipulant le rouquin. Mais plus elle y réfléchissait, plus elle se rendait compte à quel point elle s’était trompée.
En réalité, derrière ce masque de désinvolture, il y avait un homme attentionné, quelqu’un qui faisait attention aux autres sans jamais en faire tout un spectacle. Quelqu’un qui, malgré son passé et les cicatrices qu’il portait, trouvait encore la force de sourire et de rendre la vie des autres un peu plus lumineuse.
Mitsugu soupira, ses doigts se serrant légèrement autour de son bras qu'elle avait saisit au dessus du coude. Elle se sentait un peu honteuse de l’avoir jugé si hâtivement, de ne pas avoir vu plus tôt la profondeur de sa gentillesse. Mais l'adolescente était aussi reconnaissante d’avoir eu la chance de découvrir cette facette de lui.
« En vrai... Je t’ai mal jugé... Tu es plutôt sympa... »
Kazane fait alors son plus beau sourire, sincère et rayonnant.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Elle est mignonne, la petite Kazane. Largement plus intéressante même que la plupart des meufs qu'il a rencontré jusque-là, bien passables et dont il a préféré oublier le nom. Loin de lui l'idée de s'acoquiner avec elle, il n'est pas un prédateur d'adolescentes. Reste qu'il lui trouve une intelligence remarquable pour son âge. Elle est vive d'esprit, dit ce qu'elle pense, et jolie. Elle a l'avenir devant elle, et ce n'est certainement pas ces mathématiques qui lui mettront des bâtons dans les roues.
Junko s'en assurera.
Il reste silencieux et ponctue ses condoléances d'un léger sourire entendu. La vérité, c'est qu'il ne sait même pas si son père est mort ou pas. En fait, il ne sait rien de lui, à part une photo faite dans un bar, où il a sa mère sur les genoux. Une visage flou, dans un endroit flou. Sa mère ne lui en a pas trop parlé de ce père. Jamais à vrai dire. Elle lui a juste dit qu'il était parti, et qu'il ne reviendra pas, pour éteindre ses questions d'enfants devenant trop gênantes pour elle. Junko les a tues, donc, ses questions. Et il n'a pas cherché à en apprendre davantage, lorsqu'il eut été en mesure de le faire alors plus grand et mature. Il exècre cette personne, qui que cet homme soit ou ait pu être.
Elle enchaîne à propos d'Arizona, et l'anecdote lui tire un sourire amusé. Ouais, pas de doute là-dessus, ce sont bien ses méthodes. Elle a toujours été trop incisive, avec les gamins, à vouloir trop en faire parfois. Avec certains, sa façon de les couver intensément passe divinement bien. Mais Junko se doute qu'au regard de Kazane, elle va trop loin, et si la syrienne a du user d'un chantage du genre... elle ne devait pas savoir comment s'y prendre avec l'adolescente.
Elle lui raconte ensuite que Kobe est trop différente de tout ce qu'elle a connu, et Junko sent qu'elle veut surtout dire qu'elle se sent arrachée à ses racines. Loin de tout ce qu'elle a connu, loin de tout ceux qu'elle connait. Mais déjà elle montre une maturité suffisante pour avoir le recul nécessaire de s'en rendre compte, seulement ne possède t-elle pas les armes pour y faire face proprement. Il pense savoir ce qu'elle ressent alors : ce flottement étrange de prendre conscience des choses, mais l'impuissance de se regarder agir impulsivement et de façon immature.
La vérité le frappe en la regardant alors : elle passe à côté de son adolescence, peut-être. Elle est là, toute droite et toute jolie devant lui. Vit-elle pleinement son adolescence ? Ces belles années ?
Junko en a chié, pendant les siennes. Le collège, le lycée, l'arrêt de ses études. Il devait -et doit toujours- s'occuper de ses sœurs, travailler à côté, il y a eu le deal aussi, la rue... Mais il sortait. Beaucoup. Il a fait des rencontres, s'est fait des amis. Beaucoup. Beaucoup qu'il a perdu de vue maintenant, d'autres qui sont juste partis. D'autres encore, à qui il parle encore. Il se demande si Kazane possède tout ça. Si elle ne manque de rien.
Peut-être l'inquiétude pointe t-elle un peu trop dans sa question. Les yeux bruns glissent sur le visage de la japonaise alors qu'il se penche de nouveau vers elle, preuve de son attention. Mais c'est elle qui le surprend, finalement, d'un aveu pour le moins sympathique.
Junko écarquille légèrement les yeux. Il ne s'attendait pas vraiment à ça, mais pourquoi pas. Il se souvient oui, que leur première rencontre n'avait pas été plane et qu'elle avait fait preuve de bien mauvaise foi. Mais il n'en avait eu cure. La deuxième fois, c'était pour discuter avec Naoya, et là, elle s'était montrée combattante et fidèle, bien qu'il dut taire l'incendie qu'elle voulait déclencher, de trop d'entrain. Ici, c'est plus calme, et ils ont pu discuter. Tout simplement.
Alors, elle lui arrache un léger rire. C'est cocasse, qu'elle ait pu penser qu'il ne l'était pas, "sympa".
Junko s'en assurera.
Il reste silencieux et ponctue ses condoléances d'un léger sourire entendu. La vérité, c'est qu'il ne sait même pas si son père est mort ou pas. En fait, il ne sait rien de lui, à part une photo faite dans un bar, où il a sa mère sur les genoux. Une visage flou, dans un endroit flou. Sa mère ne lui en a pas trop parlé de ce père. Jamais à vrai dire. Elle lui a juste dit qu'il était parti, et qu'il ne reviendra pas, pour éteindre ses questions d'enfants devenant trop gênantes pour elle. Junko les a tues, donc, ses questions. Et il n'a pas cherché à en apprendre davantage, lorsqu'il eut été en mesure de le faire alors plus grand et mature. Il exècre cette personne, qui que cet homme soit ou ait pu être.
Elle enchaîne à propos d'Arizona, et l'anecdote lui tire un sourire amusé. Ouais, pas de doute là-dessus, ce sont bien ses méthodes. Elle a toujours été trop incisive, avec les gamins, à vouloir trop en faire parfois. Avec certains, sa façon de les couver intensément passe divinement bien. Mais Junko se doute qu'au regard de Kazane, elle va trop loin, et si la syrienne a du user d'un chantage du genre... elle ne devait pas savoir comment s'y prendre avec l'adolescente.
Elle lui raconte ensuite que Kobe est trop différente de tout ce qu'elle a connu, et Junko sent qu'elle veut surtout dire qu'elle se sent arrachée à ses racines. Loin de tout ce qu'elle a connu, loin de tout ceux qu'elle connait. Mais déjà elle montre une maturité suffisante pour avoir le recul nécessaire de s'en rendre compte, seulement ne possède t-elle pas les armes pour y faire face proprement. Il pense savoir ce qu'elle ressent alors : ce flottement étrange de prendre conscience des choses, mais l'impuissance de se regarder agir impulsivement et de façon immature.
La vérité le frappe en la regardant alors : elle passe à côté de son adolescence, peut-être. Elle est là, toute droite et toute jolie devant lui. Vit-elle pleinement son adolescence ? Ces belles années ?
Junko en a chié, pendant les siennes. Le collège, le lycée, l'arrêt de ses études. Il devait -et doit toujours- s'occuper de ses sœurs, travailler à côté, il y a eu le deal aussi, la rue... Mais il sortait. Beaucoup. Il a fait des rencontres, s'est fait des amis. Beaucoup. Beaucoup qu'il a perdu de vue maintenant, d'autres qui sont juste partis. D'autres encore, à qui il parle encore. Il se demande si Kazane possède tout ça. Si elle ne manque de rien.
« Ca a l'air de vraiment te peser, d'être loin de chez toi, Kazane. » dit-il l'évidence. « Tu n'as rencontré personne ici, tu dis ? »
Peut-être l'inquiétude pointe t-elle un peu trop dans sa question. Les yeux bruns glissent sur le visage de la japonaise alors qu'il se penche de nouveau vers elle, preuve de son attention. Mais c'est elle qui le surprend, finalement, d'un aveu pour le moins sympathique.
Junko écarquille légèrement les yeux. Il ne s'attendait pas vraiment à ça, mais pourquoi pas. Il se souvient oui, que leur première rencontre n'avait pas été plane et qu'elle avait fait preuve de bien mauvaise foi. Mais il n'en avait eu cure. La deuxième fois, c'était pour discuter avec Naoya, et là, elle s'était montrée combattante et fidèle, bien qu'il dut taire l'incendie qu'elle voulait déclencher, de trop d'entrain. Ici, c'est plus calme, et ils ont pu discuter. Tout simplement.
Alors, elle lui arrache un léger rire. C'est cocasse, qu'elle ait pu penser qu'il ne l'était pas, "sympa".
« Parce que tu pensais le contraire jusque-là ? » la pique t-il, amusé. « Ravi de l'apprendre. »
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
On hait avec excès lorsque l'on hait un frère. Avec Junko Fushita
/>
Kazane réfléchit à la question de Junko, ses yeux dérivant vers une étagère de la bibliothèque, perdue dans ses pensées. "Ça a l'air de vraiment te peser, d'être loin de chez toi, Kazane. Tu n'as rencontré personne ici, tu dis ?"
La mention de Tsushima éveille immédiatement une vague de nostalgie chez elle. La petite île, avec ses paysages pittoresques, ses vagues s’écrasant doucement contre les rochers, et le doux murmure du vent à travers les arbres, lui manque terriblement.... Elle avait ses amis, sa famille, son lycée... Son paradis.
À Kobe, les choses avaient été différentes. Ses premières rencontres avaient été marquées par des hauts et des bas. Hariaya, une des premières personnes qu’elle avait rencontrées, n'avait pas été une réussite. Leur dispute à la librairie avait été un instant brutale, laissant une marque indélébile sur leur relation.
Depuis, Hariaya l'évitait dans les couloirs, un fantôme difficile à ignorer jusqu'à son départ de Kobe... Mitsugu s'était excusée, mais elle n'a jamais su si Dantoril'avait pardonnée.
Ensuite, il y avait eu Nissa, une fille timide et gentille, mais leur amitié naissante avait été de courte durée. Naoya, un autre ami, était également parti, laissant Kazane avec une sensation de vide croissant.
Mais au-dessus de toutes ces rencontres, un nom se détachait : Alya.
Alya était devenue plus qu'une simple amie ; elle était une sœur de cœur, une présence constante et réconfortante dans la vie del'insulaire. Leur lien était unique, marqué par une complicité profonde et une compréhension mutuelle.
Kazane soupire et répondit à Junko, ses mots lourds de nostalgie et de tristesse mêlée de reconnaissance.
-« C'est difficile de s'adapter quand on t'arrache à une vie paisible où tu as tes habitudes, tes amis, le lycée où tu as tes marques... Et heureusement, il y a ma meilleure amie, Alya. »
Un sourire doux éclairait son visage alors qu'elle pensait à Alya. La demoiselle s’étira, faisant craquer ses os de son corps frêle, coincé par des heures de posture assise dont cet amas de chair et d'os n'était point habitué. Kazane avait besoin à l'instant de bouger, se dépenser, emplir ses poumons d'air de l'extérieur.
- « On est si semblables mais si différentes, c'est bizarre, mais on est inséparables malgré qu'on ait trois ans d'écart. »
Quand Junko la taquina sur sa première impression sur lui, le commentaire avait surpis l'adolescente mais elle n'avait put s'empêcher de sourire. Elle lui donna un léger coup de coude dans le flanc, levant les yeux au ciel avec un mélange de complicité et de fausse exaspération.
-« Très drôle, Junko. »
Mais ses pensées continuaient de dériver vers la question de Junko sur ses propres relations. Elle se demandait comment lui, il s'intègre, quelles sont les personnes qui l'entouraient dans cette nouvelle ville.
Alors, son visage redevient sérieux et ses yeux s'ancrents dans ceux de Fushita. Ses lèvres s'entrouvrent et lancent, incertaines
« Et toi, Junko ? Tu t'intègres bien ? Tu as des personnes qui t'entourent ? »
KoalaVolantLa mention de Tsushima éveille immédiatement une vague de nostalgie chez elle. La petite île, avec ses paysages pittoresques, ses vagues s’écrasant doucement contre les rochers, et le doux murmure du vent à travers les arbres, lui manque terriblement.... Elle avait ses amis, sa famille, son lycée... Son paradis.
À Kobe, les choses avaient été différentes. Ses premières rencontres avaient été marquées par des hauts et des bas. Hariaya, une des premières personnes qu’elle avait rencontrées, n'avait pas été une réussite. Leur dispute à la librairie avait été un instant brutale, laissant une marque indélébile sur leur relation.
Depuis, Hariaya l'évitait dans les couloirs, un fantôme difficile à ignorer jusqu'à son départ de Kobe... Mitsugu s'était excusée, mais elle n'a jamais su si Dantoril'avait pardonnée.
Ensuite, il y avait eu Nissa, une fille timide et gentille, mais leur amitié naissante avait été de courte durée. Naoya, un autre ami, était également parti, laissant Kazane avec une sensation de vide croissant.
Mais au-dessus de toutes ces rencontres, un nom se détachait : Alya.
Alya était devenue plus qu'une simple amie ; elle était une sœur de cœur, une présence constante et réconfortante dans la vie del'insulaire. Leur lien était unique, marqué par une complicité profonde et une compréhension mutuelle.
Kazane soupire et répondit à Junko, ses mots lourds de nostalgie et de tristesse mêlée de reconnaissance.
-« C'est difficile de s'adapter quand on t'arrache à une vie paisible où tu as tes habitudes, tes amis, le lycée où tu as tes marques... Et heureusement, il y a ma meilleure amie, Alya. »
Un sourire doux éclairait son visage alors qu'elle pensait à Alya. La demoiselle s’étira, faisant craquer ses os de son corps frêle, coincé par des heures de posture assise dont cet amas de chair et d'os n'était point habitué. Kazane avait besoin à l'instant de bouger, se dépenser, emplir ses poumons d'air de l'extérieur.
- « On est si semblables mais si différentes, c'est bizarre, mais on est inséparables malgré qu'on ait trois ans d'écart. »
Quand Junko la taquina sur sa première impression sur lui, le commentaire avait surpis l'adolescente mais elle n'avait put s'empêcher de sourire. Elle lui donna un léger coup de coude dans le flanc, levant les yeux au ciel avec un mélange de complicité et de fausse exaspération.
-« Très drôle, Junko. »
Mais ses pensées continuaient de dériver vers la question de Junko sur ses propres relations. Elle se demandait comment lui, il s'intègre, quelles sont les personnes qui l'entouraient dans cette nouvelle ville.
Alors, son visage redevient sérieux et ses yeux s'ancrents dans ceux de Fushita. Ses lèvres s'entrouvrent et lancent, incertaines
« Et toi, Junko ? Tu t'intègres bien ? Tu as des personnes qui t'entourent ? »
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Elle soupire la petite Kazane, et le regard du brun cille quelque peu sur son visage à la recherche des mots qu'elle ne prononce pas elle-même mais que tout son être lui raconte. C'est profond, ça se voit, c'est quelque chose qui lui pèse. Il l'écoute sagement, attentivement, lui parler d'avoir été arrachée à sa vie d'avant à Tsushima. Les mots sont forts. Elle les utilise sciemment il en est certain. Il n'y a pas de toute à avoir là-dessus. Il n'a pas fallu qu'il lui parle beaucoup pour se rendre compte de la maturité et de l'intelligence dont elle fait preuve. Kazane a choisi ce terme spécifiquement, parce qu'il exprime le mieux ce qu'elle ressent.
Junko se tait d'abord, il attend qu'elle finisse de parler.
Elle évoque une certaine Alya, qu'elle considère comme sa meilleure amie. Junko sait que ce genre de relations sont précieuses. Alya doit vraiment être quelqu'un d'important pour elle. Il l'entend en parler avec un air un peu abstrait sur le visage. Elle cherche une raison à leur attachement commun mais parfois ça ne s'explique pas. Parfois on fait un bout de chemin, un long bout de chemin, avec quelqu'un et on ne comprend jamais pourquoi cette personne et pas une autre. Peut-être que l'amitié d'Alya et de Kazane, c'est comme ça, aussi.
Le fait qu'Alya soit plus âgée n'étonne pas Junko. Trois ans c'est beaucoup, à son âge, comme différence. Mais Kazane est très mature. Converser avec elle est agréable, il s'en rend bien compte.
Mais voilà qu'elle lui renvoie la question. Est-ce qu'il s'intègre bien ici à Kobe ? Plutôt oui. Il n'a pas grand chose à dire de ce côté-là alors il la rassure d'un sourire.
Il y a Kazuki, Shintaro, le petit Naoya, les clubs de basket et de karaté, avec Rindo, Halvard, Chandini qui lui fait rattraper des cours... Junko est du genre à créer du lien facilement avec les autres. Malgré son apparence un peu atypique avec ses longs cheveux, son prénom de fille, et son attitude désinvolte. Il passe au-dessus des critiques, et ça se sent. Peut-être pour ça que plus personne ne lui fait de remarque d'ailleurs.
Junko sourit à Kazane, le regard brillant.
Il n'est pas certain de ce qu'il avance, mais si elle est dans les parages, il sortira avec plaisir s'amuser avec elle pour profiter un peu des vacances. Elle et Naoya d'ailleurs, mais peut-être que le petit français va retourner dans son pays voir de la famille ou quoi que ce soit d'autre. Junko n'est pas vraiment dérangé par leur différence d'âge, Kazane lui fait penser à ses sœurs. Mature comme June, mais explosive comme Juniper. Peut-être qu'elles deviendront comme elle, en grandissant. Une belle jeune femme en devenir, intelligente et gentille.
Junko se tait d'abord, il attend qu'elle finisse de parler.
Elle évoque une certaine Alya, qu'elle considère comme sa meilleure amie. Junko sait que ce genre de relations sont précieuses. Alya doit vraiment être quelqu'un d'important pour elle. Il l'entend en parler avec un air un peu abstrait sur le visage. Elle cherche une raison à leur attachement commun mais parfois ça ne s'explique pas. Parfois on fait un bout de chemin, un long bout de chemin, avec quelqu'un et on ne comprend jamais pourquoi cette personne et pas une autre. Peut-être que l'amitié d'Alya et de Kazane, c'est comme ça, aussi.
Le fait qu'Alya soit plus âgée n'étonne pas Junko. Trois ans c'est beaucoup, à son âge, comme différence. Mais Kazane est très mature. Converser avec elle est agréable, il s'en rend bien compte.
Mais voilà qu'elle lui renvoie la question. Est-ce qu'il s'intègre bien ici à Kobe ? Plutôt oui. Il n'a pas grand chose à dire de ce côté-là alors il la rassure d'un sourire.
« Oui, ça va. Je rencontre des gens et j'en retrouve. »
Il y a Kazuki, Shintaro, le petit Naoya, les clubs de basket et de karaté, avec Rindo, Halvard, Chandini qui lui fait rattraper des cours... Junko est du genre à créer du lien facilement avec les autres. Malgré son apparence un peu atypique avec ses longs cheveux, son prénom de fille, et son attitude désinvolte. Il passe au-dessus des critiques, et ça se sent. Peut-être pour ça que plus personne ne lui fait de remarque d'ailleurs.
Junko sourit à Kazane, le regard brillant.
« Si tu veux cet été pendant les vacances, on pourra sortir. A la plage. Moi je vais rester à Kobe pour travailler... Ah, mais peut-être que toi tu rentres à Tsushima ? »
Il n'est pas certain de ce qu'il avance, mais si elle est dans les parages, il sortira avec plaisir s'amuser avec elle pour profiter un peu des vacances. Elle et Naoya d'ailleurs, mais peut-être que le petit français va retourner dans son pays voir de la famille ou quoi que ce soit d'autre. Junko n'est pas vraiment dérangé par leur différence d'âge, Kazane lui fait penser à ses sœurs. Mature comme June, mais explosive comme Juniper. Peut-être qu'elles deviendront comme elle, en grandissant. Une belle jeune femme en devenir, intelligente et gentille.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
On hait avec excès lorsque l'on hait un frère. Avec Junko Fushita
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Kazane esquissa un sourire, un de ces sourires discrets et doux qui illumina son visage sans qu'elle s'en rende compte. Un léger rire lui échappa, comme un murmure transporté par la brise. Elle baissa un instant les yeux, les lèvres encore courbées par cette lueur de gaieté inattendue, avant de répondre à Junko.
-« Non, je passe les vacances à Kobe. Mon père est en mission, j'ai la maison pour moi seule... Je ne dirais pas non à une journée à la plage. »
Les mots avaient franchi ses lèvres avec une aisance qu'elle ne s'attendait pas à ressentir. Le simple fait d'imaginer une journée à la plage faisait naître en elle une chaleur douce et familière, un écho de souvenirs passés sur sa terre natale.
Là-bas, la mer était plus qu'un décor, plus qu'un simple horizon bleu infini... C'était un refuge, un lieu où elle pouvait laisser ses pensées dériver comme les vagues qui caressaient le rivage. Chaque marée montante, chaque souffle d’air salin lui rappelait qu’elle avait grandi au bord de cet océan infini.
À Kobe, c’était différent. La mer était là aussi, mais elle ne portait pas en elle la même magie, la même intimité. C'était des plages grouillantes d'activités touristiques et portuaires, moult bateaux voguait sans cesse sur les flots de la cité, brisant l'horizon infini.
La demoiselle releva les yeux vers Junko, cherchant à capter son regard pour lire sa réaction.
Mitsugu réalisa qu'elle venait d'accepter une invitation sans la moindre hésitation. Une journée à la plage avec lui... Elle se surprit à apprécier l'idée, elle qui, d'ordinaire, avait du mal à se laisser aller à ce genre de moments sociaux. Pourtant, ce n'était pas seulement la mer qui l'appelait cette fois. Il y avait quelque chose de rassurant dans la présence de Junko, quelque chose qui lui donnait envie de baisser la garde, même un tout petit peu.
Malgré l'écart d'âge et toutes leurs différences, la jeune femme était certaine qu'une amitié sincère pourrait éclore entre eux
Elle se souvint des journées d'été à Tsushima, pieds nus dans le sable chaud, les cheveux dans le vent. Une image vive d'elle, courant sur le rivage, les vagues venant lécher ses chevilles, s'imposa à son esprit. La mer était là, invariable, toujours à l'attendre, peu importe combien de temps s'écoulait entre leurs retrouvailles. Kazane réalisa combien cela lui manquait. Et même si Kobe ne serait jamais Tsushima, la mer avait le don d’apaiser son esprit, où qu’elle soit.
-« Ça fait longtemps que je ne suis pas allée à la plage... »
Ajouta-t-elle dans un souffle, plus pour elle-même que pour Junko.
Ses yeux, fixés sur un point invisible devant elle, se perdirent un instant dans ses pensées. Une vague de nostalgie l'envahit, douce et amère à la fois. Elle revit les reflets argentés du soleil couchant sur l’eau, les jours d’été étirés dans l’éternité de l’adolescence insouciante. Ce qu'elle n'osait pas dire, c'était à quel point l'idée de retourner au bord de l'océan lui donnait envie de retrouver une partie d'elle-même qu'elle avait perdue en quittant Tsushima.
Mais ici, à Kobe, les choses étaient différentes. Elle ne serait pas seule face à l’immensité de l’océan. Cette fois, elle aurait quelqu'un à ses côtés, et étrangement, cette idée ne lui déplaisait pas tant que cela.
-« J’ai toujours adoré la mer »
Murmura-t-elle, un sourire nostalgique en soupirant.
KoalaVolant-« Non, je passe les vacances à Kobe. Mon père est en mission, j'ai la maison pour moi seule... Je ne dirais pas non à une journée à la plage. »
Les mots avaient franchi ses lèvres avec une aisance qu'elle ne s'attendait pas à ressentir. Le simple fait d'imaginer une journée à la plage faisait naître en elle une chaleur douce et familière, un écho de souvenirs passés sur sa terre natale.
Là-bas, la mer était plus qu'un décor, plus qu'un simple horizon bleu infini... C'était un refuge, un lieu où elle pouvait laisser ses pensées dériver comme les vagues qui caressaient le rivage. Chaque marée montante, chaque souffle d’air salin lui rappelait qu’elle avait grandi au bord de cet océan infini.
À Kobe, c’était différent. La mer était là aussi, mais elle ne portait pas en elle la même magie, la même intimité. C'était des plages grouillantes d'activités touristiques et portuaires, moult bateaux voguait sans cesse sur les flots de la cité, brisant l'horizon infini.
La demoiselle releva les yeux vers Junko, cherchant à capter son regard pour lire sa réaction.
Mitsugu réalisa qu'elle venait d'accepter une invitation sans la moindre hésitation. Une journée à la plage avec lui... Elle se surprit à apprécier l'idée, elle qui, d'ordinaire, avait du mal à se laisser aller à ce genre de moments sociaux. Pourtant, ce n'était pas seulement la mer qui l'appelait cette fois. Il y avait quelque chose de rassurant dans la présence de Junko, quelque chose qui lui donnait envie de baisser la garde, même un tout petit peu.
Malgré l'écart d'âge et toutes leurs différences, la jeune femme était certaine qu'une amitié sincère pourrait éclore entre eux
Elle se souvint des journées d'été à Tsushima, pieds nus dans le sable chaud, les cheveux dans le vent. Une image vive d'elle, courant sur le rivage, les vagues venant lécher ses chevilles, s'imposa à son esprit. La mer était là, invariable, toujours à l'attendre, peu importe combien de temps s'écoulait entre leurs retrouvailles. Kazane réalisa combien cela lui manquait. Et même si Kobe ne serait jamais Tsushima, la mer avait le don d’apaiser son esprit, où qu’elle soit.
-« Ça fait longtemps que je ne suis pas allée à la plage... »
Ajouta-t-elle dans un souffle, plus pour elle-même que pour Junko.
Ses yeux, fixés sur un point invisible devant elle, se perdirent un instant dans ses pensées. Une vague de nostalgie l'envahit, douce et amère à la fois. Elle revit les reflets argentés du soleil couchant sur l’eau, les jours d’été étirés dans l’éternité de l’adolescence insouciante. Ce qu'elle n'osait pas dire, c'était à quel point l'idée de retourner au bord de l'océan lui donnait envie de retrouver une partie d'elle-même qu'elle avait perdue en quittant Tsushima.
Mais ici, à Kobe, les choses étaient différentes. Elle ne serait pas seule face à l’immensité de l’océan. Cette fois, elle aurait quelqu'un à ses côtés, et étrangement, cette idée ne lui déplaisait pas tant que cela.
-« J’ai toujours adoré la mer »
Murmura-t-elle, un sourire nostalgique en soupirant.
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