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- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
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"Regarde comme il fait beau dehooors", il avait cet air en tête depuis qu'il était arrivé au campus. Et c'était d'ailleurs assez vrai : un beau soleil pas trop agressif, un petit vent juste assez frais pour éviter de cuire sur place, pas l'ombre d'un nuage à l'horizon : le cocktail parfait pour ne rien faire, se prélasser sur un banc dans un parc... ou adossé à l'un des seuls spots d'ombre sur les toits d'un des bâtiments. Il n'y était plus revenu depuis des mois, il avait arrêté de fumer et avait essayé l'e-cigarette mais avait fini par lâcher peu après la rentrée. Pas déçu de cet "échec" pour un sou, il avait repris ses vieilles habitudes, non sans garder l'appareil dans sa poche. Il était devenu en somme fumeur hybride, un peu comme ces voitures mi-carburant mi-électrique.
Ce jour-là, où il faisait beau et où le toit était plus accueillant que jamais, il n'avait pas cherché midi à quatorze heure et s'était donc dirigé vers son spot habituel. Malheureusement, son escalier fétiche ne menait plus qu'à une porte condamnée et c'est résigné qu'il partit en direction de son "spot bis". Un peu moins bien mais pas inintéressant pour autant, cet autre toit était proche des dortoirs et il n'était pas rare d'y voir des couples s'y faufiler pour échanger des baisers. Dieu merci, il n'avait jamais assisté à autre chose que des baisers à cet endroit, dieu lui en garde.
Pourtant ce jour là, personne à l'horizon ! Il avait bien croisé collègues et étudiants auxquels il avait adressé salutations et sourires sincères mais personne dans ses pattes lorsqu'il gravit les escaliers menant à son second perchoir. Dieu merci cette fois la porte n'avait pas été condamnée entre-temps et il put alors se faufiler discrètement, comme un voleur, vers le bon air frais du mois de juin japonais. Une fois au lieu dit, il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour trouver un endroit où se poser et allumer sa clope. Il contempla longuement la fumée s'échapper, tant et si bien qu'il en oublia de tirer dessus, gâchant du tabac au passage mais pas démonté pour un sou, il en ralluma une autre qu'il prit soin de déguster cette fois.
Sa tranquillité fut "brisée" lorsque la porte menant à l'intérieur s'ouvrit et une jeune femme en sortit. De dos, elle avait l'air d'être une étudiante ou en tout cas une jeune adulte. Bien habillée, pas trop commune mais pas assez excentrique pour que Ryuji, en bon professeur de design de la trentaine (vous commencez à connaître le refrain), ne puisse la reconnaître. Il manquait de pratique, à force d'avoir eu ses yeux rivés sur sa voisine/collègue/ex-petite amie. Il soupira à cette pensée et tira un autre coup sur sa cigarette pour oublier.
Il aurait bien pu finir sa pause là, à broyer du noir en imbibant ses poumons d'un tas de saloperies mais c'était sans compter sur le silence à nouveau brisé. Pas d'autre inconnu à l'horizon cette fois, il s'agissait plutôt de bruits de pleurs, quelques sanglots par-ci par-là et un demi-renifflage peu goutu réprimé au dernier moment. La personne en train de pleurer était la femme aperçue plus tôt et si elle manquait visiblement de moral, elle n'en avait pas perdu de classe. Il en avait connu qui auraient fait un bruit dingue en reniflant ou se mouchant.
Il se leva en grognant, comme un vieux sortant de son canapé pour aller chercher une bière au frigo, et se dirigea vers la femme qui regardait littéralement dans le vide car il l'a trouva penchée en direction du sol. Pas assez pour risquer de tomber, heureusement, mais elle semblait absorbée par l'observation de ses larmes qui disparaissaient sans doute dans l'abîme. Il vint s'installer près d'elle, coudes contre le garde-corps.Mauvaise journée ?
, dit-il en secouant un peu son paquet de cigarette en sa direction. C'est pas cool de proposer mais vu que tu fumes déjà, si jamais tu veux... Ca fera une clope que je fumerai en moins.
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
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"euh...je...oui... Pardon!" S'excusant de son état physique et mental comme une petite fille.
"Ahaha... Non, t'inquiètes, c'est juste..." Juste quoi ? Une allergie au soleil qui déclenchait un flot incontrôlé de larme. Qui croirait ça ? Et puis ce petit rire étouffé à deux doigts de se transformé en sanglant ne trompait personne. Non, là, il n'y avait aucune apparence à sauver. Elle était pathétique et elle le savait. Elle soupira doucement, comme vaincue.
"C'est un compliqué en ce moment, mais ça va aller." La petite brune sortie son paquet de cigarette de sa poche en souriant avertissant le professeur qu'elle était déjà équipé pour s'empoisonner les poumons. Elle sourit doucement avant de s'allumer une cigarette. "Désolée, je n'avais pas vu qu'il avait déjà quelqu'un ici. Je finis ma cigarette et je m'en vais."
"t'es le prof de design, c'est ça? On s'est déjà croisé quelques fois, il me semble. c'est quoi ton prénom déjà ?"
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L'inconnue aux larmes leva finalement la tête et lorsqu'elle regarda de ses yeux noyés le trentenaire, il put enfin la reconnaître. Ils s'étaient croisés quelques fois sans pour autant réellement discuter. Difficile d'oublier une jeune femme de son calibre car même engluée dans sa tristesse, Ryuji pouvait déceler un peu de sa beauté. Il n'en dit rien, cependant, ce n'était ni l'endroit (quoique), ni le moment (quoique... ?) pour flirter avec une collègue (en plus, il avait déjà donné !). Il se contenta de fouiller dans ses poches à la recherche d'un mouchoir, qu'il lui tendit.Ouais, je comprends... Les allergènes et tout. C'est un vrai fléau, hein ?
, lança-t-il avec un petit rictus. Il se doutait bien que ce n'était pas une question d'allergies, d'autant que ce n'était pas la période.
Il secoua les épaules avec désinvolture en faisant la moue quand elle suggéra qu'elle avait dérangé sa pause cigarette pour lui faire comprendre que ce n'était pas grave. Puis même, si cela avait été le cas, cela n'aurait pas été si grave. C'était rare qu'il croise qui que ce soit sur ces toits. A part l'occasionnel pauvre dépressif ou les rares couples clandestins, non, ses sorties sur les toits étaient plus que solitaires. Au final, c'était pas si désagréable de croiser quelqu'un d'autre sous le soleil.Baaaah... Nan, franchement, c'est rien. Ca fait presque plaisir de croiser quelqu'un d'autre ici.
, répondit-il en s'allumant une cigarette avant de rajouter. Presque.
Il sourit. Ca changeait de discuter avec quelqu'un d'autre que son cercle habituel. Ces derniers mois, ses conversations se résumaient aux mêmes banalités et étaient centrés sur les mêmes personnes. Alors rencontrer quelqu'un d'autre et faire connaissance, c'était rafraichissant et exaltant. Presque. Restons mesuré ! Bingo ! Ryuji, prof de design, lui-même en personne !
, annonça-t-il en faisant une demi révérence en agitant la main et en baissant la tête. Ryu, pour les intimes ! il s'empêcha de glisser un clin d'oeil, c'eût été de trop. Il ignorait s'il avait réussi à le faire Toi c'est Arizona, c'est ça ? Assistante sociale si je ne me trompe pas !
Heureusement que le type savait encore un peu baratiner, sinon il n'aurait pas pu retomber sur le prénom de sa comparse ! On aurait mieux vu comme première impression, même si lui ne l'avait pas assez marqué pour qu'elle se rappelle de son prénom.
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"T'es bien la première personne dans ce campus à me donner directement ton prénom...Ça m'arrange, j'en ai marre des chan-san-kun-sensei-sama... Je sais jamais comment les utiliser."Elle tendit sa main en direction du professeur avant de se rendre compte qu'elle était toute mouillé alors finalement elle la reprit avant qu'il n'est eu le malheur de la toucher et lui fit un petit signe. " Ravis de faire ta connaissance... Même si ça aurait été plus cool dans d'autres circonstances, j'imagine."
"Mais comment tu connais mon prénom?"C'était débile comme question, il y avait tout un tas de raison pour qui le connaisse, mais c'était plus fort qu'elle, Arizona imaginait déjà le pire. Elle se reprit rapidement, réalisant que son comportement pouvait être un peu suspecte."Pardon, c'est nul comme question, le trombinoscope de tout le personnel est affiché en salle des profs."
"Merci pour le mouchoir au fait... Toi aussi, t'es venu ici pour pleurer ?"
- tenue d'Arizona:
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Ryuji haussa de nouveau les épaules lorsqu'elle mentionna les circonstances de leur rencontre. Il est vrai qu'il aurait moins eu l'air de la "prendre en pitié" comme elle semblait le sous-entendre mais sinon, il ne pensait pas que ça aurait pu être plus ou moins cool. Peut-être même que dans d'autres circonstances justement, ils ne se seraient pas adressé la parole, en fait ? A dire vrai, il l'ignorait probablement autant qu'elle. Tout ça, c'était du small talk pour tenter de casser ce moment un peu gênant entre eux.
Après les épaules, c'est les sourcils qu'il haussa, cette fois en réponse à sa question sur son nom. Sa piste était plutôt bonne : ce n'était pas une question de trombinoscope dans la salle des profs mais il était de ceux qui avaient la (mal)chance de ne pas oublier les noms. Pas physionomiste pour un sou, pourtant, il était tout de même capable d'associer une morphologie ou un style vestimentaire avec un nom et une profession. Souvent, c'était même des moyens mnémotechniques ! Mais répondre ça, c'était la garantie de tomber un peu à plat et Ryu était plutôt d'humeur taquine.Oh non, en fait je te suis depuis des semaines. J'ai d'ailleurs commencé un autel en ta gloire, si tu veux venir le voir ?
, lâcha-t-il avant d'exploser de rire puis, de se reprendre plus sérieusement. Non. Bien évidemment, non. Je suis pas un mec super creepy, je te rassure. J'ai juste assez bonne mémoire.
Le trentenaire sortit son fameux cendrier de poche et écrasa sa cigarette dedans. Il le gardant tendu en direction de sa collègue pour lui proposer de faire de même. Fumeur certes, mais un temps soit peu responsable ! De plus, si les responsables du bâtiment retrouvaient des mégots, c'était la garantie de voir leur petit coin fumette fermé à double tour. Quand on enfreignait la loi, on le faisait avec discrétion !Et non, je suis pas venu pour pleurer. Je suis venu prendre l'air. J'ai trop pleuré ces derniers mois et ça fait longtemps que ce n'est plus arrivé alors je profite. Je vais souvent sur le toit de l'autre bâtiment mais entre mon arrêt et ma reprise de clope, ils ont condamné la sortie ces cons. Alors je suis venu ici pour une fois. Et me voilà qui tombe sur toi, c'est fou les hasards !
, dit-il enfin en se rallumant une autre cigarette. Décidément, il les enchaînait. Mais c'était souvent comme ça quand on arrêtait de fumer et qu'on reprenait, encre plus quand on tombait sur un autre fumeur.
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
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La réponse de R sur son prénom et son rire communication réussirent à dessiner un petit sourire sur les lèvres d'Arizona, d'étouffer presqu'un rire même. Elle serait bien rentrée dans son jeu, pour essayer de le mettre mal à l'aise, voir le titiller un peu, mais ce n'était pas vraiment le moment. Et une partie d'elle ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'il se moquait peut-être d'elle. Mais elle ne devait pas y penser, en ce moment, elle avait malheureusement tendance à croire que tout les hommes étaient des sales types qui profitaient de gentillesse et de la naïveté des femmes. Qu'ils agissaient en meute pour assouvir leur besoin et faire profiter leurs congénères, comme des loup. Mais encore une fois elle chassa rapidement cette pensée de son esprit.
"C'est dommage, l'idée de l'autel me plaisait bien..."
'hmmmm... Tu fumes beaucoup pour quelqu'un qui vient juste de reprendre..."
"Mais t'es encore triste, je me trompe ?"
"Moi qui pensais être originale en venant pleurer ici ! j'espère que tu étais moins ridicule que moi! " Elle rit doucement en passant la main dans ses cheveux. "Tu veux bien me dire.... Pourquoi tu pleurais"
- tenue d'Arizona:
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Il manqua de s'étouffer lorsqu'il entendu la réponse à sa blague. Franchement, il ne s'y attendait pas et s'il n'avait pas fait attention, il se serait étouffé avec la fumée. Prenant une pause pour reprendre son souffle et esquiver une quinte de toux, il rendit un sourire moqueur à Arizona. Il termina la cigarette qu'il avait allumée quelques minutes auparavant et n'enchaîna pas avec une autre pile lorsque la femme mentionna son rythme de croisière. Il parut préoccupé.Tu sais ce qu'on dit : chaque arrêt est la garantie d'une reprise plus forte que la précédente !
, répondit-il l'air philosophe, l'index levé et les yeux fermés.
Et en plus, c'était plutôt vrai. En tout cas d'expérience, il avait noté une augmentation de sa consommation de tabac après ses pauses. Finalement il reprenait un "rythme de croisière normal" après quelques mois. Il était convaincu que c'était une question d'habitude, comme si le corps voulait consommer ce qui lui avait manqué en grande quantité avant de retrouver des taux normaux dans le cerveau. La magie de la mécanique humaine et des addictions ! Sa question, ou plutôt double question puisqu'elle avait insisté une nouvelle fois en très peu de temps, le sortit de sa gamberge.Triste, moi ?
, répondit-il, étonné avant de regarder au loin en fronçant un peu les sourcils. En vrai, je sais pas trop. Peut-être un peu, encore ? Les relations c'est jamais facile, quand ça se passe bien tout comme quand ça se passe mal, en fait. J'ai dû prendre une décision douloureuse en vue de me sentir mieux et d'éviter qu'on s'autodétruise mais... j'ai pas l'impression que ça ait fait effet. Encore, du moins.
Il soupira un peu, ferma les yeux et esquissa un sourire un peu gêné en se grattant la tête. Lorsqu'il rouvrit les yeux il crut remarquer qu'Arizona l'avait regardé avec intérêt pour ce qu'il venait de raconter. Il s'éclaircit la voix et conclut par un C'est la vie !
, en français.
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
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"Ça va aller... Tu finiras par aller mieux... ça finit toujours par aller mieux." elle avait prononcé cette phrase comme si elle voulait se rassurer elle-même. "Pour penser à autre chose, il faut s'occuper le corps et l'esprit ! Sors, rencontre du monde, voyage!" Elle tira sur sa cigarette " au moins t'as pu arrêter avant que ça ne dégénère c'est une belle preuve d'amour ça...enfin... j'espère que t'as pas été trop dur avec elle !"
"هل تريد أن تبهرني بالتحدث بلغة أخرى السيد البروفيسور ؟" *vous voulez m'impressionner en parlant une autre langue professeur?*
"Moi aussi, je sais parler une autre langue, d'ailleurs, je ne m'y attendais pas... C'était quoi ?"
"Je peux te poser encore une question ?" Évidemment, elle attendit son approbation. "Ça fait quoi d'être aimé?" C'est vrai qu'elle était un peu gênée, mais par fierté elle n'aurait jamais osé poser la question à un de ses amis alors que le contexte ici s'y prêtait finalement. " t'étais en couple avec cette fille...J'en ai connu des garçons, mais je crois que personne n'est jamais tombé amoureux de moi." Elle s'arrêta avec un air faussement dédaigneux. " Je ne dis pas ça pour faire la malheureuse hein !"Puis elle s'adoucit à nouveau. "c'est juste que j'aimerais savoir ce qu'on ressent quand on reçoit de l'amour...Lorsqu'on aime de toute ses forces et qu'on reçoit le même amour en retour"
- tenue d'Arizona:
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Ryuji lança un regard en coin à Arizona lorsqu'elle se ralluma une cigarette. Le genre de regard voulant dire "ah d'accord, tu fais une remarque sur ma consommation mais tu fais pas mieux, hein ?" puis souffla du nez de rire. C'était en effet drôle de voir quelqu'un presque critiquer une pratique pour la voir la reproduire à peine dix minutes plus tard, au bas mot. Il se retourna pour regarder de l'autre côté, adossé à la rambarde le séparant du vide et d'une chute probablement mortelle.Mouais... Je pense ne pas avoir été un salaud mais ça a été dur pour elle aussi. Honnêtement je m'en veux, c'est un peu ça qui me pèse, avec les regrets
, dit-il avec le ton de la voix descendant crescendo, pour finir en murmure, ignorant si Arizona pourrait percevoir les derniers mots.
Il chercha dans ses poches à la recherche de son paquet, posant son cendrier sur la partie plate du garde-corps pour qu'il soit utile aux deux fumeurs. Lorsqu'il put saisir le paquet, il en sortit bien évidemment une cigarette et l'alluma. Décidément, sa reprise était sous le signe de l'influence. Fort à parier qu'il se serait limité à une seule cigarette, voire deux, s'il avait été seul. Sacrée influence, cette assistante sociale ! Il tira un peu avant d'être interrompu par sa comparse parlant une langue étrangère, ce qui eut le don de le surprendre et qu'il s'étouffe un peu avec la fumée.*kof kof* merde, tu m'as bien eu !
, cracha-t-il entre deux quintes de toux bien sonores. Il reprit ensuite de l'air. Je constate, madame est polyglotte ! Moi ? C'était du français. Métisse par ma mère, qui a été élevée au grand air en France avant de venir ici pour le travail et tomber amoureuse d'un gros bonhomme viril tout nul.
, il marqua une pause avant de rire et ajouter : Mon père était et est toujours un peu, militaire de carrière, voilà l'histoire
Il rit de nouveau et se douta qu'Arizona l'accompagnait également. La blague était plutôt bonne, en tout cas elle était souvent validée quand il l'a sortait. C'était peu souvent mais quand il prenait la peine de le faire, elle faisait plutôt mouche en général ! Pas peur fier, il continua de ricaner un peu seul quand Arizona l'interrompit avec une ou plutôt une série de questions bien distinctes et liées entre elles.
Il ne s'y attendait pas. Encore un peu et il pouvait imaginer un filtre en superposition et un arrêt sur image menant à un carton "à suivre" comme dans les k-dramas qu'il avait pu voir par le passé. Il prit néanmoins le temps de considérer la question et de formuler une réponse sincère et sérieuse aux interrogations de cette femme bien curieuse.Hmmm. Une belle colle, là ! Honnêtement ? J'en sais trop rien. J'ai eu tendance à fortement m'attacher mais je crois que les fois où j'ai ressenti avoir reçu de l'amour se comptent sur les doigts d'une main.
, commença-t-il en tournant la tête vers elle. L'attirance, la passion, tout ce que tu veux dans ce domaine, bah ça se sent. L'amour c'est plus complexe. On peut prendre l'amour pour de l'attachement et vice-versa. Tiens par exemple, avec mon ex, on s'est jamais vraiment dit "je t'aime". J'ai failli le faire, oh ça j'ai failli, mais ça a causé un tel bordel...
Il soupira longuement. Il ne s'attendait pas à ressasser ça, surtout pas sur les toits de l'université et encore moins avec une collègue à qui il aurait proposé volontiers de se voir en-dehors des heures de travail. En général, on évitait de parler de ses exs dans ce genre de cadre. Il avait voulu être sincère et peut-être avait-il "grillé ses cartouches", comme on disait. Allez savoir.Enfin bon... C'est du passé, faut aller de l'avant, vivre des aventures, sortir, voir des gens, discuter autour d'une clope ou douze avec des inconnus sur les toits de son lieu de travail, tout ça
, conclut-il en masquant sa préoccupation renaissante derrière un sourire en coin.
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"Alors non ! 12 clopes, c'est vraiment trop ! J'aime autant qu'on garde un haleine fraiche! Et puis... on est plus vraiment des inconnus, tu m'as vue pleurer, je t'ai fait parler de trucs tristes. C'est bon, on peut faire connaissance maintenant. Enfin entre collègue bien sur."
"Tu sais, que je sais dire quelques mots en français, je sais pas si mit bout à bout ça fait une phrase mais je veux bien que tu note ma prononciation." Elle s'éclaircit un peu la gorge avant de reprendre "oui, oui la baguette... Holala...Voulez-vous coucher avec moi ce soiiiir" *français Prononcé avec un fort accent anglais*
"Alors! Alors! c'était bien hein!
- tenue d'Arizona:
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Décidément, cette pause cigarette était pleine de surprises et pas des moindres, Arizona était une femme pleine de ressources et Ryuji commençait à peine à se rendre compte de l'étendue du grain qu'elle possédait. C'est assez évident qu'il s'attendait au retour de la remarque sur le nombre de cigarettes mais c'était sans compter sur les "disquettes", comme disent les jeunes, disséminées dans son discours ça et là. Elle avait l'air de souffler le chaud et le froid, tant et si bien qu'il se demandait si elle n'était pas en train de flirter avec. Il la regarda, un peu perplexe, le sourcil relevé et prêt à éclater de rire à la moindre blague supplémentaire. Et quoi, du coup on fait genre on est dans un bar et on fait connaissance ?
, répondit-il en riant à moitié avant d'ajouter, avec un air moqueur : Hola moi c'est Ryu, je suis célibataire, j'ai 31 ans. J'aime les chats, j'aime pas la chaleur de l'été et je gagne ma vie en enseignant et en dessinant des fesses
Il marqua une pause en se rendant compte de l'énormité de ce qu'il venait de lâcher. A croire que ces mois à tenter de rester dans les clous, à correspondre à une image qu'il ne lui allait pas l'avaient marqué et qu'en sortir voulait dire ouvrir la boîte de Pandore. Il s'était cru de retour au lycée à se faire pourrir par ses camarades et toutes les filles auxquelles il parlait parce qu'il était "bizarre" et "trop familier". Heureusement, Arizona enchaîna avec une démonstration de français qui cloua Ryuji sur place.
Avait-elle la moindre idée de ce qu'elle venait de dire ? Il n'en savait rien. Il était juste planté devant elle, les yeux grands ouverts, la bouche bée, sa cigarette prête à faire le grand plongeon. Les fois où avait entendu cette phrase par le passé, c'était dans un tout autre contexte et clairement, cela ne cadrait pas avec le lieu, non non. La cigarette chuta enfin, mettant fin à son choc. Il toussota et prit sur lui pour répondre, le poing encore devant la bouche.Erm. Euh. Comment dire.
, il prit un peu de temps pour formuler sa réponse. C'était pas si mal malgré le fort, très fort, accent anglais. Quand il se repassait la scène il imaginait cette chanson pour le film "Moulin Rouge",ce qui ne l'aida pas à rendra sa sentence. C'était pas si mal. Pas parfait, ça mériterait des cours de renforcement, en fait, surtout pour les "ou" et les "é". Je peux t'aider si tu veux !
, répondit-il enfin avec un début d'étoiles dans les yeux.
A dire vrai... la prononciation était pire que ce qu'il en disait et s'il devait lui donner des cours, cela représenterait plusieurs sessions, longues, probablement pendant les pauses ou après le travail, ce serait une organisation folle pour un retour sur investissement personnel difficilement quantifiable. Il se surprit à penser comme sa mère avant de secouer la tête mentalement et revenir sur terre. Encore un peu et il s'emballait.Par contre... t'as une idée de ce que tu viens de me demander ou... ?
, demanda-t-il moins fort en se rapprochant, comme s'il confiait un secret gênant.
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
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"Oh non! Pitié plus de "faisons connaissance autour d'un verre" j'en peux plus de ça! Toujours les mêmes discussions sans fond, les questions mêmes creuses avec des réponses toutes aussi creuses! j'ai pas envie d'en apprendre plus sur toi en te posant des questions débiles sur ton quotidien...On vaut mieux que ça non ?"
"Tu sais, j'ai rencontré une fille ce week-end, n'imagine rien de bizarre dans ton petit cerveau d'homme, c'est quand même dommage que je n'aime pas les femmes, car elle était belle, vraiment très très belle ! Mais bref ! On a passé la soirée ensemble à danser, parler et à rendre fou tout les mec autour de nous. Pourtant, on ne s'est posée aucune question sur ce qu'on faisait dans la vie ou l'âge qu'on avait, pourtant j'en ai appris bien plus sur elle que les rendez-vous que j'ai eu où les hommes me posait des questions comme si j'étais à un entretient d'embauche. C'est ça que je veux Ryuji!" Elle lui avait dit ça comme si ce pauvre garçon lui avait clairement dit qu'il voulait flirter, mais c'était drôle. "Là...Peut-être que tu pourras commencé à t'imaginer des choses dans ton petit cerveau d'homme." Ça, c'était pour voir sa réaction et rire en conséquence. Elle rit doucement.
"ouiii apprenez moi Yamashiro-sensei! Les Français, vous êtes super drôle et en plus vous dites plein gros mot ! Je veux les apprendre !"
"Hmm... Tu parles de "voulez-vous coucher avec moi ce soir ", c'est ça?" Elle s'écarta un peu de lui pour reprendre sa hauteur de voix normale "non, ça veut dire quoi ? D'ailleurs, je suis assez surprise que quelques mots puissent mettre mal à l'aise un homme qui dessine... des fesses!"
"Et ça, ça m'intéresse. Tu dessines les fesses de qui ? où? Comment et pourquoi?"
- InvitéInvité
Ryuji prit un air faussement outré lorsqu’elle força à son tour le trait, le dos de la main sur son front. A défaut d’être bilingue, elle savait au moins jouer la comédie, le trentenaire devait le lui accorder. En même temps, il était un peu rassuré, ce genre d’échange avait aussi un peu tendance à l’ennuyer, sauf si la personne en face semblait intéressante de prime abord.Oui, vous marquez un point, ma chère. Je vaux mieux que ça.
répondit-il en se foutant ouvertement d’elle, avant de reprendre : Mais oui, on vaut mieux que ça. Je t’ai vue pleurer, on a entretenu nos cancers respectifs, je veux dire, on a vécu des trucs forts toi et moi, tu comprends !
Il lui rendit à son tour le regard complice qu’elle lui avait lancé. On aurait vraiment dit qu’ils étaient en train de flirter. Toujours pas le bon endroit, c’était clair ! Quant au moment, c’était plus discutable, même si Ryuji avait déjà donné avec les collègues avec Moon... Même si, après tout, Arizona n’était pas professeur donc était-elle réellement une collègue, au sens strict du terme ? Un mystère de plus à élucider pour son lui du futur.
Pendant ce temps elle racontait ce qui semblait être le récit d’une conquête victorieuse dans un bar… jusqu’à-ce qu’elle l’interdise d’imaginer des des choses “bizarres dans son petit cerveau d’homme” ; comme s’il en était capable. Il se contenta d’écouter son histoire fort inspirante. Il sourit en se disait que c’était à peu près le souvenir qu’il avait de sa rencontre avec Moon, un an plus tôt. Sans compter la découverte de leur lieu commun d’habitation et autres complications par la suite, bien évidemment.De toute façon j’aime pas les entretiens d’embauche. Le dernier fait c’était une affaire, j’te raconterai, j’ai rencontré le doyen, c’est un cas spécial cet homme.
, répondit-il sur le ton de la blague avant d’être interrompu par sa remarque qui sonnait, encore comme une invitation, et de reprendre, encore une fois cloué sur place : H-Hein, q-quoi ?!
Forcément, son visage parlait pour lui. Il aurait été inutile de le nier, cette femme savait le faire réagir et sans doute jouait-elle de ça. C’était un peu comme un double effet kiss kool : à chaque fois qu’il avait l’impression d’un flrit, elle désamorçait la situation et se moquait de lui. S’il n’était pas de bonne humeur et surtout, d’humeur joueuse, il aurait mis fin à cette pause qui n’était déjà plus réglementaire.
En parlant de se moquer, la voilà qu’elle remettait ça en se foutant ouvertement de lui et de cette histoire de cours de français. Le pire était qu’il était sérieux et lui aurait vraiment donné des cours de français si elle en avait la demande ! Même des cours sur les injures françaises, histoire de continuer dans le stéréotype. Il ne répondit pas à la provocation verbalement, préférant hausser les sourcils et prendre un air (faussement ?) outré.
Son expression changea du tout au tout lorsqu’elle se rapprocha à son tour de lui, mais bien plus proche que ce qu’il avait fait auparavant, pour glisser l’exacte même phrase au creux de son oreille. Il frémit, d’une par la promiscuité et de l’autre, par la répétition de la même phrase qui sonnait étrangement comme une proposition cette fois. Il secoua la tête, agacé, pour s’éclaircir les idées et prêt à dégainer une réponse cinglante, il se stoppa quand elle sortit de derrière les fagots une information qu’il pensait avoir pu laisser s’oublier.Ah. AH. Euh. Hem...
, commença-t-il, confus, avant de se reprendre et de tenter de répondre avec le plus de sérieux possible : J’ai commencé ma carrière comme illustrateur pour une maison d’édition de mangas pour adultes, j’ai signé quelques couvertures, puis des doubles pages, puis de plus en plus.
, il aurait pu détailler son parcours professionnel en détails mais jugea que c’était un peu trop ennuyant à raconter, pour le coup, et il recentra le débat. Et pour te répondre : de femmes, chez moi, au crayon, aux pinceaux, parfois sur papier, parfois sur elles, ça dépend du contexte et le pourquoi ? Hmm. Le plaisir. C’est bien comme justification, non ?
Il se prépara inconsciemment à tourner les talons et à plier bagage. Ca lui apprendra à en dévoiler trop sur lui. Qu’à cela ne tienne, il était prêt à se faire juger, c’était devenu habituel… Même si une part de lui avait l’impression qu’Arizona le traiterait différemment, ce qui changerait tout.
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Sans réfléchir elle pris sa main pour le retenir"Attend Ryuji!"Puis la relâcha rapidement en réalisant ce qu'elle était en train de faire. Les yeux fixant le comme une petite fille gênée d'avoir fait une bêtise. "Je...Euh... Je suis désolée."Elle releva le visage en direction du professeur, elle passa la main dans ses cheveux pour passer l'une de ses mèche derrière son oreille.
"Je suis désolée, tu dois sûrement te dire que je suis bizarre...Mais je t'assure que je ne me moque pas de toi. C'est juste que..."juste qu'elle était totalement insecure, qu'elle avait peur, qu'elle manquait de confiance en elle et qu'elle ne voulait surtout pas qu'on lui pose des questions trop personnel. mais ça elle était encore incapable de le formuler, alors Ari reprit "Je m'intéresse vraiment à tout ce que tu m'as dit! Je veux vraiment que tu me donnes des cours de français ! Et je veux vraiment en savoir plus sur toi ! Et l'histoire avec le Doyen aussi, et puis tes dessins aussi ! Tout ça, ça m'intéresse!"
"On me fait souvent le reproche d'être trop familière avec les gens que je ne connais pas... Je peux comprendre, on ne se connaît pas tous les deux, c'est vrai... Mais j'ai envie de continuer notre conversation...On peut aller où tu veux ou rester sur le toit mais s'il te plait ne me laisse pas ici"
- InvitéInvité
Ryuji écouta sans dire un mot ce que lui disait Arizona après ce qui avait semblé être une tentative, un peu désespérée, de se justifier sur ses activités. C'est qu'il avait pris cette habitude, le pauvre bougre. À force d'être jugé ou de recevoir plus de sourcils levés ou froncés que d' yeux pétillants de curiosité, il avait pris le pli. Jusqu'ici seule Moon s'était montrée neutre et bienveillante à ce sujet. En même temps, à part elle et Arizona désormais, personne dans son entourage personnel ou professionnel ne connaissait ce secret.
Elle aurait pu garder sa main dans la sienne, cela ne l'aurait pas dérangé mais il comprenait sa gêne. Il la partageait aussi un peu, pour être franc. La reste de ses mots étaient touchants et depuis leur rencontre, la tristesse mise à part, c'était la première fois qu’elle avait réussi à le toucher. Je te crois, je te crois, rassure-toi.
, dit-il sur un ton bienveillant, le sourire qui allait avec. Je ne pars pas. Fin, je devrais... parce que je suis censé donner cours…
Il regarda l'heure sur sa montre en soufflant. C'était un mélange de flemme intense et de “pas envie d’y être j'ai envie de faire des choses plus excitantes” avec un soupçon de “merde ils me font chier ces gamins” un peu mal placé. Ses étudiants n'étaient pas si insupportables que ça en réalité. Il avait surtout envie de prendre sa journée.
Il cacha sa gêne en entendant la déclaration d’Arizona, si tant est que c’en fut une ! Il restait prudent malgré tout. Il sentait que quelque chose se passait ou pouver se passer mais une part de lui freinait des deux pieds pour éviter de se mettre en porte-à-faux. L'autre partie hurlait de griller le feu rouge qu'il imaginait. Il brisa le silence ô combien gênant qui s’en suivit pour répondre à l’Américaine.On me fait exactement les mêmes reproches. Souci étant qu'avec ma précédente relation je me suis enfermé dans un carcan qui n'est pas le mien et j’essaye de me retrouver moi-même. Pas de sa faute, uniquement ma propre confiance en soi qui m'a rendu chiant et méfiant. Il n’y a pas que ça, hein, évidemment, mais voilà.
, dit-il en reprenant sa place sur la rambarde et en dégainant une cigarette, la dernière, se jura-t-il avant de reprendre : Moi aussi j'ai bien envie de continuer ma journée avec toi. Mais…
Il observa de nouveau l'heure. Puis son téléphone. Puis les yeux d’Arizona. Puis sa cigarette. Puis son paquet presque vide. Il revint sur son téléphone et écrivit quelque chose rapidement avant de fourrer l’appareil dans sa poche et tirer un grand coup. Bah t’sais quoi ? J'ai filé un DM à mes students pour cet aprèm. J'ai prétexté une urgence, ça ira. T'façon je suis en avance sur le programme. So…
, dit-il en marquant une pause volontairement longue, comme une invitation à ce qu'elle finisse la phrase, un petit air malicieux dans le regard et un sourire en coin masqué derrière sa cigarette. Peut-être entrait-il, lui aussi, enfin dans le jeu ?
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
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"Partons d'ici Ryuji !"
"Ahahaha ça fait du bien hein!" Elle regarda ensuite Ryuji souriant malicieusement. Elle n'avait pas été aussi heureuse depuis un bon bout de temps "Alors, où est ce que tu m'emmènes ?"