[TERMINE] La fierté s'accompagne toujours d'intolérance || PV Beck Oribe

Le week-end était passé. Après avoir passé une journée assez troublante samedi dernier, Beck s'était ressourcé en restant couché chez elle à regarder la télévision et à manger de la mal bouffe acheté à un fast food du coin et à se faire livrer chez elle car flemme. La jeune femme s'est assoupie et n'avait pas vu le temps passer.

Le lendemain, la psychologue se réveilla. C'était lundi et il fallait aller au travail. La jeune femme ira donc se préparer, prendre sa douche et une bien chaude, de quoi bien délasser son corps sous l'eau pendant une dizaine de minute. Se faire une petite beauté devant le miroir et rester dans ses pensées, un peu choquée de la journée qui s'est passé avec ses individus qui avait tenté de la kidnapper sous les yeux de Naoya malgré la prévention des forces de l'ordre. Elle soupirait quelques instants, regardant son visage légèrement bleuté par le poing d'il y a deux jours qui était encore marqué mais un peu moins.

Elle prendra donc plusieurs lignes de tram pour se rendre à l'établissement après avoir mangé une petite tartine de beurre, pas très consistant. La faim n'était pas encore au rendez-vous, elle était un peu barbouillé ce matin. A l'entrée de l'école, le doyen vint à la convoquer pour lui parler de l'incident de samedi dans le parc. Et le seul qui pouvait le savoir c'est l'étudiant qui la sauvé des griffes de ces brutes. La jeune femme soupirait, ne savait pas trop comment se positionner suite à ce rapport qui fut donné à son encontre. La fierté de Beck aurait aimé que l'homme garde cela pour lui et cela la mettait un peu mal à l'aise. En somme c'était de la prévention, pour éviter que ce genre d'incident n'arrive à d'autre et que les surveillants soient plus vigilants à l'avenir.

Elle fut libéré du bureau du doyen avant de se diriger tranquillement vers les couloirs qui mène au sien. Elle ira travailler et mener ses consultations comme ci de rien n'était.

Pendant sa pause, elle apercevra Naoya dans les couloirs. Oribe hésitait à l'interpeller, mais le fait qu'elle soit bornée lui donna envie de le faire.



Beck regarder l'étudiant avec un petit visage troublée suite au fait qu'elle aurait aimé que l'incident reste entre eux. Fierté mal placée, certainement.
« halloween »

La jeune femme était assez troublée de par cette situation, les joues légèrement rosées par la gêne et ne sachant pas trop où regarder. Naoya se déplaçant vers elle, son coeur battant encore plus vite et les poings qui se resserait doucement, comme de la frustration. La psychologue ne voulait pas le frapper non, mais elle retenait une certaine tension. Beck avait cette fierté, et honte que ce soit passé de cette façon le samedi dernier à se faire agresser par deux individus au QI d'huître et assez stupide, il fallait le reconnaître.

Il était logique dans l'histoire de prévenir les supérieurs de ce qui s'était passé afin de mettre en sécurité les élèves et les employés afin que cela ne se reproduise pas. Mais dans la tête de la jeune femme, c'était plus compliqué que cela. Bien sûr Naoya aurait aimé que ce dernier avertisse le directeur de l'incident, mais peut être pas que l'établissement soit au courant de cela. Dans sa tête sa faisait surtout "oh regardez la pauvre psychologue de l'établissement de Kobe s'est fait agressé et défendu par un lycéen de seize ans !"



Beck regardait l'homme dans les yeux et desserrant les poings. Cette nervosité de savoir que tout le monde allait être au courant tôt ou tard va faire penser dans la tête des étudiants que la pauvre Oribe avait elle aussi besoin de soutien psychologique alors que c'était elle-même une aide, quelle ironie ! Elle savait pertinemment au fond d'elle que Naoya n'avait pas fait cette action pour lui nuire, non bien au contraire. Mais dans l'immédiat, encore à chaud Beck ne voyait pas cela sous cet oeil. Elle aurait peut être préféré que le doyen le garde pour lui et mette les actions en place petit à petit sans en parler directement à la concernée. Cela l'aurait un peu plus soulagée. La jeune femme ne savait plus trop sur quel pied danser, même si le mieux était de remercier le rouquin.



« halloween »

Oribe ressenti cette froideur de la part du lycéen. Ce changement de visage, qu'elle ne connaissait pas quand ils se sont rencontrés. Certes, c'était une situation tout à fait différente mais la jeune femme aurait préféré que le campus ne soit au courant. Elle ne lui en voulait pas d'avoir voulu priorisé la sécurité des autres, c'est vrai c'est tout à fait normal et égoïste de penser de garder cette histoire secrète aux yeux de tous.

C'est une situation délicate pour la psychologue. Quand elle était jeune, lors de son harcèlement scolaire aucune personne n'était venu pour l'aider à s'en sortir et à relever la tête en dehors de l'eau. Toutes ses envies suicidaires qui lui avaient traversés l'esprit à l'époque n'était plus qu'un mauvais souvenir, mais la jeune femme en gardait des vilaines cicatrices sur son dos qui n'était visible de personne.

Les personnes qui ignoraient son passé, ne peuvent pas connaître les choses qui puissent la rendre un peu songeuse de la situation et qui pourrait la mettre mal à l'aise même si c'était quelque chose de logique de la part de Naoya.



Beck n'attendait pas sa réponse, cachant son visage bleuté sur la joue et ses rougeurs de gênes incessantes. Cela en était désagréable ! Elle marchait d'un pas lent en ayant tourné les talons et se dirigeant vers son repère. Les bruits de ses pas pouvaient d'entendre dans les couloirs qui pouvaient se trouver vide et de cette salle d'attente qui n'avait aucun patient. Elle ouvrit alors sa porte avec sa clé pour entrer et puis la laisser entre ouverte, la jeune femme savait qu'elle n'allait pas être dérangé.

Elle s'asseya à sa chaise de bureau et alluma son ordinateur silencieuse. Et puis se lèvera quelques secondes pour faire bouillir de l'eau pour goûter sa nouvelle collection de thé en travaillant. Beck ne faisait pas attention ce qu'il se trouvait autour d'elle et perdue dans ses pensées.

« halloween »

Oribe faisait bouillir l'eau pour pouvoir faire son thé. Elle piocha dans sa boîte pour y sortir une saveur fruit rouge. Son goût préféré. La jeune femme n'aimait pas non plus le conflit et se prendre la tête avec Naoya était inutile. Il n'y était pour rien, c'était quelque chose de vrai et la psychologue était heureuse au fond d'avoir croisé le chemin de l'homme. Peut-être ne voudrait t'il pas le savoir ? La psychologue n'en savait trop rien.

C'était une conversation tout à fait normal et sans accroche. La tension était redescendue, la jeune femme se sentait un peu mieux et le thé s'infusant tranquillement dans son eau laissait sentir un goût sucré et agréable dans toute la pièce. En attendant sa réponse, Beck s'installe de nouveau sur sa chaise de bureau. Elle regardait Naoya et lui faisait face.

L'aiguille de l'horloge résonnait dans la pièce sous ce silence lourd et pesant. Malgré le fait que la psychologue ne voulait pas faire perdre le temps à l'étudiant et qu'il soit en retard à ces cours. La jeune femme n'avait pas la même angoisse, pas de rendez vous ce matin. Juste cet après midi quelques consultations pour aider d'autres étudiants en détresse, là où Beck se sentait utile.



Beck croisait les bras, elle avait conscience de tout cela et que c'était pour la sécurité de l'établissement. La jeune femme regardait ensuite par la fenêtre, profitant de ces quelques rayons de soleil percer la vitre de son bureau était quelque chose de réconfortant et chaleureux. L'ambiance n'était en aucun cas électrique et la situation rassurait la japonaise.

« halloween »

Ce n'était qu'une supposition. La jeune femme n'avait aucune preuve de ce qu'elle avançait. Peut-être que le doyen était le seul au courant et qu'il a juste informé le personnel surveillant qu'il fallait renforcer la sécurité. Elle savait pertinemment que c'était compliqué de garder cela secret, surtout dans un établissement où il y avait beaucoup de fréquentations. C'est vrai que cela pouvait énerver les gens quand on avançait des choses sans savoir. Mais c'était un moyen d'auto défense plutôt mal placé de la part de Beck et elle ne le faisait pas exprès.

Son thé avait refroidi et la psychologue soufflait dessus pour en boire quelques gorgées avant de le reposer doucement sur son bureau. Elle fixait toujours l'élève avec ce visage déphasé et gêné.



Dans cette situation, on aurait dit que c'était une enfant qui avait fait une grosse bêtise. Elle soupirait quelques instants et désolée de la situation actuelle. C'était un peu compliqué, même adulte on a parfois du mal à se remettre de ses blessures et parfois on en vient à faire du mal à son entourage. Les yeux baissés, la japonaise restait peu loquace à la conversation.

Le conflit était quelque chose qu'elle détestait plus que tout au monde. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas eu de nouvelles de ses parents, peut-être une relation distancé avec le temps et les études. Au fond, les relations sociales Beck n'était pas douée pour exprimer ses sentiments et cela pouvait créer des malentendu.



« halloween »

De temps en temps, il faut savoir remettre son égaux en question et le principe est bien précis. La jeune femme reconnaissait que ses sentiments l'avait emporté et que sa réaction était tout à fait disproportionné alors que le pauvre étudiant n'y était pour rien. Pourquoi l'accabler d'avantage ? La solution qu'il proposait n'était pas si bête. Bien au contraire. Il était calme et faisant preuve d'une maturité quand même alors que c'était Beck qui était l'adulte dans l'histoire. Elle poussa un long soupir avant de boire quelques gorgée et puis se lever de sa chaise pour regarder par la fenêtre, faisant les cent pas.



Le coeur de Beck en était soulagé que Naoya ne lui tenait pas rigueur de son attitude démesurée. La jeune femme arrêtait de marcher et puis se rassoit à sa place en ayant toujours ce visage un peu effacé et perdu. Toujours dans l'interrogation, de savoir ce qu'il adviendrait de sa carrière si cela se valait trop dangereux pour la sécurité de l'établissement. La psychologue n'en savait rien, elle n'avait reçu aucun blâme ou avertissement de la part du doyen. Après tout, c'est souvent les victimes qui pensent qu'elles sont les coupables de ce qui leur arrivent.

Cacher sa faiblesse c'est difficile, surtout dans ce monde de requin qui cherche à chaque fois te mettre mal à l'aise et à te nuire. La jeune femme regardait Naoya, essayant de retrouver le sourire. Son passé jouait trop sur ses réactions, mais ceux en face ne pouvait pas le deviner. Elle voulait avoir la paix tout simplement, au moins si le doyen était au courant ce n'était pas grave mais pas tout le campus. Surtout que les rumeurs vont très vite et puis peuvent s'étendre sur toute la ville de Kobe. La psychologue partait dans les extrêmes mais ce n'était pas chose facile pour elle de rester optimiste.

« halloween »

Se confier à un inconnu, elle n'en savait trop rien. Etant donné qu'elle ne s'était jamais confié sur ses craintes, après rien ne l'oblige de se confier sur sa vie privée. Et puis, la jeune femme était en face d'un garçon de quinze ans et qui semblait savoir ce qu'il disait depuis le début de leur rencontre. La psychologue se demandait sur quel pied danser et étant donné que ça restait un élève, faire de la psychologie inversée n'était pas la meilleure des choses à son apaisement selon son point de vue. Elle trouvait cela gentil de sa part de lui proposer ce genre de chose afin qu'elle puisse s'apaiser un peu davantage, mais pourquoi pas parler de ses sentiments et de son ressenti actuellement vis à vis de la situation d'il y a deux jours. Beck était encore secouée de ce genre d'évènement, sentant de nouveau sa peine la submerger. Les larmes ne devaient pas lui monter aux yeux, elle le refusait et démontrer ses sentiments face un inconnu était d'une faiblesse sans nom. Même si avoir des émotions était tout à fait normal et ce serait bien la première fois depuis nombre d'années.

Depuis ses années d'harcèlement scolaire, bon nombre de temps s'était écoulé et aucune larme n'avait coulé le long de sa joue. Elle se souvient de cette adolescence où les larmes chaude coulaient le long de ses joues et ses cris étouffés dans son oreiller. C'était une époque bien difficile, car ses parents ne la croyait pas et ne cherchaient pas plus à l'aider à s'en sortir. Aller voir une personne s'occupant du psychologique l'aurait peut être aidé, mais ce n'était malheureusement pas le cas. Un temps bien difficile, dans la solitude de sa tristesse et à se noyer dans son désespoir. Vouloir en terminer avec sa vie, c'est bien ses études qui l'ont sauvé dans tout ça. Avoir cette motivation de vouloir aider autrui était une de ses motivations les plus pures et c'était quelque chose qui gardait en vie Beck. Elle aurait aimé être plus forte, mais la personnalité se construit en fonction de ce que l'on vit et pas parce qu'on le souhaite. Même si se mettre un coup de pied aux fesses serait une solution, mais parfois on a pas le choix. Même si certains diraient que l'on la toujours et que c'est juste une histoire de volonté. Beck n'y croyait pas vraiment et se cachait derrière ce masque qui lui permettait de faire battre son cœur tous les jours.



Elle secouait doucement la tête avant de boire de nouvelles gorgées pour finir sa tasse et la reposer sur son bureau. Le tic tac de son horloge était assez prenante et donnait le tempo de cette conversation et la jeune femme trouvait que cette conversation avait tout de même un sens. La rencontre de Naoya était quelque chose de productif suite à cet évènement malgré tout qui a touché son mal être et qui faisait remonter de mauvais souvenirs. Ce moment où elle se faisait traquer par d'autres, que personne ne venait l'aider et elle, se laissait faire. Car plus vite ils auraient fini, mieux ce sera. C'était dans la logique de Beck. Même si ce n'était pas le cas d'abuser d'elle, personne ne la touchée de ce côté là et tant mieux. Comment serait t-elle psychologiquement aujourd'hui ? Même si ce n'est pas la pire des enfances, elle aurait aimée vivre autre chose tout de même.



Qu'est-ce qui lui arrivait aujourd'hui à se confier de cette manière à quelqu'un qu'elle connaissait à peine ? Peut être que son attitude mature lui donnait envie de se confier. Ce n'était pas chose évidente car les humains sont parfois imprévisible et c'était le cas des réactions de Beck qui pouvaient être étranges ou parfois un peu disproportionnées. La jeune femme voudrait pouvoir donner le meilleur d'elle-même afin de combattre ses émotions qui sont un peu inattendue dans la vie de tous les jours. Elle se souvient de cette journée à la plage avec Milan où elle était d'humeur joueuse et ne réfléchissait même pas à ce qu'il se passerait, juste elle s'amusait. Et elle y a prit du plaisir pour la première fois. Est-ce que sa vie n'est qu'une contrainte ?

« halloween »

Elle écoutait attentivement la phrase de l'homme en face d'elle. C'était quelque chose d'important ce genre de confidence, c'est à dire que l'élève lui accordait sa confiance. La jeune femme en était plutôt ravie de ce genre de retournement de situation. Elle a l'impression que l'étudiant lui a coupé de l'herbe sous le pied et la tête de cette dernière était presque stoïque face à sa réplique qui la laissait assise sur sa chaise bien qu'elle se doutait. Mais au moins, elle a eu la confirmation de Naoya.

Ce passé ressurgissant de nouveau. C'était assez difficile d'avoir une idée de ce que serait l'avenir, d'avoir toujours l'impression d'avoir la guigne et que jamais cela ne s'arrêtait. La jeune femme regardait l'homme pensive et en pleine réflexion en affichant un rictus sur son visage, tout en prêtant attention au discours de Naoya. Suite à sa phrase, la jeune femme allait alors répondre à celui-ci, c'était quand même logique comme un échange de bons procédés. Il se confie, alors pourquoi pas elle pour qu'il ne se sente moins seul ?



Elle se rappelait de cette sombre époque, ne la laissant pas plus bavarde. La psychologue était quelqu'un de très discret sur son passé, elle pouvait comprendre très bien les personnes qui sont victimes de harcèlement. Très souvent, on pense que l'on est coupable de ce qui nous arrive... C'est comme les gens qui se font schtroumpher, on va les accuser parce que notre démarche est soit disant trop aguicheuse ou alors les vêtements que l'on porte. On ne va pas porter un col roulé non plus ou un survêtement ? On peut porter les vêtements que l'on souhaite tout de même ? Cette société dégoûte Beck.



« halloween »

Dire que son mal être était dû à sa grande taille plus haute que la moyenne au Japon et son prénom qui n'est pas d'origine de ce pays faisait beaucoup parler de lui à l'époque. La jeune femme en avait pas mal souffert et avait fait avec, avec le temps car il le fallait. Pas le choix. Après, combien de fois vouloir mettre fin à ses jours pour cause de coups et blessures de la part de ses camarades qui n'avaient aucun scrupules.

Une personne extérieure dirait que c'est stupide comme raison. Qu'il y a d'autres choses plus importantes dans la vie que de se moquer d'une taille qui ne fait pas partie d'un standard ou de prénom habituel. C'était quelque chose de stupide, elle le pensait Beck de son cœur meurtri. Mais au fil du temps, celui-ci s'est endolori et son corps ne faut que survive. Elle s'estimait plutôt chanceuse.



La psychologue haussait doucement les épaules. La jeune femme avait tout son temps pour parler contrairement à Naoya qui avait certainement cours dans plusieurs minutes. Après, elle ne connaissait pas son emploi du temps donc ça se trouve qu'il était tranquille lui aussi. Beck n'en savait rien. Elle venait à prendre son stylo pour gribouiller légèrement sur un morceau de papier, un art pas du tout lisible. Même un gamin de maternelle pourrait en faire autant. C'est une manière pour elle de décompresser, de destresser. Pas que la présence du rouquin l'angoissait, mais on aurait dit que c'était Oribe qui était en séance de thérapie.

L'ironie du sort.

La jeune femme regardait l'homme quelques instants pour reposer son stylo sur le bureau. Un court instant à se calmer sur une pauvre feuille blanche. La psychologue croisait les bras en regardant ensuite la fenêtre, dans un long silence et laissant les rayons du soleil percer une parcelle de son épaule. Nous étions au mois de juin, les chauffages étaient éteins et il faisait bon dans le bureau.



« halloween »

Les paroles de Naoya lui allait droit au coeur, détournant le regard de sa fenêtre chérie. La jeune femme se sentait comprise mais à la fois honteuse de devoir se confier à une enfant, un adolescent qui ne pouvait rien faire actuellement. En fait, c'est la petite Beck enfant qui reste toujours bloquée sur cette période difficile et parfois l'adulte a du mal à se défaire des deux, afin de pouvoir avancer positivement dans sa vie de femme accomplie. Elle avait une vie bien remplie malgré tout, la chance de pouvoir donner de son aide aux personnes démunies et aussi de pouvoir être épanouie dans son travail. Que demander de plus ?

Avoir une épaule supplémentaire dans sa vie afin de pouvoir s'appuyer contre elle en cas de doute et de chagrin. Tout le monde en a besoin. Elle repense à ses deux amis qui se sont mariés et qui ne lui donne plus aucune nouvelle. C'était triste, car au final Beck n'avait plus vraiment de contact avec les personnes qu'elle estimait proche. Tous les jours, elle faisait de son mieux pour ne pas y penser car elle savait pertinemment que cela la ferait souffrir et qu'il est inutile de remuer le couteau dans la plaie.

La psychologue regardera toujours Naoya, essayant de retrouver son sourire d'avant et puis se sentant tout de même écouté. C'est déjà cela...



Oribe faisait un petit sourire en regardant son interlocuteur. Elle voulait faire allusion à sa confidence d'il y a peu concernant son harcèlement, peut être pas pour les même raisons, mais l'homme a dû certainement en souffrir quand il la vécu. Ce n'est pas chose évidente de pouvoir en parler, surtout à des personnes que l'on estime de confiance et Beck était peut être la personne qui était digne de ce genre de chose aux yeux de Naoya ? Ou est-ce que ce dernier a eu pitié d'elle ? La psychologue n'en savait trop rien.



S'il ne voulait pas répondre, ce n'est pas non plus la fin du monde. Mais elle aurait aimé connaitre la réponse, mais comme elle savait que ce n'était pas chose évidente à dire, la jeune femme le laisserait donc tranquille et aussi vaquer à ses occupations.

« halloween »