[TERMINE]Open your mind before your mouth !

Au final, Maya s'est confiée. La jeune femme était contente de voir que malgré la provocation gentille de la psychologue, les deux acolytes on réagit. Cela fait plutôt plaisir et constatant que cette dernière c'était attaché à une peluche en forme de lapin. Plutôt mignonne et duveteuse. Beck avait enfin obtenue ce qu'elle voulait, même si c'était minime, elle avait entendue quelques confessions de la part de la jeune femme.



Ce n'était certainement pas grâce à Beck, mais la jeune femme était contente de voir que Nissa était d'un grand soutien pour sa copine. Les séances de psychologies n'étaient pas facile et c'est plus facile à dire que la psychologue n'avait pas aidé à ce que Maya se confie. Mais elle l'avait fait. En soit, pour la psy c'était une petite victoire même si elle comprendrait que ses méthodes et sa façon de travailler ne donnerait en rien envie aux deux de revenir dans son bureau.



Beck a été victime plus jeune de harcèlement par rapport à sa différence et elle sait très bien de quoi elle parle. La jeune femme ne voulait pas faire pleurer dans les chaumières, tous ces petits détails étaient sans importances pour les deux jeunes interlocuteurs. Ne pas rentrer dans le moule n'est pas une obligation, bien au contraire. Il faut savoir se démarquer comme le fait Maya, même si cela peut être difficile dans son entourage, la jeune femme est comme elle l'est et c'est tout. Ce n'était pas dérangeant, il fallait juste minimiser les faits.

La jeune femme vint à se resservir une autre tasse de thé, elle était contente de cette progression tout de même. Elle ne savait pas trop comment tirer une conclusion sur cette séance, peut être que les femmes avaient autre chose à rajouter qui sait.

La psychologue était fatiguée de tout ça. Essayer d'aller dans le sens de l'une et le sens de l'autre pour essayer de concilier les deux parties. Comme ci Beck voulait faire plaisir mais il ne fallait pas et cela ne pouvait pas être utile, voir contre productif à la thérapie du couple. Pourquoi toujours vouloir faire plaisir ? Pourquoi ne pas être cash pour une fois ? Ces demoiselles sont un peu remontées certes. Mais la pression était imminente, ce silence lourd qui laissait place au tic tac dans cette pièce qui n'était que le bureau de la psychologue.



Vouloir faire plaisir à tout le monde. Voilà ce que ça donne. Pourtant c'est pas pour rien qu'elle a fait ce métier ou ces études pour devenir psychologue. Tout cet acharnement pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui. C'est difficile, mais la jeune femme voulait s'accrocher. S'ils voulaient une thérapie de couple ou une aide plus efficace, elles avaient qu'à aller voir un spécialiste justement qui traite les phobies ou même consulter quelqu'un qui pratique l'hypnose pour les moins réticent. Beck n'était pas démissionnaire, mais il fallait se rendre à l'évidence quand on consulte un psy, les effets ne sont pas efficaces dès la première séance.


Plutôt facile à dire qu'à faire. Mais au bout d'un moment il faut cesser de faire la fine bouche et agir en conséquence. Cela avait tendance à agacer la psychologue, alors qu'elle essayait de faire de son mieux. Les jeunes adultes avaient le droit de ne pas être convaincues, mais il faut aussi savoir se mettre à la place de la personne en face. Ce n'est pas évident, surtout quand on veut essayer d'aider tout le monde et qu'on essaye d'étudier tous les champs possible.

Ce fut un échec cuisant. La jeune femme s'en voulait de ne pas avoir réussie et regardant le couple quitter son bureau. La psychologue n'avait pas réussie sa mission, n'avait pas su trouver les bons mots même si parfois il fallait se bouger le cul pour résoudre le problème.

Elle refermera le cahier en soupirant longuement à cette situation très gênante qu'elle avait provoquée. Beck s'en voulait de ne pas avoir trouvé de solution pour apaiser la misandrie de Maya.

"Tant pis pour moi." Pensait la psychologue. La jeune femme se doutait que le couple serait dégoutée de l'expérience avec ce genre de personne qui est Beck. Elle a paniquée et perdue ses moyens. Ce soir, ça serait peut être beuverie partie. Elle savait pertinemment qu'elle ne tenait pas à l'alcool mais tant pis. Besoin de se changer les idées.

La journée touchait à sa fin. Beck fermera son bureau, toujours aussi silencieuse et puis sortant de l'établissement, sa s'accroche sous le bras. Elle restera pensive, ruminant son échec dans sa tête et puis partira en direction de son appartement méditer avec quelques centilitres d'alcool.