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- InvitéInvité
Sam. 17 Mar. 2018
Lone Digger
Dans un bar du centre-ville
Lone Digger
Dans un bar du centre-ville
Cher Journal,
Tu me connais à force. Tu sais que j’ai la main lourde sur l’apparat quand je m’en vais profiter du monde de la nuit. Mais n’aie crainte ! Ce soir, je me suis retenu de faire trop de vagues. Je ne vais pas dans les clubs que je fréquente d’habitude et qui sont un peu plus ouverts. J’accompagne des amis tous plus hétérosexuels les uns que les autres alors je me contenterai de passer une bonne soirée cette fois-ci. Je suis capable de me tenir et de rester sage.
Le problème, c’est que je ne m’attendais pas à sortir avec les plus gros rabat-joie de la ville, en fait. Il est tout juste une heure quand l’un d’entre eux suggère qu’il est l’heure de rentrer. De rentrer ?! Il est une heure ! La nuit commence à peine et il est l’heure d’aller en boîte, à la limite ! Mais certainement pas l’heure de rentrer. Alors je les laisse bien faire ce qu’ils veulent, mais moi je reste. Ce n’est pas la première fois que je me retrouve seul au bar ou même en boîte, je sais faire. D’une manière ou d’une autre, je réussis toujours à me greffer à un groupe d’amis errant au détour d’une clope ou d’un verre.
Et c’est là que je la vois.
Anzou-sensei est une surveillante du campus où j’étudie. Techniquement, les étudiants et les surveillants se mélangent peu car les petits chieurs se trouvent plutôt dans le second degré. Mais Anzou-sensei n’est pas comme les autres. Je la trouve absolument terrifiante. Et ça ne fait qu’accroître le charme que je lui trouve, et je n’ai pas honte de le dire (de toute façon, ceci est mon journal intime et personne ne mettra jamais la main dessus, déjà parce que je ne crois pas que quiconque sache lire le persan dans cette ville, mais aussi parce que j’y fais plus attention qu’à ma propre vie). Bref. Anzou-sensei, Stoker-sensei… je n’y peux rien. Les figures d’autorité avec des épaules plus larges que les miennes sont mon point faible. Je suis un homme simple.
Et Anzou-sensei est là. Elle a un verre, je ne sais pas si elle est accompagnée ou non, mais elle est dans le même bar que moi. Bien que ce ne soit pas l’envie qui manque, je me retiens de tenter quoi que ce soit. Par contre, je ne me gêne certainement pas de l’admirer du coin de l’œil alors que je m’approche du bar pour qu’il remplisse mon verre (d’un mocktail, bien entendu, je ne bois toujours pas cher journal).
Quand j’entends un type complètement saoul s’approcher avec le genre de regard mauvais qu’ont les types complètement saouls. Une pichenette suffirait à le faire tomber par terre tant il semble enivré, mais personne n’a envie de s’y frotter. Je sais bien que je ne devrais pas m’inquiéter pour Anzou-sensei : je pense qu’elle prend tous les mecs d’ici un par un sans sourciller. Pourtant, je fais exprès de prendre mon temps avec mon verre pour m’assurer que l’autre saoulard ne fasse rien de stupide.
Nassim Majid & Akira Anzou
by emme
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Lone digger
FEAT. Nassim
Je pars pour Sendai demain, train avec arrivée dans la journée. Je ne pouvais pas m’en aller sans passer une dernière petite soirée dans un de mes bars préférés du centre-ville. J’ai fini par trouver mes marques à Kobe au fil des mois. Rien de très étonnant, j’ai vécu des situations plus critiques qu’un simple dépaysement.
Assise au bar, dos au barman, je discute avec un groupe que je retrouve fréquemment le samedi. L’un raconte comme sa fille lycéenne n’a pas arrêté de se tirer les cheveux avant les résultats des examens, et qu’elle n’est pas descendue de son dos avant dix bonnes minutes en voyant qu’elle avait réussi. C’est mignon.
« Et toi Akira, tu fais ta rentrée en avril ou pas ?! »
Il me demande. Je souffle du nez et souris sous les rires des autres. Je n’ai aucune envie de reprendre des études en réalité, mais je fais semblant de me poser la question sur ça ou reprendre le restaurant de ma mère, c’est mon mensonge principal.
« Si c’est pour me tirer les cheveux comme ta fille, je crois que je préfère les cuisines. »
Je tends mon bras pour saisir mon verre et boire une gorgée, sans voir arriver tout de suite l’ivrogne mal luné. Il me fait même sursauter.
« Eeeh on t’as jamais dis... de pas toucher au verre des autres ?! Pose-moi ça ! »
« C’est mon verre. Le tien est là et vide, ouvre les yeux et pas qu’la bouteille. »
Mais bon, forcément un verre plein est plus attirant qu’un à remplir. J’espère qu’il ne va pas me gâcher ma soirée. Et le barman qui est monté à l’étage, sûrement aux toilettes.
Assise au bar, dos au barman, je discute avec un groupe que je retrouve fréquemment le samedi. L’un raconte comme sa fille lycéenne n’a pas arrêté de se tirer les cheveux avant les résultats des examens, et qu’elle n’est pas descendue de son dos avant dix bonnes minutes en voyant qu’elle avait réussi. C’est mignon.
« Et toi Akira, tu fais ta rentrée en avril ou pas ?! »
Il me demande. Je souffle du nez et souris sous les rires des autres. Je n’ai aucune envie de reprendre des études en réalité, mais je fais semblant de me poser la question sur ça ou reprendre le restaurant de ma mère, c’est mon mensonge principal.
« Si c’est pour me tirer les cheveux comme ta fille, je crois que je préfère les cuisines. »
Je tends mon bras pour saisir mon verre et boire une gorgée, sans voir arriver tout de suite l’ivrogne mal luné. Il me fait même sursauter.
« Eeeh on t’as jamais dis... de pas toucher au verre des autres ?! Pose-moi ça ! »
« C’est mon verre. Le tien est là et vide, ouvre les yeux et pas qu’la bouteille. »
Mais bon, forcément un verre plein est plus attirant qu’un à remplir. J’espère qu’il ne va pas me gâcher ma soirée. Et le barman qui est monté à l’étage, sûrement aux toilettes.
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Sam. 17 Mar. 2018
Lone Digger
Dans un bar du centre-ville
Lone Digger
Dans un bar du centre-ville
Cher Journal,
Tu sais, cher journal, si je ne trouvais pas quelque-chose aux hommes et que le bon Dieu m’avait laissé le choix, j’aurais préféré donner mes ardeurs ainsi que mon âme aux femmes. Est-ce que j’ai vraiment besoin de t’expliquer pourquoi ? Je ne pense pas. Mais quand je vois comment certains (trop) de mes pairs se comportent, j’ai parfois envie d’enlever l’élastique qui noue mes cheveux et de cacher mon visage sous un masque pour qu’on évite de me reconnaître comme l’un d’entre eux tant ils me font honte.
Évidemment, le saoulard agit exactement de la façon dont je l’avais prédit : il s’approche, de trop près, et commence à embrouiller Anzou-sensei au sujet d’un verre vide. Ivrogne et misérable qui plus est. Sans grande surprise, Anzou l’envoie chier et je ne peux pas retenir mon petit sourire alors que j’essuie le dessous de mon verre avec un mouchoir. Et j’aurais pu tranquillement revenir à ma place si…
« C’est pas une gonzesse qui va me dire quoi faire. C’est mon verre et j’l’ai payé. »
Je suis quasiment sûr qu’il a postillonné. Et alors, quand je dis postillonné, je ne parle pas d’une gouttelette de salive qui s’est échappé dans l’air et s’est vaporisée aussitôt, non. C’est limite si le type ne s’est pas bavé dessus en réalité. Je fais un pas comme pour me diriger vers ma place, et par pur timing, c’est le moment que l’homme choisit pour tendre la main vers Anzou-sensei. J’ai un verre dans la main, que j’aimerais ne pas renverser, mais le réflexe va jusqu’à me surprendre moi-même : sans que mon cerveau ait eu le temps d’y penser, j’ai saisi le poignet du mec de ma main libre avant qu’il ne touche ni Anzou-sensei, ni le verre.
« Je crois que madame t’a demandé de te casser là où elle ne saurait voir. »
L’œil avisé verra sans mal que la main dans laquelle je tiens mon verre souffre d’un léger tremblement. Et que je ne suis pas serein. Je le suis encore moins quand je vois qu’il semble avoir quelques compères qui me regardent de travers non loin.
Nassim Majid & Akira Anzou
by emme
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Lone digger
FEAT. Nassim
C’est toujours le même schéma avec ce genre de mec qui en a trop dans le nez. C’est donc toujours les mêmes méthodes pour s’en débarrasser. Un, l’envoyer balader assez violemment pour qu’il se casse. Deux, avoir un autre homme qui trouve le moyen d’activer son instinct de survie malgré l’alcool. Bonus pour l’évitement des postillons, j’ai pas envie d’attraper la rage... Je vide son soit-disant verre d’une traite et le fait glisser vers lui sur le bar.
« Il est tout à toi. »
Moi, le provoquer ? Nooon, pas mon genre ! Il s’avance vers moi, enfin, titube, pas sûre qu’il tienne bien debout si je le pousse du pied. Je n’ai pas parlé de la troisième méthode, elle est plutôt rare dans mon entourage. Avoir un homme qui prend notre défense, mais qui tremble à l’idée que ça finisse mal.
Je ne me moque pas, ils sont courageux, ceux-là. Je l’ai vu s’approcher progressivement, trop lentement pour que ce soit juste pour aller se rasseoir. Il me dit quelque chose, on ne voit pas un homme avec cette carrure, la peau basanée et un cache-œil à tous les coins de rues. Je suis quasi certaine de l’avoir déjà vu sur le campus et pas qu’une fois.
« Tu vas m’lâcher conn**d ! Mêle-toi d’ton c*l ! »
Ca commence à intéresser ses copains du fond tout ça... Heureusement, j’ai les miens de mon côté aussi qui sont au bout de leur chaise. Le type perd patience, son poing part tout de suite vers le visage de mon bon samaritain. Je ne vais pas le laisser le frapper. Je quitte ma chaise et le pousse - avec grande douceur - du plat de mon pied. Il chancelle, se cogne sur un tabouret et tombe parterre, le tout dans un flot d’insultes censurés pour les plus sensibles.
« Merci, mais vous n’êtes pas obligé d’assumer pour la suite. »
Je fais un mouvement du menton pour signaler ses amis qui se lèvent et veulent en découdre. Tout ça pour un verre qui n’est pas à lui, fait ch*er. Mes potes avec qui je discutais se sont pas fait prier pour faire aussi barrage.
« On vous a jamais appris le respect, ça va vous changer, surtout à toi l’gaijin ! »
Un de ses comparses lui crache presque au visage. Le barman est tombé dans la cuvette ou quoi ? Les serveurs s’arrangent pour que les autres clients ne soient pas dérangés, pas vraiment rassurés.
« Il est tout à toi. »
Moi, le provoquer ? Nooon, pas mon genre ! Il s’avance vers moi, enfin, titube, pas sûre qu’il tienne bien debout si je le pousse du pied. Je n’ai pas parlé de la troisième méthode, elle est plutôt rare dans mon entourage. Avoir un homme qui prend notre défense, mais qui tremble à l’idée que ça finisse mal.
Je ne me moque pas, ils sont courageux, ceux-là. Je l’ai vu s’approcher progressivement, trop lentement pour que ce soit juste pour aller se rasseoir. Il me dit quelque chose, on ne voit pas un homme avec cette carrure, la peau basanée et un cache-œil à tous les coins de rues. Je suis quasi certaine de l’avoir déjà vu sur le campus et pas qu’une fois.
« Tu vas m’lâcher conn**d ! Mêle-toi d’ton c*l ! »
Ca commence à intéresser ses copains du fond tout ça... Heureusement, j’ai les miens de mon côté aussi qui sont au bout de leur chaise. Le type perd patience, son poing part tout de suite vers le visage de mon bon samaritain. Je ne vais pas le laisser le frapper. Je quitte ma chaise et le pousse - avec grande douceur - du plat de mon pied. Il chancelle, se cogne sur un tabouret et tombe parterre, le tout dans un flot d’insultes censurés pour les plus sensibles.
« Merci, mais vous n’êtes pas obligé d’assumer pour la suite. »
Je fais un mouvement du menton pour signaler ses amis qui se lèvent et veulent en découdre. Tout ça pour un verre qui n’est pas à lui, fait ch*er. Mes potes avec qui je discutais se sont pas fait prier pour faire aussi barrage.
« On vous a jamais appris le respect, ça va vous changer, surtout à toi l’gaijin ! »
Un de ses comparses lui crache presque au visage. Le barman est tombé dans la cuvette ou quoi ? Les serveurs s’arrangent pour que les autres clients ne soient pas dérangés, pas vraiment rassurés.
- InvitéInvité
Sam. 17 Mar. 2018
Lone Digger
Dans un bar du centre-ville
Lone Digger
Dans un bar du centre-ville
Cher Journal,
Je n’ai pas une grande gueule. On pourrait penser. Par contre, je bluffe. Beaucoup. Et par bluff, je n’entends pas en faire des caisses pour prendre la fuite sitôt les problèmes arrivés. Non, moi je parle de l’aspect stupide du bluff. Celui où tu te vantes des mérites que tu n’as pas et te retrouve obligé d’assumer les conséquences si ça ne marche pas. Et c’est exactement ce qu’il est en train de se passer dans l’immédiat.
Et je me sais entraîné sur un terrain terriblement glissant quand je vois Anzou-sensei vider ce verre à la racine de toutes les discordes sans quitter l’autre type du regard. Si je pouvais avoir de petits cœurs dans les yeux à cet instant précis, ce serait le cas et si ma mère me voyait, elle me giflerait très certainement. Même si de mon point de vue, il n’y a rien de plus naturel que d’aimer les femmes fortes qui en imposent. Je n’y peux rien ! Si je pouvais dire à mon cerveau de se concentrer sur ce qui est important (par exemple, cet inconnu qui foutrait le feu au bar en un seul regard s’il en avait les capacités) plutôt que de se perdre sur les bras et les épaules parfaits d’Anzou-sensei, légèrement tendue alors qu’elle repose son verre… tu sais que je le ferai, cher journal. Ou peut-être pas. Très probablement que non, en réalité.
Mais ne désespère pas, cher journal.
Le saoulard a bien vite fait de me ramener sur terre. Son poing fait un tout droit vers mon visage et mon premier réflexe (mauvais, je dois l’admettre), c’est de lever une garde misérable pour essayer de me protéger. Quand le coup tarde à venir, je me dis que j’ai peut-être le temps de saisir son poignet. La vérité, c’est qu’Anzou-sensei s’est levée et l’a juste projeté au sol en un coup de pied. Je cligne des yeux, absolument subjugué par ce qu’il vient de se passer. Mon regard alterne entre Anzou-sensei et l’autre demeuré à ses pieds. Et si le type ne se relevait pas déjà pour remettre le couvert, suivi de sa horde de mecs bourrés, j’aurais rougi.
Je n’ai pas beaucoup de temps pour garder la face, ou en tout cas la retrouver. Je me redresse de toute ma hauteur, le regard mauvais. Je te l’ai dit cher journal : le bluff. Je suis un bon acteur et un bon menteur (enfin, je crois) mais un très mauvais combattant pour sûr. Autant tout miser sur les deux premiers.
Je remarque sans trop de mal qu’Anzou-sensei a ramené ses propres amis qui ont l’air au moins aussi remontés qu’elle. Et moi. Moi aussi je suis en colère. Surtout contre moi-même pour m’être mis dans la merde comme ça aussi bêtement, je l’admets. Et quand Anzou-sensei m’ouvre une porte de sortie en me disant que je peux rendre mon tablier pour ce soir, qu’est-ce que je fais ?
« Hors de question que je vous laisse en plan comme ça. »
Le bluff n’en sera bientôt plus, là. On entre dans la phase où ça ne me plait plus. Mais hey, j’ai déjà un œil en moins. Qu’est-ce qui pourrait m’arriver de pire ? Il y a quatre types énervés devant moi. Je n’ose pas vraiment refaire les comptes parce que ça voudrait dire détourner mon attention mais il me semble qu’entre Anzou-sensei, ses amis et moi, nous sommes en supériorité numérique. Le souci ? Je ne suis pas japonais. Et arabe, qui plus est. Autrement dit (et aussi fier suis-je de mes origines), je n’ai rien pour moi et l’autre me le fait savoir. Et le dégoût étant plus vif que la peur, j’esquive son crachat de peu parce que je suis bien habillé et que je préfère me noyer dans de la soude plutôt que sa bave de crapaud ne m’atteigne.
Mais bientôt, ce n’est plus juste un filet de salive qui manque mais un tabouret qui pose problème. Oui, cher journal, tu m’as bien lu. Un tabouret. Je pense que l’alcool est maître de ses faits et gestes plus que quoi que ce soit d’autre. Et je commence à croire les livres de fiction quand ils disent que l’adrénaline fait faire des choses étranges. Il n’a pas le temps de se ruer sur moi que je saisis l’une des barres du tabouret avec une force que je ne me connaissais pas. Et puisqu’il ne veut pas lâcher, je le repousse brutalement en arrière pour le faire tomber de nouveau. En espérant qu’il y restera cette fois-ci. Et cette fois-ci, je n’ai pas le temps de me précipiter sur ce qui arrive sur ma droite.
« Attention ! »
Je ne suis pas assez rapide pour attraper le bras du mec qui s’attaque à Anzou-sensei. Même si je pense que j’ai plus de peine pour lui que pour elle, c’est juste un réflexe viscéral. C’est un peu de ma faute si tout a escaladé et je ne veux pas qu’elle soit blessée par ma faute.
Nassim Majid & Akira Anzou
by emme
- InvitéInvité
Akira TW : Ouais salut, juste pour dire que si des fragi- des personnes n'aiment pas la violence, ben arrêtez de lire, voilà.
Lone digger
FEAT. Nassim
Pendant ce temps à l’étage :
Punaise ! On peut pas être tranquille ! Plus jamais, plus jamais je mange chez cette vieille bique de Baba-Mei ! Si c’est pour me farcir un mal de bide pareil, je préfère mourir de faim ! J’voulais juste rendre service en réparant son évier fuyant et paie ta récompense bordel !
« Et qu’est-ce qu’ils me font en bas ces merdeux ?! S’ils me cassent mon bar, ils vont m’entendre ! J’suis sûr qu’Akira est encore mêlée à tout ça, tiens pas en place celle-là ! »
Retour au bar :
J’ai bien fais de repousser l’autre alcoolo. Vue la protection, bancale il faut le dire, de mon sauveur, il se serait retrouvé avec un beau coquard. Il a juste le temps de réaliser que son visage est sauf, qu’il se remet déjà doucement sur ces pieds. Ça crève jamais ces vermines... Enfin, façon d’parler. Je prends le temps de dévisager le borgne courageux mais peu teigneux. J’ai déjà vu ce genre de regard mauvais. Trop pour ne pas transpirer le «je fais une sale tête en espérant que ça intimide, sinon j’suis cuit». Je hausse les épaules à sa réponse.
Encore une fois, je ne peux pas trop lui en vouloir. Après ce qu’il vient de faire, sa fierté l’empêche sûrement de faire machine arrière. C’est jamais bon de trop en avoir. De l’assurance oui, de la confiance aussi, mais la fierté, c’est une pouff**sse qui t’encense et te laisse tomber au dernier moment. C’est elle qu’il a choisi comme amie ce soir, espérons qu’il ne regrette pas. Crachat évité avec succès. Toute mon expression cri «yeurk».
Ça dégénère bien vite. Un tabouret qui n’a rien demandé fini entre les mains d’un ivrogne et mon sauveur anonyme a le bon réflexe. Peut-être que je me suis trompée sur lui finalement. Ce qui est sûr, c’est que je perds trop de temps à m’assurer qu’il se porte bien, pour faire attention à ce qui m’entoure et surtout, se rapproche de moi. Ah oui, c’est vrai que j’ai un peu beaucoup aidé à l’enveniment des choses. A peine. Eh, c’était mon verre! Mon corps bouge tout seul, ma garde protège mon œil mais n’empêche pas son poing de s’étaler sur ma joue gauche. Il a mis toute sa force le bougre ! Je me rattrape comme je peux à une table et frotte mon visage d’une main.
« Tu l’ouvres moins maintenant hein ! J’vais t’faire ta fête ! »
Il se rapproche. J’ai deux solutions. Lui écraser la bouteille à moitié vide sur la table sur la tête, ou la jouer fair-play. La bouteille, à tous les coups pour faire ch*er jusqu’au bout il serait capable de finir dans un piteux état. Dans l’autre cas, bah, il est saoule, ça devrait pas être compliqué ! Et puis j’aime pas trop qu’il pose sa sale patte sur mon épaule ! Quand il me retourne, c’est mon poing qui l’attend. Je secoue ma main, frapper sur la pommette fait un mal de chien mais j’ai pas vraiment eu le temps d’y faire attention. Il revient à la charge, ohlala je l’ai énervé ! J’attends le bon moment, m’écarte et lui frappe la tête contre la table. Un de moins ! Une bonne chose qu’ils boivent comme des trous, ça facilite la tâche.
L’alcool ne rendant pas forcément stupide pour autant, ils ont vite compris que le «maillon faible», sans méchanceté, de l’équipe, était l’inconnu borgne. Ils sont à deux en face de lui, sans beaucoup d’options pour fuir. L’autre est en train de prendre le mobilier et les bouteilles pour des armes.
Revenons à mon sauveur, roi du bluff. Je me faufile entre les tables, profite qu’ils soient dos à moi pour réduire la distance qui nous sépare. Puis j’en choisi un au hasard que je frappe dans le creux du genou pour le faire ployer. Pas de méthode douce avec ces abr*tis ! J’entoure son cou de mes bras et me sert du poids de mon corps pour le garder à ma hauteur. Ça marche un temps, mais il arrive à nous faire reculer contre une table haute, que je me prends dans le dos. Je ne lâche pas pour autant, il va bien finir par manquer d’air et fatiguer ! La question c’est quand et l’autre c’est, où est ce fichu barman ?!
« J’vais finir par croire... Qu’il ose pas descendre... »
Punaise ! On peut pas être tranquille ! Plus jamais, plus jamais je mange chez cette vieille bique de Baba-Mei ! Si c’est pour me farcir un mal de bide pareil, je préfère mourir de faim ! J’voulais juste rendre service en réparant son évier fuyant et paie ta récompense bordel !
« Et qu’est-ce qu’ils me font en bas ces merdeux ?! S’ils me cassent mon bar, ils vont m’entendre ! J’suis sûr qu’Akira est encore mêlée à tout ça, tiens pas en place celle-là ! »
Retour au bar :
J’ai bien fais de repousser l’autre alcoolo. Vue la protection, bancale il faut le dire, de mon sauveur, il se serait retrouvé avec un beau coquard. Il a juste le temps de réaliser que son visage est sauf, qu’il se remet déjà doucement sur ces pieds. Ça crève jamais ces vermines... Enfin, façon d’parler. Je prends le temps de dévisager le borgne courageux mais peu teigneux. J’ai déjà vu ce genre de regard mauvais. Trop pour ne pas transpirer le «je fais une sale tête en espérant que ça intimide, sinon j’suis cuit». Je hausse les épaules à sa réponse.
Encore une fois, je ne peux pas trop lui en vouloir. Après ce qu’il vient de faire, sa fierté l’empêche sûrement de faire machine arrière. C’est jamais bon de trop en avoir. De l’assurance oui, de la confiance aussi, mais la fierté, c’est une pouff**sse qui t’encense et te laisse tomber au dernier moment. C’est elle qu’il a choisi comme amie ce soir, espérons qu’il ne regrette pas. Crachat évité avec succès. Toute mon expression cri «yeurk».
Ça dégénère bien vite. Un tabouret qui n’a rien demandé fini entre les mains d’un ivrogne et mon sauveur anonyme a le bon réflexe. Peut-être que je me suis trompée sur lui finalement. Ce qui est sûr, c’est que je perds trop de temps à m’assurer qu’il se porte bien, pour faire attention à ce qui m’entoure et surtout, se rapproche de moi. Ah oui, c’est vrai que j’ai un peu beaucoup aidé à l’enveniment des choses. A peine. Eh, c’était mon verre! Mon corps bouge tout seul, ma garde protège mon œil mais n’empêche pas son poing de s’étaler sur ma joue gauche. Il a mis toute sa force le bougre ! Je me rattrape comme je peux à une table et frotte mon visage d’une main.
« Tu l’ouvres moins maintenant hein ! J’vais t’faire ta fête ! »
Il se rapproche. J’ai deux solutions. Lui écraser la bouteille à moitié vide sur la table sur la tête, ou la jouer fair-play. La bouteille, à tous les coups pour faire ch*er jusqu’au bout il serait capable de finir dans un piteux état. Dans l’autre cas, bah, il est saoule, ça devrait pas être compliqué ! Et puis j’aime pas trop qu’il pose sa sale patte sur mon épaule ! Quand il me retourne, c’est mon poing qui l’attend. Je secoue ma main, frapper sur la pommette fait un mal de chien mais j’ai pas vraiment eu le temps d’y faire attention. Il revient à la charge, ohlala je l’ai énervé ! J’attends le bon moment, m’écarte et lui frappe la tête contre la table. Un de moins ! Une bonne chose qu’ils boivent comme des trous, ça facilite la tâche.
L’alcool ne rendant pas forcément stupide pour autant, ils ont vite compris que le «maillon faible», sans méchanceté, de l’équipe, était l’inconnu borgne. Ils sont à deux en face de lui, sans beaucoup d’options pour fuir. L’autre est en train de prendre le mobilier et les bouteilles pour des armes.
Revenons à mon sauveur, roi du bluff. Je me faufile entre les tables, profite qu’ils soient dos à moi pour réduire la distance qui nous sépare. Puis j’en choisi un au hasard que je frappe dans le creux du genou pour le faire ployer. Pas de méthode douce avec ces abr*tis ! J’entoure son cou de mes bras et me sert du poids de mon corps pour le garder à ma hauteur. Ça marche un temps, mais il arrive à nous faire reculer contre une table haute, que je me prends dans le dos. Je ne lâche pas pour autant, il va bien finir par manquer d’air et fatiguer ! La question c’est quand et l’autre c’est, où est ce fichu barman ?!
« J’vais finir par croire... Qu’il ose pas descendre... »
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Sam. 17 Mar. 2018
Lone Digger
Dans un bar du centre-ville
Lone Digger
Dans un bar du centre-ville
Cher Journal,
Si je regrette ? Non. Parce que ma mère m’a élevé comme ça. Maintenant, maman mise à part et instinct de survie sur la table : si je regrette ? Bien-sûr que oui ! Je ne m’attendais pas à ce que les choses dégénèrent autant et sans lui remettre la faute dessus, Anzou-sensei n’a pas aidé à calmer le jeu en buvant le verre cul-sec. Alors oui, j’ai trouvé ça terriblement sexy sur le moment mais maintenant, je commence à me dire qu’elle ne m’a pas fait une fleur. D’un côté, elle ne me devait rien, c’est vrai. Mais de l’autre… aie un peu pitié des gros nazes comme moi, Anzou-sensei. Je t’en prie.
Je n’ai pas le temps d’y penser longtemps. L’un des types écrase son poing sur sa joue et j’écarquille les yeux face à ce spectacle, choqué. La vision me glace le sang et me fige alors que je ne sais plus comment agir. L’adrénaline fait pulser mon pouls toujours plus vite dans mes oreilles et bien que je me sente brutalement plus alerte, ça ne change rien à mon propre bouleversement. J’ai l’impression d’avoir pris le coup moi-même. Dieu merci, Anzou-sensei se redresse et lui fait bouffer la charge au triple. Je ne suis pas peu satisfait de la voir rendre les coups, même si toute cette violence commence à me nouer l’estomac. Je ne suis pas bagarreur. Je déteste ça. Et si j’avais su… je ne sais pas. Si j’avais su rien du tout. Une raclure de bidet a essayé de s’en prendre à ma surveillante préférée, je recommencerais si je le devais.
Mais maintenant, ils sont deux à vouloir ma peau. Et je suis coincé contre le comptoir. Quand je me dis que je suis cuit pour de bon, Anzou-sensei se jette sur l’un d’entre eux et ce dernier tombe comme un domino, le genou affaibli par un coup bien placé. Pendant qu’elle s’occupe de lui, le deuxième tente un coup de poing que j’esquive de justesse. C’est le comptoir qui lui éclate les phalanges et je profite de son ébriété et de sa douleur ponctuelle pour le pousser contre une table et le faire basculer de l’autre côté. Je m’attendais à ce que le bougre soit lourd mais je n’ai presque aucun effort à faire, il tombe de tout son poids de l’autre côté et au moins, il y a désormais une table qui nous sépare.
Mon regard revient à Anzou-sensei et je la vois, plaquée contre une table alors qu’elle essaye de maitriser l’autre mec de tout à l’heure. Mais il ne veut pas lâcher et commence même à se débattre ! Dans ses essais infructueux, il a attrapé une pinte sur l’une des tables et s’apprête à s’en servir. Ni une ni deux, je m’élance vers eux pour l’empêcher de donner un coup mal placé à Anzou-sensei sauf qu’une fois que je tiens son poignet, je ne sais plus quoi faire ! Il a de la poigne, refuse de lâcher alors je fais la seule chose qui me passe par la tête et… je secoue son avant-bras pour qu’il se cogne lui-même avec la pinte.
Nassim Majid & Akira Anzou
by emme
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Lone digger
FEAT. Nassim
C’est pas possible, pourquoi il ne tombe pas ?! Ma prise devrait pourtant l’empêcher de respirer correctement. Ou alors son cerveau baigne tellement dans le saké qu’il n’est même pas capable de comprendre que le malaise approche. Il attrape une pinte, j’hésite entre le relâcher ou serrer mes bras davantage.
Cette réflexion me fait perdre du temps, je vois le coup arriver mais rien ne se passe. Je rouvre les yeux, encore mon sauveur anonyme. Il n’a vraiment pas froid aux yeux lui. Deux coups de pintes plus tard, voilà qu’il geint au sol une fois que je le libère. Et l’autre ? Ah, victoire par forfait, passer au-dessus de la table n’a pas dû lui plaire. J’adresse un hochement de tête à mon coéquipier de la soirée pour le remercier et observe l’état du bar. Le calme est enfin revenu, par contre c’est un beau bordel.
« Non mais qu’est-ce que c’est que ce foutoir ?! Vous allez m’expliquer ?! »
Ben tiens, il arrive après la fête celui-là !
« Rien, on jouait à Saké Punch, tu connais pas ? Ils ont perdu. »
Ah pardon, c’était pas le moment de blaguer ? Oups.
« Anzou ! J’étais sûr que t’étais encore dans l’histoire ! Ca va te coûter cher ! »
Là ça me fait moins rire. Il ne sait même pas ce qu’il s’est passé cet imbécile.
« J’ai fais que me défendre et tu l’aurais su si t’avais été là... »
Les autres commencent à prendre ma défense pour lui expliquer le déroulement des choses, sauf que le barman n’a pas l’air de vouloir écouter.
« Fermez-là ! Vous êtes ses potes alors c’est pas l’objectivité qui vous étouffe ! »
Il se tourne vers mon sauveur inconnu, le dévisage quelques secondes et reprend.
« Vous, c’est la première fois que je vous vois on dirait. Vous avez vu ce qu’il s’est passé ? »
Cette réflexion me fait perdre du temps, je vois le coup arriver mais rien ne se passe. Je rouvre les yeux, encore mon sauveur anonyme. Il n’a vraiment pas froid aux yeux lui. Deux coups de pintes plus tard, voilà qu’il geint au sol une fois que je le libère. Et l’autre ? Ah, victoire par forfait, passer au-dessus de la table n’a pas dû lui plaire. J’adresse un hochement de tête à mon coéquipier de la soirée pour le remercier et observe l’état du bar. Le calme est enfin revenu, par contre c’est un beau bordel.
« Non mais qu’est-ce que c’est que ce foutoir ?! Vous allez m’expliquer ?! »
Ben tiens, il arrive après la fête celui-là !
« Rien, on jouait à Saké Punch, tu connais pas ? Ils ont perdu. »
Ah pardon, c’était pas le moment de blaguer ? Oups.
« Anzou ! J’étais sûr que t’étais encore dans l’histoire ! Ca va te coûter cher ! »
Là ça me fait moins rire. Il ne sait même pas ce qu’il s’est passé cet imbécile.
« J’ai fais que me défendre et tu l’aurais su si t’avais été là... »
Les autres commencent à prendre ma défense pour lui expliquer le déroulement des choses, sauf que le barman n’a pas l’air de vouloir écouter.
« Fermez-là ! Vous êtes ses potes alors c’est pas l’objectivité qui vous étouffe ! »
Il se tourne vers mon sauveur inconnu, le dévisage quelques secondes et reprend.
« Vous, c’est la première fois que je vous vois on dirait. Vous avez vu ce qu’il s’est passé ? »
- InvitéInvité
Sam. 17 Mar. 2018
Lone Digger
Dans un bar du centre-ville
Lone Digger
Dans un bar du centre-ville
Cher Journal,
Plus qu’une crise d’angoisse, je vais me mettre à pleurer si ça continue. Tu sais que j’ai la larme facile, cher journal. C’est là la plus grande ennemie de ma fierté mais je n’y peux rien ! Parfois, je me demande si je ne suis pas hypersensible et puis je finis par me dire que j’exagère. Il y a bien pire que moi, mais… mais quand même.
J’essaye de me ressaisir comme je le peux et pour ça, j’ai un remède miracle qui n’est autre qu’Anzou-sensei. Je n’ai qu’à détourner le regard une seule seconde pour qu’il se pose sur elle et je me sens déjà un peu mieux. C’est sûrement de la masculinité toxique qui parle à ma place mais je ne peux pas pleurer devant Anzou-sensei. Une partie de moi me murmure qu’elle me trouverait faible et que ça ruinerait toutes mes chances avec elle. C’est peut-être (probablement) stupide, ne serait-ce que de penser que j’ai une chance. Si elle possède un soupçon de conscience professionnelle, alors je n’ai aucune chance. Sinon… je serai bien loin de m’en plaindre, évidemment. Tout le monde sait quel genre de briseur de règles dans l’âme je suis véritablement (non).
La pression retombe, mes jambes deviennent de coton et j’ai besoin de m’asseoir : je le sens. Alors c’est ce que je fais. Et c’est à ce moment que le barman me demande de prendre parti. Je cligne des yeux et je secoue les mains devant moi, essayant de me donner un air innocent. Parce que oui, cher journal, je suis innocent !
« C’est parti d’un verre vide, dis-je en désignant un des trois ou quatre imbéciles encore en train de se remettre de la raclée qu’ils viennent de se prendre. Il a cru qu’elle lui avait volé son verre mais la vérité, c’est que je pense qu’il voyait même plus assez bien pour faire la différence. »
Je lâche un soupir exténué. Je ne me suis pas battu souvent dans ma vie, et jamais comme ça. Je pose ma tête sur le comptoir.
« Il n’y a pas grand-chose d’autre à dire. On s’est vraiment défendus, dis-je avant de marquer un temps de pause. C’est dans ces moments-là que j’aimerais pouvoir boire. Que je me demande si ça sert vraiment à quelque-chose pour ma propre âme de continuer à respecter ce que me dit mon livre sacré alors que je ne crois même plus en le Dieu qui l’a béni. Je peux avoir un verre d’eau ? »
Je décide de rester sage. Je ne craquerai pas ce soir, même si j’en ai envie. Je secoue ma main parce que je crois que je me suis fait mal tout seul, mais je ne sais pas trop comment. L’adrénaline a tout aseptisé en moi dans le feu de l’action et je n’ai rien senti. Je découvrirai les bleus (si j’en ai) sous la douche, j’imagine. Presque timidement, je tourne la tête vers Anzou-sensei.
« Vous allez bien ? Vous avez pris un sale coup tout à l’heure. »
Nassim Majid & Akira Anzou
by emme
- InvitéInvité
Lone digger
FEAT. Nassim
Sans surprise, tous les regards se tournent vers l’inconnu, plutôt bel homme au passage à y regarder de plus près. Il a l’air tellement lessivé que se sentir intimidé par tous ceux qui le regardent ne lui vient pas à l’esprit. Tant mieux, le proprio pourrait nous accuser de le pousser à mentir. Il écoute son témoignage et renifle rageusement, eh ouais, pas ce soir que tu m’feras signer ton chèque !
Le barman fait glisser un verre d’eau jusqu’à lui et nous fusille du regard. Rancunier le gars.
« C’est bon, on peut se rasseoir ou on va renflouer les caisses du bar d’à côté ? »
Il nous envoie bouler salement mais on obtient quand même gain de cause. Après avoir remis le mobilier en place, je m’assois sur le tabouret à côté de l’inconnu. A sa question je pose mes doigts sur ma joue et grimace. Je tends la nuque pour voir mon reflet dans le miroir derrière le bar, ouais ça a un peu gonflé...
« On dirait que je sors du dentiste... Me faut juste de la glace... Eh barman- »
« Va ch*er Anzou. »
Ouah, vraiment tenace la rancune. Je me retourne vers mon sauveur inconnu et hausse les épaules en souriant. Lui aussi a l’air de s’être fait mal, un bon prétexte pour qu’il nous balance des sachets de glace de mauvaise grâce. C’est comme ça qu’on tisse des vrais liens, en mettant une bonne raclée dans le même camp. On finit par se présenter, ainsi que mes amis à la table d’en face et l’intégration se fait plutôt vite. A la fin de la soirée, je crois que Nassim est le seul à ne pas tanguer. Ce ne sera sûrement pas la seule fois où je prendrai appui sur lui pour me lever du tabouret.
Le barman fait glisser un verre d’eau jusqu’à lui et nous fusille du regard. Rancunier le gars.
« C’est bon, on peut se rasseoir ou on va renflouer les caisses du bar d’à côté ? »
Il nous envoie bouler salement mais on obtient quand même gain de cause. Après avoir remis le mobilier en place, je m’assois sur le tabouret à côté de l’inconnu. A sa question je pose mes doigts sur ma joue et grimace. Je tends la nuque pour voir mon reflet dans le miroir derrière le bar, ouais ça a un peu gonflé...
« On dirait que je sors du dentiste... Me faut juste de la glace... Eh barman- »
« Va ch*er Anzou. »
Ouah, vraiment tenace la rancune. Je me retourne vers mon sauveur inconnu et hausse les épaules en souriant. Lui aussi a l’air de s’être fait mal, un bon prétexte pour qu’il nous balance des sachets de glace de mauvaise grâce. C’est comme ça qu’on tisse des vrais liens, en mettant une bonne raclée dans le même camp. On finit par se présenter, ainsi que mes amis à la table d’en face et l’intégration se fait plutôt vite. A la fin de la soirée, je crois que Nassim est le seul à ne pas tanguer. Ce ne sera sûrement pas la seule fois où je prendrai appui sur lui pour me lever du tabouret.
#terminé
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