Pas le temps de chômer ! [Flashback novembre 2017] feat.Maya WAYNE [TERMINÉ]

Un... Deux... Trois...

Non, ce n'était pas des maths que tu pratiquais, mais le comptage de livres que tu devais étudier pour les examens à venir. Pour te plonger dans une bonne lecture tu poursuivais "Pays de neige" publié en 1982 et édité par Yasunari Kawabata afin de te projeter dans un univers glacial et magnifique par la description des paysages. À proximité se trouvait toutes tes méthodologies pour en garder le plus essentiel et les parties les plus poignantes de l'oeuvre.

Happée dans tes pensées, tu imaginais être le héros principal de l'ouvrage. Les paysages, le vent froid, les odeurs...

Comme un clap de cinéma te voilà à nouveau dans la réalité, car ce qui venait d'attirer ton attention fut la magnifique chevelure décolorée aux couleurs de l'arc-en-ciel de la personne qui venait d'entrer à la bibliothèque. Ce que tu ressentais en lisant "Pays de neige" fut décuplé à l'arrivée de cette petite demoiselle. Tous tes sens se multipliaient et tu avais cette sensation de ressentir un vent frais te souffler dans la nuque. "Certainement un esprit malin qui l'accompagne* pensais-tu. Tes yeux s'écarquillaient et pétillaient de voir une personne au style bien démarqué ! Tes joues devinrent rouges tant tu étais intimidée par sa présence et la seule chose que tu trouvais à te dire...

Une déesse tombée du ciel...

Tu ne savais pas pourquoi, mais tu étais fascinée face au charisme qui se dégageait de la jolie blonde. Bêtement et niaisement, tu la fixais impoliment depuis son entrée sans te soucier des conséquences que cela pouvait avoir. Tout ce que tu faisais depuis une bonne demi-heure était désormais en pause. Beaucoup de questions se bousculaient dans ta tête et tu étais très curieuse du pourquoi du comment cette personne est aussi classe ! Ses cheveux, ses yeux et son style vestimentaire ! Tout t'intriguait !

Fin novembre. Les examens arrivent à grande vitesse, très grande vitesse. Le mois prochain, tu sera en plein dedans, et tu ne comptes pas redoubler une nouvelle fois. Tu vas finir tes études... peut-être pas avec brio, mais sans plus de retard. Question de principe ! Et d'amour... non, c'est juste pour toi, vraiment. Il y a une œuvre qu'il faut que tu continues d'étudier, parce que bon, la littérature repose "un poil" sur la lecture. Bref, il s'avère que le livre que tu cherches est dans la bibliothèque, mais pas à sa place... hum...

En fin de compte, il s'avère que c'est une fille de ta classe qui est en train de le lire... et elle te fixe depuis que tu es entrée. Ah bah... c'est bizarre…

"Il y a-t-il un problème ?"
 

Pour le coup, c'est pas agressif.

"Tu es en littérature aussi, non ?"


Une telle tête, ça se reconnaît de loin, comme toi.

"Je vois qu'on a pris le même livre comme sujet."


Comme quoi.

"Wayne. Maya Wayne. Et toi ?"

Monsieur Lapin est encore bien planqué dans ton sac.

Tu venais de comprendre que ta réaction était très déplacée lorsque la demoiselle te demandait ce qu'il y avait. Paniquée tu agitais tes bras dans tous les sens ! Tu bégayais et arrivais à peine à prononcer un...

Ah ! Euh... Non, non ! Rien du tout ! Dé....désolée !

Tu avais peur de te prendre une soufflante, alors que la jolie blonde en face de toi ne montrait pas une once d'agressivité. Bien au contraire. Sa question suivante avait pour effet de te calmer un peu. Cela te permettait de te concentrer sur un sujet commun où tu étais certaine de pouvoir répondre sans crainte.

Oui !

Répondais-tu comme si tu étais au garde à vous ! À vrai dire tu venais de ressentir un frisson glaciale dans le dos... Mais tu ne pouvais en faire motion devant autant de personne et tu préférais passer pour quelqu'un de très tendu !

Oh.... ! Je ne savais pas que ce sujet intéressée quelqu'un d'autre que moi ! Et il me semble aussi que nous soyons dans la même classe...

Tu n'étais pas vraiment sûre puisque tu passais la majorité de ton temps planquer la tête dans tes bouquins pendant les cours. L'aura de certains professeurs t'intimidait et tu n'osais quasiment jamais relever la tête. Étonnant que tu n'es jamais fait attention à...

Pardonne moi... !

Disais-tu les mains jointes vers le ciel et la tête vers le sol.

Mais, je ne me souviens plus de ton prénom...

Ajoutais-tu, honteuse. Étonnement, ce fut d'une manière très banale que la petite demoiselle en face de toi te donnait son nom. Pour ne pas paraitre impolie, tu devais en faire de même !

Shungite Hanaru ! Enchantée, Maya-san !

Tu étais plutôt contente d'avoir un échange avec elle et lui faisais comprendre en souriant naturellement. Alors, pour apprendre à la connaître d'avantage et sachant qu'elle aussi voulait le même livre que toi, tu lui proposais:

Est-ce que tu veux qu'on étudie ensemble ? J'ai pleins de fiches méthodiques si tu veux ! Je serais ravie de les partager avec toi.

Toujours aider son prochain, cela faisait parti de tes valeurs, ainsi que de tes principes !

Elle s’excuse beaucoup. D’accord, elle devait te fixer pour une raison stupide. Blonde gothique aux cheveux arc-en-ciel est une raison stupide pour fixer quelqu’un oui. Et si elle te trouve jolie... elle a tort, en soi. Mais la n’est pas la question.

"Tu as bien l’autre en prof, non ?"

Tu es certaine de l’avoir vu, mais il y a quelque chose qui cloche... tu confonds à ce point là ? Il s’avère que oui, une fois que tu as son prénom.

"Ah, voilà, c’est pour ça. Tu es en... deuxième année, non ?"

Pas dans ta classe, tu es quasi certaine. Même cursus, mais pas le même niveau. Oups, comme on dit.

"Bah écoute, pourquoi pas. Je suis toujours pour un autre point de vue sur tout ceci."

Vous n’avez pas le même niveau et la même lecture de la chose, et alors ? Ceci n’interdit pas l’entraide, loin de là !

Oui ! C'est ça ! A l'exception que je suis qu'en 1ère année !

Répondais-tu enthousiaste. Tu étais certaine de l'avoir déjà croiser quelque part sans prêter plus d'attention et au vu de sa réaction à elle, vous ne devez pas être dans la même classe, mais vos salles ne devaient pas être trop loin l'une de l'autre.

Tu étais encore plus contente lorsque cette dernière acceptait de partager tes cours avec toi.

Tu peux t'assoir où tu veux ! Ce n'est pas la place qui manque ah ah !

Maya-san devenait ton petit bout de lumière de la journée, il était bien rare pour toi de pouvoir partager un tel moment avec quelqu'un d'autre.

J'ai déjà écrit une petite partie de ma thèse concernant les sens utilisés dans le livre.

Tu montrais fièrement tes notes et tout ce que tu avais relevé. L'auteur jouait beaucoup sur les cinq sens, afin de faire ressentir et voir la beauté des paysages à travers ses lignes écrites à la plume autrefois. Apportant la beauté, la sagesse et la fraicheur de son propre livre. Un côté spirituel qui te passionnait énormément.

Maya-san, vous étudiez quelle partie du "pays de neige" ?

Tu étais intriguée de savoir ce qui pouvait t'attendre dans les années à venir. Tu te permettais donc, malgré ta timidité, de questionner la jolie blonde de manière niaise et innocente.

Une première année. Tu as vu plus ou moins juste. Mais entre littéraires vous vous reconnaissez, ceci doit expliquer cela. Vos salles sont assez proches, ça aide. C’est presque dommage qu’il n’y ait pas vraiment de discussion entre élèves des différentes années. Tu peux en profiter pour rattraper le coup.

"Merci."

C’est sur qu’il y a de la place. L’avantage - si ça en est un - d’être seule autour d’une table.

"Oh, intéressant. C’est par choix ce sujet ?"

Tu présumes que oui, mais certains profs sont... relou, disons.

"Ils sont tous bien utilisés dans ce livre, donc c’est sur qu’il y a de quoi s’amuser avec ça."

Ce qui est le plus intéressant, de s’amuser en analysant.

"Pour le coup, c’est une analyse plus globale. Le style, les descriptions... le diable est dans le détail comme on dit. Il y a un peu de critique à faire, également, ce qui est un peu bizarre."

La plupart des grands auteurs étant "parfait", les critiquer, proposer des axes d’améliorations sans être de trop mauvaise foi, c’est étrange. Mais un défi intéressant.

Visiblement Maya-san n'avait aucune envie de répondre à ta question ou même de te parler des parties qu'elle étudiait. Elle se contentait simplement en honnête gens que les parties à venir seront toutes aussi passionnantes les unes que les autres. Cela te rassurait un peu, toi qui étais une stressée de nature.

J'ai hâte de me questionner sur la suite du livre alors !

Bien évidemment tu montrais ton enthousiaste de ton sourire illuminée.  Très vite, la jolie blonde arc-en-ciel souligna le fait qu'en première année les analyses sont plus globales et moins poussées sur la critique. Cela te surprenait un peu, mais au fond ça t'arrangeait bien. Pas pour le travail à fournir, toi qui est acharnée née du travail, mais par le simple fait de devoir juger une oeuvre dont tu ne te sentais clairement pas capable d'en faire de même !

Il y a quasiment une soixantaine de pages à faire pour une thèse sur un passage du livre... Je n'imagine même pas ce qui nous m'attends l'année prochaine si je passe celle-ci !

Ton âme quittait partiellement ton corps, dépitée par la nouvelle. Sans compter le nombres de livres dont il fallait au moins une thèse "minimum". Un travail titanesque !

Soudainement, comme si un voile blanc passait devant tes yeux, tu eus une petite idée derrière la tête.

Ca ne t'ennui pas de m'aider dans mes devoirs pour cette année ? ....D'ailleurs, impolie que je suis je ne t'ai même pas demander ta classe !

Tu joignais tes mains en les levant au-dessus de ta tête pour t'excuser le plus sincèrement possible auprès de ta camarade. Tu te sentais honteuse de n'avoir qu'étais une égoïste en ne te penchant que sur l'ouvrage de "pays de neige".

"Ça peut être difficile, mais ça vaut le coup. C'est une œuvre complexe, mais pourtant assez facile a lire."

Le diable est dans les détails, comme on dit. C'est ce qui rend les choses intéressantes. Une bonne œuvre peut être lue par tous, mais possède différents niveaux de réflexion et de compréhension.

"Si ça peut te rassurer, au bout d'un moment tu râles contre la limite de page."

Un cliché, mais c'est vrai. Il y a tellement de chose à dire, et si peu de place. La littérature, c'est parfois l'économie de mots.

"Après je ne suis pas fan de ce genre de thèse."

Et comme la socio est ta première matière, tu fais souvent des parallèles, une vision en plus. D'une pierre deux coups.

"Ça n'est pas un souci. Je suis en troisième année, au fait."

Elle n'a pas besoin de se montrer aussi implorante pour que tu l'aides, même si Japon oblige...

"Du coup, tu veux de l'aide sur quelle partie ?"

Ça n'est pas comme si tu connais le programme des premières années.

Râler contre la limite de page ? Cela signifiait-il que tes thèses devront se limiter à quelques lignes, toi qui avais tant à dire ? Tu n'étais pas une professionnelle des courts écrits, la tâche s'annonçait encore plus compliqué ! Mais ce n'est pas pour autant que tu te décourageais, ça non !

Un ange en troisième année... ?

Répétais-tu à voix haute sans le vouloir. Tes pensées t'échappaient par la bouche contre ton gré ! Comprenant le ridicule de tes mots, tu te mettais à nouveau à rougir de honte !

Oh ! Ce n'est pas que... Enfin, je ne voulais pas... !

La panique te gagnait, mais ton interlocutrice se moquait bien de ta pensée et te demandait en quoi tu avais besoin d'aide. Alors ton sérieux reprit très vite le dessus et tu t'apprêtais à poser ta question. Tu pensais également à maudire ta timidité, ainsi que ton manques de contrôle de tes propres émotions.

Oh ! Heu, oui ! *toussote* J'ai quelques difficultés à comprendre ce passage là... Je ne suis pas certaine de comprendre la situation.

Dans le livre il est écrit que le jeune homme souhaitait simplement rester ami avec la jolie demoiselle qui lui tenait compagnie, mais tu ne comprenais pas pourquoi il tenait tant à voir une autre vraie Geisha afin d'assouvir un désir de "mâle". Étant simple d'esprit, pure et chaste, tu ne comprenais pas le sens de sa demande et sa façon d'expliquer ce qu'il éprouvait au fond de lui.

J'ai... honte de ne pas comprendre ces lignes là. Ca m'échappe un peu, je dois bien l'avouer. Peux-tu me l'expliquer s'il te plait, Senpai ?

Pour montrer ton respect envers Maya-san, tu te devais d'utiliser le bon suffixe envers elle comme tout bon japonais le ferait.

Si tu es un ange... le monde est mal parti. Tu es vraiment tout sauf sympa. Plus une démone qu’un ange, c’est sur. De toute manière tu es déjà prise a non oups ne dit rien ça va te faire déprimer encore.

"C’est pas grave."

Tu as presque envie de t’aventurer sur le sujet, savoir si elle aussi est de ce bord, mais c’est un peu trop risqué, et ça n’est pas le moment non plus. Donc, ce livre.

"Fait voir ?"

Ah oui, ce passage la. Le genre de passage qui montre que certains hommes ne pensent qu’avec le bas, et que... bref, la misandre en toi s’est beaucoup amusée. Au moins dans le livre ce gars y met les formes... un peu. Mais ça n’améliore pas vraiment les choses d’après toi.

"Juste pour être certaine, tu vois bien ce qu’il veut faire ?"

On ne sait jamais. Certaines personnes sont totalement innocentes après tout. Et une fois que c’est clair, tu commences à lui expliquer ce que l’auteur entendait par tout ceci. Tranquillement et surement, tu ne veux pas lui dire de bêtise.

Alors, tu lui tendais le livre au passage dont plusieurs interrogations venaient se placer dans ton esprit. Tu n'arrivais pas à comprendre la scène et pourquoi l'homme employait se vocabulaire... "Désire de mâle"... Qu'est-ce qu'un homme pouvait espérer ? Qu'on lui apporte un verre d'alcool en compagnie de quelqu'un d'autre ? Des outils de bricolage pour bricoler avec l'autre personne ? Peut-être une professionnelle qui pouvait l'aider à choisir sur son futur métier, car le fait d'être un déneigeur de train ne lui plaisait plus ? Non, vraiment, tu avais beau réfléchir et ça coinçait toujours dans le coin de tête.

Non, vraiment pas...

Répondais-tu à la jolie blonde dans ton grand désespoir en soupirant d'un souffle léger par dépit et affichant une mine blasée et torturée par la pensée. À ce rythme-ci, tu étais partie pour une migraine.

J'ai pensé à tout les scènes possibles !

Finissais-tu par lâcher. Tu repris machinalement et solennellement ta réponse.

J'ai pensé à toutes sortes d'activités, Senpai. La pêche, le cuisine, le bricolage, la couture, faire de la marche... Et pourtant, rien ne semble coller au mot "désire" en prenant en compte la définition même de ce mot !

Tu avais un peu honte, même un peu beaucoup trop de ne pas savoir ce qui était vraiment attendu par l'homme du livre. C'était même pesant pour toi, l'acharnée du travail ! Ca ne t'empêchait pas de sourire tout de même et bien au contraire, tu ne souhaitais pas avoir l'image d'une personne à la mine affreuse à cause du tracas que tu te provoques toute seule pour un simple bouquin. Mais quand même, tu te disais certainement que même les lycéennes auraient sans doute déjà compris ce passage...

Alors, le suspens s'installait dans votre coin de table. Tu étais prête à prendre des notes pour ne pas oublier l'interprétation de Maya-san ! Tu étais là, à guetter le premier son qui sortirait de sa bouche pour ne pas rater une miette de son explication !

Elle. Ne comprends pas ce qu’il veut faire. Voilà qui est presque étonnant. Pourtant ça te semble... évident ? Ou alors c’est parce que tu penses que les mecs ne réfléchissent qu’a ça ? Même. Même.

"Vraiment ?"

L’énumération t’abasourdit. La cuisine, à la rigueur... pourquoi pas. Pour le reste, ça n’est juste pas possible. Le bricolage n’était pas vraiment un loisir à l’époque. Surtout avec une geisha. Enfin bon, d’une certaine manière, sa candeur est mignonne. De l’autre... et bien il faut bien lui expliquer si elle veut progresser. Dommage pour son innocence. Mais tu n’es pas obligée d’y aller franco non plus.

"Et bien, il y a une autre activité. Du genre qui est souvent pratiqué la nuit et qui est assez intime. La passion, les désirs, tout ça."

Si jamais elle ne comprend toujours pas... et bien il faudra bien être directe.

Tu avais beau réfléchir... tu ne comprenais toujours pas. Pratiquer une activité en étant intime avec une personne... Tu te remémorais alors ce que tu avais déjà fait auparavant avec ta soeur de nuit. De longues parties de Monopoly, regarder des séries de magica girl, vous teindre les cheveux par caprice dans la salle des bains familiales... Une chose que vous désirez profondément depuis de nombreuses années...

Je penses avoir compris Senpai !

Affirmais-tu en effectuant la mimique de taper du poing dans ton autre main. Une ampoule vint s'illuminer au-dessus et fière de toi...

Ils font de la coiffure clandestine entre eux ! Ou alors, ils jouent à des jeux de société !

Tu te sentais vraiment pas ridicule à ce moment, pensant avoir compris la situation du livre. Jamais personne n'était venue dormir chez toi à la maison, tu étais trop "différente" pour les autres enfants autrefois. Autant dire que tu n'étais pas le meilleur comparatif en ce qui concerne la vie sociale.

Du moins, c'est ce que nous désirions avec ma soeur quand nous étions deux adolescentes. J'ai tout bon ?

Demandais-tu naïvement et bêtement.

Ah, ça y est ? Tes références indirectes lui ont permis de tout capter, elle pige qu’ils vont…

Ah bah non.

Ce n’est pas vraiment ce genre de jeu de société. Quand les gens disent qu’un couple joue au Monopoly… ce n’est pas littéral, en fait.

"Alors non, il ne faut pas oublier l’époque. La plupart des activités que tu as mentionnées sont totalement irréalisables. Surtout dans ce contexte."  

En plus elle parle de désir d’adolescence, et bon, c’est souvent à ce moment-là que les jeunes commencent à penser à ladite activité.

"Ici nous parlons de désirs d’adultes. De plus, il veut… l’embaucher pour ceci."  

Et payer quelqu’un pour jouer avec toi. Faut vraiment être seul.

"Non il veut perdre sa virginité avec elle. Pour le côté geisha, c’est son choix."  

Adieu subtilité. Autant gagner du temps et lui expliquer clairement les choses. Est-ce qu’elle va être gênée ? Certainement.

Oh ! Ok, il veut donc...

Tu te stoppais net en prenant conscience de ce que voulait dire ces lignes... Tu restais là, figée pendant quelques secondes le temps que les informations remontent jusqu'à ton cerveau... Tes jouent devinrent rouges écarlate tant tu étais gênée par cette description incongru !

Kyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !

Un hurlement de dégoût que tu ne pouvais contrôler et qui te valait les "chuts" en répétition des autres élèves et même du personnel de la bibliothèque... Mettant tes mains sur ta bouche pour te faire taire, tu regardais Maya-san dans un état de panique totale ! L'amour ou la sexualité sont deux sujets auxquels tu ne t'étais jamais pencher et tes dieux savaient à quel point tu repoussais toutes ces choses là le plus loin de toi quand tu le pouvais !

Bon ! C'est décidé !

Disais-tu de manière plus que sérieuse. Tu te saisissais de ce livre et le fermait illico presto sortant par la suite un sceau de purification que tu vins déposer sur le livre, posé sur la table. De là, tu sortais un drôle de livre écris en une étrange langue, du japonais ancien. Tu mettais très peu de temps avant de trouver la page qui t'intéressait dans ton livre de poche et finissais par ajouter.

Attention, ne t'approche pas plus Senpai ! Je vais exorciser ce livre et le laver de tous ces pêchés ! Des esprits malins vont sans doute vouloir s'emparer de ton corps pendant le processus, alors reste bien derrière moi !

Et te voilà à commencer à réciter une formule digne d'un animé !Tu te concentrait sur ta tâche principale mettant une main à la vertical devant ton visage et l'autre tenant ton bouquin de poche. Les autres allaient sans doute se moquer encore de toi, mais tu te devais de faire le bien pour vaincre la mal en continuant par cet œuvre que tu jaugeais de vulgaire ! Tu te devais de tous les sauver comme Maya-san t'a sauvé et t'a dévoilé le véritable contenu ! Sans elle, tu aurais été contaminée et ton esprit se serait fait dévorer par ce livre et probablement d'autres passages tout aussi ambiguë que celui que tu venais de découvrir ! L'heure n'était plus à la réflexion, tu te devais d'agir au plus vite !

Ah. Ça monte au cerveau. Elle réalise. Enfin. Et sa réaction ne t’étonne pas vraiment, pour être franche. Ça aurait été mieux si elle n’avait pas hurlé dans tes oreilles, pas contre. Ce n’est pas super plaisant, pour toi et pour les autres dans la bibliothèque.

"Hey, du calme, c’est un sujet comme un autre."

Calme ? Non. Elle est tout sauf calme là. En plus ça n’est pas son livre. Elle est complètement folle.

"Et il n’y a rien à exorciser non plus."

Tu soupires, avant de choper son poignet pour la forcer doucement, mais fermement à reposer le livre sur la table.

"C’est un livre, ça n’est pas comme si quelques prières vont changer la contenue du livre."

Tu es tout sauf croyante, ça, c’est sur.

"C’est bon, calmée ? Je peux comprendre que c’est un peu gênant que ça parle de sexe, mais il ne faut pas exagérer non plus."

De la a vouloir détruire le livre ou quoi...

Tu ne l'as comprenait pas. Toi qui pensais faire le bien, il s'avérait que tu fasses mal les choses, encore une fois... Tu étais un peu vexée des mots de ton Senpai, à dire que tes prières ne pouvaient rien changer au monde. Ce n'était même pas vexant à vrai dire, mais plutôt, tu te sentais blesser au fond de toi-même. Le regarde de celle que tu pensais et idolâtrais comme un ange te faisait bien comprendre le message.

Ca te gênait de te faire tenir le poignet de la sorte. Elle te forçait même à reposer ton livre de poche à côté de celui de la bibliothèque. Sans compter les rires moqueurs des personnes qui venaient d'assister à la scène...  

Je...

Tu n'eus pas le temps pour toi de t'exprimer que Maya-san te demandait si tu étais calmée ? Bien évidemment que non. Tu voulais pleurer et te cacher honteuse afin de ressentir le poids de la solitude.

Tu baissais la tête, triste. Ta seule réponse fut pour le moment de commencer à ranger tes livres en retenant tes larmes. Tu voulais te bouger les oreilles pour ne plus entendre les vilains mots que pouvaient prononcer certains à voix basse.

Je... crois que je vais y aller... Senpai.

Tu ne te sentais plus à ta place, comme souvent. Tu forçais ton sourire face à la joli blonde la voix tremblante, retenant tes larmes pour garder le peu de dignité qu'il te restait. Bien évidemment, la seule personne à qui tu en voulais c'était toi. Tu ne savais pour quelle raison tu agissais de la sorte lorsqu'il s'agissait d'aborder le sujet de "l'amour" avec un grand A.

Et merde, elle va finir par pleurer. Là ça devient ridicule. Tu peux comprendre la gêne pour cette histoire de sexe - chacun ses sensibilités - mais de là à exorciser un livre... c'est un peu ridicule. Surtout si c'est pour ne pas vraiment assumer derrière.

"Vraiment ? Tu sais, il n’y a rien de mal à tout ça."

Tu ne vas pas non plus l'empêcher de partir, oh. Ce n’est pas comme si tu peux faire ça.

"Ce n’est pas grave d'être gênée par cette partie du récit, ça se comprend, vraiment."

Oui c'est une tentative pour la rassurer.

"Mais réagir en voulant détruire le livre ou quoi ce n’est pas forcément super. Certains aiment bien lire ce genre de chose après tout."

Chacun ses gouts.

"Si jamais tu veux en parler, n’hésite pas. Bon je ne suis peut-être pas la mieux placée pour ça."

Il y a les psys ou l'infirmière scolaire, par exemple.

Tu continuais de ranger tes livres en écoutant les mots de ton ainée. Au fond, ca te rassurait, mais au minima seulement. Tu t'en voulais d'avoir fauter et de semer le trouble au sein de la bibliothèque... Il valait vraiment mieux pour toi de quitter cet endroit et de prendre l'air.

Je... Je suis désolée. Je n'ai aucunement eu l'envie de détruire le livre... J'ai paniqué...

Répondais-tu les larmes aux yeux. Tu finissais d'empiler les bouquins la tête basse avant de les prendre dans tes bras.

À chaque fois c'est pareil...

Tu restais énigmatique pour le moment te contentant d'aller vers les allées pour ranger tes livres. Mais, ton coeur te disait autrement, tes pas s'arrêtaient subitement, le dos tourné à celle que tu nommais "l'ange".

Est-ce que...

Allez, prend ton courage à deux mains. Tu peux le faire Hanaru !

Est-ce qu'on peut...

Tu y es presque ! Encore quelques mots et tu as presque fini une phrase complète !

Est-ce qu'on peut en discuter en dehors de la bibliothèque ?

Sortais-tu spontanément en faisant face à ton interlocutrice, les yeux larmoyants et la morve commençant à couler de ton nez.

"Ça se comprend pour la panique, mais..."

Paniquer sur ça ? À ce point ? Tout de même, c’est presque inquiétant !

"De quoi qui est pareil à chaque fois ? Parler de sexe ?"

Tu ne devrais pas mentionner ce mot à voix haute. Elle va encore rougir, paniquez ou quoi. Ce qui est amusant, mais bon, la pauvre.

"On peut, si tu veux. Mais avant ça..."

Tu lui temps un mouchoir.

"Tu devrais te moucher, t’essuyer, et te calmer un peu. Pas forcément dans cet ordre, d’ailleurs."

Et tu commences à ranger tes affaires.

"Si tu veux on peut discuter dans un bar ou quoi, la ou ça te fait plaisir."

C’est comme elle veut. Là où elle se sentira à l’aise, tout simplement.

La honte ! Tu ne t'étais même pas rendue compte que ton nez coulait et que tes yeux pleuraient ! Immédiatement tu te saisissais du mouchoir que te présentait Maya-san ! Essuyant tes larmes et te mouchant rapidement, tu remerciais celle qui te supportais à l'instanté en t'abaissant avec respect. Tu te hâtais donc de remettre les livres à leur place ne gardant que celui que tu avais potentiellement abimer pour présenter tes excuses à la bibliothécaire. Tu revenais ensuite vers ton Senpai qui te demandais le lieu où tu serais le plus à l'aise.

Je n'ai pas besoin d'aller dans un lieu en particulier.

Répondais-tu embêter et gêner.

Le simple fait de sortir d'ici me suffit.

Ajoutais-tu, toujours honteuse. Mais avant de sortir d'ici, tu apportais le livre à la dame derrière son bureau. Tu présentais tes excuses montrant l'état du livre qui n'avait rien avant de le lui laisser et de partir. Tu venais de te prendre un avertissement et la gentille femme te demandait de ne plus recommencer. Chose que tu promettais. Tu rejoignais aussitôt ta nouvelle camarade de troisième année comme un petit caneton qui rejoignais sa maman.

Senpai... Je suis désolée de mon comportement.

Encore une fois tu t'en excusais. Vous étiez désormais dehors et en cette période il faisait relativement frais. Tu t'étais emmitouflée dans ton grand châle pour ne pas attraper froid.

Je suis vraiment désespérée. A chaque fois que je lis ou même que je vois des gens s'aimer, ne serait-ce qu'un câlin ou un bisous...

Tu affichais une mine de déterrée.

Je suis incapable de me contrôler tant ca me gêne et m'hérisse les poils de dégout ! Du coup... J'en viens toujours à avoir des réactions un peu trop... débordantes ?

Est-ce vraiment le bon terme ? Ne serait-ce pas plutôt "exagérées" ou bien "impulsives" ?

Comment vous faites pour réussir à vous contenir ? Ca me parait être mission impossible pour moi...

Tu parlais bien sûr des personnes en général. Des jeunes comme des adultes. Peut-être que Maya-san le savait ? Elle a probablement des conseils à te donner, non ?

Bon, juste à sortir. Comme elle préfère, tant qu’elle est à l’aise et qu’elle ne refait pas une crise avec toi. Sinon ça va être fatigant. Et tu finiras par abandonner le sujet.

"Ce n’est pas grave, mais évitons que tu recommences si possible."

Ça serait bien. Pour tout le monde. Y compris pour les gens qui sont à côté. Et qui vont regarder tout ceci.

"Ah, je vois..."

Ah oui, quand même. C’est ce que tu as failli dire. Mais ça n’aura pas été très gentil.

"Je sais que c’est une question d’éducation. Mais aussi de sensibilité."

Tu n’as pas du tout de problème de causer de tout ceci. Et tu aimerais bien faire des bisous à une certaine fille, mais heu... compliqué.

"Pour être franche, je connais certaine personne qui ne sont pas intéressée par les bisous, calin, tout ça. C’est plus commun pour ce qui vient après, mais tu n’es pas seule."

Que l’acte révulse - d’une certaine manière - ça se comprend. Ça n’est pas la tasse de thé de tout le monde, le sport nocturne.

"Mais une réaction aussi violente, ça m’étonne beaucoup."

C’est du jamais vu.

"Et ça n’est pas une question de me contenir. Personnellement, ça ne me gêne pas. J’ai déjà embrassé des personnes, j’ai déjà couché avec des personnes, ça n’est pas un problème pour moi."

Là, tu vas l’achever. Oups.

Tu n'étais pas seule ? Vraiment ? Les mots de ta camarade te touchait profondément. C'était très gentil de sa part de vouloir te rassurer sur le sujet. Ce qui te fit te sentir encore plus honteuses de ton comportement. Tu la regardais pleine d'espoir avant la piqûre de rappel... Oui, tu avais exagéré, mais ! Ce n'était pas volontaire, sans vouloir être de mauvaise foi. Tu es plutôt ouverte d'esprit, mais rien que le rapprochement entre deux être... Ne vaut mieux pas y penser.

Je sais...

Rétorquais-tu, totalement dépitée. Avant de frissonner d'effroi ! Embrasser ? Coucher ? Ca te figeait instantanément sur place. Tu te mettais à rougir, rougir et encore rougir ! Tu étouffais un cri d'horreur de ton air débile avant de venir te claquer à plusieurs reprises les joues pour reprendre conscience !  Et le tout, en apnée !

Pas... concevable...

Tu perdais un peu pied, mais tu luttais pour te contenir surtout après l'épisode de la bibliothèque ! Tu voulais aller chercher ton talisman dans ta poche, mais tu te retins avec beaucoup de difficultés ! À bout de souffle, tu inspirais un grand coup avant d'expirer pour te calmer.

Ca va mieux...

Tu te frottais l'arrière du crâne d'un air désolé.

C'est bien ce que je disais, j'admire ta façon de pouvoir en parler librement... Enfin... Voilà quoi...

Tu te sentais vraiment mal à l'aise de continuer sur ce sujet, alors que vous venez à peine de l'aborder... Cette balade s'annonçait longue et mentalement impossible pour toi. Heureusement que ta Senpai est clémente, sinon tu ne sais pas les problèmes que ta maladresse aurait pu t'apporter.

Elle est VRAIMENT sensible à tout ceci. Il faut dire que dans certaines familles (et dans certaines sociétés) le sexe est un sujet tabou. Ce qui est stupide, car il est extrêmement important. Mais tu ne vas pas juger, ça serait vilain. Et tu n’es pas si vilaine que ça. Mais bon, de là à dire que tout ceci n’est pas concevable... tout de même. C’est l’autre extrême.

"C’est un sujet comme un autre. C’est important d’être informé, tu ne penses pas ? Il y a tellement d’accident et de problèmes qui arrivent... et ça concerne surtout les femmes."

Les hommes en ont un peu moins. Mais les maladies existent et sont un véritable fléau.

"Après j’ai appris à en parler parce que je suis un peu concernée. J’aime les femmes, après tout."

Ça, c’est dit. Si elle n’aime pas, dommage pour elle !

"Et pour revenir à toi, il y a des personnes qui ne sont pas certaines de leur orientation sexuelle ou romantique. Et pour les personnes qui ne sont pas intéressées par les deux, c’est asexuel et aromantique, respectivement. Mais ça ne veut pas forcément dire qu’elles détestent le sujet, attention."

On peut vouloir éviter la question sans la détester !

A ta grande surprise, ton ange ailée semblait bien connaitre le sujet. Tout le contraire de toi. Elle s'y est probablement plus intéressée que toi. Tu l'écoutais attentivement même si ta petite conscience t'hurlait de fuir dans l'urgence, mais pour quoi faire ? Ta camarade venait clairement de t'annoncer qu'elle aimait les filles. Ce n'était pas l'orientation sexuelle qui te troublait ou gênait... Au final, tu te sentais un peu perdue dans ce monde.

Senpai...

Tu tournais ta tête dans sa direction. Te voilà complètement bouleversée et soulagée à la fois de ne pas être "anormal" concernant ce sujet là.

Merci d'éclairer ma lanterne !

Tes yeux étaient humide, très humide même ! Tu t'empressais de te saisir de ton petit mouchoir donné plus tôt par Maya-san. Malgré ton savoir être, elle arrivait à t'expliquer sans trop t'affoler du sujet interdit à la maison.

Donc, si j'ai bien suivi... Je suis asexuée ?

Tu te mouchais sans retenu pour essuyer encore une fois ton nez. Maintenant que vous étiez là à discuter du genre et du se... sexe. Pfiou. Tu te demandais la chose suivante.

Senpai, est-ce qu'aimer une fille c'est identique qu'aimer un homme ?

Tu étais curieuse sur le sujet. Tu n'avais jamais connu de tels sentiments aussi puissant. Inutile d'expliquer que tu ne savais pas ce qu'était aimer un partenaire. Pourtant tu aimes beaucoup tes parents, tes grands-parents et ta soeur aussi. Mais là encore, ce n'est pas la même chose, le même sentiment. Alors, comme une enfant tu attendais patiemment la réponse de la jolie blonde.

"Oui ?"

Éclairer sa lanterne ? C’est peut-être exagéré. Elle n’était pas aux courants, voilà tout. Il faut s’informer, c’est plus difficile que ça en a l’air, c’est tout. Encore faut-il le vouloir, sinon... ça n’est même pas la peine d’y penser. Ça finit toujours en fiasco. Et il faut tomber sur les bonnes personnes !

"C’est normal !"

Et elle confond. C’est chou, tu échappes un petit rire.

"Alors, non, c’est asexuel. Asexué ce sont les organismes qui n’ont pas de genre. Les cellules par exemple."

Une comparaison pas terrible, mais on fait avec.

"Et peut-être aromantique, comme je disais. Ça n’est pas vraiment intéressé par la romance. Mais ça n’empêche pas de tomber amoureux et de sortir avec quelqu’un. Il y a plusieurs degrés."

Et qu’est-ce que c’est complexe à ce sujet. Parfois personne n’est d’accord sur la question.

"Alors je n’ai jamais aimé d’homme, donc..."

Oui, oui. Doyen, tout ça. Ça n’existe pas. Détail.

"Mais je ne vois pas pourquoi ça serait différent."

C’est l’amour. Ça varie selon les personnes, de toute manière. Après c’est sur, pour le côté "technique" est différent, ça c’est sur.

Ta nouvelle amie pouffait légèrement de rire concernant tes questions. Tu n'y voyais aucunement de la moquerie, mais apparemment, tu étais maladroite dans les termes que tu utilisais. Tu écoutais comme une bonne élève les corrections de ta Senpai avant qu'elle ne finisse par répondre à ta dernière question.

Hum.. Je vois. C'est un monde vraiment à part et diversifié...

...la se...xu...a...li...té. Tu disais cela de façon naïve et la tête ailleurs. Comme si une nouvelle porte s'entrouvrait seulement dans ton esprit : ladite porte interdite de papa et maman. Après tout, c'était une première pour toi, tu n'avais pas l'habitude de te lancer dans ce genre de.. débat.

Senpai, plus je t'écoute me décrire tout ça et plus je me sens... bête et naïve de ne rien connaître.

Alors non, tu ne parlais pas de rapport ou quoi que ce soit du genre ! Comme si tu venais d'être foudroyer depuis les cieux - en plus d'être paniquée d'être maladroite dans tes mots - tu tente de te rattraper fissa !

Je voulais dire de ne pas connaître les termes et l'étymologie des mots !

Ola la... Que tu avais honte ! Tu ne savais pas si poursuivre la discussion sur la se...xu...a....li....té allait être bon pour ta santé mentale à ce rythme là !

"Aussi diversifié qu'il y a de personne différente."

Ce qui fait une grande liste. Après tout, il y a beaucoup, BEACOUP de personne sur terre.

"Par contre, ça n'est pas un monde à part. Ça n'est pas forcément dans la vie de tout le genre, mais c'est une partie importante de la vie."

La sexualité et l'amour, ça n'est pas rien. C'est très important, mine de rien.

"Bah,je pense que si je demande à plusieurs personnes des informations sur ceci, alors je ne vais pas en avoir beaucoup."

Sauf si tu demandes à la communauté concernée. Mais c'est triché.

"Tu as le droit de ne pas savoir ce qui est pansexuel, bisexuel et autre. Tant que tu es respectueuse, tout va bien."

Si elle ne l'est pas, ça va barder.

"Donc si tu as des questions, n'hésite pas."

Tu peux y répondre facilement.

Fascinée ! Tu étais fascinée par la connaissance de Maya-san. Ton ressenti n'était pas faussée, loin de là ! Elle était bel et bien un ange tombée du ciel pour toi. Elle expliquait vraiment tout à la perfection comme un professeur laissant penser qu'elle connaissait à fond le sujet de la se...xu...a..., bref !

Je ne penses plus avoir de question pour le moment Senpai.

Tu avais beau y réfléchir, plus rien ne te venait à l'esprit. Pour toi, le tour de la question a déjà été fait.

Merci beaucoup pour tout ! Je suis vraiment heureuse d'avoir fait ta connaissance !

Disais-tu en t'élançant pour te mettre face à elle le sourire aux lèvres avant de... trébucher avec ta propre chaussure en arrière et de finir sur les fesses.

Itaï, itaï...

Maladresse quand tu nous tiens...

Tout va bien, ah ah ah ah.

Tu riais d'avantage te trouvant bête sur le moment et tu te voulais plus rassurante qu'inquiétante. Tu te frottais éventuellement l'arrière de la tête, signe que tu étais gênée d'être aussi maladroite.

Plus de question ? Plus de question. Qu’elle n’hésite pas si elle en a, tu n’es peut-être pas une spécialiste du sujet, mais tu es très bien informée. Pour des raisons logiques. C’est "l’avantage" d’être directement concernée. Enfin, bon...

"De rien, c’est normal."

Elle est bien loin des personnes qui ont tendance à penser "houlala, pas hétéro, pas bien, vade retro satanas", ce qui est bien, BIEN mieux que la plupart des abrutis homophobes qui existent sur terre. Elle écoute, elle apprend, elle ira loin cette petite. Enfin, elle est plus grande que toi, mais en détail.

"Et c’est réciproque."

Et elle est vraiment, VRAIMENT maladroite. Sur quoi elle est tombée, vraiment ? Tu as du mal à deviner...

"Ça va ? Les nouvelles étaient si renversantes que ça ?"

C’était un jeu de mots nul. Dehors Maya, au coin !