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- Le DoyenPersonnel ; directeur (pnj)■ Age : 17■ Messages : 7830■ Inscrit le : 20/11/2007
Mon personnage
❖ Âge : 69
❖ Chambre/Zone n° : Chez lui
❖ Arrivé(e) en : Depuis toujours
La situation a beau être banale, le quotidien n’en reste pas moins attrayant. Que vous attendiez la fin du cycle de la machine à laver, que vous mangiez le même dessert à la cantine toutes les semaines, que vous patientiez la tête contre la vitre d’un bus, ces fragments de vie sont les rouages d’une trame bien huilée. A vous de sélectionner un de ces instants du quotidien et d’y déceler la beauté dans l’ordinaire.
Vous devrez rédiger votre texte en 3 paragraphes.
La 1ère phrase de chaque paragraphe devra faire parti d'un haïku qui, une fois assemblé, résume l'intégralité de votre texte.
▬ Cette épreuve est un solo.
▬ Vous avez 24 heures pour poster votre réponse.
▬ L'épreuve se termine le dimanche 16 octobre à 23h59.
▬ Les réponses sont limitées à 1500 mots maximum.
- Luke [DrafT]Invité
- Petite mise en contexte:
- Depuis son arrivée à Damned Town, Luke erre dans la ville. Il a un soir croisé Cameron, avec lequel le courant est très bien passé. Il squatte chez lui de façon intermittente et aime particulièrement passer du temps dans la salle de musique. Ce qu'éprouve Luke pour Cameron est compliqué et encore à ses débuts, mais que nous réserve l'avenir ?
Ave Maria
Peu avant minuit, ses doigts parcourent les touches.
Ses bagues scintillent, ses cheveux blancs brillent.
Sa mélodie est un chœur d’anges qui prient ;
Mon cœur solitaire bat en escarmouche.
Emportées, ses épaules se meuvent en rythme.
Des croches et des double croches s’échappent
Du patio pour illuminer les varappes
Des pics de mes souvenirs en cryptarithme
Les amours et haines sont réduits à néant
Le sablier présent s’arrête à cet instant
Pourtant dépasse l’entendement la beauté
D’une partition ancienne et humaine
Que je vois s’interpréter sous mes yeux charmés.
Je peux être le Rimbaud de ton Verlaine.
Piano côté balcon
Ses bras nus courbés pourraient hélas m’enlacer,
Mais je me lasserai du silence ici.
La pièce à musique abrite les élicies
Qui transcendent tout mon être à sa voix rouée.
L’odeur de cigarette et son parfum d’été
Bercent mon esprit envoûté par son talent.
Je crains que l’accompagner ne soit achalant :
Ma guitare n’est douce vu sa variété.
Les feuilles d’agaves chatouillent ma nuque ;
Me font rappeler à l’ordre « enfin Luke ! »
Et puis son rire clair fait fondre mes tympans :
Je sais qu’il me pardonne car il rejoue.
Le métronome bat d’un axe louvoyant
Et je suis sémillant devant ses roses joues.
Cœur à la Lune.
Chaque soir répète ce précieux rituel
D’intimité partagée par la musique.
Chaque occurrence est un coma extatique
Dont je rêve être muse consensuelle.
Je m’assoie sur le rebord du vieil instrument,
Touchant du doigt son bois usé par les âges.
Mes jambes se balancent et moi je voyage.
Passant sans cesse ma main dans ses cheveux blancs.
Nous ne sommes que des inconnus en ville,
Des âmes égarées dans l’océan labile.
Mais cette lumière chasse les ombres
Et éclaire sur les murs les aspérités.
Il reste café et bonbons en surnombre
Voilà mon quotidien, je ne puis m’en lasser.
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