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Kobe High School :: Administration :: Zone invités :: Interforum XV :: Salles d'examens :: Epreuve 3
- Le DoyenPersonnel ; directeur (pnj)
■ Age : 17■ Messages : 7830■ Inscrit le : 20/11/2007
Mon personnage
❖ Âge : 69
❖ Chambre/Zone n° : Chez lui
❖ Arrivé(e) en : Depuis toujours
Toute histoire a deux facettes. La vôtre et celle de l’autre parti. Bien que la conclusion soit similaire, vos versions du pourquoi divergent. Un seul et même écueil, des actions aux retombées exponentielles, des opinions qui divergent… Le fait est que vous avez fauté et avez écopé de 2 heures de colle.
Un événement, deux versions. Deux individus, deux histoires. Ce que l'on voit n'est jamais qu'un pourcentage infime de la vérité dans son ensemble. Et pour vous, à quoi sont dues ces deux heures de colle ?
À travers un seul post d’un maximum de 1 500 mots chacun, vous devrez, dans cette épreuve, montrer une perception d’un événement. Votre binôme en fera de même en montrant une perception différente du même événement. Comment votre personnage vit-il cet événement ? Comment réagit-il ? Que fait-il ? Pourquoi est-il là ? Que pense-t-il ? Dévoilez-nous l'iceberg dans son intégralité.
▬ Cette épreuve est un duo Alter Ego.
▬ Vous avez deux jours pour poster chacun 1 réponse.
▬ L'épreuve se termine donc le dimanche 16 octobre à 23h59.
▬ Les réponses sont limitées à 1500 mots maximum.
- Pablo K. MoraElève ; en 3ème année
■ Age : 30■ Messages : 492■ Inscrit le : 25/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
- Contexte de KHS:
- Kobe High School a un contexte à tendance réaliste school life qui se passe au Japon en 2017 dans la ville de Kobe. Le lycée et l'université (situés sur le même campus) sont de renommée internationale, la culture japonaise se mêle donc aux cultures des autres pays via les différentes nationalités présentes sur le campus. Le slogan de l'université de Kobe ? Faire naître le meilleur en chacun de nous !
- Présentation de Pablo:
- Pablo Mora est un métisse hispano-japonais, arrivé à KHS en 2017. Son père est un japonais travaillant dans l'import export à l'internationale, trafiquant avec des Yakuzas. Sa mère, espagnole, cumule les petits boulots de femme de ménage ou garde d'enfants pour des personnes plus aisées, entre autres. Ils vivaient tous ensemble en Espagne, l'élevant en bon homme de famille hétérocentré et macho jusque fin 2014, année de leur séparation. Suite à cela, et à l'incarcération de son père, il finit par être accueilli par ses grands-parents japonais qui le scolarisent à Kobe, où il enchaîne les histoires de cœur et les heures de colle.
Epreuve 3 Duo, forme Alter Ego.
Journée nulle, emploi du temps nul, rien à signaler pour égayer le tableau. J’décide, pour une fois depuis un bail, d’aller en fumer une en cachette, et file chercher l’objet du délit dans ma chambre après les cours. Je me faufile ensuite dans les couloirs et arrive finalement dans celui où se trouve le local poubelle. Meilleur endroit pour camoufler l’odeur, personne pourra m’dire le contraire. Je plonge ma main dans la poche arrière et regarde à gauche, à droite, histoire que personne ne me grille puis avance vers le fameux local… d’où sort un gars survolté. J’crois que j’ai déjà vu ce mec mais pas le temps de confirmer, le voilà qui fonce dans une jolie minette à quelques pas d’nous avant de l’insulter.
D’où il agresse une meuf comme ça lui ? La pauvre, elle doit être flippée ! Ni une ni deux, j’fonce à la rescousse et saute sur le dos du gars, histoire de le plaquer par terre. Punaise, qu’est ce qu’il pue en plus ! Il fait les poubelles tous les jours pour son quatre-heures ou quoi ?! A califourchon et bien vénère, j’lui met deux-trois patates en gueulant :
- Nan mais ça va pas d’faire ça à une fille qu’à rien demandé ? Tu t’es cru chez mémé ou quoi ? T’as intérêt à t’excuser sinon j’te jure que j’te démonte cabrón !
Mais c’est bien connu, un Pablo énervé, ça a du mal à s’calmer. Et maintenant que j’en suis venu aux mains… J’ai du mal à m’arrêter. J’reconnais vaguement le gars mais les coups pleuvent et il change de couleur, alors que j’vire au rouge de colère. Les coups et les secondes passent sans que j’m’en rende compte, jusqu’à ce qu’une main avec une sacrée poigne me tire violemment vers l’arrière, en me faisant tomber sur les fesses.
- NON MAIS ÇA VA OUAIS ?! TU T’PRENDS POUR QU-Oh m*rde...
Un pion. Fallait qu’un PION passe à ce moment-là dans les couloirs, joder ! J’regarde rapidement la nana, qui a l’air encore chamboulée par le crado qui lui a sauté dessus, puis le-dit crado qui… n’a plus l’air de bouger. Re-m*rde. J’serre les dents et prends une grande inspiration, en levant les mains vers le surveillant qui a une drôle de tenue pour le coup.
- Bon, écoutez. J’sais pas où vous allez avec votre tenue de l’armée et vos froufrous vu qu’Halloween est déjà passé…
La clé, c’est d’avoir l’air confiant, d’être assuré… et d’accuser l’autre en premier ! Ça marche toujours dans les trucs policiers. Si on vend l’autre, on a une remise de peine ou truc du genre. Mon daron y a pas eu recours parce qu’avec les Yakuza faut pas trop déconner, mais là j’ai aucun scrupule à dénoncer ce mec ! Faut juste que ce pion à barbe blanche me croit.
- Mais j’faisais rien de mal pour une fois ! C’est lui qui a commencé ! Justin, j’crois, un truc comme ça ! Il a agressé cette fille alors ,vous voyez, j’suis un vrai bonhomme moi, pas un trouillard qui aurait fait demi-tour. J’pouvais pas laisser passer ça alors j’l’ai empêché de lui faire du mal !
J’me tourne vers la jolie blonde, j’vois pas quelle raison elle aurait de pas confirmer ma version toute façon, j’dis que la verité ! J’me tourne de nouveau vers le soldat et continue :
- Allezzzzz, j’suis de bonne foi, j’dis même pas de mensonge là ! Vous savez quoi, on fait un deal : vous dites rien sur ça, on l'emmène à l’infirmerie discretos et moi j’balance à personne pour votre costume en retard ! DEAL ?
J’tends même la main pour sceller l’accord, mais papi soldat n'a pas l’air perturbé par mon speech. Il est calme. Trop calme même. J’aime pas trop beaucoup ça. D’habitude, les pions ça râle et ça grommelle, alors pourquoi lui il sourcille pas ? Si ça s’trouve c’est un nouveau et il fait ça comme job de pré-retraite, j’sais pas…
- Stop l'humour. Il est interdit d'être là, le bâtiment est dangereux dans cette aile, on vous l'a assez dit. Et en plus vous venez ici cogner un camarade ?
Je fronce les sourcils aussitôt, il a même pas l’air de me croire alors que ça s’voit que j’suis franc pourtant ! D’où j’irai avouer que j’ai frappé quelqu'un comme ça ? Mais pas le temps de répliquer que Blondie sort du silence pour m’appuyer avant d’me regarder.
- Mais non ! IL m'a aidé, c'est l'autre là, il s'est jeté sur moi comme un dingue en m'insultant et il allait me frapper !
Bordel, qu’est-ce qu’elle est belle.
- Je vois. Je ne vais pas te reprocher cela mon garçon, tu as bien fait même. Par contre. il est interdit. D'être. Ici.
Oh, mais en plus ça marche ! En même temps, qui pourrait ne pas croire une fille aussi douce qu’elle ? Avec ses longs cheveux blonds, ses épaules si parfaites et ce doux visage… Une meuf naturelle, comme j’aime ! Eh mais attendez, c’est quoi cette histoire d’interdiction ?
- Quoi ?!
- Je l'emmène à l'infirmerie. Vous deux, vous descendez dans la salle 1496 et vous m'y attendez. Deux heures de retenue. Et ne les séchez pas.
Salle 1496, depuis quand on a des numéros de salle aussi long ? Et depuis QUAND on a un sous-sol ? Ça faisait parti des travaux ça ? On nous l’a jamais dit hé, faut trop que j’aille fouiner par là, si ça s’trouve y’a des coins sympas pour traîner tranquille… J’regarde le vieux s’éloigner avec l’autre inconscient, et me tourne vers la nana qui… m’saute aussitôt dans les bras ?
- Merci ! Sans toi je sais pas ce qu'il m'aurait fait lui !
Woow Pablo marque un but ! VICTOIRE DE L'ÉQUIPE ESPAGNOLE ! Bordel, si j’avais su qu’elle serait aussi tactile… Me gusta ! Heureusement que j’sors du foot, j’suis tout propre et parfumé, pas fou le gars hein ! Je m’empresse aussitôt de passer mes bras autour d’elle et de l’enlacer en retour, lui passant la main sur son dos en vrai héros.
- Ne t’inquiète pas, tu crains rien avec moi. Il t’fera plus jamais rien ! Et si un jour quelqu’un te cherche une embrouille, t’auras qu’à appeler Pablo Mora, et j’serai là ! D’ailleurs, c’est quoi ton p’tit nom ?
- Hihihi..Vesa Hayha. Mais du coup, si t'es pas là, comment je t'appelle Pablo ? T'as un numéro ?
- Oh bah attends, bouge pas. J’sors mon portable !
Le regard charmeur, j’me détache lentement d’elle pour sortir mon téléphone et qu’on échange nos numéros. Ce numéro-là, j’compte pas oublier de l’appeler. Un instant plus tard, on entame notre route vers les cachots cachés de Kobe. Hé c’est rigolo à dire, cachot caché. Enfin bref, y’a plus important là ! Moooossieur Mora a tapé dans l'œil d’une jolie nana ! Alors même si quelque chose me dit que si on se magne pas, le vieux va se ramener, eh bah j’compte bien profiter de ces heures de colle pour lui faire comprendre que l’intérêt est réciproque et lui donner rencard ! J’passe la main dans mes cheveux pour attirer son regard et lui lancer un p’tit clin d’oeil, avant d’parler :
- Dis Vesa, tu crois que Papi relou va nous chaperonner pendant les deux heures, ou qu’on sera seuls enfermés ? J’sais pas toi, mais la deuxième idée me paraît une super punition…
On rigole et on discute le long du chemin, en descendant des escaliers sans queue ni tête, ça part dans tous les sens ces couloirs en vrai. J’me serais pas aussi bien orienté sans tous ces panneaux chelous. Mais une fois la route achevée, on arrive devant la salle 1496. Porte en bois, gros verrou et tout, ça fait vraiment cachot le truc. Je m'attends presque à ce que Rusard sorte d’une télé pour nous punir. Le vieux arrive à ce moment là, sorti de nulle part, et nous fait entrer. Arrivé à la table, je grommelle en voyant les copies blanches et le sujet de dissert’ écrit au tableau.
“Comment remettre une intrigue en route et inciter les gens à la suivre.”
Parce que vous croyez vraiment que j’vais écrire la suite solo à votre place ? Bougez-vous, joder!
D’où il agresse une meuf comme ça lui ? La pauvre, elle doit être flippée ! Ni une ni deux, j’fonce à la rescousse et saute sur le dos du gars, histoire de le plaquer par terre. Punaise, qu’est ce qu’il pue en plus ! Il fait les poubelles tous les jours pour son quatre-heures ou quoi ?! A califourchon et bien vénère, j’lui met deux-trois patates en gueulant :
- Nan mais ça va pas d’faire ça à une fille qu’à rien demandé ? Tu t’es cru chez mémé ou quoi ? T’as intérêt à t’excuser sinon j’te jure que j’te démonte cabrón !
Mais c’est bien connu, un Pablo énervé, ça a du mal à s’calmer. Et maintenant que j’en suis venu aux mains… J’ai du mal à m’arrêter. J’reconnais vaguement le gars mais les coups pleuvent et il change de couleur, alors que j’vire au rouge de colère. Les coups et les secondes passent sans que j’m’en rende compte, jusqu’à ce qu’une main avec une sacrée poigne me tire violemment vers l’arrière, en me faisant tomber sur les fesses.
- NON MAIS ÇA VA OUAIS ?! TU T’PRENDS POUR QU-Oh m*rde...
Un pion. Fallait qu’un PION passe à ce moment-là dans les couloirs, joder ! J’regarde rapidement la nana, qui a l’air encore chamboulée par le crado qui lui a sauté dessus, puis le-dit crado qui… n’a plus l’air de bouger. Re-m*rde. J’serre les dents et prends une grande inspiration, en levant les mains vers le surveillant qui a une drôle de tenue pour le coup.
- Bon, écoutez. J’sais pas où vous allez avec votre tenue de l’armée et vos froufrous vu qu’Halloween est déjà passé…
La clé, c’est d’avoir l’air confiant, d’être assuré… et d’accuser l’autre en premier ! Ça marche toujours dans les trucs policiers. Si on vend l’autre, on a une remise de peine ou truc du genre. Mon daron y a pas eu recours parce qu’avec les Yakuza faut pas trop déconner, mais là j’ai aucun scrupule à dénoncer ce mec ! Faut juste que ce pion à barbe blanche me croit.
- Mais j’faisais rien de mal pour une fois ! C’est lui qui a commencé ! Justin, j’crois, un truc comme ça ! Il a agressé cette fille alors ,vous voyez, j’suis un vrai bonhomme moi, pas un trouillard qui aurait fait demi-tour. J’pouvais pas laisser passer ça alors j’l’ai empêché de lui faire du mal !
J’me tourne vers la jolie blonde, j’vois pas quelle raison elle aurait de pas confirmer ma version toute façon, j’dis que la verité ! J’me tourne de nouveau vers le soldat et continue :
- Allezzzzz, j’suis de bonne foi, j’dis même pas de mensonge là ! Vous savez quoi, on fait un deal : vous dites rien sur ça, on l'emmène à l’infirmerie discretos et moi j’balance à personne pour votre costume en retard ! DEAL ?
J’tends même la main pour sceller l’accord, mais papi soldat n'a pas l’air perturbé par mon speech. Il est calme. Trop calme même. J’aime pas trop beaucoup ça. D’habitude, les pions ça râle et ça grommelle, alors pourquoi lui il sourcille pas ? Si ça s’trouve c’est un nouveau et il fait ça comme job de pré-retraite, j’sais pas…
- Stop l'humour. Il est interdit d'être là, le bâtiment est dangereux dans cette aile, on vous l'a assez dit. Et en plus vous venez ici cogner un camarade ?
Je fronce les sourcils aussitôt, il a même pas l’air de me croire alors que ça s’voit que j’suis franc pourtant ! D’où j’irai avouer que j’ai frappé quelqu'un comme ça ? Mais pas le temps de répliquer que Blondie sort du silence pour m’appuyer avant d’me regarder.
- Mais non ! IL m'a aidé, c'est l'autre là, il s'est jeté sur moi comme un dingue en m'insultant et il allait me frapper !
Bordel, qu’est-ce qu’elle est belle.
- Je vois. Je ne vais pas te reprocher cela mon garçon, tu as bien fait même. Par contre. il est interdit. D'être. Ici.
Oh, mais en plus ça marche ! En même temps, qui pourrait ne pas croire une fille aussi douce qu’elle ? Avec ses longs cheveux blonds, ses épaules si parfaites et ce doux visage… Une meuf naturelle, comme j’aime ! Eh mais attendez, c’est quoi cette histoire d’interdiction ?
- Quoi ?!
- Je l'emmène à l'infirmerie. Vous deux, vous descendez dans la salle 1496 et vous m'y attendez. Deux heures de retenue. Et ne les séchez pas.
Salle 1496, depuis quand on a des numéros de salle aussi long ? Et depuis QUAND on a un sous-sol ? Ça faisait parti des travaux ça ? On nous l’a jamais dit hé, faut trop que j’aille fouiner par là, si ça s’trouve y’a des coins sympas pour traîner tranquille… J’regarde le vieux s’éloigner avec l’autre inconscient, et me tourne vers la nana qui… m’saute aussitôt dans les bras ?
- Merci ! Sans toi je sais pas ce qu'il m'aurait fait lui !
Woow Pablo marque un but ! VICTOIRE DE L'ÉQUIPE ESPAGNOLE ! Bordel, si j’avais su qu’elle serait aussi tactile… Me gusta ! Heureusement que j’sors du foot, j’suis tout propre et parfumé, pas fou le gars hein ! Je m’empresse aussitôt de passer mes bras autour d’elle et de l’enlacer en retour, lui passant la main sur son dos en vrai héros.
- Ne t’inquiète pas, tu crains rien avec moi. Il t’fera plus jamais rien ! Et si un jour quelqu’un te cherche une embrouille, t’auras qu’à appeler Pablo Mora, et j’serai là ! D’ailleurs, c’est quoi ton p’tit nom ?
- Hihihi..Vesa Hayha. Mais du coup, si t'es pas là, comment je t'appelle Pablo ? T'as un numéro ?
- Oh bah attends, bouge pas. J’sors mon portable !
Le regard charmeur, j’me détache lentement d’elle pour sortir mon téléphone et qu’on échange nos numéros. Ce numéro-là, j’compte pas oublier de l’appeler. Un instant plus tard, on entame notre route vers les cachots cachés de Kobe. Hé c’est rigolo à dire, cachot caché. Enfin bref, y’a plus important là ! Moooossieur Mora a tapé dans l'œil d’une jolie nana ! Alors même si quelque chose me dit que si on se magne pas, le vieux va se ramener, eh bah j’compte bien profiter de ces heures de colle pour lui faire comprendre que l’intérêt est réciproque et lui donner rencard ! J’passe la main dans mes cheveux pour attirer son regard et lui lancer un p’tit clin d’oeil, avant d’parler :
- Dis Vesa, tu crois que Papi relou va nous chaperonner pendant les deux heures, ou qu’on sera seuls enfermés ? J’sais pas toi, mais la deuxième idée me paraît une super punition…
On rigole et on discute le long du chemin, en descendant des escaliers sans queue ni tête, ça part dans tous les sens ces couloirs en vrai. J’me serais pas aussi bien orienté sans tous ces panneaux chelous. Mais une fois la route achevée, on arrive devant la salle 1496. Porte en bois, gros verrou et tout, ça fait vraiment cachot le truc. Je m'attends presque à ce que Rusard sorte d’une télé pour nous punir. Le vieux arrive à ce moment là, sorti de nulle part, et nous fait entrer. Arrivé à la table, je grommelle en voyant les copies blanches et le sujet de dissert’ écrit au tableau.
“Comment remettre une intrigue en route et inciter les gens à la suivre.”
Parce que vous croyez vraiment que j’vais écrire la suite solo à votre place ? Bougez-vous, joder!
Made by Meuh
Pablo te rentre dedans en #cc0000
Time will only make it worse but was it all well deserved ?
So small in a massive universe, I'll find my place when I stop living with this curse
So small in a massive universe, I'll find my place when I stop living with this curse
- FlavienInvité
- Présentation de Vesa:
- Vesa est gentille, douce, attentionnée, mais cruelle, sadique et avec un coté légèrement euh...taré quand elle s'y met à fond. En plus d'être une cannibale. Avec son pouvoir d'ombre, elle se transforme en une sorte de créature d'ombre, c'est soumis à règle strictes. Peu de lumière, beaucoup d'ombres, et elle ne doit croire qu'il y qu'une seule personne dans la pièce.
EPREUVE 3 DUO, FORME ALTER EGO.
Avec Vesa Hayha.
ATTENTION VIOLENCE
Pourquoi les choses doivent elles se compliquer quand elles doivent être simple ? J'avais fait tout ce qu'il fallait pourtant. Prendre un type pas aimé dans le bahut, fait. Prendre un type pas trop finaud pour bien le piéger, fait. M'assurer que la partie serait pas dérangée, fait aussi. Putain. L'aile abandonnée près du local poubelle était la zone parfaite.
Je m'étais emmerdée à préparer mes pièges. Nœuds pour faire trébucher, filins. Objets en équilibre pour que ça lui tombe sur la gueule. J'avais mis des lames de rasoirs dans des piles de tissus et des bouts de verres partout. J'avais même dévissé les ampoules pour qu'il n'y ait qu'une lumière crasseuse. Et tout ça pour rien. Chier. CHIER !
Je l'avais harcelé, coupé de partout ! Oh Justin on était si bien...Pourquoi tu pouvais pas rester saigner hein ? Pourquoi tu pouvais pas te contenter d'être la proie que tu es ? Je me faufilais dans les conduits, ombre parmi les ombres. Mes griffes se mêlaient aux pièges et je me montrais furtivement. J'entendais ses battements de cœurs, sa respiration haletante. La sueur âcre de la peur. Il gémissait et sanglotait, pauvre petit joujou brisé, parfait.
Les gouttes de son sang coulaient une à une dans ma gorge. Le fer. Cette odeur si enivrante. J'avais enlevé les repères, caché la sortie. Etranger perdu dans une maison hantée..héhéhé...Hahahaha, pas mal pas mal. Pour une première chasse c'était parfait, aussi parfait que..oui aller, ma première fois, je peux le dire.
Mais bien sûr, ça va JAMAIS comme il faut. Tout ce boulot foutu en l'air parce que l'autre con tombe sans faire exprès sur le matelas qui cachait la porte et il se barre en sanglotant. Du coup j'en suis là, à me précipiter juste devant lui et à reprendre ma forme humaine parce qu'on est sous trop de lumière, merci bien. Et..mais je vais devoir lui péter la gueule ! Il me..hein ? C'est qui lui ? Oh putain...oh putain...Oh bordel ce qu'il lui met ! Vas-y ! Vas-y ! Vas..merde un pion !
"Stop l'humour. Il est interdit d'être là, le bâtiment est dangereux dans cette aile, on vous l'a assez dit. Et en plus vous venez ici cogner un camarade ?"
Merde ça c'est pas bon ! L'autre con de Justin pourrait m'accuser ! Enfin non, mais bon, en plus l'autre il est pas mal...
Mais non ! Il m'a aidé, c'est l'autre là, il s'est jeté sur moi comme un dingue en m'insultant et il allait me frapper !
Ca marche ! Le mec nous croit..et nous file deux heures de colles...bon..on va dire que c'est pas cher payé...j'ai pas pris mon gouter...
Hmm c'est moi où il me regarde. Cela dit moi aussi. Hmm j'aime ça, je sens qu'il est sous mon charme..hmm...hihihi.
Merci ! Sans toi je sais pas ce qu'il m'aurait fait lui !
Hmmm il a des bras costaud..et il sent boooon...Rohlalala, lui je vais me le bouffer aussi ! Brrr...il me fait frissoner...ouaiiis...faut qu'il me file son numéro ! Voila, ça c'est fait. On descend ensuite, direction un cachot..sérieusement ? On est dans un lyvée ou quoi ?
Je l'aime bien le Pablo, il a de l'humour, il fait ses petits gestes de dragueurs, et franchement, je craque ! Il me propose un rencard. Je fais même pas semblant de réfléchir, bien sur que j'en veux un ! Quand je vois un aussi beau menu, c'est pas pour regarder ! J'en profite pour lui donner un petit avant gout. Je lui dit que je suis sportive (il réagit avec un sourire trop sexy) et secouer mes cheveux en levant mes bras. On dirait que mes maigres formes lui font de l'effet hahaha ! Alors je remonte encore un peu, mon haut est court après tout..hihihi..rohlalala..je devrais pas..allons, on arrive, un peu de sérieux.
Le pion est la avec son air de frigidaire. En plus vu qu'il a les cheveux blancs ça lui va bien. Par contre son uniforme..bon ok ça en impose, mais il s'est gouré de pays je crois. Fin bon c'est pas mon soucis. Alors, une question. Bon, ok, normal.
C'est
Quoi
Ce
Sujet
Sérieusement ?
“Comment remettre une intrigue en route et inciter les gens à la suivre.”
C'est une blague la ? On peut pas avoir une question de géographie ou sur comment dépecer un h..cerf ? Mais comment tu veux que je réponde à ça ? Je vais en boite de nuit, pas en soirée jdr ! Mais je suis pas psy moi à la fin, je veux faire de la médecine ok, mais la ! Comment tu veux inciter des gens à suivre une intrigue...je sais pas, avec une tempête ? Avec un flingue sur la tempe ? Pourquoi faut que ce soit aussi chiant, je veux retourner chasser ! Au moins je m'amusais. Ou alors j'aurais pu partir dare dare dans ma piaule avec Pablo. Faire un truc plaisant quoi. Faudra vraiment qu'on m'explique pourquoi les pions ont des idées aussi débiles. Ils sont pas bien dans leurs têtes.
On se regarde. Il est d'accord avec moi. Le pion nous surveille même pas, mais je suppose qu'il nous foutra un zéro si remplit pas au moins deux pages. Pfff. Mais il a le sens de la formule n'empêche.
Au moins on peut parler comme on veut, c'est pas comme s'il allait nous coller pour ça vu qu'on y est déjà. On a tout le temps de faire connaissance, chica ! Par contre, son sujet di mierda, i lpeut se le mettre où j'pense. Comment tu veux forcer des gens à faire un truc sans leur foutre un coup de pied au cul ? Y'a qu'ça qui marche ! J'suis pas l'intello de service moi, fallait appeler Seito Mori pour une meilleure idée.
Ouais. Euh. Je suppose qu'attacher les gens, les saigner petit à petit de partout avec un couteaux bien aiguisé en mettant du sel sur les plaies avec de l'alcool pour désinfecter et les priver de lumière pendant des jours tout en leurs balançant des seaux d'eau glacée à la tronche c'est pas spécialement entendable de manière sérieuse ? Ou même déconnante. Je pourrais aussi dire qu'il suffit d'injecter un peu d'acide au hasard dans le corps et ça fait super mal, genre les pieds ou les oreilles. Qu'est-ce que j'en sais ? Moi quand faut j'amène quelqu'un du point A au point B soit je demande, et ça marche pas pour cette question, soit je fous du chloroforme et j'amène manuellement dans la zone de chasse.
Je pense ça, c'est surtout que je suis frustré. C'était ma première chasse préparée de A à Z. J'avais tout planifié bien comme il faut. L'intrigue elle se faisait toute seule, j'avais pas besoin de forcer à quoi que ce soit quoi.
Pfff, ça me déprime. Cette occasion gâchée...j'aime pas les colles, j'en avais jamais fait avant ! Tout ça à cause de l'autre débile qui pouvait pas rester se faire découper proprement. Je devrais être chez moi en train de réparer la culasse de mon fusil chasse ou de d'écouter de la musique dans mon lit...Ou d'avoir ramené Pablo aussi...non pas le moment..ffff...
Je sais pas. Dans une intrigue normalement c'est quelqu'un qui écrit et les personnages font ce que la personne a en tête. Si ils le font pas c'est que c'est l'écrivain qui est juste..j'allais dire pas doué, mais qui fait le syndrome de la feuille blanche. Et si c'est pour du...jeu de role...Faut mettre en condition je dirais. L'important c'est de bien bâtir autour et d'ensuite larguer les gens dedans et de leur laisser le chemin ouvert sans pour autant leur dire de le suivre. Faut créer de la tension, et il y en a pas si c'est trop visible, faut que la personne ait l'impression de faire son chemin toute seule, de ne pas comprendre que tout est déjà fait. Si tu laisses l'incertitude peser alors la personne va jouer ta partition elle-même et tout se déroulera à la perfection normalement. Mais si tes accroches sont trop visibles, si tu en montre trop et que la personne comprend alors que sa volonté ne décide pas, qu'il n'y a pas cette forme de hasard qui régit tout, alors elle va s'en désintéresser et la peu importe ce que tu as préparé, ce sera gâché et tu devras emmener de force la personne où tu veux mais sans le plaisir du jeu et le frisson d'avoir tout organisé et gérer depuis un autre point de vue.
Oula, j'ai dit quelque chose ? Il me regarde avec de ces yeux...
Ouaiiiiiiis, ouais on met ça, c'est bien ça. J'pourrais pas dire mieux ! Vas-y on va essayer de gratter quelques lignes et même si on fait pas deux pages, il pourra pas dire que c'est nul ! "
.....
Bon ben finalement la colle c'était pas si mal. Et je rentre quand même avec quelque chose à me mettre sous la dent.
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