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- Le DoyenPersonnel ; directeur (pnj)■ Age : 17■ Messages : 7830■ Inscrit le : 20/11/2007
Mon personnage
❖ Âge : 69
❖ Chambre/Zone n° : Chez lui
❖ Arrivé(e) en : Depuis toujours
La situation a beau être banale, le quotidien n’en reste pas moins attrayant. Que vous attendiez la fin du cycle de la machine à laver, que vous mangiez le même dessert à la cantine toutes les semaines, que vous patientiez la tête contre la vitre d’un bus, ces fragments de vie sont les rouages d’une trame bien huilée. A vous de sélectionner un de ces instants du quotidien et d’y déceler la beauté dans l’ordinaire.
Vous devrez rédiger votre texte en 3 paragraphes.
La 1ère phrase de chaque paragraphe devra faire parti d'un haïku qui, une fois assemblé, résume l'intégralité de votre texte.
▬ Cette épreuve est un solo.
▬ Vous avez 24 heures pour poster votre réponse.
▬ L'épreuve se termine le dimanche 16 octobre à 23h59.
▬ Les réponses sont limitées à 1500 mots maximum.
- Lucy FairInvité
- Lucifer édition Otherlands:
- Lucy Fair, l’étoile du matin, le porteur de lumière. Le diable. Un être sournois et orgueilleux ayant défilé Dieu pour son trône et chassé du paradis avec les anges l’ayant suivi dans sa rébellion. Dans la bataille, il fut pourfendu par son frère jumeau, Michaël et parvint à lui arracher ses ailes avant de retirer les siennes. Il est condamné a régner sus les enfers et avec Lilith il a engendré les démons. Après avoir repris le trône du Très Haut, elle est partie pour un nouveau monde, les Otherlands pour grimer un nouveau trône. Elle est à la tête de la thé-lévision et contrôle les médias. En passant des contrats avec différents habitants, elle les as liés à un nouveau royaume en usant de fourberie. Désormais le Château Ambulant, sous le contrôle de Lucifer, accueille les pactisants qui ignorent qu’elle n’est pas le réel dirigeant du royaume. Cependant le Diable a un dessein bien plus grand, il conserve son âme en attendant l’occasion de devenir le Seigneur de son nouvel enfer.
Epreuve 5
se nourrir de l'ordinaire
pour vivre en poésie
pour vivre en poésie
Tombeaux de feuilles qui s’entourent des vitres où la condensation dessine les sillons du printemps à venir, dans les allées désaffectées, le silence règne. Il y a dans cet endroit quelque chose de solennel. Tes yeux se parent des couleurs de l'infini, rais de lumière bariolés qui filtrent au travers des vitraux, représentations des anciens rois ornant la pièce. Des épitaphes qui observent la déchéance d'un royaume autrefois prospère. Des étagères à tes bras dégringole un arc-en-ciel d'idées. Brun, noir, bleu et quelques fois rouge, les couvertures tombent depuis le bois usé où les chevaliers affrontent les dragons sur les pages jaunies par les années. Les idéologies se rencontrent et s’opposent sur des synapses de papier. Des thèses en suspens, des épopées sans conclusion et des courants de pensée égarés, tous en attente d'un regard avide qui viendra relancer leur sablier.
C'est la valse des rêves jamais réalisés qui se glissent sur ta peau, la gigue fantasmagorique des grands esprits qui observent du haut de leur piédestal. Ce sont des réflexions qui errent sur les flots sombres d’une marée littéraire. Ils sont si beaux, dans leur immobilité, mais tous ces récits ne sont rien sans lecteur, rien de plus que des pavés recouverts par la poudre du temps. Tu les soulèves doucement et les particules dansent sous le soleil, les mystiques déités délaissées. Leurs auteurs aspirent à la postérité, mais le siècle présent écrase son prédécesseur et l'éteint sous un flot nouveau de larmes et d'inspirations torturées. Les romantiques se couchent sur les documentaires, les lumières s'éteignent sur des courbes de bimbos. Tu laisses ta tour d'illusions s’effondrer sur une autre pile de tomes inusités. Tu recouvres le sol des sombres héros que tu as glissé dans les cervelles, insipides créations qui se jugent et s'analysent à ton plus grand plaisir.
Qu’il est plaisant le jeu des savants ignorant leur propre idiotie et se disputant des miettes du savoir universel. Un coup de vent, les pages s'envolent, comme une myriade d'oiseaux de malheur que tu ne daignes ramener dans leur nid. Tu avances et serpentes dans les couloirs, d’un pas léger tu sautilles jusqu’à la table que tu t’es attribuée. Bloc après bloc, tu te construis une forteresse hermétique à la réalité. Oh, Lucifer... Que cherches-tu à fuir? Tu t'ensevelis sous les mythes, les mites en compagnes et la naphtaline en opium. Le paradis du pauvre, du maudit. Démon que tu es triste, tu t’enterres dans ta mélancolie, prisonnier de ces moments de quiétude dans ton tourment sans fin, d’être séparé de tes frères et de ce trône si ardemment convoité.
Poussière à exhumer - elle te pousse à balancer les bouquins, tu dardes de ton regard de braise les quelques insolents trônant au-dessus de toi. Tu voudrais les cramer, surtout le vert, que tu juges d'un œil critique. Il est extrêmement laid. Bien plus que les pieux qui chantent l'éloge de l’Éternel bourreau, ceux-là ont la décence de te faire rire et de puer l'hypocrisie. Au bûcher les horreurs, rendues cendres dans ton regard enflammé. Il y a dans ce tableau un souci dantesque du détail, de la violence, et la douceur des romances. Les recueils te parlent, colorent ton existence, la tachent de la beauté de l’ordinaire comme de l’extraordinaire. A chaque fois tu retombes amoureuse des personnages, du plus ridicule au plus ténébreux, comme ceux que tu accueilles au purgatoire. Des fresques qui dépeignent une magnificence digne d’un Caravage des plus appréciés. Les clairs obscurs se dessinent dans la bibliothèque où seul ton souffle et tes pas viennent briser la monotonie. Tu foules du pied les débris de connaissance, idées qui dégorgent malgré elles et marquent une génération de la souillure d'une logorrhée réinterprétée au service de l'absurde.
C’est la ronde immonde d'un poison lyrique qui gangrène l’âme pour n'en laisser que des zombies. Ils avancent, dévorent et contaminent, le déclin d'une nation pendue à même la plume. Les paroles résonnent à l'âme comme une lame qui déchire les cognitions. C’est un carnaval de vanités, Eden de certitudes, toujours ambré de la même redondance paisible. Tu lances une œillade à ta tour de Babel, quelques ouvrages pris en otage sans que tu n'en lises le titre ou n'en juges la couleur. Ils sont tous identiques à tes yeux, toutes les vies se valent, elles ne sont que le reflet de leur époque et de leur passé. Dans ce cadre onirique, même la vieille chaise qui grince te semble confortable, comme si tu te retrouvais bercée par les lectures de tes prédécesseurs, illustres fessiers, se balançant avec autant de grâce que la tienne. Tes doigts tapotent sur une couverture de livre ouvragée, tu savoures l'odeur du bois vernis et de la colle des bouquins.
Ils accordent le repos au cauchemar immortel dans leur inutilité, ces moments quelconques où ton être en quête de gloire s’accorde le répit. Que tu les aimes, ces êtres esseulés ! Grotesques, ils ne sont que vanités. Ils ne font qu’embrumer les gens pour que tu puisses mieux les corrompre quand ils ne le font pas eux-mêmes. C’est la plus douce des drogues, tendres songes d'un monde meilleur. Qu’ils avalent, dévorent, ces tendres enfants, gobent les palabres et les phrases, les paraphrases par lots de cent. Qu’ils s’éclatent la panse d’érudition prohibée par un père abusif qui voulait les laisser dans l’obscurité. Tu es Prométhée, toi, pauvre diable, qui se réjouit de cette hérésie. Qu'elles se lèvent, les morbides fantaisies, qu'elles viennent divertir le malin de leur danse macabre. Tu viens t’asseoir en cette journée d’hiver, comme chaque soir jusqu’à l’aurore, tu liras, te gaveras de banalités pour te distraire du fardeau des péchés du monde pesant sur tes épaules.
Le souffle evanescent s’échappe de tes babines froid et bref, tu caresses de la pulpe de tes doigts un cœur griffonné sur la table, orné d'initiales. La cicatrice du bois a quelque chose d'envoutant. Tu t'imagines à présent l'histoire de cet amour qui a su s'élever par delà leur mortalité. Tes pupilles se perdent dans les lieux, tu les fermes, t'imprégnant de cet endroit que tu hantes si souvent, imaginant les existences qui animaient la salle. Des écrivains, des chercheurs, des ados amourachés, tant de matière grise en ébullition, tant de vies, désormais éteintes. Tu ne prends que trop peu la peine de noter le passage des siècles, enfant intemporelle face aux damnés qui cherchent l'immortalité. Un rictus mauvais étire tes lèvres en pensant à leur immaturité. L'éternité n'offre qu'une plus longue agonie.
Tu atterris sur la fable du Renard et du Loup, qui décrivait l’un comme habile et l’autre comme dur et froid. A ce souvenir, un rire t’échappe. Le renard dont tu as écopé est définitivement plus sot que rusé et de son loup tu n’as qu’entendu les geignements à la porte de ton royaume. Le goupil n’a pas fini en fourrure mais plutôt en bouffon qui a la chance de te divertir bien plus que ce récit insipide. Tu ricanes satisfaite de cette lecture qui t’a évoqué quelques moments cocasses de ton quotidien d’imposteur. Sous tes iris, les histoires prennent vie, douce merveille impie, te voilà Richard au pays des livres magiques, Don Quijote contre les mots. Les maux échappés de la boîte de Pandore. Des psaumes maudits aux récits qui s’animent tels des monstres tapis sous le lit du Très Haut, quel scandale ce serait, si l’instruction menait au libre arbitre…
Un pas étranger retentit et sonne le glas de ton échappatoire illusoire. Voilà ta pause finie, on te ramène à ton enfer. Un sourire plat vient ourler tes lippes alors que tes rubis se posent sur cette chère enfant. Le plus naturellement du monde, tu te tournes vers la silhouette, abandonnant les quelques trésors que tu as volés pour un nouveau butin. D'un geste lent et maîtrisé, tes doigts viennent recueillir la mèche trop longue qui s'impose dans ton champ de vision, la placer derrière ton oreille. Tu veux la voir entière, cette petite chose, la dévorer du regard, et bien plus encore. Tu t'approches, le corps oscillant dans sa robe de pureté, jupon de crêpe, voile blanc de dentelle. On aurait pu dire un ange, si tu n'avais pas l'enfer dans le regard. C'est un sourire tendre que tu lui adresses, courbant doucement l'échine devant la demoiselle. Ton horloge reprend sa course, voici un nouveau contrat à signer; une nouvelle âme à torturer. Pour l’heure tu quittes tes caprices oisifs pour faire tourner l’odieuse machine du Divin, tu y reviendras, pour t’abreuver d’existences moins vaines que la tienne. Car en trois millions d’années, c’est toujours toi le clown le plus triste de l’histoire du monde, le plus grand pécheur pour lequel personne ne viendra prier son salut.
C'est la valse des rêves jamais réalisés qui se glissent sur ta peau, la gigue fantasmagorique des grands esprits qui observent du haut de leur piédestal. Ce sont des réflexions qui errent sur les flots sombres d’une marée littéraire. Ils sont si beaux, dans leur immobilité, mais tous ces récits ne sont rien sans lecteur, rien de plus que des pavés recouverts par la poudre du temps. Tu les soulèves doucement et les particules dansent sous le soleil, les mystiques déités délaissées. Leurs auteurs aspirent à la postérité, mais le siècle présent écrase son prédécesseur et l'éteint sous un flot nouveau de larmes et d'inspirations torturées. Les romantiques se couchent sur les documentaires, les lumières s'éteignent sur des courbes de bimbos. Tu laisses ta tour d'illusions s’effondrer sur une autre pile de tomes inusités. Tu recouvres le sol des sombres héros que tu as glissé dans les cervelles, insipides créations qui se jugent et s'analysent à ton plus grand plaisir.
Qu’il est plaisant le jeu des savants ignorant leur propre idiotie et se disputant des miettes du savoir universel. Un coup de vent, les pages s'envolent, comme une myriade d'oiseaux de malheur que tu ne daignes ramener dans leur nid. Tu avances et serpentes dans les couloirs, d’un pas léger tu sautilles jusqu’à la table que tu t’es attribuée. Bloc après bloc, tu te construis une forteresse hermétique à la réalité. Oh, Lucifer... Que cherches-tu à fuir? Tu t'ensevelis sous les mythes, les mites en compagnes et la naphtaline en opium. Le paradis du pauvre, du maudit. Démon que tu es triste, tu t’enterres dans ta mélancolie, prisonnier de ces moments de quiétude dans ton tourment sans fin, d’être séparé de tes frères et de ce trône si ardemment convoité.
Poussière à exhumer - elle te pousse à balancer les bouquins, tu dardes de ton regard de braise les quelques insolents trônant au-dessus de toi. Tu voudrais les cramer, surtout le vert, que tu juges d'un œil critique. Il est extrêmement laid. Bien plus que les pieux qui chantent l'éloge de l’Éternel bourreau, ceux-là ont la décence de te faire rire et de puer l'hypocrisie. Au bûcher les horreurs, rendues cendres dans ton regard enflammé. Il y a dans ce tableau un souci dantesque du détail, de la violence, et la douceur des romances. Les recueils te parlent, colorent ton existence, la tachent de la beauté de l’ordinaire comme de l’extraordinaire. A chaque fois tu retombes amoureuse des personnages, du plus ridicule au plus ténébreux, comme ceux que tu accueilles au purgatoire. Des fresques qui dépeignent une magnificence digne d’un Caravage des plus appréciés. Les clairs obscurs se dessinent dans la bibliothèque où seul ton souffle et tes pas viennent briser la monotonie. Tu foules du pied les débris de connaissance, idées qui dégorgent malgré elles et marquent une génération de la souillure d'une logorrhée réinterprétée au service de l'absurde.
C’est la ronde immonde d'un poison lyrique qui gangrène l’âme pour n'en laisser que des zombies. Ils avancent, dévorent et contaminent, le déclin d'une nation pendue à même la plume. Les paroles résonnent à l'âme comme une lame qui déchire les cognitions. C’est un carnaval de vanités, Eden de certitudes, toujours ambré de la même redondance paisible. Tu lances une œillade à ta tour de Babel, quelques ouvrages pris en otage sans que tu n'en lises le titre ou n'en juges la couleur. Ils sont tous identiques à tes yeux, toutes les vies se valent, elles ne sont que le reflet de leur époque et de leur passé. Dans ce cadre onirique, même la vieille chaise qui grince te semble confortable, comme si tu te retrouvais bercée par les lectures de tes prédécesseurs, illustres fessiers, se balançant avec autant de grâce que la tienne. Tes doigts tapotent sur une couverture de livre ouvragée, tu savoures l'odeur du bois vernis et de la colle des bouquins.
Ils accordent le repos au cauchemar immortel dans leur inutilité, ces moments quelconques où ton être en quête de gloire s’accorde le répit. Que tu les aimes, ces êtres esseulés ! Grotesques, ils ne sont que vanités. Ils ne font qu’embrumer les gens pour que tu puisses mieux les corrompre quand ils ne le font pas eux-mêmes. C’est la plus douce des drogues, tendres songes d'un monde meilleur. Qu’ils avalent, dévorent, ces tendres enfants, gobent les palabres et les phrases, les paraphrases par lots de cent. Qu’ils s’éclatent la panse d’érudition prohibée par un père abusif qui voulait les laisser dans l’obscurité. Tu es Prométhée, toi, pauvre diable, qui se réjouit de cette hérésie. Qu'elles se lèvent, les morbides fantaisies, qu'elles viennent divertir le malin de leur danse macabre. Tu viens t’asseoir en cette journée d’hiver, comme chaque soir jusqu’à l’aurore, tu liras, te gaveras de banalités pour te distraire du fardeau des péchés du monde pesant sur tes épaules.
Le souffle evanescent s’échappe de tes babines froid et bref, tu caresses de la pulpe de tes doigts un cœur griffonné sur la table, orné d'initiales. La cicatrice du bois a quelque chose d'envoutant. Tu t'imagines à présent l'histoire de cet amour qui a su s'élever par delà leur mortalité. Tes pupilles se perdent dans les lieux, tu les fermes, t'imprégnant de cet endroit que tu hantes si souvent, imaginant les existences qui animaient la salle. Des écrivains, des chercheurs, des ados amourachés, tant de matière grise en ébullition, tant de vies, désormais éteintes. Tu ne prends que trop peu la peine de noter le passage des siècles, enfant intemporelle face aux damnés qui cherchent l'immortalité. Un rictus mauvais étire tes lèvres en pensant à leur immaturité. L'éternité n'offre qu'une plus longue agonie.
Tu atterris sur la fable du Renard et du Loup, qui décrivait l’un comme habile et l’autre comme dur et froid. A ce souvenir, un rire t’échappe. Le renard dont tu as écopé est définitivement plus sot que rusé et de son loup tu n’as qu’entendu les geignements à la porte de ton royaume. Le goupil n’a pas fini en fourrure mais plutôt en bouffon qui a la chance de te divertir bien plus que ce récit insipide. Tu ricanes satisfaite de cette lecture qui t’a évoqué quelques moments cocasses de ton quotidien d’imposteur. Sous tes iris, les histoires prennent vie, douce merveille impie, te voilà Richard au pays des livres magiques, Don Quijote contre les mots. Les maux échappés de la boîte de Pandore. Des psaumes maudits aux récits qui s’animent tels des monstres tapis sous le lit du Très Haut, quel scandale ce serait, si l’instruction menait au libre arbitre…
Un pas étranger retentit et sonne le glas de ton échappatoire illusoire. Voilà ta pause finie, on te ramène à ton enfer. Un sourire plat vient ourler tes lippes alors que tes rubis se posent sur cette chère enfant. Le plus naturellement du monde, tu te tournes vers la silhouette, abandonnant les quelques trésors que tu as volés pour un nouveau butin. D'un geste lent et maîtrisé, tes doigts viennent recueillir la mèche trop longue qui s'impose dans ton champ de vision, la placer derrière ton oreille. Tu veux la voir entière, cette petite chose, la dévorer du regard, et bien plus encore. Tu t'approches, le corps oscillant dans sa robe de pureté, jupon de crêpe, voile blanc de dentelle. On aurait pu dire un ange, si tu n'avais pas l'enfer dans le regard. C'est un sourire tendre que tu lui adresses, courbant doucement l'échine devant la demoiselle. Ton horloge reprend sa course, voici un nouveau contrat à signer; une nouvelle âme à torturer. Pour l’heure tu quittes tes caprices oisifs pour faire tourner l’odieuse machine du Divin, tu y reviendras, pour t’abreuver d’existences moins vaines que la tienne. Car en trois millions d’années, c’est toujours toi le clown le plus triste de l’histoire du monde, le plus grand pécheur pour lequel personne ne viendra prier son salut.
(c) Snow
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