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- Le DoyenPersonnel ; directeur (pnj)■ Age : 17■ Messages : 7830■ Inscrit le : 20/11/2007
Mon personnage
❖ Âge : 69
❖ Chambre/Zone n° : Chez lui
❖ Arrivé(e) en : Depuis toujours
Toute histoire a deux facettes. La vôtre et celle de l’autre parti. Bien que la conclusion soit similaire, vos versions du pourquoi divergent. Un seul et même écueil, des actions aux retombées exponentielles, des opinions qui divergent… Le fait est que vous avez fauté et avez écopé de 2 heures de colle.
Un événement, deux versions. Deux individus, deux histoires. Ce que l'on voit n'est jamais qu'un pourcentage infime de la vérité dans son ensemble. Et pour vous, à quoi sont dues ces deux heures de colle ?
À travers un seul post d’un maximum de 1 500 mots chacun, vous devrez, dans cette épreuve, montrer une perception d’un événement. Votre binôme en fera de même en montrant une perception différente du même événement. Comment votre personnage vit-il cet événement ? Comment réagit-il ? Que fait-il ? Pourquoi est-il là ? Que pense-t-il ? Dévoilez-nous l'iceberg dans son intégralité.
▬ Cette épreuve est un duo Alter Ego.
▬ Vous avez deux jours pour poster chacun 1 réponse.
▬ L'épreuve se termine donc le dimanche 16 octobre à 23h59.
▬ Les réponses sont limitées à 1500 mots maximum.
- DandelionInvité
- Présentation du personnage:
Dan est né par erreur au fond d’un bunker souterrain, dans une secte survivaliste aux vieux airs de kabbale détournée, persuadée que décembre 2012 signerait l’Anéantissement du monde. En raison d’un important angiome en vague forme de main sur sa cuisse, les quelques dizaines de personnes rassemblées là dans l’attente de l’apocalypse ne l’ont guère traité comme un enfant, mais plutôt comme une idole désignée par quelque entité mystique, censée leur montrer la voie au moment de la Fin des Temps. Suivirent dix ans de sous-existence jusqu’à ce que Bagheera, Passeur-panthère des Otherlands, crée involontairement un portail à l’endroit où était enfermé Dandelion (qui n’avait alors pas de nom) et que celui-ci, en totale inconscience, disparaisse avec le félin juste avant la date fatidique du 21/12/2012.
Tomber dans les Otherlands, après dix ans de lavage de cerveau au fond d’une cave à base de « la Terre promise pour les Élus à l’heure du Jugement des Cieux », pourrait s’apparenter à une réelle épiphanie. Sauf que Dan est idiot et naïf — il l’a toujours été —, nullement empreint d’une ferveur religieuse suffisante pour croire en sa propre anabase ; lui, il est juste heureux de découvrir le monde, sans même imaginer qu’il puisse ne pas s’agir du sien. Pour Bagheera, en revanche, la réalité est plus contraignante, et se coltiner un indésirable gamin analphabète n’est pas dans ses priorités, de près comme de loin. Il le confie donc à un ami qui, peu de temps après, le perd dans le royaume de Wonderland où il échouera dans les bas-fonds sous-marins : l’Underland. Arrivé là, Dandelion est ramassé par une troupe de prostituées aux patronymes fleuris qui deviendront ses mères de substitution durant plusieurs années, lui offriront son prénom et l’éduqueront comme elles peuvent... mais quand la première d’entre elles est assassinée durant une échauffourée qui vise à enlever Dandelion (parce qu’il n’a jamais réglé son tribut d’âme auprès de la Reine de Wonderland), celui-ci est forcé de fuir son foyer et quitter le royaume.
Aujourd’hui, Dan est un vagabond de seize ans. Il est toujours idiot, quoiqu’il parle mieux qu’à son arrivée, sait à peu près lacer ses chaussures, ne possède aucun instinct de survie décent — qu’il compense par un cœur d’agneau — et ne connaît ni le mensonge ni ses tables de multiplication. Ses dix mamans lui manquent beaucoup, même s’il a la fâcheuse tendance à se faire adopter par la moitié des gens qu’il rencontre. Dépourvu d’ambition, il se laisse juste porter par la vie.
Trois micro-fissures et cinq taches diverses, traits de feutre ou frottements hasardeux, de là où tu es tu ne saurais le deviner, se partagent les quatre murs de la salle. À elles seules ces marques sont deux fois plus nombreuses que vous ; une supériorité numérique notoire durant la bataille qui vous oppose à l’ennui, perdue d’avance sans doute, puisqu’il ne s’est pas écoulé la moitié d’une heure que tu sens déjà tes rotules appeler à l’évasion et ton esprit flâner le long d’un rebord de fenêtre, sur ta gauche, comme prisonnier de la marée bleue qu’elle encadre de son bois peint. Bleu, c’est d’ailleurs la couleur du crayon que tu laisses divaguer sur la carte polycopiée sous ton nez, traçant à l’emplacement de l’océan Atlantique des difformes de poissons par dizaines, des petits symboles d’infini allongés — ils bondissent hors de l’eau du papier, certains encore à moitié immergés, ils sont capables de nager dès lors que la mine d’argile leur donne la vie — si ce n’est pas fabuleux — les créatures marines le sont toutes, fabuleuses, de toute manière, il te suffit de tourner la tête vers ta voisine pour te le remémorer. Bleue aussi, sa chevelure en ruisseau, bleus les lagons de ses yeux, bleues sur ses écailles, les lueurs de la nuit dernière.
Tu t’en souviens.
Le monde d’alors était éclairé par le halo turquoise émanant du bassin vide, plus doux encore qu’une flamme d’éthanol, tandis que les dernières flaques d’eau dispersées sur les dalles s’étalaient en pétales de lune que l’agitation alentour semblait à peine troubler. Le reste des lieux, depuis la rangée de gradins autour de la piscine jusqu’à l’amas de bouées assoupies dans un angle, avait préféré se noyer dans la pénombre, plus sage, plus tranquille qu’à l’intérieur du cercle où vous vous étiez rassemblés, toi, la sirène d’azur précédemment introduite à tes côtés, son colosse de granit personnel et le sieur qui dardait sur votre trio le faisceau de sa lampe-torche, en quête de vos identités et de vos justifications. Tu ne savais quoi répondre à son interrogatoire. Ou plutôt, la vérité qui t’appartenait à cet instant, celle-là que tu avais déjà avoué à la première seconde sans même croire qu’elle pût être considérée comme un mensonge, était tout ce que tu avais à lui offrir. La vérité, ta culpabilité, et pour preuves quelques cristaux de sel au fond des poches.
Une minute auparavant, tu franchissais les portes à double-battants du bâtiment longiligne qui abritait la piscine du pensionnat. Vêtu du pyjama à carreaux que l’on t’avait confié à ton admission, trois mois auparavant, couvert par l’épais châle de laine qui ne te quittait jamais, tu t’y étais rendu à pas de louveteau, pieds nus sur le pavé du campus, sans lumière autre que les étoiles pour te guider ; une chance que tu connaissais le chemin de mémoire, donc, sans quoi tu aurais fini aux archives du C.D.I. en les prenant pour le local des vestiaires. Par ailleurs, la centaine de mètres qui séparait le réfectoire de la piscine était bordée par une haie d’aubépine d’où dépassait seulement le sommet de ton crâne, de sorte que tu t’imaginais assez caché pour ne pas attirer l’attention, ou, au pire, que l’on te prendrait de loin pour un mouchoir emporté par un courant d’air ou quelque chose du genre. L’on ne te prit pour rien. L’on ne te prit même pas, de toute façon. À cette heure tardive ne veillaient que les insomniaques et les chats errants — eux, puis ceux qui guettaient ton arrivée depuis l’intérieur de la piscine, aussi.
Si jamais tu te fais attraper, fais-toi passer pour somnambule ! t’avait-on commandé naguère, à peine vingt minutes plus tôt. Bien entendu, sur le coup tu n’avais guère cherché à contester l’ordre, et tant pis si tu ignorais ce que c’est, un somnambule. Tu n’avais pas osé demander non plus : lui t’avait épouvanté avec ses bras plus massifs que tes cuisses, sa voix de tonnerre et son regard foudroyant, tu te rappelles, il t’avait pointé d’un doigt comme un gourdin après t’avoir croisé dans le couloir éteint menant au réfectoire, sa carrure obstruait toute la largeur du corridor, au moins, tel un mur d’ombre dressé devant toi, puis tu ne distinguais rien que son index à deux doigts de ton museau, rien que son index et la crête de ses épaules d’où émergeait un visage rustaud, patibulaire, découpé à la serpe par un rayon de lune, tu n’avais même pas songé qu’il puisse être autre chose que méchant — la faute à la terreur qu’il t’inspirait. Dire que tu avais juste voulu chercher un paquet de biscuits ou un morceau de pain afin de calmer ta fringale de minuit. Pas grand-chose. En douce. Et voilà que ton en-cas se transformait tout à coup en rencontre avec le croque-mitaine.
Cependant, jamais tu n’avais connu bonhomme sept-heures plus friand de sel que celui-ci. Non content de t’obliger à mettre la main à la pâte, sans doute parce qu’il t’avait sous le coude et que deux bras supplémentaires valent mieux qu’aucun, même s’ils sont aussi fins que des gressins, tu l’aperçus un instant plus tard en train de repartir chargé de quatre sacs dont le poids cumulé devait probablement dépasser le tien, après t’avoir crié à mi-voix de te dépêcher. Toi, la tête encore dans la réserve à essayer d’agripper un pot en hauteur, tu avais alors sursauté, cogné une étagère proche, provoqué une dégringolade de flacons de condiments divers dans un nuage d’épices — brusque tintamarre — sauf que l’autre gargouille avait déjà déguerpi, t’abandonnant avec l’écho de ta bêtise et les battements frénétiques de ton cœur comme si l’on y cognait au secours. Quasi aveugle en raison de la pénombre, tu baissas les yeux au sol, te penchas pour ramasser ce qui pouvait l’être, à tâtons, reconnus aussitôt la forme des salières et poivrières de la cantine : de petites pyramides de verre incassables, surmontées d’un opercule troué en métal, plus basique tu meurs. Nul besoin d’en discerner la couleur pour en deviner le contenu. Puis ces relents piquants qui ne pouvaient tromper ton nez, car à défaut de voir, tu sentais. Beaucoup trop, même. ’Tchoum ‘tchoum, tu t’extirpas du cagibi au rythme de tes éternuements, les bras serrés en corbeille pour emporter le plus de récipients dans le creux de ton châle, ’tchoum ‘tchoum, vite vers la piscine, mais en silence, et tout ceci ne serait bientôt plus qu’un mauvais rêve.
Un nouveau poisson dessiné sur l’Atlantique.
Deux heures, c’est long, surtout quand on ne sait pas pourquoi on est là. Toi, tu n’avais obéi qu’à ta peur, il n’y avait pas vraiment de réponse plus profonde. Aux questions que le surveillant t’avait jetées en même temps que sa main sur ton col, à la seconde où tu passais les portes effractées de la piscine, tu n’avais fait que recracher dans un tremblement le peu que tu avais été capable de comprendre : grand sieur veut le sel, pour la piscine. Autant prévenir que vous étiez désormais deux, à ne pas avoir compris l’histoire. Mais c’est toujours compliqué, les histoires, quand personne ne les vit de la même manière.
Malgré la brève débandade qui avait suivi ce flagrant-délit, ou peut-être grâce à la confusion des explications provenant de vos trois personnes présentes sur les lieux du méfait, vous n’aviez en revanche écopé que d’une colle, dès le lendemain. Le motif, tel qu’inscrit au registre du pensionnat ?
« Recel de sel. »
Tu t’en souviens.
Le monde d’alors était éclairé par le halo turquoise émanant du bassin vide, plus doux encore qu’une flamme d’éthanol, tandis que les dernières flaques d’eau dispersées sur les dalles s’étalaient en pétales de lune que l’agitation alentour semblait à peine troubler. Le reste des lieux, depuis la rangée de gradins autour de la piscine jusqu’à l’amas de bouées assoupies dans un angle, avait préféré se noyer dans la pénombre, plus sage, plus tranquille qu’à l’intérieur du cercle où vous vous étiez rassemblés, toi, la sirène d’azur précédemment introduite à tes côtés, son colosse de granit personnel et le sieur qui dardait sur votre trio le faisceau de sa lampe-torche, en quête de vos identités et de vos justifications. Tu ne savais quoi répondre à son interrogatoire. Ou plutôt, la vérité qui t’appartenait à cet instant, celle-là que tu avais déjà avoué à la première seconde sans même croire qu’elle pût être considérée comme un mensonge, était tout ce que tu avais à lui offrir. La vérité, ta culpabilité, et pour preuves quelques cristaux de sel au fond des poches.
Une minute auparavant, tu franchissais les portes à double-battants du bâtiment longiligne qui abritait la piscine du pensionnat. Vêtu du pyjama à carreaux que l’on t’avait confié à ton admission, trois mois auparavant, couvert par l’épais châle de laine qui ne te quittait jamais, tu t’y étais rendu à pas de louveteau, pieds nus sur le pavé du campus, sans lumière autre que les étoiles pour te guider ; une chance que tu connaissais le chemin de mémoire, donc, sans quoi tu aurais fini aux archives du C.D.I. en les prenant pour le local des vestiaires. Par ailleurs, la centaine de mètres qui séparait le réfectoire de la piscine était bordée par une haie d’aubépine d’où dépassait seulement le sommet de ton crâne, de sorte que tu t’imaginais assez caché pour ne pas attirer l’attention, ou, au pire, que l’on te prendrait de loin pour un mouchoir emporté par un courant d’air ou quelque chose du genre. L’on ne te prit pour rien. L’on ne te prit même pas, de toute façon. À cette heure tardive ne veillaient que les insomniaques et les chats errants — eux, puis ceux qui guettaient ton arrivée depuis l’intérieur de la piscine, aussi.
Si jamais tu te fais attraper, fais-toi passer pour somnambule ! t’avait-on commandé naguère, à peine vingt minutes plus tôt. Bien entendu, sur le coup tu n’avais guère cherché à contester l’ordre, et tant pis si tu ignorais ce que c’est, un somnambule. Tu n’avais pas osé demander non plus : lui t’avait épouvanté avec ses bras plus massifs que tes cuisses, sa voix de tonnerre et son regard foudroyant, tu te rappelles, il t’avait pointé d’un doigt comme un gourdin après t’avoir croisé dans le couloir éteint menant au réfectoire, sa carrure obstruait toute la largeur du corridor, au moins, tel un mur d’ombre dressé devant toi, puis tu ne distinguais rien que son index à deux doigts de ton museau, rien que son index et la crête de ses épaules d’où émergeait un visage rustaud, patibulaire, découpé à la serpe par un rayon de lune, tu n’avais même pas songé qu’il puisse être autre chose que méchant — la faute à la terreur qu’il t’inspirait. Dire que tu avais juste voulu chercher un paquet de biscuits ou un morceau de pain afin de calmer ta fringale de minuit. Pas grand-chose. En douce. Et voilà que ton en-cas se transformait tout à coup en rencontre avec le croque-mitaine.
Cependant, jamais tu n’avais connu bonhomme sept-heures plus friand de sel que celui-ci. Non content de t’obliger à mettre la main à la pâte, sans doute parce qu’il t’avait sous le coude et que deux bras supplémentaires valent mieux qu’aucun, même s’ils sont aussi fins que des gressins, tu l’aperçus un instant plus tard en train de repartir chargé de quatre sacs dont le poids cumulé devait probablement dépasser le tien, après t’avoir crié à mi-voix de te dépêcher. Toi, la tête encore dans la réserve à essayer d’agripper un pot en hauteur, tu avais alors sursauté, cogné une étagère proche, provoqué une dégringolade de flacons de condiments divers dans un nuage d’épices — brusque tintamarre — sauf que l’autre gargouille avait déjà déguerpi, t’abandonnant avec l’écho de ta bêtise et les battements frénétiques de ton cœur comme si l’on y cognait au secours. Quasi aveugle en raison de la pénombre, tu baissas les yeux au sol, te penchas pour ramasser ce qui pouvait l’être, à tâtons, reconnus aussitôt la forme des salières et poivrières de la cantine : de petites pyramides de verre incassables, surmontées d’un opercule troué en métal, plus basique tu meurs. Nul besoin d’en discerner la couleur pour en deviner le contenu. Puis ces relents piquants qui ne pouvaient tromper ton nez, car à défaut de voir, tu sentais. Beaucoup trop, même. ’Tchoum ‘tchoum, tu t’extirpas du cagibi au rythme de tes éternuements, les bras serrés en corbeille pour emporter le plus de récipients dans le creux de ton châle, ’tchoum ‘tchoum, vite vers la piscine, mais en silence, et tout ceci ne serait bientôt plus qu’un mauvais rêve.
Un nouveau poisson dessiné sur l’Atlantique.
Deux heures, c’est long, surtout quand on ne sait pas pourquoi on est là. Toi, tu n’avais obéi qu’à ta peur, il n’y avait pas vraiment de réponse plus profonde. Aux questions que le surveillant t’avait jetées en même temps que sa main sur ton col, à la seconde où tu passais les portes effractées de la piscine, tu n’avais fait que recracher dans un tremblement le peu que tu avais été capable de comprendre : grand sieur veut le sel, pour la piscine. Autant prévenir que vous étiez désormais deux, à ne pas avoir compris l’histoire. Mais c’est toujours compliqué, les histoires, quand personne ne les vit de la même manière.
Malgré la brève débandade qui avait suivi ce flagrant-délit, ou peut-être grâce à la confusion des explications provenant de vos trois personnes présentes sur les lieux du méfait, vous n’aviez en revanche écopé que d’une colle, dès le lendemain. Le motif, tel qu’inscrit au registre du pensionnat ?
« Recel de sel. »
[Nombre de mots : 1346]
- Daenerys AquablueInvité
- Présentations annexes:
- Daenerys AquablueDaenerys est une jeune sirène. Une jeune sirène qui est l'incarnation même de la gentillesse et la naïveté. Lorsqu'elle était jeune, à peine âgée de trois-quatre ans, elle a accompagnée ses frères à la surface pour voir le grand parc d'attraction de Shabaondy. Malheureusement pour elle, elle y fut capturé et vendue comme esclave pour un jeune Dragon Céleste, grand noble aux dessus des lois de ce monde.
Pendant plus de 15 ans, son quotidien fut donc celui d'un poisson dans un magnifique aquarium qui lui permettait de changer de pièce dans la demeure de ses maîtres, sa seule culture fut celle de la musique qu'elle dut apprendre à jouer pour distraire la famille de son maître du même âge qu'elle.
Et même si elle n'était pas si malheureuse malgré sa condition, la jeune sirène voulait voir le monde. Alors quand elle eu 18 ans son maître l'exhaussa et ensemble ils partirent visité les îles lointaine. Manque de chance une tempête frappa le navire lourdement gardé et la sirène fut éjectée au milieu des flots, seule, abandonnée et incapable de se débrouiller.
Sa bouille innocente lui offrit le soutient de poissons et humains, et tomba sur un équipage pirate bien décidé à la vendre aux marchés des esclaves. Avant qu'ils le fassent, ils se retrouvèrent mêlé à une bataille entre marine et révolution. Soumises malgré elle aux combats, Daenerys hurla et les rois des mers, ces monstres marins gigantesques, apparurent. L'un des sept capitaine corsaire de la marine tomba sous son charme et décida de lui porter secours avant de la laisser entre les mains des Marines.
Malheureusement, son maître souhaitait récupérer son bien, mais ayant gouté à la liberté, pour la première fois de sa vie, elle résista... un peu... en hurlant encore.
Ce fut finalement le corsaire qui intervint, abandonnant ses titres pour la sirène tandis que des monstres marins attaquèrent et provoquèrent la mort du dragon céleste...
Depuis il veille sur elle et sa liberté.Tsumakuni MatsuyaVoyou, solitaire, fier, sauvage, puissant, autant de qualificatif qui collent à la peau de Tsumakuni Matsuya. Il est un des pirates les plus craints du monde, et pour cause, puisque son unique souhait est de tous les anéantir. En fait, personne dans la marine ne l'a jamais vu à une réunion ou en compagnie d'un autre corsaire, car cela lui montre qu'il n'est pas le seul. Il est potentiellement le plus dangereux des Schichibukai, car si pour l'instant il se contente de bouder ses compères et de tuer des pirates, il ne cache pas son désir profond d'ôter la vie des 6 autres corsaires.
Mais évidemment tout ça, c'était avant. Avant que le puissant et solitaire Envie ne tombe sur la plus gentille et la plus adorable sirène du monde, et ne devienne bon gré mal gré son protecteur. Une résolution qui lui fait quitter brutalement le poste de corsaire après une baston avec l'amiral Fuuryuko, et qui l'a vu se remettre à errer sur les mers, libre, épique et sauvage, et jamais très loin de Daenerys.RequinC'est le requin de monte du capitaine corsaire Envy. Il mesure près de 15 mètres de long n'est pas le genre de créature qui aime rendre service, il préfère d'ailleurs généralement déchiqueter les humains plutôt que de les faire monter sur son dos. Il est équipé d'une selle possédant un audiodial avec une musique de biker, des armes, un den den et pleins de trucs totalement trop glauque... Au vu de la disparition de son maître et de sa rencontre avec la trop choupinette Dae, il a décidé de rester avec elle et c'est bien la seule à voir en lui un gentil petit poisson tout mignon. D'ailleurs, il est plutôt docile quand elle est là. Mieux vaut donc ne pas l'en séparer.
- J'ai... Un peu peur Monsieur...
- Je t'ai déjà dis de m'appeler Matsuya ici. Les autres ne vont pas comprendre si tu m'appelles Monsieur.
- Je... Je vais essayer... Mais j'ai quand même un peu peur...
- On en a déjà discuté Princesse. Si tu ne veux plus apprendre et te faire de nouveaux amis, on repart immédiatement.
Je dévisage Monsieur de mes grands yeux bleus brillants. C'est comme je veux... A chaque fois qu'il me dit ça, et il me le dit souvent, cela me serre toujours autant le cœur. Comme je veux... Moi, l'ancien poisson domestique, petite sirène bleue ayant été élevée pour satisfaire les caprices de son maître, j'ai maintenant le droit de choisir ce que je veux. Grâce à lui et tous ces gens que j'ai rencontré. Des gens parfois violent, mais c'est juste parce qu'ils n'arrivent pas à exprimer leurs émotions.
- Je veux apprendre...
- Alors on reste.
On reste oui, dans cette école que Monsieur a choisi pour moi et où il a accepté de m'accompagner. Ils m'ont même donné un fauteuil avec des roues pour que je puisse me déplacer toute seule ! Mais c'est presque aussi épuisant de faire rouler les roues que de ramper sur le sol...
Ce serait tellement plus simple si...
- On ne peut vraiment, vraiment pas faire venir Requin ?
- Ils ont dit qu'il était trop grand pour l'école. Et qu'ils n'avaient pas d'aquarium pour le faire dormir. Déjà qu'ils t'ont donné la seule chambre avec baignoire...
- Pauvre Requin... Il n'est pourtant pas si grand comparé à sa famille...
- Tu veux qu'on cherche un moyen de le faire venir, c'est ça ?
- Non... Si on a pas le droit... Mais... On va rester combien de temps ici ?
- Au moins trois ans.
- TOUT ÇA ?! Mais on ne peut pas le laisser tout seul si longtemps ! Il va s'ennuyer et... Et s'il lui arrivait malheur ? Et si..!
- On va lui trouver un bassin.
J'hoche la tête, très sérieuse. Oui, c'est ce qu'il y a de mieux à faire. Requin est notre ami, on ne peut pas l'abandonner pendant si longtemps, ce serait trop cruel pour lui.
- Alors ? On reste ?
- Ouiiiii ! C'était trop bien l'école ! Vous saviez vous, que la lumière est composée de plein de couleur ? Et que le cœur peut battre tout seul ? Et qu'on peut connaitre l'âge des cailloux grâce au charbon ? Et...
Monsieur, enfin... Matsuya me sourit, content de me voir excitée face à ces nouvelles connaissances apprises en une seule journée !
- Et tu as réussi à te faire des amis ce midi ?
Midi où il m'a laissée seule pour ne pas faire peur aux autres élèves qui voudrait me parler... Je baisse la tête, honteuse. Finalement, des garçons sont venu mais... L'un d'eux allait manger du poisson et je me suis mise à pleurer en voyant ce pauvre petit corps dans son assiette...
Alors ils sont partis, et moi je suis restée seule à pleurer ce pauvre petit être... C'était si triste ! Mais je n'ose pas en parler à Monsieur.
Et mon silence en dit bien trop long pour l'ancien capitaine corsaire du gouvernement mondial.
- On va pouvoir le bassin pour Requin.
- Vous en avez trouvé un ?!
- Il y a une piscine sur le campus. Quand la nuit sera tombée, on s'y faufilera.
- Ouiii ! ... Mais... Ce n'est pas interdit ?
- Seulement si on se fait prendre. Mais t'inquiète Princesse, une fois que Requin sera dedans, ce ne sera plus interdit, promis.
Parfois, j'ai du mal à comprendre les choses que me dit Matsuya. Mais j'ai entièrement confiance en lui et je sais qu'il fait tout cela pour moi, pour me rendre heureuse. Et il n'y a pas de mal à vouloir prendre soin de ses amis non ? Donc il n'y a pas de raison que ce soit mal.
- Je t'ai déjà dis de m'appeler Matsuya ici. Les autres ne vont pas comprendre si tu m'appelles Monsieur.
- Je... Je vais essayer... Mais j'ai quand même un peu peur...
- On en a déjà discuté Princesse. Si tu ne veux plus apprendre et te faire de nouveaux amis, on repart immédiatement.
Je dévisage Monsieur de mes grands yeux bleus brillants. C'est comme je veux... A chaque fois qu'il me dit ça, et il me le dit souvent, cela me serre toujours autant le cœur. Comme je veux... Moi, l'ancien poisson domestique, petite sirène bleue ayant été élevée pour satisfaire les caprices de son maître, j'ai maintenant le droit de choisir ce que je veux. Grâce à lui et tous ces gens que j'ai rencontré. Des gens parfois violent, mais c'est juste parce qu'ils n'arrivent pas à exprimer leurs émotions.
- Je veux apprendre...
- Alors on reste.
On reste oui, dans cette école que Monsieur a choisi pour moi et où il a accepté de m'accompagner. Ils m'ont même donné un fauteuil avec des roues pour que je puisse me déplacer toute seule ! Mais c'est presque aussi épuisant de faire rouler les roues que de ramper sur le sol...
Ce serait tellement plus simple si...
- On ne peut vraiment, vraiment pas faire venir Requin ?
- Ils ont dit qu'il était trop grand pour l'école. Et qu'ils n'avaient pas d'aquarium pour le faire dormir. Déjà qu'ils t'ont donné la seule chambre avec baignoire...
- Pauvre Requin... Il n'est pourtant pas si grand comparé à sa famille...
- Tu veux qu'on cherche un moyen de le faire venir, c'est ça ?
- Non... Si on a pas le droit... Mais... On va rester combien de temps ici ?
- Au moins trois ans.
- TOUT ÇA ?! Mais on ne peut pas le laisser tout seul si longtemps ! Il va s'ennuyer et... Et s'il lui arrivait malheur ? Et si..!
- On va lui trouver un bassin.
J'hoche la tête, très sérieuse. Oui, c'est ce qu'il y a de mieux à faire. Requin est notre ami, on ne peut pas l'abandonner pendant si longtemps, ce serait trop cruel pour lui.
A la fin de la journée de cours.
- Alors ? On reste ?
- Ouiiiii ! C'était trop bien l'école ! Vous saviez vous, que la lumière est composée de plein de couleur ? Et que le cœur peut battre tout seul ? Et qu'on peut connaitre l'âge des cailloux grâce au charbon ? Et...
Monsieur, enfin... Matsuya me sourit, content de me voir excitée face à ces nouvelles connaissances apprises en une seule journée !
- Et tu as réussi à te faire des amis ce midi ?
Midi où il m'a laissée seule pour ne pas faire peur aux autres élèves qui voudrait me parler... Je baisse la tête, honteuse. Finalement, des garçons sont venu mais... L'un d'eux allait manger du poisson et je me suis mise à pleurer en voyant ce pauvre petit corps dans son assiette...
Alors ils sont partis, et moi je suis restée seule à pleurer ce pauvre petit être... C'était si triste ! Mais je n'ose pas en parler à Monsieur.
Et mon silence en dit bien trop long pour l'ancien capitaine corsaire du gouvernement mondial.
- On va pouvoir le bassin pour Requin.
- Vous en avez trouvé un ?!
- Il y a une piscine sur le campus. Quand la nuit sera tombée, on s'y faufilera.
- Ouiii ! ... Mais... Ce n'est pas interdit ?
- Seulement si on se fait prendre. Mais t'inquiète Princesse, une fois que Requin sera dedans, ce ne sera plus interdit, promis.
Parfois, j'ai du mal à comprendre les choses que me dit Matsuya. Mais j'ai entièrement confiance en lui et je sais qu'il fait tout cela pour moi, pour me rendre heureuse. Et il n'y a pas de mal à vouloir prendre soin de ses amis non ? Donc il n'y a pas de raison que ce soit mal.
Quelques heures plus tard, dans la nuit...
Nous avons pu nous laver et nous reposer un peu. Et maintenant que la nuit est enfin bien noire, Monsieur me prend sur son dos et m'y attache afin d'être plus libre de ses mouvements. Mes bras entourés autour de son cou, nous nous aventurons dans les couloirs de l'internat. Matsuya est très prudent, heureusement il est aussi très rapide, passant telle une ombre dans les couloirs pour se faufiler jusqu'à l'extérieur et courir la piscine du campus. Après avoir vérifié l'absence de surveillant autour de nous, il ouvre la porte d'un gros coup de pied et nous entrons.
Découvrant l'endroit, mes yeux pétillent d'émerveillement devant ce grand bassin qui nous fait face où Requin pourra facilement se reposer ! Et où même moi je pourrai jouer dans l'eau avec lui et Monsieur !
- C'est parfait ! Monsieur ! C'est vraiment merveilleux !
Je le serre fort dans mes bras avant qu'il ne me détache et me pose au sol. Rapidement, je me dandine jusqu'au bassin et m'y jette sans prendre la moindre précaution. Mais à peine ma respiration aquatique prend le relai sur ma respiration aérienne que je manque de m'étouffer, remontant en panique à la surface, toussant et recrachant l'eau empoisonné que j'ai aspiré.
- Ça va Princesse ?
- *tousse* *tousse* L'eau ! Elle est bizarre !
Je me hisse à la force de mes bras au bord du bassin en continuant de tousser tandis que Matsuya fronce les sourcils en s'accroupissant près de moi.
- Ce doit être le chlore... On va devoir vider l'eau.
Il se redresse et dévisage le lieu avant de se diriger vers un endroit précis. Et l'instant d'après, le voilà qui ressort avec de grosses choses en plastique et de longs tuyaux qu'il déroule. Ces tuyaux, il les jette dans l'eau avant de les relier à des endroits au murs et au sol.
- Qu'est ce que c'est ?
- Des pompes. Elles vont enlever l'eau du bassin.
- Oooh. Comme ça on pourra en mettre de la nouvelle qui sentira pas mauvais !
- Exact.
- Oh ! On pourrait aller chercher de l'eau de la mer ! Comme ça Requin serait comme chez lui !
Matsuya me fixe étrangement.
- Je... J'ai dit une bêtise ?
- Non, bien au contraire... Cela dit, on ne peut pas amener de l'eau de mer. Par contre, on peut en fabriquer.
- Ah ?
- Oui. Mais il va nous falloir autre chose... Le mieux c'est que tu ne bouges pas de là, je vais aller en chercher.
- Chercher quoi ?
- Du sel. Tu surveilles les pompes Princesse ?
- Oui !
Il hésite un instant en me dévisageant avant de finalement partir, me laissant seule avec les pompes qui vide l'eau pas bonne.
Son absence ne dure pas plus de quelques dizaines de minutes. Même pas assez de temps pour que le bassin soit totalement vide, ramenant avec lui quatre gros sac de sel.
- Vous avez trouvé ! Vous êtes vraiment le meilleur de tous Monsieur !
- Je sais. On en est où ?
- Il reste encore de l'eau mauvaise...
- Ça laissera le temps à ce gosse de nous ramener plus de sel.
- Ce gosse ?
- Oui, il trainait dans les couloirs, je lui ai demandé de nous aider.
- Oh ! Vous vous êtes déjà fait un nouvel ami ! C'est merveilleux !
- Hm. Un ami... Oui...
- C'est pas un ami ?
- Pas vraiment...
- Monsieur... Vous avez été gentil avec lui, pas vrai ?
- Ne t'inquiète pas, princesse. Il nous aide et je ne l'ai pas blessé, mais je ne pense pas être son ami. Par contre ça pourra être le tiens. C'est toi qui veut des amis, pas vrai ?
- D'accord... Je lui dirai merci quand il sera là alors !
- Fais donc ça.
Nous attendons encore de longues minutes que la piscine finisse de se vider, jusqu'à ce que notre silence soit brisé par de la lumière et des bruits extérieurs.
- Qu'est ce qu'il se passe ?!
- Fait chier, il s'est fait chopper ! On doit filer Princesse !
- Oh non ! Il va avoir des problèmes à cause de moi ?
- Mais non...
- ...
- Peut être... Mais c'est trop tard pour lui Princesse. Mais je peux encore nous sortir de là.
Les bras de Matsuya me ramasse tandis qu'il se dirige déjà vers la sortie à l'autre bout du bâtiment.
- Non ! On peut pas le laisser tout seul ! Il a accepté de nous aider ! Et puis on ne fait rien de mal ! On fait ça pour Requin ! Si on explique ça au surveillant, je suis sûre qu'il comprendra !
- Non, il ne comprendra pas Princesse. Quand les gens ne veulent pas comprendre, ils ne comprennent pas.
- Si ils peuvent comprendre ! Laissez moi lui parler et je vous le prouverai !
- T'es sûre de toi Princesse ?
- Oui ! On ne peut pas l'abandonner !
- D'accord...
***********
Le lendemain, en salle de colle...
- Je ne comprends pas... Pourquoi on est puni Matsuya ?
- Je t'avais dis que quand les gens ne veulent pas comprendre, ils ne veulent pas comprendre...
- Je... Désolé Dan... C'est à cause de moi que tu as eu des problèmes...
- Et du coup Princesse, qu'est ce qu'on fait ?
- ... On ne peut pas abandonner Requin pour l'école... Alors si l'école ne veut pas de lui, on ne peut pas rester...
- Désolé Princesse... Allez viens, on s'arrache. T'chao les nazes !
- Au revoir tout le monde... Ravie de vous avoir connus... Et désolé...
- Je t'avais dis que quand les gens ne veulent pas comprendre, ils ne veulent pas comprendre...
- Je... Désolé Dan... C'est à cause de moi que tu as eu des problèmes...
- Et du coup Princesse, qu'est ce qu'on fait ?
- ... On ne peut pas abandonner Requin pour l'école... Alors si l'école ne veut pas de lui, on ne peut pas rester...
- Désolé Princesse... Allez viens, on s'arrache. T'chao les nazes !
- Au revoir tout le monde... Ravie de vous avoir connus... Et désolé...
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