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- Le DoyenPersonnel ; directeur (pnj)■ Age : 17■ Messages : 7830■ Inscrit le : 20/11/2007
Mon personnage
❖ Âge : 69
❖ Chambre/Zone n° : Chez lui
❖ Arrivé(e) en : Depuis toujours
La vie n'est que contraste : le jour et la nuit, le calme et le bruit, la modernité et les traditions, être grand ou petit... Une même situation peut être totalement différente en fonction du contexte et des éléments qui nous entourent.
Plongés en plein cœur de la vie nipponne, vous devrez vous baser sur la culture japonaise pour choisir le contexte et le contraste de votre choix. En fonction de la situation choisie, chacun devra traiter un pan de cette dualité.
Chaque joueur doit pour cette épreuve rédiger un unique post d’une longueur maximale de 1500 mots. Dans le duo Miroir, les deux textes doivent être le miroir l'un de l'autre. Ils doivent se répondre comme des reflets dans un miroir. Cela peut être à travers la personnalité des personnages à l'opposé l'une de l'autre, comme leur façon de réagir à une même scène. Cette épreuve se déroule sur 2 jours complets.
▬ Cette épreuve est un duo Miroir.
▬ Vous avez deux jours pour poster chacun 1 réponse.
▬ L'épreuve se termine donc le dimanche 16 octobre à 23h59.
▬ Les réponses sont limitées à 1500 mots maximum.
- Lucas Di Pietro [OT]Invité
feat Alya
Lucas scrollait Insta dans sa trousse. Ses amis se doraient à la plage et lui, il était là, tout au fond de la classe, sur ce bureau en bois gribouillé et taillé par l'ennui.
Le laïus de son professeur d'art plastique, monsieur Fujimoto, ne l’arracha pas de son écran. Ce fut l’appel d’un nom haï suivi du sien, qui finalement accomplit cet exploit.
Le professeur attendait quelque chose. Si Lucas ne savait pas de quoi il s'agissait, deux noms qui se suivent ne disent rien qu'il vaille. Il poussa un soupir exagéré en s'avachissant dramatiquement dans sa chaise.
- Bon, Alya, installe-toi à côté de lui.
Ses mains se plaquèrent sur sa peau, tirant son visage vers le bas en la voyant arriver.
- Nooon.
Pas elle.
Mais si, la voilà qui arrivait tel un mecha bien huilé ayant téléchargé le nouveau package “étiquette japonaise” alors qu’elle n’était même pas de ce pays, bien décidée à faire régner l’ordre et le travail acharné.
Pas de bonjour, pas de sourire, elle le bassina immédiatement avec ses obligations, auxquelles il répondit d’une crispation digne d’un shot de jus de citron. Son cou tourna telle une mécanique rouillée lançant des regards suppliants vers le professeur qui prenait bien soin de l’ignorer, lui et ses “monsieuuuur”. Tour de mécanique grinçante dans l’autre sens et il était en face d’elle. La porte de prison.
Ma déception est incommensurable et ma journée est ruinée.
Ses bras se croisèrent, il haussa les sourcils, condescendant.
- Ah ouais, et comment tu vas t’assurer de ça, AliSHyA ? Il abaissa un regard dubitatif sur sa petite personne proprette, de bas en haut. Un sourire moqueur se dessina sur son visage. Tu vas aller pleurer au prof ?
Comme elle l’a fait la dernière fois, étant donné qu’elle n’avait aucune autorité naturelle. Snif snif mimait-il en poussant en avant sa lèvre.
- Je n'ai pas besoin de ça [...] je te signale que ça se dit "Al-y-a" [...] pas besoin de te forcer à paraître doué en prononciation [...] tu ne respectes rien du tout dans ce pays.
Ses yeux roulèrent dans leurs orbites.
- Whatever Aelita.
Elle ne voulait vraiment pas le lâcher avec ça. Elle croyait qu’il était venu au Japon parce qu’il en avait envie ? SPOILER ALERT : non.
- Tu crois que tu respectes ton propre pays en essayant si fooort de devenir une bonne petite japoniaise ? Stp.
Un claquement de langue plus tard, il était retourné dans sa trousse à faire défiler Instagram. Et elle, évidemment, trouvait encore de quoi la ramener.
- Personne va te donner un bon point pour être relou tu sais ?
- Et toi pour faire ce qu'on attend de toi.
C’était peut-être la pire répartie qu’il n’ait jamais entendue. Cette pensée se s’écrivit en lettres majuscules sur son expression.
- Si t'as envie de te faire chier comme ça, commence par le projet d'art pla'
- Je vois pas comment on peur créer quelque chose qui n'existe pas, c'est stupide
- J'ai rarement entendu un truc aussi con.
C’est bien ce qu’on gagne à rester religieusement sur les sentiers battus, un esprit incapable de réflexion propre. Tout ce que savait faire Alya, c’était de suivre des règles, un protocole. C’était probablement pourquoi elle tenait tant à ce que ce soit la norme. Elle était déjà bien perturbée avec un Lucas, alors si il y en avait plusieurs… malheur!
-Tu vas me dire que le premier mec a avoir inventé la roue a fait l'impossible ?, articula-t-il comme pour un enfant. Il en connaissait une, en tout cas, qui n’avait pas inventé le fil à couper le beurre.
- [...] tu ne peux pas partir de rien pour créer quelque chose, y a toujours un truc qui va en inspirer un autre.
C’était frustrant, non ? De ne pas pouvoir l’atteindre. Comme si elle brandissait son inaptitude sociale comme bouclier aux mots acides qu’il lui crachait. Que faire ? Se demandait-il en la fixant.
Dans sa chevelure, il remarqua une mèche plus courte que les autres, vestige du dernier cadavre de malabar qu’il avait collé là.
- Par exemple, je viens d'avoir l'idée d'une sarbacane à chewing-gum automatique.
Évidemment ça ne plaisait pas à madame Alya, et ce même si elle ne comprenait pas la référence. Plus que ça, elle trouvait l’idée naze.
- Tu verras si c'est naze demain, dit-il tout bas, exaspéré de n’arriver à rien.
- C’est toi qui ne comprends jamais rien. C'est simple pourtant [...]
Bah voyons. Madame la déléguée trouve ça à la fois simple et stupide.
- Ah bon bah si c'est simple tu vas gérer. Ne laisse pas ma bêtise te ralentir.
Lucas leva le poing, sarcastiquement, pour l'encourager.
- C'est encore une excuse pour ne pas bosser. (Tu crois ?) [...] Moi au moins [...] alors que toi tu resteras un raté toute ta vie.
Aïe, c’était pas sympa, quand même. Surtout que c’était elle qui faisait pitié, là.
- Ouais, alors que toi tu peux être un robot parmi les robots. Mince, je commence à regretter mes choix de vie, dit-il sarcastiquement.
Agacé, il la fixe.
- Vas-y, si c'est simple, donne une idée !
- Mais j'en sais rien ! C'est pour ça que je dis que c'est stupide. [...]
- Bah voilà, c'est pas simple ! Ou alors c'est toi qui es stupide, répliqua-t-il.
Lucas n’avait pas d’idées non plus, mais paraissait-il qu’il était stupide et raté, il ne voyait donc pas pourquoi il se casserait le cul à tenter de faire fonctionner sa matière grise inexistante. Plutôt, il se pencha pour aller taper sur l’épaule de son voisin, lui empruntant un compas. Il avait un bon lot de frustration à communiquer au bois de son pupitre, voyez-vous.
Mais évidemment, ça ne tarda pas à geindre.
- Hé, mais ça ne va pas !? Qu'est-ce que tu fais ? On a pas le droit de faire ça au Japon !
- URRRH.
Ses mains claquèrent sur la table pour l’aider à se lever.
- T'es pas le prof à ce que je sache, occupe-toi de ton cul.
En parlant de celui-là, il lui adressa un “Je vais aux toilettes” qui n’attendait pas de consentement.
- [...] ce que tu fais est interdit, tu déroges au règlement intérieur !
Mais n’en finissait-elle jamais ? En sortant, il passa près de son bureau à elle, mais déjà il était suivi. Il allongea ses pas pour la faire galoper un peu et une fois dans les toilettes il était TRAN-QUILLE. Parce que cette dingue des règles ne pouvait simplement pas passer cette porte. Elle se vengea contre celle-ci d’ailleurs, tambourinant de ses poings ? Pieds ?
- Ça va pas se passer comme ça Lucas. Tu vas [blablabla] et tu vas [blablabla] !
- cA vA Pas SE PAssEr CoMmE çA aEliTA, tU VAs reMontEr eT FIniR lE PrOJet
C’est dans la culture japonaise aussi d'emmerder le monde comme ça ?
- Si tu passes ton temps à me suivre, je vais finir par croire que tu en pinces pour moi ~ Il poursuivit plus bas, mais distinctement, comme pour lui-même. Ah ça explique pourquoi tu te mets dans tous tes états
- Ça va pas ou quoi !? Personne aimerait un [insultes, insultes]. Grandis un peu !
Derrière la porte, il haussa les épaules en souriant, quoiqu’un peu amer, murmurant : quelle petite peste. Peut-être que s’il poussait le bouchon un peu plus loin, il réussirait à la faire lâcher prise.
- Pas besoin de faire la prude, tout le monde sait que quand une fille suit un garçon jusqu'aux toilettes... Il se racla la gorge pour dissimuler un rire. Tu peux rentrer, il n'y a personne.
- Encore une fois ça n'a rien à voir. Arrête de tout déformer et sois sérieux, merde !
Lucas sur surpris d’un dernier coup dans la porte. Il se mordit la lèvre pour réprimer son hilarité.
- Va bien te faire foutre Di Pietro !
Il se retint encore quelques secondes, pour être bien sûr qu’elle était partie avant de se risquer dehors. Cette garce avait tout donné, aujourd’hui. Il soupira dans le couloir désert. Il devait lui faire payer ses insultes. Personne ne le remarqua quand il entra dans la salle de classe.
Et tant mieux.
Il s’approcha du bureau d’Alya, saisit sa bouteille d’eau et planta le compas ici et là. Content de son œuvre, il fourra la bombe à retardement avec ses cahiers. Ça lui apprendra à être un robot.
- Alya MooreA l'université ; 2è année■ Age : 29■ Messages : 269■ Inscrit le : 15/09/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
feat Lucas
- HRP:
- Contexte : Le professeur d'Arts Plastiques met les élèves en binôme afin de créer avec du papier mâché, du carton ou n'importe quel autre support, une oeuvre qui n'existe pas, inventer du neuf à partir de rien. Pour cette première heure de cours, les élèves devront réfléchir à un prototype pour leurs oeuvres.
Elle est sérieuse,
Lui prend tout à la légère.
Elle croit qu'il crush sur elle,
Il se fout juste de sa gueule.
Elle est protocolaire,
Lui se laisse aller par ses pulsions.
Elle croit tout assumer mais n'assume rien.
Il ne pense jamais assumer, il assume plus qu'il le montre.
Elle a envie d'être là,
Lui non.
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Complètement sidérée face à l'annonce de son binôme, elle reste pétrifiée un court instant, appréhendant ce qui l'attendait, l'attitude de Lucas demeurant à la hauteur de sa personnalité enfantine. Soufflant intérieurement pour calmer ses nerfs, Alya garda son calme trimballant sur lui un regard impassible, qui pourtant, fusille bien plus qu'elle ne voudrait le contrôler. Elle ramasse son cahier et sa trousse au passage puis s'assit en face de lui, la distance inhabituellement grande, suffisamment pour lui faire comprendre avec plus d'élégance qu'elle ne prenait pas plus de plaisir que lui.
- Tu pourras te tirer la peau autant que tu veux, c'est avec moi que tu dois faire le projet, et je vais m'assurer que tu participes convenablement.
Elle ne tolérait pas qu'il ait la même note qu'elle alors qu'il n'y mettrait pas un quart d'énergie.
Par imitation en effet miroir, Alya croisa ses bras, le regard fixe. Son doigt bat nerveusement la mesure sur son avant-bras pendant qu'elle s'efforce de conserver un comportement stoïque. Elle a cette tendance à fuir ses propres émotions, chargeant sa force de caractère en froideur, prouvant à son interlocuteur qu'elle n'en a rien à faire de ses gamineries. Mais en réalité, ça la hante, ce qu'on pense d'elle l'afflige, encore plus face à ce genre de réaction.
- Je n'ai pas besoin de ça pour te faire tomber. Et je te signale que ça se dit "Al-y-a" puisque tu es aussi européen, pas besoin de te forcer à paraître doué en prononciation alors que, de toute évidence, tu ne respectes rien dans ce pays.
Elle n'oublie pas toutes les règles envers lesquelles il déroge. Mettre du gel dans ses cheveux par exemple, alors qu'elle s'efforçait de ne pas se faire de queue-de-cheval, mal vu dans ce pays car la nuque est jugée de trop sexy et source de distraction pour les hommes. Ça ne veut pas dire qu'elle ne trouve pas toutes ses clauses stupides, mais elle, elle essaye, au moins.
- Ce n'est pas question de ça, c'est question de bienséance envers le pays dans lequel tu te trouves, en respectant les lois et les mœurs de celui-ci. Vraiment, ce que tu dis n'a aucun sens Lucas.
La brune lui renvoie la balle d'une manière qu'on ne sait même plus ce qu'elle lui reproche, juste qu'elle cherche la moindre occasion de lui rappeler. Ce qui est vrai, dans les faits. Ce qui l'est moins, c'est sa jalousie à son égard. Pourquoi doit-elle obligatoirement être la méchante ?
- Je ne vois pas comment on peut créer quelque chose qui n'existe pas, c'est stupide.
Elle livre sa pensée à moitié sur la défensive, craignant que Lucas ne trouve une justification à travers ses simples mots pour l'inculper. Hélas, ça fini quand même par arriver. Yare, Yare.
Alya se pince l'intérieur des joues. Elle a honte. Pas de ses pensées. Mais parce que Lucas a mis l'accent sur une vérité. Elle est moyennement bonne en répartie. Elle le sait pourtant, mais, de la bouche de Lucas, c'est encore plus humiliant que si elle le pensait déjà elle-même.
- Il avait d'autres éléments dans l'environnement qui lui ont donné des indices pour l'inventer. Mais tu ne peux pas partir de rien pour créer quelque chose, y a toujours un truc qui va en inspirer un autre.
Elle reste ferme sur ses déclarations, pour affirmer sa position de force, abrogeant toutes les accusations sur sa prétendue débilité.
- Justement, tu as mal écouté. Une victoire personnelle s'inscrit à son compteur, fière de réussir à être plus maligne que lui. Il a dit de s'inspirer de rien pas avec rien, la sarbacane et le chewing-gun existent déjà. En plus, c'est naze comme concept.
Elle ne fait aucune connexion avec ses mésaventures passées avec lui et sa mèche de cheveux coupée suite à cette mauvaise expérience. Tout ce qui compte actuellement est le projet.
Son visage se renfrogne, appréciant encore moins qu'il dise les choses à mi-voix plutôt que d'assumer. Encore une fois, elle le voit comme un gros looser. Assume ce que tu dis, bon sang ! C'est une excuse ; elle est surtout curieuse de savoir ce qu'il raconte, comme si elle voulait contrôler ce qui se passe pour anticiper ses futures actions.
- C'est toi qui ne comprends jamais rien. C'est simple pourtant ce qu'on nous demande.
Après tout, il ne sait ni comment respecter des coutumes japonaises, ni mettre en place une stratégie très simple pour s'adapter, alors comprendre une consigne que ce soit celle-là ou une autre... Elle meurt d'envie de lui faire comprendre à son tour qu'il est stupide, mais elle se dit aussi que si elle cède à ça, ça ferait d'elle quelqu'un de stupide et elle ne veut pas le laisser gagner. Est-ce que c'est stupide ça aussi d'ailleurs ?
Elle a l'impression de se faire utiliser, elle déteste vraiment les feignants et ce n'est pas son poing levé en signe d'encouragement qui va taire les tensions qu'il y a entre eux. Ça ne l'attendrira pas.
- C'est encore une excuse pour ne pas bosser. Crois-moi, je ne vais pas te laisser avoir tous les honneurs si tu ne fais rien. Moi au moins j'ose sortir un peu de ma zone de confort, alors que toi, tu resteras un raté toute ta vie.
C'est une manière qu'elle a de le forcer à rejoindre le projet plus qu'une volonté de réellement le critiquer. Elle craint d'avoir loupé un truc dans la conversation, car elle ne comprend pas la tournure que ça prend, ou alors Lucas dit des trucs trop aléatoire, et donc, pas assez intéressant.
- Ça n'a rien à voir.
Elle soutient son regard, même s'il la met au pied du mur en lui demandant de soumettre une idée qu'elle n'a pas.
- Mais j'en sais rien ! C'est pour ça que je dis que c'est stupide. On ne peut pas créer quelque chose à partir de rien.
C'est juste une excuse pour ne pas avouer ses faiblesses. Elle n'a aucune imagination, aucune créativité. Son domaine c'est plutôt les enquêtes, trouver des éléments à partir de ce qui existe déjà, pas tout pondre d'un coup. Quelque part, elle espère que Lucas trouvera une solution pour pallier ses faiblesses, même si son ego doit en souffrir par la suite.
- J'ai jamais dit que c'était simple !
Grommelant, elle lui lance un regard accusateur, certaine que Lucas déforme volontairement ses propos.
- Hé, mais ça ne va pas !? Qu'est-ce que tu fais ? On n'a pas le droit de faire ça au Japon !
Décidée à ne pas se laisser faire, elle demande la permission au professeur de sortir dehors, pour s'inspirer. Elle a honte de son mensonge, mais ne laissera pas Lucas s'en tirer comme ça. Elle le suit jusqu'à WC et tambourine la porte.
- Ça va pas se passer comme ça, Lucas. Tu vas remonter ces putains de marche et tu vas travailler sur ce projet !!
Elle déteste le fait qu'il fuit alors qu'elle affronte les problèmes. Elle entend sa voix insupportable de l'autre côté de la porte qui la tourne derechef en dérision. La coupe est pleine au moment où Lucas déclare qu'elle en pince pour lui. Face à ses accusations infondées, elle rougit de honte, se trouvant chanceuse dans sa malchance qu'il ne la découvre pas ainsi - ce simple fait validerait totalement ce qu'il pense d'elle ; et sur ce point, il a totalement tort.
Une inquiétude passagère vient lui glacer les veines : s'il a besoin de le soulever, c'est peut-être lui qui a un crush sur elle. Jamais. Non. Non. Y a pas moyen.
- Personne n'aimerait un tocard méprisant, sans aucune valeur et qui ne respecte rien comme toi ! Je commence à en avoir assez de tes gamineries. Grandis un peu !
Elle cache son embarras derrière la logique, pensant que c'était la meilleure façon pour invalider son discours à la mords-moi-le nœud.
- Encore une fois, ça n'a rien à voir. Arrête de tout déformer et sois sérieux, merde !
Alya commence à être plus désemparée que stressée à présent. Peut-être qu'il la taquine parce qu'il l'aime bien, mais elle, elle le hait. À sa façon, elle retransforme la réalité, lui permettant de fuir cette sensation dans laquelle elle est juste sa victime. Par rage, elle manifeste un autre coup à la porte, le dernier.
- Va bien te faire foutre, Di Pietro.
Elle tourne les talons et se retrouve dehors pour s'inspirer, comme si elle n'avait pas pu se résoudre à mentir à son professeur. Cette situation lui fait ressentir une profonde injustice ; elle subit pour rien.