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- Le DoyenPersonnel ; directeur (pnj)■ Age : 17■ Messages : 7830■ Inscrit le : 20/11/2007
Mon personnage
❖ Âge : 69
❖ Chambre/Zone n° : Chez lui
❖ Arrivé(e) en : Depuis toujours
C’est l’heure d’une petite interrogation surprise ! Vous qui aimez donner votre avis, cette dissertation devrait vous mettre en joie. En voici le sujet : Discuter, est-ce renoncer à la violence ? Vous avez 4 heures.
Dans cette épreuve, pas de forme imposée, pas de défi. Simplement votre imagination. Que ce soit au travers d'un souvenir personnel ou non, mettez votre personnage en scène vis-à-vis de la thématique proposée.
▬ Cette épreuve est un solo.
▬ Vous avez 24 heures pour poster votre réponse.
▬ L'épreuve se termine le dimanche 16 octobre à 23h59.
▬ Les réponses sont limitées à 1500 mots maximum.
- Nolan Le LidecA l'université ; 2è année■ Age : 28■ Messages : 1098■ Inscrit le : 17/01/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-103
❖ Arrivé(e) en : Avril 2016
- Contexte de KHS:
- Kobe High School a un contexte à tendance réaliste school life qui se passe au Japon en 2017 dans la ville de Kobe. Le lycée et l'université (situés sur le même campus) sont de renommée internationale, la culture japonaise se mêle donc aux cultures des autres pays via les différentes nationalités présentes sur le campus. Le slogan de l'université de Kobe ? Faire naître le meilleur en chacun de nous !
- Un peu plus sur Nolan:
- Nolan Le Lidec est un métisse franco-japonais arrivé à KHS en 2016. Il est issu d’un milieu très aisé, son père, français, est un ambassadeur muté au Japon, sa mère, japonaise, possède son propre magazine de mode. Seulement, ce mode de vie qui l’a longtemps privé de ses parents et entouré de personnes qui ne lui correspondent pas, Nolan s’en serait bien passé. Car c’est aussi à cause de lui si sa grande sœur, Hana, a dû accoucher sous X à ses 16 ans, et qu’il apprend qu’un neveu qu’il ne connaît même pas, vit au Japon à des kilomètres d’eux ; à cause de cette image à préserver que sa sœur pleure à chaque année qui passe.
Quelques temps après une violente dispute à ce sujet avec ses parents, Nolan décide de vouloir étudier au Japon, un bon moyen de s’éloigner de ce foyer qu’il ne reconnaît plus. En grand passionné d’athlétisme depuis ses cinq ans, il prendra la voie de la filière sportive avec un grand objectif en tête, participer aux prochains Jeux Olympiques. Ce qu’il n’avait pas prévu mais malgré tout espéré de toute ses forces se produisit. A son arrivée, Nolan découvre que son beau-frère caché se trouve aussi sur le campus et qu’il est le président du club d’athlétisme.
Interforum XV - Épreuve 6
Feat Nolan
Quand on me demande si j’aime Noël, je ne sais jamais quoi répondre. J’ai toujours été gâté. A chaque hiver qui passe, le dessous du sapin n’a jamais été vide. A ce titre, je n’ai pas le droit de dire que non, il paraît. Mais le vide se trouvait ailleurs. Quand avec les années, j’aurais préféré moins de cadeaux pour garder bonne conscience et plus de moments avec les deux fantômes qui me servent de parents. J’exagère, il paraît. Il faut grandir Nolan, il paraît. Le paraître, le paraître, c’est toujours la même rengaine, je hais ce mot !
C’est novembre. La magie de Noël est censée s’installer. Dans notre maison d’Osaka, j’ai préféré la magie des emmerdes.
« Alors, est-ce qu’à ce Noël tu nous feras l’honneur de ta présence ou tu comptes t’enraciner dans ton caprice ? »
Au cas où vous vous poseriez la question, cette façon agaçante de parler sera attribuée à mon père tout au long de la conversation. Noël 2015, arctique, 2016, hivernal. Pour 2017, je crois que la température est donnée.
« J’sais pas, est-ce qu’à ce Noël tu comptes faire comme si ton petit-fils n’habitait pas dans la même ville que toi ou tu comptes t’enterrer dans le tien ? »
« Moi qui pensais que tu finirais par gagner en maturité. Et donc, tu voudrais que je lui envoie une carte de Noël, c’est ça qui te ferait plaisir Nolan ? Après tout ce temps, je suis certain qu’il appréciera. »
« Wow quelle défense, le temps, j’y aurais jamais pensé. Fut un temps, j’avais un père qui me disait qu’on écrivait sa propre histoire. Faut croire que t’as décidé d’être un lâche dans la tienne. »
« Tu ne me parles pas...sur ce ton ! »
Mon père s’avance vers moi. Je mentirai en affirmant ne pas avoir un frisson désagréable qui me parcourt, mais je ne baisserai pas les yeux.
« Les valeurs de la famille, c’est toi qui me les as inculquées et voilà ce que t’en fait. Et c’est moi qui ai tort, c’est moi le gamin qui ne comprend rien. »
« En effet. Jusqu’à présent et après maintes explications, je me rends à l’évidence. Tu ne veux pas comprendre ! Et j’irai plus loin en disant que c’est un moyen pour toi d’acquérir l’attention dont tu manques. »
Il ne se rend même pas compte de ce qui sort de sa bouche ou pire, il en a parfaitement conscience. Je n’ai jamais eu autant de dégoût qu’aujourd’hui envers lui. Même si une lueur de regret change son regard, c’est trop tard. David baisse les yeux, vaincu. Mais seulement à moitié.
« C’est ce que tu penses, que je fais ça juste pour attirer l’attention ? Détrompes-toi, ça fait bien longtemps que je ne la cherche plus, puisque tu es incapable d’en donner si on n’est pas exactement comme tu veux ! »
« Tu ne raisonnes qu’avec un regard d’adolescent. Ta mère et moi n’avons pas pris cette décision de gaieté de cœur comme tu sembles le penser. »
« Mais ton excuse ne tient pas la route ! Avec la vie qu’on mène ni l’un ni l’autre n’auraient manqué de rien et tu le sais très bien ! Ce qui me dégoûte, c’est que t’aies fait ça juste pour ne pas être jugé par tes pairs ! Ah regardez, sa fille de seize ans est en cloque, quelle débauchée ! Qu’est-ce qu’on en a à f**tre de ce que pensent les autres ?! Leurs gosses sont pas mieux, je sais de quoi je parle pour les avoir côtoyés ! C’est pas grâce à ces gens que t’en es là ! Que toi et maman vous vous rabaissiez aux regards des autres, c’est... »
...la plus grande déception que je n’ai jamais ressenti. Bien que souffrant de son absence, j’étais fier de mes parents, jusqu’à ce que la vérité m’éclate à la figure. Je reprends mon souffle, me laisse tomber sur le canapé. D’ordinaire le feu de cheminée m’apaise, là tout de suite, j’y mettrai bien la main.
Cette fois, Goliath est touché. C’est bien la première fois que plus de dix secondes passent sans que mon père trouve à répliquer. Il ne veut pas l’admettre. Il ne veut pas reconnaître, que malgré toute la droiture, toute la confiance et tout l’orgueil dont ils savent faire preuve, ils ont cédé à la pression au détriment de ce qui soit-disant comptait plus que tout. Le milieu dans lequel je vis m’a appris à faire face à l’hypocrisie, mais je n’ai jamais été préparé à ce qu’elle vienne de ma propre famille.
«D’accord Nolan. Je ne vais pas me voiler la face plus longtemps. Tu as raison. »
Arrêt sur image.
« Mais ? C’est quoi la chute ? »
« Il n’y en a pas. C’est la vérité. Ça l’est aussi quand je te dis qu’il est trop tard pour faire machine arrière. »
« Mais ça c’est pas à toi d’en décider, tu ne lui as pas posé la question, moi si. »
« De quoi parles-tu ?! »
« Je l’ai vu, Shiro. Depuis le début en fait, vu qu’il était le président du club d’athlétisme. »
« Et tu n’as pas jugé bon de m’en parler ? »
« Pour que tu me désinscris ? »
« Et donc ? »
« C’était pas facile au début mais on a pu discuter. Ce n’est pas sûr que Sora lui, veuille me voir en revanche... Si tu juges qu’il est trop tard pour toi, moi je n’ai pas envie de vivre avec le regret de ne rien avoir essayé. Ça te fait quoi de savoir qu’il s’appelle Sora ? Ton petit-fils s’appelle Sora, il faudra t’y faire. »
Mon père lâche un soupir et s’assoit sur le fauteuil de droite.
« Il est comment ? »
« Une vraie biscotte, avec les yeux bleus. »
C’est la première fois depuis les vacances d’été que nous sourions en étant dans la même pièce.
« Aussi mignon soit-il, je crois qu’il vaut mieux que je te laisse gérer pour le moment. C’est trop épineux, tu es bien le seul à pouvoir faire pont. Ne crois pas que je me réjouis de cette situation, encore moins que je ne me soucie pas de toi. »
« Mais t’as une drôle de façon de le montrer... Parfois t’es... Dur. »
En tant qu’ambassadeur on pourrait penser qu’il sache manier les mots comme personne, malheureusement c’est peut-être plus facile de l’être qu’être père. La pression ne m’a jamais réussi. J’ai tendance à trop en faire au point d’en devenir destructeur avec moi-même. Parce que je veux que mon père me voit comme autre chose qu’un gosse turbulent. C’est vrai, j’ai dis que je ne cherchais plus à attirer son attention, j’ai menti. Qui ça étonne ? Parfois je préférerais prendre une dizaine de gifles que me souvenir de certaines de ses paroles.
« Et je te demande pardon pour ça. »
« Mouais... Tu viendras à au moins une de mes compétitions ? »
« Je te promets d’essayer. »
Soupir.
« Je viendrai, promis. »
« Alors j’essaierai de te pardonner. »
Sourire.
P.S. : 1206 mots !
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