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- Le DoyenPersonnel ; directeur (pnj)■ Age : 17■ Messages : 7830■ Inscrit le : 20/11/2007
Mon personnage
❖ Âge : 69
❖ Chambre/Zone n° : Chez lui
❖ Arrivé(e) en : Depuis toujours
Hey ! T’as entendu parler du restaurant en ville qui va faire un événement “RÉVEILLE LE TITAN QUI EST EN TOI !” où tu peux manger un plat ENOOOOOOOORME gratuitement si tu arrives à tout manger ?! Ça te dit ?! On y va ?
Un restaurant dans la ville de Kobe propose en ce moment-même une offre spéciale alléchante. Si vous parvenez à finir ce plat gargantuesque, vous repartez sans payer ! Face à face, les deux compétiteurs se voient apporter le récipient fumant.
A vous de décider si vous souhaitez vous épauler dans cette épreuve ou, au contraire, entrer en concurrence. Que le ou les meilleurs gagnent !
Étant à Kobe, il serait dommage de rater la spécialité locale qui n'est autre que le bœuf de Kobe ! Chaque groupe se voit donc attribuer une préparation différente. Vous en direz des nouvelles au cuisto' !
▬ Cette épreuve est un mini-RP.
▬ Vous avez trois jours pour échanger au maximum 5 réponses RP chacun, soit 10 réponses en tout.
▬ L'épreuve se termine le dimanche 16 octobre à 23h59.
▬ Les réponses sont limitées à 350 mots maximum.
- RedInvité
C'est l'odeur qui m'a amené ici, alors que je marchais au hasard dans les rues de ce quartier beaucoup trop riche pour moi et ma gueule de pauvre, à la recherche d'un coup à faire ou d'un truc à faucher. Au hasard ? Tu parles. Je pensais peut être à autre chose, mais tout ce qui me faisait bouger suivait l'odeur, cette odeur qui m'a insensiblement harponné et attiré dés que je suis entré dans le quartier, une odeur de viande, charnue, grasse, douloureusement attirante pour mon ventre vide.
Et pendant que je m'efforçais de penser à autre chose, mes pieds eux, me jetaient droit dans le piège. Jusqu’à ce virage ou je suis tombé en plein sur la gargote et son odeur de viande, pendant qu'un rale douloureux venu de mon estomac criant famine me clouait sur place.
Salauds...
Je ne sais pas ce qui est le pire, cette devanture obscène ou une affiche vante la possibilité pour une personne de se bâfrer en solo deux kilos de barbaque alors qu'a cinq rues d'ici des familles crèvent doucement de faim en se partageant une patate, ou cette douce et atrocement alléchante odeur de viande tendrement grillée, ce son de la graisse tombant dans les braises du barbecue...
Un serveur surgit de l'intérieur et pose sur une des tables une assiette contenant plus de viande rouge que je n'en ai mangé cette année, et voila que le client en jette une nouvelle fournée sur le grill, et qu'a l'odeur un nouveau coup de surin me fouille les entrailles.
Et si... Et si je tentais le coup ?
Après tout, pour venir errer chez ceux de la haute j'ai sorti des fringues propres, alors pourquoi pas ? Après tout, si je ne laisse rien je ne paye pas...
Averti par le sixième sens de sa profession, le serveur lève les yeux sur moi en train de contempler l'affiche.
-Monsieur ?
Monsieur... Héhé, j'ai passé le test !
-Je vais prendre une table, et... Servez moi donc ça.
- Suriu_LerneInvité
Que leur arrivaient-ils ? Jamais ces gens n’avaient rencontré de naga dans leur vie ? Sa seule certitude était qu’elle ne pouvait s’échapper. Elle avait beau rechercher une faille dans ce cercle de monde, elle avait des sueurs froides. Elle regardait tout autour d’elle, scrutait ces faces incongrues, priant qu’elle puisse prendre la fuite avant que l’un d’eux ne décide de s’en prendre à elle.
Et le Grand Basilic l’avait entendue. Elle vit une brèche se creuser entre les passants et les couards. Elle bondit et put sortir du cercle qui se refermait déjà derrière elle. Des cris d’horreur envahirent la rue.
Elle se précipita dans la première ruelle sombre venue. Il lui fallut du temps avant de reprendre son souffle. Bon sang ! Où avait-elle bien pu atterrir ?! Un grand nombre de questions lui vinrent à l’esprit sans savoir pour autant comment y trouver les réponses. En faisant le point sur sa situation, il lui parut évident qu’elle allait devoir se montrer d’une grande discrétion.
Elle tourna les yeux vers sa queue. Sa si précieuse queue, symbole de sa foi envers le Basilic et le destin des nagas… La simple idée de devoir s’en séparer rien qu’un instant lui donnait la nausée, mais avait-elle d’autres choix qui ne mettait pas si vie en danger ?
Elle adopta ses jambes humaines et trouva tant bien que mal de quoi se vêtir. Puis, son ventre gargouilla furieusement.
Elle pénétra dans la première bâtisse qu’elle croisa. Elle ne comprenait ce qu’il y avait d’écris. Il lui fallait se débrouiller pour trouver sa pitance.
Et elle le vit. Cet homme ç l’air bourru face à une énorme assiette de viande.
Il ne pouvait s’agir que d’un aristocrate pour s’offrir un tel festin ; malgré son allure des plus excentriques. Ainsi, elle se dit qu’un peu de nourriture en moins ne lui ferait point de mal. Et si jamais il se montrait réticent au point d’en venir aux mains, elle lui répondrait sans problème. Certes, elle devait se fondre dans son environnement… Mais c’était une façon de faire qui ne lui sciait guère.
- RedInvité
Manger !
Je doute de faire illusion dans le restaurant jusqu'au moment ou le serveur pose enfin le monstrueux plat de viande a coté de moi. Mais non, tout se déroule exactement comme avec un client normal. A croire que le vieux au repaire avait raison, du moment qu'on a l'air suffisamment sur de soi quand on se lance dans une action, cela suffit le plus souvent à convaincre. C'est presque de la magie, même si de son coté il préfère parler de paresse intellectuelle, après tout, quel esprit suspicieux pourrait préférer penser que quelqu'un cache ce qu'il est alors que tout indique qu'il se pense à sa place ?
En tout cas, la viande est la, le serveur me la présente en soulevant la cloche qui la couvre comme si c'était une préparation recherchée alors que ce n'est jamais que deux kilos de barbaque crue. Bon, de la barbaque qui a de la gueule, ça c'est vrai, un rouge aussi vif que mes fringues, striée de veinules blanches qui font de chaque tranche un vrai tableau , des morceaux découpés si parfaitement qu'on les dirait tous identiques. Il doit y avoir en cuisine un type qui maitrise son couteau aussi bien que moi. Mais j'ai jamais eu l'occasion de gouter les types que je taillade dans un coin sombre.
Parait que ça se fait, mais j'ai jamais manqué de rats à ce point la...
Sentant qu'on attend quelque chose de ma part je hoche brièvement la tête, et visiblement rassuré, le serveur se décide enfin à poser l'assiette sur la table devant moi. Je ne bouge pas pendant qu'il s'assure d'un geste expert de la main que le grill posé au milieu de la table est a bonne température, qu'il passe sur la grill un linge humide d'huile, probablement pour m'éviter une improbable poussière venue se glisser dans ce joli décor.
Il me sert un verre de flotte, m'abandonne sa carafe, et finit enfin par me foutre la paix.
- Suriu_LerneInvité
De loin, Suriu vit un homme vêtu de banc effectuer quelques mystérieux rituels juste devant l’homme cramoisi. Impossible de déterminer à quoi ses gestes étaient destinés mais ils devaient avoir un sens pour ces deux personnes. Elle s’approcha alors de la table.
Dire qu’elle s’est retrouvée ici après s’être retrouvée nez-à-nez avec une espèce de portail magique lumineux… Il est apparut de nulle part, sur son chemin et l’a aspiré ici. La jeune naga avait causé bien du chahut lorsqu’elle est arrivée. Comment ce passage s’était-il ouvert ? Était-ce un quelconque être malicieux désireux de lui jouer un vilain tour ? Peu importe. A l’heure actuelle, seules deux choses occupaient ses pensées ; l’absence de sa queue de serpent et la nourriture qu’elle comptait chaparder.
Cette sensation de marcher à la manière des bipèdes la répugnait. Elle avait l’impression d’être un nouveau-né à chaque rare occasions qu’elle adoptait ces trait hideux. Ses appuis n’étaient pas stable, elle se sentait complètement déséquilibrée, elle marchait de travers ce qui ne manqua pas de susciter quelques regards ahuris. Là était son unique crainte. Si elle devait affronter cet homme, elle aurait besoin de reprendre sa forme de serpent, autrement elle n’aurait aucune chance.
Bon sang et que le sol en pierre travaillée était froid dans cet endroit ! Elle n’avait trouvé nulle paire de bottes ni même un quelconque morceau de tissu pour préserver ces… pieds du froid et du gravier.
Elle arriva près de la table. Une fois à la hauteur de la place libre, juste en face de cet humain - à supposé qu’il s’agissait bien d’un humain – Elle bondit pour prendre cette place. Et sans dire un mot, ses mains se saisirent d’un morceau de viande qu’elle engloutit d’une traite. Elle l’avala, ouvrant grand la bouche, laissant paraitre les failles de ses joues qui composaient l’extension de sa bouche, tel un véritable serpent. Cette viande n’était pas la plus fameuse, mais elle semblait suffisamment nourrissante. Elle tendit la main pour piocher à nouveau dans le tas.
- RedInvité
Au début je me dis qu'elle est ivre, j'ai connu mon lot d'ivrognes et de soirée ou on s'enfile tout ce qui peut nous passer sous la main, parfois pour fêter quelque chose mais le plus souvent pour en oublier... Alors cette démarche titubante. Mais à cette heure ?
Et puis je baisse le regard jusqu’à ces pieds nus sur le pavé. une autre explication possible, se faire voler jusqu’à ces chaussures est un de ces trucs qui peut arriver dans le coin, mais sur un joli petit lot comme ça c'est quand même rare qu'on ne prenne que ça quand on peut avoir tout le reste. En tout cas ça explique la démarche, si les pavés du coin sont plutôt propres, dés qu'on s'éloigne des rues principales il faut avoir le cuir coriace pour se coltiner pieds nus. Et la demoiselle n'a pas vraiment la corne d'un vieux briscard des ruelles.
En fait, elle a l'air aussi déplacée que moi dans ce resto de la haute.
Sauf que elle, ça se voit.
Et quand elle se laisse tomber en face de moi pour chiper un bout de viande et l'engloutir comme on gobe un œuf sans même passer par le grill, je peux presque lire les pensées stupéfaites et choquées du serveur qui mate la scène sans y croire. Je le sens hésitant entre l'appel outré à la garde ou la mise en garde guindée.
Putain de quartier, je suis la depuis deux heures et je pense déjà comme un salaud de nantis, faut que je me surveille.
En tout cas il y en a une qui a aussi faim que moi...
Dédaignant les baguettes décoratives qu'on m'a posé a coté de l'assiette, j'attrape une demi douzaine de bouts de viande et les jette sur le grill. Chuintement du gras, frémissement de la viande qui se colore instantanément. Regard à la demoiselle pour lui montrer comment on fait pour sublimer une viande.
Et puis au moment d'engloutir enfin mon bout de viande une pensée atroce me vrille soudain le crane.
Si elle pique dans ma viande ?
JE VAIS DEVOIR PAYER !?
- Suriu_LerneInvité
Il n’eut aucune réaction. A moins qu’il ne s’agissait que d’un manque de courage et qu’il n’osait point affirmer un quelconque désaccord. Quoi qu’il en fut, Suriu ne prêta pas plus d’attention à son comportement.
Jusqu’au moment où ce dernier se saisit de sa viande, et la posa sur la plaque métallique qui faisait l’objet des curieux gestes du tavernier. Le morceau tomba sur cette plaque au milieu de la table dans un crépitement de cuisson, faisant sursauter la naga. Elle avait à peine senti la chaleur qui émanait du mobilier. Pourtant, cette façon de faire lui remémora quelques souvenirs ; la dalle de pierre placée dans un four, un feu chauffant la roche par le dessous afin d’y faire cuire nombre de plats. La curiosité amena Suriu à jeter un œil sous la table. Elle n’y vit que l’unique et épais pilier qui la maintenait au-dessus du sol. Aucune trace d’un quelconque feu. Le rituel du propriétaire aurait-il eut pour but d’embraser une flamme à l’intérieur de ce pilier ?
Elle se redressa et observa alors la viande mijoter. L’homme qui lui faisait face y ajouta ce qui devait être une sorte d’huile. Le tout crépita de plus belle et un fumet enivrant fit le chemin jusqu’à ses narine. Une odeur succulente de viande grillée lui saisit la gorge. Elle en salivait d’autant plus.
Elle vit ensuite cet homme lui jeter un regard. Était-il en train de lui montrer comment l’on procédait dans cet établissement ? Soit. Elle tenta de l’imiter au geste près. Elle prit le temps de laisser la viande ruisseler dans une chanson pétillante, tandis que les morceaux de viande dansaient un tango endiablé sur la plaque chauffante.
Puis vint la dégustation. Elle souffla sur le morceau qu’elle récupérait avec sa fourchette - enfin un instrument familier – et tenta de l’engloutir sans se bruler… Ce fut un échec cuisant. Elle bu alors le verre d’eau de la table pour soulager sa douleur.
Cela dit, la viande était délicieuse.
- RedInvité
Je n'aurais pas pensé un jour me retrouver devant trop de nourriture, et surtout pas devant trop de viande. Mais pourtant, pour mon estomac plus habitué à se caler quelques jours avec un bout de viande séchée et beaucoup d'eau, les deux kilos de viande s’avèrent bien trop riches.
Passés le moment de béatitude et de félicité de ces morceaux de viandes plus délicieux qu'aucuns autres, passé la douce sensation de satiété produite par un estomac enfin repu, reste maintenant cette impression croissante d'avoir les entrailles si lourdes et si distendues qu'elles semblent à deux doigts d'exploser. Mes doigts sont glissant à force de saisir de nouveaux morceaux, mon front couvert de transpiration pendant que j'enfourne mécaniquement un morceau après l'autre et que je me force à les avaler en les mâchant à peine avant de les faire passer avec une goulée de flotte.
Mais ce n'est pas le problème qui me tracasse le plus. Non, ce qui m’inquiète c'est le regard d'aigle du serveur qui surveille notre table. Ce serveur qui s'approche de nous, regarde la demoiselle, jauge mes efforts, et pointe de son doigt ganté l'affiche qui m'a attiré ici.
-Si vous ne finissez pas ce n'est pas gratuit.
-Je vais terminer !
Laissant tomber le grill j'attrape les trois derniers morceaux de l’assiette et les enfourne tout vif dans ma bouche, avant de lever sur mon bourreau un regard aussi triomphant que possible.
-L'affiche dit, "seul"
Je le savais ! Un piège ! Si ça se trouve la fille est une entraineuse payée par le resto pour faire échouer les clients trop sympa pour la chasser !
-Deux kilos de bœuf de Kobé, quatre cent milles Berrys.
Quatre cent ! De quoi m'acheter une maison dans les bas quartiers ! Et en vendant mes fringues je dois pouvoir en réunir une centaine... Ne reste plus qu'une seule technique de défense. Les larmes aux yeux devant le gâchis que je prépare je me colle un crochet dans le foie, entrainant une réaction aussi immédiate qu'irrémédiable. Et pendant que le serveur encaisse un jet de vomi aussi mémorable que son repas, libéré du même poids je m'enfuis à toutes jambes.
Le bœuf de Kobé, plus jamais.
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