Il faut qu'on parle (ft Oswald)

Un certain mardi d'automne, durant la 2e partie d'octobre.

Fin des cours pour tout le monde -même si Kazu n'avait qu'une heure à la première période- et tout le monde reprit le cours de ses activités personnelles et parfois extra-scolaire.
L'étudiant, lui, allait dans le foyer des élèves comme à son habitude. Mais contrairement à l'accoutumée, ce n'était pas pour passer du temps, mais pour voir une personne avec qui il avait fixé un rendez-vous... Non, pas une jeune femme, malheureusement. Il n'avait pas de chance de ce côté-là actuellement. La personne qu'il attendait était son camarade de club de kendo, Oswald, avec lequel il devait discuter à propos de son projet personnel. Il lui en avait parler plus d'une fois au roux, mais cette fois-ci il fallait trouver un plan d'attaque pour donner de la consistance au projet, et le mettre en marche.

Kazuki avait trouver quelques personnes intéressée par le groupe qu'il voulait créer.... Et certains des plus insoupçonnés, comme Maya, éventuellement. Bien qu'il n'y avait pas du tout de pré-requis, au même titre qu'un club scolaire, il voulait un minimum de participants. Il ne lui resterait que le soucis d'une salle en dehors de l'académie, pour se retrouver plus en privé... Mais pour l'heure il fallait se contenter d'un coin dans le foyer des étudiants, et prendre sur soi.

L'heure du rdv arrivait, le littéraire ne savait pas si le rouquin était du genre ponctuel en dehors du kendo, et avait prit un roman fantastique avec lui pour patienter, assis à une table ronde, face à l'unique porte de la pièce.

Les entrées et sorties du foyer, le forçait à lever la tête trop souvent vers la porte pour que la lecture soit agréable. Perdant un peu patience (peut-être un peu trop vite même), il sortait son smartphone et commençait à spammer Oswald de message pour savoir où il en était, s'il était sur le chemin, ou s'il s'était endormi dans la cour... Ou s'il était encore en train de perpétrer un autre crime comme il en a le secret... A savoir : Le Kabedon. Cet art mystique maîtriser par les harceleurs, ou les gens trop confiants, sur de pauvres jeunes filles (ou garçons... y a pas de mal) sans défenses, leur coupant tout échappatoire possible, les forçant à répondre de leur transgr... sentiments envers la personne qui les a ainsi plaqué contre une surface lisse en béton ou en briques (de préférence, toutes autres surfaces étant plutôt salissantes).

Et si ça se trouve, Oswald est peut-être en garde à vous. Qui sait.