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- InvitéInvité
Un soir d'octobre 2017
Elle était nulle. Mais véritablement nulle et il fallait bien l’admettre. Si son frère la voyait, il y avait fort à parier qu’il la vanne plus ou moins discrètement. Aaron avait toujours été doué avec une balle et faire les exercices les plus compliqués, les mouvements les plus techniques ne lui demandait sans doute pas autant d’entrainement.
Cela faisait déjà une bonne dizaine de minutes qu’elle tentait de mettre ce foutu panier, mais son corps refusait de répondre convenablement. C’était compréhensible, sa fatigue ne cessait de s’accumuler et avoir une véritable nuit de sommeil relevait plus du miracle qu’autre chose. Lauren se laissa tomber sur les fesses, regardant le panier d’en dessous. Vous savez, comme si la puissance du dieu du basket allait venir la frapper… En à peine dix minutes, elle n’avait réussit à mettre que trois panier. Trois pauvres paniers. En sois, ce n’était pas utile ou extraordinaire si l’on comparait aux autres membres de l’équipe. A vrai dire, ça l’énervait et la frustrait un peu trop… Dire qu’elle souhaitait se rendre utile à ses coéquipiers… Lauren serra doucement le poing en levant de nouveau les yeux vers le panier.
Prenant quelques instants de plus pour se ressaisir correctement, Lauren fini par reprendre sa balle et la lança en direction du panier. Manque de chance, c’est à cet instant que le dieu du basket décida d’intervenir, lui renvoyant le ballon en pleine face, faisant rapidement apparaître une marque rouge sur le front. C’est en allant chercher sa foutue balle que Lauren sentit le peu de motivation qu’elle avait de base continuer à diminuer, ce qui la fit évidement pester avec cet accent qui la caractérisait si bien. Cette pauvre balle en prenait clairement pour son grade ! Mais l’étudiante s’en moquait clairement, allant simplement vers les gradins où trainaient son sac et sa bouteille d’eau.
Elle s’arrêta cependant avant de commencer à boire, jetant un bref coup d’œil vers le terrain. Comment les autres pouvaient être aussi doués et capables de faire les choses aussi bien alors qu’elle… Alors qu’elle n’en était pas foutue ?! Le fait de ne pas réussir quelque chose d’apparence si simple la frustrait, à tel point qu’elle avait l’impression de redevenir cette gamine tout le temps en colère de ne pas pouvoir faire comme son frère d’un an son aîné.
La mâchoire se crispa avant qu’elle ne commence à boire, autant du mal à avaler l’eau tant la situation la frustrait. Pourquoi avait-elle rejoint le club de basket si c’était pour autant galérer ?
- Fais chier…
Sa voix était faible, mais sans doute suffisamment forte pour que quelqu’un l’entende.
Elle était nulle. Mais véritablement nulle et il fallait bien l’admettre. Si son frère la voyait, il y avait fort à parier qu’il la vanne plus ou moins discrètement. Aaron avait toujours été doué avec une balle et faire les exercices les plus compliqués, les mouvements les plus techniques ne lui demandait sans doute pas autant d’entrainement.
Cela faisait déjà une bonne dizaine de minutes qu’elle tentait de mettre ce foutu panier, mais son corps refusait de répondre convenablement. C’était compréhensible, sa fatigue ne cessait de s’accumuler et avoir une véritable nuit de sommeil relevait plus du miracle qu’autre chose. Lauren se laissa tomber sur les fesses, regardant le panier d’en dessous. Vous savez, comme si la puissance du dieu du basket allait venir la frapper… En à peine dix minutes, elle n’avait réussit à mettre que trois panier. Trois pauvres paniers. En sois, ce n’était pas utile ou extraordinaire si l’on comparait aux autres membres de l’équipe. A vrai dire, ça l’énervait et la frustrait un peu trop… Dire qu’elle souhaitait se rendre utile à ses coéquipiers… Lauren serra doucement le poing en levant de nouveau les yeux vers le panier.
Prenant quelques instants de plus pour se ressaisir correctement, Lauren fini par reprendre sa balle et la lança en direction du panier. Manque de chance, c’est à cet instant que le dieu du basket décida d’intervenir, lui renvoyant le ballon en pleine face, faisant rapidement apparaître une marque rouge sur le front. C’est en allant chercher sa foutue balle que Lauren sentit le peu de motivation qu’elle avait de base continuer à diminuer, ce qui la fit évidement pester avec cet accent qui la caractérisait si bien. Cette pauvre balle en prenait clairement pour son grade ! Mais l’étudiante s’en moquait clairement, allant simplement vers les gradins où trainaient son sac et sa bouteille d’eau.
Elle s’arrêta cependant avant de commencer à boire, jetant un bref coup d’œil vers le terrain. Comment les autres pouvaient être aussi doués et capables de faire les choses aussi bien alors qu’elle… Alors qu’elle n’en était pas foutue ?! Le fait de ne pas réussir quelque chose d’apparence si simple la frustrait, à tel point qu’elle avait l’impression de redevenir cette gamine tout le temps en colère de ne pas pouvoir faire comme son frère d’un an son aîné.
La mâchoire se crispa avant qu’elle ne commence à boire, autant du mal à avaler l’eau tant la situation la frustrait. Pourquoi avait-elle rejoint le club de basket si c’était pour autant galérer ?
- Fais chier…
Sa voix était faible, mais sans doute suffisamment forte pour que quelqu’un l’entende.
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 32■ Messages : 2461■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Encore une séance d'entrainement passée en trop grande partie sur le banc à trépigner. Même si ma condition physique s'améliore petit à petit et que j'arrive de plus en plus à toucher un ballon, impossible de jouer plus de quelques minutes. Pas parce que mes côtes mes font encore trop souffrir, mais parce que le capitaine et le coach se sont alliés depuis la rentrée pour s'assurer que je "n'en fasse pas trop". Comme si j'en faisais trop... Heureusement que je ne leur ait dit que ce n'était "que" des côtes fêlées.
Évidemment, j'ai encore essayé de négocier un max de temps sur le terrain tout en faisant mine de me plier bien gentiment à leur volonté. Je ne voudrais pas non plus les froisser. On sait jamais, je ne voudrais pas être encore plus pénalisé parce que j'aurais pu être relou. Non, malgré toute l'impatience qui bouillonne en moi je reste fidèle à moi-même, encourageant tout le monde autant que possible, renvoyant un ballon dès qu'il arrive "malencontreusement" à mes pieds, distribuant ma bonne humeur à tout va.
Mais en attendant, j'ai encore beaucoup trop d'énergie en remontant dans ma chambre ce soir. J'essaie de me mettre à l'un des devoirs qui m'attends sur mon bureau, mais après plusieurs minutes à être incapable de fixer ma concentration sur les exos de ma feuille, il faut bien que je me rende à l'évidence. Mon corps a besoin de se dépenser davantage avant de pouvoir envisager une activité qui demande du calme. J'hésite une seconde avant d'enfiler un short et un maillot. Non, finalement il vaut mieux que je reste en jean chemise. Ce n'est sûrement pas ce qu'il y a de plus pratique pour jouer, mais ce n'est pas comme si j'étais en condition pour performer en ce moment. Et au moins, si je croise quelqu'un, je pourrais toujours prétendre ne pas avoir eu l'intention de jouer. Un simple malentendu et quelques bobards brodés autour seront bien plus convaincants dans cette tenue. Quant au ballon que j'ai sous le bras... Eh bien c'est assez facile d'expliquer que je ne me déplace que rarement sans.
Et j'ai sûrement bien fait, puisqu'en arrivant sur les terrains, je ne suis pas seul. Une autre membre du club de basket est déjà sur place. Ses longs cheveux blancs sont assez facilement reconnaissables en fait. Je ne la connais pas bien, elle est arrivée récemment et je n'ai pas encore eu vraiment le temps de trop discuter avec elle. Une occasion parfaite pour remédier à cela. D'autant plus qu'il n'y a pas besoin d'être fin observateur pour se rendre compte qu'elle n'a pas l'air d'avoir le moral au plus haut. Je m'approche doucement, ne voulant pas lui faire peur ou qu'elle se sente surprise, je m'arrange pour entrer dans son champ de vision, mon sourire habituel collé au visage, avant d'entreprendre de lancer la conversation sur un ton volontairement hésitant.
- "Hello. Ils ne sont pas faciles à apprivoiser ces paniers hein ?"
J'ai bien remarqué qu'elle doit être débutante. Et même si je ne peux pas être certain que son agacement apparent soit lié uniquement au basket, eh bien je préfère parler de quelque chose que je connais.
Évidemment, j'ai encore essayé de négocier un max de temps sur le terrain tout en faisant mine de me plier bien gentiment à leur volonté. Je ne voudrais pas non plus les froisser. On sait jamais, je ne voudrais pas être encore plus pénalisé parce que j'aurais pu être relou. Non, malgré toute l'impatience qui bouillonne en moi je reste fidèle à moi-même, encourageant tout le monde autant que possible, renvoyant un ballon dès qu'il arrive "malencontreusement" à mes pieds, distribuant ma bonne humeur à tout va.
Mais en attendant, j'ai encore beaucoup trop d'énergie en remontant dans ma chambre ce soir. J'essaie de me mettre à l'un des devoirs qui m'attends sur mon bureau, mais après plusieurs minutes à être incapable de fixer ma concentration sur les exos de ma feuille, il faut bien que je me rende à l'évidence. Mon corps a besoin de se dépenser davantage avant de pouvoir envisager une activité qui demande du calme. J'hésite une seconde avant d'enfiler un short et un maillot. Non, finalement il vaut mieux que je reste en jean chemise. Ce n'est sûrement pas ce qu'il y a de plus pratique pour jouer, mais ce n'est pas comme si j'étais en condition pour performer en ce moment. Et au moins, si je croise quelqu'un, je pourrais toujours prétendre ne pas avoir eu l'intention de jouer. Un simple malentendu et quelques bobards brodés autour seront bien plus convaincants dans cette tenue. Quant au ballon que j'ai sous le bras... Eh bien c'est assez facile d'expliquer que je ne me déplace que rarement sans.
Et j'ai sûrement bien fait, puisqu'en arrivant sur les terrains, je ne suis pas seul. Une autre membre du club de basket est déjà sur place. Ses longs cheveux blancs sont assez facilement reconnaissables en fait. Je ne la connais pas bien, elle est arrivée récemment et je n'ai pas encore eu vraiment le temps de trop discuter avec elle. Une occasion parfaite pour remédier à cela. D'autant plus qu'il n'y a pas besoin d'être fin observateur pour se rendre compte qu'elle n'a pas l'air d'avoir le moral au plus haut. Je m'approche doucement, ne voulant pas lui faire peur ou qu'elle se sente surprise, je m'arrange pour entrer dans son champ de vision, mon sourire habituel collé au visage, avant d'entreprendre de lancer la conversation sur un ton volontairement hésitant.
- "Hello. Ils ne sont pas faciles à apprivoiser ces paniers hein ?"
J'ai bien remarqué qu'elle doit être débutante. Et même si je ne peux pas être certain que son agacement apparent soit lié uniquement au basket, eh bien je préfère parler de quelque chose que je connais.
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
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