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Why accept failure when success is free ? (Partie VI)
avec plein de gens
28 Juillet, résultats des exams, le matin.
Neil traîne un peu au lit ce jour-là. Il n’est pas très anxieux de voir ses notes, quasi certain qu’elles seront ce qu’ils pensent. Ce qui lui crée un nœud dans le ventre, c’est l’idée de croiser tout ce petit monde auquel il tient, une dernière fois avant les vacances, et qu’il aimerait leur faire comprendre. En se levant, Neil esquisse un sourire innocent, les yeux posés sur son meilleur ami. Endormi à poing fermé, celui-ci a les bras au-dessus de la tête, la bouche entrouverte, et une jambe hors de ses draps. Un sommeil agité pour Kakeru, visiblement, mais son sommeil est des plus paisibles à l’heure actuelle. Vérifiant l’heure, il s’approche et pose la main sur le bras de son camarade de toujours pour le réveiller. Quelques minutes plus tard, ils sortent de la chambre pour aller se préparer, prenant leur temps pour être impeccable, et filent voir les résultats ensemble.
Le nez devant le tableau d’affichage, Neil affiche un sourire fier et satisfait. Dans toutes les matières, il fait partie de la tête de classe, la monopolise parfois même. Kakeru n’est pas en reste, lui non plus. Une accolade plus tard, ils se séparent et vont à la recherche de leurs camarades. Le blond en profite pour espionner les notes de ces derniers et quand il tourne la tête, ses yeux se posent sur une silhouette fine et chaleureuse, Chandini. Celle-ci à l’air un peu stressée, alors il attend sur le côté avant d’aller la voir. Un sourire sur les lèvres de la demoiselle fait office de feu vert et il s’approche pour la féliciter. Neil s’enquiert de ses notes, puis de ses vacances et lui souhaite de bien en profiter pour se ressourcer. Il la laisse rejoindre d’autres personnes et se décale pour observer la masse fourmiller autour des notes.
Un moment plus tard, c’est Milan qui apparaît. Neil apparait par surprise derrière lui et lui met la frousse. Il le taquine en cherchant ses notes avec lui, de petites piques fusent, mais il finit par le féliciter lui aussi. Avec le sourire, il le questionne à son tour sur ses vacances, discutant des siennes et lui fait promettre de se faire une sortie ensemble à la rentrée. C’est qu’ils ont un peu de temps à rattraper et Neil à des choses à lui confier. Coupé dans ses pensées par la vue d’Elizabeth un peu plus loin, Neil s’excuse auprès de Milan et le quitte pour la rejoindre.
Neil traîne un peu au lit ce jour-là. Il n’est pas très anxieux de voir ses notes, quasi certain qu’elles seront ce qu’ils pensent. Ce qui lui crée un nœud dans le ventre, c’est l’idée de croiser tout ce petit monde auquel il tient, une dernière fois avant les vacances, et qu’il aimerait leur faire comprendre. En se levant, Neil esquisse un sourire innocent, les yeux posés sur son meilleur ami. Endormi à poing fermé, celui-ci a les bras au-dessus de la tête, la bouche entrouverte, et une jambe hors de ses draps. Un sommeil agité pour Kakeru, visiblement, mais son sommeil est des plus paisibles à l’heure actuelle. Vérifiant l’heure, il s’approche et pose la main sur le bras de son camarade de toujours pour le réveiller. Quelques minutes plus tard, ils sortent de la chambre pour aller se préparer, prenant leur temps pour être impeccable, et filent voir les résultats ensemble.
Le nez devant le tableau d’affichage, Neil affiche un sourire fier et satisfait. Dans toutes les matières, il fait partie de la tête de classe, la monopolise parfois même. Kakeru n’est pas en reste, lui non plus. Une accolade plus tard, ils se séparent et vont à la recherche de leurs camarades. Le blond en profite pour espionner les notes de ces derniers et quand il tourne la tête, ses yeux se posent sur une silhouette fine et chaleureuse, Chandini. Celle-ci à l’air un peu stressée, alors il attend sur le côté avant d’aller la voir. Un sourire sur les lèvres de la demoiselle fait office de feu vert et il s’approche pour la féliciter. Neil s’enquiert de ses notes, puis de ses vacances et lui souhaite de bien en profiter pour se ressourcer. Il la laisse rejoindre d’autres personnes et se décale pour observer la masse fourmiller autour des notes.
Un moment plus tard, c’est Milan qui apparaît. Neil apparait par surprise derrière lui et lui met la frousse. Il le taquine en cherchant ses notes avec lui, de petites piques fusent, mais il finit par le féliciter lui aussi. Avec le sourire, il le questionne à son tour sur ses vacances, discutant des siennes et lui fait promettre de se faire une sortie ensemble à la rentrée. C’est qu’ils ont un peu de temps à rattraper et Neil à des choses à lui confier. Coupé dans ses pensées par la vue d’Elizabeth un peu plus loin, Neil s’excuse auprès de Milan et le quitte pour la rejoindre.
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Why accept failure when success is free ? (Partie VI)
avec plein de gens
Après de vaines tentatives de discussion pendant la période des examens, il s’approche d’Elizabeth alors qu'elle consulte ses notes. Il pose la main sur son épaule délicatement en arrivant derrière elle :
Neil : Accordes moi 5 minutes, s'il te plait. C'est tout ce que je demande. Ensuite je te laisserai tranquille...
Elizabeth était nerveuse. Cette année n'avait pas été de tout repos et sa dispute - si on peut appeler ça ainsi - avec Neil n'avait rien arrangé. Sans oublier l'état de son grand-père qui ne fait qu'empirer de jours en jours. C'est pourtant d'un air bien trop détendu que la brune prit connaissance de ses notes, sursautant lorsqu'elle sentit une main se poser sur son épaule.
Neil... Il ne manquait plus que lui...
Elizabeth : Quoi ?! demande-t-elle sèchement, détournant aussitôt le regard pour se concentrer sur ses résultats.
Neil leva la main de son épaule et leva les deux mains au niveau de sa tête pour lui signaler qu'il venait en paix. Il laisse ses bras retomber le long de son corps et lui annonce calmement :
Neil : J'aimerai... m'excuser.
Une chose qu'il ne faisait très rarement, mais qui était devenu monnaie courante ces derniers mois. A croire qu'il commençait à revoir sa notion de fierté et à prendre un peu plus sur lui. Une « faiblesse » que son paternel refuserait de comprendre, mais que Neil commence à apprécier tant ça le soulage.
Concentrée sur ses notes, Lizzy ne prêtait pas grande attention aux gestes de son ami.... Pas plus qu'il n'avait prêté attention à elle au cours de ces derniers mois. Mais lorsqu'elle entendit qu'il souhaitait s'excuser, cette dernière tourna enfin la tête vers lui, cachant sa surprise.
Elizabeth : Toi ? T'excuser ? Tu sais au moins pour quoi ?!
Ou ce sont juste des paroles en l'air ? Elle le questionna du regard et il lui répondit en roulant des yeux.
Neil : Il faut croire que oui.
Il se met à côté d'elle et pose le doigt sur le nom de la demoiselle, lui indiquant où se trouve ses notes, qu’elles cherchait avec autant d’intensité que la colère dans sa voix.
Neil : Juste là.
S'il tentait de la convaincre en roulant des yeux, c'est raté. Mais bon, elle accepte quand même son "aide", regardant à l'endroit qu'il lui indique du doigt.
Elizabeth : Merci.
Elle marque une pause, le temps de regarder sans vraiment le faire.
Elizabeth : C'est tout ce que tu as à me dire ?
Neil : J'attends simplement pour avoir toute ton attention, mais si tu insistes...
Il soupire, se passant la main derrière la nuque, un tic qu'il a développé quand il est mal à l'aise ces derniers temps, puis continue :
Neil : Je voulais m'excuser pour ce que je t'ai dit au restaurant, mais pas que. Tu avais raison, j'étais complètement ailleurs ces derniers temps et ça a empiré pas mal de choses à vrai dire. Mais surtout, ça n'a fait qu'envenimer notre relation et... j'ai raté plusieurs choses, je n'ai pas été la personne dont tu avais besoin.
Insister n'est pas vraiment le mot qu'elle aurait employé mais soit... Elle est toujours blessée, en colère mais surtout, en proie à ses peurs qui menacent de la faire exploser... D'une manière ou d'une autre. C'est donc le coeur serré qu'elle plonge ses yeux dans ceux de Neil, afin de lui faire comprendre qu'il a toute son attention "s'il insiste tant". Et plus il parle, plus elle sent ses tripes se tordre, son pouls s'accélérer... Une sensation à la faire agréable ou douloureuse.
Elizabeth : Tiens... Il était tant que tu t'en rendes compte... Dit-elle alors que sa voix commence à se briser.
Il attrape son poignet avec délicatesse et la fixe du regard :
Neil : Laisse-moi l'occasion de me rattraper s'il te plait.
De tous les moments où elle pouvait flancher, il a fallu que ce soit aujourd'hui, devant lui. Elle devrait plutôt le secouer, lui rappeler une fois de plus à quel point il peut être con, confirmer beaucoup de choses.... Mais à la place, elle reste silencieuse, le regard rivé sur la main qui entoure son poignet. C'est.... Chaleureux.
Elizabeth : Pourquoi ? Pourquoi tu étais comme ça ? Je méritais si peu des explications ?
Elle fronce les sourcils, comme si elle cherchait à s'énerver... Alors qu'elle a juste envie de pleurer. Neil sent Elizabeth changer d'humeur, comme s'il lisait dans son regard la détresse et la rancœur qu'elle avait envers lui depuis tout ce temps. Il l'emmène un peu à l'écart pour éviter le spectacle aux curieux avant de lui répondre, sans lâcher son poignet :
Neil : Je crois que je refusais d'en parler parce que je ne voulais pas m'avouer ce qui se passait et encore moins le dire à quelqu'un d'autre. Je me suis réfugié dans de mauvais travers, dont mes anxiolytiques et... ça a fait tout l'inverse de ce que je voulais. Au final, on m'a mis devant le fait accompli et je n'ai pu que m'y résoudre. J'essaie de faire avec maintenant, mais c'est dur, surtout dans un cas comme le mien.
Il plonge son regard dans celui d'Elizabeth avec toute la sincérité du monde et poursuit :
Neil : Je me suis interdit trop de choses, et ton amitié en fait parti. Je crois que c'est pour ça que j'ai cherché à t'énerver au restaurant. On arrivait en terrain sensible et j'ai mal réagi à l'idée de devoir m'ouvrir, mais je ne m'en suis rendu compte qu'avec le recul. Je suis vraiment désolé Lizzy, et je n'ai plus envie que ça arrive.
Elizabeth se laisse faire, ne se sentant plus capables de résister davantage. Ce n'est peut-être pas plus mal ; rester au milieu des autres élèves ne ferait qu'attirer des rumeurs mal venues. Elle frotte doucement son bras, tenu par Neil, de sa main libre, écoute ce qu'il a à lui dire avec attention. Ses yeux fuient un peu partout pendant un instant, avant de se plonger dans ceux du blond.
Elizabeth : Je vois... C'était stupide mais je peux comprendre.
Elle inspire profondément, expire. Elle sent ses larmes couler le long de ses joues mais tente de reprendre son calme, venant les essuyer avec l'arrière de sa main.
Elizabeth : Tu sais... Ça m'a beaucoup blessé. Je sais que je suis pas ta meilleure amie, ni même ton ex, et je n'ai jamais voulu prétendre à de tels titres... mais j'avais l'impression de ne rien valoir. C'est quelque chose dont j'ai l'habitude... Mais là c'était différent. Au moins, c'est un peu plus clair maintenant.
Comme quoi, il suffit parfois d'un petit mot, d'une simple phrase pour que les choses s'arrangent, que tout devienne plus clair et que la dialogue ne soit pas totalement rompu.
Elizabeth : Et... ça va mieux... toi ?
Neil se mords l'intérieur de la joue, voyant les larmes couler. Il s'en veut et espère ne pas la revoir pleurer un jour.
Neil : Ça peut aller, mais tout n'est pas encore réglé.
Elizabeth : Du moment que tu t'en sors, c'est le principal. Même s'il faudra du temps...
Elle sourit doucement et hoche la tête à la demande de son interlocuteur. Bien sûr qu'elle ne peut pas refuser ; rares sont les fois où Lizzy se montre rancunière et vu la situation, elle ne peut que pardonner son ami et lui laisser une seconde chance. Faire pleurer les gens fait plus de mal à Neil qu'il ne le pensait, son coeur s'était attendri avec le temps et la compassion le gagnait. De biens étranges sentiments que la culpabilité et les regrets.
Neil : Laisse-moi une chance de me rattraper et d’être un meilleur ami pour toi que je ne l’ai été.
Il tire alors le poignet d'Elizabeth vers lui et enroule ses bras autour d'elle, la serrant contre lui. Elle se laisse entraînée, tête contre la poitrine de son ami. C'est bien la première fois qu'elle est aussi proche de lui, dans ce genre de contexte du moins. C'est bizarre. Ça fait bizarre. Mais ce n'est pas désagréable.
Elizabeth : Tu n'as peur de faire des jalouses en faisant ça ? demande-t-elle sur un ton moqueur - afin de l'aider à se calmer - tout en plaçant ses bras autour du corps de Neil.
Neil : Peu importe.
Il resserra son étreinte, caressant le dos de la demoiselle et restants ainsi un petit moment. C'était la première fois qu'il la tenait contre elle sans arrière-pensée, première fois qu'il était aussi proche tout court depuis de longs mois d'ailleurs. Il n’avait rien à se reprocher en étreignant son amie. Neil la relâcha quelques instants plus tard.
Neil : Merci Lizzy, et n'hésite pas à m'appeler pendant les vacances ok ?
Il savait qu'elle partait du Japon et qu'ils ne se reverrait pas avant la rentrée, mais il ne voulait pas pour autant perdre contact après cette réconciliation. Un petit sourire satisfait vient se glisser sur les lèvres de la brune qui profite de la chaleur de son ami, de cette douceur qui lui avait tant manqué, même si elle ne l'admet pas forcément. Le contact rompu, elle lève les yeux au ciel, la réponse à cette question étant évidente.
Elizabeth : Bien entendu !
Neil lui tendit son petit doigt en refermant les autres, l'oeil malicieux et le sourire aux lèvres :
Neil : Promis ?
Face au geste de son ami, Lizzy lâcha un petit rire. Pas moqueur non... Ce genre de petit rire qui rappelle l'enfance, l'innocence, la simplicité des sentiments. Elle vient joindre son petit doigt à celui de Neil.
Elizabeth : Promis !
Neil : Accordes moi 5 minutes, s'il te plait. C'est tout ce que je demande. Ensuite je te laisserai tranquille...
Elizabeth était nerveuse. Cette année n'avait pas été de tout repos et sa dispute - si on peut appeler ça ainsi - avec Neil n'avait rien arrangé. Sans oublier l'état de son grand-père qui ne fait qu'empirer de jours en jours. C'est pourtant d'un air bien trop détendu que la brune prit connaissance de ses notes, sursautant lorsqu'elle sentit une main se poser sur son épaule.
Neil... Il ne manquait plus que lui...
Elizabeth : Quoi ?! demande-t-elle sèchement, détournant aussitôt le regard pour se concentrer sur ses résultats.
Neil leva la main de son épaule et leva les deux mains au niveau de sa tête pour lui signaler qu'il venait en paix. Il laisse ses bras retomber le long de son corps et lui annonce calmement :
Neil : J'aimerai... m'excuser.
Une chose qu'il ne faisait très rarement, mais qui était devenu monnaie courante ces derniers mois. A croire qu'il commençait à revoir sa notion de fierté et à prendre un peu plus sur lui. Une « faiblesse » que son paternel refuserait de comprendre, mais que Neil commence à apprécier tant ça le soulage.
Concentrée sur ses notes, Lizzy ne prêtait pas grande attention aux gestes de son ami.... Pas plus qu'il n'avait prêté attention à elle au cours de ces derniers mois. Mais lorsqu'elle entendit qu'il souhaitait s'excuser, cette dernière tourna enfin la tête vers lui, cachant sa surprise.
Elizabeth : Toi ? T'excuser ? Tu sais au moins pour quoi ?!
Ou ce sont juste des paroles en l'air ? Elle le questionna du regard et il lui répondit en roulant des yeux.
Neil : Il faut croire que oui.
Il se met à côté d'elle et pose le doigt sur le nom de la demoiselle, lui indiquant où se trouve ses notes, qu’elles cherchait avec autant d’intensité que la colère dans sa voix.
Neil : Juste là.
S'il tentait de la convaincre en roulant des yeux, c'est raté. Mais bon, elle accepte quand même son "aide", regardant à l'endroit qu'il lui indique du doigt.
Elizabeth : Merci.
Elle marque une pause, le temps de regarder sans vraiment le faire.
Elizabeth : C'est tout ce que tu as à me dire ?
Neil : J'attends simplement pour avoir toute ton attention, mais si tu insistes...
Il soupire, se passant la main derrière la nuque, un tic qu'il a développé quand il est mal à l'aise ces derniers temps, puis continue :
Neil : Je voulais m'excuser pour ce que je t'ai dit au restaurant, mais pas que. Tu avais raison, j'étais complètement ailleurs ces derniers temps et ça a empiré pas mal de choses à vrai dire. Mais surtout, ça n'a fait qu'envenimer notre relation et... j'ai raté plusieurs choses, je n'ai pas été la personne dont tu avais besoin.
Insister n'est pas vraiment le mot qu'elle aurait employé mais soit... Elle est toujours blessée, en colère mais surtout, en proie à ses peurs qui menacent de la faire exploser... D'une manière ou d'une autre. C'est donc le coeur serré qu'elle plonge ses yeux dans ceux de Neil, afin de lui faire comprendre qu'il a toute son attention "s'il insiste tant". Et plus il parle, plus elle sent ses tripes se tordre, son pouls s'accélérer... Une sensation à la faire agréable ou douloureuse.
Elizabeth : Tiens... Il était tant que tu t'en rendes compte... Dit-elle alors que sa voix commence à se briser.
Il attrape son poignet avec délicatesse et la fixe du regard :
Neil : Laisse-moi l'occasion de me rattraper s'il te plait.
De tous les moments où elle pouvait flancher, il a fallu que ce soit aujourd'hui, devant lui. Elle devrait plutôt le secouer, lui rappeler une fois de plus à quel point il peut être con, confirmer beaucoup de choses.... Mais à la place, elle reste silencieuse, le regard rivé sur la main qui entoure son poignet. C'est.... Chaleureux.
Elizabeth : Pourquoi ? Pourquoi tu étais comme ça ? Je méritais si peu des explications ?
Elle fronce les sourcils, comme si elle cherchait à s'énerver... Alors qu'elle a juste envie de pleurer. Neil sent Elizabeth changer d'humeur, comme s'il lisait dans son regard la détresse et la rancœur qu'elle avait envers lui depuis tout ce temps. Il l'emmène un peu à l'écart pour éviter le spectacle aux curieux avant de lui répondre, sans lâcher son poignet :
Neil : Je crois que je refusais d'en parler parce que je ne voulais pas m'avouer ce qui se passait et encore moins le dire à quelqu'un d'autre. Je me suis réfugié dans de mauvais travers, dont mes anxiolytiques et... ça a fait tout l'inverse de ce que je voulais. Au final, on m'a mis devant le fait accompli et je n'ai pu que m'y résoudre. J'essaie de faire avec maintenant, mais c'est dur, surtout dans un cas comme le mien.
Il plonge son regard dans celui d'Elizabeth avec toute la sincérité du monde et poursuit :
Neil : Je me suis interdit trop de choses, et ton amitié en fait parti. Je crois que c'est pour ça que j'ai cherché à t'énerver au restaurant. On arrivait en terrain sensible et j'ai mal réagi à l'idée de devoir m'ouvrir, mais je ne m'en suis rendu compte qu'avec le recul. Je suis vraiment désolé Lizzy, et je n'ai plus envie que ça arrive.
Elizabeth se laisse faire, ne se sentant plus capables de résister davantage. Ce n'est peut-être pas plus mal ; rester au milieu des autres élèves ne ferait qu'attirer des rumeurs mal venues. Elle frotte doucement son bras, tenu par Neil, de sa main libre, écoute ce qu'il a à lui dire avec attention. Ses yeux fuient un peu partout pendant un instant, avant de se plonger dans ceux du blond.
Elizabeth : Je vois... C'était stupide mais je peux comprendre.
Elle inspire profondément, expire. Elle sent ses larmes couler le long de ses joues mais tente de reprendre son calme, venant les essuyer avec l'arrière de sa main.
Elizabeth : Tu sais... Ça m'a beaucoup blessé. Je sais que je suis pas ta meilleure amie, ni même ton ex, et je n'ai jamais voulu prétendre à de tels titres... mais j'avais l'impression de ne rien valoir. C'est quelque chose dont j'ai l'habitude... Mais là c'était différent. Au moins, c'est un peu plus clair maintenant.
Comme quoi, il suffit parfois d'un petit mot, d'une simple phrase pour que les choses s'arrangent, que tout devienne plus clair et que la dialogue ne soit pas totalement rompu.
Elizabeth : Et... ça va mieux... toi ?
Neil se mords l'intérieur de la joue, voyant les larmes couler. Il s'en veut et espère ne pas la revoir pleurer un jour.
Neil : Ça peut aller, mais tout n'est pas encore réglé.
Elizabeth : Du moment que tu t'en sors, c'est le principal. Même s'il faudra du temps...
Elle sourit doucement et hoche la tête à la demande de son interlocuteur. Bien sûr qu'elle ne peut pas refuser ; rares sont les fois où Lizzy se montre rancunière et vu la situation, elle ne peut que pardonner son ami et lui laisser une seconde chance. Faire pleurer les gens fait plus de mal à Neil qu'il ne le pensait, son coeur s'était attendri avec le temps et la compassion le gagnait. De biens étranges sentiments que la culpabilité et les regrets.
Neil : Laisse-moi une chance de me rattraper et d’être un meilleur ami pour toi que je ne l’ai été.
Il tire alors le poignet d'Elizabeth vers lui et enroule ses bras autour d'elle, la serrant contre lui. Elle se laisse entraînée, tête contre la poitrine de son ami. C'est bien la première fois qu'elle est aussi proche de lui, dans ce genre de contexte du moins. C'est bizarre. Ça fait bizarre. Mais ce n'est pas désagréable.
Elizabeth : Tu n'as peur de faire des jalouses en faisant ça ? demande-t-elle sur un ton moqueur - afin de l'aider à se calmer - tout en plaçant ses bras autour du corps de Neil.
Neil : Peu importe.
Il resserra son étreinte, caressant le dos de la demoiselle et restants ainsi un petit moment. C'était la première fois qu'il la tenait contre elle sans arrière-pensée, première fois qu'il était aussi proche tout court depuis de longs mois d'ailleurs. Il n’avait rien à se reprocher en étreignant son amie. Neil la relâcha quelques instants plus tard.
Neil : Merci Lizzy, et n'hésite pas à m'appeler pendant les vacances ok ?
Il savait qu'elle partait du Japon et qu'ils ne se reverrait pas avant la rentrée, mais il ne voulait pas pour autant perdre contact après cette réconciliation. Un petit sourire satisfait vient se glisser sur les lèvres de la brune qui profite de la chaleur de son ami, de cette douceur qui lui avait tant manqué, même si elle ne l'admet pas forcément. Le contact rompu, elle lève les yeux au ciel, la réponse à cette question étant évidente.
Elizabeth : Bien entendu !
Neil lui tendit son petit doigt en refermant les autres, l'oeil malicieux et le sourire aux lèvres :
Neil : Promis ?
Face au geste de son ami, Lizzy lâcha un petit rire. Pas moqueur non... Ce genre de petit rire qui rappelle l'enfance, l'innocence, la simplicité des sentiments. Elle vient joindre son petit doigt à celui de Neil.
Elizabeth : Promis !
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Why accept failure when success is free ? (Partie VI)
avec plein de gens
Neil traîna dans les parages encore un bon moment et fut finalement rejoint par Emily et Tessa, qui discutaient gaiement de leurs vacances. Il ne manqua pas de lancer une petite pique à Tessa sur leur affrontement dans les notes d’Histoire-Géographie qui restaient à match nul cette fois-ci, avant de les féliciter toutes les deux. Il prit Emily dans ses bras pour lui souhaiter de bonnes vacances, et profita de la présence de Tessa pour lui faire de même. Tous deux étaient tendus, mais leur proximité avait une saveur à part. L’échange avec Tessa lui laisse un sourire particulier sur les lèvres lorsqu’il les quitta en leur souhaitant de bonnes vacances.
Le jour des résultats c'est un peu l'effervescence et Gareth, comme la plupart des professeurs, est présent pour assister aux exclamations de la plupart des étudiants. Mais surtout aussi pour réconforter les moins chanceux. Là tout de suite c'est une tête blonde qui attire son attention. Surtout le grand sourire qu'elle affiche. C'est la première fois que Gareth le voit sourire ainsi, une chose qui fait plaisir.
Neil se dirige vers la sortie et aperçoit l'entraineur de basket. Leurs regards se croisent et le blond se sent un poil "démasqué". Se remémorant leur dernière discussion, il approche et s'incline :
Neil : Bonjour sensei. Cette journée est sous un meilleur signe que notre dernière rencontre on dirait.
Gareth sourit à Neil qui se rapproche et lui rend son salut :
Gareth Kobayashi : Oui, ça fait plaisir à voir ! J'en déduis que ça s'est très bien passé pour toi, félicitations !
Les félicitations font mousser sa fierté, mais la culpabilité se fait sentir d'avoir quitté le professeur en des termes plutôt discutables la dernière fois. Parti sur sa lancée et plutôt que d’avoir la tête haute, Neil se frotte l'arrière de la tête avant de parler.
Neil : Je vous remercie, et je... tiens à m'excuser.
Comme pour répondre à l'interrogation qui pourrait se poser dans l'esprit du professeur à ces mots, Neil poursuit sans plus attendre, bien parti sur sa lancée :
Neil : Vos intentions étaient bonnes et vos conseils avisés, mais j'étais aveuglé par certains ressentiments qui n'étaient pas contre vous. Avec le recul, et certaines discussions, je comprends mieux vos paroles.
Gareth ne comprend pas tout de suite la raison de ses excuses. C'est après les explications de Neil que leur conversation lui revient plus en détail. Il ne s'était pas formalisé de sa façon de lui parler à ce moment et avait bien compris qu'il était surtout trop tôt pour qu'il saisisse. Gareth lui sourit, se voulant rassurant.
Gareth Kobayashi : Ce n'est rien, je ne l'ai pas mal pris et m'en doutais. Si elles ont servi je suis content. Ça va mieux ? Qu'est-ce que tu en tires au final ?
Neil : Ça va mieux oui, je dirais. Je me suis interdit trop de choses et j'entrevois la possibilité de me les autoriser. Une, surtout...
Gareth Kobayashi : Ah oui ? Laquelle, si je peux demander ?
Il était bien curieux de savoir ce sur quoi l'étudiant avait décidé de lâcher prise.
Neil : Celle de m'ouvrir un peu plus aux autres et de ne pas enterrer certains... sentiments... que je refusais d'admettre, dit-il en détournant le regard, un peu gêné.
Neil avait eu tout le temps de réfléchir à leur discussion avec les évenements qui s’étaient déroulés entre temps. Son père et la pression qu’il lui mettait avait trop d’emprise sur sa vie, au point qu’il passait à côté des plus importantes. Le professeur avait raison, il ne devait pas se priver de sa jeunesse, ni des personnes qui en faisaient partie. Les histoires d’amour nauséeuses que Neil dépeignait la dernière fois lui apparaissait d’une toute autre manière désormais.
A sa réaction, le professeur d'arts plastiques croit bien comprendre à quels sentiments Neil fait allusion et sourit, presque attendri. Gareth suit son regard et il semble se diriger vers Tessa Yorke, qu'il venait juste de quitter. Hm hm...
Gareth Kobayashi : C'est une bonne chose, ça te fera du bien j'en suis certain. C'est moi où tu regardes dans une direction assez précise, Marshall-kun ?
Il ne serait pas Gareth Kobayashi s'il ne taquinait pas un peu les étudiants sous son aile. Le regard de Neil semble s'adoucir à la vue d'une certaine demoiselle, hochant la tête en guise de réponse. Mais lorsque Kobayashi-sensei lui pose la question, le blond se retourne avec les yeux écarquillés, comme une biche devant les phares d'une voiture.
Neil : Comment ? Qui ça ?! Non non je...
Il se racle la gorge, rougissant à vue d’œil, pris sur le fait sans s’y être préparé. Ayant tout d’un coupable, Neil passe la main sur sa nuque, levant les yeux au ciel, finissant par sourire :
Neil : C'est... c'est bien possible. Vous êtes aussi fourbe et observateur que Kakeru le dit, c'est admirable je dois le reconnaître.
Gareth le trouve mignon à la regarder avec tant de douceur. A sa réaction il ne peut retenir son rire. Neil tente tant bien que mal de noyer le poisson mais il est trop tard. Comment ça fourbe ?!
Gareth Kobayashi : Fourbe ? C'est ce qui se dit dans mon dos ! J'en ferais bon usage au prochain entraînement... Et oui j'aime observer les gens, du moins plus jeune je n'avais que ça à faire, pas toujours simple l'intégration. Mais donc, Yorke-san hein... Permets-moi de t'encourager, ne laisse pas ta chance passer.
Neil : Ca a dû être encore plus dur à l'époque, je ne peux qu'imaginer, mais vous n'avez pas l'air de vous être laissé abattre. Kakeru me raconte beaucoup ce qui se passe aux entrainements, vos talents et vos petites taquineries aussi. Je crois qu'il vous admire un peu et je le comprends mieux maintenant.
Gareth Kobayashi : Oui, j'ai eu la chance d'avoir une superbe amie qui m'y a aidé, c'est plus une sœur après 20 ans d'ailleurs. Eh ben je ne m'y attendais pas, ça me touche beaucoup, j'essaie de faire au mieux.
Neil rigole légèrement avant de détourner le regard de Gareth pour le reposer plus loin, sur la personne qui devient le sujet de leur conversation. Comment doit-il s’y prendre ? Cette chance, peut-il seulement se l’autoriser ?
Neil : Merci pour vos encouragements. Je me laisse l'été pour trouver la meilleure façon de gérer ça, on verra bien ce qui se passera à la rentrée quand je tenterai ma chance.
Les deux hommes regardent dans la même direction tout en discutant de l'intéressée.
Gareth Kobayashi : Tu as raison, pas de raison de se précipiter. Mais un jeune homme a belle allure et intelligent comme toi, je suis sûr que tu as tes chances !
Le professeur termine sur un clin d'œil complice.
Neil : En espérant que son cœur soit toujours disponible...
Il détourne la tête et sourit au professeur. Quelques élèves semblent s'approcher d'eux et Neil devinent à leurs petits cris qu'ils souhaitent parler à Kobayashi-sensei. Ne désirant pas le privatiser plus longtemps, Neil s'incline :
Neil : Je vous remercie pour tout, Kobayashi-sensei.
Gareth Kobayashi : Espérons oui !
Gareth lui rend son sourire mais quelques élèves, que le professeur reconnaît sans problème, souhaitent partager leur joie avec lui. Neil choisit ce moment pour s'éclipser et Gareth lui fait un signe de tête en réponse :
Gareth Kobayashi : Avec plaisir Marshall-kun, profite bien de tes vacances, tu l'as bien mérité.
C’est avec ces propos bien en tête que Neil quitte le campus, décider à profiter au mieux de ses vacances pour avoir la rentrée qu’il désire : entouré de ceux qu’il apprécie, puis tenter de se déclarer. Ce qu’il ne sait pas, c’est que son père l’attend, enragé.
Le jour des résultats c'est un peu l'effervescence et Gareth, comme la plupart des professeurs, est présent pour assister aux exclamations de la plupart des étudiants. Mais surtout aussi pour réconforter les moins chanceux. Là tout de suite c'est une tête blonde qui attire son attention. Surtout le grand sourire qu'elle affiche. C'est la première fois que Gareth le voit sourire ainsi, une chose qui fait plaisir.
Neil se dirige vers la sortie et aperçoit l'entraineur de basket. Leurs regards se croisent et le blond se sent un poil "démasqué". Se remémorant leur dernière discussion, il approche et s'incline :
Neil : Bonjour sensei. Cette journée est sous un meilleur signe que notre dernière rencontre on dirait.
Gareth sourit à Neil qui se rapproche et lui rend son salut :
Gareth Kobayashi : Oui, ça fait plaisir à voir ! J'en déduis que ça s'est très bien passé pour toi, félicitations !
Les félicitations font mousser sa fierté, mais la culpabilité se fait sentir d'avoir quitté le professeur en des termes plutôt discutables la dernière fois. Parti sur sa lancée et plutôt que d’avoir la tête haute, Neil se frotte l'arrière de la tête avant de parler.
Neil : Je vous remercie, et je... tiens à m'excuser.
Comme pour répondre à l'interrogation qui pourrait se poser dans l'esprit du professeur à ces mots, Neil poursuit sans plus attendre, bien parti sur sa lancée :
Neil : Vos intentions étaient bonnes et vos conseils avisés, mais j'étais aveuglé par certains ressentiments qui n'étaient pas contre vous. Avec le recul, et certaines discussions, je comprends mieux vos paroles.
Gareth ne comprend pas tout de suite la raison de ses excuses. C'est après les explications de Neil que leur conversation lui revient plus en détail. Il ne s'était pas formalisé de sa façon de lui parler à ce moment et avait bien compris qu'il était surtout trop tôt pour qu'il saisisse. Gareth lui sourit, se voulant rassurant.
Gareth Kobayashi : Ce n'est rien, je ne l'ai pas mal pris et m'en doutais. Si elles ont servi je suis content. Ça va mieux ? Qu'est-ce que tu en tires au final ?
Neil : Ça va mieux oui, je dirais. Je me suis interdit trop de choses et j'entrevois la possibilité de me les autoriser. Une, surtout...
Gareth Kobayashi : Ah oui ? Laquelle, si je peux demander ?
Il était bien curieux de savoir ce sur quoi l'étudiant avait décidé de lâcher prise.
Neil : Celle de m'ouvrir un peu plus aux autres et de ne pas enterrer certains... sentiments... que je refusais d'admettre, dit-il en détournant le regard, un peu gêné.
Neil avait eu tout le temps de réfléchir à leur discussion avec les évenements qui s’étaient déroulés entre temps. Son père et la pression qu’il lui mettait avait trop d’emprise sur sa vie, au point qu’il passait à côté des plus importantes. Le professeur avait raison, il ne devait pas se priver de sa jeunesse, ni des personnes qui en faisaient partie. Les histoires d’amour nauséeuses que Neil dépeignait la dernière fois lui apparaissait d’une toute autre manière désormais.
A sa réaction, le professeur d'arts plastiques croit bien comprendre à quels sentiments Neil fait allusion et sourit, presque attendri. Gareth suit son regard et il semble se diriger vers Tessa Yorke, qu'il venait juste de quitter. Hm hm...
Gareth Kobayashi : C'est une bonne chose, ça te fera du bien j'en suis certain. C'est moi où tu regardes dans une direction assez précise, Marshall-kun ?
Il ne serait pas Gareth Kobayashi s'il ne taquinait pas un peu les étudiants sous son aile. Le regard de Neil semble s'adoucir à la vue d'une certaine demoiselle, hochant la tête en guise de réponse. Mais lorsque Kobayashi-sensei lui pose la question, le blond se retourne avec les yeux écarquillés, comme une biche devant les phares d'une voiture.
Neil : Comment ? Qui ça ?! Non non je...
Il se racle la gorge, rougissant à vue d’œil, pris sur le fait sans s’y être préparé. Ayant tout d’un coupable, Neil passe la main sur sa nuque, levant les yeux au ciel, finissant par sourire :
Neil : C'est... c'est bien possible. Vous êtes aussi fourbe et observateur que Kakeru le dit, c'est admirable je dois le reconnaître.
Gareth le trouve mignon à la regarder avec tant de douceur. A sa réaction il ne peut retenir son rire. Neil tente tant bien que mal de noyer le poisson mais il est trop tard. Comment ça fourbe ?!
Gareth Kobayashi : Fourbe ? C'est ce qui se dit dans mon dos ! J'en ferais bon usage au prochain entraînement... Et oui j'aime observer les gens, du moins plus jeune je n'avais que ça à faire, pas toujours simple l'intégration. Mais donc, Yorke-san hein... Permets-moi de t'encourager, ne laisse pas ta chance passer.
Neil : Ca a dû être encore plus dur à l'époque, je ne peux qu'imaginer, mais vous n'avez pas l'air de vous être laissé abattre. Kakeru me raconte beaucoup ce qui se passe aux entrainements, vos talents et vos petites taquineries aussi. Je crois qu'il vous admire un peu et je le comprends mieux maintenant.
Gareth Kobayashi : Oui, j'ai eu la chance d'avoir une superbe amie qui m'y a aidé, c'est plus une sœur après 20 ans d'ailleurs. Eh ben je ne m'y attendais pas, ça me touche beaucoup, j'essaie de faire au mieux.
Neil rigole légèrement avant de détourner le regard de Gareth pour le reposer plus loin, sur la personne qui devient le sujet de leur conversation. Comment doit-il s’y prendre ? Cette chance, peut-il seulement se l’autoriser ?
Neil : Merci pour vos encouragements. Je me laisse l'été pour trouver la meilleure façon de gérer ça, on verra bien ce qui se passera à la rentrée quand je tenterai ma chance.
Les deux hommes regardent dans la même direction tout en discutant de l'intéressée.
Gareth Kobayashi : Tu as raison, pas de raison de se précipiter. Mais un jeune homme a belle allure et intelligent comme toi, je suis sûr que tu as tes chances !
Le professeur termine sur un clin d'œil complice.
Neil : En espérant que son cœur soit toujours disponible...
Il détourne la tête et sourit au professeur. Quelques élèves semblent s'approcher d'eux et Neil devinent à leurs petits cris qu'ils souhaitent parler à Kobayashi-sensei. Ne désirant pas le privatiser plus longtemps, Neil s'incline :
Neil : Je vous remercie pour tout, Kobayashi-sensei.
Gareth Kobayashi : Espérons oui !
Gareth lui rend son sourire mais quelques élèves, que le professeur reconnaît sans problème, souhaitent partager leur joie avec lui. Neil choisit ce moment pour s'éclipser et Gareth lui fait un signe de tête en réponse :
Gareth Kobayashi : Avec plaisir Marshall-kun, profite bien de tes vacances, tu l'as bien mérité.
C’est avec ces propos bien en tête que Neil quitte le campus, décider à profiter au mieux de ses vacances pour avoir la rentrée qu’il désire : entouré de ceux qu’il apprécie, puis tenter de se déclarer. Ce qu’il ne sait pas, c’est que son père l’attend, enragé.
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