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Sam 30 Juil 2022 - 1:24
Why accept failure when success is free ? (Partie V)
avec Kakeru Menma
25 Juillet, après le TP de physique du matin et le TP de chimie l'apres-midi

Neil et Kakeru sortent de la salle en s'étirant le cou. Le Marshall passe la main dans ses cheveux en revenant à côté de Kakeru, prêt à sortir du bâtiment. Les deux fois quatre heures de TP étaient longues et ont demandé tellement de concentration que son cerveau est au bord de la saturation. Il soupire et s’étire avant de se tourner vers son meilleur ami :

Neil : Une bonne chose de faite pour aujourd'hui !

Kakeru : Ça tu l'as dit. La question 5 m'a fait coller ...

Neil : Il fallait utiliser le théorème de Bernoulli normalement. A partir de ça j'ai eu un résultat pas trop déconnant... En tout cas j'espère que c'était ça. On va manger quelque part ?

Kakeru : On verra bien hein. C'est fait, maintenant n*que.

Neil rit avec légèreté, de toute façon les dés sont jetés comme il le dit si joliment. Kakeru tend la main vers sa poche dans un geste réflexe pour sentir son paquet de cigarettes.

Kakeru : J'suis chaud. Je me prendrais bien un verre aussi... On va à l'endroit habituel ?

Neil tique en entendant parler d'un verre, et le montre aussitôt. L’alcool est un sujet délicat à aborder avec lui et ça le fait toujours réagir avec vivacité.

Neil : Sérieux, déjà ? T'es pas croyable. J'espère que ton foie te le pardonnera un jour, baka-keru.

Kakeru : Eh , y'a pas d'heure... Juste un petit histoire de décompresser.

Neil soupire et lui donne une tape derrière la tête en guise de châtiment. Kakeru en rigole et fait mine de se masser le crâne. Il lance avec un sourire tordu qui présage qu'il n'y en aurait probablement pas qu'un petit.

Neil : C'est ça, vachement sain pour décompresser... L'endroit habituel, c'est parti.

Il roule des yeux et ils se mettent en marche et poursuivent leur chemin, pour bientôt se retrouver à l'endroit désigné. Un petit restaurant où ils se retrouvent de temps en temps. Neil désigne une table dans un coin tranquille et va s'y installer, posant sa sacoche contre les pieds de la banquette. Kakeru s'installe face à lui, soupirant de soulagement.

Neil : Ahh... Ça fait du bien de se poser.

Kakeru : Mec, tu me rends un service ? demande-il en lui offrant ses meilleurs yeux de biche

Neil s'adosse au dossier de la banquette et croise les bras, plissant les yeux en fixant Kakeru. Il le connaît comme s’ils étaient jumeaux, fait du même bois. Peut-être que c’est pour ça qu’ils s’entendent si bien, parce qu’ils sont pareils.

Neil : C'est quoi, ton service ?

Kakeru : Passer ma commande pendant que je vais à l'espace fumeur de la rue d'en face. La même que d'hab .

Il lui tapote l'épaule avec un sourire faussement condescendant et amorce déjà le geste de se lever.

Neil : Etouffe toi avec tant qu'on y est.

Neil dégage son épaule en soupirant et fait signe à la serveuse quand Kakeru s'en va. Il passe leur commande, non sans ajouter un petit bonus à celle de Kakeru pour la peine. Il comble l’ennui en attrapant son téléphone, attendant le retour de son acolyte en répondant à ses messages, et profite d’être seul pour prendre un anxiolytique afin de se détendre un peu plus vite de toutes les tensions de la journée.

De son côté, Kakeru va se poser à l'espace fumeur et allume sa Camel, prenant une grosse bouffée de ce qu'il estime comme une récompense bien méritée aux efforts de ce matin. Il fume tranquillement, s'interrompant pour allumer la cigarette d'une jeune demoiselle en manque de briquet. Simple prétexte ou réel besoin ? Toujours est-il que la clope n'est pas la seule chose qu'il allume et que la mémoire de son téléphone se retrouve alourdie d'un contact. Il grille une deuxième clope pour grapiller quelques minutes de plus en bonne compagnie, avant d'aller rejoindre Neil, non sans une promesse de seconde rencontre. Il fait son retour dans le restaurant, un sourire goguenard aux lèvres, et revient prendre sa place.

Kakeru : J'ai manqué quelque chose ? Plaisante-il.

Neil se délasse sur la banquette et penche la tête en arrière. Il ferme les yeux un instant, profitant de la sensation de chaque nerf qui se détend suite à son bonbon magique. Quand il entend Kakeru lui parler, il rouvre les yeux et redresse la tête :

Neil : T'as raté mon meilleur soupir. J'ai failli attendre. Tu me paieras le dessert en dédommagement !

Kakeru rigole :

Kakeru : T'es vraiment un rat.

Neil : C'est pas une question d'argent, c'est une question de juste rétribution !

Et Kakeru le sait, Neil n'est pas du genre à serrer la ceinture, surtout quand il est question de nourriture. Il est prêt à mettre le prix pour être régalé et que ses acolytes le soient aussi. Il tripote les bocaux d'assaisonnement qui traînent sur la table :

Kakeru : T'avais l'air de vivre ta meilleure vie pourtant... Eh devine quoi ?''

Neil : Ouais, j'me détends, ça fait du bien. Alors quoi, t'as fini par retrouver ton cerveau ?!

Il le taquine sans pincettes, comme toujours. Il boit un verre d'eau en attendant leur commande, pour faire passer le gout du médicament qu'il a en bouche. L'avaler à sec n'est jamais une très bonne idée.

Kakeru : Hm hm. Lance-il, dubitatif, ayant remarqué ces derniers temps quelques changements d'humeurs soudains et perturbants chez son ami. Non..Il m'a fallu moins de cinq minutes pour chopper le numéro d'une  9/10 répond-il pince-sans-rire, sans relever la vanne.

Neil : Joli exploit Kakeru, t'as amélioré ton chrono on dirait.

Neil esquisse un sourire en coin et attrape son verre d'eau pour en boire une gorgée, alors que le serveur arrive pour les servir.

Kakeru : T'as vu ça...Mais je pense que j'ai toujours une marge de progression, sans vouloir me vanter, plaisante-il avant de remercier le serveur lorsqu'il arrive. A la tienne mon vieux  lance le blond en levant son verre.

Neil lève son verre pour l'accompagner et le bois d'une traite. Nul doute, le cacheton passe mieux avec de l'eau. Il regarde Kakeru d'un air amusé, attendant qu'il remarque l'ingrédient de trop dans son assiette. Bien sûr, rien qu'il ne pourra retirer facilement, mais la provocation était trop tentante. Il s'attarda sur sa propre assiette pour ne pas se faire trop remarquer :

Neil : C'est toujours si alléchant, les assiettes de ce restaurant...

Kakeru : J'te le fais pas dire! S'exclama-il en prenant un bon croc dans ladite assiette avant de s'arrêter de mâcher d'un coup, l'air interloqué. Qu'est-ce que?

Neil prend une bouchée de sa propre assiette et la savoure avec envie, avant de regarder Kakeru d'une lueur malicieuse et démoniaque :

Neil : Quoi, t'es tombé sur un os ?

Kakeru se retient de recracher son plat sous la surprise et avale péniblement.

Kakeru : Ils n’ont pas retiré les putains d'oignons !!

Neil : Oh mince... J'ai dû oublier de leur préciser. Bonjour l'haleine !

Le sourire carnassier de Neil s'étire alors qu'il mord dans une crevette, tenue adroitement entre ses baguettes. Son air fourbe et malicieux ne quitte pas son visage alors que Kakeru s’énerve.

Kakeru : Oublié ? Tu te fous de moi ? dit-il en voyant son sourire auto suffisant

Neil : Exactement, oublié. Oups. allez, mange avant que ça ne refroidisse !

Kakeru soupira, se lançant dans l'entreprise ardue de trier le moindre morceau d'oignon, une légère grimace sur le visage.

Kakeru : Tu me le paieras

Neil : C'est ça.

Neil lève les yeux en l'air en rigolant, avalant sa bouchée. Après 2-3 coups de fourchette, il sourit en regardant Kakeru finir son tri en lui envoyant une pique, référence a plus tôt :

Neil : Tu vois, la aussi il t'a fallu moins de 5 minutes.

Kakeru : Ha.Ha. Comme toi au pieu, non ? répondit-il d'un ton pince sans rire.

Neil : Désolé, j'crois que ta mémoire te joue des tours ! Je pensais que l’anniversaire t’avais laissé plus de souvenirs que ça.

Ils continuent de manger et se lancer des piques, avec humour une fois la pilule passée (et les oignons écartés). Le soufflé retombe et la pression aussi. Ils badinent et, sans crier gare, Neil pose sa fourchette et pose sérieusement sa question à Kakeru :

Neil : Tu trouves que je m'emporte plus souvent, en ce moment ?

Kakeru : Euh ... Contexte ? Demanda-t-il interloqué, avec un petit rire étranglé, pris au dépourvu par la question. Pas de "Il faut qu'on parle" avant ?

Neil hausse un sourcil, puis les épaules à la réaction de Kakeru. Pas de contexte, rien de plus. Il veut simplement la réponse à sa question de but en blanc Kakeru prit quelques secondes pour reprendre le sérieux qu'imposait la question, avant de s’enquérir prudemment d’informations supplémentaires :

Kakeru : A vrai dire... Oui... Une raison particulière à ça ?

Neil : Hmpf. Avec toi aussi alors ?

Neil évite soigneusement de répondre à la question de son BFF, en ajoutant même une pour la balayer.

Neil : Et c'est plus agressif que mes sautes d’humeur habituelles ?

Kakeru : En partie ouais. Mais je le prends pas personnellement.

Il lui envoya un sourire compatissant.

Kakeru : Et si tu répondais à mes questions avant d'en asséner de nouvelles ?

Neil : Hm... Je vois.

Pendant un moment de latence, Neil repense à tout ce qui s’est passé ses derniers temps. Ce à quoi ses sautes d’humeurs l’ont conduit avec Elizabeth notamment, la discussion avec Chandini et le verdict d’Iroka-sensei.

Neil : Désolé, je cogitais. Je ne sais pas trop d'où ça sort, je suis sur les nerfs par moment et quand ce n’est pas le cas, j'ai la tête ailleurs une fois sur deux. En tout cas, j'ai l'impression. Heureusement que j'ai mes anxiolytiques, hahaha. Dit-il en riant jaune.

Kakeru : Tes anxios justement, parlons en...

Neil : Quoi mes anxios ?

Kakeru marqua une pause, sachant qu'il s'engageait sur un terrain glissant. Neil hausse un sourcil, interrogateur et mefiant, puis fronce les deux.

Kakeru : Pas de soucis de ce côté là ?

Neil : Aucun souci, au contraire ce serait sûrement pire si j'en avais pas à portée de main ! Suffît d'un seul et tout disparaît.

Kakeru : Un seul, hein... T'en es à combien par jour, là ?

Neil : Je prends ce qu'il faut pour calmer mes nerfs et ça marche. Pourquoi, tu vas dire que j'abuse comme l'autre incompétente d'infirmière remplaçante ? Iroka-sensei était là cette semaine et je suis allé la voir pour lui parler de tout ça. Elle m'a dit que mon état n’avait rien à voir avec les médicaments, alors ne me cherche pas là-dessus Kakeru. Enfin, tu me diras, elle a aussi eu une théorie bizarre...

Kakeru eut un petit geste de recul face à l'attitude défensive de son ami. Rien que ça indiquait que quelque chose n'allait pas. Il reviendrait à la charge plus tard.

Kakeru : J'ai jamais dit ça , ni fait de " théories cheloues" .Je me soucie juste un minimum de toi. Tant mieux si tu n'en n'abuse pas...

Neil laisse passer un moment de silence pour laisser la tension naissante tomber un peu, comme si le fait de parler de ses sautes d’humeur lui rappelait d’essayer de les éviter. Il continue de manger ses nouilles aux crevettes et finit par demander à Kakeru :

Neil : C'est quand la dernière fois que t'as été amoureux, Kak' ?

Il ne savait pas trop quoi dire. Et encore moins une fois la question lâchée.

Kakeru :  Hein... ? Euh... Récemment, j'ai ressenti un truc, mais je sais pas non plus si on peut dire que j'étais amoureux.

Neil : T’as ressenti quoi ?

Kakeru :  Bah… Je pensais souvent à elle et ça me détournait de ce que je faisais, ce genre de trucs. J’suis pas tête en l’air d’habitude, plutôt rentre-dedans si tu vois où je veux en venir.

Neil : Ouais… On se ressemble là-dessus aussi.

Neil resta songeur et se ferma à la discussion pendant le reste du repas, plongé dans ses pensées. Si Kakeru disait que ce genre de sentiments le dissipait, il le croyait sans aucun doute. Mais cela accordait du crédit aux propos de l’infirmière et Neil avait du mal à l’encaisser. Était-il vraiment tombé amoureux ? Lui ? Le blond avait l’impression que ça ne lui était pas arrivé depuis… Était-ce seulement déjà arrivé, autrement qu’une amourette d’enfant ? L’amour, le vrai. Il n’en connaissait rien et ça lui faisait peur. Kakeru s’inquiéta du silence de Neil mais ne le brusqua pas, la discussion l’ayant déjà bien surpris. Si son bro avait besoin de lui, il savait qu’il pourrait venir le trouver quand il le souhaiterait. Ils seraient toujours là l’un pour l’autre, même si l’amour les effrayait tous les deux.


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