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![Breaking ball | ft. Llyod Maccarthy [Terminé] Empty](https://2img.net/i/empty.gif)
Breaking ball
Le dernier mercredi après-midi de libre. Même si Moon n’était pas en vacances, le mi-temps n’était pas désagréable. Pouvoir prendre son temps à s’entraîner, à regarder des films, ou à traîner dans la salle du club d’arts plastiques va lui manquer. Depuis le début du mois d’août, elle a trouvé une routine sportive. Elle qui prend grand soin de son corps, a toujours aimé courir, s’étirer, s’entraîner. Mais à son arrivée à Kobe, difficile de jongler entre course et cours.
Elle a enfilé son meilleur ensemble pour courir cet après-midi. Quelques brises de vent caressent les joues de la professeur. Le mois d’août a été insupportable. Quelle chaleur ! Heureusement, la température est plus douce. Ça sent la rentrée.
Toujours le même trajet : elle descend de son appartement en petites foulées, puis tourne dans son quartier, jusqu’à l’Université. Il n’y a rien de mieux que le parc, pour suer. Une fois sur le campus, elle fait des tours, des tours, jusqu’à ne plus en pouvoir. Et quand elle ne sent plus ses jambes, elle rentre en marchant, les endorphines plein le corps.
Mais aujourd’hui, un accident va troubler sa routine pourtant si calculée. Alors qu’elle tourne en rond dans le parc, comme un poisson dans un bocal, une balle est lancée dans les airs. Moon ne la voit pas. Moon ne l’entend pas. Pourtant elle fuse, à toute vitesse, prête à s’échouer sur son crâne. Mais Moon est concentrée, et ne fait plus attention à son environnement.
Grave erreur.
La petite balle s’échoue sur le haut de sa tête. Petite, mais puissante. Elle manque d’assomer la professeur de cinéma, qui, renversée par le choc (tout aussi émotionnel que physique), loupe un pas et se ramasse royalement. Un genou à terre, elle attrape l’arme du crime. Deuxième balle en moins de deux mois. Sacré été.
Cette fois, pas question de laisser filer le coupable !
A qui appartient cette balle ? Elle crit, furieuse, le rouge aux joues, prête à s’enflammer.
Elle a enfilé son meilleur ensemble pour courir cet après-midi. Quelques brises de vent caressent les joues de la professeur. Le mois d’août a été insupportable. Quelle chaleur ! Heureusement, la température est plus douce. Ça sent la rentrée.
Toujours le même trajet : elle descend de son appartement en petites foulées, puis tourne dans son quartier, jusqu’à l’Université. Il n’y a rien de mieux que le parc, pour suer. Une fois sur le campus, elle fait des tours, des tours, jusqu’à ne plus en pouvoir. Et quand elle ne sent plus ses jambes, elle rentre en marchant, les endorphines plein le corps.
Mais aujourd’hui, un accident va troubler sa routine pourtant si calculée. Alors qu’elle tourne en rond dans le parc, comme un poisson dans un bocal, une balle est lancée dans les airs. Moon ne la voit pas. Moon ne l’entend pas. Pourtant elle fuse, à toute vitesse, prête à s’échouer sur son crâne. Mais Moon est concentrée, et ne fait plus attention à son environnement.
Grave erreur.
La petite balle s’échoue sur le haut de sa tête. Petite, mais puissante. Elle manque d’assomer la professeur de cinéma, qui, renversée par le choc (tout aussi émotionnel que physique), loupe un pas et se ramasse royalement. Un genou à terre, elle attrape l’arme du crime. Deuxième balle en moins de deux mois. Sacré été.
Cette fois, pas question de laisser filer le coupable !
A qui appartient cette balle ? Elle crit, furieuse, le rouge aux joues, prête à s’enflammer.
Mercredi 30 août 2017, soir
- InvitéInvité
Breaking ball
Moon Kawaguchi & Lloyd Maccarthy
C’était bientôt la rentrée pour le jeune Lloyd. Quelques jours avant de pouvoir démarrer sa nouvelle vie, se faire de nouveaux camarades, étudier de nouvelles choses et enfin reprendre le baseball tant convoité. L’impatience était telle que le jeune garçon décida de partir dans le parc de Kobe afin de pouvoir s’y entrainer et exercer de nouvelles prises de balle.
Le jeune garçon devait reprendre ses marques, car sa suspension au sein de son équipe au Pays de Galles lui valut une perte de performance. Ce dernier essaya de développer une nouvelle arme autre que les balles rapides. Le but était de créer une effet grâce à la rotation de l’avant-bras et du poignet, permettant à la balle d’avoir un effet. Son but, préparer une balle plongeante à la limite de la fronde.
Après un bref échauffement, le garçon plaça un petit filet fait maison contre un arbre afin de ne pas perdre ses balles. Les premiers lancers furent des rapides dans le but d’échauffer correctement ses articulations. Puis vint la création de ce nouveau lancer. Cependant, le jeune garçon n’avait pas prévu qu’une personne passerait derrière le filet et surtout que Lloyd louperait son tir. La balle arriva dans la tête d’une joggeuse.
Ni une ni deux, le jeune gallois s’approcha de la femme pour voir si elle allait bien. Mais cette dernière semblait furieuse, ce qui était légitime. Criant à plein poumon pour connaitre l’auteur de cet acte d’infamie, le jeune garçon leva le bras en s’écriant que c’était lui le coupable. Avec un accent japonais mal prononcé et des hésitations, le jeune garçon s’excusa en se frottant l’arrière de la tête.
- Je … Je suis vraiment désolé madame… Vous voulez que j’appelle une ambulance ?
Lloyd ne savait pas trop comment réagir. A peine arrivé au Japon qu’il faisait déjà des siennes…
- InvitéInvité
Breaking ball
Cette fois, l’affreux ne va pas y échapper, à sa dispute ! De la fumée sortirait presque des oreilles de Moon. Pauvre Llyod, ce n’est pourtant pas de sa faute, si elle est si peu encline au dialogue. A vrai dire, une situation tout aussi rocambolesque a eu lieu il y a un peu moins de deux mois. Un ballon. De foot. De marque ! Il s'est échoué sur son visage. Laissant une petite bosse, et beaucoup de colère.
Moon n’a jamais pu rattraper le garnement.
Et là, voilà le coupable parfait. Il se prend pour qui le lycéen ? Avec ses mèches devant les yeux, les cheveux à moitié vanille, à moitié chocolat. Une chose est sûre : avec cette allure, ce n’est pas un bon petit garçon. Délit de faciès : Moon s’attend à un petit yankee. Et pas de New York.
Toi ! Le tutoiement lui échappe. Il ne semble pas se défiler, et se tourne même vers la professeur à terre. Oui, toi !
Un peu plus et le coréen sortirait de ses lèvres. Il y a des situations pendant lesquelles elle laisse sa langue natale s’échapper. Les disputes sont l’une d’entre elles. Mais elle veut être claire. Un peu assommée, difficile de se lever, alors, elle doit le faire venir à lui. Ce n’est certainement pas en baragouinant dans une langue étrangère qu’elle y arrivera.
Tu viens ici. Tout de suite ! Dis faut faire un peu attention aux gens autour de toi ? T’es pas dans un parc privé !
Elle lui fait des signes de la rejoindre. Prête à s'époumoner, à lui faire la leçon sur sa tignasse. Mais quand il lui répond par des mouvements de bras, elle s’arrête. En fait, il ne semble pas se justifier. Il accourt, même, aussi honteux que désolée. Et Moon se sent toute bête. Elle qui pensait lui passer un savon, elle perd toute sa hargne. Doucement, elle lui fait signe de l’aider à se lever.
Ne vous en faites pas, l’ambulance est certainement excessive. Le retour du vouvoiement, preuve que Moon s’est calmée. Mais je veux bien que vous m’aidiez à rejoindre l’infirmerie.
Histoire d’avoir un contrôle professionnel, et peut-être de pouvoir s’allonger un peu.
Moon n’a jamais pu rattraper le garnement.
Et là, voilà le coupable parfait. Il se prend pour qui le lycéen ? Avec ses mèches devant les yeux, les cheveux à moitié vanille, à moitié chocolat. Une chose est sûre : avec cette allure, ce n’est pas un bon petit garçon. Délit de faciès : Moon s’attend à un petit yankee. Et pas de New York.
Toi ! Le tutoiement lui échappe. Il ne semble pas se défiler, et se tourne même vers la professeur à terre. Oui, toi !
Un peu plus et le coréen sortirait de ses lèvres. Il y a des situations pendant lesquelles elle laisse sa langue natale s’échapper. Les disputes sont l’une d’entre elles. Mais elle veut être claire. Un peu assommée, difficile de se lever, alors, elle doit le faire venir à lui. Ce n’est certainement pas en baragouinant dans une langue étrangère qu’elle y arrivera.
Tu viens ici. Tout de suite ! Dis faut faire un peu attention aux gens autour de toi ? T’es pas dans un parc privé !
Elle lui fait des signes de la rejoindre. Prête à s'époumoner, à lui faire la leçon sur sa tignasse. Mais quand il lui répond par des mouvements de bras, elle s’arrête. En fait, il ne semble pas se justifier. Il accourt, même, aussi honteux que désolée. Et Moon se sent toute bête. Elle qui pensait lui passer un savon, elle perd toute sa hargne. Doucement, elle lui fait signe de l’aider à se lever.
Ne vous en faites pas, l’ambulance est certainement excessive. Le retour du vouvoiement, preuve que Moon s’est calmée. Mais je veux bien que vous m’aidiez à rejoindre l’infirmerie.
Histoire d’avoir un contrôle professionnel, et peut-être de pouvoir s’allonger un peu.
Mercredi 30 août 2017, soir
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Breaking ball
Moon Kawaguchi & Lloyd Maccarthy
Rien ne pouvait arrêter la pugilat féminine. La jeune femme touchait par la balle laissait parler sa colère. Lloyd se remémora la scène avec Son gohan dans dragon ball Z. Sa conscience l’obligeait à venir au secours de cette femme. D’un pas précipité et gêné, Lloyd se prit une petite soufflante de la part de l’inconnue.
- Excusez moi vraiment madame, j’ai totalement loupé mon filet. Mais vous êtes sûre de ne pas vouloir aller à l’hôpital ? Une balle de baseball est vraiment dure…
Lloyd espérait ne pas avoir de problème, surtout que c’était la première fois qu’il retouchait à une balle depuis quelques semaines. Son contrôle avait bien diminué. La rentrée n’avait pas encore eu lieu que le jeune homme provoquait déjà un accident. La femme se calma après un bref instant, ayant vue la culpabilité de Lloyd. Cette dernière lui demanda de l’accompagner à l’infirmerie, ne voulant peut-être pas gêné les urgences.
- Très bien. Excusez moi encore…
Lloyd tendait sa main vers la dame pour l’aider à se relever. Une petite bosse rougeâtre commençait à s’apercevoir sur sa tête, laissant présager une belle marque. Une balle de baseball pouvait atteindre les 150 km/h, voire plus. Lloyd étant rouillé, il n’avait pas lancé à plus de 120. Mais le bois à l’intérieur des balles les rendaient particulièrement dure. Avec son petit accent anglais, le jeune garçon se présenta.
- Allons-y. Je m’appelle Lloyd !
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Breaking Ball
feat. Llyod
Un pas, puis l’autre, Moon essaie de se redresser. Elle se rattrape tant bien que mal au bras de l’étudiant. Pour le moment, elle ne se rend pas encore compte de la bosse qui tambourine son crâne. Heureusement, il ne lui en faudrait pas plus pour de nouveau se mettre en colère. Les bleus et les blessures, ça ne va pas avec son air de femme fatale.
Elle tombe un peu à la renverse. Maintenant que l’adrénaline est retombée, Moon a bien du mal à rester sur ses deux pieds. Et même si les épaules de Llyod semblent bien solides, pas question de se laisser traîner jusqu'à l’infirmerie à dos de lycéen. Moon a ses principes.
…Juste le temps de reprendre ses esprits. Le monde tourne tout autour de Moon, qui décide de lâcher le jeune homme pour retomber sur le sol, le crâne dans la main. Non. Définitivement, ça ne le fera pas. Elle n’est pas aussi forte qu’elle aimerait le laisser paraître. C’est que le choc est violent. Décidément, Llyod doit être un bon joueur de baseball.
Elle a bien remarqué, son accent anglais. Elle aimerait lui demander sa région d’origine, discuter, en savoir un peu plus sur lui. Après tout, pour lui donner une punition digne du coup qu’elle a reçu, autant le connaître ! Pourtant, finie la hargne. Moon est complètement ramollie. Et si sa fierté lui interdit l’hôpital, elle doit se rendre à l’évidence.
J-je..
Elle tombe un peu à la renverse. Maintenant que l’adrénaline est retombée, Moon a bien du mal à rester sur ses deux pieds. Et même si les épaules de Llyod semblent bien solides, pas question de se laisser traîner jusqu'à l’infirmerie à dos de lycéen. Moon a ses principes.
Juste une minute…
…Juste le temps de reprendre ses esprits. Le monde tourne tout autour de Moon, qui décide de lâcher le jeune homme pour retomber sur le sol, le crâne dans la main. Non. Définitivement, ça ne le fera pas. Elle n’est pas aussi forte qu’elle aimerait le laisser paraître. C’est que le choc est violent. Décidément, Llyod doit être un bon joueur de baseball.
Attendons juste une minute, Llyod…
Elle a bien remarqué, son accent anglais. Elle aimerait lui demander sa région d’origine, discuter, en savoir un peu plus sur lui. Après tout, pour lui donner une punition digne du coup qu’elle a reçu, autant le connaître ! Pourtant, finie la hargne. Moon est complètement ramollie. Et si sa fierté lui interdit l’hôpital, elle doit se rendre à l’évidence.
Moon Kawaguchi. Mon nom. Dites ça en appelant les urgences, s’il-vous-plaît.
Code by awful modifié par Gin
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Breaking ball
Moon Kawaguchi & Lloyd Maccarthy
La jeune femme paraissait blessée, mais pas de saignement, juste une grande bosse sur le front qui commençait à paraitre. La bêtise de Lloyd aurait pu être bien plus importante. Après avoir tenté de l'aider à se relever, la jeune femme semblait titubante et évasive. Son équilibre était détruit à cause du choc reçu à la tête. Cette dernière chuta de nouveau sur les fesses. Toujours consciente, elle expliqua qu'elle souhaitait attendre une petite minute pour pouvoir reprendre ses esprits.
Pourtant, rien ne pouvait y faire... Son mal de crâne l'obligeait à demander de l'aide au jeune joueur de baseball. Ce dernier tenta de l'aider du mieux qu'il pouvait pour pas qu'elle ait un malaise. Mais en vain. Finalement, la femme se résigna à appeler, mais l'infirmerie du campus. Lloyd accepta volontier, mais un problème subsisté... LLoyd n'avait pas de portable ou plutôt de forfait établi. Il ne l'aurait que dans quelques jours le temps de terminer toutes les formalités administratives...
- J'ai un problème madame, je viens tout juste d'arriver au Japon et je n'ai pas encore de forfait pour pouvoir appeler ou envoyer de sms...
La gêne pouvait se faire ressentir dans l'intonation de la voix du jeune blondinet / brun. Il ne savait pas trop comment réagir face à la situation actuelle et se cachait presque les yeux derrières ses bouclettes...
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Breaking Ball
feat. Llyod
Un léger rire fend l’air. La situation est ridicule. Moon aimerait gueuler : “fais attention à être assuré la prochaine fois que tu frappes une pauvre et innocente joggeuse !”, mais elle n’en a pas la force. Alors, elle secoue doucement une main. Comme pour dire “c’est pas grave”, ou “on va faire sans”.
Un soupir, un sourire. A quoi ça sert, de passer ses nerfs sur un pauvre gamin ? Surtout qu’il est bien gentil, bien poli, et qu’il ne semble pas vouloir fuir la situation. Moon fouille dans la petite banane attachée à ses hanches. Elle a de la chance. Parfois, elle oublie son cellulaire sur sa table à manger avant de partir. Mais aujourd’hui, Moon a fait attention à allumer l’application podomètre, pour calculer les calories dépensées.
Elle tend à Llyod son téléphone, déverrouillé. Et avant que ne vienne la question, elle anticipe :
J’espère que demain matin, vous allez courir dans le premier magasin de téléphonie ouvert.
Un soupir, un sourire. A quoi ça sert, de passer ses nerfs sur un pauvre gamin ? Surtout qu’il est bien gentil, bien poli, et qu’il ne semble pas vouloir fuir la situation. Moon fouille dans la petite banane attachée à ses hanches. Elle a de la chance. Parfois, elle oublie son cellulaire sur sa table à manger avant de partir. Mais aujourd’hui, Moon a fait attention à allumer l’application podomètre, pour calculer les calories dépensées.
Prenez le mien.
Elle tend à Llyod son téléphone, déverrouillé. Et avant que ne vienne la question, elle anticipe :
Le numéro des urgences japonaises, c’est le 119, notez le, c’est toujours utile.
Code by awful modifié par Gin
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Breaking ball
Moon Kawaguchi & Lloyd Maccarthy
Autant dire que la situation était des plus gênantes. Un crétin venait de fracasser la tête à une dame pendant son footing et il ne pouvait appeler les urgences. Le scénario était parfait pour un film humoristique... La jeune femme lui reprochait limite de pas être équipé. Mais il venait d'arriver au Japon et il n'avait pas pensé à changer de forfait. C'était sans doute essentiel et l'une des premières à faire mais entre le décalage horaire, l'admission dans son école, le baseball et dormir, c'était compliqué de penser à tout...
La jeune femme lui passa son téléphone portable, Lloyd ne put se moquer de son fond d'écran qui était celui de base proposé par la marque avec Samsung. Une petite mine déçue mais trêve de plaisanterie pour le jeune garçon. Il utilisa le téléphone pour appeler le 119 comme demandé par la jeune femme. Cette dernière avait une mine affreuse avec la bosse se trouvant sur la tête. Quelle idée de lui avoir balancé une balle dans la tronche...
- Merci, je me dépêche de les appeler.
Le jeune demi blondinet composa le numéro pour pouvoir être en communication avec les urgences. Après quelques dizaines secondes d'attente, il arrivait enfin à entrer en appel avec eux. Le jeune garçon expliqua calmement la situation.
- Bonjour M..Monsieur, je vous appelle car une balle de baseball a touché la tête d'une femme. Elle a une grosse bosse sur la tête, semble vaseuses. Son état n'est pas alarmant mais elle était proche de la perte de conscience. Son état s'est stabilisé, mais son esprit est toujours évasif.
Lloyd donna les indications quant au lieu de l'accident et l'homme au bout du fil lui expliqua qu'une ambulance viendra sous peu. Mais il n'a pas donné de temps précis. Le jeune garçon redonna le téléphone à la jeune femme.
- InvitéInvité
Breaking Ball
feat. Llyod
C’est qu’il prend son temps, le môme, en plus ! Moon gémit légèrement. Il y a d’autres choses à faire que d’admirer le fond d’écran de son téléphone. En plus, il n’y a rien à voir. Le téléphone de Moon est aussi froid que sa propriétaire. Aucune personnalisation. Un fond d’écran neutre, celui d’origine, que Moon n’a jamais voulu changer. L’outil est fonctionnel, alors pourquoi s’embêter ? La professeur prend bien quelques photographies, mais rien d’assez pertinent pour le conserver.
Ce n’est pas comme si elle avait un copain.
Ce n’est pas comme si elle avait un gamin.
Elle prendra le temps de personnaliser ses outils lorsque sa vie aura un peu plus de sens. Aujourd’hui, à part ses pauvres plantes mortes sur son balcon, elle n’a pas grand chose dont elle peut se montrer fière.
Dépêche-toi, oui ! C’est pas que ça urge, mais avec une balle à cette vitesse, Moon a toutes les raisons de croire au pire. Il se sentirait bien mâlin, le petit blond, avec une professeur K.O, hémoragie interne en prime.
Bon. Elle serait certainement bien plus assommée, mais il maintenant qu’elle a accepté l’ambulance, elle la voudrait maintenant, tout de suite. D’une oreille, elle écoute les informations données par Llyod. L’accent est à couper au couteau. Elle espère que l’ambulance va les trouver, avec des indications pareilles.
Un ordre, plus qu’une question. Moon récupère son téléphone, et le range dans sa petite sacoche. Llyod doit veiller sur elle. Lui tenir compagnie. La faire parler. Au moins jusqu’à que les secours arrivent. Il ne va pas s’en tirer comme ça.
Ce n’est pas comme si elle avait un copain.
Ce n’est pas comme si elle avait un gamin.
Elle prendra le temps de personnaliser ses outils lorsque sa vie aura un peu plus de sens. Aujourd’hui, à part ses pauvres plantes mortes sur son balcon, elle n’a pas grand chose dont elle peut se montrer fière.
Merci.
Dépêche-toi, oui ! C’est pas que ça urge, mais avec une balle à cette vitesse, Moon a toutes les raisons de croire au pire. Il se sentirait bien mâlin, le petit blond, avec une professeur K.O, hémoragie interne en prime.
Bon. Elle serait certainement bien plus assommée, mais il maintenant qu’elle a accepté l’ambulance, elle la voudrait maintenant, tout de suite. D’une oreille, elle écoute les informations données par Llyod. L’accent est à couper au couteau. Elle espère que l’ambulance va les trouver, avec des indications pareilles.
Vous voulez bien rester avec moi ?
Un ordre, plus qu’une question. Moon récupère son téléphone, et le range dans sa petite sacoche. Llyod doit veiller sur elle. Lui tenir compagnie. La faire parler. Au moins jusqu’à que les secours arrivent. Il ne va pas s’en tirer comme ça.
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Breaking ball
Moon Kawaguchi & Lloyd Maccarthy
Le temps que l’ambulance rapplique, la jeune femme demanda à Lloyd de rester. Bien-entendu, il accepta sans rechigner. Si d’autres personnes s’étaient retrouvées sur les lieux, il serait sûrement parti pour vaquer à ses occupations, mais sa responsabilité était engagée dans cette situation. Non seulement, quelqu’un fut blessé par sa faute mais personne d’autre se trouvait dans les parages et le peu de personnes présentes ne faisaient que passer leur chemin…
Le jeune garçon s’installa en tailleur sur le bord du chemin et réfléchit à ce qu’il pouvait bien dire à l’infirme.
- Encore désolé pour le coup, on va dire que c’est la faute du décalage horreur…
Le garçon leva les yeux vers le ciel et essaye de trouver un sujet de conversation réellement ludique et non des excuses de merde comme il venait de pondre. En-effet, l’arrivée au Japon l’avait fatigué mais il était jeune et ça faisait plusieurs jours qu’il avait touché le plancher des vaches. Cette raison n’était aucunement valable et la femme n’allait sûrement pas la prendre pour une véritable excuse… Quelle idée d’avoir entamé la conversation ainsi…
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Breaking Ball
feat. Llyod
Du décalage quoi ? Moon ne sait plus vraiment si elle doit rire ou pleurer. Une chose est sûre : l’adolescent manie la langue aussi bien que ses balles. A en faire mal à la tête. Passons la faute de japonais - qui, dans une toute autre situation aurait le don de rendre Moon gaga -, l’excuse sonne fausse.
S’il a vraiment le jetlag, qu’est-ce qu’il fait, en plein mercredi après-midi, balle à la main ? Moon n’est pas née de la dernière pluie. Elle aussi a pris l’avion. Plein de fois. Résultat : elle s’endort comme une souche et ne se réveille que 72h après.
“Certainement pas du Japon, ça c’est clair”. Moon se retient de le dire. De toute façon, elle n’a pas de leçon à donner. Elle non plus, ne vient pas du Japon. Et même si c’est la langue de son père, à son arrivée à Tokyo, elle a aussi eu le droit à son lot de maladresses. Si seulement cette fichue bosse n’avait pas assommé sa capacité à s’attendrir pour les adolescents.
Tant qu’à attendre l’ambulance avec ce môme, autant ne pas le faire dans le silence. Il y aurait rien de pire qu’une gêne ambiante.
S’il a vraiment le jetlag, qu’est-ce qu’il fait, en plein mercredi après-midi, balle à la main ? Moon n’est pas née de la dernière pluie. Elle aussi a pris l’avion. Plein de fois. Résultat : elle s’endort comme une souche et ne se réveille que 72h après.
Vous venez d’où ?
“Certainement pas du Japon, ça c’est clair”. Moon se retient de le dire. De toute façon, elle n’a pas de leçon à donner. Elle non plus, ne vient pas du Japon. Et même si c’est la langue de son père, à son arrivée à Tokyo, elle a aussi eu le droit à son lot de maladresses. Si seulement cette fichue bosse n’avait pas assommé sa capacité à s’attendrir pour les adolescents.
Et vous êtes arrivé quand ?
Tant qu’à attendre l’ambulance avec ce môme, autant ne pas le faire dans le silence. Il y aurait rien de pire qu’une gêne ambiante.
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Breaking ball
Moon Kawaguchi & Lloyd Maccarthy
Lloyd se doutait que des questions allaient lui être posées quant à ses origines et son arrivée. C'était tout à fait normal que de se renseigner sur une personne inconnue. Le visage de la jeune femme laissait paraitre un sentiment de moquerie ou de confusion, ne sachant pas choisir entre l'un et l'autre. Le jeune homme se demandait bien la raison qui la poussait à être aussi indécise. Le faciès fit presque rigoler Lloyd qui voulait se moquer de la tête de la dame, laissant seulement échapper un petit rire sous cape.
- Désolé m'dame... Je suis Lloyd et je viens du Pays de Galles, je suis arrivé il y a peu au Japon pour y étudier. Mais je pense pas que vous soyez une élève, vous semblez un peu ... vieille pour y suivre des cours !
Bim, Headshot sans crier gare. Lloyd ne semblait pas connaitre le respect du aux ainés et encore plus au Japon. Ses paroles allaient avoir de grave répercussion si la dame les avait mal prises. Surtout qu'au Japon, la population tendait à respecter les personnes plus vieilles. Etant nouveau dans ce pays, les us et coutumes n'étaient pas encore bien ancrées dans la cervelle du garçon arrogant mais pas méchant.
- Après ne prenez pas mal mes remarques, c'est vrai que je suis un peu direct quand je parle ! N'hésitez pas à me le dire si je suis blessant ou quoi que ce soit ma-da-me...
Deuxième salve pour le garçon qui se moquait ouvertement de la blessée. Il en profitait, ce n'était pas tous les jours qu'il allait pouvoir se faire de nouveaux amis ou nouvelles connaissances !
- InvitéInvité
Breaking Ball
feat. Llyod
“Vieille” !? Moon mord l’intérieur de sa joue. Non, définitivement ce n’est pas qu’une question de barrière de langage, ce gamin mérite qu’on lui tire les oreilles. Dans ce pays, on respecte les aînés, et surtout : on évite de rappeler à une femme qu’elle semble “vieille”. Alors, avec une certaine condescendance, Moon parle avec son meilleur accent dans la langue de Shakespeare - celle de Llyod, par extension :
Trente ans est un bel âge pour se former. Tout autant que quarante. Cinquante. Soixante ! Ce n’est pas comme si Kobe High School était réservé aux lycéens. Moon a une pensée pour Momoko, la doyenne de son club d’arts plastiques, et se demande comment elle aurait réagi à cette remarque. Certainement avec sagesse.
Mais Moon n’est pas sage, alors elle se contente de rouler les yeux vers le ciel quand le gamin semble s’excuser. Enfin. S’excuser ! Il ne peut s’empêcher de finir ses phrases avec des tirs de balles. Et Moon n’est pas d’humeur, mais alors là ! Pas d’humeur du tout ! A les éviter.
Quoique Moon ne sait même pas si elle en a le pouvoir. D’habitude, elle aime ses étudiants.
Mon-sieur Llyod. Il n’y a pas d’âge pour prendre des cours, je vous le signale.
Trente ans est un bel âge pour se former. Tout autant que quarante. Cinquante. Soixante ! Ce n’est pas comme si Kobe High School était réservé aux lycéens. Moon a une pensée pour Momoko, la doyenne de son club d’arts plastiques, et se demande comment elle aurait réagi à cette remarque. Certainement avec sagesse.
Mais Moon n’est pas sage, alors elle se contente de rouler les yeux vers le ciel quand le gamin semble s’excuser. Enfin. S’excuser ! Il ne peut s’empêcher de finir ses phrases avec des tirs de balles. Et Moon n’est pas d’humeur, mais alors là ! Pas d’humeur du tout ! A les éviter.
Je vous prie de faire attention à votre langage. En plus de blesser une professeur à la tête, vous vous permettez de l’insulter ? A votre place, je ferai attention. C’est à peine la rentrée, ce serait dommage de vous prendre un avertissement pour mauvaise conduite si vite.
Quoique Moon ne sait même pas si elle en a le pouvoir. D’habitude, elle aime ses étudiants.
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- InvitéInvité
Breaking ball
Moon Kawaguchi & Lloyd Maccarthy
L'humour, la meilleure arme de notre ami le Gallois, c'était l'unique solution pour se défaire de cette mauvaise passe, surtout que la dame ne semblait guère contente. La blague de trop ? La blague qui allait décrocher un sourire de cette dame ? Le brun dégarnit allait devoir se risquer à cet exercice sans pitié... Il en était sûr, c'était son moment, c'était sa chance de briller et de relever sa propre estime. D'un air triomphant, il s'excusa, baissant la tête et mit l'une de ses mains dans les cheveux pour se la jouer beau-gosse séducteur.
- Mais madame ! La beauté n'a pas d'âge ! Comme disait césar, vos cheveux ne deviennent pas gris, ils s'illuminent ! Vous ne vieillissez pas, vous mûrissez ! Et selon ma grand-mère, les vieux pots ont les meilleures confitures !
Hé bim... Bien ou pas bien ? Tellement fier de lui, le jeune garçon s'imaginait des projecteurs autour de sa petite personne, un public rayonnant et applaudissant sa tirade, permettant de réchauffer le coeur, froid et morne, de cette pauvre femme ! Il oubliait qu'il n'avait que 17 ans et que le respect & la confiance, au Japon, étaient comme les frites et la mayonnaise en Europe, indissociable. D'un accent anglais moqueur mais bien dit, le jeune ne put s'empêcher de rajouter une couche de conneries à son palmarès dans sa langue natale.
- Mais vous savez madame, ce n'était pas pour me gausser de vous. Je n'aime aucunement toiser du regard une femme par-terre ! J'avoue que vous n'êtes pas mon genre, mais j'adore particulièrement le Japon ! D'ailleurs, je compte y faire mes études sous peu ! Je deviendrai une star du baseball et j'irai chez les Tohoku Rakuten Golden Eagles !
- InvitéInvité
Breaking Ball
feat. Llyod
Le soleil tape, tape, tape. Presque aussi fort que cette fichue balle de baseball. Mais qu’est-ce que fait cette foutue ambulance ? En plus d’une bosse, Moon va se retrouver avec une insolation. Elle glisse une main sur son front, comme pour prendre sa température. Tout va bien, elle n’est pas encore trop chaude. C’est qu’elle n’est plus certaine de la raison de son mal de crâne : la chaleur, le coup de balle, ou l’humour désastreux du gallois ?!
Surtout, que pour ne pas en rajouter une couche, le lycéen a définitivement décidé d’abandonner l’usage du japonais pour se concentrer sur l’anglais. Et si Moon avait cru se sentir maligne en l’utilisant pour lui faire la leçon, elle ne pige pas grand-chose de ce que déblatère le blondinet. L’anglais de Moon n’est pas désastreux, mais assez sommaire. Et les mots saugrenus et complexes de Llyod, elle ne les comprend pas.
L’idée, elle l’a saisi : il essaie d’être sympathique, tout en étant drôle. Un peu bratty, surtout. Pas le genre de gamin que Moon adore. Elle préfère les petits délinquants qui font les gentils devant elle. C’est plutôt l’effet qu’elle fait, d’habitude. Sûrement grâce à son regard de sirène, ou à ses très hauts talons. Les jeunes hommes ne font jamais les malins. Drôle d’exception ce Llyod.
Un soupir. En fait, elle n’a même pas envie d’essayer. Dans un autre moment, en pleine possession de ses moyens, elle aurait fait des efforts. Mais si ce n’est le nom du fameux club de baseball - dont elle n’est pas supporter ! -, elle n’a rien retenu.
Surtout, que pour ne pas en rajouter une couche, le lycéen a définitivement décidé d’abandonner l’usage du japonais pour se concentrer sur l’anglais. Et si Moon avait cru se sentir maligne en l’utilisant pour lui faire la leçon, elle ne pige pas grand-chose de ce que déblatère le blondinet. L’anglais de Moon n’est pas désastreux, mais assez sommaire. Et les mots saugrenus et complexes de Llyod, elle ne les comprend pas.
L’idée, elle l’a saisi : il essaie d’être sympathique, tout en étant drôle. Un peu bratty, surtout. Pas le genre de gamin que Moon adore. Elle préfère les petits délinquants qui font les gentils devant elle. C’est plutôt l’effet qu’elle fait, d’habitude. Sûrement grâce à son regard de sirène, ou à ses très hauts talons. Les jeunes hommes ne font jamais les malins. Drôle d’exception ce Llyod.
Je n’ai rien compris.
Un soupir. En fait, elle n’a même pas envie d’essayer. Dans un autre moment, en pleine possession de ses moyens, elle aurait fait des efforts. Mais si ce n’est le nom du fameux club de baseball - dont elle n’est pas supporter ! -, elle n’a rien retenu.
Au cas où vous l’avez oublié, vous m’avez quand même sonné.
Code by awful modifié par Gin
- InvitéInvité
Breaking ball
Moon Kawaguchi & Lloyd Maccarthy
La dame, parlant anglais, ne semblait pas comprendre toutes les subtilités de la langue de Shakespeare, Lloyd n'était pas une lumière dans le soutenu mais il était vrai que pour un étranger, c'était d'autant plus compliqué. Ce n'était rien. Un soupir sortit de la bouche du jeune homme, pestant à cause de l'attente de l'ambulance. Malgré son caractère moqueur, le joueur de baseball vit la jeune femme poser la main sur son front. Le soleil tapait le système, tout comme la balle l'avait tapée. Se grattant la tête, Lloyd prit sa casquette et l'a mise sur la tête de l'inconnue.
- Tenez Mme Kawanuchi, ça sera plus simple le temps d'attendre l'ambulance.
Un geste attentionné mais sans aucune valeur réelle. Le but du jeune homme n'était pas de se faire pardonner mais surtout d'éviter d'avoir une insolation en plus d'une traumatisme. Quelle idée d'avoir visé la tête de cette pauvre femme... 3 ans de plus et elle aurait pu avoir l’Alzheimer en prime !
- Heureusement que je n'ai pas lancé trop fort, sinon vous auriez été atteinte d'Alzheimer ! Ca n'aurait pas été beau à voir !
Après un certain temps d'attente, l'ambulance arriva enfin et les hommes en blancs commençait par prendre les constantes de la jeune femme, afin de vérifier qu'elle n'ait aucun soucis autre que le traumatisme crânien. Heureusement, d'après l'ambulancier, c'était fine. Elle fut embarquée dans la camionnette et emmenée à l’hôpital le plus proche dans le but d'effectuer un examen approfondi.
Après un grand soupir, Lloyd rangea ses balles, son gant et sa casquette... Sa casquette ? Il poussa un cri de panique, il avait oublié sa casquette préférée sur la tête de cette dame ! LA VOLEUSE !
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