Un jeune garçon sérieux avec des très bonnes notes dans toutes les matières, peu de conneries à coté, Sorin faisait parti de ses élèves model, quasiment parfait. Il faisait en tout cas sa fierté de son père, à chaque fois ce dernier était enchanté de lire ses bulletins de notes, ses appréciations, le félicitait et le couvrait de cadeaux. C'était un deuxième noel pour lui, enfant unique en plus, il n avait pas à s'en plaindre. Sorin avait une vie agréable, il ne manquait de rien, avait tout ce qui fallait. Ce fut une chance d'ailleurs, autrement continuer le dessin aurait été dur. Ce loisir aussi beau fut il, demandait beaucoup d'investissement, de matériel assez couteux. Il fallait prendre des carnets, des crayons spéciaux sans compter les légendaires feutres à alcool: les copics, ceux qui valaient quasiment le prix d'une voiture. C'était beaucoup de frais, le petit allemand en était conscient, ne devait pas en abuser, ce pourquoi il faisait très attention à son matériel. Il ne cessait de surveiller son sac, le traina avec lui partout ou il allait. Malheureusement, Sorin était loin d'être parfait et ça lui arrivait parfois d'oublier ses affaires. Ce fut le cas maintenant ou il s'était rendu compte de cet oublie, se mordait les doigts une fois de retour dans sa chambre. Il avait passé une bonne partie de la matinée au parc, à dessiner sur une branche d'un arbre or il avait zappé de reprendre ses trousses de crayons de couleur en bas de l'arbre. Il soupira, rangea vite ses affaires dans son armoire avant de ressortir rapidement du dortoir. Avec la peur de ne pas les retrouver a temps, de se faire voler, le petit artiste se permit de courir dans les couloirs, bouscula une ou deux personnes sur son passage. Il s'excusa à la voler, protesta son manque de temps, fila hors de l'établissement. Il se rua comme un fou au parc, retourna au pied de l'arbre en question. Il fut soulagé de retrouver ses deux trousses l'une sur l'autre, les prit aussitôt dans les mains. Il vérifia bien sur s'il y avait toujours les crayons dedans- le compte était bon- et  rebroussa chemin le coeur et l’esprit en paix. S’il aurait perdu ces deux trucs, il aurait été mort, son père lui aurait passé un  savon et lui aurait dit d’attendre le prochain noel pour en racheter. Six mois sans ces précieux feutres étaient impossibles pour lui, il n osait s’imaginer, cette idée lui fit faire une sale grimace.

“ hé mais tu fais quoi?”

Hurlait le petit allemand en colère face au comportement d’une jeune fille qui s amusait a torturer un petit animal sans défense. Sorin ne perdit une minute pour se ruer sur elle, l attrapa par la main qu’il fit plier d’un coup sec. Il était agacé de la voir faire du mal a un écureuil et s’était mis en tête de lui faire payer a sa facon

“ tu veux que je te fasse la même chose ? arrêtes “

Sans attendre sa réponse, le petit eut la mauvaise idée de se venger d’elle, ramassa des trucs au sol par poignet pour lui jeter méchament au visage.

Sorin était allemand, non japonais, certaines de leurs valeurs, meurs lui échappaient encore. La violence dans les écoles était une chose vue d'un très mauvais oeil au japon,  voir interdite, les élèves devaient vite apprendre à garder leur sang froid, à gérer leur colère. Ce ne fut guère le cas du petit allemand, même s'il était assez calme en temps normal, certaines choses, sujet étaient bien capable de le faire sortir de ses gonds, de le mettre dans une colère noire comme la. Il ne supportait pas la maltraitance animal, il détestait ça par dessus tout. Il s'était senti obligé  d'intervenir d'une violente façon, il en avait conscience or il voulu lui faire comprendre, lui montrer la gravité de ses actes. Toutefois, le jeune artiste était dans l'erreur, il avait réagir au quart de tour sans prendre le temps d'analyser la situation. Ce fut un tord de sa part, il aurait su son erreur. Il s'entêta de  défendre ce petit animal, qui osa lui faire une mauvaise farce. Sorin était entrain de jeter des trucs sur la fille quand il sentit une soudaine douleur au niveau du haut de la tête. Il poussa un petit cri de surprise, se frotta cette partie la en levant les yeux au ciel: L'ecureuil s'était amusé a lui jeter une poignée de noisettes, acte incompris du petit allemand. Il se décala sur le coté pour éviter de se refaire canardé et fut une nouvelle fois interrompt dans ses propres mouvements par une autre jeune fille. Elle était aussi de l’école, sans doute de la même année que la première fille, sorin l avait déjà vu dans les couloirs mais pas dans sa promotion. Elle était la pour défendre la victime de sorin, pris sa défense. Ce dernier pesta de toutes ses forces, eut cependant une réaction digne d’un enfant de primaire

“ c est elle qui a commencé’ 

FIt il d’une voix forte avec de la colère dans ses yeux. Deux contre un, il n allait pas se laisser faire pour autant, il n’en  était pas question. Sorin s’était empressé de se retourner pour se recharger en munition, était sur le point d’en remettre une couche or l’interrvention de sa victime l’empêcha net. Elle était parvenue a le mettre en doute, a commencer à lui faire comprendre son erreur. Le petit allemand accepta de faire une petite trève, baissa sa main le long de son corps faisant tomber au passage les missiles.

“ tu .. tu n’étais pas entrain de lui faire du mal ?” 

Une question assez directe, le seul moyen de tirer cette histoire au clair. Sorin n’avait pas la science infuse, encore moins dans le domaine du sociale, des relations. Cette raison le poussa de suite dans le bénéfice du doute, dans une honte d avoir agit de la sorte. Sorin baissa les yeux au sol, sentit une gêne monter en lui, hanter son esprit. Elle le fit rougir de plus belle, le terra dans une sorte de mutisme sans fin. Il avait reprit ses deux trousses en mains, les serra contre lui sans oser faire le moindre geste, il donna l’impression d avoir été figé dans le temps

Sorin ne croyait guère au karma, ce n'était dans ses croyances, dans son éducation et pourtant il venait d'en faire les frais. Le pauvre s'était fait attaquer par l'écureuil en haut de l'arbre. Il s'était aussi pris des trucs sur la tête, il avait pesté en se frottant le haut du crâne. Une autre jeune fille était venue vers eux, l'autre lui avait révélé sa véritable motivation vis a vis de cet animal. Le petit allemand compris a cet instant son erreur, le mit automatiquement dans un gêne sans fin. Elle était juste la pour lui donner à manger, la preuve était le petit sac de noisette qu'elle pointait du doigt. L'objet était éparpillé sur le sol, les noisettes aussi. Elle avait raison, il était en tord. Une fatalité claire et nette, il n'avait pas d'autres choix de s'y plier. Le pauvre sorin aurait aimé s'excuser milles et une fois mais ne le pouvait sur le coup. Il était paralysé de honte, le gêne l'avait terrer dans un mutisme profond. Il avait beau essayé, aucun mot semblait sortir de sa bouche, rien de chez rien. Il avait tenté une ou deux fois sans succès. Il n'eut d'autre choix d'exprimer sa désolation a travers ses petits yeux et son attitude.

"AIE ! mais je t ai rien fait" 

Il était intervenu uniquement dans le but de protéger le petit animal,  un noble acte qui était parti d'une bonne intention or tout semblait se retourner contre lui y compris l'animal en question. Ce dernier était revenu à la charge, avait eut la bonne idée de jetter des petits bouts de branches sur sorin. Celui ci rala a vive voix, eut l’idée de se mettre hors de sa porter en lui lançant de mauvais regards.

“ Je suis désolé !”

Ses trois mots avaient enfin pu sortir de la petite bouche du jeune artiste, un grand soulagement monta en lui. Ca lui fit beaucoup de bien de pouvoir s’exprimer comme s’il venait de se liberer d’un poids énorme sur la conscience. Les trois jeunes personnes avaient plus ou moins réussi à résoudre le problème principal, la raison de ce conflit or un autre survint juste après. Il concernait l’une des jeunes filles, la victime de sorin. Elle semblait avoir un soucis dans ses yeux, leur demandait un psy. Sous les yeux étonnés et confus du jeune allemand, elle commença même a pleurer. Sorin se demanda bien ce qu’elle avait eut, il cru avoir fait attention a ne pas viser son visage lors de son bonbardement. le pauvre culpabilisa encore plus de sa connerie, de son geste. Il ne se fit guère prier pour poser ses deux trousses sur le sol, pour attraper ses mouchoirs. Il les tenait fermement dans ses mains, se rapprocha vite de la jeune fille et lui tendit avec un petit sourire 

“ tiens, je suis vraiment  désolé, ca va aller” 

Même s’il était sans doute le plus jeune de la bande, sorin avait toujours eut un coté très protecteur et très serviable avec son entourage. C’était l’une de ses plus grandes qualités, la fierté de son père. Sorin leva les yeux sur elle, essaya de comprendre l'origine du mal sans succès. Puis, il eut la petite idée de lui proposer de boire dans son jus de fruit.

 Elle avait quoi dans les yeux ? Une question qui trotta ton esprit,  qui te fit réagir d'une drôle de façon. Tu t'étais rapprocher d'elle, un peu trop prêt de son visage, tu bougeais le tiens pour bien voir au niveau de ses yeux et tu compris le problème: Elle avait recu de la terre dans les yeux, cette douleur ne fut guère étonnante. Tu t'écarta ensuite d'elle en lui donnant les mouchoirs, tu la laissa se " soigner" toute seule comme une grande. Tu riva ton intention sur l'autre jeune fille qui était entrain de fouiller dans son sac pour en sortir une bouteille d'eau. Ils étaient efficaces quand même pour des jeunes, surtout toi, qui avait tendance à te préparer pour la pire des situations. Parfois, on trouvait vraiment de drôles d'objets au fond de ton sac; des cordes, un ballon pas gonflé, de la bétadine et une vulgaire cuillière en bois. Tu te surprenais toi même avec ces objets, te demanda ce qui t'avais passé par la tête ce jour la. La victime semblait aller de mieux en mieux, un soulagement. Ca t'aurait embêter d avoir un blessé sur la conscience, tu n'aurais pu et voulu te justifier à qui que se soit voir pire : te faire  attraper par la direction de l'école et te faire punir a cause de ton comportement. C'était parti sur de bonnes intentions mais tu avais réagit trop vite, encore une fois et ton père t'aurait pas raté une fois a la maison. Ce fut cette raison qui t avait fait grimacer quand l’autre fille avait proposer d’aller faire un tour a l’infirmerie.  Tu avais éviter le pire, elle ne t en voulait pas  en plus de cela, tu pouvais enfin te détendre et reprendre tes esprits. Tu lui redonna un paquet de mouchoirs en lui souriant, tu te souviens même avoir mis dans tn sac un petit paquet de coton qui serait mieux pour elle. 

"c'est du coton, c est plus doux pour tes yeux" 

ta bouteille de jus de fruit par contre semblait de ne pas avoir grand succès, ton interlocutrice l'avait totalement ignoré jusque la. Pas grave,ça sera pour plus tard pensais tu en la posant sur une petite pierre a coté de toi. Tu attendis la suite des opérations, tu fis attention a ce qu'elle ne se mette pas de la terre ou une autre connerie dans les yeux. Petit a petit, tu laissa ton esprit partir dans diverses pensées.

“ euh..” tu te secoua la tête pour revenir à la réalité puis sans trop savoir pourquoi, tu te rapprocha d’elle en lui tendant la main ouverte “ je suis Sorin, je suis en première année, je pense que tu m as déjà vu dans les couloirs.. et toi ? ” 

Des fois, tu  disais des choses automatiquement sans les penser, sans reflechir dans l’unique but de sympathiser avec la personne, tenter au mieux de faire de la conversation. Une fois les soins terminés, tu récupéra le paquet de mouchoirs a moitié vide avec le paquet de coton pour les remettre dans ton petit sac a dos. Tu le referma avant de te relever avec une idée en tête histoire de passer a autre chose 

“ on bouge ? On fait quoi?”

Nissa, troisième année et sa collocatrice de chambre dont tu ne savais toujours pas le nom. Pour une raison inconnue, elle ne te l’avait pas dit, tu te doutais juste  de son âge: Elle  et emma, devaient avoir le même. Tu laissa  tes petits yeux se balader entre les deux visages, tu mis instinctivement les mains dans les poches. T’eut la pénible sensation de sentir une tonne de plastiques et papiers usées, il serait grand tant de faire un tri dedans. Tu sortis tout de tes poches, t’eut la bonne idée de réunir tous les mouchoirs dans un seul paquet. Tu chercha une poubelle des yeux, tu fis un allez retour rapide pour jeter toutes les cochonneries emmagasinées. Tu te sentis plus légers de retour avec ces jeunes filles, dans tous les sens du terme. Tes poches étaient vides et cette histoire, ce conflit ridicule était terminé, réglé. Ce fut un soulagement, tu avais eut une petite peur de te faire convoquer dans le bureau du directeur de l’école ou pire encore, te faire exclure pendant une bonne semaine. Ton père aurait été furieux, il t’aurait pas loupé pour les prochaines vacances. Ca aurait simple, pas le droit de  sortir et privé de tablette pendant deux semaines. Cette idée te laissa un gout amère, tu ne voulais imaginer la torture.

“ Euh.. tu peux venir avec nous hein ?” 

Dans cette histoire, le seul potentiel intru, c’était toi or tu étais bien décidé a rester avec ces deux jeunes filles. Tu avais une petite raison à cela, tu avais l’intention de leur payer le goûter pour te faire pardonner.   Tu avais toujours ce sentiment de culpabilité, de honte en toi, tu ne parvins à les faire disparaître. Tu avais déjà une petite idée, soit en leur offrant une simple glace ou une boisson chaude, a voir ce que tu pourrais trouvé dans le coin.Une lueur de surprise et d’amusement traversa tes yeux  quand Nissa eut quasiment la même idée. Elle avait opté pour les glaces, apparement il y avait un vendeur non loin d’ici. Tu lui faisais confiance, tu ne connaissais pas du tout ce quartier de toute façon. Tu savais juste quelle glace tu allais prendre, une grande au café avec une montagne de chantilly dessus et des pépites de chocolat un peu partout. Tu en salivais d’avance, tu ne te fis prier pour accepter son idée, tu commença déjà a préparer ton argent dans ton petit porte monnaie. Emma et toi étaient partant, restait juste à attendre la validation de la colloc de cette dernière. Impatient de prendre un bon quatre heure, tu tenta de la convaincre avec des petits gestes amicales de la tête et de la main, l’invita a prendre la route avec vous avec un petit sourire en coin. Le but étant aussi de sympathiser, de faire connaissance avec elle, donc il fallait bien se jeter dans le bain. Tu leva les yeux sur Emma puis sur nissa.

“ vous allez prendre quoi?” 

C’était nul comme début de conversation, t’en étais bien conscient or c’était toujours un enfer pour toi de trouver de l’inspiration.

Une glace à cette heure la et avec un tel temps était une bonne idée au final, rien de tel pour se rafraichir. Les trois élèves semblaient contents de cette proposition, sur la même longueur; ça faisait plaisir à voir. Le soucis étant le choix de la glace du petit allemand, il voulait un café de légeois or il ne savait si ça se faisait souvent ici. Il verra bien au moment venu, avec le vendeur de glace. Inutile de se prendre la tête pour ça, dans les pires des cas, il avait un plan de dernier recours: Il allait tout simplement copié sur l'une des filles, prendre la même chose. Un petit sourire au coin des lèvres, un signe de la tête, les mains fourrées dans les poches, il suivit ses deux camarades du jour au vendeur de glace. Il écouta durant le trajet le choix des glaces de chacune d’entre elles, se fit ainsi une petite idée du se son propre choix. A niveau du vendeur de glace, Sorin laissa les filles se servir en premier, en  profita pour jeter un oeil sur la carte. Une double déception  se lu dans ses yeux: Le prix des glaces le surpris, il les trouva un peu trop cher ici. En allemagne, il les avait pour moins fois moins cher avec une , plus grande quantité. Il n’allait pas faire la fine bouche, il allait se prendre un truc, il avait de quoi se le payer. La deuxième déception fut bien sur l abscence de sa glace préférée. Effectivement,  il avait beau chercher, il ne trouvait pas son fameux café de légeois. Il dut alors se replier sur l’une des glaces pliée même s’il n’avait aucune idée du parfum. Il fut le dernier a prendre commande, avait voulu payer pour les deux autres personnes avec lui or il se vit interrompt Nissa qui avait déjà sorti son argent de son porte monnaie. Par politesse, pour ne pas recréer une histoire, le jeune allemand se retint d’intervenir, de protester. Un peu à contre coeur, il se força a la remercier avec un petit signe de la tête. Sur le point de partir, le vendeur les retenu pour leur faire deux petits cadeau. La carte classique de fidélité et un paquet de petits gâteaux à se partager entre eux. Sorin fut le dernier servi, attrapa donc cet objet et se hata de rejoindre les autres sur le petit muret.

“ Merci nissa !” fit il en lui tendant le paquet de gateaux offert “ tiens, je te les donne si tu veux, je n’aime pas spécialement ça” 

La carte de fidélité, quand à elle, avait finit au fin fond d’une de ses poches. Il allait la perdre, c’était sur mais sorin s’en fichait un peu de ce genre de truc. C’était inutile à ses yeux, les promotions dessus n’en valaient rarement la peine. Un petit soupire, il prit enfin la glace dans ses doigts, l’ouvrit du premier coup grâce a ses longs ongles.

“ Elle est super bonne … aie !”

Le défaut du jeune allemand était  son impatience  et sa gourmandise, il avait mangé sa glace trop vite à se provoquer un mal de tete.

“ Oh, si j aurais su, je t’aurais aidé.. Si tu veux après la glace, on peut refaire une tentative ?” fit il au sujet de l’éccureuil dans le parc. Au final, sorin avait peut être trouvé quelque chose pour se faire pardonner, il y tenait vraiment 

Au final, le japon n'avait rien à envier à l allemagne en terme de glace. Celle de Sorin était délicieuse, pouvait rivaliser avec son légendaire café de Liégpeois. Il se regala, ne regretta pas du tout son choix. Il avait même relever les yeux sur le vendeur de glace plus loin pour retenir son nom. C"était sur, il allait souvent y revenir, il s'en fit la promesse. Deux , trois freeze du cerveau, c'était le seul problème avec les glaces. Il devait prendre son temps pour les manger, arrêter de faire le gourmand sous peine de subir un beau mal de crane pour le restant de la journée. Ce n'était pas le but, il voulait profiter de cet instant, ce pourquoi il se força à freiner sa gourmandise, à faire une pause dans son gouté. Le bon coté des choses fut la baisse de température de son corps, il avait moins chaud. Le temps au japon était différent de l allemagne, le petit artiste avait encore bien du mal à s y faire. Sa petite pause lui permit aussi de tendre l'oreille, de suivre un peu la conversation. Les deux jeunes filles étaient sur cette histoire d'écureuil. L'une d'entre elle voulait en faire son animal de compagnie, sorin en fut un peu perplexe. Certes il avait déjà vu ce cas de figure en allemagne, dans des vidéos or dans le cas présent, c'était quasi impossible. Le japon avait des règles strict a ce niveau la et ils étaient tous internes dans une école qui n'accepterait pas les animaux de compagnie. «  Euh.. Je ne pensais pas vraiment à ça » Cette histoire de revenir vers cette petite créature, c'était son idée de départ, c'était lui qui avait remis cela sur le tapis mais il était loin de se douter d'une telle ampleur. Il avait juste pensé à revenir dans le parc pour juste le prendre en photo ou dans le meilleur des cas, d arriver à le caresser un peu mais jamais l'idée de le ramener ne lui avait traversé l'esprit. A ce propos, ce n'était pas vraiment son souhait, c'était un animal sauvage, fait pour vivre dans la nature. Ils n'avaient pas le droit de le prendre, il allait être malheureux sans son milieu naturel et pour rien au monde sorin ne voulait une telle fin pour cette bête

«  Non, faut pas le prendre avec nous, il va être malheureux »

Un air triste, de déception traversèrent le visage du petit allemand, il baissa la tête vers le sol avec un petit soupire. A contre cœur, il avait du faire le rabajoie, calmer ses deux filles dans leur délire. Ca ne lui avait pas plus, il eut la sale impression d'avoir pourri l ambiance du groupe.

«  mais on peut toujours y aller pour le prendre en photo ? Et si on parvint à le faire manger dans nos mains, peut être se laisserait il toucher ? »
l avait vite trouvé un compromis pour tenter de se faire pardonner, pour rattraper cette situation qui commençait à tourner au vinaigre. Il reprit sa glace, la termina en deux deux sans pour autant avoir un autre freeze du cerveau, se releva pour aller jeter son petit bol dans la poubelle et revint vers elles en se frottant les mains sur son pantalon, une mauvaise habitude de sa part.

«  on y va ? » fit il en revanant devant les deux jeunes filles

Le petit allemand semblait devenir un as du quiproquo, un pro du malentendu. Involontairement, il s’était une nouvelle fois mis les pieds dans le tapis, avait crée un malentendu avec les deux autres filles. Il avait compris leur propos et leur intention de travers, il n’avait jamais été question de ramener un écureuil à l’école de Kobe. Ce fut rassurant même si de toute manière elles n’auraient pu pour la simple et bonne raison: Les animaux de compagnie  étaient interdit dans l’enceinte de l’établissement. Là, les deux jeunes filles voulaient juste en recroiser un, sans doute pour le prendre en photo ou tenter de lui donner à manger  dans la main voir de le toucher. Il n y avait rien de mal dans cela, juste des motivations de jeunes de leur âge, Sorin aussi avait cette petite envie. Il fit un petit geste de désolation, sans pour autant se lancer dans une complainte d excuses, mis ses deux mains dans les poches et suivis ses deux interlocutrices. Il resta calme, sage pendant tout le trajet, un brin observateur sur ce qui pouvait l’entourer. Les deux filles étaient entrain de se motiver, s’encourager à la futur tache à coté  d’un jeune artiste rêveur. Il était reparti et venait de se perdre dans ses pensées, il s’imaginait plusieurs dessin a partir d’objets ou de décors qu’il voyait sur le chemin. La petite bande se dirigea vers le parc ou Nissa décida de prendre les choses en mains: Elle donna un petit sachet de noisette, Sorin se demanda bien d’ou elle le sortait, et leur conseilla de commencer à chercher des signes de vie de cette écureuil. Le jeune artiste n’avait même pas fait attention que les filles n’avaient pas finit sa glace, poussa un petit rire nerveux et se mis a chercher d’éventuel indice. Il eut le réflexe de faire un rapide tour des buissons histoire de voir si la petite créature de tout à l heure n’était pas redescendu de son arbre. Aucun signe de lui, Sorin se redressa et se dirigea avec son petit sac de noisettes vers l’arbre, là ou il l avait vu pour la première fois. 

“ il est la !” 

Sorin avait eut une bonne intuition, se donna raison d ‘y être retourné. Il n’avait pas tardé à apercevoir la petite créature au sommet de l’arbre. Le soucis était son occupation du moment. Elle faisait sa toilette, signe qu’elle devait déjà avoir bien manger et était sur le point d’aller dormir. Sorin se retrouva bien con avec son sachet de noisettes, elles lui sauraient d’aucune utilité. Il aurait bien tenté autre chose, de grimper a l’arbre, sans aucune peur, mais il risquerait juste de faire fuir le petit animal avec ce qui s’était passé tout à l’heure. L'écureuil ne semblait pas l’aimer, avoir une dent contre lui sans en savoir la raison. Il n’insista pas plus longtemps, retourna vite fait vers les jeunes filles avec un petit sourire victorieux sur les lèvres.

“ c est bon, je l’ai trouvé ! par contre, je ne peux pas trop m approcher” 

Son sourire se dissipa, laissa place a une petite tristesse. Sorin n avait pas gagné l’amour de cet animal et il en fut à la fois déçu et surpris, lui qui normalement arrivait bien a approcher les betes.