[TERMINE] Rira bien qui sautera le dernier !

Tu aimes bien le sport. Qui n’aime pas le sport ? Tu allais dire "les feignants", mais c’est faux. Il est totalement possible d’être feignant pour le travail, et pas pour le sport. Mais bon, la n’est pas la question. Maintenant, tu peux faire beaucoup de sport. Tu ne sais pas si tu en fais plus qu’il y a quelques mois - quand tu étais encore aux États-Unis - mais la différence doit être minime. Maintenant c’est intégré dans ton cursus (en quelque sorte) grâce aux clubs obligatoires. Et comme tu as toujours été endurante et pas trop mauvaise en sprint, tu as rejoint celui d’athlétisme.

Le problème, c’est qu’il y a le saut. Que ce soit en longueur ou en hauteur, les résultats ne sont pas fameux. Il faut dire que tu es petite, ça n’aide pas. Alors, ne pas réussir à aller au-delà de la moyenne féminine, ça te frustre, toi qui complexe tellement sur ta taille. Cette barre - physique et métaphorique - que tu n’arrives pas à franchir t’insulte. D’autres se seraient dit que ça n’est pas grave, que c’est comme ça. Mais bon, tu es têtue.

"Un coup de main pour quoi, Nolan ?"  

Les honorifiques. Voilà une chose qu’il faut que tu réapprennes doucement.

"Ca ce passe très bien, je ne vois pas pourquoi je m’énerverais pour une chose aussi facile."  

C’est ironique, si jamais il se pose la question. Tu es frustrée. Et tu le vois déjà commencer à se moquer, à montrer que c’est facile...

"Peut être que je devrai me couper les cheveux, je serai plus légère comme ça."  

Tu préfères mourir que faire ça, bien sûr, mais devant l’échec (et sa preuve est facile à voir dans le sable), il te reste ta mauvaise humeur et un humour douteux.

"Mouais, c’est toujours plus facile quand on est grand."

Ou plutôt, pas petit, dans ton cas. En même temps, tu complexes sur ta taille. Quand il y a un problème, c’est toujours à cause de deux choses : les mecs, et le fait que tu es petite. Alors ici, c’est un mec qui vient t’aider pour régler un problème sur ta petitesse de taille. Ta fierté en prend un coup, madame "je suis une fille fière et indépendante et je peux tout régler toute seule".

"Ça me permettrait de réaliser le rêve de toute fille : perdre du poids facilement."

Roh, et voilà que maintenant tu utilises les clichés sur la gente féminine. Bravo.

"Blague à part, je préfère mourir que me les couper, même un peu."

À force tu va finir par dire que c’est une partie de ton âme, ou quelque chose dans le genre. En plus tes cheveux blonds, ça attire souvent l’attention. Rajoute tes pointes arc-en-ciel et c’est le pompon. Mais ça n’est pas toujours une mauvaise chose.

"Donc tu parlais de m’aider ?"

Tu le dis en grognant, mais tu fais un effort. Là, tu es prête à l’écouter. Au moins un peu.

Miracle.

"Ça dépend. Ça dépend vraiment. Même la moyenne japonaise je suis plus petite."

Déjà que la moyenne de ton pays de naissance ne vole pas haut (AH), tu es une poignée de centimètre en dessous. Et c’est pire quand on passe aux USA. Tu es vraiment petite en comparaison. Alors oui, tes bottines gigantesques te permettent de repasser au-dessus de la moyenne nationale, mais... tu ne les portes pas en ce moment. Tu es en simple basket. Et tu te sens terriblement petite.

"Mais merci quand même, je présume."

Parce que tu ne vas quand même pas admettre que c’est sympa qu’il tente de te réconforter. Question de principe très stupide. Et une sorte de fierté étrange. Ce n’est pas logique et c’est stupide. Comme souvent avec toi.

"Question de préférence. J’ai toujours aimé ça."

Enfin... non. Tu as commencé à faire ça pour embêter tes parents - qui succombait un peu à tes caprices. Ensuite, c’est devenu normal, pour eux et pour toi. Et maintenant que tu es plus "mature" (ça reste à voir), tu aimes bien. Et puis c’est une marque de féminité, quelque chose comme ça.

"Qu’est-ce que tu sous-entends ?"

Il s’aventure sur un terrain dangereux. Tu es une femme forte, fière et indépendante. Bon, surtout... Surtout. Surtout blonde, disons.

"Oulah, moi et les maths, ça fait deux."

Mais il marque un point. Tu agis comme si tu faisais vingt centimètres de plus. Hélas, tu ne les fais pas. Du coup, ça ne fonctionne pas vraiment.

"Donc je dois faire des plus petites foulées ?"

Ça sonne comme une défaite. Ça en est une pour toi.

"Développe ?"

Tu as ce regard dans les yeux. Celui d’une sorte de reine qui dit "fait gaffe a ce que tu dis, ça n’est pas parce que tu as raison que je veux l’entendre". Tu n’es pas la fille la plus coopérative qui existe.

Il a l’air de douter. Tu le sens. Pourtant, ça ce voit que tu es petite, tu n’as pas tes petites échasses. Il fait une tête de plus que toi, qu’est ce qu’il lui faut de plus ? D’un autre côté, s’il dit que tu es petite, tu vas râler. C’est une situation ou il est perdant ou perdant. Une fille aurait plus de chance de se sortir de ce piège. Peut-être même qu’elle ne serait pas tombée dedans, parce que tu n’auras pas vu ces simples remarques comme des agressions. Bref.

"Je sais bien, je suis la pour m’améliorer après tout."

Quand tu veux faire quelque chose, tu veux le faire bien. Ça n’est pas une question de compétition, mais de satisfaction. Tu veux être meilleure, globalement, pas la meilleure. C’est aussi simple que ça.

"Vive les maths, pas vraies ?"

Tu souris un peu, un petit sourire en coin. Les maths et toi, ça fait trente, environ.

"Donc tu observe surtout les filles, je vois hum ?"

Toi aussi tu peux lancer des petites piques. D’un autre côté, tu le comprends : une fille en tenue de sport c’est très joli à voir.

"Si tu ne voulais pas me vexer, c’est raté."

C’est faux, tu l’as bien pris pour une fois.

"Mais bon, je pense comprendre. Il n’y a plus qu’à tester."

Et il faut bien le dire, c’est un peu contre nature pour toi. Ou... non. Tu t’étais toujours forcée à faire de trop grande foulée. Il faut que tu perdes cette habitude. Et ça doit être pour ça que tu te plantes et que tu fais un saut un peu misérable. On ne peut pas tout réussir du premier coup. Et donc tu fais un peu la gueule dans le sable...

"Ca n’a vraiment rien n’a voir ?"

Il rougit. Si ça, ça n’est pas une preuve ! Bon, ça en est une uniquement d’après toi. C’est un aveu silencieux. C’est logique.

"Je suis désolée, mais si tu rougis comme ça, c’est que j’ai un peu raison."

Oui parce que toi, il dirait la même chose, tu ne rougirais pas. Bien sûr. Par contre il dirait que c’est envers les garçons, tu n’aurais aucune réaction. Pour la peine, tu vas l’embêter un peu (parce que clairement tu ne l’embêtais pas avant).

"Alors, c’est laquelle qui attire ton attention comme ça ?"

Tu lui donnes un petit coup de coude, mais si jamais c’est toi, ça risque d’être... particulier. Tu seras dans le même embarras que lui.

Enfin bon, retour au saut et à son échec.

"Mais c’est naturel pour moi."

Ça n’est pas une bonne excuse, mais c’est vrai.

"Heu... très mauvaise comparaison. Enfin, je présume que c’est mieux que de tenter de grimper à un arbre. C’est rapide un ours."

Plus rapide que toi et tes petites jambes, ça, c’est sur. Et après il t’écraserait.

"Mais bon, vas-y, montre comment tu fais."

Lui aussi doit bouger un peu. Et surtout de cette manière il ne te verra pas te planter à nouveau trop rapidement.

"Genant ? C’est juste que tu n’assumes pas ce que tu fais."

Oui, tu ne lâches pas l’affaire et tu enfonces le clou le plus possible. D’un côté parce que tu penses que tu as raison, de l’autre pour l’embêter. Ça te revient dans la tête avec sa contre-attaque qui te fait rougir un peu, avant que tu te rebiffes.

"Tu as de la chance que je sois de bonne humeur, sinon je t’aurai remis à ta place. Et de toute manière, tu vas être déçue."

Tu joues pour l’autre équipe, pas la sienne. Enfin, ça c’est ce que tu dis, pas vraiment ce que tu penses... Les sentiments, c’est compliqué. Les admettre, encore plus.

"Je ne sais pas comment je dois prendre ce rire..."

Là, il t’a VRAIMENT vexé. Pourtant il ne devrait pas, tu n’aimes pas les garçons, tu te souviens ? Tu imagines surement des choses en prenant son rire comme un "t’inquiètes pas, tu ne m’intéresses pas", mais tout de même.

Retour au saut, le temps que tu arrêtes de faire la gueule (ce qui prend quand même quelques secondes).

"La tu exagères, tout de même."

C’est la première fois qu’on te dit ça, donc ça t’étonne un peu. Quelqu’un d’autre l’aura surement dit avant, non ? Surement. Difficile de savoir.

"Ça court plus vite qu’un homme, je suis à peu près sur. La vitesse précise on s’en fiche du coup."

Il te rattrape et il te défonce la tête, ni plus, ni moins. C’est un ours, il fonce rarement vers quelqu’un pour lui parler. Bref, le saut. On a déjà dit que tu es mauvaise joueuse ? Parce que ça t’énerve un peu de voir qu’il réussit aussi bien. C’est toi l’ours, vu comment tu grognes intérieurement.

"Je vois le truc oui."

Pas trop tard, mais surtout, pas trop tôt. Ça n’est pas simple, c’est sur. Ça viendra avec le temps.

"J’ai bien regardé tes pieds, vu qu’il n’y a pas grand-chose de sympa à regarder."

Vlan, un prêté pour un rendu. Tu es plus douée que tu as l’air en joute verbale. Si jamais tu voudrai vraiment te moquer de lui, tu parlerais en anglais, mais comme il ne comprendrait pas il n’y a pas grand intérêt.

Au passage, deuxième saut avec la "nouvelle méthode". Ça marche un peu mieux. Tu vois, ça vient en faisant des essais. Tu sautes un peu plus loin, parce que tu prends appui à un meilleur moment.

"Pas trop mal comme amélioration."

Ça n’est que quelques centimètres, mais tout le monde sait qu’ils sont difficiles à gagner.

Tu hausses un sourcil. Il te cherche, le fou. Parce que tes menaces, elles ne sont jamais dans le vent. Tu n’es pas très "dangereuse" de front, c’est sur, mais tu peux être superbement fourbe. Il faut simplement attendre le bon moment.

"Ho bah tu auras la surprise alors."

Ton sourire malicieux n’augure rien de bon. Et comme tu es une mauvaise joueuse, c’est pire. Vicieuse aussi. Tu n’es pas un de ces bourrins de garçon qui n’ont que la force brute pour eux, toi, tu as un cerveau et tu sais l’utiliser.

"Je n’y peux rien si je les interprète de la bonne manière. Tu tentes juste de détourner le sujet pour faire semblant de me donner tort."

La preuve, il ne tente plus de démentir, ça prouve bien que tu as raison ! Bon, ta logique est complètement fumée, mais c’est un détail.

"Ça n’est pas de ma faute si tu n’es pas mignon. Et en plus tu t’amuses à mater les filles de ton club, qui te ferait assez confiance pour sortir avec toi ?"

Tu es froide, et ça commence à tirer à balle réelle. C’est un assassinat en plein jour que tu viens de réaliser. Et comme tu penses bien connaitre les mecs, tu imagines que sa misérable fierté est bien entamée.

"Attend, il y a un truc que j’aimerai vérifier."

Son sens de l’équilibre. Tu le pousses doucement afin qu’il retombe dans le sable. Ca va, tu serais méchante tu ne serais pas aussi délicate !

C’est officiel, la guerre est déclarée. Et c’est de sa faute bien sûr. Ça n’est pas du tout comme s’il n’a rien fait, que tu l’as agressé gratuitement sans aucune raison, et enfin que tu t’es offusqué quand il a riposté. Non, c’est injuste ce qu’il a fait, et il t’insulte alors que tu ne l’as aucunement provoqué. Bien sûr, tu es la seule à avoir cette version de l’histoire, et tu as raison. Tu devais être une dictatrice dans une autre vie.

"Rassure toi, je n’ai jamais dit que je te connais, et je ne compte pas en savoir plus sur toi."

OK là c’est de la mauvaise foi pure et dure. Au fond, il est sympa. Au moins un peu. L’admettre c’est difficile, c’est sur.

"Ce qui compte c’est la qualité, pas la quantité. Je suis très heureuse d’avoir mes amies, et je ne vois pas en quoi avoir des amis justes pour qu’ils parlent mal de toi dans ton dos est mieux."

Mais il n’a pas tort, tu n’as pas beaucoup d’amis. Mais quand tu es ami avec quelqu’un, c’est à la vie à la mort. Même avec les garçons. Mais bien sur, tu n’as jamais eu d’ami Malle, c’était juste... des connaissances. Voilà.

"En est, tu peux me remercier, au moins je ne te mens pas à ce sujet là."

Tu n’as pas tord, mais la n’est pas le sujet. Au moins ta tentative de le faire tomber dans le sable est un succès, à ta semi-surprise. Quant à sa question, ton sourire satisfait et malicieux répond à ta place. Oui, tu es contente de l’avoir remis "à ton niveau". Par contre, niveau maturité, on est plus proche de la gamine de quatre ans que l’adulte que tu veux être.

"Quoi ? Tu n’aimes pas être regardé de haut ? Tu n’aimes pas admettre la défaite ?"

Dis celle qui fait tout pour éviter de voir la vérité. Il y a des moments ou tu ne t’autocritiques pas ? Même si c’est sans faire exprès, l’introspection à chaud ça n’est pas ton truc. Et même à froid en fait.

"Et ça m’énerve, car je vais devoir me laver les mains après t’avoir touché. La prochaine fois je porte mes gants pour le sport, c’est décidé."

Non ça n’est pas la vraie raison pour laquelle tu portes des gants, mais encore une fois tu veux simplement être méchante parce que tu peux.

"Et je t’ai déjà dit que les garçons ne m’intéressent pas, alors arrête d’imaginer des choses."

Ça fait quoi de se prendre ses arguments en pleine tête ?

"Et tu veux continuer de râler, ou alors on peut retourner au saut ?"

Parce que c’est de sa faute si vous vous interrompez bien sûr...

"Non, car contrairement à toi, mes amis sont de vrais amis. Si tes amis parlent mal de toi dans ton dos, tu ferais mieux de vite les virer de ton cercle social."

Une chose avec laquelle tu n’as jamais eu trop de mal. Garder des abrutis et des gens désagréables avec toi, non merci. Parfois il faut savoir reconnaitre les problèmes et agir en conséquence. Non tu ne compresses pas modifier ton comportement ici. Tu n’es pas stupide... ou gentille. Bon, la tu es surtout têtue, un de tes plus gros défauts (car il ne peut pas être grand vu ta taille).

"Non, c’est si jamais il y a une prochaine fois. Des fois que tu n’apprends pas ta leçon."

Tu es désespérante.

"Ah, c’est comme ça que tu résumes la danse ? Donc quand tu en auras marre de seulement mater, tu rejoindras le club de danse pour toucher, c’est ça ?"

Tu es la première à déformer les mots quand ça t’arrange, mais il te donne de très bonnes munitions, tu n’y peux rien.

"Et bien va sauter, je n’attends que ça."

Oui, tu continues de le provoquer. En soi, ça marche vu qu’il y va. Par contre, son saut est misérable - si on peut appeler ça un saut.

"Bah alors, on est perturbé ?"

Oui forcément tu en profites pour te moquer.

"Tu ne sais pas faire le vide dans ton esprit ? Pourtant ça ne doit pas être compliqué pour une personne comme toi."

Ça n’a pas l’air, mais c’est une chose que tu sais plus ou moins faire. Ou plus que ta frustration et ton énervement sont des moteurs qui jouent souvent en ta faveur.

"Bah écoute, bonne nouvelle pour toi."  

Tu vois que tu peux être franche parfois. Alors oui, tu t'en fiches un peu, mais c'est un progrès. Une sorte de progrès, parce que tu restes horrible et vraiment pas facile à vivre. Surtout que tu n'as jamais jamais JAMAIS tord. Atroce.

"J'entends très bien ce que tu dis, je n'y peux rien si tu dis des choses tendancieuses."  

Tu es très douée pour ça, jouer sur les mots. Et en quelque sorte tu n'as fait que reprendre ce qu'il a prononcé, ça n'est pas de ta faute.

"Alors prononce-le de cette manière, au lieu de dire que c'est un sport pour mieux faire des attouchements. Et ça n'est pas pour moi, point."  

Ça n'est pas faute d'avoir essayer, mais il s'avère que c'est bien mieux que tu regardes plus que tu en pratiques. C'est comme ça. Tu es agile, mais pas forcément douée. La preuve avec l'athée, pas vrai ? Mais tu aimes bien ce sport.

"Ravie que tu comprennes enfin que tu ne mérites même pas que je t'adresse la parole."  

Parce que oui, c'est TOI qui choisis de ne plus lui parler, bien évidemment.

"Et la prochaine fois que tu dis que je suis stupide, je te fais manger tes dents."  

Parce que mal te parler, ça va bien cinq minutes. Bah tiens, tu rates ton saut aussi. Ça s'appelle le karma ma gran... petite.

"Pour ça encore faut-il la prononcer comme il le faut."

Félicitation, vous faites maintenant du ping-pong verbal. Ce n’est pas de sa faute, ce n’est pas des tiennes, et ça peut continuer longtemps. Très longtemps. C'est que vous êtes tous les deux très têtus. Sauf si bien sûr tu décides de ne plus lui parler. Mais comme tu as eu le dernier mot, donc tout est bon ! Donc bon, retourne sauter et tout ira bien... sauf s’il l'ouvre à nouveau. Mais bon, c'est toi qui as commencé cette fois-ci, il ne fait que te répondre.

"Ce ne sont pas des menaces à la con, et je peux faire bien plus que seulement te jeter dans le sable. J'ai été gentille à ce moment-là."

Vrai et faux. Tu n'auras pas vraiment pu faire grand-chose de plus, mais il n'a pas vraiment besoin de savoir ça.

"Enfin bon, je vois bien que tu n'es pas assez délicat pour parler à une fille, alors je ne vais pas insister."

On en revient au "c'n’est pas de ta faute".

"Essaye de ne pas trop manger de sable avant la fin de la séance."

Tu souris perfidement avant de passer à autre chose. La course, c'est bien la course.