Recensement des membres jusqu'au 30 Novembre!
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
- InvitéInvité
3ème Année – Cours d’Histoire
avec les Tessa, Elizabeth et Ogawa-Sensei
Détourner le regard semblait une bonne solution, mais n’était cependant qu’une solution à court terme. Le vertige semblait le prendre d’assaut malgré tout, aussi il ferma les yeux momentanément quand Tessa posa la main sur son bras, s’enquérant de son état.
Neil : Euhm, ouais… ça va.
Sa voix essaya de se faire la plus rassurante possible, mais en vain. Neil s’était retourné pour lui répondre et la vue du professeur en bas des rangées, reprenant son cours alors que son pansement de fortune pendouillait, imbibé de sang, le fit refermer les yeux aussitôt. Neil semblait visiblement vaseux. Portant la main à ses lèvres, il retint un haut-le-cœur et s’appuya d’autant plus sur sa table, essayant de contenir son mal-être.
Gardant les yeux fermés, il prit une grande inspiration, tenta de reprendre ses esprits, de souffler tranquillement pour s’oter la vision de la tête, mais la voix du professeur semblait s’approcher. Son côté maniaque prenant le dessus, l’incommodation du sang en plus, il eut un soudain mouvement de recul pour s’en éloigner, alors qu’il recouvrait la vue. Le professeur s’approchait de lui et persistait à donner son cour malgré les remarques d’Elizabeth, l’infirmière était surement en chemin. Les yeux écarquillés à la vue du sang et de l’état du professeur de plus près, Neil sentit le vertige revenir de plus belle, la nausée l’accompagnant.
Neil : En fait ça… ça va pas tr..
Sans avoir le temps de finir sa phrase, Neil vit le professeur s’effondrer au bout de leur rangée et le sol se déroba sous ses pieds également, la pièce tournant autour de lui et l’emmenant tout droit dans le noir complet.
Neil : Euhm, ouais… ça va.
Sa voix essaya de se faire la plus rassurante possible, mais en vain. Neil s’était retourné pour lui répondre et la vue du professeur en bas des rangées, reprenant son cours alors que son pansement de fortune pendouillait, imbibé de sang, le fit refermer les yeux aussitôt. Neil semblait visiblement vaseux. Portant la main à ses lèvres, il retint un haut-le-cœur et s’appuya d’autant plus sur sa table, essayant de contenir son mal-être.
Gardant les yeux fermés, il prit une grande inspiration, tenta de reprendre ses esprits, de souffler tranquillement pour s’oter la vision de la tête, mais la voix du professeur semblait s’approcher. Son côté maniaque prenant le dessus, l’incommodation du sang en plus, il eut un soudain mouvement de recul pour s’en éloigner, alors qu’il recouvrait la vue. Le professeur s’approchait de lui et persistait à donner son cour malgré les remarques d’Elizabeth, l’infirmière était surement en chemin. Les yeux écarquillés à la vue du sang et de l’état du professeur de plus près, Neil sentit le vertige revenir de plus belle, la nausée l’accompagnant.
Neil : En fait ça… ça va pas tr..
Sans avoir le temps de finir sa phrase, Neil vit le professeur s’effondrer au bout de leur rangée et le sol se déroba sous ses pieds également, la pièce tournant autour de lui et l’emmenant tout droit dans le noir complet.
- Tenue de Neil:
Code by Fushi
- InvitéInvité
!-- NYSSA -->
Cours d'histoire
avec Yukio, Neil et Elizabeth
Malgré le ton de la voix de Neil, je ne peux m'empêcher de me tourner pour le regarder à nouveau. On dirait qu'il a vu un fantôme. Le professeur, quant à lui, se met à grimper les escaliers et venir dans notre direction. Mais il a perdu la tête ?
"Qu'est-ce que..."
Tournée vers le professeur, je vois Neil reculer et vaciller du coin de l’œil. Oh non...
"Neil !!"
Par pur réflexe, je tends les bras pour le retenir alors qu'il s'effondre en un clin d’œil. Sans perdre de temps, j'apostrophe son voisin qui est immobile et qui sert à rien: "Attrape le et allonge le par terre !" C'est qu'il pèse son poids le Marshall, surtout du bout des bras. Le temps qu'il s’exécute, j'entends de l'agitation du côté du professeur et de l'entrée. L'infirmière remplaçante vient d'arriver. Il était temps !
"Qu'est-ce que..."
Tournée vers le professeur, je vois Neil reculer et vaciller du coin de l’œil. Oh non...
"Neil !!"
Par pur réflexe, je tends les bras pour le retenir alors qu'il s'effondre en un clin d’œil. Sans perdre de temps, j'apostrophe son voisin qui est immobile et qui sert à rien: "Attrape le et allonge le par terre !" C'est qu'il pèse son poids le Marshall, surtout du bout des bras. Le temps qu'il s’exécute, j'entends de l'agitation du côté du professeur et de l'entrée. L'infirmière remplaçante vient d'arriver. Il était temps !
codé par Royals
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ft. Yukio, Neil, Tessa
Cours d'Histoire; Jamais deux sans trois
Elle devait juste... Halluciner. Oui, il n'y a pas d'autres explications possibles. Le professeur est vraiment là, à continuer son cours comme si de rien n'était. Est-il assomé au point de tout comprendre de travers ?! Ou trop déterminé à traumatiser ses élèves ? Et en plus de ça, voilà qu'il se dirige vers la dernière personne qui souhaite le voir à ses côtés à ce moment précis ; Neil. Elizabeth en est tellement abasourdie qu'elle reste plantée là comme une idiote, à le regarder faire, yeux écarquillés. Est-ce que ça vaut vraiment la peine qu'elle tente de le retenir ? Pas du tout et puis, ce serait sans doute irrespectueux dans une certaine mesure. Elle ne peut qu'attendre.
Mais ça part complètement en cacahuètes. L'un s'effondre... Puis l'autre.
▬ Oh mon dieu !
Elle commence à s'élancer pour rejoindre les deux corps inanimés en plein milieu de l'amphithéâtre, mais stop sa course lorsqu'elle entend la porte s'ouvrir. C'est leur camarade qui revient avec l'infirmière qui semble complètement perdue face à la situation. Il faut dire qu'on lui a vendu un professeur blessé à la tête, pas un professeur blessé à la tête ko au milieu d'un amphithéâtre avec un élève tout aussi ko quatre mètres plus loin.
Elizabeth prend donc le temps de lui expliquer ce qu'il s'est passé entre temps... Ou comment voir le visage blasé d'une infirmière qui va en avoir du boulot !
Au moins, ce cours ne risque pas de tomber dans les oubliettes de si tôt.
Mais ça part complètement en cacahuètes. L'un s'effondre... Puis l'autre.
▬ Oh mon dieu !
Elle commence à s'élancer pour rejoindre les deux corps inanimés en plein milieu de l'amphithéâtre, mais stop sa course lorsqu'elle entend la porte s'ouvrir. C'est leur camarade qui revient avec l'infirmière qui semble complètement perdue face à la situation. Il faut dire qu'on lui a vendu un professeur blessé à la tête, pas un professeur blessé à la tête ko au milieu d'un amphithéâtre avec un élève tout aussi ko quatre mètres plus loin.
Elizabeth prend donc le temps de lui expliquer ce qu'il s'est passé entre temps... Ou comment voir le visage blasé d'une infirmière qui va en avoir du boulot !
Au moins, ce cours ne risque pas de tomber dans les oubliettes de si tôt.
(c) crackle bones
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 28 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Le monde ne sait plus que tourner, tandis que les ténèbres poussent autour de moi comme des plantes sauvages animées d'une force magique. Le noir, partout, et au loin les voix inquiètes des humains agités, comme étouffées par une vitre sans teint. L'obscurité est si apaisante, l'anxiété de la représentation permanente s'en est allée. Tout est si éloigné désormais. Suis-je étendu sur le sol ? Ma tête repose, mon corps également. Je paie avec du sang le prix de longues minutes de tranquillité. Plus rien ne pèse, la masse de la matière s'est cachée, comme effrayée par la quiétude qui m'assaille. La douce musique d'une guitare acoustique couvre peu à peu les voix apeurées. J'écoute, je fais résonner dans mon esprit les notes qui se mettent à habiter l'air, je danse, je danse sans bouger, juste avec le sourire de ma conscience.
Voilà qu'on me soulève, ou bien est-ce que je vole ? Je vole. Je choisis de voler. Les couleurs couvrent la nuit insondable, comme des jets de peinture sur une toile de charbon. Le bleu du ciel, le blanc des nuages, et me voilà fendant l'air, comme suspendu sur une balançoire pendante, accrochée aux cumulus qui couvrent de leurs ombres les colonnes de chaleur d'un ciel de printemps. En bas, défilent les montagnes du Colorado, couvertes de sapins, et les plages de la Patagonie, où les orques se laissent glisser pour chasser. La sensation du vent relatif est agréable, rafraichissante, comme emplie d'embruns de mers, de senteurs florales d'une saison renaissante, de chansons indie lancinantes. Quelques sons artificiels, très légers, comme un variomètre ascendant réglé sur le volume minimal. Je grimpe encore, encore et encore, de plus en plus haut par dessus les montagnes, sans savoir si ce sont les Rocheuses ou les Andes. J'enroule les thermiques sans y penser, comme porté par la seule envie de voir s'étaler toujours plus le camaïeu de couleurs vertes, bleues et orangées, comme désireux de rendre indistinctes les formes pour ne plus me baigner que dans les couleurs. Lorsque les traits du monde finissent enfin par s'effacer, je sens toute portance s'effacer, et chute sans me soucier de l'atterrissage. Tout défile à nouveau, tout redevient plus précis, plus séparé, plus audible et dissemblable. Le sol se rapproche, les arbres cessent de n'être qu'un immense dégradé de vert et d'orange.
Les montagnes sont si belles, à cette période de l'année, on s'y perdrait avec délectation, on y passerait la nuit avec l'assurance d'être caressé par la beauté des étoiles en amas violacés, rendues curieuses par l'absence de toute pollution lumineuse. Suis-je au sol, ai-je atterri ? J'étais là-haut, et maintenant je suis en bas. Je regarde où j'étais, je suis où je regardais. Je sens de nouveau le sol, comme s'il avait reparu après une hibernation lente et prolongée. Mon corps n'est plus si léger, il a repris, déjà, une dose de sa malédiction matérielle, et la gravité s'y applique comme pour me signifier que j'ai rêvé. Je pousse un cri silencieux. Je ressens tout à nouveau. La douleur, la compassion, l'anxiété, la joie, la peur, la rage, la colère, l'amour, l'affection, le désir et l'ambition. Tout est là, en moi, soudainement réintégré comme si l'on avait forcé en moi, comme si l'on avait rempli un coffre trop plein. Tout est là, et je ne sais s'il faut en rire ou en pleurer. Instinctivement, je sais où je suis.
Je suis en bas, c'est suffisamment précis. Il n'y a qu'un seul en bas. Je garde mon regard clos. Quelques secondes, juste quelques secondes.
J'ouvre les yeux, et reconnais le plafond blanc de l'infirmerie, si triste quand la voix de celle qui y fait normalement résonner ses paroles n'y frappe pas. Je tourne légèrement la tête, et remarque que je ne suis pas seul. Neil, vous ici ? C'est bien la première fois que j'arrive à vous virer de ma salle de cours.
J'abaisse de nouveau mes paupières, et je lâche un sourire. C'était pourtant beau, le Colorado.
#Terminé
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum