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Seito Mori
Elève ; en 3ème année
Seito Mori
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Mer 1 Sep 2021 - 10:09
LUNDI 03 AVRIL 2017



Cette effervescence, cette agitation, ce bruit lui avaient manqué. Des dizaines, des centaines de visages qui défilent dans un fouillis remarquable. Quel plaisir il avait eu de débarquer du train de la gare de Kobe et de fouler l'herbe du campus. Quelle joie il avait ressenti en tirant sa nouvelle valise jusqu'à sa chambre. Quel soulagement il avait éprouvé en revoyant Haruka et Iroka. Un sentiment de liberté l'avait étreint. Éphémère mais jouissif. Résolu à tirer un trait sur ses vacances malgré sa main encore bandée, amer rappel des enjeux de cette nouvelle année. Réussir n'est plus une option, il en va de sa survie. Mentale et physique. Alors, devant le miroir, en cette matinée de rentrée des classes, il ausculte son visage. Des touches de pourpre sous les yeux, il se demande s'il a maigri. Ses pommettes étaient-elles aussi saillantes et ses lèvres si minces il y a quelques mois ? Une semaine qu'il s'efforce de ne pas planter ses dents dans sa lèvre inférieure. Sa mère a coupé quelques centimètres sur la tignasse qu'il essaie de dompter en passant ses doigts à plusieurs reprises dedans. Le répit sera sans doute de courte durée, il aurait dû insister pour qu'elle coupe plus court. Il n'a pas l'air au meilleur de sa forme et cette constatation l'agace. Heureusement que l'eau chaude de la douche a coloré ses joues d'un hâle rosé.

Il termine son inspection en se brossant les dents. Et ce mouvement répétitif, du haut vers le bas, d'un côté puis de l'autre, l'amène lentement mais sûrement vers l'introspection. L'appréhension accapare la moindre de ses pensées. A l'approche de la première heure fatidique, il prend pleinement conscience de son redoublement. Et de ce que cela implique. Ce n'est pas le regard des autres qui l'effraie mais l'absence de ceux qui, contre toute attente, comptent à ses yeux. Angoisse idiote que celle de ne pas réussir à sympathiser avec les élèves de sa nouvelle classe. Doublée d'un sentiment féroce d'être un rebut, un corps que l'on a entreposé là par défaut, faute de savoir quoi faire de ce poids mort. Le cerveau entaché par des contradictions, il en vient même à penser qu'il pourrait de nouveau jouer aux abonnés absents. Faire l'autruche et se concentrer uniquement sur ses notes pour ne pas agrandir l'écart qui s'est creusé entre ses amis et lui. Troquer le social pour le silence de la bibliothèque et ne sortir de son antre que le soir, à l'abri de sa chambre. Le japonais n'en revient pas d'être aussi nerveux. Il complète son jean noir par un t-shirt oversize beige et un pull à capuche noir également. Il farfouille alors dans sa trousse de toilettes à la recherche d'un tube. Comme sa mère lui a montré, il entreprend de masser sa main endolorie d'une crème cicatrisante et refait un bandage propre autour de ses phalanges.

En revenant dans sa chambre, son regard se pose sur un pot de fleurs posé sur son bureau. Et là, le déclic. MERDE, les primeroses de Mora. Laissées à l'abandon, sans eau pendant deux semaines, elles sont à son image. En piteux état. Des pétales desséchés jonchent le plan de travail, certaines feuilles sont recroquevillées sur elles-mêmes. Sans le vouloir, il se mord la lèvre et s'en veut immédiatement. Quel abruti. Il fait rapidement un aller-retour dans les sanitaires pour y récupérer de l'eau et arrose copieusement la plante. C'est idiot mais il veut croire qu'il est capable de les sauver. Ce contre-temps a avalé les minutes qu'il se réservait pour souffler un bon coup avant de s'élancer vers l'inconnu. Tant pis. Il a tout juste le temps de remplir son sac des bons manuels et cahiers avant de souhaiter une bonne journée à ses colocataires. Mitsuki le rassure une dernière fois et le voilà qui s'élance dans les couloirs. Il se fraye un passage jusqu'à la salle de cours et s'arrête au seuil de la porte. Une respiration profonde et il fait un pas vers l'avant. Son regard fait le tour de la classe et soudain, un visage connu le surprend. Il s'avance vers le garçon de la laverie, interloqué, et c'est sur le même ton incrédule qu'il laisse échapper :

« Juliette ?! »




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Mar 14 Sep 2021 - 1:51
Et rebelote. Pour Estarossa, la rentrée n'avait que cette connotation. Elle ne représentait aucun enjeu particulier. Évidemment, pour lui, l'échec n'était pas permis mais la réussite n'avait pas le goût de renouveau non plus. Bien tapie dans son cœur, peut-être savait-il à quel point une telle amertume était inévitable le concernant. En résumé, Estarossa n'était pas très emballé par la reprise des cours, cependant son humeur semblait des plus acceptables pour ce premier jour de rentrée. Du moins, elle aurait dû l'être.

Estarossa n'eut point les mots pour exprimer ses sentiments. Son visage, en revanche, en disait suffisamment long sur ses pensées. Il en avait presque la mâchoire décrochée et le regard particulièrement décontenancé. Un individu, un seul, insignifiant et pourtant si embêtant à la fois, exubérant comme délirant, un original qui se dirait atypique pour ne froisser aucun ego sauf le sien, c'était lui. Seito Mori. Il avait débarqué de nulle part. Aussitôt qu'il l'interpela, Estarossa réagit promptement — de sa délicatesse habituelle, bien sûr — puisque le brun dominé débitait déjà une connerie. Il tenait un agenda dans la main. Deux options s'offraient donc à lui : la première, le meurtre, la deuxième, la cessation. La plus sage décision vint d'elle-même. Il frappa le dos de l'agenda brusquement sur sa table, provocant un boucan épouvantable, taisant le nom idiot qui sortait de la bouche d'un idiot.

Qu'est-ce que tu fous ici ? coupait-il très franchement.
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Jeu 16 Sep 2021 - 23:43
LUNDI 03 AVRIL 2017



Un coup de tonnerre ébranle la table à laquelle est accoudé ce visage familier. Ce geste, n'ayant selon lui aucune raison valable, le fait sursauter. Puis il comprend. Le surnom doit être à l'origine de cette brusque agitation. Les regards se tournent vers eux et déjà, des murmures se répandent. Seito les ignore copieusement et navigue entre les tables pour se retrouver devant celle du grognon de la laverie. Comme la première fois où ils se sont rencontrés, le japonais tente de détendre l'atmosphère, oublieux de l'absence apparente d'humour chez ce garçon.

« J'sais bien qu'c'est la rentrée mais faut pas être tendu comme ça. » lui dit-il en souriant.

Seito est soudain de bien meilleure humeur qu'en arrivant dans la classe. Leurs échanges avaient eu beau être mitigés, il ne parvenait pas à se défaire de ce sentiment joyeux de reconnaître quelqu'un. De multiples scénarios s'étaient déroulés dans sa tête durant les vacances, mais aucun n'incluait de connaissances, même vagues. Alors, malheureusement – était-ce vraiment si malheureux que ça ? – pour Estarossa, Seito avait jeté son dévolu sur lui. Tout ragaillardi qu'il est, il décide de jouer au plus malin quant à sa présence dans cette salle de classe.

« Bah... j'étudie. Enfin j'crois que c'est c'qu'on doit faire dans une école. Mais ta question mérite réflexion parce que maint'nant, j'suis plus trop sûr. » répond-il, faisant mine d'être pensif.

Il en rajoute même une couche en se massant le menton avec son pouce et son index, comme tout bon détective qui se respecte. Mais sa farce ne dure pas plus longtemps. Bien vite, ses lèvres se fendent à nouveau d'un sourire avant qu'il ne révèle la vraie raison :

« Bon okay, j'arrête. J'suis là parce que j'ai redoublé, tout simplement. »

Ce résumé, quelques mots à peine, n'est amusant que sur le papier. En pratique, il se donne quelques semaines pour s'habituer au changement et se faire définitivement une raison. Son regard refait un tour rapide autour de lui. Il croise quelques yeux inquisiteurs, d'autres plus timides et certains autres encore ne le remarquent même pas. Plus de sourires réjouis sur le visage d'Iroka, plus de petites piques envoyées par Mora, plus de rires étouffés avec Haruka, plus de demi-mots échangés avec Barrossa. Seulement des inconnus, comme tant de pages blanches à noircir. Alors qu'en face de lui est assis un début de quelque chose. Ou tout du moins, le syndrome de la page blanche a été écarté. Le japonais fait glisser son sac de ses épaules et remarque alors que la place est toujours vide à côté du garçon. Quelle chance ! Bien que l'envie le démange d'occuper ce siège vacant sans demander la permission à qui que ce soit, il choisit la politesse. Néanmoins, il contourne quand même la table sur la gauche et, posant la main sur le dossier, il demande :

« J'peux m'asseoir à côté d'toi ? Dis ouiii, s'te plait, s'te plait, s'te plait ! »

Son regard se fait suppliant alors qu'il insiste à trois reprises.




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Sam 25 Sep 2021 - 23:01
Estarossa se mordit la langue avant de se pincer l'arête du nez. Il oubliait qu'il ne devait pas relancer ce mec, il tendait le bâton pour se faire frapper. Las de sa propre inattention, il regrettait déjà d'avoir demandé. À raison, puisque Seito lui brodait une réponse du niveau de son intellect. Estarossa leva les yeux vers lui — un regard très menaçant et antipathique —. Tant de dédain représenté en un coup d'œil. Il parlait décidément pour ne rien dire. Esta tiqua et souffla, marquant son agacement montant — ou peut-être cherchait-il à se calmer —. Il s'adossa à sa chaise puis laissa un bras balancer dans le vide. Il détournait le regard, bien emmerdé par Seito. Il se fichait éperdument de ce que celui-ci pouvait lui raconter mais l'autre parti n'était pas de cet avis et racontait même sa vie. Il disait avoir redoublé. Estarossa se demanda un instant s'il devait trouver ça normal qu'un demeuré pareil ait loupé son année, faire une remarque bien salée pour faire passer ce mépris, cependant, il préféra ne rien dire. Il n'en voyait pas l'intérêt et il n'en avait pas envie. Il était avant tout mécontent de savoir que Seito était dans sa classe. S'il avait pu le contester, il l'aurait probablement fait. Il fit mine de l'ignorer puisqu'il n'en avait réellement rien à carrer qu'un brun dominé soit dans sa classe.

Toutefois, il déchanta bien vite en devant supporter cette familiarité exacerbée. Le voyant tout à coup faire le tour et se placer à côté, prêt à tirer la chaise, Estarossa protesta vivement.

Et puis quoi encore ! Va voir ailleurs si j'y suis, cogne-toi l'orteil, trébuche et crève ! sommait-il très poliment à son meilleur ami du jour.

Il attrapa aussitôt le dossier de la chaise pour l'empêcher de tirer.
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Ven 1 Oct 2021 - 8:02
LUNDI 03 AVRIL 2017



Seito pourrait se montrer offusqué par de tels propos. Que ce soit le contenu ou la véhémence, le garçon en rajoute une couche en lui bloquant l'accès à la chaise. La réaction première du japonais ne se fait pas attendre. Il éclate de rire. A tel point qu'il en a les larmes aux yeux et qu'il doit se tenir à la table pour ne pas tomber à la renverse. Et comme cela lui fait du bien de rire. Une sensation d'évacuer tout le stress durement accumulé pendant les vacances, la tension sauvagement accrue durant la nuit, l'angoisse tant bien que mal camouflée au réveil. Évanouies dans ces éclats de joie inattendus. Il se passe la main sur les yeux pour sécher les gouttes d'eau qui perlent sur ses cils et s'appuie de ses deux mains sur le bureau. Son regard se repose sur Estarossa à qui il sourit malicieusement.

« T'es sûr de toi ? Genre vraiment sûr de toi ? » lui demande-t-il tout bas.

Son nouveau camarade de classe n'est pas au bout de ses peines. Parce que ce refus n'est pas définitif aux yeux de Seito. Tout le contraire en vérité. Il n'a aucune envie de s'asseoir à côté d'inconnus. Et même s'il ne connait Estarossa que d'une rencontre fortuite à la laverie, c'est largement suffisant à ses yeux pour ne pas relâcher ses efforts. Malgré tout, il hésite car la dernière fois qu'il s'est emballé, il a été aspiré dans une spirale infernale qui aurait eu raison de lui si le garçon ne s'en était pas inquiété. Car oui, il s'en était inquiété. Malgré son caractère grognon, ce lycéen avait eu pour lui un soupçon d'empathie qui avait chassé ses démons. Alors sa décision est prise, il n'abandonnera pas. Il persévérera comme la dernière fois et trouvera la petite faille d'où jaillira, il l'espère, de nouveau la lumière. Même si pour cela, il doit prendre des chemins surprenants. Et carrément suicidaires selon certains. Mais Seito ne sait pas faire autrement. Il s'est construit ainsi et a bien du mal à se défaire de ce mécanisme quasi immédiat de puiser dans l'humour plutôt que de faire appel au bon sens et à la raison. Ce qui, à cet instant précis, consisterait à soit trouver une autre chaise, soit demander à l'autre pourquoi un tel refus. Mais au lieu de ça, le même élan lyrique s'empare de lui. Un vent de théâtralité qu'il embrasse en faisant tout de même attention au volume sonore de sa voix. Se mettant dans son rôle, son sourire s'efface lentement. Il porte sa main droite sur son torse, au niveau de son cœur, et s'élance :

« Viens, amer conducteur, guide rebutant, pilote désespéré ; lance maintenant tout d’un coup, sur les rochers qui vont la briser en éclats, ta barque fatiguée du travail de la mer. Voici que je bois à mes amours ! »

Il s'assure qu'Estarossa le regarde pour poursuivre ses vers. Il éloigne sa main et saisit une fiole imaginaire. Il l'approche alors de sa bouche et fait mine d'en boire quelques gorgées. Le poison ingéré, il éprouve des difficultés à respirer. Il les mime en posant ses mains sur son cou tout en déclarant :

« O fidèle apothicaire, tes remèdes sont actifs. »

Sa main gauche échoue alors sur le dossier de la chaise, ses doigts à quelques centimètres de ceux d'Estarossa. Ses genoux faiblissent, il se retrouve agenouillé au sol. Son autre main sur la table le soutient. Puis sa tête devient molle. Ses cheveux éparpillés sur son visage, sa joue contre le bureau, il trouve la force nécessaire pour souffler sa dernière tirade :

« Avec ce baiser, je meurs. »

Ses paupières se ferment et il ne bouge plus pendant plusieurs longues secondes jusqu'à ce qu'un sourire amusé se propage sournoisement sur ses lèvres.




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Lun 20 Déc 2021 - 23:35
À cet instant, Estarossa était pris de regrets vraiment terribles. Il regrettait vraiment. De ne pas avoir tué ce mec la dernière fois, où dans n'importe quelles des occasions qui avaient pu se présenter à lui, à son insu. Au détour d'un couloir, même. Il se jurait presque de le faire au moment où Seito lui déclama une énième connerie. Esta n'avait aucune idée de ce qui se tramait dans la tête d'un attardé mais il aiguisa une grimace bien dégoûtée en réponse à ça. Pas besoin de connaître, ni d'avoir de référence pour comprendre le manège. Le mec se foutait de lui et surjouait. La scénette attira le regard de curieux dans la classe. Estarossa bondit de colère, se leva brusquement de sa chaise et jeta vilement son cahier ouvert à la tronche de Seito.

Ah ouais ? T'attends quoi alors ?!

Il avait honte d'être au centre de l'attention à cause de ce plouc demeuré. Il était énervé.
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Mer 22 Déc 2021 - 23:25
LUNDI 03 AVRIL 2017



Seito amorce un mouvement de recul quand il comprend que le volcan en face de lui s'apprête à rentrer en éruption. Sauf qu'il est déjà trop tard, ses réflexes sont trop lents. La tranche du cahier savamment jeté lui explose l'arête du nez. Ses yeux se ferment sous la douleur qu'il tente de contenir. Il crispe la mâchoire, autant que sa main droite serre l'épaisseur de la table. Ce soudain éclat de voix semble jeter un froid dans la salle de classe. Ses doigts quittent le bureau pour venir masser la zone endolorie, non sans quitter une seule fois du regard sa Juliette agacée. Il se lève à son tour, sa main toujours sur le nez, et, plutôt que de perdre la face, répond :

« Ok, j'ai compris. T'aimes vraiment pas Roméo et Juliette. C'est noté. T'en entendras plus parlé, promis. »

Dédramatiser ou l'art de se faire plus idiot qu'il ne l'est vraiment. Il ne va pas plus loin, quoiqu'il ait bien envie de lui proposer une autre pièce de théâtre. Ce n'est clairement pas la seule dont il connaît les vers par cœur. En espérant que le garçon ne souhaite pas ne plus entendre parler de lui tout court. Son regard fait le tour de la classe et, peu importe où il le pose, des têtes inconnues mais curieuses le dévisagent. Bon sang, est-ce si difficile de ne pas faire de vague ? A croire qu'il aurait momentanément oublié qu'il doit se refaire des connaissances maintenant qu'il a redoublé.

Car clairement, il ne survivra pas seul à cette nouvelle année scolaire. Déjà que la perspective de ressasser le même programme le fatigue d'avance. Alors oui, il n'a pas honte d'admettre qu'un visage familier est bienvenu, quand bien même la personne ne serait pas ravie de le voir. Faire profil bas à présent risque d'être compliqué. Il ne pensait pas donner le ton dès le premier jour et il craint d'avoir révélé ses cartes trop tôt. Alors qu'il attrape son sac, ses yeux se posent sur le cahier entrouvert sur le sol. Il se baisse pour le ramasser, défroisse une page cornée et le pose sur le bureau du lycéen.

Puis, silencieusement, il contourne la chaise qu'il convoitait, la possible amitié qu'il espérait et constate que, pendant son petit numéro, pratiquement toutes les chaises se sont remplies. Il essaie de ne pas s'en formaliser mais le parallèle avec son ancienne classe est à portée de main et son cerveau s'en saisit volontiers. Ses dents s'emparent de sa lèvre inférieure, il tourne sur lui-même et trouve un réconfort inattendu dans la chaise vide devant lui. Un sourire gomme les traits soucieux de son visage quand il s'y assoit. La raison est simple : la chaise, bien que sur un autre bureau, est située à gauche d'Estarossa.

« On dirait bien qu'on sera voisin malgré tout. » ne peut-il s'empêcher de lui dire, sans le regarder.




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