Re: [TERMINE][ATELIER] Body Painting !

■ Inscrit le : 17/01/2021

Body Painting !

Feat Du monde

Je ricane quand je vois Riku fait semblant d’être vexée. Non mais, j’avais tout le droit d’avoir peur pour mon visage avec ces deux-là !

« Justement, parce que c’est vous ! »

En plus, elle parle de me refaire le portrait !

« Quel acte de bonté, pourquoi ça m’étonnes pas ? »

J’annonce tout de suite que je me vengerai quand j’aurai vu le carnage et cette fois au tour de Lizzy de s’offusquer. Mais whaaaat, pourquoi tant d’antipathie ?!

« Comment t’es ingrate, j’y crois pas ! Fais ça et tu s’ras Laura Ingalls version zombie ! Je t’le garantie ! »

Ouais sa robe même si plus courte, ça me rappelle trop ce feuilleton que Marina adore regarder. Puis mon air choqué est vite remplacé par un autre grand sourire. Je me rappelle de cette soirée, c’était super drôle !

« Bonne idée ! Et faudra faire une morsure à t- non toi c’est la zombie tu l’as bien cherché ! A Riku, ce sera ma victime ! D’ailleurs, qu’est-ce qu’elle fabrique ? Oh ! »

J’ai tourné la tête vers les tables pour voir où elle en était et qui est là ? Soren ! Tu sais pas dans quoi tu t’embarques mon pote !

« Soren, j’ai cru que tu te défilerai j’avoue ! Riku, Lizzy veut faire un loup-garou, faut faire vite avant la pleine Lune là ! Ah et tu veux être ma victime ?! »

awful

Body Painting

Ft. des gens ~ Samedi 14 janvier 2017

Ok, peut-être que Riku digère mal des détails que d'autres auraient déjà oublié depuis longtemps mais c'est comme ça. Elle a sa façon de penser, sa définition des choses et malheureusement, il fallait que quelque chose ne soit pas bien passé avec Youko durant le bal d'Halloween. Pas de chance. Elle semble mal à l'aise mais Riku n'a nullement l'intention de s'excuser (du moins, elle ne trouve aucune raison de le faire, là tout de suite). D'ailleurs, quand Soren fait son apparition, Riku récupère son sourire. Un sourire plein d'innocence.

« Oh tu n'as rien de loupé en particulier à part les explications du prof. Et là, j'étais juste venue dire bonjour. Viens, je vais t'expliquer ! »

Elle saisit son frère par le poignet, salue les deux filles d'un signe de la main et commence à s'éloigner afin de répéter à Soren ce qui a été dit. Elle prend également le temps de repérer le matériel le plus efficace et intéressant avec son frère, jusqu'à ce que la voix de Nolan l'interpelle. Naturellement, elle se tourne rapidement vers lui et Elizabeth, haussant un sourcil.

« Tu veux me mordre ? »

Venait-elle de poser cette question sans gêne, sans même prêter attention à son interprétation ? Absolument. Vraiment, on lui parle de loup et de victime... Évidement qu'elle va penser à la morsure ! Elle prend donc quelques petites choses intéressantes avant de rejoindre les deux bruns avec Soren.

« Je vous préviens, je n'ai jamais fait ça. Ça va juste être un désastre. Mais c'est pas faute d'essayer. Nolan, quelles couleurs tu veux ? Et du coup, on fera quoi pour les deux vieux, là ? » dit-elle en montrant Soren et Elizabeth d'un mouvement de tête en souriant.

Spoiler:

lumos maxima

Avant qu’il ne rejoigne Lizzy et Nolan en compagnie de Riku. Soren observa Lily pendant qu’elle lui affirmait qu’elle resterait avec Youko. Le jeune homme lui offrit un sourire au moment où elle lui proposa de venir plus tard en lui gardant un peu de place. Ça lui allait, de toute façon, il n’était pas obligé d’être tout le temps ensemble non plus. L’étudiant dit d’un ton détendu.

- Avec plaisir, viens me voir quand tu voudras du coup. Toute façon, quelque chose me dit que je vais avoir beaucoup de mal à me défiler aujourd’hui. Allé, je te laisse, amusez-vous bien toute les deux !

Il fit un petit signe de tête vers Riku pendant sa phrase puis se laissa entraîner après avoir fait un rapide signe de main à l’anglaise en guise de salut. Son poignet étant irrémédiablement attiré. Riku lui expliqua ensuite dans les grandes lignes tout ce qu’il y avait à savoir avant d’arriver à hauteur des deux autres membres du petit groupe qu’ils semblaient avoir naturellement formés. Nolan fit d’ailleurs signe à Soren. Le jeune homme répondit en jetant un regard vers Gareth.

- Ben, j’aurais bien voulu… Mais on ne m’a pas vraiment laissé le choix.

Après quoi, il lui parla de Loup-garou et lui demanda dans la foulée s’il souhaitait être sa victime… Pour ? Soren n’avait pas envie de se faire manger non mais ho ! Ah mais pour le dessin en fait… L’étudiant lâcha d’un ton détendu.

- Oui, si tu veux. Salut à vous deux au fait. Si jamais je peux vous aider, n’hésite pas à demander en tout cas. Ce sera avec plaisir.

Étant le seul élève en filière artistique, normal qu’il se propose cependant, il avait la désagréable impression qu’on allait se faire un malin plaisir de lui rappelle un petit moment très gênant qu’il avait vécu quelque temps plus tôt. Le simple fait de voir la couleur rouge parmi les peintures disponibles faisait déjà naître des petits picotements dans sa nuque.

Soren tenta de ne pas y penser et observa tout ce beau monde avant de proposer avec bonne humeur.

- Bon, déjà, faisons un loup-garou, on ne sera pas trop de trois. C’est parti ?!

Spoiler:

■ Inscrit le : 16/02/2017

Atelier : Body-painting

Oh, non ! Et puis, si jamais ça ne va pas duuuu tout, je te le ferai regretter au karaté HAHAAAAAA !

Je souris de toute mes dents, de façon espiègle, puis on rigole toutes les deux de bon cœur. Je m’assoit enfin et ramène mes cheveux au sommet de mon crâne, en faisant un chignon à l’arrache. Ce sera bien plus pratique que d’avoir les cheveux qui la gêne pour peindre ! Je souris à ceux qui sont arrivé entre temps, puis fixe Mitsuki avec la même pose qu'elle :

Acte 1, scène 1, GO !

Je ferme les yeux et la laisse faire, ne sachant pas trop par où elle veut commencer. Je sursaute quand le pinceau me touche, puis me détends. C’est marrant, ça chatouille toujours ce truc. C’était pareil quand Tessa m’a blanchi tout le visage à Halloween.

Non du tout, ça chatouille même, mais c’est très supportable ! N’hésite pas si tu veux que je fasse quoi que ce soit surtout.

Je la laisse se concentrer en évitant de gesticuler, toujours les yeux fermés et, pour m’occuper, lui parle un peu de tout et de rien parce qu’on ne s’est pas vu depuis un petit moment.

Alors, dis moi un peu ! Comment se sont passés tes vacances ?

Tenue de Meyu:

Body Painting

avec des gens

Je prends un air faussement choqué à la réponse de Keitô, une main sur le cœur je lui dis:

Tu ne fais donc pas confiance ? Me voilà choquée, déçue !!

Je souris en enfilant ma blouse de protection, sourire qui disparait quelque peu quand j'entends les rires plus loin mais je me ressaisis vite.

Ma super idée, c'est un phénix ! Un beau phénix rouge et noir pour aller avec le nouveau toi ! Ou plutôt l'ancien revisité... euh... enfin... tu vois ?

Je ne sais pas trop comment le dire d'autre alors, il devra se contenter de ça ! J'approche ma chaise de Keitô pour être assez proche de son bras et ajoute:

Je ne suis pas trop confiante pour le faire super grand alors, ça sera sur ton bras, comme un tatouage ! Et si on a encore le temps après, je te ferais un super maquillage sur le visage !

Et j'ai déjà mon idée aussi pour son visage, j'espère que j'aurais le temps de le faire.

Alors, ça te tente ?

Code by Meuh

Le phénix:

■ Inscrit le : 06/07/2013

Choquée et déçue ? Mais bien sûr, surtout avec un tel sou... rire... Qui vient de disparaître instantanément, trahissant le fait que je ne me faisait pas des idées. Il s'est bien passé quelque chose et ça doit être en lien avec la conversation qu'elle a eut en allant chercher le matériel... Elle m'explique son idée et je trouve que c'est très recherché. Ça me fait plaisir qu'elle ait une telle idée et ça me fait sourire mais je dois savoir la raison de son changement d'humeur. Je la laisse se rapprocher et continuer son explication, attendant de pouvoir lui poser ma question.

« Alors, ça te tente ? »

Tout en enfilant ma blouse, je fais mine de réfléchir avant de lui répondre.

« Bonne idée mais j'accepte qu'à une seule condition. Que tu me dises ce qui ne va pas. »

Avant qu'elle ne cherche à noyer le poisson, j'ajoute un dernier détail et la fixant dans les yeux.

« Ton attitude a changé depuis que tu es allé chercher les blouses. »

■ Inscrit le : 24/12/2020

Body Painting▬ Ça va briser des enfances ça !

Sourire innocent étirant ses lèvres, Elizabeth repense à cette fameuse soirée qui avait eu lieu juste avant les examens. Le moment idéal pour rappeler à Nolan son statut de chef de meute. Bon, ce sera un loup pour Nolan. Et un zombi pour elle ; absolument sexy !

La brune pouffe un peu à la réponse de Riku lorsque Nolan lui parle de victime. C'est bien pour ça qu'elle l'adore cette fille !

▬ Et t'es d'accord toi, Soren !?

Elle gonfle les joues comme une enfant avant de regarder de plus près les trouvailles de Riku, s'attardant sur la peinture rouge. Un sourire malicieux étire les lèvres de l'étudiante, son regard tombant aussitôt sur son camarade.

▬ Ça, c'est pour toi mon petit éléphant !

Chacun son petit moment de honte. Elle en avait bien assez subi comme ça.

▬ Tu ne seras pas assez payé pour ça, Soren.

Soupire.

▬ Oh tu sais, je suis vieille donc ne comptes pas sur moi pour faire des miracles.

Elle prend ce qu'il faut pour pouvoir faire un petit museau à Nolan. Après tout, elle est plutôt habile de ses mains : peut-être qu'elle va se découvrir un talent et qu'elle sera utile en fin de compte ?

▬ Fais genre que t'as confiance, tu veux ?

Maintenant qu'elle est là, autant s'amuser et s'appliquer, non ? Elle a déjà vu comment il fallait faire. En vidéo certes, mais c'est suffisant pour savoir comment faire. Ce n'est que de l'application au final. Et l'air de rien, ça prend forme...

️️ CRIMSON DAY

Hrp:

Body Painting

avec des gens

Je déchante vite quand Keitô accepte à condition que je lui dise ce qui ne va pas. J'allais dire que tout va bien mais il me coupe l'herbe sous le pied en disant que mon attitude à changer le temps de mon trajet. Je prends la palette avec le plus de rouge et jette un coup d’œil dans la direction de Meyuki et Mitsuki avant de prendre mon pinceau pour le tremper dans l'eau.

Hmmm j'avais proposé à Meyuki de venir à l'atelier, donc je pensais pouvoir le faire avec elle si elle venait mais on dirait qu'elle a préféré le faire avec sa nouvelle amie.

J'hausse les épaules et ajoute:

Donc, heureusement que tu es là, sinon j'aurais été peut-être sans partenaire.

Sur ces mots, je prends son bras et commence à dessiner dessus.

Et puis, c'est compliqué de faire ce genre de truc avec des inconnus, je trouve. Je n'aurais pas pu le faire avec n'importe qui.

Code by Meuh

Le phénix:

■ Inscrit le : 27/08/2020

♫ Paint me ! ♫

Une fois avoir fini d’aider les deux garçons, je les laisse s’amuser tous les deux, j’ai hâte de voir le résultat final ! Un coup d’oeil dans la salle me permet de voir Nolan pris en otage par Riku, Soren et une troisième étudiante dont le nom peine à me revenir... Beth... Non... Liza... Mais non... Ah ! Elizabeth ! J’étais pas loin, à quelques syllabes près. Mon regard cherche ensuite Youko, que j’ai laissé tout à l’heure, et je souris en la voyant avec Lily, bon ben parfait !

Hum hum... Cette chevelure bleue, c’est vraiment qui je crois ? En dehors de Quincy on n’en croise pas tous les jours et il lui manque bien trente centimètre et cinquante kilos pour correspondre au mastodonte. D’ailleurs s’il était ici, je crois que je l’aurai entendu dès le couloir ! Bon je la charrie, j’ai reçu son inscription alors je m’attendais à la voir.

Sourire un peu espiègle tandis que je me dirige vers Natsuko, qui inspecte le matériel, je laisse la place à un sourire bienveillant une fois à sa hauteur.

« Bonjour Natsuko-san, ça me fait plaisir de te voir. »

Son visage cernés et ses traits très légèrement amincis, il me semble, me fait m’abstenir de lui demander si tout va bien. Je la connais également assez pour savoir que si je lui fais remarquer, elle serait bien capable de ficher le camp avant d’avoir touché un pinceau. Tâchons plutôt de lui donner envie de s’amuser un peu.

« Tout le monde a l’air d’avoir un partenaire et je ne sais pas si d’autres arriveront... Bon, je me dévoue à être victime de ton talent si tu veux ! Et puis... Tu pourras te venger de comme je vous malmène à l’entraînement, beaucoup rêveraient d’être à ta place ! C’est une chance à ne pas laisser passer... »

Je fini avec un air faussement innocent l’air « je dis ça, je dis rien ».

Codage par Libella sur Graphiorum

Bodypainting

Le samedi 14 janvier 2017

Meyuki me fait sourire. Sa bonne humeur est communicative. J’applique d’abord des couleurs foncés, mais je me rend vite compte que c’est n’est peut être pas une bonne idée. Qu’est ce que je dois faire pour rattraper le coup ? J’essaye de mettre un peu de clair par-dessus. Oulala… Pour la prochaine rangée d’écailles, je commence par le clair ! J’essaye de remettre une ligne de foncée, pour faire comme un bracelet tout en haut. Je mettrais de l’argenté par-dessus !

- Les vacances ? Hmm… C’était bien chez ma sœur, je me suis bien amusée avec elle et les jumeaux ! Chez mes parents… ça a été un peu tendu à cause de mes notes… Et… Y a des trucs dont il faut que je te parle, mais on pourrait peut-être manger ensemble cette semaine ? Genre lundi ? Pour en parler plus en privé !

Je fais l’effort de ne pas parler trop fort, mais je n’ai pas envie que des oreilles indiscrètes tournent autour de nous. Une rumeur est si vite arrivée dans le journal …

- Et toi, tes vacances ? Tu as fais quoi ?

Je commence donc la première rangée d’écailles sous le « bracelet » de fortune. On dirait plutôt un ruban ? Non, en vrai ça ne ressemble juste à rien ! Mais sensei avait raison, c’est plutôt amusant ! Je me force à rester concentrée sur Meyuki, pour ne pas regarder Thomas.

Spoiler:

■ Inscrit le : 17/01/2021

Body Painting !

Feat Du monde

Est-ce que je veux- HEIIIN ?! Riku a un don pour me dérouter une fois sur deux chaque fois qu’elle ouvre la bouche ! En plus ça ne la gêne même pas !

« Mais mais... Non c’est pas ça ! Et puis, c’est moi ou ça t’dérange même pas ! »

J’ai dû passer trois teintes de rouge sur mes joues rien qu’à l’idée. Est-ce que c’est le genre qui fantasme sur les morsures de vampire ou de loup-garou genre ? On sait jamais.

« Pour ma propre sécurité, si j’étais un loup-garou, j’éviterai de te transformer en fait... »

Si c’est pour se prendre une raclée, c‘est tendre le bâton pour se faire battre... Je pouffe en la fixant. Aaah voilà qu’est-ce que je disais ! Enfin elle admet que ça sera un carnage !

« Mon sixième sens est déjà éveillé on dirait... J’sais pas ! Faut que j’sois poilus, avec des sourcils épais et qui ressors ! Est-ce qu’il y a des fausses dents ? »

Je ris quand Riku appelle Lizzy et Soren les deux vieux. Et encore plus quand Lizzy nous rappelle la soirée avec le Doyen, l’éléphant rouge, comment j’avais pu oublié ?! Pour l’embêter je mime une trompe avec mon bras.

« J’vois bien Soren en lutin moi ! Et Lizzy... J’hésite... La sorcière au long nez peut-être ! Vous allez vous y mettre à trois ? Maintenant j’ai peur ! Je préfère fermer les yeux ! »

C’est partit pour la catastrophe. Au moins, à trois on pourra aller vite et bientôt former le gang des monstres.

« Et Riku, faut qu’on trouve pour toi aussi ! Ogresse tiens... Genre Fiona dans Shrek ! »

J’aime prendre des risques, c’est elle qui a dit que sans challenge la vie n’en était pas une, nan ?

awful

Bien que la matière soit la plus dégueulasse du monde et que je déteste le plus – parce que je suis vraiment nul, malgré toute la bonne volonté de Tessa – le prof est pas si mal. Il a compris sans que j’ai eu besoin de lui faire un dessin. J’sais pas si j’serais du genre à lui raconter ma vie, il doit quand même avoir des trucs beaucoup plus intéressants à faire, genre des trucs de vieux, mais l’intention est là. C’est cool. En vrai, le seul qui sait vraiment, c’est Tatsu. J’ai pas encore eu la foi d’en parler à ma tante ou ma mère. J’sais que les deux vont être tellement déçus. Probablement plus ma tante, elle aime tellement Mitsuki. Esti que ça me gosse.

Bref.

L’autre dude se moque de ma taille. S’pas de ma faute si j’suis grand, ce sont les autres qui sont des nains, c’est bien connu. Mais j’m’offusque pas, je ne m’offusque plus d’être grand. Sauf pour maudire des cadres de porte trop bas. La routine quoi. Il me plaît bien le dude en vrai. J’rigole un peu à ses blagues pourries mais justifiées et j’en rajoute une couche. Y’a jamais assez de couche de stupidité dans ce monde.

- Avec la house et un maquillage blanc, tu pourrais faire de moi un cadavre… Ou un zombie.

J’fais un sourire un peu creepy juste pour niaiser encore plus, j’suis prêt quoi. Il s’appelle Mori. Mon coach de relooking, j’aurais tout entendu. Je le laisse prendre ce qu’il veut comme matériel. Je le regarde faire, il doit savoir ce qu’il fait, probablement mieux que moi. J’ose pas trop regarder les gens présents parce que j’voudrais pas que mon regard se pose sur quelques personnes quoi. Pour ne pas dire une. J’veux pas chialer comme une gamine devant tout le monde, j’ai autre chose à faire.

Bref. Il finit de ramasser tout son stock et on va se poser. En vrai, je m’assis, mais j’me dis que j’vais être certainement trop grand pour lui. En tout cas, il va devoir rester debout sinon ça va le fatiguer. Mais bon, il va bien tester par lui-même. Une fois installés, il trouve que j’ai fait un bon choix. Il me parle d’un ningyo, le truc me dit vaguement quelque chose, mais sans plus. Au moins j’suis pas un elfe et ça le soulage, je me veux rassurant… Ou pas.

- J’suis certain que si j’avais pris l’elfe j’aurais fini en Dégolas…

J’me trouve drôle. Legolas, Dégolas, même famille. Mori demande un coup de main à Sensei, il sait pas comment faire, machin. S’pour ça qu’on doit pas prendre des trucs compliqués. Le prof revient nous voir, j’suis certain qu’il s’ennuyait de nous, et commence à expliquer tous les machins. Il me demande de pencher la tête, ce que je fais. Je fais la poupée, qu’ils s’amusent. J’écoute d’une oreille distraite, grimaçant en sentant les produits contre ma peau. Ça fait trop bizarre comme effet.

Au moins, ces sensations, ça fait quand même un peu changement, ça me fait oublier mes pensées qui tournent en rond, du moment qu’on ne me parle pas. Mon humeur fait le yoyo. C’est déprimant quand même.

- J’sais pas trop pour les vêtements… Si vous avez une housse ou un drap, ce serait bien, j’pourrais avoir l’air d’un homme-poisson mort ou fantôme, dis-je en ricanant.

En vrai, j'devrais pas pleurer s'il a rien pour moi. J'ai déjà pas d'espoir. Tant qu'il ne tue pas mon t-shirt, ça va. Les pantalons non plus... Ouin, il me faudrait p'tre un truc.

Atelier Body Painting

Rp libre

Youko hocha doucement de la tête aux paroles de Lily. Elle n’était, pas trop un poids pour l’universitaire. En plus, elle était prête à faire de nouvelles rencontres, ce qui était également beaucoup moins intimidant.

Lily lui expliqua qu’elle avait des appareils dans ses oreilles. Spontanément, la petite demoiselle lâcha un petit « oh », un peu embrassée, se disant que finalement ce n’était pas trop une bonne idée de lui peindre le visage. Surtout qu’elle ne pourrait plus l’entendre ! Ce ne serait pas trop compliqué ? Ah, non finalement, elles pourraient communiquer avec une feuille. Oui, c’était quand même une bonne idée. En plus de ça, lorsqu’elle communiquerait sur la feuille, Lily ne l’entendrait pas bégayer, ce qui avait quelque chose de profondément rassurant pour Youko.

Lily lui expliqua également comment signer le mot danger. Youko le répéta afin de s’assurer qu’elle avait bien compris comment faire et que ça ne poserait pas problème en cas d’urgence. Les indications maintenant données, la jeune demoiselle pouvait maintenant se mettre au travail, mais avant, elle avait quelque chose d’important à lui dire :

- Mer… Merci bea… beaucoup…

Un peu gênée, Youko n’osa pas continuer sa phrase. Elle était vraiment reconnaissante de tout ce que faisait Lily en ce moment pour elle. Après tout, elle n’était nullement obligée de lui permettre de peindre sur son visage. Une vague idée se dessinait de plus en plus dans l’esprit de l’adolescente. Lily serait bien jolie avec ce que Youko avait en tête. Ses yeux pétillèrent pendant un moment et lança un :

- Je… Je rev… reviens !

Commençant à s’emballer par son propre projet, Youko alla chercher un peu de peinture. Blanc, noir, quelques couleurs et quelques pinceaux de différentes grandeurs, mais qui étaient toujours doux au toucher. La demoiselle n’avait pas envie de mettre quelque chose de rugueux dans le visage de l’étudiante ! En plus, avec ses jolis cheveux, Youko étai persuadée que ce qu’elle avait tête serait vraiment joli pour Lily. Oui ! Elle était convaincue que son idée était la bonne.

Youko revint vers son modèle, les bras chargés et avec un petit sourire. Gauchement, elle déposa le tout et après avoir examinée le visage de Lily pendant un moment, Youko ouvrit de nouveau la bouche :

- Je… Je suis prête… Peux… peux-tu re… retirer tes… tes appareils… s’il te… plaît ? Et… Et si tu… peux fermer les… les yeux a… après… je… j’apprécierais…

Puis avant qu’elle ne fasse quoi que ce soit, Youko finit par ajouter :

- Est-ce que tu… veux savoir… Ce que je fais faire… ou tu veux une… une surprise ?

Parce que dans tous les cas, cela ne dérangeait pas Youko. L’idée de la surprise avait quelque chose d’alléchant aux yeux de l’adolescente. Mais elle n’était pas pour obliger son aînée. Chose certaine, c’était que Lily allait devenir la Muerte, comme dans un film qu’elle avait vu, il y a déjà un moment de cela. La légende de Manolo.

emme

Je la regarde donc répéter le signe que je lui ai montré, elle ne s’en sort pas si mal pour une première fois. Elle me remercie ensuite, avec un peu de mal. J’ai rencontré pas mal de personnes timides dans ma vie, moi-même je ne suis pas vraiment la mieux placée mais elle fait partie des plus timides que j’ai jamais vus.

Juste après je vois une étincelle apparaitrez dans ses yeux, je reconnais la une idée qui vient de fuser dans son esprit. Elle part donc chercher le matériel et reviens les bras chargés et un sourire en travers du visage. Je la sens m’examiner du regard, logique il faut bien voir avec quoi on va devoir travailler.

Puis elle me demande de retirer mes appareils, ainsi que de fermer les yeux ensuite. Pas de problème, je la sens déjà assez stressée comme ça pour ne pas en rajouter avec un regard insistant. Et juste avant que je n’aie le temps de les enlever elle veut savoir si je souhaite la surprise ou non. Tant qu’à avoir les yeux fermés autant découvrir le tout une fois fini.

« Oh eh bien autant avoir la surprise à la fin, je te donne carte banche fais toi plaisir. Après tout ce genre d’atelier est fait pour ça ! »

Je retire donc mes appareils, les range bien à l’abri dans mon sac et m’assoit face à elle. Juste avant de fermer les yeux je lui donne tout de même un petit message d’encouragement. Même si ça doit sonner un peu étrange, je n’aime pas trop parler sans m’entendre en retour.

« Bonne chance, je suis sûre que ce sera très beau dans tous les cas ! »

Et je me laisse donc à sa merci. Je ferme les yeux et la laisse finir de se préparer avant d’attaquer. C’est étrange, j’enlève mes appareils de temps en temps mais du coup je m’appuie plus sur ma vue dans ces moments-là. Ça fait longtemps que je n’ai pas été autant coupé du monde comme ça. A part l’odeur de peinture et la sensation du pinceau sur mon corps je n’ai plus rien à quoi me raccrocher jusqu’à ce qu’elle finisse.

■ Inscrit le : 27/02/2021

SAMEDI 11 FÉVRIER 2017

Avant que le sensei approche, je rigole à la nouvelle blague de Walker. Dégolas, c'est si bien trouvé ! Sans se départir de son sourire, il redevient un minimum sérieux pour écouter les instructions qu'il a demandées.

« Une ningyo à ma sauce, plutôt androgyne. » répond-il à la première question.

Kobayashi-sensei attaque dans le vif du sujet immédiatement après. De ce qu'il comprend, la manipulation n'est pas compliquée mais elle requiert de la rapidité et de la dextérité. Un défi à la hauteur de ses espérances, l'idée de simplement peindre sur des gens n'avait rien d'excitant. Mais si on rajoute à ça leur coller des trucs et bien le faire de sorte qu'ils ne perdent pas un membre, on commence à parler. Il accepte le challenge sans rechigner :

« J'vais le faire si ça vous dérange pas. »

L'adolescent se lève alors de sa chaise pour passer à la phase pratique. Le géant incline la tête et Seito fait du mieux qu'il peut pour suivre les explications en direct. Il saisit le tube de colle Sprit-truc et en applique avec parcimonie autour de l'oreille. Il tapote légèrement la surface imbibée jusqu'à ce que des filaments se créent. Puis vient l'application de la prothèse qu'il ne tarde pas à poser pour éviter que la colle ne sèche. Le japonais se mord légèrement la lèvre inférieure alors qu'il fait preuve de la plus grande minutie en lissant les plis qui se sont formés. La suite nécessite un autre produit dont il élude le nom mais pas l'info qui suit.

« Avec cette eau, c'est pas en sirène que tu vas te transformer mais en arbre ! Enfin non, en buisson. Pratique pour espionner les gens ! » déclare-t-il, amusé.

Un pinceau dans la main gauche, il s'applique à effacer le raccord entre le latex et la peau de Walker. Une fois chose faite, il admire son travail. Plutôt pas mal pour une première fois ! Le professeur l'enjoint à utiliser un pinceau pour les petites zones, ce à quoi il répond :

« Merci Sensei ! Je vais d'abord lui mettre la prothèse sur l'autre oreille avant de commencer à peindre sinon il va avoir la tête qui penche d'un côté. Ca s'rait dommage parce que les poissons qui ont plus qu'une nageoire, ils peuvent plus nager. »

Il invite alors le plus âgé à pencher la tête de l'autre côté et réitère le processus. La symétrie retrouvée, Seito prend du recul et sourit, satisfait du résultat. Il est intimement persuadé qu'avec de la peinture ce qu'il a en tête va claquer. Mais le côté pratique reprend le dessus alors que le professeur demande au géant s'il ne craint pas une catastrophe vestimentaire. Il vaudrait en effet mieux pour le jeune homme qu'il se protège, Seito n'est pas sûr de rester sérieux pendant si longtemps. Encore moins si Walker continue de le faire rire. Le professeur trouve un drap d'on ne sait où et lui donne. Comme chez le coiffeur, le japonais le dépose sur tout l'avant du corps du jeune homme et fait un nœud dans sa nuque avec les deux extrémités. Le drap s'arrête juste en dessous de ses genoux ce qui est mieux que rien.

« Désolé mais c'est vrai que tu ressembles à rien pour le moment. » rigole-t-il.

S'emparant de nouveau d'un pinceau, il prend le tube de peinture noire qu'il presse contre la palette. Il y trempe son pinceau et l'étale un peu avant de se tourner vers son tableau humain. Son regard se relève vers le jeune homme à qui il annonce :

« On va dire que t'as confiance en moi et ça devrait bien se passer. J'ai encore tué personne avec de la peinture. Et sans peinture non plus au cas où tu te poserais la question. »

Trêve de plaisanteries, il a une œuvre d'art à achever. Dans le bon sens du terme, bref. Ses premiers coups de pinceaux se portent sur l'oreille gauche qui se pare entièrement de noir. Il s'occupe dans un premier temps de la base et viendra y ajouter ensuite des dégradés et des motifs. Il reprend un peu de peinture puis s'occupe de l'oreille droite.

« J'vais le découvrir juste après mais j'suis trop curieux, ça fait quoi de se faire peindre dessus ? Prends pas tout d'suite la grosse tête, t'es à la frontière entre un Picasso et un Michel Ange à l'heure actuelle. Un coup de pinceau en trop et tu dérapes du mauvais côté. Et on sait tous lequel c'est. »

Laissant échapper un rire, il reporte son attention sur son remplissage. A la peinture noire, il ajoute une pointe de blanc qu'il mélange pour obtenir du gris foncé. Il prend un plus large pinceau et poursuit son aplat de couleur sur le reste du visage de Walker. Les joues en premier puis le contour de la bouche et les ailes du nez en terminant par le tour des yeux. En arrivant sur son front, il maintient entre ses doigts les mèches rebelles du jeune homme alors qu'il finit de peindre la zone.

« Tu m'dis si ça te chatouille. » souffle-t-il, un léger sourire aux lèvres.

■ Inscrit le : 06/07/2013

L'artiste ne semble pas satisfaite de s'est faite percer à jour et je m'attends à tout moment à l'entendre soupirer, comme elle le fait souvent lorsque je la force à me parler. Tessa attrape une palette de peinture avant de tourner son regard vers celles avec qui elle a discuté en allant chercher le matériel, confirmant ainsi mes doutes. Elle m'explique qu'elle avait proposé à Meyuki de venir à l'atelier et ainsi le faire avec elle mais ses plans ne se sont pas déroulés comme elle l'avait imaginé. Si je n'avais pas été là, elle serait peut-être sans partenaire ? J'en doute ! Ne serait-ce pas plutôt à cause de moi que la fameuse Meyuki n'est pas venue voir Tessa ? Si elle a pensé que Tessa avait déjà un binôme avec ma présence à ses côtés, elle a dû trouver une autre option avec sa nouvelle amie.

Tessa attrape mon bras et commence à peindre. La sensation du pinceau sur ma peau me chatouille un peu mais c'est facilement supportable. D'ailleurs, ça me rappelle la séance de maquillage avec Ayano à Halloween.

« Et puis, c'est compliqué de faire ce genre de truc avec des inconnus, je trouve. Je n'aurais pas pu le faire avec n'importe qui.
»

J'aurais bien haussé les épaules mais je me retiens afin de ne pas lui gâcher son dessin. Une toile ne bouge pas, n'est-ce pas ?

« Dit celle qui est amie avec plus de la moitié du campus. Je doutes que tu te serais retrouvée seule sans moi, au contraire. C'est plus moi qui ait provoqué cette situation en te réquisitionnant. À part le coach, je ne connais personne ici... »

C'est pile à ce moment-là que je vois le coach parler avec une demoiselle qui ne m'est pas inconnue.

« À part le coach et Natsuko mais ça aurait été bizarre de les regarder me peindre dessus... »

Body Painting

avec des gens

Amie avec plus de la moitié du campus ? Qu'est-ce qu'il raconte ? Je parle avec du monde c'est vrai, ce n'est pas pour autant que ce sont mes amis... par contre, ce qu'il dit ensuite me surprends un peu. C'est vrai que je n'avais pas envisager ça sous cet angle. Et puis, je sais que Meyuki n'est pas à l'aise avec Keitô. Je crois même qu'elle en a peur carrément mais je ne suis pas certaine. Elle est toujours un peu bizarre avec les garçons, genre Milan alors qu'il est super gentil. On dirait qu'elle pense qu'elle n'est pas digne de leur parler ou je sais pas quoi. Pour Keitô, je ne comprends toujours pas, elle doit bien savoir que si c'est mon meilleur ami, c'est qu'il y a une raison non ? Qu'il y a plus derrière sa façade de brun ténébreux solitaire ?

Hmmm...

Je reste silencieuse quelques minutes en me concentrant sur le dessin avant de reprendre la parole.

Tu sais que je ne suis pas amie avec la moitié du campus hein ? C'est vrai que j'aurais pu aller avec Thomas ou Youko mais bon... je ne me sentirais pas assez à l'aise pour m'approcher comme ça. Et si ça avait quelqu'un d'autre ici, ça aurait été pire ! Non, les seules personnes qui correspondent, c'est Meyuki, Youko et toi. Il faut se sentir à l'aise pour dessiner.

Ce n'est pas un secret que je ne suis pas la fille la plus tactile qui soit. Il faut que je fasse confiance à la personne pour me "décoincer" à ce niveau-là.

Mais j'avoue que j'aurais payé cher pour voir le prof te mettre des prothèses !

Rien que l'idée me fait rire. Rire qui disparait pour me reconcentrer sur le dessin. Je ne veux pas le rater !

Code by Meuh

Le phénix:

J’vais finir en androgyne, j’sais pas si c’est un truc qui me plait ou pas. Tant que je ne suis pas une dragqueen, j’pense que ça va. J’laisse Mori s’occuper de moi, prendre soin de mes oreilles et essayer de ne pas me rendre sourd avec les prothèses.

- Si j’finis en buisson, on va pouvoir aller mater des filles en douce, c’est pas trop mal.

J’laisse Mori se « concentrer » sur son travail. Mon envie de lui dire encore plus de marde est très fort. Limite si je ne me mords pas la joue pour ne pas rester calme et sage. « Sage » est clairement pas un mot qui me convient. Bref. Le prof’ sauve mes vêtements – il veut vraiment être gentil avec moi alors que je suis probablement dans ceux qui déteste le plus son cours. J’le remercie avant d’avoir une tête d’un homme-poisson qui va chez le coiffeur (à cause du drap quoi).

Mori admire la beauté fatale que je suis… J’suis certain qu’il est méga jaloux en ce moment et qu’il aimerait être aussi BG que moi… Puis finalement, il finit par dire que j’ai confiance en lui. Dis donc, il n’est pas gêné quoi ! Genre il dit qu’il a tué personne. C’est bien, mais il pourrait avoir fait d’autres trucs. Mais bon, je vais lui laisser le bénéfice du doute et lui faire confiance. De toute façon, s’il me tue, j’suis pas certain que je serais une grande perte. P’tre pour le semblant d’artiste qu’il est et qui va avoir perdue sa « muse ». Mais j’reste quand même beaucoup moins sexy qu’une fille à moitié (et plus) à poil que certains peintres ont… peint… Cette phrase fait beaucoup de sens.

Je le laisse reprendre son travail, pendant un moment, j’suis silencieux, comme si je réfléchis au sens de la vie… Et c’est probablement ce que je fais. J’ai un regard vague qui regarde tout et rien en même temps. Dans un coin de ma tête, y’a quelqu’un, j’sais pas qui, qui me murmure des « pense à elle ». Genre comme si c’était facile et toute. Par moment, j’frissonne à cause du contact du pinceau contre ma peau, d’autres fois, j’fronce les sourcils. Mori finit par me demander c’est quoi le feeling, alors qu’il me peint la face. Il parle aussi d’artiste et ça me laisse perplexe, parce que de même, j’ai aucune idée de qui s’est. Et même si je chercherais, j’pense pas que je saurais pas plus.

- Bah, j’sais pas, même Picasso fait des trucs pas trop dégueulasse, enfin, j’pense, c’est lequel celui-là déjà ? Et Michel Ange, s’pas la tortue ninja ? J’pense que ça va plutôt ressembler à moi qui sait pas peindre si tu dérapes, les deux autres ce seraient toujours moins dégueulasse.

J’essaie de rester un peu sérieux. Juste assez pour qu’il peigne ma face sans qu’il ait envie d’éclater de rire et qu’il foire son machin. Pendant un moment, j’ferme même les yeux, pour le laisser aller, sans avoir l’impression qu’il va me rentrer le pinceau dans l’œil – ou peut-être dans le nez, sait-on jamais. Le dude lève mes cheveux pour continuer son œuvre d’art, sauf qu’il y a en a une qui se la joue #yolo. Sauf que c’est pas agréable du tout ! Et du coup, j’me gêne pas pour le lui dire.

- Duuuuude, enlève la mèche, elle va me tuer sinon !

J’me mets à souffler vers mon front, cherchant à éloigner la mèche qui me chatouille toute et qui rend ça désagréable. On est au bord de la catastrophe. J’ai envie d’éternuer même à cause de tout ça. Viiiiiite !

Body Painting

Ft. des gens ~ Samedi 14 janvier 2017

Décidément, tout me monde a l'air en forme malgré la réticence de départ. Parce que ouais, une fois qu'on se charrie, c'est que tout va pour le mieux dans le meilleure des mondes !

« Hm, je ne vois pas Lizzy en créature mais plutôt avec de beaux et grands motifs ou dessins. Une sorcière cache bien son jeu : il faut qu'elle soit jolie pour mieux nous ensorceler ! »

La blonde pose sa main sur l'épaule de la brune (qu'elle tapote légèrement) qui se met déjà au travail. Elizabeth, elle l'a déjà totalement séduite en plus l'avoir si souvent aidé. Elle peut bien tenter de lui accorder ça : quelque chose de beau.

« Pardon, j'ai mal entendu ?! »

Peut-être qu'il a un peu trop confiance lui.

« Finalement, c'est peut-être moi qui vais refaire la forme de ton visage. »

Est-ce une menace qu'elle pourrait mettre à exécution ? Non. Elle n'a pas trop envie d'être virée de l'école alors qu'elle n'y est que depuis quatre mois. Mais le message est passé, c'est déjà ça de gagner.

« Hé t'es douée Lizzy ! C'est la première fois que tu fais ça ? »

Non parce qu'elle y arrive vraiment. Bon, on est loin d'un niveau professionnel mais pour une débutante, c'est pas mal du tout. Ça prend forme.

« T'es vachement habile de tes mains. T'as d'autres talents que tu nous caches ? »

Pendant que la brune lui répond, elle regarde de plus près les peintures à sa disposition, craquant complètement pour le bleu.

« Il est beau celui-là, vous ne trouvez pas ?! Ça existe les loups bleus ? Dites oui... Hé Nolan, t'inquiète, je vais bien m'occuper de toi une fois que Lizzy aura fini. Tu m'aideras, hein Soso ? »

lumos maxima

■ Inscrit le : 06/07/2013

Bien sûr que je le sais, c'est une image Tessa... Vu le nombre d'élèves présents sur le campus, si elle était vraiment amis avec la moitié... Je crois que cela m'effrayerais plus que ça ne m'impressionnerais en réalité... Elle avoue elle-même qu'en plus de Meyuki, il y avait Youko. Si mes souvenirs ne me jouent pas des tours, il s'agit de la petite timide que j'ai vu à son anniversaire. En tout cas, ça confirme le fait qu'elle n'aurait pas été seule même sans ma présence.

« Mais j'avoue que j'aurais payé cher pour voir le prof te mettre des prothèses ! »

À cette idée, même sans savoir ce qu'est une prothèse dans le cadre de l'art, je laisse échapper un claquement de langue suivi d'une légère grimace d'agacement. Après ça, il en profiterait à la moindre occasion pour me le rappeler au club, potentiellement s'en servir comme "moyen de pression" pour me faire faire d'autres choses que je refuses habituellement... Déjà qu'il doit se dire que la menace d'un entraînement plus dur fonctionne sur moi, je n'ai pas fini d'en entendre parler au club alors que je ne suis pas là pour ça...

« Il ne m'aurait pas lâché au club ensuite. Non merci. »

Pour en revenir au sujet et oublier ces images avec le coach, je reprends directement avec ce que je penses.

« Tu ne devrais pas lui en vouloir pour ça. »

Ah l’éléphant… Elizabeth semblait avoir mis un point d’honneur à ne rien oublier de ce qui pourrait mettre mal à l’aise le jeune homme. Non, pour ça, elle était même d’une efficacité redoutable et alors qu’elle lui montra la peinture rouge en précisant que c’était pour lui non sans oublier l’éléphant au passage. L’étudiant tourna son regard vers Riku, ayant complètement oublié de lui expliquer cela… Ou voulant probablement l’oublier plutôt. Il avait d’ailleurs haussé ses épaules à la remarque sur les vieux, ne voyant pas l’utilité de relever.

- Je t’expliquerais… Le souci Lizzy, c’est que je ne me suis pas porté volontaire pour me faire peindre dessus.

Dit-il brièvement ne voyant pas quoi ajoutait de plus, car il connaissait bien la curiosité de sa sœur pour se tourner aussi tôt vers la brune, on l’avait pour ainsi dire forcé, pour lui, il n’avait jamais été question de se faire dessiner sur le corps. Pourtant, Soren avait la sensation qu’il n’y couperait pas, qu’on ne lui laisserait pas le choix. L’étudiant avait essentiellement dit ça pour la forme, car il n’était pas contre l’idée non plus.

Les remarques de Nolan le faisaient doucement sourire, cherchant tant bien que mal en quoi faire qui. Un lutin, lui ? Non, il était déjà préparé à quelque chose de bien pire… Ce n’était qu’un préambule la peinture rouge. Soren avait déjà compris où cela allait le conduire. En attendant, il aida les filles avec « l’œuvre vivante » s’intéressant surtout à la finition et afin qu’elle puisse s’occuper du plus simple pour elle. Riku en ogresse ? Soren pouffa doucement de rire.

- Une ogresse blonde ! Je demande à voir ! Ça devrait bien mieux coller à ton caractère quand tu as eu un mauvais réveil remarque.

Il lui sourit à pleine dents, c'était plutot rare un tel sourire d'ailleurs, ne pouvant pas laissé passer une telle occasion de charrier sa petite sœur. Personne n’avait un beau caractère quand le réveil était mauvais en soi. La suite fut d’autant plus drôle que Riku fît la remarque sur le fait que Lizzy ne s’en sortait pas si mal, le jeune homme était d’ailleurs le premier étonné. Il ajouta en écho à sa sœur.

- Oui, c’est vrai, tu t’en sors bien.

Avant que la blonde lâche une véritable bombe à laquelle le jeune homme ne put que sortir un sourire amusé. Il n’attendit que la brune en se tournant vers Nolan pour dire avec amusement.

- Tu peux souffler, tu vas devenir une véritable œuvre d’art ! Ah… Quoi que…

La fin, c’était surtout, car il voyait sa sœur revenir avec de la peinture bleue. Bon, Nolan avait loupé une occasion de se taire à un moment et Riku venait pour se venger où ? Il hocha la tête à la demande de sa sœur en ajoutant.

- Oui, bien sûr, tu veux que je fasse quoi ?

■ Inscrit le : 27/02/2021

SAMEDI 14 JANVIER 2017

Seito éclate de rire et dérape sur une mèche de cheveux de Walker. De la peinture noire s'y accroche. Il aurait peut-être fallu lui mettre une charlotte en plus du drap.

« Hahaha ! Une tortue ninja ? Mais tu sors d'où ? On t'a séquestré dans une cave pendant plusieurs années ? » parvient-il à demander en riant de plus belle. Ne souhaitant pas le laisser dans l'ignorance, il explique : « Picasso, c'est un peintre français. L'art cubique, t'en as jamais entendu parler ? Genre des portraits avec des yeux du même côté du visage. Pas trop à mon goût perso. » Il hausse les épaules et poursuit : « Et Michel-Ange, bah c'est le sculpteur. Il a fait d'la peinture aussi. Qu'est-ce qu'il a fait que tu pourrais connaître... Ah ! Le tableau avec deux gars qui tendent le bras l'un vers l'autre et qui se touchent presque le doigt. Bon, décris comme ça, c'est un peu bizarre. Mais ce tableau est suuuper connu ! »

Il sourit content de lui et de ses connaissances. La théorie n'a jamais été un problème. Apprendre par cœur des quantités astronomiques d'informations lui confère même un certain sentiment de supériorité dont il use avec parcimonie quand la situation s'y prête. Il reprend son remplissage sur le front du brun. Plus que quelques coups de pinceau et il passera à une autre couleur pour les reflets. Il est cependant interrompu par Walker qui se met à lui souffler dessus. Sa tête étant plutôt proche de son front, il se reçoit tout dans la figure. Il se recule rapidement et finit par comprendre de quoi l'autre parle. Il rigole et lui retire aussitôt la mèche parasite.

« C'est pas avec ta morve qu'il faut peindre et puis de toute façon, c'est pas ton tour ! Je te défigure d'abord et ensuite, tu pourras t'en donner à cœur joie toi aussi. » s'exclame-t-il plein de malice.

Les cheveux de Walker sont en effet un désagrément passager. Seito a beau les contenir, ils ne se laissent pas dompter et retombent sans cesse sur le visage du brun. Il doit trouver une solution pour qu'ils tiennent en place. L'adolescent pivote et cherche des yeux une solution. Il ne va quand même pas lui scotcher les cheveux. Son regard se pose sur Iroka-chan et plus précisément sur ses cheveux. Oh ! Il fait signe au brun qu'il revient tout de suite et se fraie un passage jusqu'à la jeune fille. Arrivé à son niveau, il observe quelques secondes ce qu'elle fait sur le visage de l'autre fille et lui tape finalement sur l'épaule pour s'annoncer.

« Sympa c'que tu fais Iroka-chan. Dis-moi, t'aurais pas une barrette à me prêter ? » demande-t-il.

Sa camarade acquiesce et lui tend l'objet de ses convoitises. Il la remercie et retourne à son poste de travail. Tout content, il montre fièrement sa trouvaille à Walker.

« Avec ça, plus de souci ! » annonce-t-il.

Il s'empresse de saisir les mèches rebelles entre ses doigts et clipse la barrette dedans. Il n'est pas expert en la matière mais ça devrait tenir le temps que le plus gros de la peinture sèche. Sans se douter une seule seconde qu'il a mis les pieds dans le plat, il en finit avec le noir sur son front. Il prend un tube de peinture verte et le mélange dans le noir restant sur la palette pour l'assombrir. Il y ajoute aussi une pointe de bleu pour tendre sur un vert d'eau foncé. La couleur étant prête, il entame les reflets sur les prothèses puis bascule ensuite sur les pommettes du brun.

« T'es clairement pas japonais. Du coup, tu viens d'où ? » s'enquiert-il l'air de rien.

Atelier Body Painting

Rp libre

La demoiselle était gentille, elle avait pris le temps de l’encourager, ce qui fit sourire doucement Youko et cela lui donna assez confiance en elle pour bien vouloir peindre son visage, sans avoir trop honte de ce qu’elle allait faire. Une fois que Lily eut déposé ses appareils et confortablement installée, Youko pu commencer.

Youko était dans sa bulle, devant cette future œuvre d’art. Lily était son tableau, sur lequel Youko allait représenter un monde, un nouveau monde. Avec une grande douceur, la jeune adolescente s’est mise à peindre sur le visage de son aînée. D’abord complètement blanc, puis elle pourrait faire quelques éléments noirs, d’autres plus colorés. Elle faisait le tout assez lentement, ayant peur de faire du mal avec son pinceau à Lily, ce qu’elle ne voudrait pas du tout. Youko fit attention également pour ne pas mettre de peinture dans ses cheveux ou quoi que ce soit de dramatique arrive.

La lycéenne était dans sa bulle, dessinant des fleurs autours des yeux de Lily et diverses lignes représentant une certaine symétrie. Puis, se rendant compte qu’elle n’allait plus mettre de peinture près de ses oreilles et une fois assurée qu’elle était sèche, Youko se demanda s’il n’était pas mieux pour la demoiselle de remettre ses appareils. C’était peut-être plus agréable pour elle d’entendre ce qui se disait autour ? La japonaise était loin d’être la plus bavarde, mais si jamais Lily voulait interagir avec les autres pendant ce temps, ce serait plus agréable ? Pendant un moment, Youko s’arrêta de peindre, réfléchissant à ce qu’elle pouvait bien dire à son aînée pour qu’elle remettre ses appareils.

C’était vrai, elle n’entendrait pas… Youko fronça les sourcils, se trouvant particulièrement bête devant ses réflexions. Finalement, l’adolescente tapota légèrement le bras de son cobaye, lui signifiant avec des gestes très maladroits qu’elle pouvait probablement remettre ses appareils, parce que c’était sec et que ce qui lui restait à faire, c’était tout ce qui était loin de ses oreilles ; le nez, la bouche, le menton en somme.

Mais pour l’instant, Lily était une jolie morte-vivante squelettique, un crâne avec des éléments fleuris. Il lui manquerait quelques fleurs dans les cheveux et elle serait parfaite.

emme

Body Painting

avec des gens

Je ne laisse pas distraire par les bruits ambiant, même si je n'ai pas pu m'empêcher de regarder du côté de Thomas. Avec une barrette... ça me fait avoir un sourire amusé avant que je me reconcentre. Il en entendra parler plus tard pendant notre cours d'arts plastiques !

Ah oui ? Mon pauvre, bully par ton coach. Je te patpaterais bien mais j'ai les mains occupées !

D'une main je tiens son bras et de l'autre, je suis en train de finir de peindre les contours du phénix.

Et je ne lui en veux pas.

C'est vrai et puis ce n'est pas de sa faute si je suis jalouse après tout. Je vais pas l'empêcher de vivre sa vie pour ça.

Pour ton coach, tu aurais pu dire que tu étais malade aussi ou alors trouver une excuse familiale impossible à annuler. Genre garder ta petite soeur. D'ailleurs, comment elle va ? J'ai l'impression que ça fait une éternité que je l'ai plus vue.

Code by Meuh

Le phénix:

Mori se met à m’expliquer le sens de la vie et des arts. Il me trouve bien drôle avec mes tortues ninjas. Lui, il comprend pas comment je ne peux pas les connaître. J’veux dire, tout le monde a entendu leur nom, mais de là à avoir PRÉCISÉMENT ce qu’ils ont fait… J’hausse des épaules, puis j’ajoute :

- J’ai p’tre entendu parlé d’eux quelques fois, mais bof quoi… Ça m’intéresse pas tant. Mais j’vois un peu de quoi tu parles.

Ça s’voit que Mori est fier de lui, genre limite qu’il a envie d’avoir une médaille. Il a l’air d’un monsieur je-sais-tout pendant quelques instants et j’essaie de passer par-dessus le fait que ça me gonfle légèrement. Genre j’sais pas dessiné, j’ai aucun intérêt dans les arts, j’vois pas pourquoi j’devrais écouter dans les cours d’arts plastiques. Un dude c’est un dude. Genre qu’il peigne le plus gros truc ever ou pas, j’m’en fiche complètement. J’me demande comment le prof à fait pour vouloir étudier ça… Genre il s’est levé un matin et a fait « tiens, à partir d’aujourd’hui, j’vais être prof d’arts ! »

Bref, au moins, maintenant je suis sauvé de cette mèche de cheveux satanique ! Mori se moque, disant que je lui ai craché dessus et je lui fais une grimace en guise de réponse. J’crois que ma mauvaise humeur reprend le dessus p’tit à p’tit. Mori a l’air plus intelligent que moi, enfin temporairement, faut pas exagérer non plus, et se sauve pendant un moment. Mon regard le suit, j’ai la flemme de me lever et encore plus lorsque je vois la direction dans laquelle il se dirige, encore plus lorsque je vois qu’il lui parle. Ils se connaissent.

Ah.

J’me sens… Oh well. Pas bien. J’ai Presque envie de rire nerveusement. Ou pleurer, p’tre un peu des deux. Mais j’le ferais pas, j’attendrais d’être tout seul dans un coin paumé pour le faire. Pour l’instant j’essaie de ravaler toutes mes émotions et faire style que ««« tout va bien »»». Pour m’aider un peu, j’finis par détourner le regard, j’veux pas qu’elle voie que je la regarde. Ce serait un peu me taper la honte devant tout le monde. J’regarde le plafond, ce que fiche Tessa à l’autre, une gamine qui peint la face d’une fille et même le prof. Bref, tout le monde sauf Mitsuki, Harada ou Mori qui sont dans le même coin.

J’sais pas ce qu’il fait avec elle, mais bon, pas grave, on va dire que ça m’intéresse pas vraiment. Mori finit d’ailleurs par revenir, pis au fond de moi, ça me soulage un peu. Il me montre une barrette qui lui appartient. Mori se permet même de prendre mes cheveux et de les « barretter » dans mes cheveux

-L’autre bout du monde. J’viens du Canada, du Québec, si tu connais… Même si en vrai, j’crois pas que tu connaisses vraiment. Ça doit pas être évident de savoir d’où vient mon accent.

J’ai pas envie de lui retourner la question, avec le nom et la tronche qu’il a, c’est sur qu’il est Jap’. J’ai pas grand-chose comme connerie à lui lancer cette fois-ci. Le couteau qui s’est remué dans la plaie, involontairement, mais remis un peu amorphe quand je me suis pointé ici quoi.

■ Inscrit le : 27/02/2021

SAMEDI 14 JANVIER 2017

Un léger changement de température s'opère mais Seito ne semble pas le remarquer. Il est trop concentré sur sa peinture. Il a beau avoir pris cette activité à la légère au départ, maintenant qu'il est lancé il refuse d'échouer lamentablement. Alors il s'applique. Maintenant que les cheveux du brun sont attachés, il peut s'attaquer sereinement aux reflets.

« Oh wow, sérieux ? Mais c'est loin ce pays ! » s'exclame-t-il, avant d'ajouter : « C'est donc de là que vient ton accent ! J'aurais jamais deviné. »

Le brun ne lui retourne pas la question ce qui embête Seito car la conversation s'arrête d'un coup. Certes, il est évident que l'adolescent est japonais mais il aurait pu demander autre chose. Comme... s'il aime sa nationalité, s'il aimerait visiter un autre pays, son dessert préféré. N'importe quoi du moment qu'ils continuent à parler. Alors Seito se sent obligé de combler le blanc qui se crée.

« J'suis jamais allé au Canada, j'ai vu que des images à la télé. Y'a l'air d'avoir beaucoup de neige. Genre VRAIMENT beaucoup et pendant super longtemps, non ? T'as déjà fait de la luge dans la rue du coup ? Ou du patin à glace sur une rivière gelée ? J'aime bien le patin à glace, moi. J'trouve que ça détend. »

En même temps, il continue à lui peindre le visage. Une touche de bleu, une touche de vert, un peu de noir dans la palette. Il mélange le tout, ajuste la teinte, claque la langue parce qu'il n'arrive pas à l'obtenir rapidement. Le pinceau s'affaire sur les prothèses, puis sur le dessus du nez pour enfin s'attarder sur le menton et les fossettes. Il nuance l'intensité selon les zones. Et continue à monologuer.

« Un truc que j'aimerais bien voir si j'allais là-bas, c'est les animaux genre les caribous. Ça a une tête marrante. Oh et les orignals aussi ! On dit 'orignals' ou 'orignaux' au pluriel d'ailleurs ? Un jour j'ai vu la taille de la bestiole, j'étais choqué. C'est genre super imposant. »

A sa teinte vert d'eau, il ajoute une pointe de blanc et de jaune pour l'éclaircir. Il tente un effet presque fluorescent qu'il applique sur les reflets existants pour augmenter l'étrangeté de l'être marin qu'il est en train de créer. Pour ces pointes de lumière, il décide d'utiliser son doigt et plus précisément son index. De un parce que c'est plus intuitif qu'un pinceau et de deux, parce que c'est drôle.

« Tu peux fermer tes paupières s'te plait ? » demande-t-il entre deux mouvements de main.

Le grand brun s'exécute et Seito étale la peinture sur ses yeux fermés. De la douceur avant tout, il ne voudrait pas lui crever un œil. Ce serait de très mauvais goût, assurément. Il en profite pour glisser une autre remarque.

« Québec, c'est quel côté du Canada ? J'me souviens plus, on y parle français ou anglais ? J'crois m'souvenir qu'y'a un côté qui parle français et qui mixe quand même des mots d'anglais dans leurs phrases. C'est ton cas ? »

Et puis, comme si de rien n'était, il prend un pinceau fin et le trempe dans une peinture dorée. La touche finale ! Il s'occupe d'abord de ses paupières pour tracer comme un trait d'eye-liner.

« Tu peux rouvrir les yeux. J'ai bientôt fini ! » déclare-t-il enthousiaste.

Sans se départir de sa bonne humeur, il dessine de multiples zébrures sur la peau du québécois. Il commence par le front et descend jusque dans le cou, en passant par le nez où il appose trois rayures en dégradé de taille. Pour finir, il trace trois points sous chaque œil en variant la taille pour casser la répétition. Son œuvre achevée, il se recule et sourit largement.

« J't'avais promis un relooking, mec, tu vas pas être déçu ! » annonce-t-il alors qu'il pose son pinceau et cherche son portable dans une poche sous sa blouse.

Il dégaine l'appareil et le prend en photo. Ces yeux pétillent de malice et il pouffe à moitié de rire en tournant l'écran vers Walker.

« Alors ? T'en dis quoi ? Prêt à barboter dans l'océan ? »

Le dessin moche:

- … bonjour Coach. Un plaisir de vous voir aussi.

Je sais que j’ai dit que je ne ferais pas la difficile et je compte bien tenir mes engagements mais il faut bien avouer que c’est un peu la loose de se retrouver en binôme avec le professeur dans ce genre de situations. Un peu l’impression d’être la gosse que personne ne veut dans son équipe lorsque l’on constitue les équipes de sport collectifs. Néanmoins, je ne vais pas me plaindre, je n’avais qu’à arriver plus tôt, les retardataires ont toujours tort.

- L’idée me plaît bien, je dois l’avouer. Vous peinturlurer en Oni vous donnerait peut-être un physique qui collerait avec votre capacité à nous maltraiter.

Petit sourire un peu forcé, histoire d’appuyer sur le fait que j’ironise, je suis encore un peu dans le flou sur comment aborder les choses avec lui et je ne veux pas risquer de paraître mauvaise. Comme je le disais, je suis venue avant tout pour tester de nouvelles choses, pour sortir mon moral de mes chaussettes.

- Hésitez pas à m’utiliser en retour comme sujet de démonstration pour le reste de vos élèves, je suis venue aussi pour servir de sujet à des expérimentations artistiques et je suis plutôt intriguée de voir ce que vous êtes capables de réaliser. Je ne connais que votre face de coach, c’est l’occasion de découvrir votre autre visage.

Mon regard continue à osciller entre mon interlocuteur et les éléments disposés sur la table, tentant de déterminer ce que je vais pouvoir utiliser pour accomplir mon méfait. De la peinture corporelle, évidemment, que ce soit pour la couleur, les marques noires ou même un troisième œil dessiné, mais j’aimerais bien tester également de lui fixer des cornes sur le front pour appuyer sur le côté démon folklorique.

■ Inscrit le : 06/07/2013

Je la laisse se moquer et lève simplement les yeux au plafond, concentré à ne pas trop bouger. Tessa est une artiste, je n'ai pas envie de lui faire louper son œuvre d'art, uniquement parce qu'elle s'amuse à rigoler de ma situation. Elle me dit ensuite qu'elle ne lui en veut pas et je penses que cela clôture ce côté de la conversation. C'est le plus important, ça ne servirait à rien d'insister davantage.

« Pour ton coach, tu aurais pu dire que tu étais malade aussi ou alors trouver une excuse familiale impossible à annuler. Genre garder ta petite soeur. D'ailleurs, comment elle va ? J'ai l'impression que ça fait une éternité que je l'ai plus vue. »

Elle n'a pas tord mais ça ne m'a pas traversé l'esprit vu que je pensais qu'il avait besoin de nous afin de ne pas faire un flop avec son atelier... Au moins, ça montre que même les profs ne sont pas immunisés contre le stress, ça les rends plus humains on va dire.

« Je ne suis pas du genre à mentir. Surtout quand la demande semble être un signal de détresse déguisé... Yumi est en pleine forme. »

Je souris en pensant à elle et le fait qu'elle s'amuse à « compter les jours » en ce moment.

« D'après ma mère, elle lui parle tout les jours du gâteau qu'elle aura pour son anniversaire et demande combien de « dodo » il reste avant qu'elle ne devienne plus grande... Elle ne sait pas compter plus loin que dix et c'est dans deux mois mais bon, c'est mignon. »

Sans trop bouger, je regarde où en est Tessa dans le dessin et ça commence doucement à prendre forme. Je sais déjà que ça sera du gâchis de l'effacer à la fin de l'atelier...

■ Inscrit le : 27/08/2020

♫ Paint me ! ♫

Je savais qu’elle mordrait à l’hameçon ! Souriant, j’attrape un tabouret libre et le rapproche de nous pour m’y asseoir. Pour l’instant tout le monde a l’air lancés sans avoir besoin de mon aide. Je lève la tête vers Natsuko et prend une mine, touchée.

« En Oni ? Tu m’as percé à jour, j’en suis ému ! »

C’est vrai j’ai tendance à être intransigeant au basket, parce qu’il n’y a rien de mieux que la rigueur pour progresser. Il y a donc des jours où on s’amuse et d’autres où je leur fait regretter d’avoir choisi ce club ! Je crois que je comprends la propension au sadisme des vieux professeurs, après tant d’années, ça démange !

Je me doute bien qu’elle n’est pas très à l’aise avec moi depuis notre conversation, mais je ne veux pas que ça l’empêche de l’être. J’ai fais passé mon message, il faut reprendre de bonnes bases.

Elle me propose de lui peindre aussi dessus, ça ne se refuse pas ! Je vois son regard intéressé sur les cornes en silicones. J’avoue être curieux de me voir avec, est-ce que j’ai un petit côté diablotin enfoui ?

« Avec plaisir, je vais réfléchir à ce que je peux faire ! Si tu veux réveiller le démon et me mettre des cornes je te montre. »

J’explique à Natsuko comment faire tenir les cornes avec la colle liquide, puis la manière de lisser les bords avec un autre flacon pour un rendu réaliste.

« Voilà, tu sais tout, qui sait tu te découvriras peut-être un talent ! »

Codage par Libella sur Graphiorum

Les explications sont attentivement écoutées, enregistrées dans un coin de ma mémoire. Quelques cotons sont attrapés ainsi qu’un peu de désinfectant, histoire d’éviter toute mauvaise réaction avec la peau, avant de scrupuleusement nettoyer la zone où je compte appliquer les deux cornes en silicone. Ceci accompli, j’attrape les deux artefacts ainsi que la colle liquide avant de venir doucement commencer mon travail avec minutie, tentant de les appliquer de façon parfaitement symétrique.

- Ce serait intéressant de me découvrir un talent là-dedans, une corde de plus dans mon arc de travaux manuels.

Le deuxième liquide est appliquée doucement, pour éviter toute imperfection avant de commencer la peinture. Je pense que je ne m’en suis pas trop mal tirée pour une première fois et je dois d’ailleurs confirmer que ça lui va plutôt bien. Petit sourire narquois en voyant ma création. Je me lève ensuite pour aller chercher les peintures nécessaires à l’étape suivante tout en lui tendant un miroir pour avoir son approbation sur les cornes. Pinceaux préparés, peinture disposée sur un coin de la table, mon idée bien en tête quant à la suite des choses, j’entame la suite du travail après lui avoir posé deux barrettes dans les cheveux pour éviter que ceux-ci ne viennent se coller dans ce qui va suivre.

- Je suis contente d’avoir trouvé la motivation de venir malgré tout aujourd’hui, que ce soit par respect pour le temps que vous m’avez accordé ou pour moi-même. Habituellement, je serais simplement allée bosser ou j’aurais profité de mon temps libre pour tirer au flanc mais je sais pas, je me suis dit que je vous devais bien ça.

L’œuvre sur visage avance tranquillement, la première couche de rouge étant doucement étalée sur la totalité du faciès du coach. Néanmoins, vu que je compte faire ça proprement, ça prend un poil de temps à se faire et j’ai moyennement envie de rester dans un long silence, ce qui me mène à m’ouvrir un peu. Dans tous les cas, ça ne me fera pas de mal, histoire de casser un peu le mood un poil akward qui flotte entre nous depuis notre dernière discussion.

- Vos mots me sont beaucoup revenus en tête ces derniers jours, suite à quelques déboires. Je vais quitter ma zone de confort et travailler mes capacités en dehors de l’activité physique tout en tentant de découvrir de nouveaux domaines, ou au moins essayer. Je ne promets rien d’incroyable mais tenter me fera du bien, je pense.

La première couche de rouge terminée, je lui tends à nouveau le miroir pour qu’il me fasse un retour sur la première étape avant d’entamer les détails à la peinture noire.

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Le samedi 14 janvier 2017

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