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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire
■ Age : 26■ Messages : 124■ Inscrit le : 06/07/2024
Mon personnage
❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
Livres & Boules de Poils
15 Novembre 2018
Il y avait bien peu de choses qui mettaient Félix mal à l'aise. Probablement parce qu'en tant normal, il arrivait à plutôt bien éviter ces situations. Malheureusement on ne pouvait pas toujours avoir le contrôle sur toutes les situations. Voir et entendre la brique qui lui servait de téléphone vibrer sur son bureau, ça, ça le mettait mal à l'aise. D'autant plus quand le nom "Maman" était affiché en gros sur l'écran. Il ne pouvait pas refuser cet appel, il en entendrait parler jusqu'à la fin de ses jours... Mais d'un autres côté, cela ne se faisait pas de téléphoner dans une bibliothèque ! Mais... Ce n'était pas comme s'il pouvait sortir en courant pour décrocher. Le bibliothécaire jeta un coup d'oeil aux alentours. C'était la fin de journée et il n'y avait pas tant d'élèves que ça... Tout au plus il risquait de déranger mademoiselle Kosho qui s'était installé non loin. Urgh... Il lui lança un regard désolé. Il irait s'excuser auprès d'elle plus tard.
La mort dans l'âme, il décrocha le téléphone sans laisser la possibilité à la personne à l'autre bout du fil de dire quoi que ce soit. Avec un peu de chance, il pourrait reporter cet appel à un moment plus propice.
- Maman, je veux bien qu'avec le décalage horaire ce soit compliqué de m'appeler exactement aux bonnes heure mais... Oui ? ... Pardon. Bonjour à toi aussi.
Il fut très vite coupé dans son élan.
- Je t'assure que je vais bien. .. C'est juste un peu de fatigue. ... Mais ! ... Maman, je t'assure que tu n'as pas à t'inquiéter. J'ai plus de trente ans pour l'amour de Dieu, je pense que je sais prendre soin de moi. ... Non, non, tu n'as pas besoin de ramener ça sur la tab... C'était une fois, Maman. ... Peut-être, mais tant que tu n'as pas de preuve, tu ne peux pas m'inculper et je n'ai rien à avouer.
Et c'était reparti. Pour une raison que Félix ignorait, sa mère c'était mit en tête que quelque chose n'allait pas ces derniers temps. Qu'il était déprimé ou qu'il avait le mal du pays... Bon, la deuxième affirmation n'était pas forcement fausse, mais son pays ne lui manquait pas à ce point non plus. Et il n'était pas démoralisé non plus. ... Juste aigris, diraient certains. Et fatigué. Peut-être qu'il devrait prendre un peu moins de temps à s'acharner sur un manuscrit qui n'avançait pas et plus à dormir. Mais bref. Le bibliothécaire avait beau faire de son mieux pour essayer de la rassurer, rien n'y faisait... Et donc, dès qu'elle avait une nouvelle idée de comment l'aider à aller mieux, elle l'appelait. Et la voilà qui présentait sa dernière lubie. L'homme se frotta les yeux.
- ... Un animal ? ... Maman, je ne vois pas en quoi un animal est censé m'aider. ... Oui, non, je sais que... D'accord. J'y réfléchirai.
Un animal ? Et puis quoi encore ? C'est que ça demandait de du temps et de l'énergie... Un peu comme les étudiants en sommes. Et eux, il les supportaient déjà toute la journée ! Ce n'était pas pour se rajouter une couche en rentrant chez lui. Sans parler de l'entretien, du coût, etc... Enfin... Mieux valait acquiescer, laisser cette conversation mourir d'elle-même. Et elle finit par le faire.
- Je t'aime aussi Maman, passe une bonne journée et dit bonjour à Papa pour moi. ... Non. Non tu n'as vraiment pas besoin de lui passer le téléphone. Il faut que j'y aille. On se rappellera plus tard, au revoir.
Et Félix raccrocha. Un soupire lui échappa. ... Jusqu'à ce qu'il se reprenne en se rappelant où il se trouvait.
- Toutes mes excuses pour le dérangement, Mademoiselle Kosho.
Bon, maintenant que ça c'était fait, le bibliothécaire allait enfin pouvoir se remettre au travail et penser à autre chose.
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Japonais
#990000 | Français #6699cc | Anglais #669933- Rina KoshoA l'université ; 1è année
■ Age : 28■ Messages : 71■ Inscrit le : 28/07/2024■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Octobre 2018
Livres & Boule de poils.
15 Novembre 2018.
R
ina était plongée dans son livre lorsque le bibliothécaire s’agite à son bureau. C’était rare de le voir ainsi. Assez rare pour que la jeune étudiante pose un marque page à la ligne où elle se trouvait et garde un œil curieux sur la scène. Lorsque monsieur Fortune saisit une antiquité qui semble lui servir de téléphone et répond à un appel, elle va pour retourner à sa lecture. Mais en entendant la langue qu’utilise l’homme, elle ne peut s’empêcher de garder une oreille discrète sur la discussion. C’est une excellente opportunité de pratiquer sa compréhension de l’anglais après tout.
Cependant les premiers mots prononcés lui font reconsidérer ce choix. Maman ? Elle ne pouvait décemment pas écouter une telle conversation. Mais même en essayant de se reconcentrer sur son livre, elle ne parvient pas à ignorer la voix qui s’exprime dans cette langue si captivante. Luttant vainement contre ses oreilles traînantes, elle retourne à sa lecture sans parvenir à avancer. Finalement, lorsque l’appel se termine et que le bibliothécaire s’adresse à elle, elle se contente d’hocher la tête sans se tourner vers lui.
”Ne vous excusez pas Monsieur Fortune. Je suis bien placée pour connaître l'inquiétude dont font preuve les parents.”
Elle se mord la lèvre. Elle en avait trop dit. Elle ne pouvait plus faire comme si elle n’avait rien entendu. Laissant un silence s’installer, elle finit par ajouter avec une certitude qu’elle est loin de ressentir.
”Elle a raison vous savez. Votre mère. De nombreuses études prouvent qu’un animal de compagnie augmente grandement l’humeur d’un foyer.”
Osant enfin tourner la tête vers son interlocuteur, elle fait de son mieux pour conserver son calme malgré la honte qui lui fait battre le cœur. C’était téméraire de parler ainsi au bibliothécaire. Est ce qu’elle pouvait réellement considérer que sa relation avec celui qu’elle voyait comme son mentor lui donnait le droit de se mêler de sa vie privée ? Elle repensait à leur escape game et aux discussions qu’ils avaient eu. Monsieur Fortune était la personne avec laquelle elle se sentait le plus à l’aise de tout l’établissement. Elle ne voulait pas gâcher cette relation mais elle ne pouvait pas non plus se contenter de regarder ailleurs.
”Bien entendu ce ne sont pas mes affaires. Mais je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer que vous semblez plus préoccupés ces derniers temps.”
Puisant dans ses souvenirs de sa discussion avec Junichi, elle fait de son mieux pour afficher un petit sourire. Bien moins éclatant que celui du sportif mais elle n’avait pas à feindre sa sincérité. Elle s’inquiétait réellement pour l’état de l’homme.
ina était plongée dans son livre lorsque le bibliothécaire s’agite à son bureau. C’était rare de le voir ainsi. Assez rare pour que la jeune étudiante pose un marque page à la ligne où elle se trouvait et garde un œil curieux sur la scène. Lorsque monsieur Fortune saisit une antiquité qui semble lui servir de téléphone et répond à un appel, elle va pour retourner à sa lecture. Mais en entendant la langue qu’utilise l’homme, elle ne peut s’empêcher de garder une oreille discrète sur la discussion. C’est une excellente opportunité de pratiquer sa compréhension de l’anglais après tout.
Cependant les premiers mots prononcés lui font reconsidérer ce choix. Maman ? Elle ne pouvait décemment pas écouter une telle conversation. Mais même en essayant de se reconcentrer sur son livre, elle ne parvient pas à ignorer la voix qui s’exprime dans cette langue si captivante. Luttant vainement contre ses oreilles traînantes, elle retourne à sa lecture sans parvenir à avancer. Finalement, lorsque l’appel se termine et que le bibliothécaire s’adresse à elle, elle se contente d’hocher la tête sans se tourner vers lui.
”Ne vous excusez pas Monsieur Fortune. Je suis bien placée pour connaître l'inquiétude dont font preuve les parents.”
Elle se mord la lèvre. Elle en avait trop dit. Elle ne pouvait plus faire comme si elle n’avait rien entendu. Laissant un silence s’installer, elle finit par ajouter avec une certitude qu’elle est loin de ressentir.
”Elle a raison vous savez. Votre mère. De nombreuses études prouvent qu’un animal de compagnie augmente grandement l’humeur d’un foyer.”
Osant enfin tourner la tête vers son interlocuteur, elle fait de son mieux pour conserver son calme malgré la honte qui lui fait battre le cœur. C’était téméraire de parler ainsi au bibliothécaire. Est ce qu’elle pouvait réellement considérer que sa relation avec celui qu’elle voyait comme son mentor lui donnait le droit de se mêler de sa vie privée ? Elle repensait à leur escape game et aux discussions qu’ils avaient eu. Monsieur Fortune était la personne avec laquelle elle se sentait le plus à l’aise de tout l’établissement. Elle ne voulait pas gâcher cette relation mais elle ne pouvait pas non plus se contenter de regarder ailleurs.
”Bien entendu ce ne sont pas mes affaires. Mais je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer que vous semblez plus préoccupés ces derniers temps.”
Puisant dans ses souvenirs de sa discussion avec Junichi, elle fait de son mieux pour afficher un petit sourire. Bien moins éclatant que celui du sportif mais elle n’avait pas à feindre sa sincérité. Elle s’inquiétait réellement pour l’état de l’homme.
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Japonais #6600cc, Anglais #33ccff
- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 124■ Inscrit le : 06/07/2024
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❖ Âge : 32 ans
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15 Novembre 2018
Si le bibliothécaire s’attendait à pouvoir retourner tranquillement à son bureau, il n’en fut rien. Certes, mademoiselle Kosho ne lui tenait pas rigueur de son comportement déplacé au sein du bâtiment, néanmoins, voilà qu’elle embrayait sur le même sujet que sa mère. Oh Seigneur… Si n'importe qui d’autres auraient eut le droit à un regard noir ainsi qu’à une confirmation que, effectivement, ce n’était pas ses affaires, l’étudiante semblait protégée de l’ire du dragon. Ne serait-ce que parce que le sourire avec lequel elle avait ponctué sa phrase, sourire inhabituel pour quelqu’un d’aussi peu expressif, laissait entrevoir l’effort qu’elle mettait dans cette conversation. Félix n’avait pas le cœur à tuer une telle chose dans l'œuf. Ainsi, il chassa rapidement l’expression méprisante qui commençait à pointer le bout de son nez sur son visage. A la place, seul une soupir lui échappa.
- Votre considération pour mon état me va droit au cœur, Mademoiselle Kosho. Et je salue votre compréhension de l’anglais.
Il accompagna la parole d'un léger hochement de tête.
- Néanmoins, je vous répondrai la même chose qu’à ma mère, à savoir que je vais bien. Je suis simplement fatigué et je ne vois pas en quoi un animal aiderait avec ça.
Dans le meilleur des cas, oui, cela ferait une présence en plus une fois rentré chez lui… Mais il ne voyait même pas vraiment ça comme un avantage. Prendre soin d’un animal prenait du temps et de l’énergie. Et si certaines personnes appréciaient suffisamment les animaux pour que la fatigue soit compensée par de la satisfaction, l’homme n’était pas certain d’être concerné.
- Par ailleurs, je n’apprécie pas particulièrement les chiens ou les chats.
L'un était trop baveux, collant et stupide, et l'autre une véritable teigne arrogante. Qu'y avait-il à apprécier chez ces animaux ? Au moins, comme ça, cela contrait déjà toute possibilité d'animaux à adopter. Ce n’était pas comme s’il y avait moyen d'accueillir au sein de son foyer autre choses que ces classiques intemporelles. Du moins, aux yeux de Félix.
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#990000 | Français #6699cc | Anglais #669933- Rina KoshoA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 71■ Inscrit le : 28/07/2024■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Octobre 2018
Livres & Boule de poils.
15 Novembre 2018.
S
i le soupire de l’homme fait disparaître le sourire de la jeune étudiante, les paroles qui suivent font battre son cœur et illuminent son regard d’une lueur fière. Inclinant la tête pour remercier le bibliothécaire après ses compliments, elle l’observe en penchant la tête sur le côté, pensive, puis se met à tapoter sur son téléphone tout en parlant.
”Et vous savez à quoi est dû cette fatigue monsieur Fortune ? Si il s'agit de stress ou de manque de sommeil, il est possible que la présence d’un animal permette d’apaiser vos inquiétudes et encourage un rythme de vie plus sain.”
Pour ponctuer ses dires, Rina tourne l’écran de son portable vers le bibliothécaire pour lui montrer l’article qui y est affiché.
”En tout cas c’est ce que tendent à montrer certaines recherches. Les sources citées sont suffisamment sérieuses pour être prises en compte.”
C’était important de le préciser. Rina se doutait que comme elle, Monsieur Fortune n’avait que peu de respect pour les articles sensations ou autres pièges à clic qu’elle avait appris à éviter à force de sillonner le web. Et elle respectait assez le temps du bibliothécaire pour ne pas l’orienter vers des fausses pistes. Mais alors qu’elle réfléchissait à d’autres moyens de l’aider, Félix fait une terrible erreur. En annonçant les animaux qui ne lui plaisent pas, il ouvre la porte à toutes les autres possibilités. Possibilités que l’esprit romanesque de la jeune littéraire s’empresse d’envisager. Elle retourne son téléphone vers elle et se remet à taper furieusement sur les touches tout en parlant sur un ton plus rapide qu’à son habitude.
”Bien sûr, les chats et les chiens ne conviennent pas à tout le monde. Avez-vous envisagé les oiseaux ? Les perroquets sont réputés pour leur intelligence. Si vous souhaitez des colocataires calme on peut regarder du côté des poissons ou des reptiles. En ce moment les pangolins font fureur dans les foyers japonais, mais je ne conseillerais pas son adoption, c’est un animal déjà bien trop braconné à cause de son succès.”
Rina se fige dans ses recherches et ses grands yeux ternes quittent son écran pour se reporter sur son interlocuteur.
”Monsieur Fortune, avez vous envisagé un lapin ?”
Elle tourne de nouveau son écran vers l’homme pour lui montrer une adorable boule de poils au petit museau et aux longues oreilles tombantes. Le contraste entre l’expression parfaitement sérieuse de la jeune étudiante et l’air curieux de la mignonne créature est flagrant mais l’émotion peut se lire sur les rougeurs qui colorent les joues pâles de Rina. Sans trop savoir pourquoi, elle adorait les lapins depuis toute petite. Leur manière craquante de se déplacer, leur formes toutes rondes et leur air un peu perdu faisaient fondre son cœur. Il était donc évident à ces yeux qu’il en était de même pour tout le monde. Elle s’imaginait déjà dans plusieurs années avec chez elle cette petite créature toute mimi qui ferait un ravage dans les câbles de son ordinateur.
i le soupire de l’homme fait disparaître le sourire de la jeune étudiante, les paroles qui suivent font battre son cœur et illuminent son regard d’une lueur fière. Inclinant la tête pour remercier le bibliothécaire après ses compliments, elle l’observe en penchant la tête sur le côté, pensive, puis se met à tapoter sur son téléphone tout en parlant.
”Et vous savez à quoi est dû cette fatigue monsieur Fortune ? Si il s'agit de stress ou de manque de sommeil, il est possible que la présence d’un animal permette d’apaiser vos inquiétudes et encourage un rythme de vie plus sain.”
Pour ponctuer ses dires, Rina tourne l’écran de son portable vers le bibliothécaire pour lui montrer l’article qui y est affiché.
”En tout cas c’est ce que tendent à montrer certaines recherches. Les sources citées sont suffisamment sérieuses pour être prises en compte.”
C’était important de le préciser. Rina se doutait que comme elle, Monsieur Fortune n’avait que peu de respect pour les articles sensations ou autres pièges à clic qu’elle avait appris à éviter à force de sillonner le web. Et elle respectait assez le temps du bibliothécaire pour ne pas l’orienter vers des fausses pistes. Mais alors qu’elle réfléchissait à d’autres moyens de l’aider, Félix fait une terrible erreur. En annonçant les animaux qui ne lui plaisent pas, il ouvre la porte à toutes les autres possibilités. Possibilités que l’esprit romanesque de la jeune littéraire s’empresse d’envisager. Elle retourne son téléphone vers elle et se remet à taper furieusement sur les touches tout en parlant sur un ton plus rapide qu’à son habitude.
”Bien sûr, les chats et les chiens ne conviennent pas à tout le monde. Avez-vous envisagé les oiseaux ? Les perroquets sont réputés pour leur intelligence. Si vous souhaitez des colocataires calme on peut regarder du côté des poissons ou des reptiles. En ce moment les pangolins font fureur dans les foyers japonais, mais je ne conseillerais pas son adoption, c’est un animal déjà bien trop braconné à cause de son succès.”
Rina se fige dans ses recherches et ses grands yeux ternes quittent son écran pour se reporter sur son interlocuteur.
”Monsieur Fortune, avez vous envisagé un lapin ?”
Elle tourne de nouveau son écran vers l’homme pour lui montrer une adorable boule de poils au petit museau et aux longues oreilles tombantes. Le contraste entre l’expression parfaitement sérieuse de la jeune étudiante et l’air curieux de la mignonne créature est flagrant mais l’émotion peut se lire sur les rougeurs qui colorent les joues pâles de Rina. Sans trop savoir pourquoi, elle adorait les lapins depuis toute petite. Leur manière craquante de se déplacer, leur formes toutes rondes et leur air un peu perdu faisaient fondre son cœur. Il était donc évident à ces yeux qu’il en était de même pour tout le monde. Elle s’imaginait déjà dans plusieurs années avec chez elle cette petite créature toute mimi qui ferait un ravage dans les câbles de son ordinateur.
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Japonais #6600cc, Anglais #33ccff
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15 Novembre 2018
Malheureusement pour le bibliothécaire, sa tentative pour enterrer le sujet avait échoué. Il plissa les yeux. Non seulement Mademoiselle Kosho continuait sur sa lancé mais en plus, la voilà qui commençait à lui présenter des études et à lui proposer des animaux. Qui prenait des oiseaux, des reptiles, des lapins ou encore pire, des pangolins en animaux de compagnie ?! ... Est-ce que c'était même légal un pangolin en animal de compagnie ? Bref. Une chose après l'autre.
- Je... Travaille. Le soir. Trop tard sans doute.
C'en était à lui arracher la bouche d'admettre ce genre de chose. Mais ça ne voulait rien dire ! Il pouvait se le permettre. Après tout, il encaissait bien, non ? Ça ne se voyait pas. ... Trop.
Puis vint la liste des proposition. Comment dire. La première chose qui était venu à l'esprit de Félix lorsque Rina évoqua le lapin était de rétorquer que la seule manière dont il appréciait les lapins étaient dans son assiette. A vrai dire, cela lui brulait toujours les lèvres. Mais l'étudiante avait mit tellement d'emphase sur la petite créature aux longues oreilles par rapport aux autres... Et c'était le seul dont elle avait montré une photo pour tenter de le convaincre. Elle les aimait bien, pas vrai ? Urgh... Et bien pas de blague sur le fait de manger des lapins.
- Je préfère éviter les lapins et les oiseaux, ils sont de nature beaucoup trop destructrice et je tiens à garder la bibliothèque de chez moi en état. Je n'aime pas non plus les animaux à sang--froid, donc l'idée des reptiles ou des poissons est à revoir. Quant au pangolin...
Félix hésita un instant avant de se pencher vers son interlocutrice pour demander plus bas.
- Est-ce que c'est seulement légal ? Je pensais que c'était un animal sauvage.
L'homme se redressa, posant un regard empathique sur la jeune fille. Si ses efforts était louable, ils étaient, aux yeux du bibliothécaire du moins, voué à l'échec. Mais soit. Puisqu'elle semblait décider à faire valoir ses arguments et à débattre, il jouerait le jeu. Ce n'était pas comme si discuter avec Mademoiselle Kosho était déplaisant après tout.
- D'autres propositions peut-être ?
Allez. Il devait l'admettre, il était curieux. Quel animal allait-elle sortir cette fois ? Un mouton ? Un cochon ?
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#990000 | Français #6699cc | Anglais #669933- Rina KoshoA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 71■ Inscrit le : 28/07/2024■ Mes clubs :
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Livres & Boule de poils.
15 Novembre 2018.
L
es sourcils de la jeune japonaise se froncent à la première tirade du bibliothécaire et elle le jauge en plissant les yeux. Même si son ton reste aussi neutre qu’à l’accoutumé, son visage exprime sa désapprobation.
”Vous travaillez trop tard ? Votre charge de tâches est-elle trop conséquente ou est-ce afin d’occuper votre esprit ? Avez-vous des choses qui vous tracassent monsieur Fortune ?”
Des multitudes de théories farfelues fusent dans son esprit mais elle lutte pour conserver sa concentration. Les soucis réels du bibliothécaire sont plus importants que les élucubrations de son imaginaire fictif. Elle retourne à son téléphone pour affiner ses recherches.
”Les lapins ainsi que les oiseaux impliquent en effet de nombreux risques. Et la légalité des pangolins… semble varier suivant le site qui en parle. Mais je crois que comme beaucoup d’animaux… comme les aigles ?”
Rina plisse les yeux et relis plusieurs fois l'article.
”Des animaux à risque comme les aigles, les crocodiles et les singes nécessitent une autorisation du responsable de la commune. Vous ne vouliez pas de singes monsieur Fortune si ? Il me semble que c’est aussi dévastateur si ce n’est plus pour votre bibliothèque.”
Les doigts habitués de la jeune étudiante font défiler les onglets sur l’écran de son portable pendant qu’elle parcourt rapidement divers sites.
”Un hamster peut être ? Ou un furet ? Si vous le souhaitez et suivant la superficie dont vous disposez, il est possible de récupérer un cochon ou une poule.”
Décrochant les yeux de son écran, elle lève un regard vers son interlocuteur et esquisse un discret sourire.
”Une souris ? Ou un rat pour accompagner la bibliothèque.”
Tout en retournant à ses recherches, elle garde une oreille attentive aux paroles du bibliothécaire. Après tout, elle ne peut tenter que des suppositions tant qu’elle ne sait pas exactement quels sont les besoins de son interlocuteur. Mais si un animal peut y répondre, elle est déterminée à le trouver.
es sourcils de la jeune japonaise se froncent à la première tirade du bibliothécaire et elle le jauge en plissant les yeux. Même si son ton reste aussi neutre qu’à l’accoutumé, son visage exprime sa désapprobation.
”Vous travaillez trop tard ? Votre charge de tâches est-elle trop conséquente ou est-ce afin d’occuper votre esprit ? Avez-vous des choses qui vous tracassent monsieur Fortune ?”
Des multitudes de théories farfelues fusent dans son esprit mais elle lutte pour conserver sa concentration. Les soucis réels du bibliothécaire sont plus importants que les élucubrations de son imaginaire fictif. Elle retourne à son téléphone pour affiner ses recherches.
”Les lapins ainsi que les oiseaux impliquent en effet de nombreux risques. Et la légalité des pangolins… semble varier suivant le site qui en parle. Mais je crois que comme beaucoup d’animaux… comme les aigles ?”
Rina plisse les yeux et relis plusieurs fois l'article.
”Des animaux à risque comme les aigles, les crocodiles et les singes nécessitent une autorisation du responsable de la commune. Vous ne vouliez pas de singes monsieur Fortune si ? Il me semble que c’est aussi dévastateur si ce n’est plus pour votre bibliothèque.”
Les doigts habitués de la jeune étudiante font défiler les onglets sur l’écran de son portable pendant qu’elle parcourt rapidement divers sites.
”Un hamster peut être ? Ou un furet ? Si vous le souhaitez et suivant la superficie dont vous disposez, il est possible de récupérer un cochon ou une poule.”
Décrochant les yeux de son écran, elle lève un regard vers son interlocuteur et esquisse un discret sourire.
”Une souris ? Ou un rat pour accompagner la bibliothèque.”
Tout en retournant à ses recherches, elle garde une oreille attentive aux paroles du bibliothécaire. Après tout, elle ne peut tenter que des suppositions tant qu’elle ne sait pas exactement quels sont les besoins de son interlocuteur. Mais si un animal peut y répondre, elle est déterminée à le trouver.
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