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- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 326■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
L'étudiant qui n'existait pas
ft. Shin Saito
Vendredi 5 Octobre
Un kaki et un yaourt à boire. Ce jour là, il s’était réveillé plutôt en forme et malgré cela, il lui avait fallu du temps pour comprendre d’où ils étaient venus. Pas de visite nocturne d’un quelconque admirateur secret ou d’une forme de vie extraterrestre, pas un cadeau de la part de son colocataire, pas un oubli de sa part. Il avait barré une à une chaque option de sa liste après les avoir exploré méticuleusement, et il était finalement arrivé à la conclusion qu’il s’agissait du photographe. Un reste de son repas du soir qu’il avait posé là le temps de leur échange et qu’il n’avait pas pensé à récupérer en partant ? Telle était sa théorie.
Il aurait aimé aller toquer à sa porte et lui rendre. Un échange rapide et peut-être pouvait-il en profiter pour récupérer sa clé si l’inconnu avait eu le temps de copier le fichier dessus, mais c’est à cette réflexion qu’il se rendit compte du problème. L’artiste n’avait pas de nom. Seulement un visage. Encore un peu flou, à l’exception de sa chevelure particulière. Toquer à chaque porte de chambre n’était pas un plan adéquat et, autre problème, il y avait la mise à jour.
Le mardi s’était alors écoulé paresseusement, si ce n’était pour sa rencontre fortuite avec le dragoon. Et le reste de la semaine avait suivi sur le même modèle. Le yaourt avait fini par être bu pour ne pas se retrouver gâcher, et quand il sembla au terme de sa maturité, le kaki finit par connaître le même sort. Goût de culpabilité. Les deux lui restèrent sur l’estomac et si la sensation disparue au cours des jours suivants, il ne put se sortir l’artiste de l’esprit. Il avait essayé de rester à l’affût pendant les quelques fois où il avait quitté sa chambre au cours de la Silver Week, sans succès. Ecume invisible. Mauvais timing ou absence complète du campus, le jeune homme restait seul avec ses théories. Plusieurs méthodes s’offraient à lui pour retrouver l’inconnu, et s’il écarta bien vite l’idée de juste attendre une journée devant l’entrée de l’internat, il finit par se décider pour un plan d’action qui lui semblait plus raisonnable.
A la reprise des cours, il le mis donc en action. Le midi, il récupérait ainsi un kaki et un yaourt en guise de dessert et, en fin de journée, il filait à la fin des clubs pour aller jeter un oeil du côté de la salle occupée par celui de photographie. Une simple supposition, qui se révéla infructueuse. Pas de cheveux bleus à l’horizon. Loin de baisser les bras, le jeune japonais réitéra l’opération une semaine durant, jusqu’à être certain que l’inconnu ne fréquentait pas ce club là. Il passa alors au suivant : celui d’arts plastiques. Mais rien non plus.
Quand vint le vendredi, il fit une croix sur cette idée là. Il aurait pu essayer de se renseigner, de demander directement aux étudiants des clubs s’ils connaissaient un garçon ressemblant à la description vague qu’il pouvait en faire mais… parler était compliqué, aborder quelqu’un l’était bien plus encore.
Vaincu et dépité, il avait trouvé refuge sur l’un des bancs du parc. Sac posé à ses pieds, il avait laissé le kaki et le yaourt du jour près de lui, preuves de son échec. Eux aussi finiraient mangés ce soir, distraitement, en guise de repas, et se retrouveraient remplacés le lendemain par une paire identique. Jambes relevées, pieds sur le bord du banc, il fit une petite moue en se recroquevillant ainsi. Est-ce qu’il avait rêvé tout cela ? Leurs rencontres. Leurs échanges. L’inconnu était un fantôme tant qu’il n’avait pas de preuve de son existence. Il ferma les yeux, appréciant la petite brise de fin de journée qui soufflait dans les feuillages, sur son visage. Il perdait son temps ainsi, ce ne serait pas en restant prostré sur ce banc qu’il finirait par le recroiser, mais pour le moment… il voulait juste prendre un instant pour respirer.
Un kaki et un yaourt à boire. Ce jour là, il s’était réveillé plutôt en forme et malgré cela, il lui avait fallu du temps pour comprendre d’où ils étaient venus. Pas de visite nocturne d’un quelconque admirateur secret ou d’une forme de vie extraterrestre, pas un cadeau de la part de son colocataire, pas un oubli de sa part. Il avait barré une à une chaque option de sa liste après les avoir exploré méticuleusement, et il était finalement arrivé à la conclusion qu’il s’agissait du photographe. Un reste de son repas du soir qu’il avait posé là le temps de leur échange et qu’il n’avait pas pensé à récupérer en partant ? Telle était sa théorie.
Il aurait aimé aller toquer à sa porte et lui rendre. Un échange rapide et peut-être pouvait-il en profiter pour récupérer sa clé si l’inconnu avait eu le temps de copier le fichier dessus, mais c’est à cette réflexion qu’il se rendit compte du problème. L’artiste n’avait pas de nom. Seulement un visage. Encore un peu flou, à l’exception de sa chevelure particulière. Toquer à chaque porte de chambre n’était pas un plan adéquat et, autre problème, il y avait la mise à jour.
Le mardi s’était alors écoulé paresseusement, si ce n’était pour sa rencontre fortuite avec le dragoon. Et le reste de la semaine avait suivi sur le même modèle. Le yaourt avait fini par être bu pour ne pas se retrouver gâcher, et quand il sembla au terme de sa maturité, le kaki finit par connaître le même sort. Goût de culpabilité. Les deux lui restèrent sur l’estomac et si la sensation disparue au cours des jours suivants, il ne put se sortir l’artiste de l’esprit. Il avait essayé de rester à l’affût pendant les quelques fois où il avait quitté sa chambre au cours de la Silver Week, sans succès. Ecume invisible. Mauvais timing ou absence complète du campus, le jeune homme restait seul avec ses théories. Plusieurs méthodes s’offraient à lui pour retrouver l’inconnu, et s’il écarta bien vite l’idée de juste attendre une journée devant l’entrée de l’internat, il finit par se décider pour un plan d’action qui lui semblait plus raisonnable.
A la reprise des cours, il le mis donc en action. Le midi, il récupérait ainsi un kaki et un yaourt en guise de dessert et, en fin de journée, il filait à la fin des clubs pour aller jeter un oeil du côté de la salle occupée par celui de photographie. Une simple supposition, qui se révéla infructueuse. Pas de cheveux bleus à l’horizon. Loin de baisser les bras, le jeune japonais réitéra l’opération une semaine durant, jusqu’à être certain que l’inconnu ne fréquentait pas ce club là. Il passa alors au suivant : celui d’arts plastiques. Mais rien non plus.
Quand vint le vendredi, il fit une croix sur cette idée là. Il aurait pu essayer de se renseigner, de demander directement aux étudiants des clubs s’ils connaissaient un garçon ressemblant à la description vague qu’il pouvait en faire mais… parler était compliqué, aborder quelqu’un l’était bien plus encore.
Vaincu et dépité, il avait trouvé refuge sur l’un des bancs du parc. Sac posé à ses pieds, il avait laissé le kaki et le yaourt du jour près de lui, preuves de son échec. Eux aussi finiraient mangés ce soir, distraitement, en guise de repas, et se retrouveraient remplacés le lendemain par une paire identique. Jambes relevées, pieds sur le bord du banc, il fit une petite moue en se recroquevillant ainsi. Est-ce qu’il avait rêvé tout cela ? Leurs rencontres. Leurs échanges. L’inconnu était un fantôme tant qu’il n’avait pas de preuve de son existence. Il ferma les yeux, appréciant la petite brise de fin de journée qui soufflait dans les feuillages, sur son visage. Il perdait son temps ainsi, ce ne serait pas en restant prostré sur ce banc qu’il finirait par le recroiser, mais pour le moment… il voulait juste prendre un instant pour respirer.
Japonais : DarkOrange | Anglais : IndianRed
- Shin SaitoA l'université ; 1è année■ Age : 39■ Messages : 280■ Inscrit le : 29/06/2024
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2018
Fantôme d'écume
ft. Kotai Kinzoku
5 octobre 2018
Habitude prise depuis la rentrée, il a passé la plus grande partie de sa journée à la bibliothèque. Accompagné de son fidèle Niko pour ses rares pauses. C'est vendredi. Excepté (littéralement) une paire d'heures de cours dans l'après-midi, son emploi du temps est libre. Idéal pour travailler sur ses cours et ses devoirs de la semaine, ou encore sur ses propres projets. Autonomie totale.
Dernier livre enfin refermé. Sa tablette retrouve sagement sa pochette, il rassemble ses feuilles. Puis se lève. Les uns après les autres, les ouvrages qui lui ont servi retrouvent leur place dans les étagères. Bras chargés à chaque trajet, des livres abandonnés qu'il peut croiser sur son chemin. Certains étudiants n'ont aucun scrupule à laisser le rangement à d'autres. (Pas la majorité heureusement.) Ca ne le dérange pas. Il a ainsi l'occasion de faire le point sur son travail et d'en refermer la porte. Esprit tranquille, transition utile.
Fatigue. Sorti de là, il a juste envie de rentrer, de poser ses affaires et de s'allonger sur son lit. Mais il se connaît. Et connaît les besoins de son corps. Faire des exercices dans un espace étriqué... ça il n'a pas envie. Autant marcher.
Direction le parc. Le meilleur endroit pour prendre l'air sans sortir de l'université. Profiter du calme, observer peut-être un brin de nature. Mais pour l'instant, il marche. Un tour assez large, pour dégourdir ses jambes, faire travailler l'ensemble de son squelette. Pragmatique. L'iris de son objectif ne s'ouvre que vers la fin de sa balade. Lumières d'automne.
Soustraits du nombre de ceux qui partent pour le week-end, les étudiants se font rares dans le parc. Atmosphère paisible. Il finit par choisir un banc. Se soulageant du poids de ses affaires. Appareil sur ses genoux, maintenu entre ses mains attentives.
Tête relevée vers la cime des arbres. Il respire. La contre-plongée est superbe. Mais ses bras refusent de porter son appareil aussi haut. Retour sur terre. Son œil est attiré par le banc voisin. (C'est lui.)
Silhouette familière. Repliée sur elle-même, sans table pour déployer ses mains et sa créativité. Yeux fermés, corps au repos. Le cliché serait beau. L'image même de la quiétude, dans un espace invitant à l'évasion.
Doigts repliés sur son appareil. Mais il renonce. Il ne s'agit pas d'une silhouette anonyme prise dans le champ d'un grand angle. Son accord est essentiel. Il pourrait l'aborder. Le saluer. Certainement. Mais à le regarder ainsi... Sourire flottant sur ses lèvres. Il choisit de le laisser à son repos et sa tranquillité. (S'il bouge en revanche...) Sérénité. A son tour, il ferme les yeux.
Dernier livre enfin refermé. Sa tablette retrouve sagement sa pochette, il rassemble ses feuilles. Puis se lève. Les uns après les autres, les ouvrages qui lui ont servi retrouvent leur place dans les étagères. Bras chargés à chaque trajet, des livres abandonnés qu'il peut croiser sur son chemin. Certains étudiants n'ont aucun scrupule à laisser le rangement à d'autres. (Pas la majorité heureusement.) Ca ne le dérange pas. Il a ainsi l'occasion de faire le point sur son travail et d'en refermer la porte. Esprit tranquille, transition utile.
Fatigue. Sorti de là, il a juste envie de rentrer, de poser ses affaires et de s'allonger sur son lit. Mais il se connaît. Et connaît les besoins de son corps. Faire des exercices dans un espace étriqué... ça il n'a pas envie. Autant marcher.
Direction le parc. Le meilleur endroit pour prendre l'air sans sortir de l'université. Profiter du calme, observer peut-être un brin de nature. Mais pour l'instant, il marche. Un tour assez large, pour dégourdir ses jambes, faire travailler l'ensemble de son squelette. Pragmatique. L'iris de son objectif ne s'ouvre que vers la fin de sa balade. Lumières d'automne.
Soustraits du nombre de ceux qui partent pour le week-end, les étudiants se font rares dans le parc. Atmosphère paisible. Il finit par choisir un banc. Se soulageant du poids de ses affaires. Appareil sur ses genoux, maintenu entre ses mains attentives.
Tête relevée vers la cime des arbres. Il respire. La contre-plongée est superbe. Mais ses bras refusent de porter son appareil aussi haut. Retour sur terre. Son œil est attiré par le banc voisin. (C'est lui.)
Silhouette familière. Repliée sur elle-même, sans table pour déployer ses mains et sa créativité. Yeux fermés, corps au repos. Le cliché serait beau. L'image même de la quiétude, dans un espace invitant à l'évasion.
Doigts repliés sur son appareil. Mais il renonce. Il ne s'agit pas d'une silhouette anonyme prise dans le champ d'un grand angle. Son accord est essentiel. Il pourrait l'aborder. Le saluer. Certainement. Mais à le regarder ainsi... Sourire flottant sur ses lèvres. Il choisit de le laisser à son repos et sa tranquillité. (S'il bouge en revanche...) Sérénité. A son tour, il ferme les yeux.
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Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
L'étudiant qui n'existait pas
ft. Shin Saito
Il n’aimait pas les parcs. Ou plutôt, il n’aimait plus s’y rendre. Si celui-ci n’était pas intégré à l’école, à moitié enchâssé en bordure des bâtiments, il n’aurait sans doute pas osé s’y poser ou même s’y rendre. Une excuse, c’était facile à trouver. Pas le temps. Il ne faisait pas assez beau. Trop de travail. Cela ne marchait plus ici. Du temps, il en avait de trop, et son travail, il n’avait pas toujours le coeur de s’y perdre comme avant. Ce n’était plus le même exutoire, le même besoin d’oublier le monde extérieur, maintenant qu’il avait des personnes qu’il souhaitait - un peu - revoir. Quand bien même l’un d’eux ne semblait pas exister.
Un soupir quitta ses lèvres. Paupières toujours closes. Il écouta le chant du vent facétieux, le bourdonnement lointain des voix, le bruissement des pas plus proches d’élèves qui traversent l’endroit pour se rendre, sans doute, au réfectoire. La solitude avait-elle tant pesé sur ses épaules que son esprit s’en était trouvé réduit à façonner ce visage inconnu ? Pourtant, un être aussi fantaisiste n’aurait jamais pu naître de son imagination pauvre et muselée par sa logique, ou alors il se surprenait lui-même.
Mais si tel était le cas, pourquoi n’apparaissait-il pas là, alors que le monde s’éloignait, hors de portée ? Fantôme capricieux. Que faisait-il sur ce banc non loin au lieu de venir lui parler ? … Kotai cligna des yeux sans trop y croire. Mèches folles. Indomptables. L’écume de sa chevelure était imprimée dans sa mémoire. Ses pieds prirent appui sur le sol et, sans bruit, de sa démarche timide, il fit quelques pas dans sa direction. Le mirage ne faiblit pas. Par réflexe, il avait pris le kaki et le yaourt, et, comme on laisse une offrande au pied d’un autel, il s’avança juste assez pour les déposer sur le banc près du photographe énigmatiques. Sans le quitter des yeux. Il ne devait pas disparaître avant de les récupérer.
Un soupir quitta ses lèvres. Paupières toujours closes. Il écouta le chant du vent facétieux, le bourdonnement lointain des voix, le bruissement des pas plus proches d’élèves qui traversent l’endroit pour se rendre, sans doute, au réfectoire. La solitude avait-elle tant pesé sur ses épaules que son esprit s’en était trouvé réduit à façonner ce visage inconnu ? Pourtant, un être aussi fantaisiste n’aurait jamais pu naître de son imagination pauvre et muselée par sa logique, ou alors il se surprenait lui-même.
Mais si tel était le cas, pourquoi n’apparaissait-il pas là, alors que le monde s’éloignait, hors de portée ? Fantôme capricieux. Que faisait-il sur ce banc non loin au lieu de venir lui parler ? … Kotai cligna des yeux sans trop y croire. Mèches folles. Indomptables. L’écume de sa chevelure était imprimée dans sa mémoire. Ses pieds prirent appui sur le sol et, sans bruit, de sa démarche timide, il fit quelques pas dans sa direction. Le mirage ne faiblit pas. Par réflexe, il avait pris le kaki et le yaourt, et, comme on laisse une offrande au pied d’un autel, il s’avança juste assez pour les déposer sur le banc près du photographe énigmatiques. Sans le quitter des yeux. Il ne devait pas disparaître avant de les récupérer.
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- Shin SaitoA l'université ; 1è année■ Age : 39■ Messages : 280■ Inscrit le : 29/06/2024
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2018
Fantôme d'écume
ft. Kotai Kinzoku
Interlude bienvenu. Quelques voix dans l'air. Des élèves de passage. Il entend surtout le bruissement des feuilles, le pépiement tardif des oiseaux. Envol dans la lumière du couchant. Une aquarelle. Le vent joue avec ses cheveux. Il ne sent plus le poids des heures. Ni la masse sur ses genoux. Détendu. Il se repose enfin.
Frémissement de tissu. Tout proche et pourtant lointain à ses sens. Il s'est endormi... ? La brise qui caresse son visage est la même. Mèches insouciantes contre sa peau.
En douceur, il ouvre les yeux. Lumière douce précédant le crépuscule. Ses iris clairs découvrent docilement le visage devant lui. Proche, si l'on considère sa distance habituelle. Présence attendue, il n'est pas surpris. Attention focalisée. Il le regarde. Une expression étrange. Comme une bête curieuse, mais ce n'est pas exactement ça. Il le regarde en retour. Et lentement, lui sourit.
Frémissement de tissu. Tout proche et pourtant lointain à ses sens. Il s'est endormi... ? La brise qui caresse son visage est la même. Mèches insouciantes contre sa peau.
En douceur, il ouvre les yeux. Lumière douce précédant le crépuscule. Ses iris clairs découvrent docilement le visage devant lui. Proche, si l'on considère sa distance habituelle. Présence attendue, il n'est pas surpris. Attention focalisée. Il le regarde. Une expression étrange. Comme une bête curieuse, mais ce n'est pas exactement ça. Il le regarde en retour. Et lentement, lui sourit.
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❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
L'étudiant qui n'existait pas
ft. Shin Saito
Bleu de mer face au noir de la nuit. Yeux grand ouverts, il le fixe quelques secondes comme un animal surpris par des phares. Sa main s’agite nerveusement dans la direction de son offrande alors que ses jambes entament une retraite prudente. Il n’avait pas voulu le déranger, encore moins le tirer de sa torpeur, mais l’inconnu était bien là, à le regarder en retour. Désir de fuite. Il ne pouvait pas se permettre de tourner les talons, pas avant qu’il n’accepte de récupérer ce qui lui revenait. Mais reculer, il pouvait le faire.
Le vent agite sa chevelure, bouscule quelques mèches d’ordinaire domptées et les fait retomber sur son front. Il ne pense même pas à les remettre en place. Attention focalisée sur le mirage qui lui fait face.
Le vent agite sa chevelure, bouscule quelques mèches d’ordinaire domptées et les fait retomber sur son front. Il ne pense même pas à les remettre en place. Attention focalisée sur le mirage qui lui fait face.
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- Shin SaitoA l'université ; 1è année■ Age : 39■ Messages : 280■ Inscrit le : 29/06/2024
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Fantôme d'écume
ft. Kotai Kinzoku
Immobile, quelques instants. Alors que les yeux de l'observateur s'ouvrent grand. Animal effaré. Retraite prudente. Il se redresse légèrement. Précautionneusement. Pour ses membres engourdis, pour le bloc maintenu sur ses jambes. Et pour ne pas effrayer d'avantage son visiteur. Son sourire ne s'est pas effacé.
- Bonjour-
Le saluer plus tôt aurait-il prévenu sa fuite ? Il n'en est pas certain. Le petit brun est encore en train de reculer. Doit-il vraiment l'en empêcher ? Il comprend à retardement qu'il lui montre quelque chose. A côté de lui. C'est à son tour d'ouvrir un regard étonné.
La petite bouteille de yahourt et le kaki rejoignent ses mains, mais les yeux verts se sont à nouveau tournés vers son camarade.
- C'est gentil, mais...
Souvenir récent. La même marque, le même parfum. Le même fruit. Interrogation muette.
- Bonjour-
Le saluer plus tôt aurait-il prévenu sa fuite ? Il n'en est pas certain. Le petit brun est encore en train de reculer. Doit-il vraiment l'en empêcher ? Il comprend à retardement qu'il lui montre quelque chose. A côté de lui. C'est à son tour d'ouvrir un regard étonné.
La petite bouteille de yahourt et le kaki rejoignent ses mains, mais les yeux verts se sont à nouveau tournés vers son camarade.
- C'est gentil, mais...
Souvenir récent. La même marque, le même parfum. Le même fruit. Interrogation muette.
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L'étudiant qui n'existait pas
ft. Shin Saito
Accroche dans la brise. Le son de sa voix le fait s’arrêter net et il continue de le regarder. Un petit hochement de tête en guise de réponse alors que l’inconnu se redresse. Gestes lents, précis. Sur ses jambes, l’appareil photo conserve son équilibre, sécurisé par les mains et l’attention de son propriétaire. Un détail qui attire brièvement son regard avant que celui-ci ne revienne s’ancrer à celui de son vis-à-vis.
L’apparition a enfin suivi son signe et il lit l’étonnement dans son regard alors qu’il découvre le yaourt et le kaki.
« Je ne t’ai pas trouvé, avant. »
Avant que les tiens ne périment. Maigre compensation, bien qu’identique. Elan de stress, il humecte nerveusement le bord de ses lèvres avant de s’attraper les mains. La fuite était de plus en plus tentante.
L’apparition a enfin suivi son signe et il lit l’étonnement dans son regard alors qu’il découvre le yaourt et le kaki.
« Je ne t’ai pas trouvé, avant. »
Avant que les tiens ne périment. Maigre compensation, bien qu’identique. Elan de stress, il humecte nerveusement le bord de ses lèvres avant de s’attraper les mains. La fuite était de plus en plus tentante.
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Fantôme d'écume
ft. Kotai Kinzoku
Nervosité. Les signes deviennent plus évidents à mesure que le temps passe. Alors qu'il le regarde toujours. Un air... pas réellement effrayé. Plutôt... effarouché. Craintif. Il le voit plus clairement. Suffisamment pour s'interroger. Il répond simplement, d'une voix douce. Calme, pour ne pas augmenter son angoisse.
- Je les ai laissés pour toi.
Une pensée pour son estomac au regard de la légèreté de son repas. Un creux durant la soirée, la nuit, qui aurait pu ainsi facilement être comblé. Il lui sourit. Mais n'est pas certain que le jeune homme assimile ses paroles sur le moment. Ses pensées sont ailleurs. C'est à son tour de réaliser.
- ... tu me cherchais ?
Pour lui rendre son bien, vraisemblablement. Cela peut expliquer... (Rien n'est moins sûr.) S'il avait su...
- Je les ai laissés pour toi.
Une pensée pour son estomac au regard de la légèreté de son repas. Un creux durant la soirée, la nuit, qui aurait pu ainsi facilement être comblé. Il lui sourit. Mais n'est pas certain que le jeune homme assimile ses paroles sur le moment. Ses pensées sont ailleurs. C'est à son tour de réaliser.
- ... tu me cherchais ?
Pour lui rendre son bien, vraisemblablement. Cela peut expliquer... (Rien n'est moins sûr.) S'il avait su...
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L'étudiant qui n'existait pas
ft. Shin Saito
« … Pour moi ? »
Quiproquo évident, mais qu’il n’avait pas pu remarquer avant que les mots de l’artiste ne le souligne. Sa posture s’ancre sur place, et quand bien même la fuite est toujours présente dans un coin de son esprit, il se laisse amadouer par la douceur de sa voix, de ses traits. Visage oublié qu’il redécouvre. La question le fait se tordre un peu plus les mains alors qu’une réponse trop honnête lui brûle les lèvres. Mais il ne pouvait pas dire cela ainsi, n’est-ce pas ?
« Je voulais juste te les rendre et… » Hésitation. Les mots se bousculèrent d’eux-mêmes. « … m’assurer que tu existes vraiment. »
Aveu involontaire. Il allait passer pour étrange, si ce n’était pas déjà le cas. Tant pis. Le photographe énigmatique rentrait également dans cette case, mais peut-être n’aurait-il pas dû le lui faire remarquer de la sorte ? Il était trop tard pour y penser.
Quiproquo évident, mais qu’il n’avait pas pu remarquer avant que les mots de l’artiste ne le souligne. Sa posture s’ancre sur place, et quand bien même la fuite est toujours présente dans un coin de son esprit, il se laisse amadouer par la douceur de sa voix, de ses traits. Visage oublié qu’il redécouvre. La question le fait se tordre un peu plus les mains alors qu’une réponse trop honnête lui brûle les lèvres. Mais il ne pouvait pas dire cela ainsi, n’est-ce pas ?
« Je voulais juste te les rendre et… » Hésitation. Les mots se bousculèrent d’eux-mêmes. « … m’assurer que tu existes vraiment. »
Aveu involontaire. Il allait passer pour étrange, si ce n’était pas déjà le cas. Tant pis. Le photographe énigmatique rentrait également dans cette case, mais peut-être n’aurait-il pas dû le lui faire remarquer de la sorte ? Il était trop tard pour y penser.
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ft. Kotai Kinzoku
Pour lui. Même s'il ne l'a pas compris. (Il ne lui a pas dit, en même temps.) L'intention est louable. Et depuis ce jour, il l'a cherché... ? En vain. (Tristesse.) Jusqu'à aujourd'hui. Offrande laissée de côté. Réflexion, doigt contre sa joue.
- Mes vacances ont été bien occupées.
Le voir sur le campus durant la silver week aurait été difficile. Beaucoup d'étudiants rentrent dans leur famille pour cette période. Il laissera planer le doute. Mais il oublie vite ses arguments. La déclaration suivante laisse ses yeux grands ouverts.
- Que... j'existe... ?
Certainement, il n'était pas préparé à entendre des mots pareils. Interdit quelques secondes. Le temps d'assimiler. La surprise passée, ses yeux se plissent sur un simple sourire. Sans jugement. Il espère en rire avec lui. Plus tard.
- Je suis là.
Comme si c'était la réponse à toutes les interrogations que le petit brun avait dû se poser. Si cela peut l'apaiser un peu. Surmonter son appréhension, la détresse qui plane au coin de son regard. Tranquillement, il lève la main vers lui.
- Tu le vois, je ne suis pas un spectre.
Nulle moquerie, ni aversion. Il tapote la place à côté de lui. Une simple invitation. L'étudiant est libre de s'éloigner s'il le préfère. Il l'a cherché. Sans le trouver. Conséquences imprévisibles. Mais il est enfin devant lui. Il ne partira pas tout de suite. Le jeune homme déboussolé peut au moins s'assurer de sa réalité.
- Mes vacances ont été bien occupées.
Le voir sur le campus durant la silver week aurait été difficile. Beaucoup d'étudiants rentrent dans leur famille pour cette période. Il laissera planer le doute. Mais il oublie vite ses arguments. La déclaration suivante laisse ses yeux grands ouverts.
- Que... j'existe... ?
Certainement, il n'était pas préparé à entendre des mots pareils. Interdit quelques secondes. Le temps d'assimiler. La surprise passée, ses yeux se plissent sur un simple sourire. Sans jugement. Il espère en rire avec lui. Plus tard.
- Je suis là.
Comme si c'était la réponse à toutes les interrogations que le petit brun avait dû se poser. Si cela peut l'apaiser un peu. Surmonter son appréhension, la détresse qui plane au coin de son regard. Tranquillement, il lève la main vers lui.
- Tu le vois, je ne suis pas un spectre.
Nulle moquerie, ni aversion. Il tapote la place à côté de lui. Une simple invitation. L'étudiant est libre de s'éloigner s'il le préfère. Il l'a cherché. Sans le trouver. Conséquences imprévisibles. Mais il est enfin devant lui. Il ne partira pas tout de suite. Le jeune homme déboussolé peut au moins s'assurer de sa réalité.
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L'étudiant qui n'existait pas
ft. Shin Saito
Surprise de chaque côté. Il s’était attendu à une moue d’incompréhension, un regard scrutateur, un geste de recul, pas à ce que son interrogation se mue en un sourire amical. Main levée à portée de ses yeux. Opaque. Aucune lumière ne filtre à travers et, en y regardant de plus près, il est vrai que sa tête n’était ornée d’aucun hitaikakushi. Un détail qui aurait pu lui mettre la puce à l’oreille bien plus tôt, ça et le fait que les fantômes n’existaient pas, bien sûr.
Tapotement sur le bois. Il sursaute légèrement et ses yeux glissent pour observer son geste. Une invitation ? Il n’avait pas prévu de le déranger plus longtemps mais… Sans un mot, le jeune japonais recule, encore et encore, jusqu’au banc sur lequel il s’était assis un peu plus tôt. Et sans quitter l’artiste des yeux, il se baisse pour récupérer son sac et, à petits pas, il le rejoint pour prendre place à ses côtés. Assise timide, il se tient sur le bord, muscles maigrelets de ses jambes tendus, comme prêts à bondir et prendre la poudre d’escampette. Il n’avait pas peur de lui, il craignait seulement de le déranger.
« Je pensais te trouver à la sortie du club de photographie. »
Tapotement sur le bois. Il sursaute légèrement et ses yeux glissent pour observer son geste. Une invitation ? Il n’avait pas prévu de le déranger plus longtemps mais… Sans un mot, le jeune japonais recule, encore et encore, jusqu’au banc sur lequel il s’était assis un peu plus tôt. Et sans quitter l’artiste des yeux, il se baisse pour récupérer son sac et, à petits pas, il le rejoint pour prendre place à ses côtés. Assise timide, il se tient sur le bord, muscles maigrelets de ses jambes tendus, comme prêts à bondir et prendre la poudre d’escampette. Il n’avait pas peur de lui, il craignait seulement de le déranger.
« Je pensais te trouver à la sortie du club de photographie. »
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- Shin SaitoA l'université ; 1è année■ Age : 39■ Messages : 280■ Inscrit le : 29/06/2024
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2018
Fantôme d'écume
ft. Kotai Kinzoku
Main soumise au test de la matérialité. Au terme duquel l'examinateur ne délivre aucune conclusion. Concentration interrompue par son geste sur le banc. Il recule. (Ah...) Il lui a fait peur. La déception estompe son sourire. Pourtant il le regarde toujours. Même quand il prend son sac. Ca y est. Il va faire demi-tour et partir en courant.
Ou pas... ?
Surprise, à nouveau, alors que la joie revient éclairer ses traits. Yeux noirs toujours rivés sur son visage. Une plaisanterie au bord des lèvres. Mais il préfère se montrer rassurant.
- Je ne vais pas disparaître.
Croit-il encore imaginer sa présence ? Il semble prêt à prendre la fuite. Puis vient un semblant d'explication. D'une rationalité (d'une banalité) presque déconcertante. Le club de photographie. Sa main se perd dans sa nuque. Il ne risquait pas de l'y trouver.
- Je n'en fais pas partie. Ni d'aucun club par ailleurs. Je suis les cours, mais je préfère choisir comment orienter mes loisirs.
La vision du club est étriquée, limitée. Il se trompe peut-être. Mais il préfère photographier les paysages, la nature... ce qui fait battre son cœur. Rarement des gens. Le club a la réputation d'être le faire-valoir du club de journalisme. Le raisonnement de son camarade est sensé. Logique. Mais devenir paparazzi, très peu pour lui.
Ou pas... ?
Surprise, à nouveau, alors que la joie revient éclairer ses traits. Yeux noirs toujours rivés sur son visage. Une plaisanterie au bord des lèvres. Mais il préfère se montrer rassurant.
- Je ne vais pas disparaître.
Croit-il encore imaginer sa présence ? Il semble prêt à prendre la fuite. Puis vient un semblant d'explication. D'une rationalité (d'une banalité) presque déconcertante. Le club de photographie. Sa main se perd dans sa nuque. Il ne risquait pas de l'y trouver.
- Je n'en fais pas partie. Ni d'aucun club par ailleurs. Je suis les cours, mais je préfère choisir comment orienter mes loisirs.
La vision du club est étriquée, limitée. Il se trompe peut-être. Mais il préfère photographier les paysages, la nature... ce qui fait battre son cœur. Rarement des gens. Le club a la réputation d'être le faire-valoir du club de journalisme. Le raisonnement de son camarade est sensé. Logique. Mais devenir paparazzi, très peu pour lui.
- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 326■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
L'étudiant qui n'existait pas
ft. Shin Saito
Son raisonnement n’était que partiellement erroné, quand bien même il ne comprenait pas pourquoi le photographe ne participait pas à ce club qui lui semblait tout indiqué. Y avait-il un gouffre entre ses cours et cette activité ? Question silencieuse scintillant pourtant dans ses yeux noirs.
Mains posées sur ses genoux, il il observe l’artiste. Appareil au repos. Loisir évident mais qu’il préférait, semble-t-il exercer en solo. Un besoin de solitude ? Et malgré cela, il l’avait invité à rester. Kotai fit une petite moue. Hésitation évidente.
« Est-ce que ma présence est malvenue ? Je ne souhaitais pas t’interrompre. »
Tout comme il s’attelait au gunpla ou à la robotique dans son coin, le photographe avait peut-être besoin de son cocon de tranquillité pour exercer son art.
Mains posées sur ses genoux, il il observe l’artiste. Appareil au repos. Loisir évident mais qu’il préférait, semble-t-il exercer en solo. Un besoin de solitude ? Et malgré cela, il l’avait invité à rester. Kotai fit une petite moue. Hésitation évidente.
« Est-ce que ma présence est malvenue ? Je ne souhaitais pas t’interrompre. »
Tout comme il s’attelait au gunpla ou à la robotique dans son coin, le photographe avait peut-être besoin de son cocon de tranquillité pour exercer son art.
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Fantôme d'écume
ft. Kotai Kinzoku
Léger écart de pensée. La question muette lui échappe. Il ne le regarde pas vraiment. Jusqu'à ce que sa voix effleure à nouveau ses oreilles. Etrange délicatesse que celle de sa timidité. Il pose les yeux sur lui. Sourire apaisé. Même sans qu'il le dise la réponse se lit à la commissure de ses lèvres.
- Je ne t'aurais pas invité si c'était le cas.
Son regard s'évade encore un peu.
- J'en ai assez fait aujourd'hui. Je voulais juste prendre l'air. Marcher. Et me poser.
Terme exact éludé par égard pour son camarade. Le petit brun se sentirait indésirable. Se reposer. En théorie il a sa chambre pour ça. (Belle théorie.) Après la bibliothèque... Les deux endroits ne remplissent pas la même fonction mais partagent un point commun. Espaces clos. Il s'est laissé guider par son besoin de respirer. Les yeux clairs reviennent se lier à leurs sombres semblables.
- C'est pareil pour toi, non ?
- Je ne t'aurais pas invité si c'était le cas.
Son regard s'évade encore un peu.
- J'en ai assez fait aujourd'hui. Je voulais juste prendre l'air. Marcher. Et me poser.
Terme exact éludé par égard pour son camarade. Le petit brun se sentirait indésirable. Se reposer. En théorie il a sa chambre pour ça. (Belle théorie.) Après la bibliothèque... Les deux endroits ne remplissent pas la même fonction mais partagent un point commun. Espaces clos. Il s'est laissé guider par son besoin de respirer. Les yeux clairs reviennent se lier à leurs sombres semblables.
- C'est pareil pour toi, non ?
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L'étudiant qui n'existait pas
ft. Shin Saito
Entre politesse et bienveillance, la proposition du photographe oscillait pourtant. Il estimait peut-être indécent de le renvoyer alors qu’ils venaient à peine de se retrouver, et de son côté, il ne pouvait pas refuser l’invitation de rester. Coincés ensemble… Une supposition, bien sûr, mais quelle que soit la vérité, Kotai devait se contenter de suivre les règles tacites du respect.
Regard ancré dans le sien. Ils avaient tout deux errés au terme d’une journée trop remplie. Entre les cours, les révisions, les projets… Le parc était l’endroit où ils pouvaient enfin prendre le temps de respirer. Etait-ce ce qu’il était venu inconsciemment chercher ici ? Le jeune homme pencha brièvement la tête sur le côté, s’interrogeant mentalement à ce sujet. Et la réponse était simple : il ne savait pas.
« C’était sur mon chemin, et l’endroit était calme. »
Sa présence ici tenait davantage de son ressenti sur l’instant que d’une réflexion logique et décidée.
« Je préfère ma chambre en général. Pas celle de l’internat. » précisa-t-il avec un brin de mélancolie. « Tu vas mieux ? »
Regard ancré dans le sien. Ils avaient tout deux errés au terme d’une journée trop remplie. Entre les cours, les révisions, les projets… Le parc était l’endroit où ils pouvaient enfin prendre le temps de respirer. Etait-ce ce qu’il était venu inconsciemment chercher ici ? Le jeune homme pencha brièvement la tête sur le côté, s’interrogeant mentalement à ce sujet. Et la réponse était simple : il ne savait pas.
« C’était sur mon chemin, et l’endroit était calme. »
Sa présence ici tenait davantage de son ressenti sur l’instant que d’une réflexion logique et décidée.
« Je préfère ma chambre en général. Pas celle de l’internat. » précisa-t-il avec un brin de mélancolie. « Tu vas mieux ? »
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- Shin SaitoA l'université ; 1è année■ Age : 39■ Messages : 280■ Inscrit le : 29/06/2024
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ft. Kotai Kinzoku
Une envie similaire, rien de prémédité. Il le comprend. L'heure est propice à la détente. Le lieu, suffisamment désert pour trouver la tranquillité recherchée. Mélancolie dans la voix de son interlocuteur, brillant dans les perles noires. Il est tenté de détourner les yeux. Sa chambre. Son territoire. Son havre. Espace autrefois partagé. Synonyme de solitude non désirée. Ses doigts se replient sur la coque de plastique. Un autre sujet de conversation.
- Je vais mieux.
Grâce à lui. Muscles relaxés. Sans ça, la guérison n'aurait peut-être pas été aussi rapide. Le massage avait grandement aidé. Il avait juste fait en sorte d'en prolonger les bénéfices.
- Je fais encore attention, mais j'ai repris l'aikido.
Le baume du tigre est encore d'actualité. Simple précaution, appliqué après sa douche du soir. Il est retourné au dojo sans inquiétude. La douleur n'est qu'un souvenir.
- Je vais mieux.
Grâce à lui. Muscles relaxés. Sans ça, la guérison n'aurait peut-être pas été aussi rapide. Le massage avait grandement aidé. Il avait juste fait en sorte d'en prolonger les bénéfices.
- Je fais encore attention, mais j'ai repris l'aikido.
Le baume du tigre est encore d'actualité. Simple précaution, appliqué après sa douche du soir. Il est retourné au dojo sans inquiétude. La douleur n'est qu'un souvenir.
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L'étudiant qui n'existait pas
ft. Shin Saito
Sensation étrange. Le photographe semble s’être éloigné un instant, comme emporté par ses pensées. Un voyage silencieux et bref, auquel il ne demanderait pas l’accès. Chaque souvenir était précieux, et il ne fallait pas les offrir à la vue du premier venu. Alors, il se tut, regard glissant sur le sol jusqu’à ce que la voix de l’artiste ne vienne flotter sur le vent.
Un petit hochement de tête vint ponctuer la réponse de l’inconnu, et il releva presque les yeux dans sa direction alors qu’il enchaînait quelques mots de plus. Arrêt momentané. Le sport lui avait peut-être manqué, mais Kotai était heureux de savoir qu’il n’avait pas eu davantage de complications. Un problème musculaire pouvait parfois se révéler plus grave qu’il ne le laissait présager au prime abord, mais son interlocuteur avait su s’en remettre visiblement sans trop de problèmes.
Ses paupières se plissent en un semblant de sourire.
Un petit hochement de tête vint ponctuer la réponse de l’inconnu, et il releva presque les yeux dans sa direction alors qu’il enchaînait quelques mots de plus. Arrêt momentané. Le sport lui avait peut-être manqué, mais Kotai était heureux de savoir qu’il n’avait pas eu davantage de complications. Un problème musculaire pouvait parfois se révéler plus grave qu’il ne le laissait présager au prime abord, mais son interlocuteur avait su s’en remettre visiblement sans trop de problèmes.
Ses paupières se plissent en un semblant de sourire.
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Fantôme d'écume
ft. Kotai Kinzoku
Un sourire. A peine esquissé. Pour n'importe qui d'autre, à peine un plissement de paupières. Mais il le voit. Eclat infime dans sa pupille, différent de l'expression neutre qu'il aborde couramment. Variations subtiles. C'est ainsi qu'il s'exprime. Nuances imperceptibles. Mais il le voit.
Arrêt sur image. Capture involontaire. Le cliché restera dans sa mémoire.
Lentement, il cligne des yeux. Emergeant de la torpeur qui commence à l'envahir. (Il l'a fixé longtemps ?) Son sourire se fait légèrement asymétrique.
- Je ne pensais pas que tu accepterais de m'aider... pour ça.
Une demande intime, alors qu'ils ne se connaissent pas. Pourtant, il l'a fait. Sans débat ni condition.
- Je ne pensais même pas demander.
Un écart de conduite, qu'il aurait pu regretter. Aucune arrière-pensée, mais d'aucun aurait pu (avec raison) le juger déplacé. Sourire volage.
- Maintenant je me demande comment tu as appris pour être aussi doué.
(...)
Arrêt sur image. Capture involontaire. Le cliché restera dans sa mémoire.
Lentement, il cligne des yeux. Emergeant de la torpeur qui commence à l'envahir. (Il l'a fixé longtemps ?) Son sourire se fait légèrement asymétrique.
- Je ne pensais pas que tu accepterais de m'aider... pour ça.
Une demande intime, alors qu'ils ne se connaissent pas. Pourtant, il l'a fait. Sans débat ni condition.
- Je ne pensais même pas demander.
Un écart de conduite, qu'il aurait pu regretter. Aucune arrière-pensée, mais d'aucun aurait pu (avec raison) le juger déplacé. Sourire volage.
- Maintenant je me demande comment tu as appris pour être aussi doué.
(...)
- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 326■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
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L'étudiant qui n'existait pas
ft. Shin Saito
Le silence les a enveloppé, douce couverture de sérénité sous laquelle le jeune homme commença à se détendre. Sur ses genoux, ses mains se relâchent. Pression disparue. Regard posé pour lui mais l’attention ne le dérange pas. Leurs bulles se frôlent, et n’éclatent qu’au moment où l’artiste reprend doucement la parole.
Clignement d’yeux interrogateur. Etait-ce si surprenant que cela ? Il n’avait pourtant rien fait d’exceptionnel, une main tendue pour celui qui en avait besoin, cela devrait être la norme. Nouveau hochement de tête. Il ne savait pas quoi répondre à cela, et la dernière phrase du photographe lui fit rentrer la tête dans les épaules. Embarras. Ses yeux se détournent.
« Ma petite soeur a des douleurs aux jambes, j’ai appris un peu. »
Présent. Il ne parvenait pas à… Tristesse écartée à bout de bras, il se râcle la gorge.
« Mais je ne dirais pas que je suis doué. Tu aurais sans doute préféré un spécialiste. »
Clignement d’yeux interrogateur. Etait-ce si surprenant que cela ? Il n’avait pourtant rien fait d’exceptionnel, une main tendue pour celui qui en avait besoin, cela devrait être la norme. Nouveau hochement de tête. Il ne savait pas quoi répondre à cela, et la dernière phrase du photographe lui fit rentrer la tête dans les épaules. Embarras. Ses yeux se détournent.
« Ma petite soeur a des douleurs aux jambes, j’ai appris un peu. »
Présent. Il ne parvenait pas à… Tristesse écartée à bout de bras, il se râcle la gorge.
« Mais je ne dirais pas que je suis doué. Tu aurais sans doute préféré un spécialiste. »
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Fantôme d'écume
ft. Kotai Kinzoku
Sa petite sœur. La photo sur son bureau. (La bienséance voudrait sans doute qu'il demande son nom ?) Il sourit devant l'humilité de son camarade. Voix douce en exposant ce qui n'est rien de moins qu'un fait.
- Sans toi j'aurais peut-être dû m'y résoudre.
La douleur avait suffi à le paralyser quelques minutes. Il aurait certainement dû consulter le lendemain, s'il n'avait pas simplement été bloqué dans son lit. Le petit brun ne le sait pas, mais il a potentiellement, même de manière indirecte, sauvé le projet de toute une compagnie. (La journée, c'est déjà suffisant.)
D'une manière ou d'une autre, le sujet met son interlocuteur mal à l'aise. Pas besoin d'être très perspicace pour s'en rendre compte. Il ne semble pas vraiment apprécier les compliments. (Ou il n'y est pas habitué.) Il a eu l'occasion d'en parler, c'est déjà bien.
Le bois craque un peu sous lui alors qu'il réajuste sa position sur le banc. Yeux mi-clos, mais il le regarde toujours. (Son dos, pour l'instant.) Sourire, même s'il l'adresse plus à ses cheveux qu'à son visage. Le silence n'a pas encore tout à fait eu le temps de s'installer, alors il adopte un ton léger.
- Tu aimes le kaki ?
Car dans l'absolu il a choisi ce fruit sans rien connaître de ses goûts.
- Sans toi j'aurais peut-être dû m'y résoudre.
La douleur avait suffi à le paralyser quelques minutes. Il aurait certainement dû consulter le lendemain, s'il n'avait pas simplement été bloqué dans son lit. Le petit brun ne le sait pas, mais il a potentiellement, même de manière indirecte, sauvé le projet de toute une compagnie. (La journée, c'est déjà suffisant.)
D'une manière ou d'une autre, le sujet met son interlocuteur mal à l'aise. Pas besoin d'être très perspicace pour s'en rendre compte. Il ne semble pas vraiment apprécier les compliments. (Ou il n'y est pas habitué.) Il a eu l'occasion d'en parler, c'est déjà bien.
Le bois craque un peu sous lui alors qu'il réajuste sa position sur le banc. Yeux mi-clos, mais il le regarde toujours. (Son dos, pour l'instant.) Sourire, même s'il l'adresse plus à ses cheveux qu'à son visage. Le silence n'a pas encore tout à fait eu le temps de s'installer, alors il adopte un ton léger.
- Tu aimes le kaki ?
Car dans l'absolu il a choisi ce fruit sans rien connaître de ses goûts.
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L'étudiant qui n'existait pas
ft. Shin Saito
S’y résoudre ? Kotai arqua un sourcil. Il n’y avait pourtant aucun mal à consulter un médecin ou un spécialiste pour un problème physique, après tout, certaines douleurs ne pouvaient parfois disparaître sans aide médicale. Avis réduit au silence, enterré sous la politesse qu’il préférait conserver.
D’une simple question, l’artiste l’aida à balayer son bref moment de faiblesse, changeant de sujet pour quelque chose de plus léger. Et factuel. Kotai se pinça néanmoins le menton, réfléchissant à ses prochaines paroles. Il mangeait toutes sortes de fruits, variant les plaisirs selon les saisons et les disponibilités, mais généralement, il les consommait pour leurs apports en vitamines et fibres, indépendamment de leur goût. Il avait ses préférences, comme n’importe quel être humain, et du coup, pouvait-il dire qu’il aimait ça, les kakis ?
« Non. » Il releva les yeux. « Le goût est tolérable, mais la texture n’est pas parmi celles que je préfère. »
En soit, ce n’était pas tant qu’il n’aimait pas, mais s’il avait le choix, il opterait pour un équivalent sans trop hésiter. Bon, cela ne l’avait pas empêché d’en manger un par jour depuis deux semaines, mais c’était un détail. Et il ne fallait pas gâcher !
« Après cela reste un fruit bon pour la santé, le seul désavantage c’est qu’il vaut mieux avoir un couteau à portée de main pour pouvoir le consommer. »
Le côté pratique faisait également chuter son appréciation du kaki. Peau désagréable à la consommation, là où une pêche ou une pomme ne présentaient pas ce genre de problème.
D’une simple question, l’artiste l’aida à balayer son bref moment de faiblesse, changeant de sujet pour quelque chose de plus léger. Et factuel. Kotai se pinça néanmoins le menton, réfléchissant à ses prochaines paroles. Il mangeait toutes sortes de fruits, variant les plaisirs selon les saisons et les disponibilités, mais généralement, il les consommait pour leurs apports en vitamines et fibres, indépendamment de leur goût. Il avait ses préférences, comme n’importe quel être humain, et du coup, pouvait-il dire qu’il aimait ça, les kakis ?
« Non. » Il releva les yeux. « Le goût est tolérable, mais la texture n’est pas parmi celles que je préfère. »
En soit, ce n’était pas tant qu’il n’aimait pas, mais s’il avait le choix, il opterait pour un équivalent sans trop hésiter. Bon, cela ne l’avait pas empêché d’en manger un par jour depuis deux semaines, mais c’était un détail. Et il ne fallait pas gâcher !
« Après cela reste un fruit bon pour la santé, le seul désavantage c’est qu’il vaut mieux avoir un couteau à portée de main pour pouvoir le consommer. »
Le côté pratique faisait également chuter son appréciation du kaki. Peau désagréable à la consommation, là où une pêche ou une pomme ne présentaient pas ce genre de problème.
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❖ Arrivé(e) en : Septembre 2018
Fantôme d'écume
ft. Kotai Kinzoku
La texture. Doigts repliés contre sa joue, il ne peut qu'approuver. Un kaki mûr est à la fois juteux et légèrement farineux, ce qui rend la sensation étrange. Il en apprécie lui-même le goût, mais ne place pas non plus ce fruit dans son top tier.
- Il n'est pas fragile.
C'est ce qui a dirigé son choix. Il est bien moins sensible aux chocs et au vieillissement que d'autres fruits. En plus de posséder de nombreuses vertus. Et bien sûr, il est moins onéreux que des fruits que l'on pourrait qualifier exotiques.
Le fruit susnommé se retrouve dans sa main, et devant ses yeux à le contempler comme le crâne de Yorick. Sourire joueur aux lèvres.
- Je le mange sans couteau.
A condition que le fruit soit suffisamment mature. Mais pas trop. D'autres fruits lui donnent bien plus de fil à retordre que celui-ci, à l'enveloppe et à la chair tendres. Ses yeux se tournent, à nouveau, vers son interlocuteur. Curiosité mutine.
- Tu préfères quoi ?
De là à penser qu'il s'agit de la question qu'il voulait réellement poser, le pas est vite franchi.
- Il n'est pas fragile.
C'est ce qui a dirigé son choix. Il est bien moins sensible aux chocs et au vieillissement que d'autres fruits. En plus de posséder de nombreuses vertus. Et bien sûr, il est moins onéreux que des fruits que l'on pourrait qualifier exotiques.
Le fruit susnommé se retrouve dans sa main, et devant ses yeux à le contempler comme le crâne de Yorick. Sourire joueur aux lèvres.
- Je le mange sans couteau.
A condition que le fruit soit suffisamment mature. Mais pas trop. D'autres fruits lui donnent bien plus de fil à retordre que celui-ci, à l'enveloppe et à la chair tendres. Ses yeux se tournent, à nouveau, vers son interlocuteur. Curiosité mutine.
- Tu préfères quoi ?
De là à penser qu'il s'agit de la question qu'il voulait réellement poser, le pas est vite franchi.
- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 326■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
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Petit hochement de tête. Il est vrai que le kaki avait cet avantage pour lui, et dans certains foyers, il était plus simple de consommer des fruits qui durent plutôt que de parier son argent sur des saveurs exotiques qui risqueraient de pourrir dès qu’on les quitte des yeux. La remarque suivante lui fit arquer un sourcil. Sans couteau ? Il parvenait à percer la peau dure du kaki avec la seule force de ses dents ? Une technique un chouïa barbare, mais soit. Pour sa part, Kotai était team couteau, qu’importe le fruit consommé. Pommes, pêches, poires ou même des abricots, il les dépiautait toujours consciencieusement avant de les manger. Chacun sa manière de faire, aucune n’était forcément mieux que l’autre.
La question le prit un peu au dépourvu. Il lui demandait pour sa manière de manger ou pour les fruits, de façon plus générale ? Prenant quelques secondes pour réfléchir aux deux éventualités, Kotai pesa l’intérêt de chaque potentiel sujet et finit par pencher pour la seconde option. Ce n’était pas forcément la suite la plus directe, mais c’était ce qui faisait le plus de sens dans une conversation ? Peut-être ? Il n’en savait rien, le papotage n’était pas du tout son fort…
« Les fraises. » Ses yeux s’écartent alors qu’un souvenir lui revint en tête. « Ce qui n’est biologiquement pas un fruit, il est vrai. »
Discussion lointaine avec sa senpai. Il se souvenait de ses yeux ronds quand il lui avait expliqué que le fruit était en fait les petits points à la surface de la fraise - les akènes - et que ce que l’on considérait comme le fruit n’était en fait qu’un faux-fruit ou un pseudocarpe. Elle lui avait du coup demandé si les fausses carpes étaient des pseudofraises. A ce jour, il n’avait toujours pas compris la blague.
D’un petit signe de tête, il l’invita à répondre à son tour.
La question le prit un peu au dépourvu. Il lui demandait pour sa manière de manger ou pour les fruits, de façon plus générale ? Prenant quelques secondes pour réfléchir aux deux éventualités, Kotai pesa l’intérêt de chaque potentiel sujet et finit par pencher pour la seconde option. Ce n’était pas forcément la suite la plus directe, mais c’était ce qui faisait le plus de sens dans une conversation ? Peut-être ? Il n’en savait rien, le papotage n’était pas du tout son fort…
« Les fraises. » Ses yeux s’écartent alors qu’un souvenir lui revint en tête. « Ce qui n’est biologiquement pas un fruit, il est vrai. »
Discussion lointaine avec sa senpai. Il se souvenait de ses yeux ronds quand il lui avait expliqué que le fruit était en fait les petits points à la surface de la fraise - les akènes - et que ce que l’on considérait comme le fruit n’était en fait qu’un faux-fruit ou un pseudocarpe. Elle lui avait du coup demandé si les fausses carpes étaient des pseudofraises. A ce jour, il n’avait toujours pas compris la blague.
D’un petit signe de tête, il l’invita à répondre à son tour.
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ft. Kotai Kinzoku
Panel d'expressions diffuses avant que le jeune homme ne réponde, de manière somme toute assez assurée. Ainsi, il les préfère délicats, à la chair tendre et sucrée.
- Dommage, ce n'est pas la saison.
Il faudra attendre la fin de l'hiver, voire le printemps pour les voir apparaître sur les étals. Petit sourire en voyant le signe de tête de son camarade lui retourner la question.
- Le mikan. Variété d'agrume que l'on trouve un peu partout au Japon, mais qui est particulièrement réputée dans leur région. Surtout au début de l'hiver.
Cueilli en novembre, il est peu sucré, pourtant très parfumé, et particulièrement acidulé. Quand il gagne en sucre et perd en acidité à la fin de l'hiver. Le komikan est lui bien plus doux et sucré. Goûts semblables. (Mais ce n'est pas lui.) Léger retour en arrière. Il hausse un sourcil curieux.
- La fraise n'est pas un fruit ?
- Dommage, ce n'est pas la saison.
Il faudra attendre la fin de l'hiver, voire le printemps pour les voir apparaître sur les étals. Petit sourire en voyant le signe de tête de son camarade lui retourner la question.
- Le mikan. Variété d'agrume que l'on trouve un peu partout au Japon, mais qui est particulièrement réputée dans leur région. Surtout au début de l'hiver.
Cueilli en novembre, il est peu sucré, pourtant très parfumé, et particulièrement acidulé. Quand il gagne en sucre et perd en acidité à la fin de l'hiver. Le komikan est lui bien plus doux et sucré. Goûts semblables. (Mais ce n'est pas lui.) Léger retour en arrière. Il hausse un sourcil curieux.
- La fraise n'est pas un fruit ?
- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 326■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
L'étudiant qui n'existait pas
ft. Shin Saito
Pour une fois, il semblait avoir visé juste. Une petite victoire personnelle que l’excitation de son regard pouvait trahir, à condition que son interlocuteur puisse deviner ses pensées. Ou lire dedans, mais auquel cas, l’artiste serait bien à plaindre. De vallée tranquille, presque désertique, à carnaval bruyant et chaotique, son esprit passait parfois de l’un à l’autre sans la moindre transition. Mieux valait rester en dehors.
« Bientôt. » répondit-il avec une pointe d’empressement dans la voix.
Ils étaient déjà début octobre, et nul doute que les fraises commençait à se former sur leurs plants. Les fruits les plus juteux et appétissants ne seraient sans doute pas cueilli avant janvier, mais il fallait bien que la récolte commence à un moment, sinon comment le pays pourrait se régaler des fameux Christmas Cake en fin d’année ? En y pensant, peut-être se permettrait-il une petite part achetée directement en boulangerie… Il ne prévoyait pas forcément de passer les fêtes seul, après tout, il espérait que sa senpai soit disponible au moins pour célébrer la nouvelle année, mais il se devait également d’anticiper son absence. Après tout, les choses avaient changées. Maintenant qu’il n’était plus à Osaka, s’accorder du temps pour se voir et se retrouver était devenu bien plus complexe. Quand bien même ils n’avaient qu’une demi-heure de train à endurer. Trop de variables. De préparatifs.
Relevant les yeux, Kotai arqua un sourcil. Mikan ? C’était un agrume de fin d’année également, symbole des fêtes et plutôt agréable. Il aimait aussi sa version estivale, l’aomikan, qui était bien plus acidulée. Parfaite en jus pour affronter les grosses chaleurs. Il hoche la tête, notant peut-être cette information dans un coin de son esprit. Lui-même ne s’en rendait pas compte.
« C’est un pseudocarpe. Techniquement, le fruit ce sont ces petites graines à la surface, ce que l’on appelle des akènes. Mais c’est plus simple pour les gens d’utiliser le terme de fruit. De la même manière, la plupart des gens ne savent pas non plus que les pommes sont également des faux-fruits. »
Il parlait trop, mais le sujet était prenant, à ses yeux tout du moins. Dommage pour le pauvre photographe qui ne s'était certainement pas attendu à un cours de botanique !
« Bientôt. » répondit-il avec une pointe d’empressement dans la voix.
Ils étaient déjà début octobre, et nul doute que les fraises commençait à se former sur leurs plants. Les fruits les plus juteux et appétissants ne seraient sans doute pas cueilli avant janvier, mais il fallait bien que la récolte commence à un moment, sinon comment le pays pourrait se régaler des fameux Christmas Cake en fin d’année ? En y pensant, peut-être se permettrait-il une petite part achetée directement en boulangerie… Il ne prévoyait pas forcément de passer les fêtes seul, après tout, il espérait que sa senpai soit disponible au moins pour célébrer la nouvelle année, mais il se devait également d’anticiper son absence. Après tout, les choses avaient changées. Maintenant qu’il n’était plus à Osaka, s’accorder du temps pour se voir et se retrouver était devenu bien plus complexe. Quand bien même ils n’avaient qu’une demi-heure de train à endurer. Trop de variables. De préparatifs.
Relevant les yeux, Kotai arqua un sourcil. Mikan ? C’était un agrume de fin d’année également, symbole des fêtes et plutôt agréable. Il aimait aussi sa version estivale, l’aomikan, qui était bien plus acidulée. Parfaite en jus pour affronter les grosses chaleurs. Il hoche la tête, notant peut-être cette information dans un coin de son esprit. Lui-même ne s’en rendait pas compte.
« C’est un pseudocarpe. Techniquement, le fruit ce sont ces petites graines à la surface, ce que l’on appelle des akènes. Mais c’est plus simple pour les gens d’utiliser le terme de fruit. De la même manière, la plupart des gens ne savent pas non plus que les pommes sont également des faux-fruits. »
Il parlait trop, mais le sujet était prenant, à ses yeux tout du moins. Dommage pour le pauvre photographe qui ne s'était certainement pas attendu à un cours de botanique !
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- Shin SaitoA l'université ; 1è année■ Age : 39■ Messages : 280■ Inscrit le : 29/06/2024
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❖ Âge : 21 ans
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❖ Arrivé(e) en : Septembre 2018
Fantôme d'écume
ft. Kotai Kinzoku
L'expression joyeuse ne passe pas inaperçu aux yeux attentifs, quand bien même leur propriétaire ne sait en interpréter la signification. L'enthousiasme dans la voix du jeune homme est lui aussi, très clair à son oreille. Impatience. (Il les aime tant que ça ?)
Petit sourire. Pseudocarpe, akènes. Des termes techniques qu'il ne comprend que grâce aux explications du petit brun. Il connaît son sujet. Un étonnement non dissimulé étire les traits de son visage.
- Les pommes aussi ?
Voilà un fait auquel il n'aurait jamais songé. Entre les légumes qui ne sont pas des légumes, les fruits qui ne sont pas des fruits, les graines qui ne sont pas des graines... Il y a de quoi se perdre. Mais le sujet semble intéresser son interlocuteur au plus au point. (A moins que ce soit seulement les fraises.) Il laisse reposer son menton sur sa paume.
- Tu es bien renseigné.
Sourire fantasque. Ses yeux sont restés posés sur lui. Tranquille contemplation. C'est bien de l'entendre parler, aussi. Il a un côté passionné qu'il ne donne pas à voir facilement. (Il le cache bien.) Sa voix est agréable, lorsqu'elle prend le temps de se poser.
Petit sourire. Pseudocarpe, akènes. Des termes techniques qu'il ne comprend que grâce aux explications du petit brun. Il connaît son sujet. Un étonnement non dissimulé étire les traits de son visage.
- Les pommes aussi ?
Voilà un fait auquel il n'aurait jamais songé. Entre les légumes qui ne sont pas des légumes, les fruits qui ne sont pas des fruits, les graines qui ne sont pas des graines... Il y a de quoi se perdre. Mais le sujet semble intéresser son interlocuteur au plus au point. (A moins que ce soit seulement les fraises.) Il laisse reposer son menton sur sa paume.
- Tu es bien renseigné.
Sourire fantasque. Ses yeux sont restés posés sur lui. Tranquille contemplation. C'est bien de l'entendre parler, aussi. Il a un côté passionné qu'il ne donne pas à voir facilement. (Il le cache bien.) Sa voix est agréable, lorsqu'elle prend le temps de se poser.
- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 326■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
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L'étudiant qui n'existait pas
ft. Shin Saito
Connaissances grappillées sur le net, rien de véritablement approfondi en soit, mais cela ne semblait pas déranger l’artiste. Peut-être comprenait-il ce genre de passion qui vous pousse à vous renseigner sur tout ce qui vous plaît, dans les moindres détails. Jusqu’à parfois friser l’obsession. Kotai ne pensait jamais avoir flirté avec de tels extrêmes, mais il reconnaissait sans peine ces brusques moments où il avait soif de davantage de connaissances. Internet devenait alors son meilleur ami, de même que les making-off ou les interviews quand il s’agissait de films ou d’autres mediums du même style.
A la question, il répondit d’un simple petit hochement de tête, avant d’approfondir pour son auditoire.
« Le fruit est en fait la partie centrale, celle qui contient les pépins. Je ne vais pas rentrer davantage dans les détails, un étudiant en biologie végétale serait plus à même de t’expliquer tous les tenants et aboutissants. »
D’autant qu’il n’était pas si calé que ça sur les pommes. Il comprenait le principe du piridon, de cette fusion entre l’ovaire du fruit et son réceptacle floral mais… S’il se sentait légitime de l’expliquer ? Pas tant que cela en vérité.
Petit haussement de sourcils alors que la surprise s’installe. Étrange. Le photographe semblait l’écouter avec attention, alors même que le sujet ne devait pas l’intéresser plus que cela. Quoique… Devait-il comprendre ce qu’il photographiait pour en faire ressortir toute la beauté ? Concept intriguant, mais le jeune homme garda sa question pour lui, se contentant de se recroqueviller inconsciemment sur le banc. Nerveuses, ses mains jouèrent avec un pli de sa chemise.
A la question, il répondit d’un simple petit hochement de tête, avant d’approfondir pour son auditoire.
« Le fruit est en fait la partie centrale, celle qui contient les pépins. Je ne vais pas rentrer davantage dans les détails, un étudiant en biologie végétale serait plus à même de t’expliquer tous les tenants et aboutissants. »
D’autant qu’il n’était pas si calé que ça sur les pommes. Il comprenait le principe du piridon, de cette fusion entre l’ovaire du fruit et son réceptacle floral mais… S’il se sentait légitime de l’expliquer ? Pas tant que cela en vérité.
Petit haussement de sourcils alors que la surprise s’installe. Étrange. Le photographe semblait l’écouter avec attention, alors même que le sujet ne devait pas l’intéresser plus que cela. Quoique… Devait-il comprendre ce qu’il photographiait pour en faire ressortir toute la beauté ? Concept intriguant, mais le jeune homme garda sa question pour lui, se contentant de se recroqueviller inconsciemment sur le banc. Nerveuses, ses mains jouèrent avec un pli de sa chemise.
Japonais : DarkOrange | Anglais : IndianRed
- Shin SaitoA l'université ; 1è année■ Age : 39■ Messages : 280■ Inscrit le : 29/06/2024
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2018
Fantôme d'écume
ft. Kotai Kinzoku
La nature a toujours de quoi surprendre. Connaissances objectivement inutiles pour le monde dans lequel il évolue, mais découvrir ainsi de nouvelles choses a toujours un aspect captivant.
- Donc tu n'es pas en biologie.
Sourire mutin sur une conclusion logique. Depuis qu'il a vu ses mains assembler le gunpla avec une minutie et une précision toutes calculées, il l'a imaginé en filière scientifique. Rien jusqu'ici n'a confirmé sa spécialisation. Il devra chercher encore.
Cependant le comportement du petit brun finit par changer. Exposé terminé, c'est la nervosité qui revient en force quand le silence retombe. Il l'a mis mal à l'aise ? (Est-ce que quelque chose qu'il a dit ? Qu'il a fait ?) Les yeux verts se détournent un peu des siens. Attention portée sur d'autres parties de son visage, sur son visage dans sa globalité. Regard moins intense il espère. Moins pesant. Et puisqu'il est inutile de lui rappeler son mal-être, poursuivre sur le sujet qu'il vient d'évoquer semble une bonne idée.
- Tu veux un câlin ?
(... no comment.)
- Donc tu n'es pas en biologie.
Sourire mutin sur une conclusion logique. Depuis qu'il a vu ses mains assembler le gunpla avec une minutie et une précision toutes calculées, il l'a imaginé en filière scientifique. Rien jusqu'ici n'a confirmé sa spécialisation. Il devra chercher encore.
Cependant le comportement du petit brun finit par changer. Exposé terminé, c'est la nervosité qui revient en force quand le silence retombe. Il l'a mis mal à l'aise ? (Est-ce que quelque chose qu'il a dit ? Qu'il a fait ?) Les yeux verts se détournent un peu des siens. Attention portée sur d'autres parties de son visage, sur son visage dans sa globalité. Regard moins intense il espère. Moins pesant. Et puisqu'il est inutile de lui rappeler son mal-être, poursuivre sur le sujet qu'il vient d'évoquer semble une bonne idée.
- Tu veux un câlin ?
(... no comment.)
- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 326■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
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L'étudiant qui n'existait pas
ft. Shin Saito
Conclusion juste, à laquelle il répondit d’un petit hochement de tête affirmatif. La biologie n’avait jamais été son fort, quand bien même il appréciait certaines petites anecdotes - notamment sur les fraises - ses centres d’intérêts n’avaient jamais vraiment coïncider avec le véritable fond des cours.
Peut-être qu’une personne normale aurait rebondi sur le sujet pour parler de sa véritable filière et partager sur ce qui le motivait à poursuivre dans ces études, mais une telle pensée ne lui effleura même pas l’esprit. Ses yeux avaient fini par fuir la silhouette pourtant amicale, se focalisant sur un amas quelconque de cailloux sur le sol, y cherchant vaguement un sens, un motif à calquer par dessus cet assemblage aléatoire, en vain.
Et soudain, une question.
Le dernier mot le fait sursauter et reculer un peu, comme si l’idée même de ce contact venait de le brûler. Son regard avait immédiatement abandonné sa contemplation et était revenu fixer l’étudiant sans parvenir à lui dissimuler ni son malaise, ni sa crainte. Il n’avait pas répondu par des mots, mais le message était clair. Il voulait beaucoup de choses dans la vie, mais un câlin ? Pitié non !
Peut-être qu’une personne normale aurait rebondi sur le sujet pour parler de sa véritable filière et partager sur ce qui le motivait à poursuivre dans ces études, mais une telle pensée ne lui effleura même pas l’esprit. Ses yeux avaient fini par fuir la silhouette pourtant amicale, se focalisant sur un amas quelconque de cailloux sur le sol, y cherchant vaguement un sens, un motif à calquer par dessus cet assemblage aléatoire, en vain.
Et soudain, une question.
Le dernier mot le fait sursauter et reculer un peu, comme si l’idée même de ce contact venait de le brûler. Son regard avait immédiatement abandonné sa contemplation et était revenu fixer l’étudiant sans parvenir à lui dissimuler ni son malaise, ni sa crainte. Il n’avait pas répondu par des mots, mais le message était clair. Il voulait beaucoup de choses dans la vie, mais un câlin ? Pitié non !
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Fantôme d'écume
ft. Kotai Kinzoku
Violence. Même sans un mot, la réaction du petit brun lui fait l'effet d'une gifle. Ou plutôt, lui donne l'impression de l'avoir giflé. Action irréfléchie. Réaction criante. Il a un mouvement de recul. Visage figé sur une expression amère. Sans sourire. Sa langue s'emmêle dans sa bouche.
- Je... s... Désolé. J'ai cru... que tu en avais besoin.
Une réponse positive ? Même pas en rêve. Pourquoi avoir posé cette question en premier lieu ? Maintenant il affronte ce regard, cette crainte. Ouverte, transparente. Hurlant son dégoût à la face du monde.
En filière scientifique. Il en était convaincu, le petit brun est en filière scientifique. A l'origine il voulait lui demander quelle spécialité. Il voulait simplement lui poser la question. Alors pourquoi ? Raisonnement inverse. Il secoue la tête. Un peu de réflexion. Un peu de logique. Pour oublier (et faire oublier) cet épisode malheureux.
- Informatique.
Une figurine qui ressemble à un robot. Des clés USB en pagaille. Peu d'indices. Maigres indices. Mais c'est tout ce qu'il a. Pour deviner. Et se racheter. En espérant que l'esprit de son camarade ne soit pas marqué au fer rouge.
- Tu es en informatique, non ?
Lèvres ouvertes sur un sourire qu'il espère avenant. Il essaie.
- Je... s... Désolé. J'ai cru... que tu en avais besoin.
Une réponse positive ? Même pas en rêve. Pourquoi avoir posé cette question en premier lieu ? Maintenant il affronte ce regard, cette crainte. Ouverte, transparente. Hurlant son dégoût à la face du monde.
En filière scientifique. Il en était convaincu, le petit brun est en filière scientifique. A l'origine il voulait lui demander quelle spécialité. Il voulait simplement lui poser la question. Alors pourquoi ? Raisonnement inverse. Il secoue la tête. Un peu de réflexion. Un peu de logique. Pour oublier (et faire oublier) cet épisode malheureux.
- Informatique.
Une figurine qui ressemble à un robot. Des clés USB en pagaille. Peu d'indices. Maigres indices. Mais c'est tout ce qu'il a. Pour deviner. Et se racheter. En espérant que l'esprit de son camarade ne soit pas marqué au fer rouge.
- Tu es en informatique, non ?
Lèvres ouvertes sur un sourire qu'il espère avenant. Il essaie.
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