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- Aliénor de ClairefontaineA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 59■ Inscrit le : 14/07/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-104
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
Au milieu de l'Histoire...
Musique (Attention à bien baisser le volume avant de la lancer) :
Lorsque l’on étudie, durant tout son parcours scolaire, et même ensuite dans le supérieur, il vient généralement quelque chose qui va de pair avec les cours. Ennuyeuse et chronophage corvée ou exaltante extension d’un savoir durement acquis après plusieurs heures vissé sur une chaise, à savoir les devoirs. Travail maison, nécessitant parfois des recherches ou de bien complexes réflexions selon l’exigence (ou le sadisme) du professeur dispensant les dits travaux. Et pour le coup, Aliénor n’y coupait pas plus que les autres. Des devoirs de Cinéma, semble--t-il.
La jeune première se devait de faire ses recherches sur l’Histoire du Septième Art, jalonné par de nombreux films cultes et personnalités qui ont façonné celui-ci. Un sujet qu’Aliénor trouvait fascinant, de voir le cinéma à travers le prisme des grands noms qui ont laissé leur empreinte à travers les années, les affiches, scènes, ou textes restés dans les mémoires, dont tous se souviennent encore. Des émotions qui sont restées et ont forgé les individus qui les ont ressenties…Un sujet terriblement intéressant, encore plus pour une petite cinéphile, critique ciné amateure à ses heures perdues. Mais tout aussi renseignée qu’elle fut sur le sujet, il fallait le documenter, et surtout vérifier ses sources. Il n’y avait qu’ainsi que l’on préparait son prochain cours, et qu’elle ne passerait pas pour la dernière des idiotes dès la première intervention. Non, ça ne devait pas arriver !
La voilà donc, une matinée où elle n’avait pas cours, à venir à la bibliothèque. Lieu paradoxal, muet lorsqu’on en arpente les rayons, et pourtant, contenant une multitude de mots et de paroles à transmettre entre les pages de ses livres. Et Aliénor comptait y passer une bonne partie de la matinée. La première chose à faire était de vérifier la disponibilité des livres. Elle avait recherché quelques ouvrages sur internet. Fallait-il encore que la bibliothèque universitaire les ait achetés. Ceci fait, il fallait à présent se lancer à la recherche de ces derniers. Et en silence, je vous prie ! L’étudiante avait déjà entendu parler du bibliothécaire, et croisé son regard quelques fois. Et autant le dire : Il n’avait clairement pas l’air commode, donc il ne valait mieux pas le courroucer…
C’était à pas presque feutrés que la demoiselle arpentait les rayons, à la recherche de quoi documenter ses recherches et préparations. De ce qui lui servirait de liant entre toutes ses idées et cheminements de pensée…Elle marchait, encore, et encore…Jusqu’à trouver l’étagère qu’il lui fallait. Elle leva la tête, et…Bien sur, le livre était tout en haut. Au dessus d’elle. Une personne normale pourrait simplement lever les bras, et l’atteindre…Mais non. Elle était trop petite. Autant ravaler son égo, et demander de l’aide à quelqu’un ? Un regard à gauche, à droite. Personne. Peut être au bibliothécaire…? Non, il la gronderait instantanément, il avait l’air si sévère !
Alors, sur la pointe des pieds, la jeune femme tenta d’attraper le livre. Une main tendue sur celui-ci, une autre sur l’étagère pour se souvenir…Elle parvint, après quelques éprouvants instants, à attraper son sésame…Mais dans un geste un peu trop brusque, quelques livres furent emmenés avec celui tant convoité…Et avant de comprendre ce qui lui arriva, plusieurs livres, cinq ou six, tombèrent en avalanche sur la pauvre étudiante, qui s’en prit en plus un sur la tête et la fit tomber sur les fesses, l’incident perçant avec brutalité le silence qui régnait en maître dans le domaine du bibliothécaire. Elle qui voulait une escapade dans l’Histoire du Cinéma, la voilà maintenant au milieu de celle-ci, éparpillée en plusieurs ouvrages autour d’elle.
Et à son humble avis, pour entrer dans les bonnes grâces du bibliothécaire, c’était sûrement raté.
Lorsque l’on étudie, durant tout son parcours scolaire, et même ensuite dans le supérieur, il vient généralement quelque chose qui va de pair avec les cours. Ennuyeuse et chronophage corvée ou exaltante extension d’un savoir durement acquis après plusieurs heures vissé sur une chaise, à savoir les devoirs. Travail maison, nécessitant parfois des recherches ou de bien complexes réflexions selon l’exigence (ou le sadisme) du professeur dispensant les dits travaux. Et pour le coup, Aliénor n’y coupait pas plus que les autres. Des devoirs de Cinéma, semble--t-il.
La jeune première se devait de faire ses recherches sur l’Histoire du Septième Art, jalonné par de nombreux films cultes et personnalités qui ont façonné celui-ci. Un sujet qu’Aliénor trouvait fascinant, de voir le cinéma à travers le prisme des grands noms qui ont laissé leur empreinte à travers les années, les affiches, scènes, ou textes restés dans les mémoires, dont tous se souviennent encore. Des émotions qui sont restées et ont forgé les individus qui les ont ressenties…Un sujet terriblement intéressant, encore plus pour une petite cinéphile, critique ciné amateure à ses heures perdues. Mais tout aussi renseignée qu’elle fut sur le sujet, il fallait le documenter, et surtout vérifier ses sources. Il n’y avait qu’ainsi que l’on préparait son prochain cours, et qu’elle ne passerait pas pour la dernière des idiotes dès la première intervention. Non, ça ne devait pas arriver !
La voilà donc, une matinée où elle n’avait pas cours, à venir à la bibliothèque. Lieu paradoxal, muet lorsqu’on en arpente les rayons, et pourtant, contenant une multitude de mots et de paroles à transmettre entre les pages de ses livres. Et Aliénor comptait y passer une bonne partie de la matinée. La première chose à faire était de vérifier la disponibilité des livres. Elle avait recherché quelques ouvrages sur internet. Fallait-il encore que la bibliothèque universitaire les ait achetés. Ceci fait, il fallait à présent se lancer à la recherche de ces derniers. Et en silence, je vous prie ! L’étudiante avait déjà entendu parler du bibliothécaire, et croisé son regard quelques fois. Et autant le dire : Il n’avait clairement pas l’air commode, donc il ne valait mieux pas le courroucer…
C’était à pas presque feutrés que la demoiselle arpentait les rayons, à la recherche de quoi documenter ses recherches et préparations. De ce qui lui servirait de liant entre toutes ses idées et cheminements de pensée…Elle marchait, encore, et encore…Jusqu’à trouver l’étagère qu’il lui fallait. Elle leva la tête, et…Bien sur, le livre était tout en haut. Au dessus d’elle. Une personne normale pourrait simplement lever les bras, et l’atteindre…Mais non. Elle était trop petite. Autant ravaler son égo, et demander de l’aide à quelqu’un ? Un regard à gauche, à droite. Personne. Peut être au bibliothécaire…? Non, il la gronderait instantanément, il avait l’air si sévère !
Alors, sur la pointe des pieds, la jeune femme tenta d’attraper le livre. Une main tendue sur celui-ci, une autre sur l’étagère pour se souvenir…Elle parvint, après quelques éprouvants instants, à attraper son sésame…Mais dans un geste un peu trop brusque, quelques livres furent emmenés avec celui tant convoité…Et avant de comprendre ce qui lui arriva, plusieurs livres, cinq ou six, tombèrent en avalanche sur la pauvre étudiante, qui s’en prit en plus un sur la tête et la fit tomber sur les fesses, l’incident perçant avec brutalité le silence qui régnait en maître dans le domaine du bibliothécaire. Elle qui voulait une escapade dans l’Histoire du Cinéma, la voilà maintenant au milieu de celle-ci, éparpillée en plusieurs ouvrages autour d’elle.
Et à son humble avis, pour entrer dans les bonnes grâces du bibliothécaire, c’était sûrement raté.
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"Aussi brave que fragile, je reste la reine de l'Opéra !"
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 148■ Inscrit le : 06/07/2024
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❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
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Au milieu de l'Histoire...
Encore une journée calme à la bibliothèque. Du moins, cela aurait dû l'être. Seulement voilà, apparemment, on ne l'avait pas prévenu lorsqu'il avait décrocher ce travail, mais cette école, et malheureusement, sa bibliothèque était envahis de délinquants qui étaient incapables de se montrer un temps soit peu soigneux avec les livres ! ... Enfin, envahis, il fallait le dire vitre, mais vous savez, c'était Félix, il suffisait qu'il voit plus d'un élève faire une bourde et hop, forcement, il y avait de la racaille partout. Bref.
Toujours est-il qu'un bruit d'avalanche brisa le silence religieux de son domaine. ... Oh non. Non, non, non... Par tous les dieux que les Hommes aient jamais prié, pourvu que ce ne soit pas ça ! Aussi vite que le lui permettait sa canne, le bibliothécaire quitta le rayon qu'il était en train de vérifier pour trouver l'origine du bruit. Et là...
Cauchemar.
Un élève à terre, mais ça, bon, après tout, on s'en fiche. Mais surtout, surtout ! Tout un tas de livres tombés au sol, gisant là comme de vulgaire déchets. Une honte ! Essayant de conserver son flegme, Félix se frotta doucement les yeux, se permettant quelques paroles déplacée marmonnées dans une de ses langues natales.
- Oh, sainte mère de Dieu...
Après un très, très, très long soupir. L'homme se risqua à jeter un coup d’œil au coupable de se massacre. Ou plutôt à la coupable. Tiens ? Surprenant. Enfin, surprenant si comme Félix vous avez cette idée reçu comme quoi les membres de la gente féminine seraient plus calme et moins prompt à créer du grabuge que leurs homologues masculins. ... Oui, non, clairement, un contre-exemple ne lui fait pas de mal. De toute façon, c'est à force de contre-exemple qu'on finis par ce rendre compte qu'on est bourré de bons gros préjugés pas bien ouf. Dans tout les cas, demoiselle ou non, cette personne est de toute évidence une... une ? Allez je sais que vous l'avez. Une délinquante, c'est ça ! Excellent !
Le bibliothécaire finis par reprendre la parole, en japonais cette fois.
- J'ose espérer, mademoiselle, que vous avez une excellente explication concernant ce fiasco et que vous compter vous hâter de corriger votre sottise ?
Au ton de sa voix, Félix semblerait calme... Mais il suffisait de le regarder dans les yeux pour y déceler une haine farouche, comme un dragon dont on aurait saccagé le sanctuaire.
Toujours est-il qu'un bruit d'avalanche brisa le silence religieux de son domaine. ... Oh non. Non, non, non... Par tous les dieux que les Hommes aient jamais prié, pourvu que ce ne soit pas ça ! Aussi vite que le lui permettait sa canne, le bibliothécaire quitta le rayon qu'il était en train de vérifier pour trouver l'origine du bruit. Et là...
Cauchemar.
Un élève à terre, mais ça, bon, après tout, on s'en fiche. Mais surtout, surtout ! Tout un tas de livres tombés au sol, gisant là comme de vulgaire déchets. Une honte ! Essayant de conserver son flegme, Félix se frotta doucement les yeux, se permettant quelques paroles déplacée marmonnées dans une de ses langues natales.
- Oh, sainte mère de Dieu...
Après un très, très, très long soupir. L'homme se risqua à jeter un coup d’œil au coupable de se massacre. Ou plutôt à la coupable. Tiens ? Surprenant. Enfin, surprenant si comme Félix vous avez cette idée reçu comme quoi les membres de la gente féminine seraient plus calme et moins prompt à créer du grabuge que leurs homologues masculins. ... Oui, non, clairement, un contre-exemple ne lui fait pas de mal. De toute façon, c'est à force de contre-exemple qu'on finis par ce rendre compte qu'on est bourré de bons gros préjugés pas bien ouf. Dans tout les cas, demoiselle ou non, cette personne est de toute évidence une... une ? Allez je sais que vous l'avez. Une délinquante, c'est ça ! Excellent !
Le bibliothécaire finis par reprendre la parole, en japonais cette fois.
- J'ose espérer, mademoiselle, que vous avez une excellente explication concernant ce fiasco et que vous compter vous hâter de corriger votre sottise ?
Au ton de sa voix, Félix semblerait calme... Mais il suffisait de le regarder dans les yeux pour y déceler une haine farouche, comme un dragon dont on aurait saccagé le sanctuaire.
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- Aliénor de ClairefontaineA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 59■ Inscrit le : 14/07/2024■ Mes clubs :
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Au milieu de l'Histoire...
Elle était là, tombée sur les fesses, au milieu des livres. La panique commençait à monter. Elle savait qu’elle devait ranger, rapidement, sinon elle allait se faire gronder. Cependant, son corps, lui, ne voulait pas répondre. Comme tétanisée. Et les bruits de pas qui suivaient le vacarme ne l’aidaient pas le moins du monde, ressemblant à de petits tremblements de terre du point de vue de la jeune prévenue.
Puis il arriva.
Cheveux bruns, canne, l’air sévère…exactement comme l’avaient dit les légendes…Enfin, les rumeurs. Un véritable dragon, que l’on aurait dérangé au sein de son antre. Et elle, une pauvre pécheresse au milieu du temple de l’érudition. Et le regard de haine à son encontre amplifiait l’aura de la scène, ainsi que le poids de la culpabilisation sur les épaules d’Aliénor. Ce n'étaient que de pauvres livres qui étaient tombés. Ils n’étaient même pas abimés, simplement ouverts sur le sol pour certains d’entre eux. Mais pas la trace de la moindre égratignure sur ces reliques sacrées.
“J’ose espérer, mademoiselle, que vous avez une excellente explication concernant ce fiasco, et que vous comptez vous hâter de corriger votre sottise ?”
Normalement, l’on parle d'ajouter l’insulte à la blessure, mais là c’était plutôt l’inverse. La phrase du bibliothécaire était comme un coup de poing assénée à la pathétique demoiselle qui se sentait déjà profondément humiliée d’être ainsi prise, la main dans le sac, d’un accident fortuit qui la faisait passer aux yeux de cet homme comme une misérable scélérate. Un tourbillon d’émotions négatives submergeait la demoiselle face à celui qu’elle voyait maintenant comme un tortionnaire. La gorge nouée, elle marmonna quelques mots dans sa langue natale, audibles pour l’homme, comme pour extérioriser son ressenti.
- Mon dieu…Pourquoi ça m’arrive, à moi…
C’était injuste…C’était un accident, il n’y avait rien de grave. Elle n’avait pas à culpabiliser de la sorte, et il n’avait pas à la regarder comme ça. Son torrent d’hésitation et d’émotions négatives fut ravalé en même temps que les sanglots qui commençaient à poindre. Aliénor se rappellait de son époque du lycée, où même le personnel de l’école était complice de son harcèlement. Au mieux ils fermaient les yeux, au pire ils participaient, à l’aide de petites remarques acides. Elle ne voulait pas que l’histoire se répète. Non. C’était fini, la faiblesse. Elle se devait de prendre son courage à deux mains, et avouer sa faute ! Membre du personnel ou pas, si elle se laissait marcher sur les pieds ici, tout recommencerait comme avant. Avec un peu d’appréhension toutefois, elle vint soutenir le regard fielleux du bibliothécaire, puis après quelques bafouilles, elle parvint enfin à articuler pour apporter une justification décente à sa complexe situation.
- Je…C’est…Un accident, monsieur ! Vous ne pensez pas que j’ai mieux à faire que de venir saccager la bibliothèque sur mon temps libre, vraiment ?
C’était un peu acerbe, mais peut être qu’un appel à la rationalité devrait le calmer un peu. Il n’avait pas l’air de quelqu’un que l’on pouvait persuader. Non. L’appel aux émotions n’amènerait Aliénor nulle part avec lui. Elle reprit alors ses explications.
- Je suis ici pour faire des recherches approfondies sur le cinéma. J’avais trouvé d’excellents ouvrages…Mais le livre était trop haut pour moi…Je l’ai prise comme je pouvais, puis les autres ont suivi…Je suis désolée.
Elle se releva, et s’inclina, en guise de révérence d’excuses. Sa courbette avait quelque chose de très…occidental, mais en même temps très vieux jeu. Comme une courbette de théâtre. Quelque chose de très royal, et bien entendu, français également. Puis, la jeune demoiselle vint commencer à réparer son sacrilège, en refermant les livres au sol qui étaient ouverts avant de les ramasser.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 148■ Inscrit le : 06/07/2024
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❖ Âge : 32 ans
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Au milieu de l'Histoire...
Les mots de l'étudiante ne tombèrent pas dans l'oreille d'un sourd. Du français ? ... Effectivement, elle n'avait pas l'air d'être originaire du japon. Mpff. Qu'importe, ce n'était certainement pas ça qui allait arranger son cas. Le bibliothécaire se contenta de plisser les yeux d'agacement. Ce qui n'allait pas arranger son cas non plus, c'était ses jérémiades pour se justifier. Il y avait toujours une bonne excuse, n'est-ce pas ? C'était à se demander quand ces jeunes gens faisait ne serait-ce qu'une chose de mal tant ils cherchaient à contorsionner les faits pour se donner raison.
- Ce que je pense, Mademoiselle, c'est qu'accident ou pas, le résultat est le même. Quant à savoir de ce que vous faites de votre temps libre, je l'ignore mais je vous ferais remarquer que cette entrée en matière ne joue clairement pas en votre faveur.
Un accident ? C'était une belle excuse l'accident, pour justifier sa bêtise. C'est sur, ce n'était pas comme s'il y avait des moyens d'éviter ce genre de chutes... Urgh... Pourquoi tant de personne ne réfléchissaient jamais aux conséquences au delà du bout de leur nez ? Avec un nouveau soupir pour évacuer son exaspération, l'homme reprit un air plus neutre, étouffant sa colère dans un coin. Ce n'était pas comme si s'énerver davantage arrangerait la situation de toute manière. Au mieux, il pourrait la faire fuir. ... A bien y réfléchir, en quoi c'était une si mauvaise idée déjà ? Mais cette pensée n'eut même pas le temps de germer convenablement. Malheureusement, la bibliothèque restait un lieu de partage du savoir et c'est ce qui en faisait un endroit si exceptionnel, même lui ne pouvait se permettre d'en chasser quelqu'un. Pas sans une meilleure raison que juste "elle a fait tomber des livres" en tout cas.
- Aurait-ce été trop demandé que vous preniez le temps d'aller chercher de l'aide ou juste un escabeau pour éviter ce "saccage" comme vous le dites ?
Au moins commençait-elle a réparer sa bêtise. C'était un bon début. ... Même si Félix ne savait trop quoi penser de ce salue... théâtral ? Mmh... Elle disait venir chercher des informations sur le cinéma. ...
Oh.
Oh non.
C'était une artiste, pas vrai ? ... Peut-être même une actrice ? Urgh... Ces gens qui aimaient être le centre de l'attention, sous le feu des projecteurs comme s'il n'y avait rien de plus grisant... Brr... Il y avait de quoi avoir des frissons d'horreur. ... A moins qu'il ne s'agisse de dégout ? Dans tout les cas, Félix n'en montra rien, restant impassible alors que la jeune fille continuait de ramasser les livres au sol. On pouvait tout de même se demander, si elle était bien une actrice, à quel point était-elle désolée et à quel point jouait-elle la comédie ? Mais, me direz-vous, du moment que les ouvrages retrouvaient leur juste place, était-il important de savoir si elle était sincère ou non ? Et à ça je répondrais, mais bien sur ! Que non. Enfin. La confiance et la sincérité, c'est important quand vous souhaitez construire une relation durable, pas quand vous parlez à quelqu'un que vous espérez ne pas revoir de sitôt parce qu'il fout le bordel chez vous.
- Ce que je pense, Mademoiselle, c'est qu'accident ou pas, le résultat est le même. Quant à savoir de ce que vous faites de votre temps libre, je l'ignore mais je vous ferais remarquer que cette entrée en matière ne joue clairement pas en votre faveur.
Un accident ? C'était une belle excuse l'accident, pour justifier sa bêtise. C'est sur, ce n'était pas comme s'il y avait des moyens d'éviter ce genre de chutes... Urgh... Pourquoi tant de personne ne réfléchissaient jamais aux conséquences au delà du bout de leur nez ? Avec un nouveau soupir pour évacuer son exaspération, l'homme reprit un air plus neutre, étouffant sa colère dans un coin. Ce n'était pas comme si s'énerver davantage arrangerait la situation de toute manière. Au mieux, il pourrait la faire fuir. ... A bien y réfléchir, en quoi c'était une si mauvaise idée déjà ? Mais cette pensée n'eut même pas le temps de germer convenablement. Malheureusement, la bibliothèque restait un lieu de partage du savoir et c'est ce qui en faisait un endroit si exceptionnel, même lui ne pouvait se permettre d'en chasser quelqu'un. Pas sans une meilleure raison que juste "elle a fait tomber des livres" en tout cas.
- Aurait-ce été trop demandé que vous preniez le temps d'aller chercher de l'aide ou juste un escabeau pour éviter ce "saccage" comme vous le dites ?
Au moins commençait-elle a réparer sa bêtise. C'était un bon début. ... Même si Félix ne savait trop quoi penser de ce salue... théâtral ? Mmh... Elle disait venir chercher des informations sur le cinéma. ...
Oh.
Oh non.
C'était une artiste, pas vrai ? ... Peut-être même une actrice ? Urgh... Ces gens qui aimaient être le centre de l'attention, sous le feu des projecteurs comme s'il n'y avait rien de plus grisant... Brr... Il y avait de quoi avoir des frissons d'horreur. ... A moins qu'il ne s'agisse de dégout ? Dans tout les cas, Félix n'en montra rien, restant impassible alors que la jeune fille continuait de ramasser les livres au sol. On pouvait tout de même se demander, si elle était bien une actrice, à quel point était-elle désolée et à quel point jouait-elle la comédie ? Mais, me direz-vous, du moment que les ouvrages retrouvaient leur juste place, était-il important de savoir si elle était sincère ou non ? Et à ça je répondrais, mais bien sur ! Que non. Enfin. La confiance et la sincérité, c'est important quand vous souhaitez construire une relation durable, pas quand vous parlez à quelqu'un que vous espérez ne pas revoir de sitôt parce qu'il fout le bordel chez vous.
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”Ce que je pense, Mademoiselle, c'est qu'accident ou pas, le résultat est le même. Quant à savoir de ce que vous faites de votre temps libre, je l'ignore mais je vous ferais remarquer que cette entrée en matière ne joue clairement pas en votre faveur.”
Aliénor était d’autant plus gênée. Le bibliothécaire au regard pétrifiant ne croyait pas à demi-mot à cette histoire d’accident. Ou alors, il s’en fichait. Des circonstances atténuantes ? Un peu de compréhension ? Pourquoi faire, après tout ? Entre panique et frustration, l’étudiante acculée s’empressait de ramasser les livres un par un. Mais fort visiblement, cela semblait être bien dérisoire pour endiguer la colère du maître des lieux. Il était lisible dans le regard de ce dernier que le verdict était déjà prononcé depuis les premières secondes. Coupable. Et il l’avait d’ores et déjà étiquetée comme une nuisance. Une espèce de crapularde sans foi ni loi, présente dans le seul but de ruiner son temple.
Ce qui rendit sa phrase à venir d’autant plus culottée, pour la demoiselle.
”Aurait-ce été trop demandé que vous preniez le temps d'aller chercher de l'aide ou juste un escabeau pour éviter ce "saccage" comme vous le dites ?”
Premièrement, s’il y avait un escabeau, alors elle ne l’avait pas vu. Elle était nouvelle ici, et ne savait pas s’il y avait un éventuel moyen d’aller chercher des livres en hauteur. Ensuite, l’avait-elle bien entendue ? Chercher de l’aide ? A qui, à lui ? Ce bibliothécaire, qui la regardait avec tout le mépris que l’on accorderait au plus misérable des insectes ? Qui ne laissait transparaître que de l’aigreur, du mépris, ou d’autres choses peut-être, mais tout, sauf l’altruisme et l’envie du contact social ? Se moquait-il d’elle, en faisant cette proposition ? Elle s’était sentie profondément vexée par la question de l’homme. Se rappelant de ses professeurs de lycée, du harcèlement qu’elle subissait à l’époque, et de cette fameuse réplique, après s’être portés complices : “Pourquoi tu ne nous a rien dit ? On aurait pu t’aider”...Terminant de ranger les livres, excepté celui dont elle avait besoin, elle vint soutenir le regard du bibliothécaire, visiblement courroucée.
- Je ne sais pas. Serait-ce trop demandé que de me regarder, et de me parler autrement que comme si j’étais un cafard ? Si oui, c’est peut être pour cette raison que je n’ose pas vous demander de l’aide, si c’est pour obtenir le même résultat ! Odieux personnage, pourquoi faites-vous ce métier, si c’est pour avoir un comportement aigri et méchant, à faire fuir quiconque aurait le malheur de vous poser la moindre question ?!
Elle soufflait doucement, afin de se calmer. Son courroux et son incompréhension étant passé à travers ses quelques phrases. Le ton n’avait pas été haussé, elle respectait le silence religieux de l’endroit. En revanche, l’intention y était. Elle serrait le livre entre ses doigts fins, et se souvint de la liste dans sa poche, qu’elle sortit, d’un simple geste de sa senestre. La Française vint la tendre à son adversaire du jour, visiblement un peu cynique. Il n’était peut être pas trop tard.
- Vous voulez que je vous demande de l’aide ? Voici donc, Monsieur. Il me reste encore tous ces ouvrages à rechercher. Peut-être comprendrez-vous ainsi que je n’ai pas menti, je fais de mon mieux pour me montrer studieuse dans mon travail ! Et peut être m’expliquerez vous pourquoi tant de méchanceté envers ce regard. Est-ce seulement envers moi, ou tout le monde ?
Une liste de cinq autres ouvrages, portant tous sur le cinéma et son histoire. Comme quoi, l'intuition de Felix était bonne...Aliénor savait qu’elle n’était qu’une étudiante, et par conséquent pas forcément bien placée pour demander des explications au bibliothécaire du campus. Cela dit, c’était un pari qui se tentait, non…?
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Au milieu de l'Histoire...
Le bibliothécaire se tint droit comme un piquet immuable, laissant les paroles de la jeune fille couler comme l'eau sous un pont. Il fut quelque pêu piqué dans son orgueil à certains moments mais ne laissa rien paraitre. D'autant que, plus que vexé, il était surtout fatigué. Il y a des gens qui n'entendent vraiment que ce qu'ils veulent entendre, n'est-ce pas ? Il n'avait jamais précisé que c'était son aide à lui qu'elle devait chercher, qu'il sache ils n'étaient pas que deux dans ce lieu, mais surtout, c'était idiot de penser que sa réaction aurait été identique s'il n'y avait eu tout ces livres au sol. Sur quoi se basait-elle exactement ? Des rumeurs ? Ou sa propre imagination ? Choisissez, dans un cas c'était un mouton, dans l'autre une illuminée.
La "demande d'aide" de l'étudiante et sa question s'ajoutèrent à la discussion comme un cheveux sur la soupe. Le tout, dans ce contexte, sonnait plus comme une exigence aux oreilles du bibliothécaire qu'une question. Heureusement pour l'étudiante, si Félix avait bien des défauts, refuser frontalement de faire son travail n'en faisait pas parti. Et puisqu'elle voulait également des réponses, il allait les lui donner. C'était du français qu'il avait entendu depuis le début ? Et bien puisqu'elle semblait bien connaitre cette langue, autant utilisait à des mots que tous les deux comprenaient sans peine.
- Vous avez du culot pour me demander de l'aide après m'avoir insulté, jeune fille.
D'un geste vif, Félix se saisit de la liste et la parcourut rapidement. Il jeta un coup d'œil au livre que l'élève avait gardé sur elle. Bon, un livre de moins à chercher. Les cinq autres portant à peu près sur le même sujet, ils ne devaient pas être bien loin. Les yeux du bibliothécaire cherchaient les ouvrages au milieu des étagères tout en reprenant sur une ton neutre :
- Pour répondre à votre "question", si par méchanceté vous entendez "demander ce qui se passe", je réserve ce traitement à tout ceux qui abiment mon lieu de travail et ce qu'il contient. Mais j'avoue avoir un mépris particulier pour ceux qui, en plus, cherchent à rejeter la faute ailleurs.
Sur ces dernier mots, il reposa son regard sur l'étudiante, resserrant imperceptiblement sa prise sur sa canne.
- Remettons l'église au milieu du village, vous ne me connaissez pas, pas plus que je ne vous connais. Et pourtant vous assumez que si vous étiez venu me voir directement j'aurais été... Quels étaient vos mots déjà ? Méchant et aigris ? Vous êtes bien prompt à juger ma réaction à une question hypothétique et ma manière de faire mon travail sans m'avoir jamais adresser la parole pour quelqu'un qui était outrée que je lui demande une simple explication sur la situation alors qu'il y avait de quoi se poser la question.
Mais bon, était-il vraiment nécessaire de perdre davantage de temps sur le sujet ? Plus vite la jeune fille trouverait-elle son bonheur, plus vite elle quitterait les lieux. Et c'était tout ce que le bibliothécaire souhaitait à cet instant. Sans accorder davantage d'attention à l'étudiante il reprit donc la recherche des livres. ... Diantre, pourquoi est-ce que le suivant sur la liste était aussi en hauteur... ? Bon, au moins ce serait l'occasion de montrer à la jeune effronté où trouver un escabeau, vu qu'elle était trop terrifié pour demander à qui que ce soit... D'un pas aussi rapide que le permettait sa canne, il se rendit au bout de l'allée, tournant la tête de droit à gauche jusqu'à apercevoir le petit escabeau de quatre marches plié dans un coin.
- L'escabeau est à quelques mètres de ce côté. Si vous souhaitez aller le chercher, vous pourrez le ramener et récupérer le livre suivant de votre liste qui se trouve ici.
Il ponctua son geste en indiquant du bout de la canne l'emplacement de l'ouvrage.
- Pour ma part je vais commencer à chercher le reste de votre liste.
Aussitôt sa phrase terminé, le bibliothécaire se remit au travail. Allez, avec un peu de chance, le temps qu'elle fasse l'allé retour, il s'était acheté quelques secondes de tranquillité.
La "demande d'aide" de l'étudiante et sa question s'ajoutèrent à la discussion comme un cheveux sur la soupe. Le tout, dans ce contexte, sonnait plus comme une exigence aux oreilles du bibliothécaire qu'une question. Heureusement pour l'étudiante, si Félix avait bien des défauts, refuser frontalement de faire son travail n'en faisait pas parti. Et puisqu'elle voulait également des réponses, il allait les lui donner. C'était du français qu'il avait entendu depuis le début ? Et bien puisqu'elle semblait bien connaitre cette langue, autant utilisait à des mots que tous les deux comprenaient sans peine.
- Vous avez du culot pour me demander de l'aide après m'avoir insulté, jeune fille.
D'un geste vif, Félix se saisit de la liste et la parcourut rapidement. Il jeta un coup d'œil au livre que l'élève avait gardé sur elle. Bon, un livre de moins à chercher. Les cinq autres portant à peu près sur le même sujet, ils ne devaient pas être bien loin. Les yeux du bibliothécaire cherchaient les ouvrages au milieu des étagères tout en reprenant sur une ton neutre :
- Pour répondre à votre "question", si par méchanceté vous entendez "demander ce qui se passe", je réserve ce traitement à tout ceux qui abiment mon lieu de travail et ce qu'il contient. Mais j'avoue avoir un mépris particulier pour ceux qui, en plus, cherchent à rejeter la faute ailleurs.
Sur ces dernier mots, il reposa son regard sur l'étudiante, resserrant imperceptiblement sa prise sur sa canne.
- Remettons l'église au milieu du village, vous ne me connaissez pas, pas plus que je ne vous connais. Et pourtant vous assumez que si vous étiez venu me voir directement j'aurais été... Quels étaient vos mots déjà ? Méchant et aigris ? Vous êtes bien prompt à juger ma réaction à une question hypothétique et ma manière de faire mon travail sans m'avoir jamais adresser la parole pour quelqu'un qui était outrée que je lui demande une simple explication sur la situation alors qu'il y avait de quoi se poser la question.
Mais bon, était-il vraiment nécessaire de perdre davantage de temps sur le sujet ? Plus vite la jeune fille trouverait-elle son bonheur, plus vite elle quitterait les lieux. Et c'était tout ce que le bibliothécaire souhaitait à cet instant. Sans accorder davantage d'attention à l'étudiante il reprit donc la recherche des livres. ... Diantre, pourquoi est-ce que le suivant sur la liste était aussi en hauteur... ? Bon, au moins ce serait l'occasion de montrer à la jeune effronté où trouver un escabeau, vu qu'elle était trop terrifié pour demander à qui que ce soit... D'un pas aussi rapide que le permettait sa canne, il se rendit au bout de l'allée, tournant la tête de droit à gauche jusqu'à apercevoir le petit escabeau de quatre marches plié dans un coin.
- L'escabeau est à quelques mètres de ce côté. Si vous souhaitez aller le chercher, vous pourrez le ramener et récupérer le livre suivant de votre liste qui se trouve ici.
Il ponctua son geste en indiquant du bout de la canne l'emplacement de l'ouvrage.
- Pour ma part je vais commencer à chercher le reste de votre liste.
Aussitôt sa phrase terminé, le bibliothécaire se remit au travail. Allez, avec un peu de chance, le temps qu'elle fasse l'allé retour, il s'était acheté quelques secondes de tranquillité.
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- Aliénor de ClairefontaineA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 59■ Inscrit le : 14/07/2024■ Mes clubs :
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Au milieu de l'Histoire...
”Vous avez du culot pour me demander de l’aide après m’avoir insulté, jeune fille.”
Ah.
Vous auriez vu ça. L’expression d’Aliénor, joues gonflées, remontée comme un jouet à ressort, presque à fulminer, se décomposa aussitôt. Elle avait voulu jouer à la maline, pensant naïvement que ses remarques déplacées, proférées dans sa langue natale, passeraient inaperçues. Qu’il ne comprendrait pas, de toute façon. Pour une raison des plus inexplicables, peut être d’égo, l’esprit obtus de ce fichu bibliothécaire aigri n’était pas capable de comprendre la noble langue qu’était le Français.
Comment s’appellait-il déjà ? Quel nom était marqué sur l’organigramme du personnel ?
Félix Fortune.
Fortune.
On s’appelle rarement ainsi en dehors de l’Europe, n’est-ce pas ? France, ou Angleterre, dirait-on. C’était cocasse, vraiment. Parce que, pour le coup, elle ne pouvait s’en prendre ironiquement qu’à son propre excès de confiance. A sa propre bêtise. La demoiselle le savait très bien, d’ailleurs, et se mit subitement à rougir de honte. Allait-il la sanctionner ? La faire renvoyer ? Son épopée grandiose et son amitié idyllique avec la charmante Le Lidec, tout allait finir aujourd’hui, des mains de ce monstre, ce tortionnaire ? Bien entendu, elle voulut se confondre en excuses. Comment appellait-on ça, déjà ? “Sauver les meubles” ? C’était à peu près ça, mais elle n’eut même pas le temps d’ouvrir la bouche pour se justifier que l’homme en face d’elle continuait inlassablement sa tirade.
”Pour répondre à votre "question", si par méchanceté vous entendez "demander ce qui se passe", je réserve ce traitement à tout ceux qui abiment mon lieu de travail et ce qu'il contient. Mais j'avoue avoir un mépris particulier pour ceux qui, en plus, cherchent à rejeter la faute ailleurs. Remettons l'église au milieu du village, [...] alors qu'il y avait de quoi se poser la question.”
Quel culot. Elle avait admis sa faute d’avoir fait tomber ces fichus livres. Il voulait quoi d’autre, qu’elle brule un cierge en leur nom ? …Non, il ne valait mieux pas. Il se mettait déjà dans des états pareils en les faisant simplement tomber, elle n’osait pas imaginer ce qu’il se passerait si elle commençait à allumer le moindre feu, même celui d’une bougie. Ce serait le bannissement clair et définitif sans possibilité d’appel. Elle le regardait retourner à la liste. Visiblement, il ne voulait pas continuer la discussion là dessus plus longtemps. Le vieux monsieur lui intima d’aller chercher l’escabeau. En lui indiquant bien sur où il se trouvait…Mesquine sur les bords, elle se disait que c’était mieux qu’elle aille le chercher plutôt que lui. Vu sa vitesse de marche, ça leur prendrait une éternité, sinon. Et vu sa mentalité, elle ne comptait pas s’éterniser ici.
La jeune demoiselle alla jusqu’au bout de l’allée, pour enfin tomber sur son sésame. Elle le plia, et l’emmena donc avec elle. Qu’est-ce que c’était lourd, d’ailleurs. Malgré ses années de natation, elle n’avait pas beaucoup de force. Le sport lui servait surtout à évacuer les tonnes de sucre qu’elle était capable d’ingurgiter, après tout. Elle regarda le bibliothécaire une fois revenu vers lui, et déplia de manière plus où moins adroite, dans une manière où elle semblait plus se battre avec un pauvre escabeau -et perdre la bagarre en prime- que de l’ouvrir aisément.
- V-voilà ! Et si vous voulez parler Français, parlons Français ! Vous dites que je me base sur des aprioris mais c’est faux, je me base sur des rumeurs sur vous ! Il y a rarement de la fumée sans feu, comme l’on dit à la maison ! Puis c’est culotté, vous me percevez bien comme une espèce de nuisible, cela se voit ! Tout ça sur une maladresse que j’ai admis !
Elle soupira, avant de se pencher pour voir la liste, histoire de savoir où ils en étaient, puis revint au monsieur aigri.
- La recherche du savoir et l’apprentissage devraient être de bons moments à passer. Vous ne pensez pas ?
Foutu pour foutu, autant poser les choses, non ?
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"Aussi brave que fragile, je reste la reine de l'Opéra !"
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Au milieu de l'Histoire...
La jeune fille sembla perdre de sa superbe en entendant le bibliothécaire parler français. Mpff. Quoi ? Ce n'est pas parce que vous n'êtes pas en France que tout le monde ignore le français. Quoi qu'il en soit, l'homme se désintéressa de la jeune fille dès qu'elle partit et l'ignora à moitié lorsqu'elle revint essayant pitoyablement de dompter l'escabeau. Il perçu tout juste quelques bribes de mots qui suffirent à l'agacer. Elle se fiait donc aux rumeurs ? Mmh, il se disait bien que sa voix criarde lui rappelait le bêlement d'un moutons. Mais d'où venait de pareils rumeurs ? D'accord, le bibliothécaire n'était pas des plus sympathique mais de là à terrifier des élèves... Étaient-ils aussi susceptibles que mal éduqués ? Contrairement à ce que semblait penser la demoiselle, son comportement à son encontre était plus une exception que la norme... Mais qu'importe, on ne gaspille pas sa salive à s'expliquer auprès d'un bovidé.
Félix fixait les étagère à la recherche quand la brebis rouvrit la bouche. L'homme se contenta d'abord de lui glisser un regard avant de se retourner complètement. Son visage affichait un sourire, mais pas celui habituellement poli. Non, celui là était clairement irrité. Peut-être même un poil mauvais ?
- C'est exact et c'est pour ça que je vous aide à trouver ces ouvrages. Pour que vous puissiez faire vos recherches tranquillement, loin d'une présence que vous trouvez déplaisante.
L'homme avait à peine finis sa phrase que son sourire s'effaça laissant place à une expression agacé.
- D'ailleurs, je ne vous vois pas beaucoup chercher. Votre affrontement vous a-t-il déjà découragé ?
Il donna un léger coup de canne dans l'escabeau pour appuyer son geste.
Félix fixait les étagère à la recherche quand la brebis rouvrit la bouche. L'homme se contenta d'abord de lui glisser un regard avant de se retourner complètement. Son visage affichait un sourire, mais pas celui habituellement poli. Non, celui là était clairement irrité. Peut-être même un poil mauvais ?
- C'est exact et c'est pour ça que je vous aide à trouver ces ouvrages. Pour que vous puissiez faire vos recherches tranquillement, loin d'une présence que vous trouvez déplaisante.
L'homme avait à peine finis sa phrase que son sourire s'effaça laissant place à une expression agacé.
- D'ailleurs, je ne vous vois pas beaucoup chercher. Votre affrontement vous a-t-il déjà découragé ?
Il donna un léger coup de canne dans l'escabeau pour appuyer son geste.
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“...Loin d’une présence que vous trouvez déplaisante.”
Toujours plus de culot. Le bibliothécaire faisait tout, aux yeux de la demoiselle, pour se rendre déplaisant, justement. Le regard mauvais et le sourire agacé, tout pour lui signifier de décamper au plus vite de son domaine. Pour l’accueil, on repassera…Ou pas. Mais ça, c’était déjà acté. Au pire il était juste austère et désagréable au début, maintenant il était juste devenu méchant. Aliénor comprenait qu’à partir de là, lui répondre serait tout simplement comment parler à un mur. Et un mur qui vous regarde mal, en plus de ça. Il valait mieux trouver ces fichus livres au plus vite. Au départ, elle pensait juste les prendre et faire ses devoirs à la bibliothèque avant de les ranger, maintenant il était envisagé de les emprunter et quitter au plus vite les lieux. Après tout, qui a envie de rester dans un endroit où l’on se fait descendre verbalement, et où l’on est clairement pas désiré ?
Alors, après son épique combat contre l’escabeau, elle parvint finalement à l’ouvrir maladroitement et le poser, dépêché par la pression qu’incarnait le regard inquisiteur de son tortionnaire. Elle gravit les marches une par une, essayant de dissimuler au mieux, à savoir très mal, son mal-être vis-à-vis du fait de se retrouver en hauteur, tremblant comme une feuille alors que sa main approchait du sésame tant convoité. Elle l’attrapa après une lutte intérieure, pour l’en extirper de la rangée d’ouvrage, son autre main cherchant désespérément un endroit où s’accrocher, un point d’appui, qui, à défaut de vraiment l’empêcher de tomber, permettra au moins à son cerveau de se rassurer.
Elle descendit. Lentement. Trop lentement, présumément, pour le bibliothécaire agacé. Ses doigts fins étaient crispés sur l’ouvrage, alors qu’elle se contenta du strict minimum à présent pour converser avec lui. Mais ce n’était pas suffisant pour dissimuler sa voix nouée, tremblante, à deux doigts de pleurer. Son envie d’en finir avec ce moment déplaisant grandissait de seconde en seconde, presque à prendre le pas sur sa volonté de demeurer studieuse et de conserver ses efforts. Après, si c’était ça, les efforts, c’était peut être, en effet, un peu trop demandé que de subir les brimades d’un membre du personnel, et de se sentir plus bas qu’un cloporte dès que ce dernier avait le malheur de poser les yeux sur elle.
- Satisfait…? Où sont…les autres livres, du coup…?
A comprendre “Satisfait de voir le nuisible se débattre et souffrir ?”. Mais le bibliothécaire, à défaut d’être agréable, ou doté de qualités humaines, était une personne intelligente, et saisirait facilement le sens de ce simple mot et ce qu’il pouvait bien dissimuler. Surtout, au vu de la boule de mal-être devant elle, oscillant entre colère et tristesse, toutes aussi profondes l’une que l’autre. Mais s’il était aussi pressé qu’elle d’en finir, alors il allait forcément l’aider, n’est-ce pas ?
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Après ce qui lui semblait être une éternité, l'étudiante parvint enfin à déplier l'escabeau et entama son ascension. Le moins que l'on pouvait dire, c'était que ça avait l'air pénible pour elle. Oh, par tous les dieux... Est-ce qu'elle avait le vertige ? Félix fronça imperceptiblement le nez. Quelle idiote. Si elle passait moins de temps à dire des sottises et plus à dire des choses utiles, il ne lui aurait jamais demandé d'aller chercher ce livre elle-même. Enfin soit, c'était trop tard... Et en dépit de la petite voix du narrateur dans sa tête qui l'encourageait à donner de léger coup de canne dans l'escabeau parce qu'en vrai, ça pouvait être drôle de traumatiser une élève, il n'en fit rien. Au lieu de ça, il attendit patiemment qu'elle descende. Et diantre, qu'est-ce qu'il en fallait de la patience, parce que vu ses capacité d'escalade, on restait bien sur une brebis et pas une chèvre. Enfin bref. La brebis donc, une fois sur le sol se remis à bêler. Si le reproche n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd, l'étudiante avait peu de chance de trouver en Félix l'empathie qu'elle cherchait. Il haussa tout juste un sourcil.
- C'est tout de même aberrant comme vous avez tout l'aplomb nécessaire pour me manquer des respect mais que vous vous dégonflez dès qu'il s'agit de parler d'autre chose. Comme demander de l'aide ou prévenir que vous avez peur des hauteurs.
Ah non, pardon, il oubliait. Le manque de respect elle l'avait fait en français, donc dans le meilleur des cas, c'était un réflexe, dans le pire elle espérait juste qu'il ne comprendrait pas. Au final, non, c'était bien une brebis dégonflée, peu importe la situation. Même si faire la remarque lui brulait les lèvres, il se retint face à l'air piteux de la jeune fille. Elle était à deux doigt de craquer, il ne manquerait plus qu'elle abime les livres en pleurant dessus. Les yeux du bibliothécaire filèrent un instant vers les tables et chaises alentours avant de se reconcentrer sur son interlocutrice.
- Allez vous chercher un verre d'eau et vous asseoir quelques minutes.
C'était quand même incroyable d'avoir une aussi grande bouche et absolument rien niveau volonté ou détermination derrière pour soutenir tout ça. Mais devait-il vraiment être surpris ? C'était bien un truc d'acteur ça. D'avoir cette façade d'assurance, flamboyante, alors qu'il n'y avait absolument rien derrière, juste du vide. Tout était dans le paraitre, mais l'intérieur était creux. Médiocre. Pathétique.
- Je vais m'occuper d'achever cette liste.
Fit-il sur un ton neutre avant de tendre la main pour récupérer le livre que tenait l'étudiante. Puisqu'il fallait tout faire soi-même ici, soit. Il le ferait.
- C'est tout de même aberrant comme vous avez tout l'aplomb nécessaire pour me manquer des respect mais que vous vous dégonflez dès qu'il s'agit de parler d'autre chose. Comme demander de l'aide ou prévenir que vous avez peur des hauteurs.
Ah non, pardon, il oubliait. Le manque de respect elle l'avait fait en français, donc dans le meilleur des cas, c'était un réflexe, dans le pire elle espérait juste qu'il ne comprendrait pas. Au final, non, c'était bien une brebis dégonflée, peu importe la situation. Même si faire la remarque lui brulait les lèvres, il se retint face à l'air piteux de la jeune fille. Elle était à deux doigt de craquer, il ne manquerait plus qu'elle abime les livres en pleurant dessus. Les yeux du bibliothécaire filèrent un instant vers les tables et chaises alentours avant de se reconcentrer sur son interlocutrice.
- Allez vous chercher un verre d'eau et vous asseoir quelques minutes.
C'était quand même incroyable d'avoir une aussi grande bouche et absolument rien niveau volonté ou détermination derrière pour soutenir tout ça. Mais devait-il vraiment être surpris ? C'était bien un truc d'acteur ça. D'avoir cette façade d'assurance, flamboyante, alors qu'il n'y avait absolument rien derrière, juste du vide. Tout était dans le paraitre, mais l'intérieur était creux. Médiocre. Pathétique.
- Je vais m'occuper d'achever cette liste.
Fit-il sur un ton neutre avant de tendre la main pour récupérer le livre que tenait l'étudiante. Puisqu'il fallait tout faire soi-même ici, soit. Il le ferait.
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La jeune demoiselle devait offrir un bien triste spectacle, sur son escabeau, à trembler comme une feuille. Et elle ne le savait que trop bien. Peut être que c’était là, sa punition pour avoir eu l’outrecuidance de piquer son orgueil…Mais c’était bien cher payé. A l’instant présent, elle aurait bien préféré une bonne vieille heure de colle. Et s’il fallait ajouter l’insulte à la blessure, alors le bibliothécaire tortionnaire ne s’en privait pas, rajoutant d’une remarque cinglante à quel point, hors de l’insulte, il n’y avait plus rien. Une dégonflée. Qu’elle aurait pu le prévenir. Lui avait-elle seulement laissé le temps ? Elle était tétanisée, une fois sur deux, par l’odieux monstre en face d’elle, alors non. Elle n’avait pas pu le prévenir.
Puis, il lui proposa de s’asseoir, et de boire un verre d’eau, une fois redescendue de l’escabeau. Elle était un peu essoufflée, certes. De par la peur et l’effort émotionnel que ça lui demandait. Mais elle allait bien. Aliénor se demanda si c’était une humiliation supplémentaire, ou un acte de bonté impromptu de sa part. Mais dans l’un comme dans l’autre, le résultat ne serait que le même. Trop déterminée pour subir l’injure, trop fière pour accepter la pitié. Et surtout, la demoiselle n’avait qu’un seul mot d’ordre, assumer. Assumer, se débrouiller, et tout faire pour réussir. Elle la voulait, sa nouvelle vie, ses nouvelles opportunités. Son regard se leva vers celui de son tortionnaire, avec une étincelle de détermination.
- Ca ira…J’ignore si c’est parce que je me suis montré aussi méchante que vous, et je m’en excuse, ou parce que vous voulez être gentil tout d’un coup, mais je vais bien…Je n’ai ni besoin d’humiliation, ni de pitié.
Elle souffla doucement, mais ne se gêna pas pour poser le livre dans la main de Felix, en revanche. Après tout, c’était plus simple de quérir le reste des ouvrages une fois les mains vides, non ? Au fil de la discussion, ou de la tirade, selon le point de vue, la jeune femme se remit de ses peurs, et reprit sa posture habituelle. Tout aussi incertaine qu’au début, mais avec cette tentative de conserver le peu de carapace qu’il lui reste.
- Je n’ai pas demandé d’aide, il est vrai. J’ai préféré croire des rumeurs et il m’incombe d’en assumer les conséquences, non ? Je ne suis de toute façon pas en sucre, je peux bien encaisser quelques frayeurs. De l’aide, c’est très urbain de votre part, mais je me vois mal me faire mâcher le travail !
Surement qu’aux yeux de l’homme aigri, ça sonnerait comme une fierté mal placée. Mais aux yeux d’Aliénor, ce n’était que de la résilience et de la détermination. Un sourire mal assuré se dessina sur son visage.
- Et en parlant d’aide, sauriez-vous m’amener là où se trouve les autres ouvrages, mon bon monsieur ?
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 148■ Inscrit le : 06/07/2024
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Décidement... Jamais contente celle-ci. Il lui demandait de faire quelque chose par elle-même, elle n'était pas contente. Il lui proposait ensuite de se débrouiller pour qu'elle puisse aller se reposer dans un coin, et le laissez tranquille par la même occasion, et elle refusait pour une raison stupide. Tsss. Oh non... Et voilà que la brebis ébrouait sa laine un bon coup pour reprendre de son "éclat". Le bibliothécaire se retint de lever les yeux au ciel. Qu'est-ce qu'il avait bien pu faire aux Dieux pour mériter une telle sentence ? Les choses n'allèrent guère en s'arrangeant lorsqu'elle se décida à lui confier l'ouvrage. Elle ne voulait pas se faire mâcher le travail mais c'était tout de même à lui de porter les livres et de lui montrer où se trouvait les autres, pas vrai ? Enfin... Ça faisait parti de son travail. La seconde partie de la phrase au moins. Ce qui ne faisait pas parti de son travail, en revanche, c'était que l'on s'adresse à lui de manière aussi familière. Félix fronça légèrement les sourcils. "Mon bon monsieur" ? Non mais où était-on ?
- Ne m'appelez pas comme ça. C'est Monsieur ou Monsieur Fortune, si vous y tenez.
Sinon, elle pouvait aussi ne pas l'appeler du tout. Mais c'était probablement un peu trop demandé. De toute façon, on ne laisse pas une brebis seule dans une bibliothèque sans surveillance, c'est un coup à retrouver des livres dans un état déplorable.
- Et a qui ai-je le plaisir ?
Il ne fit pas l'effort pour marquer le sarcasme dans sa voix. Il aurait pu. Il aurait dû, même. Mais au vu de la manière dont avait commencé la conversation, fallait-il vraiment feindre une volonté de faire plus ample connaissance ? Félix n'en voyait pas l'intérêt. Ce serait un mensonge, il le savait, elle le savait, donc autant rester sur une mésentente cordiale.
- Ne m'appelez pas comme ça. C'est Monsieur ou Monsieur Fortune, si vous y tenez.
Sinon, elle pouvait aussi ne pas l'appeler du tout. Mais c'était probablement un peu trop demandé. De toute façon, on ne laisse pas une brebis seule dans une bibliothèque sans surveillance, c'est un coup à retrouver des livres dans un état déplorable.
- Et a qui ai-je le plaisir ?
Il ne fit pas l'effort pour marquer le sarcasme dans sa voix. Il aurait pu. Il aurait dû, même. Mais au vu de la manière dont avait commencé la conversation, fallait-il vraiment feindre une volonté de faire plus ample connaissance ? Félix n'en voyait pas l'intérêt. Ce serait un mensonge, il le savait, elle le savait, donc autant rester sur une mésentente cordiale.
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Le monsieur tortionnaire et aigri fronça les sourcils. Peut être que "mon bon monsieur" n'était pas une formulation des plus agréables pour lui. Trop familière, peut être ? Certainement. Ce à quoi elle pencha la tête. C'était un peu informel, mais assez poli tout de même. Ou peut être qu'inconsciemment, elle ne souhaitait pas plus que ça être poli avec lui. Qui le voudrait l'être plus que nécessaire avec ce genre d'énergumène, après tout ? Pas assez, et il serait courroucé. Trop, et il prendrait ça pour du fayotage, ou une tentative plus ou moins adroite d'obtenir ses faveurs. Et donc, il serait courroucé quand même. Le genre d'éternel insatisfait à faire la tête quoi qu'il se passe. Pile, on gagne. Face, on perd. Et c'était le profil qui déplaisait fortement à la française. Ca, et les harceleurs. Mais au moins, les harceleurs, on savait sur quel pied danser. Il suffisait de montrer un peu patte blanche pour qu'ils la laissent tranquille...Jusqu'au prochain moment où ils avaient envie de se divertir. Lui...Impossible de savoir. Elle avait l'impression désagréable que c'était couru d'avance, que c'était viscéral. Quoi qu'il arrive, c'était fichu. Il la détestait déjà. Pour ce qu'elle faisait, mais également ce qu'elle incarnait. Trop excentrique, peut être. Trop de répondant ? Peu importe, au final.
Il lui demanda à qui il avait "le plaisir". Franchement, notre "bon monsieur" aurait pu mieux cacher sa joie. Ou son sarcasme. C'était la première pensée qui traversa la tête de la jeune fille. Inutile de savoir lire dans les pensées, vraiment. Il suffisait d'un coup d'oeil à l'expression faciale du bibliothécaire pour comprendre qu'il n'avait aucune envie de la connaitre, ni de savoir qui elle était. Moins il la voyait, mieux il se portait, certainement. Et le sentiment avait fini par devenir réciproque. Alors, quitte à jouer le jeu, autant le faire jusqu'au bout, et s'illustrer dedans. Et ça tombait bien. Jouer un rôle, c'était ce qu'elle savait faire à la perfection. La demoiselle se fendit alors d'une révérence, presque trop exagérée pour sembler sincère. Même s'il n'y avait pas besoin d'être mentaliste pour deviner que ce n'était pas franchement le cas.
- Mon nom est Aliénor de Clairefontaine, enchantée de faire votre connaissance, Monsieur Fortune.
"Enchanté". Une formule de politesse, qui n'a jamais aussi bien porté sa fonction. Si elle avait pu croiser un bibliothécaire, ou même n'importe qui d'autre, sa journée aurait été sans aucun doute bien meilleure. Les oiseaux chanteraient, les fleurs écloseraient...Mais non. A la place, la pauvre étudiante, elle, se retrouve en enfer. A cause de "Monsieur Fortune". Parce que normalement, la demoiselle ne nourrissait aucune aversion particulière pour les bibliothèques. C'était un endroit de quiétude, pour étudier ou s'immerger dans de nouveaux univers. C'était agréable. Mais bizarrement, quand il y a un troll dans les couloirs, on ne s'y promène plus, par simple instinct de survie.
Il la détestait, et Aliénor ne ressentait qu'un mélange entre l'aversion et la crainte envers lui. Pouvions nous donc dire que la mésentente était cordiale, et qu'ils tacheraient de se voir le moins possible ? Très certainement. A moins qu'un miracle, comme un médiateur ou le pouvoir de l'amitié n'existe. Alors, il valait mieux écourter le moment que de subir à nouveau son cynisme et son regard mauvais. La demoiselle était peut être un peu insolente, dans sa gestuelle. Le fait de lui faire porter les livres, sa révérence ironique,...Mais tant le fond, il l'avait bien mérité. Si l'on veut que les gens ne croient pas les rumeurs, alors on ne leur donne pas de raison d'exister.
- Et si l'on cherchait ces autres livres, Monsieur Fortune ?
Il lui fallait avancer. Sinon, la rencontre avec le diable allait encore se prolonger.
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"Aussi brave que fragile, je reste la reine de l'Opéra !"
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 148■ Inscrit le : 06/07/2024
Mon personnage
❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
Au milieu de l'Histoire...
Alinénor de Clairefontaine... Urgh. Même son nom sonnait désagréable. Le nom d'une petite pimbêche privilégiée née avec une cuillère en argent dans la bouche et qui attendait de tous ceux qu'elle croisait qu'ils l'aiment et obéissent à ses moindres désirs. Urrgh... Félix en était presque... non, pas presque en fait, il était juste écœuré. Il fit simplement en sorte de ne pas le montrer. ... Pour être tout à fait honnête, la particule n'aidait pas beaucoup. Pas du tout même. Un peu comme l'attitude de l'étudiante en sommes. Les yeux mi-clos, les sourcils légèrement froncés, l'air sévère. Pendant un instant, le bibliothécaire toisa silencieusement la jeune fille. Ce serait tellement plus simple de lui rendre l'ouvrage qu'elle venait de lui donner en lui intimant l'ordre de se débrouiller par elle-même puisqu'elle semblait si bien s'en sortir. ... Malheureusement, ce serait aussi un énorme manquement à son travail... Et malheureusement, il avait une conscience professionnel. Avec un soupir il ajouta à contrecœur et sur un ton parfaitement neutre :
- Suivez-moi.
Le reste des recherches et des indications se fit avec aussi peu de mots que possible. Rien d'étonnant vu qu'aucun des deux participants n'avaient envie d'être en compagnie l'un de l'autre. Plus vite ils auraient retrouvé le reste de la liste, plus vite chacun pourrait retourner à ses affaires sans avoir plus à s'occuper l'un de l'autre et avec la possibilité de s'ignorer cordialement.
- Suivez-moi.
Le reste des recherches et des indications se fit avec aussi peu de mots que possible. Rien d'étonnant vu qu'aucun des deux participants n'avaient envie d'être en compagnie l'un de l'autre. Plus vite ils auraient retrouvé le reste de la liste, plus vite chacun pourrait retourner à ses affaires sans avoir plus à s'occuper l'un de l'autre et avec la possibilité de s'ignorer cordialement.
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- Aliénor de ClairefontaineA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 59■ Inscrit le : 14/07/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-104
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
Au milieu de l'Histoire...
"Suivez-moi"
Disait-il avait autant d'amabilité qu'une porte froide et grise de prison. Aliénor suivait la grande silouhette, sans rien dire. L'inimité était mutuelle, et chacun d'entre eux le savait très bien. La française savait très bien qu'elle se comportait avec cet homme comme une véritable peste. Mais dans le fond, ne l'avait-il pas bien cherché ? Il l'avait fustigée, presque maltraitée, et humiliée ! Oui certes, elle l'avait insulté, mais tout de même !
La demoiselle soupira doucement, et vint presser le pas pour se rendre aux côtés du bibliothécaire aigri, le détaillant un peu mieux du regard. C'était toujours plus simple de détailler les gens lorsque ceux-ci se taisent et ne déblatèrent pas des sarcasmes et de la méchanceté comme si du pétrole coulait de leur bouche. Elle remarquait maintenant mieux cet air fatigué, agacé, sévère, manquant sérieusement de joie de vivre. Comme si la seule expression fixée sur le visage de cet homme ne signifiait qu'une seule chose, "Ne me parlez pas. Jamais.".
Ce fut alors à ce moment que la jeune fille, fantasque comme à son habitude, eut une illumination. Nourrie aux films, à l'animation et autres joyeusetés fictionnelles de sa plus tendre enfance, l'association fut naturelle dans son esprit. Un gars, grand, dénué de toute capacité à sourire -ou presque- et de toute joie de vivre, semblant écoeuré même par le simple fait que le monde autour de lui existe, et prompt à vous détruire d'une plume assassine...C'était lui. Le visage d'Aliénor s'illumina alors, et elle manqua de pouffer de rire.
- Vous regardez des Disney ? Parce que vous me faites penser à un personnage...
Elle garda son expression lumineuse, presque fière...puis toussota, regardant autour d'elle. Il fallait toujours trouver ces fichus livres. Et de toute façon, il ne converserait pas plus avec elle.
- Quoiqu'il en soit...Vous pouvez m'expliquer où on va comme ça ? Je suis nouvelle, je ne connais pas la bibliothèque, je rappelle...
Une bonne journée pour chacun d'eux, pleine de bonnes rencontres...C'est comme ça qu'on les aime.
Disait-il avait autant d'amabilité qu'une porte froide et grise de prison. Aliénor suivait la grande silouhette, sans rien dire. L'inimité était mutuelle, et chacun d'entre eux le savait très bien. La française savait très bien qu'elle se comportait avec cet homme comme une véritable peste. Mais dans le fond, ne l'avait-il pas bien cherché ? Il l'avait fustigée, presque maltraitée, et humiliée ! Oui certes, elle l'avait insulté, mais tout de même !
La demoiselle soupira doucement, et vint presser le pas pour se rendre aux côtés du bibliothécaire aigri, le détaillant un peu mieux du regard. C'était toujours plus simple de détailler les gens lorsque ceux-ci se taisent et ne déblatèrent pas des sarcasmes et de la méchanceté comme si du pétrole coulait de leur bouche. Elle remarquait maintenant mieux cet air fatigué, agacé, sévère, manquant sérieusement de joie de vivre. Comme si la seule expression fixée sur le visage de cet homme ne signifiait qu'une seule chose, "Ne me parlez pas. Jamais.".
Ce fut alors à ce moment que la jeune fille, fantasque comme à son habitude, eut une illumination. Nourrie aux films, à l'animation et autres joyeusetés fictionnelles de sa plus tendre enfance, l'association fut naturelle dans son esprit. Un gars, grand, dénué de toute capacité à sourire -ou presque- et de toute joie de vivre, semblant écoeuré même par le simple fait que le monde autour de lui existe, et prompt à vous détruire d'une plume assassine...C'était lui. Le visage d'Aliénor s'illumina alors, et elle manqua de pouffer de rire.
- Vous regardez des Disney ? Parce que vous me faites penser à un personnage...
Elle garda son expression lumineuse, presque fière...puis toussota, regardant autour d'elle. Il fallait toujours trouver ces fichus livres. Et de toute façon, il ne converserait pas plus avec elle.
- Quoiqu'il en soit...Vous pouvez m'expliquer où on va comme ça ? Je suis nouvelle, je ne connais pas la bibliothèque, je rappelle...
Une bonne journée pour chacun d'eux, pleine de bonnes rencontres...C'est comme ça qu'on les aime.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 148■ Inscrit le : 06/07/2024
Mon personnage
❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
Au milieu de l'Histoire...
Félix avait espéré que le reste se ferait dans un silence de plomb. Il lui aurait remis les livres dont elle avait besoin, puis la jeune fille aurait tourné les talons et elle se serait débrouillé pour rendre le livre à un autre membre du personnel de la bibliothèque. Mais si l'espoir fait vivre, il n'en reste pas moins vain dans nombre de situation. Dont celle-ci. En effet, il semblait que la demoiselle était incapable de garder le bec fermé plus de trente secondes. Le bibliothécaire ignora copieusement la première question, ne lui accordant même pas un regard alors qu'il continuait de rechercher les ouvrage de sa liste. Et s'il ne la regarda pas plus pour la seconde, il prit au moins le temps de répondre.
- Nous cherchons vos livres, mademoiselle de Clairefontaine, cela me semble pourtant évident...
Mais il faut croire qu'il l'avait surestimé, même pour quelque chose d'aussi simple.
- Et j'ai remarqué, c'est bien pour ça que je me retrouve à vous aider. Maintenant voulez-vous bien vous concentrer sur la recherche de vos livres et éviter tout bavardages inutiles qui n'auraient pas trait à ce sujet ?
Sa générosité avait des limites après tout... Et dans un contexte pareil, son sens du devoir saurait se contenter de lui indiquer vaguement où trouver se quelle cherchait et la laisser se débrouiller. Après tout, la bibliothèque était impeccablement ranger. Même un mouton saurait retrouver l'objet de sa recherche. Même si celui-ci était particulièrement stupide.
- Un des livres de votre liste se trouve ici.
Fit-il en indiquant rapidement l'ouvrage avec celui qu'il tenait déjà en main.
- Nous cherchons vos livres, mademoiselle de Clairefontaine, cela me semble pourtant évident...
Mais il faut croire qu'il l'avait surestimé, même pour quelque chose d'aussi simple.
- Et j'ai remarqué, c'est bien pour ça que je me retrouve à vous aider. Maintenant voulez-vous bien vous concentrer sur la recherche de vos livres et éviter tout bavardages inutiles qui n'auraient pas trait à ce sujet ?
Sa générosité avait des limites après tout... Et dans un contexte pareil, son sens du devoir saurait se contenter de lui indiquer vaguement où trouver se quelle cherchait et la laisser se débrouiller. Après tout, la bibliothèque était impeccablement ranger. Même un mouton saurait retrouver l'objet de sa recherche. Même si celui-ci était particulièrement stupide.
- Un des livres de votre liste se trouve ici.
Fit-il en indiquant rapidement l'ouvrage avec celui qu'il tenait déjà en main.
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