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Seito Mori
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Sam 6 Juil 2024 - 14:23
SAMEDI 13 OCTOBRE 2018



« Non, je les ai pas encore appelés. Mais eux non plus... J'imagine que c'est trop tard maintenant. Deux semaines après, ça aurait pas beaucoup de sens. 'fin, je sais pas. Elle s'en fout sûrement. Elle a dû avoir plein de cadeaux. Je sais même pas s'ils ont invité des gens. Mais devait y avoir mon oncle et ma tante. Ils devaient être contents que j'sois pas là eux aussi. »

Apparemment, il ne le penserait pas. Cette affirmation doit être corrigée en incluant une approche plus positive de sa personne. Ça lui fronce le visage, yeux et bouche.

« Je sais, j'devrais pas dire ça. Mais c'est la vérité. Ils ont pas envie d'me voir et moi non plus. Y'a jamais rien qui va avec eux. J'préfère encore qu'ils m'ignorent. Quand ils parlent sur moi, c'est toujours pour dire qu'ils sont pas étonnés. »

Est-ce que ça le touche au point de ne plus aller bien ? Son regard s'affaisse sur ses doigts entrelacés. Il allait bien jusqu'à peu. Depuis août, tout s'étiole à nouveau.

« Si si, ça va... J'me demande juste si un jour je... nan, c'est stupide. En fait, ça dépend des jours. Mais j'crois que j'arrive de mieux en mieux à le cacher quand ça va pas. Ou alors mes amis se doutent qu'il y a quelque chose mais ils savent que ça sert à rien de m'demander. Et puis ils ont leurs propres problèmes. Bon, peut-être que ça va pas si bien que ça... »

Ses épaules s'alourdissent au point qu'il s'enfonce plus profondément dans le fauteuil. L'ongle de son pouce s'immisce entre ses dents qu'elles grignotent dans l'instant. A peine suggéré, il jette le conseil aux oubliettes et se braque.

« Non, j'en ai parlé qu'à vous. Pourquoi ? J'vous soûle, c'est ça ? Comme j'vous dis, j'préfère pas les embêter avec ça. Et j'ai pas envie d'en parler avec eux de toute façon. J'veux pas penser à tout ça quand j'suis au lycée. Parce que quand j'commence à trop y penser, ça me donne envie de tout casser... C'est dangereux. »

Quant à l'auto-destruction, sa mention attire son attention. Il croise le fer, de ses pupilles charbonneuses, mais demeure silencieux. Il s'humecte alors les lèvres, puis ses yeux glissent sur le bureau.

« J'garde un petit garçon de trois ans ce soir avec Takahashi. Je sais pas trop comment j'me suis fait embarquer là-dedans. Enfin si, j'ai accepté parce que je connaissais l'enfant. C'est le fils de mon professeur d'arts plastiques. Vous savez, celui qui- Oui, voilà, lui. Et bin il sort ce soir avec un autre prof' et ils avaient besoin de quelqu'un pour garder son fils. Ils ont demandé à Takahashi mais vu que moi aussi j'le connaissais bien, ils ont eu confiance. Genre, confiance en moi, c'est bizarre. Bref, j'ai dit oui mais j'sais pas trop si c'est une bonne idée. Gérer un enfant, c'est pas... »

Une chose reste une chose, quand bien même elle aurait démontré toute son humanité. Il y a peut-être de la peur en effet. Mais plus encore l'évidence que ce rôle ne lui correspond pas.

« De toute façon, c'est accepté alors j'vais y aller. Et puis je suis pas tout seul. »

Cette pensée persiste dans son esprit jusqu'au moment où Mathéo et lui se tiennent devant la porte de l'immeuble de Kobayashi. L'inquiétude pigmente son regard alors qu'il tourne la tête vers son petit-ami. Pour autant, il accueille son attention d'un sourire.



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Mathéo Takahashi
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Mar 23 Juil 2024 - 0:03
Hypoglycémie de tendresse
Samedi 13 octobre 2018



D’un sourire, Mathéo se veut rassurant. Tout se passera bien. Il doit en convaincre Seito mais aussi lui-même. Ce soir, il lui faudra prouver à Kobayashi-san qui lui confie la prunelle de ses yeux qu’il est digne de confiance. Et, cela n’est pas une mince affaire, la pression est à son comble. Il entend faire honneur à Ogawa-sensei en lui donnant raison d’avoir placé ses espoirs en lui pour cette tâche délicate. Il lui doit bien cela, ce n’est qu’un juste retour. Après tout, sans le professeur, lui et Seito ne seraient peut-être pas ensemble à l’heure qu’il est. Leur rendez-vous dans la salle du club des traditions avait été un moment décisif pour leur relation et sans doute l’un de ses plus précieux souvenirs. Pour cela, parce que l’enseignant lui avait prêté cette salle sans trop poser de questions, il pouvait bien garder un enfant de 3 ans qui n’avait sûrement pas encore toutes ses dents… quand bien même il n’était plus si sûr de se rappeler comment y faire avec les bambins. Ses sœurs étaient grandes désormais et l’aisance naturelle avec laquelle il s’était occupé d’elles plus jeune s’était envolé dans l’habitude de leur autonomie grandissante. Elles n’avaient d'ailleurs désormais plus besoin de lui. Hah… Il en serait presque nostalgique.

Depuis qu’il avait accepté la demande d’Ogawa-sensei, il s’était pourtant bien renseigné. Chaque soir avant de s’endormir, il avait parcouru le net à la recherche d’astuces et de pense-bêtes, s’était érigé des listes de choses auxquelles penser et faire attention, avait recensé ses meilleures idées d’activités pédagogiques. Quel enfant n’aurait pas envie d’en apprendre plus sur les différentes émotions au travers d’une histoire ? Ou à dessiner un fantôme pour Halloween ?… Quoique... est-ce réellement une bonne idée de parler de fantôme à un enfant de 3 ans ? Urh. Il espère que tout se passera bien. Si Seito savait comme il lui est reconnaissant d'avoir proposé de faire ce babysitting avec lui.

Kobayashi-san met fin au suspense en leur ouvrant la porte pour les saluer et les accueillir. Bien sûr, Mathéo ne déroge pas à ses habitudes : le dos bien droit, il salut le père de famille avec toute la politesse qu’il se doit. Derrière lui, accroché à sa jambe, il repère le petit garçon qui joue les timides. Alors, il s’accroupit pour gagner sa petite hauteur et tente, la voix douce : « Bonjour Chiaki-chan. Tu vas bien ? Je m’appelle Mathéo, c’est moi qui vais te garder ce soir. Je suis venue avec... ». Il n’a pas le temps de terminer sa phrase que déjà le petit monstre l’ignore allégrement, le contournant pour courir dans les jambes de son petit-ami. « Chocoboom-chan !! T’es venu jouer avec moi ?? » s’exclame-t-il, visiblement ravi en réalisant que Seito est là aussi. Amusé, Mathéo lance un regard à Seito qui veut tout dire. Chocoboom-chan… C’est mignon ! Tant pis pour ses présentations ratées, il laisse le petit assaillir son cher et tendre et se concentre sur le patriarche. Pas de sucreries le soir, lui prendre le bain avant de le faire dîner, le faire manger avant 20h30 mais pas devant la tv, le coucher à 21h30 maximum – avec une histoire s’il a du mal à s’endormir – et protégé d’une couche. Ah oui, évidement : ne pas oublier de lui laver les dents. Éviter les jeux excitants. Son repas est dans le frigo… et grands dieux merci : toutes ses consignes y siègent sur la porte également.

« Ne vous en faites pas Koyabashi-san, nous allons prendre soin de lui et s’il y a le moindre soucis, je vous appelle. »

Les au revoir avec son père auraient pu être compliqué si Chiaki n’était pas assuré de vivre sa meilleure vie au côté de son nouveau meilleur ami, qui se fait déjà tirer par la main au salon pour jouer. Après un dernier échange avec le professeur, Mathéo les rejoint, sourire aux lèvres. Taquin, il demande à Chiaki : « A quoi est-ce que l’on joue avec Chocoboom-chan ? ». Le petit s'arrête pour l'observer, l'oeil septique. Il tire sur la manche de Seito pour le faire se baisser et lui attrape le visage de ses deux petites mains pour venir chuchoter à son oreille - sans la moindre discrétion -, le regard toujours pointé sur Mathéo.

«  Pourquoi il est venu avec toi le mosieur ?... C'est qui ? »
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Sam 3 Aoû 2024 - 19:56
SAMEDI 13 OCTOBRE 2018



L'appréhension monte d'un cran quand la porte s'entrouvre. Seito n'a besoin de personne pour savoir qu'il n'est pas la personne idéale pour ce gardiennage. Mais il est trop tard pour rebrousser chemin. Dès lors qu'il croise le regard du professeur d'arts plastiques, il se doit de faire honneur à la confiance placée en lui. Pourtant, le professeur n'a eu de cesse de voir à travers ses magouilles. Le japonais n'a rien de parfait. Et voilà qu'il est au prise d'un pari risqué. Pour autant, jamais il ne ferait de mal à Chiaki que la timidité absorbe. Après s'être incliné poliment, mais néanmoins moins formellement que Mathéo, il pose ses yeux sur le petit garçon.

Son attitude l'interpelle. Il ne se souvient pas l'avoir vu si craintif. Et soudain, il se rappelle de ses premières impressions concernant Mathéo. Un rictus fait frémir sa joue. Oui, son petit-ami peut paraître intimidant de premier abord. Mais si Chiaki savait la vérité derrière ces larges épaules autoritaires alors il souhaiterait lui aussi se reposer entre ces bras rassurants. Brièvement, son regard remonte sur Kobayashi. Respect et reconnaissance flottent entre eux avec légèreté jusqu'à ce qu'une exclamation écrase tous ces non-dits.

La surprise s'imprime sur son visage quand le corps du petit garçon embrasse le sien. Affolé par ce contact improbable, Seito cherche un point d'accroche auprès de Mathéo qui ne semble pas saisir son angoisse. Il loupe complètement les informations du professeur, focalisé sur le surnom que Chiaki a retenu. Chocoboom-chan est un vilain grand-frère. Cette petite main qui se faufile contre sa paume lui serre le cœur. Elle lui rappelle sa sœur, lui rappelle ses manquements. La tête inclinée vers le petit garçon, il ne fait pas l'effort de s'accroupir. Mais sa main effleure discrètement ses cheveux.

« Salut toi. » répond-il simplement.

Et puis il tente de raccrocher les wagons de cette discussion entre adultes à quelques centimètres de lui. Inutile de leur faire répéter, le japonais est persuadé que Mathéo a tout enregistré. A la remarque de son copain, il acquiesce et ajoute :

« Un Rinbo mène toujours à bien sa mission. »

Aborder cette soirée sous le spectre de l'imaginaire est une fois de plus l'unique solution pour y survivre. Il incline la tête pour saluer le départ de Kobayashi et se laisse entraîner dans le salon par Chiaki. Une main, c'est tout ce qu'il est à présent. Il met donc un certain temps à se reconnecter au réel une fois qu'il redevient entier. Sauf que le petit garçon n'a pas la même notion du temps que lui, ni la même endurance. Il ne remarque pas son absence et s'en contrefiche alors que, bêtement, Seito suit le mouvement imposé et se retrouve accroupi. Deuxième difficulté. Ses pupilles tremblent d'incompréhension et, pour ne rien arranger, Chiaki lui chatouille l'oreille de sa bouche.

Poings crispés, Seito plonge ses yeux bruns dans le regard sérieux du petit garçon. Il lui a posé une question. Mais laquelle ? Le blanc s'étire sur plusieurs secondes jusqu'à ce que, enfin, la connexion se fasse. Et là, il ne peut plus se retenir. La pression fait exploser le compteur et il éclate de rire. Doucement il écarte les mains de Chiaki pour souffler un peu et se laisse tomber en arrière, fesses au sol. Le revers de la main sur ses yeux larmoyants, un sourire malicieux lui dévore le visage lorsqu'il capte l'attention de Mathéo. A l'adresse de Chiaki, mais sans quitter Mathéo des yeux, il expose sa vérité.

« C'est vrai que t'as pas encore eu à le croiser parce que t'es que apprenti Rinbo, mais ce monsieur, c'est l'Amoureux. C'est le plus grand ennemi que j'ai jamais eu à affronter. Sauf que j'ai découvert son identité. Il s'appelle Mathéo. Si t'es sage, j'te raconterai comment je l'ai vaincu... »

Ses yeux pétillent d'amusement et dévient sur le petit garçon qu'il gratifie d'une petite caresse sur le bout du nez. S'aidant de ses mains pour se relever, Seito s'approche de Mathéo.

« J'espère que t'as écouté ce que Kobayashi a dit parce que moi, pas du tout. »

Ses dents s'emparent brièvement de sa lèvre inférieure sous l'embarras de cet aveu.



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Lun 12 Aoû 2024 - 1:32
Hypoglycémie de tendresse
Samedi 13 octobre 2018


Mathéo esquisse un sourire que la tendresse ne peut épargner, le monde entier s’illumine lorsque Seito Mori rit. Sa véritable identité peut bien être compromise par le Rinbo qui les dénonce allégrement lui et sa défaite, cela vaut le coup d’être démasqué. Il aime ce rire à s’en décrocher le coeur. Un soupçon d’espièglerie lui traverse le regard en l’écoutant nouer au petit la promesse d’une histoire épique. Il n’est pas certain que Chiaki soit en âge de découvrir toute la vérité sur l’Amoureux et la façon dont jour après jour, le Rinbo bleu assoit sa victoire à l’aide de ses beaux yeux.

« Oui, ne t’en fais pas. Et il nous a laissé une note récapitulative sur le frigo » répond Mathéo, une main rassurante posée sur l’épaule de Seito. Le petit Chiaki attrape l’une des jambes de son petit-ami et passe la tête sur le côté pour mettre au défi l’étudiant. « Si t’es pas sage, Chocoboom-chan va encore te gagner ! »

Le sourire de Mathéo s’agrandit tandis qu’il s’accroupie à hauteur de l’enfant. « Il me gagne tout le temps, c’est lui le plus fort. » clarifie-t-il, l’amusement aux coins des lèvres. Chiaki lève la tête vers Seito, prêt à recevoir confirmation. « Et puis, tu sais… Je suis son plus grand ennemi mais je ne suis pas si méchant. J’aime seulement l’embêter un peu. Je te promets d’être sage moi aussi, pour ce soir. D’ailleurs, tu ne m’as pas répondu, à quoi tu aimerais jouer ? » lui demande-t-il.

Chiaki semble des plus perplexes. Ses yeux voyagent de l’Amoureux au Rinbo bleu. Mathéo ne semble pas l’avoir convaincu mais puisque Seito semble le soutenir, il finit par accepter de lui répondre. « Je veux jouer au Sugoku mais que avec Chocoboom-chan. Pas avec toi. »

Outch. La sincérité des enfants, il avait oublié à quel point cela pouvait faire mal. Qu’est-ce que le Sugoku ? Le nom ne lui dit rien.  Est-ce qu’il voulait dire Sugoroku ?

« Pourquoi tu ne veux pas jouer avec moi ? Tu as peur que je gagne, c’est ça ? » plaisante Mathéo. Aussitôt, Chiaki réplique, catégorique :
« Non. Tu peux pas gagner ».
« Et pourquoi pas ? »
« Pa'ce que… euh… Pa'ce que… c’est to dur ! »
Aie, il ne veut vraiment pas jouer avec lui. Ça part mal. Mathéo fait mine d’être embêté. Plein d’assurance, il se relève pour retrouver les beaux yeux du Rinbo bleu.

« Vraiment ?… Ce n’est pas grave, Seito m’aidera si c’est trop dur. »

Stupéfait de sa réponse, Chiaki jette un œil outré à son Chocoboom-chan. Quelle trahison ! Il a du mal à s’en remettre. Son héro qui veut aider le vilain à jouer, ça ne va pas ! Mais en bon joueur, il accepte sa défaite. Si c’est son Chocoboom-chan qui l’aide… Il soupire et s’en retourne en courant dans sa chambre. Ses petits pas résonnent sur le sol avant de s’arrêter, on entend farfouiller. Le petit se demande où son père a rangé le « Sugoku ». Mathéo se frotte la nuque, quelque peu embarrassé. « Je crois qu’il ne m’apprécie pas beaucoup... »

Chiaki revient au salon avec une grosse boite en carton qu’il tend à Seito. « Celui là ! » s’exclame-t-il. Mathéo vérifie le nom inscrit sur la boite. Effectivement, c’est bien d’un Sugoroku dont il s’agit. « On peut s’installer sur le sol » suggère-t-il au super héro. Le jeu n’a rien de compliqué puisqu’il est adapté à l’âge du petit garçon. Le plateau offre de belles illustrations colorées, les pions représentent des animaux plutôt mignons et le dès est assez gros pour ne pas risquer d’être avalé. La case départ affiche un joyeux « Ganbatte ne ! » et le reste du plateau est jonché de cases de plusieurs catégories : les cases qui permettent d’avancer et qui montrent des personnages en train de progresser de différentes manières ; leurs Némésis qui obligent à reculer et représentent des obstacles, des chutes ou événements contraignants comme un jour de pluie ; les cases bonus, représentées par des symboles de chance qui invite à rejouer ou à avancer d’un certain nombre de cases ; leur contraire, les cases pénalisantes et leurs illustrations de scènes négatives ou malchanceuses. Tomber dessus reviendrait à perdre un tour ou recommencer depuis le début ; Les cases spéciales qui invitent à des choix simples entre deux options favorisantes et enfin : les cases thématiques qui permettent aux enfants de réviser les enseignements de leur âge. A vue d’oeil, il en voit qui demande de réciter ses nombres ou de citer un animal. Finalement, la case de fin est celle qui fait la plus envie avec ses feux d’artifices et ses drapeaux japonais. Un énorme « Bravo, vous avez gagné ! » y prend une place majeur.

« Tiens, Chocoboom-chan, le ‘nard, c’est pou' toi ! » entonne Chiaki en tendant le pion renard à Seito, une fois qu'ils se sont installés. « Moi je veux le chat ! Et... » il marque une pause pour regarder Mathéo. « Toi, tu prends la to’tue » conclue-t-il après une intense réflexion. Il n’avait de toute évidence pas très envie de lui céder un pion mais la tortue lui revient malgré tout. Chacun lance le dès pour savoir qui commencera le premier et c’est Mathéo qui l’emporte, au grand damne de Chiaki qui fronce les sourcils en le regardant jouer. Très attentif, il vérifie les deux pauvres déplacements qu’il a à faire. L'étudiant a de la chance, il tombe sur une case bonus qui l’invite à avancer de trois cases. Malheureusement, son arrivée finale est moins glorieuse. D’après sa case, il « tombe dans un trou » et doit passer son prochain tour. Chiaki a l’air satisfait en tirant son dès. « Tu as fait un 3 » lui annonce Mathéo. Alors, il déplace son petit chat de trois cases en comptant : « UN, DEUX, T’OIS ! ».  Comme il reconnaît la case qui lui demande de chanter une chanson, il entonne le générique d’Anpanman avec entrain. « (...) A-A-Anpanman, tu es siii gentiiiil ! P’otège tous nos êêêves !! »

Ravi de sa performance, il passe le dés à Seito.

« A toi Chocoboom-chan ! 

le générique:
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Sam 24 Aoû 2024 - 18:44
SAMEDI 13 OCTOBRE 2018



Oh, tant mieux s'il y a une liste. Seito n'aura qu'à aller la consulter plus tard, lorsqu'il en aura la liberté. Il se trouve qu'un boulet de type humain est accroché à ses jambes et il ne sait pas bien quoi faire pour l'en décrocher. Non pas que Chiaki soit un réel poids sur sa personne mais cela le met quelque peu mal à l'aise qu'un enfant s'accroche à lui avec autant de force. L'idée de lui dire toutes les atrocités qu'il a pu proférer à l'encontre de sa sœur lui passe par la tête mais il la refoule aussitôt. Ce petit garçon n'est pas sa sœur, il ne mérite pas... Sa sœur non plus, lui souffle sa conscience. Ses intestins se tordent, quel enfer. Le japonais reprend contact avec la réalité et fait face à une petite bouille interrogative. Qu'est-ce que... ? Ah oui, l'Amoureux !

« Et ouais, c'est moi l'plus fort. »

Le plus fort à briser des relations surtout. La soirée va être longue si son cerveau ne peut s'empêcher de faire sans arrêt le rapprochement. Il a déjà besoin de prendre l'air. Ces bras qui enserrent sa jambe l'étouffent. Il encourage le petit garçon à aller choisir un jeu, n'importe lequel du moment qu'il le relâche.

« T'inquiète pas, j'le lâche pas des yeux, il tent'ra rien ce soir. Alors, à quoi tu veux jouer ? »

Cela semble le convaincre car il exprime son souhait juste après. Sugoku ? Soit Chiaki s'est trompé d'une lettre et veut jouer au Sudoku – ce qui va être très compliqué pour un enfant de son âge, à moins qu'ils soient face au futur Einstein – soit il ne connaît pas ce jeu et c'est problématique. Rectification. Ce qui est problématique est que le petit garçon n'a aucune intention de le lâcher. Complètement impuissant, il fait les gros yeux à Mathéo. S'en suit une discussion hallucinante à laquelle il met court dès qu'il peut en soufflant à Chiaki :

« Je ferai juste semblant de l'aider. »

La pression sur ses jambes disparaît. Seito se sent revivre. La remarque de Mathéo le prend de court, il hausse les épaules.

« Je sais pas quoi te dire... Je sais pas pourquoi il m'aime bien. »

Un mystère qu'il n'aura pas le temps de résoudre puisque Chiaki revient déjà avec la boîte du Sugoroku. Ouf, il n'aura pas à jouer avec des chiffres. Oh mais tiens donc, il connaît ce jeu. Il y jouait quand il était petit quand... L'air de rien, Seito s'assoit en tailleur et ouvre la boîte. Son regard étudie le plateau que Mathéo déballe sous ses yeux et s'échoue sur le pion que Chiaki lui remet. Dans la paume de sa main, le renard compatit à sa peine, lui aussi injustement traité de nuisible. Pour Mathéo, la tortue revêt une signification tout aussi juste. La patience qu'il déploie pour supporter Seito est admirable. Mais à force de prendre son temps, il va parvenir à la conclusion qu'il a perdu son temps. Le japonais lance le dé, gorge nouée.

Il jouera en dernier. A l'image de sa place dans ce monde... La chanson le fait sursauter. Il était tellement plongé dans ses pensées qu'il a raté le tour de Mathéo et de Chiaki. Son regard navigue rapidement entre eux pour saisir ce qui se passe avant de se poser sur le plateau où il saisit le gage. Plus par politesse que par réel enthousiasme, il applaudit et se retrouve avec le dé dans la main.

« Ah euh... d'accord. »

Le dé roule sur le sol, jusqu'au six. Le plus gros chiffre pour une case Obstacle. Et pas des moindres puisqu'elle implique de reculer du nombre de cases déterminé par un second jet de dé. Il déplace son pion case par case pour laisser le petit garçon compter puis relance. Quatre. Il recule, tombe dans le trou à son tour. Ses yeux charbonneux se relèvent sur Mathéo.

« J'ai voulu aller trop vite, j'suis tombé dans ton piège. »



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