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Naomi Sato
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Lun 29 Avr 2024 - 21:41


Naomi Sato


Arizona Williams

Des retrouvailles étrange
Nous y sommes déjà. Un petit tour du côté de l’administration, à peine un semestre après ta rentrée. Sincèrement, tu pensais que cela serait bien pire. Que l’on t’y aurait envoyé bien plus tôt pour des conneries bien plus grosse que tu aurais pu faire. Assagi, calmé, tu te rendais compte qu’un environnement favorable avait le don de changer une personne, même la plus récalcitrante. Et quand on voit d’où tu viens, on ne peut que te féliciter.

Néanmoins, tu allais devoir affronter quelqu’un dont tu t’étais toujours targué d’éviter, aussi loin que ta scolarité remonte. Une assistante sociale. Comme si tu avais besoin d’une personne pour t’assister socialement… Tu vas très bien, est sain d’esprit et en pleine possession de tes moyens. Tu n’as aucunement le besoin et, surtout, l’envie d’avoir à faire à une telle entité. Cela ne te fout pas la frousse, juste que tu vois cela plutôt inutile. Du temps de gâché, que ce soit pour toi, comme pour elle.

On m’avait seulement donné une date et une heure de rendez-vous. En plein milieu des vacances. Tu aurais presque ri en imaginant un quelconque membre administratif être présent en vacances. Sachant qu’ils ne sont pas spécifiquement présent le reste de l’année… C’était un comble d’avoir reçu une telle demande. Mais soit, en espérant qu’elle serait bien présente et ne te ferais pas faux bon. Cela aurait le don de t’enrager plus que vivement. Ecouteurs vissé dans les oreilles, tu pénètres dans la salle où tu demandes rapidement ton chemin. Que l’on t’indique volontiers au fond de la salle.

Une petite porte te fait barrage au bureau. Dessus, tu peux y lire le nom de celle qui allait te recevoir. A. Williams. Une fois n’est pas coutume, ce nom te dit quelque chose. Réminiscence d’un souvenir lointain, d’une époque révolue. Un sourire charmeur, un rire attrayant. Une ambiance étrange, au vu d’où tu l’as rencontré. Serait-ce une coïncidence ? Peu de Japonais serait affublé d’un tel nom de famille. Tout comme peu de gars posséderait ton prénom. Quand l’heure vint, tu toquas à la porte. Ni en retard, ni en avance. Une voix s’éleva derrière le battant, t’invitant à rentrer.

C’était bien elle. Avec quelques années de plus évidement mais tu la reconnaissais. Une des rares personnes dont tu pouvais te vanter d’apprécier et de tolérer la présence. Une des rares à aussi t’apprécier pour ce que tu es, malgré tes humeurs et ta psyché. Une des rares qui n’a pas eu peur de toi, bien qu’elle t’ait vu battre en sang un type devant ses yeux… Un léger sourire flotta sur tes lèvres. Instant rare de ta part. Encore un point qu’elle peux ajouter dans ses accomplissements à ton égard. Tu restais debout, comme un idiot quelques instants, avant de redevenir celui que tu es. Visage fermé. Mais avec l’œil éveillé. Même ta voix trahissait une certaine joie.


- Salut Ari’… Ça fait une paye dis donc.
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Mar 30 Avr 2024 - 1:21

Jeudi 23 Aout


Arizona est soucieuse. Elle n’aurait dû reprendre que dans quelques jours. Elle avait passé deux semaines géniales avec Elizabeth à l’étranger, puis en rentrant il y avait eu le cambriolage et Junko qui avait été la pour elle, et puis...non elle ne voulait plus y penser. Après ça elle était aller s'aérer l'esprit à Tokyo près de sa famille et ses amis . Il faut dire qu’elle avait un tas de truc à raconter à ses potes : entre ses péripéties à Kobe et le retour de Junko, puis ce qu'il s'étais passé à son retour d'Hawai. Néanmoins son retour précipité en ville n’est pas forcément pour une bonne raison. D'ailleurs à son retour de Tokyo ce fut la douche froide avec Junko : Naoki lui avait fait certaines révélations et maintenait c'était silence radio du coté de son ex. Enfin, toujours est-il que le doyen a fait appel à elle pour s’occuper d’une étudiante en particulier. Un signalement a été fait la concernant, on la soupçonne d’être victime de violence physique. c’est marrant d’ailleurs d’utiliser le mot soupçonner alors qu’elle subit les coups. Toujours est-il qu’elle s’est confiée au doyen et c’est lui même qui avait demandé à Ari d’intervenir. Dans ces cas, en attendant qu’une procédure judiciaire soit mise en place, on éloigne la victime de son agresseur. C’est déjà un long processus à mettre en place chez la victime. Et la personne met du temps avant de comprendre que ce qu’elle vit n’est pas normal. heureusement cette étape là, qui est la plus dure, est déjà passée. Ari n’a plus qu’à lui trouver une autre université et le reste c’est le travail de la police, même si Ari a un droit de regard dessus.


cette jeune femme était à peine majeur et elle se souvient que plus jeune, elle aussi aurait aimé avoir une assistante sociale pour l’aider. à 17 ans à peine, alors qu’elle avait fait un séjour d’une année à peine à Osaka, à cause du travail de son père. Elle connaît son premier amour, destructeur, abusif, douloureux. Mais dans son esprit d’adolescente de 17 ans tout est voilée par la fièvre de la nouveauté, par l’excitation de la première fois. Elle ne voit pas les abus et normalise la violence. Ses parents? Ils n’en n’ont jamais rien, ils avaient beau être aimants et bienveillants, Ari a toujours su cacher ce qui l’arrangeait: les bleus et le pleurs aussi. De toute façon, ils ne savaient même pas que leur fille  fréquentait des bandes de Yakuza. la petite princesse des beaux quartiers à toujours eu un attrait pour le danger, surement des vieux trauma de la guerre qu’elle a vue se jouer sous ses yeux. à ce moment, elle n’en avait pas encore conscience. à l’heure actuelle non plus d’ailleurs. Toujours est-il qu’à l’époque personne ne lui avait dit que ce qu’elle vivait n’était pas normal, personne ne l’avait réellement aider. personne mis à part un garçon, un peu plus jeune qu’elle d’un ou deux ans peut-être…


Elle pense à lui aujourd’hui car elle n’avait peut-être pas d’assistante sociale à cette époque mais lui il avait été là. Elle se souvient encore de son prénom car comme Junko, il a un prénom de fille lui aussi. Malheureusement elle n’est plus en contact avec ce garçon, pourtant il était cher à son cœur, mais les aléas de la vie font que… Quoi qu’il en soit, elle avait fait ce qu’elle devait pour cette étudiante, elle allait continuer à la suivre de loin et surtout faire en sorte que ce connard ne l’approche plus jamais. Il ne lui restait plus qu’un rendez-vous aujourd’hui. Un étudiant fraîchement arrivé qui commençait déjà à se faire remarquer…et pas de la meilleure des façons. La Syrienne n’a même pas pris le temps de lire son dossier, ni même de voir de qui il s’agissait, pas grave il allait se présenter d’une minute à l’autre. et quand on parle du loup il montre la queue, le fauteur de trouble frappe à la porte.


“Entrez!”


La porte s’ouvre et Arizona reconnaît tout de suite cette chevelure de feu et se regard noir. La jeune femme écarquille les yeux et ouvre la bouche en grand. “Na…o….mi…” Elle a du mal à croire ce qu’elle voit. d’un bon elle se lève de sa chaise alors qu’un sourire illumine son visage. “NAOMI!!!” Elle fait le tour de son bureau pour le rejoindre et plus elle s’approche, plus elle se rend compte qu’il est devenu immense et super costaud. Bien loin de l’adolescent qui faisait presque sa taille il y a presque 10 ans. “Mais qu’est-ce que tu fais là? Ne me dit pas que-” elle met ses mains sur sa bouche comme si elle venait de se rendre compte de quelque chose. Elle est tellement surprise qu’elle sautille un peu. “ Ne me dis pas que tu es étudiant ici? c’est trop bien ! je suis tellement contente! on a tellement de choses à se dire!”



La jeune femme se calme un petit peu et se rend compte d’autre chose, il arrive pile à l’heure de son rendez-vous. “Attends mais!” Elle retourne à son bureau pour prendre le dossier de l’étudiant avec lequel elle a rendez-vous. SATO NAOMI. C’est écrit en gros, pas de doute là dessus. Elle met le dossier sous son bras avant de soupirer, amusée, dans le fond ça ne l’étonne pas trop. “aaaah lala…Tu commences fort toi hein!"





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Jeu 2 Mai 2024 - 16:29


Naomi Sato


Arizona Williams

Des retrouvailles étrange
Oui, c’est bien toi. En chair, en os, en muscle et en cheveux rougeoyant. Si tu avais été ainsi, tu aurais été flatté de la voir réagir ainsi. Tu te serais presque venté, aurait gonflé un peu les muscles et roulé des mécaniques. Mais ce n’est clairement pas ton jour. Attention, loin de toi cette pensée : tu es heureux de la revoir. Très heureux même. Elle avait parcouru un petit bout de route à tes côtés. Eclairé par sa gaieté et sa fraicheur, la noirceur que tu engendrais en ton sein en avait été repoussé pendant un temps.

Malheureusement, chaque chose à une fin et le bonheur est le sentiment le plus amer qu’il nous reste dans la bouche quand il nous quitte. Un gout de rouille, acre. Les couleurs en deviennent ternes et peu agréable à regarder. La perdition de l’âme dans la violence. Dans le déni. C’est ainsi que tu avais ressenti son absence pendant un temps. Tu étais jeune, plus immature qu’aujourd’hui. Tu as sans doute été amoureux d’elle, d’où cette réaction excessive. Tu ne saurais dire, ce n’est pas un sentiment que tu pourrais comparer à d’autres personnes rencontrées. Elle t’avait fait forte impression.

Tu pris le temps de la détailler quand il fit le détour. Si dans ton souvenir elle rentrait à peine dans l’âge adulte, avec des courbes qui pouvaient paraitre encore un peu enfantin, tu ne pouvais plus penser ni la voir différemment que ce qu’elle est maintenant. Une femme, une très belle femme, sachant se mettre en valeur. Dont les origines sont tout aussi bien présenté. D’ailleurs, cela te surprit de baisser le regard pour lui parler. Ta poussée de croissance s’est faite un peu sur le tar et elle ne l’a pas connu. Elle était excitée par ta présence, heureuse de te revoir. Cela te laissait se petit sourire sur les lèvres.


- Effectivement, j’suis en première année ici. D’puis peu seulement.

Tu te retenais bien de lui pourquoi tu étais précisément dans son bureau. De tout manière, elle allait vite le découvrir. Ou le comprendre. Pas besoin de tourner autour du pot, surtout entre vous. Rester franc. Dire ce que l’on pense. Après ‘’cet évènement’’, cela est devenu une règle tacite entre vous. Surtout en cas de problèmes de l’un ou de l’autre. Tu te grattas légèrement la nuque en détournant le regard quand elle fit un pseudo reproche.

- Tu m’connais… J’vais pas t’cacher que j’ai presque failli estropier une autre étudiante…

Tu te mis alors à raconter toute la scène, sans oublier de détails. Le fait que vous vous soyez rentré dedans. Ton plateau qui dégringole. Qu’elle ne s’excuse pas et donc que tu lui prennes le sien. Le fait qu’elle t’agresse dans ton dos. Ton retour d’attaque avec la chaise. Le fait que tu es voulu lui fracasser le crâne avec aussi. L’arrivé du surveillant et ta punition. Tu savais que tu avais eu de la chance à ce moment-là. Cela aurait pu être ton premier avertissement. Et c’était pas très propre dans un dossier.

- J’avoue qu’pour la chaise, j’ai p’t’être un peu abusé.. Si j’suis là, j’présume qu’c’est pour parler d’mon caractère ? Hâte d’entendre ton sermon.

Une lueur de défi et de taquinerie se réveilla dans tes yeux. Ce n’était pas la première fois que Ari allait te reprendre là-dessus. Bien qu’elle ne soit pas été toute blanche non plus dans le passé. Si toi, tes traits violents s’étaient amplifiés, elle, s’était assagi, devenu sérieuse et respectable. Du moins, en apparence. Trainait-elle toujours avec des Yakuzas ? Des contacts avec certains peut-être ? A la voir ainsi, tu pouvais aisément deviner que sa vie de débauche était loin derrière elle.
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Ven 3 Mai 2024 - 16:07


Décidément Kobe est une sorte de machine à remonter le temps: après Elizabeth sous amie d’enfance, celle qui la regardait toujours d’un œil bienveillant, Junko son ex qui avait débarqué et pour qui elle ressentait encore une passion fiévreuse et maintenant Naomi celui qui, à peine adolescent protégeait les arrières d’une Arizona de 16 ans désinvolte mais encore innocente. Le destin avait décidé de réunir ici toutes les personnes qui avaient marqué sa vie. Et si la vie commençait à redevenir douce et agréable, tout est de nouveau en train de se casser la gueule à cause des choix nuls qu’elle faisait, à cause de son impulsivité surtout.


Néanmoins, voir Naomi ici c’est rafraîchissant. Ça lui rappelle tellement de souvenirs aussi. Pourtant il n’a plus rien du gosse de l’époque. Il avait toujours la même bouillie de boudeur. D’ailleurs à l’époque, elle adorait poser son doigt entre les deux sourcils froncés de Naomi, en lui répétant tout le temps ça allait lui faire apparaître des rides s’il ne détendait pas son visage. mise à part ça, il avait beaucoup changé, sa taille et sa musculature sont assez impressionnantes et si à l’époque il faisait déjà des dégâts elle n’imagine même pas ce qu’il est capable de faire aujourd’hui. Toutefois elle ne se sent pas du tout effrayée ni même impressionnée, après tout il n’a jamais été agressif envers elle. Au contraire, il s'est toujours montré avenant et gentil, un peu maladroit parfois mais c’est ce qui le rendait adorable.


Enfin…s’il est dans son bureau aujourd’hui c’est qu’il a dû faire quelque chose de répréhensible. La jeune femme sourit amusée en essayant d’imaginer ce qu’il a bien pu faire. Naomi a tendance à attirer tout un tas de problèmes et de les provoquer aussi, souvent. Mais ça ne fait pas de lui une mauvaise personne, bien au contraire. Il est juste un peu impulsif. Cependant elle se doit de rester professionnelle et objective. Alors la Syrienne tente de masquer son sourire tant bien que mal et retourne s'asseoir à son bureau pour écouter le récit de son ami.


Dès la première phrase, l’assistante sociale ne réussit pas à réprimer un « aaaaannnh Naomi….. » avant d’étouffer un rire en imaginant la scène. Mais elle se reprend très vite et toussote un peu avant de tenter de reprendre son sérieux. Après tout il s’en était pris à une fille et ça c’était pas acceptable, surtout qu’il était le principal responsable de cette embrouille entre eux. Malheureusement plus il raconte, plus elle imagine la scène et plus elle a du mal à garder son sérieux. Arizona imagine la ride entre les deux sourcils du jeune homme, les plateaux et la nourriture qui vole, le coup de pied de la fille et la chute des deux. Toujours est-il qu’un surveillant est intervenu et qu’il a écopé de plusieurs heures de colle. Qu’est ce qu’elle peut dire de plus. Ce n’est pas son genre d’en rajouter et elle ne comprend même pas pourquoi on fait appel à elle pour ce genre de soucis de discipline. Après tout, c'est la première fois qu'il se fait remarquer. Aaaah ce bahut j’te jure. pense-t-elle très fort levant les yeux au ciel. Mais elle compte bien marquer le coup pour fêter leur retrouvailles.

La petite brune sourit un peu en le regardant du coin de l’œil. « T’as quand même conscience que si t’avais regardé devant toi, rien de tout ça ne serait passé hein? » Elle prend ensuite un air un peu plus grave. « Monsieur Sato j’attends plus de sérieux de votre part! Notre université est de renommée mondiale et votre comportement n’est pas acceptable! » elle marque un temps avant d’exploser de rire. Elle ne sait pas s’il y a cru mais elle a tenté son meilleure acting. Son rire résonne dans la pièce comme une douce mélodie empreinte de nostalgie. Les réactions excessives de Naomi l’ont toujours fait rire. Elle ne se moque pas de lui c’est juste qu’il exprime ses émotions avec d’intensité que ça surprend toujours. La jeune femme fini par se calmer et essuie les petites larmes qui commencent à perler au coin de ses yeux.


« J’aurai tellement aimé voir ça j’te jure! »


Il est assis en face d’elle et le bureau de l’assistante sociale les sépare alors elle tend son bras vers lui, s’écrasant un peu sur le bureau, puis elle pose son petit doigt pile entre les deux sourcils du japonais, exactement comme il y a presque 10 ans. « T'as oublié ? Arrête de froncer les sourcils, tu vas vieillir trop vite! » puis elle récupère son bras et se rassoit, elle pose son coude sur la table et sa tête prend appuie sur la paume de sa main. « t’aide les jeunes filles en détresse toi! Tu leur sautes pas dessus pour un plateau tombé par terre. »


Naomi n’a jamais été très doué avec les mots, son truc à lui c’est l’action. Un peu comme quelqu’un qu’elle connaît très bien. Ils se ressemblent beaucoup sur ce point, toujours à se foutre dans des emmerdes pas possible. Mais ça aussi ça la fait sourire. « plus sérieusement, fais attention quand même. Les règles sont très strictes ici. J’me suis moi même mangé un avertissement… comme y’a un tas d’élève étrangers j’ai pensé à tord que c’était beaucoup plus chill ici. Gare aux surveillants! Ils ont l’œil partout et à tout heure! »


C’est bien comme remontrance ça non? De toute façon encore une fois il allait avoir le temps de réfléchir à ce qu’il a fait pendant ses heures de colle. Elle, elle n’est que la douce assistante sociale qui aide les élèves en difficulté! Une chance qu'il n'ait pas cogné sur le surveillant !







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Mar 7 Mai 2024 - 16:34


Naomi Sato


Arizona Williams

Des retrouvailles étrange
Au moment où tu te lanças dans ton explication, dans ta tirade, tu ne peux t’empêcher de remarquer qu’elle en riait déjà presque. Bien que tu es failli envoyer une de tes camarades à l’hosto. Ouais, Ari’ aussi avait un grain. Si le tien pouvait être facilement décelable, le sien pouvait prendre des ampleurs très différentes. Déjà, elle te trouvait adorable et appréciait te voir casser des gueules. Pas parce qu’elle est avide de sang ou de violence. Non non, elle apprécie sincèrement ce trait de caractère.

Regarder droit devant toi… ? Tu te repasses cette phrase comme un jukebox rayé, tournant en ton sein comme une maladie. La dernière fois que tu avais regardé droit devant toi pour laisser couler, tu n’avais même pas encore dix ans. C’est ce que tes parents t’avaient aussi conseillé de faire quand on te raillait sur ton prénom. Un prénom mixte, que beaucoup associait aux filles. Cela te mettait en rogne à l’époque et déclenchait des tempêtes de violences à chaque occasion. Aujourd’hui, tu es en paix avec cela et apprécie même ton prénom. Il te donne un côté un peu plus singulier.

Quant à son sermon… Pour toi, il sonnait faux dans sa bouche. Une dissonance assez prononcée, surtout venant de la part d’une jeune femme se mettant en danger d’elle-même pour moins que ça. Et bien pire que ça. Tu l’accompagnas légèrement dans son rire, agitant la main pour effacer ce qu’elle venait de dire, oubliant instantanément le reproche et la raison de ta présence dans ce bureau. Enfaite, tu te focalisais sur son rire, cristallin et pure. Mélodie des plus agréables pour tes oreilles, réchauffant la carcasse et le cœur de glace bâtant dans ta poitrine, lui redonnant un semblant de chaleur et de vie.


- J’ai pas séché un seul cours. Si ça c’est pas du sérieux, j’sais pas c’qu’il t’faut d’plus.

C’était un comble de dire cela. T’imaginer ne pas sécher de cours relevait d’un fantasme que tes parents n’auraient jamais pensé voir. Dans ta scolarité, tes semaines de cours étaient généralement ponctuées de trous dans ton emploi du temps. Trous que l’administration ne t’avait pas donné, dont tu t’octroyais le droit. Des cours que tu ne pouvais pas suivre, des profs inintéressants au possible, la moindre excuse qui te semblait valable, te faisait t’éloigner de la salle de classe dans laquelle tu ne souhaitais pas rentrer.

- Si t’avais été là, peu probable que toute cette merde ne soit arrivée.

Il aurait été plus que probable que si vous vous étiez croisé dans la cantine à ce moment-là, Ari’ aurait tout fait pour t’arrêter. Déjà pour éviter de blesser une étudiante totalement innocente. Ensuite pour t’éviter des problèmes sur le long terme. Parce que les heures de colle, c’est mignon. Tu aurais pu te manger bien plus chère comme sanction. Surtout pour les actes que tu avais commis. Ou du moins, pour son attention.

Tu secouas la tête quand elle posa son doigt entre tes sourcils, reculant même ton visage. Il y a longtemps qu’on ne t’avait pas touché ainsi et tu préférais éviter tout contact. Sale habitude dans un milieu qui veux nous planter un couteau si on est trop proche. Bien que ce soit elle qui te le fasse, tu ne pus te résoudre à accepter ce simple geste d’affection de sa part. Beaucoup de choses avaient changé et le temps n’aidait pas. Tu haussais légèrement les épaules en croisant les bras.


- Elle était pas vraiment en détresse. Juste de sale humeur. Mauvais endroit, mauvais moment. Ça arrive à tout l’monde. Surtout qu’elle s’est très vite calmé quand l’surveillant s’est pointé. L’jour et la nuit, t’aurais dû voir ça. A pas assumer sa colère.

Mais elle avait raison. Tu ne t’en prenais, généralement, pas aux femmes. Plutôt à ceux qui leur tournaient autour, les entrainaient dans des ruelles peu recommandables. A ceux qui volent des sacs à mains à l’arraché. A ceux qui sifflent et insultent quand ils n’ont pas de retour. A tout ceux qui pensent qu’avec leur chandelle et non leur cerveau. Toi, c’est différent. Ce sont tes poings qui réfléchissent à ta place, te causant souvent plus de tracas que solutions.

De toute façon, c’est elle qui avait commencé. Elle aurait remboursé le repas perdu, rien de tout cela ne serait arrivé. Tu te renfrognas dans ta chaise, ayant l’impression de te faire sermonner comme un gamin. Ton regard se détourna pour observer à l’extérieur, te perdant les quelques nuages qui passaient à la force du vent. Allais-tu changer pour quelques phrases ? Peu probable. Pas une once de réflexion ni de remise en question de ta part. Tu te complaisais dans la violence. Tu te trouvais bon à cela et ne cherchais sans doute pas à en changer.

Une nouvelle phrase de sa part te fit capter de nouveau ton attention. Elle ? Un avertissement ? Tu en pouffas de rire avant de grincer un peu des dents. Tu le sais très bien que c’est sérieux ici. Mais vas-tu pouvoir changer en aussi peu de temps ? Peu probable. Tu fournissais déjà des efforts pour être moins violent intra muros. Le problème est l’extérieur. Les rares fois où tu t’es fait embarquer par la police, c’était pour accompagner les personnes que tu avais délivré d’un groupe ennuyant. Toujours relâché pour légitime défense, un avertissement et des remerciements. Si on te félicitait pour cela, pourquoi changer ?  


- Si je dis qu’j’ferais gaffe, ça t’convient ? Raconte-moi plutôt tes aventures pour en être arrivé dans c’bureau !

Même pas une promesse, juste des paroles que tu lances dans le vide, sans vraiment y faire attention. Peut-être que tu feras attention par la suite. Peut-être pas. Dépendra de la vie, de ceux que tu rencontreras et qui te fera chier ou non. Ça a son importance dans ton évolution au sein de cette école.
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Ven 10 Mai 2024 - 21:22

Jeudi 23 Aout


La Syrienne sent un petit mouvement de recule après avoir posé son doigt entre les deux sourcils du jeune homme. Il n’y a rien d’agressif dans son geste, de la surprise sans doute. Il faut dire que les choses ont changé maintenant, ils sont adultes et c’est sûrement très inapproprié de l’être à leur âge surtout après avoir été séparé autant. Pourtant ça n’avait pas dérangé Elizabeth qu’Arizona soit aussi tactile qu’avant avec elle, ça doit être parce que Naomi est un homme, ou peut-être qu’il a une copine. C’est pour ça qu’il a dû se sentir mal à l’aise, pense Arizona. Il faut qu’elle fasse plus attention, elle n’a aucune envie de le gêner.


Ari hausse les épaules lorsque son ami lui fait remarquer qu’elle aurait pu éviter une telle escalade de violence si elle avait été là. Naomi. E le sait pas encore mais la dernière fois qu’elle a essayer de défendre une femme, de son petit ami qui plus est, elle s’est mangé une gifle de cette même femme. Alors finalement si elle était intervenu entre cette étudiante et lui elle se serait peut-être reçu un plateau en pleine face. Mais dans tous les cas, elle aurait tout fait pour désamorcer la situation, quitte à recevoir tous les blâmes après.. Après tout, dans le passé, le japonais avait déjà pris des risques bien plus gros pour elle.


Cependant, lorsque Naomi lui apprend que les choses se sont apaisées par la suite, l’assistante sociale est rassurée, ça prouve également que le jeune homme a fait beaucoup de chemin en 8 ans, et heureusement d’ailleurs. Arizona rit un peu moqueuse mais dans le fond elle est assez fière de lui. « Donc les choses se sont arrangées? Vous avez fait la paix et vous êtes devenus les meilleurs amis du monde? »


Et puis Il lui promet de faire attention mais sa promesse sonne tellement faux qu’elle lève les yeux au ciel. « Promet le moi pour de vrai Naomi! on vient à peine de retrouver, ça serait dommage de se quitter à nouveau pour une histoire nulle. Hein! Hein! »


évidemment la question qu’elle redoute arrive rapidement…Elle ne peut décemment pas lui dire que si elle a quitté Tokyo c’est pour suivre son ex qui l’a trompé, mais qui l’a finalement suivi jusqu’ici. Qu’elle l’a recalé puis couru après, puis réconciliation, puis de nouveau la guerre. Même elle, a du mal à suivre toute ses histoires. Et surtout, elle a un peu honte…ça donne l’impression qu’elle n’a pas trop évolué depuis tout ce temps. A son âge,elle s’accroche toujours au mauvais type, elle finit toujours en pleure et en dépression. Arizona déteste l’image que ça renvoi d’elle. « Euh ben…. » elle cherche ses mots mais le seul truc qui lui vient en tête c’est le visage de Junko. Naomi va le détester, elle aura beau lui dire à quel point il est incroyable et combien c’est différent avec lui, ça ne changera rien aux yeux du japonais. Alors Ari change d’angle d’attaque: parler de tout sauf de son ex!


« Je voulais faire un boulot ou j’me sens utile. Je voulais m’engager professionnellement dans tout ce qui est inégalité sociale. » c’est Junko qui l’a poussé à aller au bout. « J ai passé mon diplôme d’assistante et j’ai commencé à travailler dans un centre sociale à Tokyo. Surtout auprès de sans-abris et de familles en difficulté…c’était un peu dur au début. »et Junko l’a toujours soutenu. « Et…j’en ai eu un peu marre de Tokyo… » la relation avec Junko s’est fortement détériorée. « Alors j'ai accepté cette offre ici à Kobe. » alors elle a fui la capitale pour être le plus loin possible de lui. « ça me change beaucoup de ce que je faisais à Tokyo mais ici aussi y’a un tas d’étudiants qui ont besoin d’aide. J’ai eu un peu de mal à trouver ma place… mais ça va un peu mieux…je crois. » et finalement son passé l’a rattrapé.


Arizona n’aime pas mentir. Mais Naomi n’a pas besoin de se faire du souci. Elle ne veut plus être un fardeau pour lui. Et Junko n’est pas une mauvaise personne, elle n’a pas envie de lui créer davantage de problèmes. Dans le fond, ils sont aussi coupables l’un que l’autre d’en être arrivé là. Elle a fait un tas de mauvais choix qui l’a amené à cette situation, parce qu’elle a toujours agi de manière impulsive sans réfléchir. Un peu perdu dans ses pensées, Ari revient doucement à elle, son sourire a un peu disparu et son regard plonge dans les yeux de Naomi. Elle prit pour qu’il ne lui pose pas plus de question. Dans un sursaut de conscience elle retrouve ses yeux rieurs.

« Et toi alors?! Qu’est ce que tu fais ici? J’aurais jamais pensé te retrouver ici. Je suis désolée après mon départ d’Osaka j’ai pas trop donné de nouvelles. Je n’suis pas très doué pour ça… mais j’ai souvent pensé à toi tu sais. C’est grâce à toi que je garde un bon souvenir de mon séjour dans cette ville. »





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Naomi Sato

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Mar 14 Mai 2024 - 16:04


Naomi Sato


Arizona Williams

Des retrouvailles étrange
Bien que son rire se fait un peu moqueur à ton encontre, tu ne peux lui en vouloir. Ce n’est pas la première fois qu’elle le faisait et ce ne serait sans doute pas la dernière. Cela a toujours été ainsi entre vous. Elle se moquant de ton attitude étrange, de ta manière de voir les autres. Toi en faisant en sorte qu’elle évite les emmerdes du mieux que tu pouvais. Ça ne fonctionnait pas à chaque fois, surtout avec la proportion qu’elle avait de se foutre dans des sacrées galères.

- Apaisée… J’pourrais dire ça ouais. Par contre, ‘’meilleurs amies’’ faut pas pousser hein.

Déjà, il te faudrait des amis pour cela. Ce qui n’était pas trop ton cas actuellement. Tu pouvais compter sur Ari’ mais au vu de vos positions, cela pouvait être mal vu par le staff de l’école. Ou même les autres étudiants. Bien que tu ne le cacheras sans doute pas. Son regard prit une teinte un peu plus sérieuse quand elle te demanda de promettre de faire attention à tes actes. Tu soupiras, baissas la tête et gratta l’arrière de la nuque, gêné de devoir subir cela.

Peu de personnes avaient cette capacité de te mettre dans cette posture. Tu avais oublié que la jeune femme en faisait partie. Assis face à elle, tu te rendais compte que tu ne pourrais rien lui refuser. Le problème serait que tu ne pouvais faire une telle promesse. Trop grosse, elle ne te collait pas. Et tu ne voulais la trahir, lui faire du mal. Tu dus donc te résoudre à altérer les mots, déformer ce qu’elle te demandait, pour être sûr de pouvoir tenir ne serait-ce qu’une bribe de cette promesse.

- J’te promets d’faire plus attention à mon comportement et d’terminer ma scolarité sans encombre.

C’était le mieux que tu pouvais faire. Cela étant, il suffisait aussi de ne pas se faire prendre. Pas de corps, pas de témoins. Peut-être pas à ce point-là, mais l’idée y était.

Quoi qu’il en soit, son attitude se met radicalement à changer quand elle cherche à répondre à ta question. Elle pâlit légèrement, ne supporte plus vraiment ton regard et se met même à bégayer. Ohohoh, ça aussi tu connais. Elle te cache quelque chose, tu en mettrais ta main à couper. Elle a dû se fourrer dans un problème, ou elle-même en occasionner un et avait du mal à te l’annoncer. Assumer ses actes devant toi… Par moment, tu te rendais compte que tu étais bien plus mature qu’elle sur certains points.

Pourtant, quand tu l’écoutes parler, tu as du mal à déterminer où se situes le problème. Au contraire, tout semble avoir fonctionné à merveilles. En tout cas, si embrouille il y a, elle ne se situe pas dans sa situation professionnelle. Peu probable qu’elle se soit fait embaucher à Kobe si elle avait fait une bourde par le passé. Du coup, à ta plus graaaaaaande surprise… Sans doute côté personnelle. Si elle ne voulait pas t’en parler, la forcerais-tu ? Telle que tu la voyais, tu la sentais heureuse. Tu n’avais pas à t’en mêler.


- C’est… Impressionnant Ari’. Félicitations pour tout ça. J’suis heureux qu’t’es trouvé ta voie et qu’ça te comble.

Tu le pensais sincèrement. Il était rare que tu mentes. Omettre des détails, pourquoi pas. Mais pas mentir directement. Surtout si on te pose des questions directes. Pas de chichi, ni de détournement. Elle te retourna donc la demande, de savoir ce que tu fichais ici. Tu ne pus te retenir de lâcher un léger rire. A ton tour de te moquer un peu d’elle. Elle méritait.

- Pas b’soin d’t’excuser pour ça. Moi-même ne t’en ai pas donné. Disons qu’on est quitte. Pour c’qu’j’fais ici… Tu commences à m’faire peur Ari… Si j’suis là, c’est à cause d’mon comportement un peu violent envers une autre étudiante. Tu t’souviens pas ? J’suis passé par l’administration pour v’nir dans ton bureau. Voilà c’qu’j’fais là… La vieillesse te va mal ma pauvre…

Tu pouffes légèrement sous cette pique de ta part. Parler de vieillir à une femme à toujours un sujet que tu savais tabou. Etrange que tu saches cela hein ? En même temps, les approcher, tu ne connais pas la manière. Les faire fuir est toujours plus simple à apprendre. Même si dans le cas présent, il s’agit uniquement d’une petite blague à son encontre. Tu avais parfaitement compris ce qu’elle demandait, tu jouais juste un peu au bêta, pour la charrier.
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Mer 15 Mai 2024 - 22:27

Jeudi 23 Aout


Il y a dans la promesse de Naomi une franchise implacable, elle sait qu’il fera de son mieux, malgré son impulsivité, malgré sa manie de frapper avant de parler. Comme lorsqu’ils étaient plus et qu’il lui avait promis que tant qu’il serait auprès d’elle, elle ne sera plus jamais triste . À cette époque Arizona voyait Naomi comme une petit garçon téméraire et cette promesse lui avait réchauffé le cœur. il était le plus jeune de la bande et pourtant il était de loin le plus courageux. Aujourd’hui, il lui fait cette promesse et il a le même regard que lorsqu’il avait 14 ans. Et si elle était restée à Osaka? à quoi ressemblerait sa vie maintenant? Est-ce qu’il aurait tenu sa promesse coûte que coûte? Quoi qu’il en soit, même s’ils se sont séparés pendant un temps, ils étaient amenés à se revoir, la preuve, les revoilà ici, comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Elle est heureuse de le revoir, du plus profond de son cœur…Néanmoins, elle sait aussi que ça peut vite devenir compliqué. Arizona sait qu’elle peut l’appeler à n’importe quelle heure si elle a un problème et inversement. Naomi fait partie des personnes pour qui elle sacrifierait beaucoup de choses. Il peut l’écouter parler pendant des heures de choses dont il se fout royalement mais qui passionne Arizona. Le genre d’ami qui vous aime sans condition et auprès duquel on est rassuré. En réalité elle était peut-être amoureuse de lui à l’époque mais elle le voyait trop comme un petit garçon. Pourtant il était déjà bien plus capable et fiable que les gros durs qui lui servait de mec.


Naomi la félicite ensuite sur sa réussite professionnelle. Arizona sourit, elle sait que son métier est important et qu’une assistante sociale ne sert pas uniquement à monter des dossiers de bourse ou qu’elle n’ arrache pas abusivement des enfants de leur famille pour les envoyer dans des foyers insalubres. Ce ne sont pas de longues et interminables études. C’est un métier de terrain, usant émotionnellement, c’est un métier où l’on traite de l’humain, où chaque cas est à part mais où il faut se battre parfois avec les lois et la législation. C’est une vocation, un métier où tu donnes de ta personne, où tu vois des enfants pleurer et des mères démunies, des braves hommes à la rue, où tu côtoies l’enfer qui se cache derrière les portes d’une maison à l'apparence banale. Un métier ou tu s'immisce de manière intime, voir intrusive dans la vie des autres.


“Merci Naomi, c’est un peu fatigant mais ça me plait d’aider les autres à trouver une solution à leur problème.” dit-elle en se grattant un peu la tête.


Elle sait que Naomi aussi n’a pas eu une enfance très facile et que ses parents ont dû se démener pour lui offrir un minimum de confort. C’est assez étonnant qu’il soit ici finalement, d’où sa question. Mais son ami préfère donner une toute autre réponse et se moquer un peu d’elle en invoquant un début de sénilité. heure du décès: 16h30. Arizona se décompose. “ Mais…” elle pose ses mains sur son visage, est-ce que sa peau commence à manquer de fermeté et d'élasticité? Elle baisse ensuite les yeux sur son corps, c’est vrai qu’elle a pris un peu de poids depuis l’époque du collège, qu’elle a des formes. mais les régimes c’est pas facile et puis les japonaises de son âge sont toutes sveltes et élancées à l’image des idoles qu’on voit à la tv. et son bronzage! c’est vrai que le soleil ça fait vieillir la peau plus rapidement, mais elle adore ça se dorer la pilule! Elle se mord un peu la lèvre à mi -chemin entre l’explosion de rire et la crise existentielle. “Naomiiiiii…espèce de….”


Et puis elle finit par se rappeler qu’elle est Arizona Williams, qu’elle est belle! qu’elle est incroyable du moins physiquement parce que dans la tête c’est une autre histoire, Qu’elle a une confiance en elle à tout épreuve. Que toutes les femmes sont des déesses peu importe leur âge qu’elles devraient tout slay tout au long de leur vie! Alors elle se relève un peu brusquement en frappant sur son bureau avec le plat de ses mains. “Tu sais quoi Naomi, le rendez-vous est fini.” Elle plante ses yeux noisettes dans ceux du Japonais avant d’afficher un large sourire. “Allez! On bouge de là! je vais te montrer à quel point je suis encore fraîche et jeune.”


L’assistante sociale regarde la pendule la pendule murale affichant 16h35 et sans attendre la réponse de son ami elle éteint son ordinateur. “On t’a envoyé ici pour te faire remonter les bretelles, c’est fait non? Donc on peut y aller” La syrienne range le reste de ses affaires et récupère son sac avant de se diriger vers la porte. “ Allez Naomi, lève toi on y va!” Elle ouvre la porte et regarde discrètement aux alentours. “Bon, par contre pas de bazar sur le campus, je me suis déjà fait reprendre par le doyen parce que j’étais trop familière avec les étudiants. Alors on va rester pro…Et tu vas en profiter pour me dire comment t’as atterri à Kobe, parce que non j’ai pas oublié que t’as répondu à la question!” Arizona sort de son bureau l’air de rien en passant devant la secrétaire qu’elle salue poliment avant de se tourner vers l’étudiant, l’invitant à le suivre. “ Je vous raccompagne, Sato-kun. C’est par ici” finalement c’était hilarant de devoir s’adresser à son ami de cette façon.






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Mar 28 Mai 2024 - 17:35


Naomi Sato


Arizona Williams

Des retrouvailles étrange
Une réaction franche de sa part quand tu la félicites. Un sourire qui vient raviver la fraicheur de son visage, ainsi que sa beauté. Elle est bien mieux ainsi, plutôt que de se faire du souci. Cela lui donnait des petites rides aux coins des yeux, montrant que son esprit partait dans un sens qui ne lui convenait absolument pas. C’était bien la première fois que tu pouvais la voir aussi soucieuse. Si on excluait des évènements un peu plus… Violents. Ce sont des signes qui montrait qu’elle avait muri, trouvé sa voie réelle. Ce soucier de son boulot, quand c’est sincère et pas par crainte, est très beau à voir.

- J’t’en pris. Même si, te connaissant, tu s’rais plus du genre à t’immiscer un peu trop dans leur vie pour les aider.

Tu la revoyais, cherchant des emmerdes pour rien en tentant d’aider une personne random dans la rue. Surtout les gonzesses, qui se font emmerder par d’autres. Oui, plus tu y pensais, plus tu la voyais comme correspondre parfaitement à ce genre de postes. Il faudrait sans doute qu’elle se maintienne un peu plus sérieusement mais cela viendra sans aucun doute avec le temps et quelques erreurs de jugement de sa part. Tout le monde en fait. On reste humain après tout et le monde des émotions et de la communication est toujours un domaine qui peux se révéler des plus ardues.

Tu pouffes légèrement de rire en la voyant déconfite face à ta remarque à l’encontre de son âge théoriquement avancé. Balancer cela à une jeune femme, aussi belle qu’Ari’, un toupet sans pareil de ta part. Tu ne te serais pas permis si cela avait été quelqu’un d’autre. Malgré cela, elle garde contenance face à toi, bien que tu voies une très grande palette d’émotions passer sur son visage, allant de la gêne, à l’interrogation, pour finir par revenir progressivement sur une assurance sans fail. Sans oublier la pointe de colère envers toi. Non, déjà par le passé, il en fallait plus. Ce n’était pas aujourd’hui qu’elle perdrait confiance en elle.

- Si j’peux plus t’charrier maintenant…

Une pointe de malice dans ta voix, alors que vos regards se croisent. Que tu te replonges dans ses yeux et qu’un tourment intérieur ressurgisse en toi. La nostalgie, un premier amour impossible. Cela te tordit légèrement l’estomac. Tu n’aimais pas cela. Après toutes ses années, que ce genre de sentiments de pré-ado prépubère remontent en toi… Tu pourrais presque te dégouter. Mais tu ne pouvais rien y faire, juste laisser passer. Tu finiras bien par t’y habituer. Au pire, tu aurais à extérioriser cela, ces pensées. Fait que tu espérais ne pas faire.

Heureusement pour toi, au moment où le rouge te monta aux joues, elle déclara que le rendez-vous était terminé. Elle ne le vit donc pas, ce qui te permit de souffler rapidement et de retrouver une certaine contenance. Surtout que d’un coup, la tornade Arizona venait de se mettre en marche, emportant tout sur son passage. Sa gaieté te gagna et tu esquissas de nouveau un léger sourire en la voyant ranger ses affaires avec volupté. Cependant, le fait qu’elle parle de te montre qu’elle est encore fraiche et jeune te fit louper un battement.

Tu te levais donc à sa suite, prenant ton temps de ton côté. Tu allais te faire contaminer si tu ne faisais pas plus attention à ce qu’elle te disait. Un engouement trop important risquait de créer une dissonance de ton côté, faire planter ton cerveau, qui aurait du mal à comprendre où tu voulais en venir. Tu prenais donc un peu de recul par rapport à tout ça, laissant juste la joie d’avoir retrouvé Ari te corrompre. Acquiesçant légèrement de la tête, tu haussais les épaules à sa remarque.


- Causer du bazar ? T’sais très bien qu’c’est pas mon style… J’suis sage comme une image moi.

Tu ne répondis pas immédiatement à la question, la gardant dans un coin, juste le temps de passer l’administration a ses côtés. Un duo assez étrange. Toi, grand, pale et roux. Elle, plus petite, le teint halé. Avec, pourtant sensiblement, le même âge. Sa nature étrangère lui donnait cette aura exotique qui lui collait à la peau. Aura que tu appréciais particulièrement. Sauf quand elle se faisait harponner par des vieux mecs dans la rue. On ne pouvait pas avoir que des avantages. Une fois à l’extérieur du batiment, tu profitas d’une pause pour te mettre à raconter ton histoire.

- A la base, c’était pas vraiment mon idée… Mes parents m’ont fait la surprise d’m’inscrire sur c’campus. Et… J’voulais pas les décevoir, ni les inquiéter. Du coup, j’ai un peu mis mes autres activités en stand by pour l’moment, m’concentrant sur les études. Pour c’qui est d’pourquoi Kobe, j’présume qu’sa réputation et sa proximité ont aidé à faire ce choix.
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Sam 8 Juin 2024 - 22:28


Alors qu’ils marchent en direction de la sortie du campus, Ari écoute attentivement Naomi. Elle le regarde alors qu’il lui dit que ce n’était pas vraiment son choix d’être là mais que ses parents l’ont fait pour assurer un bel avenir à leur fils. ils ont surement dû mettre beaucoup d’argent de côté, d’ailleurs Naomi doit surement être boursier…Il faut qu’elle s’occupe de son dossier. Néanmoins elle est heureuse de le savoir ici, connaissant son tempérament de feu, Naomi aurait pu mal finir : embarqué dans des bagarres stupide qui seraient allées beaucoup trop loin ou stagnant avec son petit gang. Heureusement il est malin et il a la tête sur les épaules. Néanmoins ça l’attriste un peu de savoir qu’il a mis de côté ses passions s’il y a bien un truc qui le stimule.


“Tu sais il y a pas mal de clubs de sport ici, je suis sûr que tu pourrais trouver ce qu’il te convient!” Elle s’arrête un instant en souriant. “ Je suis contente que tu sois ici Naomi… Parce que je peux te revoir après toutes ses années mais aussi… J’étais sûr que t’allais pas rester avec la bande. t’as toujours été le plus malin et le plus débrouillard de tous, même par rapport à tes aînés. Alors je suis contente de savoir que je ne me suis pas trompée.” Elle reprend sa marche en affichant un joli sourire, elle est sincèrement heureuse pour son ami. “Par contre fais juste attention, ici il faut faire attention à ce que tu dis et à ce que tu fais tout le temps! t’imagine pas à quel point c’est fatigant, j’ai choqué du monde avec ma façon de parler ou de faire un peu trop familière et je sais que toi aussi tu ne t’embête pas trop avec les formalités d’usage mais apparemment ici c’est important. on est dans un campus d’élite monsieur!” dit-elle en levant l'index comme si elle venait de lui donner une leçon.


La nuit commence doucement à tomber sur le campus et le vent se lève. La brise est agréable mais assez forte pour faire danser la jupe de la syrienne. Arizona gonfle ses poumons d’air…Oui, les derniers jours ont été très compliqués pour elle. Tout le monde rentre de vacances et s’apprête à reprendre les cours de bonne humeur, tout le monde semble être sur un nouveau départ. Elle, elle se sent juste vide. à qui en parler et à quoi bon? On lui dirait encore une fois qu’elle en fait des caisses, qu’elle prend les choses trop à coeur, qu’elle est sûrement fautive, qu’elle agit sans réfléchir. Elle regarde Naomi, sa présence lui réchauffe le cœur et dans ses retrouvailles avec lui elle y voit comme un signe du destin. Toutefois elle ne peut pas s’appuyer sur lui comme à l’époque, elle a grandi maintenant, elle devrait être capable de gérer ses problèmes toute seule.


“Naomi!” dit-elle comme si elle avait eu l’idée du siècle. “T’as l’âge de boire maintenant non? même si j’imagine que t’as pas attendu tes 21 ans pour le faire!” dit-elle dans un sourire un peu narquois. “ ça te dit qu’on aille en ville boire un verre? On a qu’à prendre ton vélo! je suis sûr que tu l’as amené avec toi!” La tornade est lancée, Ari est surexcitée et elle ne peut s’empêcher de sautiller. “ Comme ça je monde derrière toi! comme avant! je me souviens très bien comment on faisait. je pourrait sentir le vent sur mon visage, c'est agréable et c'est quand même plus excitant que de prendre le bus!” Elle accompagne ses mots d’un mime approximatif. “Je me mets derrière, je place mes jambes entre la roue arrière et je prend appuie sur le truc là…aaaah je sais plus comment ça s’appelle! mais je prend appuie sur ça pour rester debout, je pose mes mains sur tes épaules pour avoir de l’équilibre, et je m’accroche à ton cou si ça secoue un peu!” Elle le regarde fière d’elle d’avoir retenue la leçon aussi longtemps. “ Tu vois, j’ai rien oublié Naomi, ni toi, ni tout ce qui s’est passé à Osaka”


Son court séjour à Osaka a énormément compté pour elle et elle garde précieusement en elle tous les souvenirs de là-bas. “Alors? On est partant monsieur Sato? Je sais qu’avec toi il ne peut rien m’arriver de mal!”








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Mar 11 Juin 2024 - 17:43


Naomi Sato


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Des retrouvailles étrange
Elle a l’air complètement accaparé par ton petit discours sur le pourquoi du comment de ta présence sur le campus. Tu lui racontes un peu de détails sans vraiment t’étendre plus que cela. En soit, il n’y a pas grand-chose à dire dessus. Tu es là, c’est un fait le passé ne changera en rien ta présence. Alors oui, il est vrai que cela peut être bizarre pour ceux qui te connaissent. Reprendre des études ne leur serait nullement venu en tête concernant ton avenir.

Et Ari’ confirme cette pensée. Bien qu’elle dise qu’elle ne pensait pas que tu resterais avec les autres, ce n’était pas une certitude pour toute le monde. Encore moins toi. A ton âge et avec ta mentalité… Tu t’étais bien vu gravir les échelons et reprendre les rênes du gang sans le moindre effort. Du travail sans vraiment t’arracher plus que cela. Tu en avais la carrure et, comme disait si bien la demoiselle à tes côtés, tu es bien plus débrouillard qu’eux. Un point en plus pour reprendre le flambeau.

- Ouais, j’ai vu qu’y en avait pas mal… J’ai fait l’impasse sur le karaté et m’suis tourné vers celui d’la danse.

Une information totalement inédite pour elle. La connaissant, elle allait te regarder avec des yeux étincelants et t’harceler pour lui montrer ce que tu avais déjà appris. Tu ne lui en voudrais pas, elle était ainsi. Et tu risquerais de céder sans le moindre mal. Elle avait cet effet sur toi de ne pas te laisser indifférent, de faire tomber tes barrières facilement et de réussir à les garder baisser tant qu’elle est à tes côtés. Même un peu après votre rencontre, tu avais du mal à redevenir celui que tu es naturellement.

- Ouais ouais faire attention… C’est exactement pour ça qu’j’suis là, tu l’sais bien ! Pour ce qui est d’choquer des gens… J’les laisse pas vraiment m’approcher d’base, moins d’risque et d’problèmes.

Malheureusement, tu ne pouvais tout éviter à longueur de journée. Tu finissais inexorablement par t’attirer des ennuis. D’où ta présence ici. Ton caractère violent ne semblait pas coller avec ce que le campus voulait refléter. Bien que, tant que tu te tiens à carreaux, ils ne s’exprimaient pas plus que cela. Trop bon trop con, à laisser des secondes, des troisièmes, voir des quatrièmes chances à des élèves à problème comme toi. Après, c’est leur problème, aucunement le tient. Tu n’allais pas t’embarrasser de pensée aussi inutile.

La nuit été tombé légèrement sur le campus. Et les environs. Il est peu probable que la nuit ne soit localisée en cet endroit. Même Shenron assombri la planète entière lorsqu’il est appelé. Tu étends tes bras vers le ciel, quelques clacs se faisant entendre aux niveaux des articulations. Les séances de sport commencent à se faire ressentir dans ton corps. Il y avait longtemps que tu n’avais pas été aussi raide au repos. Agréable et rafraichissant. Tu adores cette sensation. Sans que tu saches pourquoi, ton regard se pose sur Ari, qui est déjà entrain de te zieuter. Un sourire flotte sur tes lèvres, juste avant qu’elle ne s’exclame d’un coup.

Tu émis un rire de nouveau. Beaucoup trop aujourd’hui, tu as déjà dépassé ton quota pour cette année et celles à venir. Mais pour avec elle. Pas… Pour elle. Ton corps et cœur s’embrasent une nouvelle fois, sans que tu ne saches comment l’exprimer facilement. Dire que tu l’as aimé par le passé est simple. L’assumer aujourd’hui, au présent, avec une maturité nouvelle, est bien plus dure. Surtout qu’il est certain qu’elle doit avoir un petit ami, charmante comme elle est. Tu n’oserais te mettre en travers d’eux deux. Tant qu’elle est heureuse, c’est tout ce qui t’importe.


- Sache que même si j’ai pas attendu l’âge légal, j’suis très peu porté sur l’alcool. Déformation des sens, ton corps qui grossit… J’fais attention à ma santé et ma ligne. C’est important, surtout à mon âge.

Tu étais parfaitement sérieux quand tu disais ces mots. Ta première cuite fut mémorable. Bien trop tôt. Pas bien entouré. Tu as dû apprendre à le gérer, seul, encore une fois. Les suivantes ont été moins violente. Mais comme dit, tu fais attention a ne pas boire trop. Ceux du gang avaient tous commencé à développer un ventre à bière que tu avais en horreur. Peut-être pour eux mais jamais pour toi. Cela te freinerait dans ta compétition avec toi-même. Et donnerait des munitions à quiconque voudrait se moquer de toi.

- Mais si tu invites, ce s’rait avec plaisir que j’t’accompagnerais. Et oui, on peux prendre mon vélo. L’problème… C’est qu’j’ai plus les ‘’trucs’’ arrières comme tu dis. J’en ai plus vraiment eu l’utilité après qu’tu sois parti. Mais c’pas grave, on va faire autrement. Tu vas t’asseoir sur la selle et j’me mettrais en danseuse tout du long. Ça d’vrait pas être trop fatiguant.

Un trajet en danseuse allait requérir une bonne endurance, surtout que tu avais un poids supplémentaire sur ton vélo. Tu le gérerais sans problème et voyais cela comme un entrainement supplémentaire. Tu te retins de faire une nouvelle blague sur son poids cette fois-ci. A bien y regarder, elle était mince et belle. Comme avant. Les affres du temps ne semblaient pas avoir eu de prise sur elle. Un visage plus mature, un corps avec quelques formes en plus.

- En route, Mademoiselle Williams, je serais votre cavalier pour cette soirée.
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Mar 18 Juin 2024 - 22:14


Naomi fait de la danse…Arizona met un moment avant d’assimiler l'information, c'est aussi improbable que surprenant. Le jeune homme a toujours été très sportif mais de la pratiquer un sport aussi personnel que la danse, elle ne l’aurait jamais deviné. Mais dans le fond c’est une bonne chose, après tout la danse est un moyen d’expression et elle sait que Naomi n’est pas du genre à trop s’exprimer avec les mots alors s’il peut le faire autrement c’est très bien! Elle a d’ailleurs hâte de le voir danser, le lâcher prise doit lui aller comme un gant. Elle l’admire même pour cela, mise à part quand elle est soûl c’est très rare de la voir danser, bouger ses hanches et dansé plus ou moins lascivement ça elle sait fait mais pour ce qui est d’exécuter une chorégraphie au rythme de la musique, ça elle en est bien incapable.

Aussi lorsque que le rouquin lui avant de ne jamais boire avec excès ça arrange bien la petite brune qui pourra alors boire pour eux deux, et puis il est avec elle alors il ne peut strictement rien lui arriver. Son explication sur comment se mettre pendant qu’il pédale tombe un peu à l’eau puisque son vélo n’a plus vraiment la même ergonomie, l’étudiant tente une explication de la nouvelle organisation pour monter à deux dessus qui laisse l’assistante sociale plus ou moins perplexe. Elle penche sa tête sur le côté en regardant Naomi en souriant un peu bêtement. « En…Danseuse? » dit-elle en accentuant chaque syllabe. Sans attendre, Arizona s’informe de cette fameuse position sur son téléphone. Elle fixe son écran puis son ami, puis son écran avant de poser les yeux sur le japonais une nouvelle. La technique a l’air périlleuse mais amusante, c’est plus excitant pour Arizona. De toute façon, lorsqu'il s’agit de Naomi, elle pourrait le suivre les yeux fermés. Il ne prendrait jamais le risque de la mettre en danger.

Enjouée, Arizona soulève un peu sa jupe longue et coince entre ses cuisses la partie qui pourrait gênée puis, elle chevauche « bolide » et tente de trouver une position à peu près stable qui ne gêne pas trop Naomi. La jeune femme s’appuie un peu sur le cadre du vélo pour rester stable alors Naomi attend son top départ pour pouvoir commencer à pédaler !« Let’s go! T’inquiète je te guide! » son ami commence à pédaler en direction de la ville. « Prend à droite on va longer la plage, y’a souvent des soirées là-bas. »

C’est assez agréable d’être conduite de cette façon et quelque part ça fait longtemps qu’elle ne s’est pas sentie aussi légère. Entre son cambriolage et ses problèmes avec Junko elle a l'impression d'être constamment tendue, c’est comme si elle portait un poids beaucoup trop lourd sur ses épaules. Avec Naomi elle n’a pas besoin de se justifier ou de combler des silences qui auraient pu être gênants avec d'autres personnes. Lorsqu’ils étaient plus jeune ils passaient de nombreuses heures ensemble parfois rien dire. C’était dans ces moments- là qu’Ari se sentait le mieux, elle se sentait légère, comme si elle n’avait plus besoin de se donner en spectacle. Elle a toujours eu l’impression que sa vie était une immense pièce de théâtre où elle devait redoubler d’ingéniosité pour divertir son public, sans quoi elle finirait par devenir invisible. Mais pour Naomi elle existait, même sans en faire des caisses et ça c’était terriblement apaisant pour elle.

Malgrès le poids en plus sur le vélo, le cycliste avance à une bonne cadence, ça semble même assez facile pour lui. c’était sans compter la montée qui leur faisait bientôt face, une immense colline, une montagne presque (du point de vue d’Arizona). La jeune femme a complètement oublié ce passage dans leur itinéraire, mais Naomi n’hésite pas une seconde et sans se plaindre un seul instant il se mets à pédaler avec beaucoup plus de force Alors évidement ils vont beaucoup moins vite et Arizona n’a qu’une seule envie c’est de disparaitre et faire fondre son énorme fessier qui les ralentit.

“Naomi j’suis désoléeeeeee! on ralentit à cause de mooiiii! Att-attends! si tu veux je descends et je te vois en marchant à côté de toi.”C'est un peu humiliant mais au moins le jeune homme ne se fatigue pas inutilement. “J’avais commencé un régime mais je suis partie en vacances et j’me suis un peu laissée aller et…et…”

mais avant qu’elle n’a le temps de finir sa phrase l’ascension est terminée et laisse place et une descente vertigineuse qui la surprend, ils accélèrent d’un coup et si durant les premiers instants le pic d'adrénaline est très agréable, elle manque de perdre l’équilibre à plusieurs reprise et par réflexe elle s’accroche comme elle peut à son ami. cette sensation la ramène presque 10 ans en arrière et même si elle a un peu peur, même si elle a l’air un peu débile accrocher de cette façon à Naomi, elle ne peut pas s’empêcher d’éclater de rire comme une enfant tout le long de la descente, ça faisait combien de temps qu’elle n’a pas rit de cette façon d’ailleurs et quelque part ce rire lui donne envie de pleurer.

mais elle n’a pas trop le temps d'essayer de comprendre ce tumulte en elle, que la plage apparaît déjà au loin et il y a l’air d’avoir de l’animation. Ari reprend son souffle et peut enfin se détacher de Naomi qui devait être sacrément gênée par l'étreinte de son amie. . “il y a un bar éphémère sur cette partie de la plage, c’est sympas il y a de la bonne musique et leur cocktails sont délicieux et puis on est loin du tumulte du centre ville.”

arrivés sur place Naomi sécurise son vélo avec une chaîne. la jeune femme retire ses chaussure, elle adore sentir le sable sous ses pieds. il y a pas mal de monde mais l’ambiance est plutôt chill, des groupes d’amis, des couples. Certains dansent, d'autres papotent au bord ou sur le sable. Quelques feux de camp sont allumés ici et là mais le bar possède aussi des spots lumineux, la musique n’est pas aussi forte qu’en club alors on peut facilement discuter. “prends ce que tu veux c’est pour moi! je vais partir sur une pina colada et toi?”Elle observe Naomi d’un œil bienveillant. “On a plein de choses à se dire je crois. Ce petit chemin à vélo m’a ramené 10 ans en arrière à Osaka, même s’il s’est passé des choses pas cool là bas à chaque fois que je pense aux bons moments passés dans cette ville j’ai ton image en tête.”







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Dim 23 Juin 2024 - 16:39


Naomi Sato


Arizona Williams

Des retrouvailles étrange
Te lâcher, discuter un peu de tout cela avec une personne qui t’écoute et tente de comprendre ce que tu fais et entreprends, cela te fait un bien fou. A quand remonte la dernière fois que tu as ressenti une telle sensation ? Tu ne saurais le dire… Entre Ari et maintenant, il y a bien eu lui. Celui qui fut, qui est et qui sera sans doute, le meilleur ami que tu es jamais pu avoir au cours de ta vie. Oui, Arizona en est une aussi mais d’une manière un peu différente. On ne peut les comparer.

Tu as un léger sourire en l’entendant tiquer sur la position de la danseuse. Alors oui, le vélo n’est pas très populaire mais, si tu en as touché ne serait-ce qu’un une fois, il devrait connaitre. Se mettre debout sur le vélo. Moins d’aérodynamisme pour une vitesse de pointe et une accélération bien plus conséquente. Plus d’endurance dépensé. Surtout qu’ici, ce ne sera pas le but. Besoin d’ergonomisme pour pouvoir transporter la jeune femme avec lui. Il n’allait pas la laisser sur le bord de la route.


- Exactement oui, c’est comme ça qu’ça s’nomme.

Tu la laisses s’installer, en évitant que ton regard ne s’attarde que trop sur ses jambes se relevant. Il allait te falloir toute ta concentration, sachant que tu ne savais pas combien de temps durerait le voyage. Tenir le coup, ne pas s’effondrer. Vous auriez l’air parfaitement con, à vous gauffrer au sol comme des cacas. Une fois qu’elle fut en position, c’est ton tour de te placer. Une jambe qui passe par-dessus, un pied déjà accroché à la pédale, tu attends son top départ. Et tu pousses pour donner la première impulsion.

Longer la plage, tu connaissais bien. Si un autre jour, faire du vélo sur le sable aurait pu tenter, le faire aujourd’hui serait un risque bien trop démesurer. Surtout qu’il faut connaitre le trajet par cœur, pour éviter de s’enliser dans le sable. Certains endroits sont plus facilement praticables que d’autres. Mais les pièges surgissent assez régulièrement sur la route. Être sur du dur te rassure sur le voyage et ta gestion de la fatigue. Tu ne dirais pas qu’Ari était lourde mais négliger le poids conséquent qu’elle rajoutait serait une erreur.

Tu te représentais à peu près la route qu’elle voulait te faire prendre. Tu avais donc ralenti la cadence, anticipant ce qui allait arriver. Une belle montée, que tu connais. Que tu as déjà emprunté. A des vitesses et des allures tout aussi différentes. L’appréhender est un fait, la grimper en est une autre. Un léger coup d’œil vers ta passagère te rassure. Elle a l’air de passé un bon moment, de laisser ses tracas sur le chemin, récupérant un sourire, une tension moindre au fur et à mesure que le vélo avale les mètres de bitumes.

Changement de position. Bien que debout, tu arrives à te ramasser un peu, arrondissant un peu plus le dos. Tes mouvements se font plus amples, plus puissant sur les pédales. Le bruit du changement de piston résonne avec le sol et le métal du vélo. Un rythme nouveau, différent, pour une vitesse identique à avant. Il ne faut pas brusquer, laisser la montée venir à vous, se faire manger par ta fougue, ton endurance. Le souffle commence aussi à s’allonger et s’intensifier. Les gouttes de sueurs perlent sur ton front et s’écrasent sur tes bras, en suivant les joues. Ton dos devient moite. Pourtant, tu restes focalisé. Le moindre retard, le moindre changement et c’est la fin de cette aventure.

Tu entends à peine les phrases que prononcent Ari derrière toi. De toute manière, vous voilà déjà au sommet. La vue se fait impressionnante, récompense de cet effort incroyable. Tu souffles doucement, reprenant ta respiration et te redressant. Avec l’élan, vous allez entamer la descente. Il y a une seconde, une petite seconde, un léger battement de cœur, où tu te redresses, droit et écartes les bras, profitant d’un moment d’équilibre, de vent sur toi. Tu fermes les yeux, t’imprégnant de ces sensations incroyables. Avant que la chute vertigineuse ne vous rattrape.

Tu reviens rapidement poser les mains sur le guidon, déstabilisant légèrement la monture. Tu sens ta partenaire vaciller dans ton dos, avant qu’elle ne s’accroche comme elle peux à celui-ci. Ce contact te faire sourire légèrement et tu viens tapoter délicatement sa main avec la tienne pour la rassurer. Tu te concentres de nouveau sur la route, filant à une vitesse importante, esquivant piéton et voitures sur la route. Une fluidité et une assurance sans borne. Au loin, la plage commence à être vu, ainsi que les lumières et l’animation naissante. Il ne devrait pas être difficile de trouver de quoi se sustenter.

La foule se densifie de plus en plus à mesure que tu approches. A force, vous devez mettre pied à terre pour continuer à passer. Tu suis donc la jeune femme, ne la perdant pas de vu quand elle t’indique le chemin à prendre. Vous finissez par atteindre la berge et tu calles ton vélo dans un endroit calme, prévu à cet effet, avec une chaine et un bloque guidon. La jeune femme est déjà descendue sur la plage, retiré ses chaussures et t’attends, un grand sourire aux lèvres.




- J’vais accepté cette invitation avec plaisir, prononces-tu en la rejoignant. Une bière. Blanche. Plus légère à boire.

La musique amplifie la sensation de bien-être qui te tient en ces lieux. Un pied bat la mesure alors que ta tête dodeline légèrement, elle aussi. Tapant sur les basses. Votre commande a été passé, pendant que tu mets en ordre les idées de ta réponse. Devrais-tu tout raconter ? Maintenant que vous êtes dans un lieu un peu moins formel, cela ne serait pas déconnant. Soupirant doucement, tu regardes le visage d’Ari, baigné par la lumière couchante du soleil. Elle est magnifique.

- Que veux-tu savoir ? A part que j’ai grandi, pris du poids et mes études ? J’ai pas d’tatouages, bien qu’ce soit pas passé loin… J’continues à m’battre et fais du vélo. Ma vie n’est pas vraiment palpitante, crois moi.
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Lun 8 Juil 2024 - 20:45


Naomi faisait partie des rares personnes en qui Arizona avait une totale confiance. c’est vrai qu’elle a toujours été à l’aise avec les autres et même si d’un point de vue extérieur elle semble être une jeune femme légère et insouciante elle a toujours eu de mal à se confier préférant laisser les autre parler d’eux, elle n’en dévoile jamais trop sur elle. La Syrienne a toujours pris soin de prendre assez de place pour qu’on ne se pose pas trop de question sur ce qu’il se cache derrière sa personnalité excentrique et son tempérament jovial. Sa lumière aveugle les autres et c’est tant mieux ça lui permet de cacher l’ombre qui se cache derrière tout ça. Bien sûr, il y a Elizabeth qui l’accepte telle qu’elle est, même si elle refuse de faire subir à son amie toute ses angoisses et ses peurs, son amie d’enfance est d’un grand soutien au quotidien. Et puis il y a Junko qui a pendant tant d'années porté sur ses épaules le poids de ses tourments tout en supportant les siens bien plus grands encore. Malheureusement au vue des récents évènements tout porte à croire qu’il la déteste aujourd’hui, à raison. Et Naomi est là maintenant mais il ne peut pas être celui qui portera ce fardeau. En y repensant, Arizona a toujours été dépendante des gens qu’elle aime, depuis toujours elle a besoin d’une personne pour la soutenir car elle est incapable de gérer sa vie toute seule. Pourtant elle a conscience de faire partie des privilégié à qui la vie à offert la chance de naitre dans une famille équilibré et aimante, elle n’a jamais manqué d rien, ni d’argent, ni de l’amour de ses parents. Elle a l’impression d’être tellement ingrate.

Arizona prend le temps d’observer son ami lui répondre, elle rit un peu lorsqu’il lui dit qu’il a prit du poids, effectivement on est loin du petit bonhomme d’il y a 10 ans, néanmoins il a toujours garder son petit visage renfrogné qu’elle trouvait déjà adorable à l’époque, quant au tatouage elle est sur que ça lui irait bien même si au japon ça risquerait de lui porter préjudice. Arizona s’accoude au bar et pose sa tête dans la paume de sa main en regardant Naomi profitant de la brise légère qui fait frétiller un peu sa frange. “ Faut vraiment que tu arrête de battre Naomi, tu sais il y a d’autre méthode de communication beaucoup moins radicale” dit-elle en riant un peu, ce n’est pas vraiment un remontrance, même si elle connaît Naomi et ses excès de violence elle ne s’est jamais senti en danger près de lui. “Tu t’es fait des amis depuis que t’es ici? j’aimerais bien que les gens voient à quel point t’es sympas et pas juste un type qui boude et qui frappe quand il est pas content.”

Les commandes arrivent et la petite brune, tant son vers et son ami pour trinquer. “ à nous Naomi! et à notre amitié! à la réussite de tes études et à….” elle hésite un moment, en se demandant ce qu’ils pouvaient bien se souhaiter et puis finalement. “ Au bonheur! Parce qu’on le mérite malgré tout!” Ils font cognés leur verre puis Ari boit quelques gorgées de son cocktail avant d’essuyer avec le bout du doigt la mousse qui était venu s'accrocher au bord de ses lèvres.

“Tu sais il y a des gens cool ici, je peux faire ta pub! Je suis sûr que tu pourrais faire craquer beaucoup de filles en les emmenant faire un tour à vélo, et puis elles se sentiraient sûrement en sécurité avec toi! enfin ça peut-être une fille ou un garçon selon ce que tu préfères bien sûr” parce qu’après tout il est aussi possible que Naomi préfère les hommes. “Tu sais tu n’es pas obligé de me parler du passé c’est juste que le présent c’est un peu chiant finalement. Il y a 10 ans je n’aurait jamais imaginé en arriver là.”

Hmmm ce n’est pas vraiment une bonne idée de se lancer sur ce sujet là. Sa vie actuelle est naze c’est un fait et finalement son ancienne vie lui manque un peu. l’époque où elle ne prenait rien au sérieux, le temps où tout lui passait au-dessus de la tête. Elle regarde alors le rouquin du coin de l'œil assez amusé. “D’ailleurs je me suis toujours demandé pourquoi tu prenais tant soin de moi à l'époque. J’imagine que c’était une corvée de m’avoir autant sur le dos à l’époque! ahahaha!” Arizona se met à rire joyeusement en y repensant quand elle se revoit accompagné d’un Naomi tout jeune, elle a 15ans et lui 13 ans c’est assez drôle mais l’image reste malgré tout touchante, un si petite bonhomme qui prend le partie d’une fille qui fait bien 10cm de plus que lui c’est assez attendrissant même si physiquement la tendance s’est clairement inversée aujourd’hui.








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Mar 16 Juil 2024 - 15:15


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Des retrouvailles étrange
Tu souffles légèrement en soupirant à sa réflexion. Arrêter de te battre ? Tu aimerais bien. Si le monde n’était pas aussi pourri, corrompu, tu le ferrais avec plaisir. Pouvoir te concentrer sur autre chose que tes poings… Tu gagnerais à apprendre de nouvelles choses avec ce temps récupéré. Ou alors, tu pourrais te lancer dans une carrière sportive, tourné autour des arts martiaux, de la boxe, ou même du MMA. De nombreuses portes sont ouvertes pour un gars de ta trempe, qui a le sang chaud.

Tu ne penses pas que cela te conviendrait à long terme. Tous ont des règles, des principes, que tu ne pourrais pas intégrer aussi facilement. Dans un combat de rue, tout est permis. Pas de coup interdit ou autres. Le but est de faire tomber l’adversaire en premier pour éviter de tomber. Une fois au sol, ce sont les blessures graves assurés. Si ce n’est pas pire que cela… Secouant doucement la tête, tu te mets dos au bar pour observer la plage.

- Nous verrons… S’battre est aussi une méthode d’communication… Un dialogue… Certes un peu différent…

C’était la plus simple des manières pour toi de parler avec d’autres. Quand tu te bats, cela démontre beaucoup de choses sur toi. Celle de toujours te relever, face à n’importe quelle adversité, ta loyauté, pas de coups bas. Pas de fioriture non plus, juste des grosses mandales dans la gueule. De la franchise à l’état pur. Mais il est vrai, que dans la société actuelle, dans l’univers où tu évolues maintenant, cela ne fonctionne pas vraiment ce genre de méthode. Un peu comme la question qu’elle te pose juste après.

- Des amis ? Pas vraiment… Disons des connaissances. Des gens qu’j’tolère. Ouais, p’t’être une ou deux personnes.

Tu pensais surtout à Junichi, ton voisin. Vous aviez finalement bien accroché. Et comme il n’a pas vraiment vu ton côté violent, il a été simple de… ‘’Lier’’ une amitié grâce à un peu de bouffe et une bonne dose de sport. Tu ne sais pas si cela mènera quelque part mais tu le salues sans te cacher quand tu le croises dans les couloirs, entre deux sports. C’est bien d’ailleurs le seul que tu respectes parmi tes ainés. Si l’un d’eux tentait quoi que ce soit pour imposer une sorte de forme de bizutage… Cela risquait de mal se passer.

Tu prends ton verre quand la commande finit par arriver. La fraicheur de la bière commence à créer de la condensation sur le verre, laissant une goutte couler le long de celui-ci. Pour cette période, la blanche est le plus recommandé. Légère, fruité, un bon compromis entre de l’alcool et se désaltérer. Tu trinquas avec Arizona, la regardant droit dans les yeux. Elle porta une sorte de toast un peu maladroit. Ce n’était pas vraiment ton habitude de déclamer des mots en de pareil situation mais tu ne pus te retenir.

- A nos retrouvailles.

Tu bus une gorgée, qui faillit passer de travers quand elle enchaina. Tu toussas légèrement en l’entendant dire qu’elle pouvait te faire de la pub, te présenter quelqu’un pour toi. Assistante jusqu’au bout hein ? Elle n’était pas ainsi par le passé. Le fait qu’elle propose ce genre de chose montre qu’elle a muri. Beaucoup de pensées vinrent tourbillonner dans ton esprit. Le méritais-tu vraiment ? Serais-tu y faire suffisamment ? Il est probable que tu décevrais sans doute l’autre, vu ton caractère.

- C’est… Gentil d’ta part d’proposer Ari’… Mais… J’suis pas sur qu’ce soit une bonne idée. Avec mon passif, mes humeurs… J’risque plus d’la blesser qu’d’la rendre heureuse. Et j’pense qu’j’suis assez difficile en terme d’partenaire.

Difficile n’est pas le terme exact mais il se rapproche bien. Disons que tu es plutôt… Indécis. Tu ne sais pas que tu apprécies chez une autre personne, pour en faire une personne avec qui sortir. Et surtout… Vu que tu n’as jamais essayé, c’est normal de ne pas savoir. Appelons cela un secret. Le fait que tu n’es jamais eu de copine. De relation durable. Ou même eu une personne dans ton lit. Cela ne t’a jamais attiré. A moins que tu n’aies pas trouvé la bonne, celle avec qui tu voudrais te lancer. Romantique… On aura tout vu.

- Personne peux savoir où il s’ra dans dix ans… Déjà qu’aujourd’hui c’est difficile… Alors quand on était des ados turbulents, je t’laisse imaginer.

La vie prend parfois une tournure particulièrement radicale. Si on t’avait dit que tu ferais des études supérieures, même l’année dernière, tu ne l’aurais pas cru. Alors, ce que tu feras dans dix ans, à partir de maintenant… Peut-être retrouver Ari autour d’un verre, pour parler de cette décennie passée. Tu aurais peut-être changé, devenue une personne meilleure. Ou alors ton passé t’aurait rattrapé, avec toi à la tête d’un gang, œuvrant dans l’ombre de la ville.

Encore une fois, une gorgée qui passe mal. Elle a le chic de parler de choses impromptues pour te faire recracher ta bière par le nez. Tu tousses légèrement, essuyant la mousse de la bière du coin de tes lèvres. Tu l’avais bien entendu. Une sorte de question non formulé de sa part. Le rouge te monta facilement aux joues et tu détournas le visage. Tu ne voulais pas spécifiquement qu’elle te voit ainsi. Elle pourrait te faire chier là-dessus sans la moindre difficulté.


- Hum… Si j’me souviens bien… J’pense que j’devais avoir le béguin pour toi à l’époque. En même temps, t’était la seule nana du groupe d’mon âge, t’avait une assurance d’malade et faisait des conneries avec nous… Ouais, m’en fallait pas beaucoup.

Même aujourd’hui, bien qu’elle ai changé, tu gardais cette nostalgie sentimentale envers elle. Mais, comme tu l’avais suggéré, tu ne serais pas quelqu’un de bien pour elle. Ari avait besoin d’une personne stable, posé, capable de la canaliser et de l’accompagner. Pas d’une boule d’énergie énervé et chaotique comme toi. Pourtant, tu ne pus t’empêcher de lui demander.

- T’as quelqu’un dans ta vie en c’moment ?
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Ven 9 Aoû 2024 - 21:55


Arizona lui sourit quand Naomi lui fait remarquer que la violence était aussi un moyen de communication. Il n’a pas tout à fait tord mais il y a quand même une grande différence entre une bonne bagarre qui défoule et éclater la tronche d’un type beaucoup plus faible que soit. De son côté elle n’a jamais usé de violence ou alors seulement lorsqu’elle n’a pas le choix, de toute façon elle manque cruellement de courage pour se battre. Par contre la violence ne lui fait pas peur, ni recevoir des coups d’ailleurs et plus jeune elle a été témoin de beaucoup de scènes assez brutales: entre le début de la guerre en Syrie, San Francisco et la dureté de l'Amérique et puis le Japon et ses fréquentations qui avaient toutes un attrait particulièrement pour les coups. Donc oui même si ce n’est pas elle qui frappe, la violence elle connaît.

Dans ses souvenirs Naomi n’était pas un garçon très loquace, toujours est-il que ce soir il est beaucoup plus bavard que lorsqu’ils étaient ado. Ça prouve qu’il a grandi, c’est agréable de le voir comme ça. Même s’il n’est pas très cool envers lui même il a le mérite de ne pas être dans le déni. Elle aimerait bien qu’il se voit comme elle le voit, car dans le fond il est très gentil Naomi et doux aussi. Il est bienveillant et c’est un garçon sur qui on peut compter. Alors il n’est pas facile à apprivoiser mais lorsque que la carapace s’ouvre c’est un véritable petit trésor que l’on trouve à l’intérieur.

« On a tous un passé tu sais, et je te trouve dur avec toi même! T’es pas juste une grosse brute qui frappe sur tout ce qui bouge! Regarde, tu m'as jamais blessé moi. Alors je suis sur que tu seras un petit-ami doux et attentionnés »


Les yeux de la Syrienne s’ouvre grand lorsque le japonais lui avoue qu’il était un peu amoureux d’elle à l’époque, ça c’est de la révélations ! Mais dans le fond elle s’en est toujours un peu douté et elle mentirait si elle disait que ça n'était pas réciproque. Il faut dire que Naomi était le seul
à lui donner un peu de respect au yeux des autres, elle était juste le trophée du groupe, la petite meuf mignonne et bien gaulé qui traîne avec les racailles du coin, gentille et un peu naïve. Elle penche la tête histoire de le taquiner un peu.

« Je sais pas comme je dois le prendre. T’en pinçais pour moi parce que j’étais la seule figure féminine à laquelle s’accrocher? »elle sirote son cocktail en le regardant du coin de l’œil.« J’ai connu mieux comme compliment Naomi, effectivement t’as encore des progrès à faire mon petit… » dit-elle avant d’exploser de rire. Franchement c’était drôle de se remémorer tous ces souvenirs avec des yeux d’adulte.« Mais tu sais moi aussi je ressentais un petit truc pour toi, mais t’étais trop jeune, je crois que j’assumais pas! »


Mais lorsqu’il lui demande si elle a quelqu’un en ce moment, la jeune femme tente de s’étouffer. Jusqu’à il y a quelque jour elle aurait fièrement dit qu’elle s’est remis avec son ex, qu’ils filent le parfait amour et que tout est formidable. Mais au vu des événements d’il y a quelques jours, elle ne peut pas en dire autant. Tout s’est effondré et les fondations encore fragiles de leur couple se sont écroulées comme un château de cartes. Alors elle tousse et reprend difficilement son souffle.

« Euuh… »c’est triste à dire mais depuis son adolescence elle n’a finalement pas beaucoup évolué et elle en a un peu honte.« Non j ai personne, faut croire que je suis toujours pas doué en ce qui concerne les relations amoureuse…mais t’inquiète je suis beaucoup plus douée pour donner des conseils! »

Même si son regard est devenu un peu plus triste, elle ne tient absolument pas à plomber l’ambiance avec son histoire avec Junko.








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Mar 13 Aoû 2024 - 10:25


Naomi Sato


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Des retrouvailles étrange
Elle te laissait parler sans t’interrompre, t’écoutant avec une attention et une sincérité véritable. Tu la remerciais silencieusement pour cela. Peu de gens voulait vraiment savoir ce qui pouvait se tramer dans ton esprit. Bien qu’en général, peu de pensée ne l’occupe. Plutôt un homme d’action, peu de chances de prévoir un plan ou autre. Aucune place au mensonge. D’abord parce que tu détestes cela. Ensuite parce que tu te ferais rapidement attraper. Cela se lirait sur ton visage, comme on peut voir un nez au milieu de cette même figure.

Tu prends une gorgée de ta bière pendant qu’elle prend une sorte de défense contre toi-même. Elle semble trouver que tu te dénigre un peu trop. Tu ne fais que dire ce que tu penses. Pour toi, il s’agit de la vérité. La tienne, certes mais une vérité quand même. Tu n’avais plus personne autour de toi pour changer cela. Tu ne t’en plaindras pas, cela ne t’as jamais vraiment traversé l’esprit de partager ta vie avec une autre personne. Sans te l’avouer non plus, il est peu probable qu’elle puisse suivre ton rythme chaotique et décadent. A moins d’avoir le même caractère. Ce qui ne serait pas non plus une bonne idée.


- Merci Ari’, ça m’touche c’que tu m’dis. Vraiment.

Tu sentis le rouge te monter aux joues. Tu n’avais plus l’habitude d’entendre autant de compliment. En y réfléchissant bien, il y en avait déjà plus dans cette journée que durant toutes ses dernières années. On ne te maltraitait pas non plus, loin de là, ce n’était juste pas une habitude dans le milieu que tu fréquentais. Faire du bon travail et qu’on te le dise, tu ne trouvais pas que cela sonnait comme un compliment. N’importe qui peu faire un bon travail. Ce n’est pas difficile.

Elle est surprise de t’entendre lui avouer que tu avais des sentiments à son égard. Tu peux la comprendre, tu étais encore plus fermé qu’aujourd’hui. A ne jamais rien dire, ni laissé transparaitre dans tes sentiments, tes émotions. Cela t’avait apporté tellement de problème quand tu étais gamin que tu avais préféré laisser tout cela au fond de toi. Petit à petit, tu réussis de plus en plus à t’ouvrir aux autres. Est-ce une bonne chose ? Seul le futur pourra te le dire.


- Un compliment ? Désolé d’te décevoir Ari’, j’dis juste c’qu’il en était. C’était pas un compliment à la base.

Tu ris avec elle, appréciant qu’elle te charrie ainsi. Avant de devenir aussi rouge que tes cheveux. Au fond de toi, un tumulte de sentiments, de cris d’adolescent, se met à surgir. Elle t’avouait qu’elle aussi avait eu le béguin pour toi. Ton corps entier se crispa, l’espace d’un instant, comme une vague de nostalgie puissante te prenant à bras le corps. Tu poussas un long souffle pour te ressaisir. Aujourd’hui, les choses étaient différentes. Si par le passé vous étiez du même monde, elle s’en était détaché pour vivre une vie meilleure. Alors que toi… Sans tes parents, il est peu probable que vous ne vous seriez jamais recroisé.

Tu reprends le fil de la conversation, un peu perdu par la situation. A-t-elle remarqué ta réaction ? Toi, en tout cas, tu ne vis pas que ta question si elle côtoyait une personne, la fis tressaillir. A la place, plongé dans vos boissons, vous raccrochiez les wagons un peu au même moment. De ton côté, tu ne fis pas de commentaires quant à ses sentiments, l’écoutant et voyant que cela la rendait triste de parler ainsi. Cela étant, elle avait raison. Déjà par le passé, les gars qu’elle fréquentait n’était pas les plus… Facile à vivre. Tu te souviendras toujours du dernier qu’elle eut.


- Tu veux m’en parler ? Ça a l’air de te miner… Et j’m’excuse mais j’pourrais pas t’présenter quelqu’un qui soit correct. J’pourrais pas t’retourner c’que tu voulais faire pour moi.

Tu ne connaissais pas suffisamment de gens pour permettre cela. Surtout que tu ne voudrais pas qu’elle se retrouve avec le premier péquenaud du coin. Il lui faudrait vraiment quelqu’un de bien pour elle, qui soit capable de l’accompagner, de la soutenir, de l’aider dans toutes situations. Ce que tu ne pouvais lui donner. C’est surtout toi qui avais besoin d’aide, bien que tu ne t’en rendes pas compte sur le moment. Ton affliction et tempérament ne lui conviendraient pas et ne feraient que la blesser plus encore.
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