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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Mardi 15 mai, fin d'après midi
J'ai passé tout le week end à Kyoto chez ma mère. Depuis les vacances de mars je n'avais pas trop pris ce temps, beaucoup de projets m'ayant occupés. Sauf que si je pensais que ça me ferait du bien, je me suis totalement planté. J'ai dû voir ma mère à peine une heure (mais bon, ce n'est pas si étonnant même si ça m'agace toujours autant qu'elle passe sa vie à l’hôpital) et avec mes frères, ça a été la catastrophe. J'avais bien capté que Hironobu commençait à mal tourner lui aussi. Il cherche de plus en plus à s'affirmer, et c'est sûr qu'aucun de nous ne lui donne vraiment d'exemple à suivre. Pas de bon en tout cas. Mais il reste encore soft. Par contre, avec Kyojiro j'ai l'impression qu'on a encore réussi à atteindre un nouveau palier sur l'échelle de la guerre fraternelle.
Alors quand je suis revenu à Kobe dimanche soir, je me suis senti vraiment bien, loin de toutes ces prises de tête constantes. C'est à cet instant que j'ai compris qu'il y avait quelque chose qui n'allait plus du tout. Jamais je n'aurais imaginé être soulagé de prendre mes distances avec ma famille. Même s'ils sont insupportables, même si on a toujours passé notre temps à s'engueuler et à se prendre la tête, jamais je n'avais eu envie de m'éloigner d'eux pour autant. Jusqu'à aujourd'hui.
Arès avoir passé le lundi à m'en vouloir d'avoir pu ressentir ça, à me torturer l'esprit pour essayer de comprendre pourquoi j'en suis arrivé là et surtout, comment faire pour améliorer les choses, il a bien fallu que je me rende à l'évidence. Je n'ai pas la moindre piste de bonne réponse. Et comme je n'ai évidemment personne avec qui parler de ce genre de chose, j'ai fini par penser à l'assistante sociale. Après tout, l'année dernière on a passé un bon nombre d'heures dans son bureau avec Kyo quand il est arrivé à Kobe. Elle est celle qui connait le mieux notre relation (et nous connait aussi sûrement le mieux individuellement), peut-être qu'elle pourra m'éclaircir. En tout cas j'espère, parce que sinon, je ne sais vraiment plus quoi faire.
Une fois les heures de club terminées, je range la salle de musique comme à mon habitude, en referme l'accès, et au lieu de me diriger vers ma chambre, c'est vers le hall que mes pas me guident. Il faut vraiment que je sois à bout pour en venir à cette extrémité. Parce que ce n'est sûrement pas dans mes habitudes que d'aller demander conseil de la sorte. D'ailleurs, une fois arrivé devant la porte, j'hésite quelques secondes. Il est encore temps de faire demi tour. Mais je repense à cette sensation de bienêtre qui m'a envahit au moment où j'ai garé ma vieille Toyota au milieu de toutes ces voitures de luxe. De quoi me donner envie de gerber. Allez, au pire, je me barre et puis c'est tout.
Je toque quelques coups à la porte et attend qu'on m'autorise à entrer pour actionner la poignée. La porte s'ouvre, je passe le seuil, entre dans la pièce, referme derrière moi. Jusque là tout allait bien. Ce n'est que quand je me retourne pour faire face à celle que je croyais connaitre que je réalise. Ce n'est plus la même assistante sociale que celle que j'allais voir régulièrement l'année dernière. Et non seulement je n'avais même pas fait gaffe qu'elle n'est plus là, mais en plus, le visage qui se trouve désormais face à moi n'a rien d'inconnu.
- "Oh merde..."
Ca m'a totalement échappé. Mais en même temps, par quel foutu coup du sort faut-il que cette meuf en particulier se retrouve dans ce bureau ? Non mais parce que bien sûr que je ne suis pas suffisamment con pour m'imaginer qu'elle attende elle aussi de voir l'assistante sociale. Déjà parce qu'il n'y a qu'elle qui ait pu me dire d'entrer (cela dit, vu son niveau de sans gêne...) mais surtout, les bribes de conversation qu'on a pu avoir s'imbrique parfaitement dans cette scène. Quel échec.
Alors quand je suis revenu à Kobe dimanche soir, je me suis senti vraiment bien, loin de toutes ces prises de tête constantes. C'est à cet instant que j'ai compris qu'il y avait quelque chose qui n'allait plus du tout. Jamais je n'aurais imaginé être soulagé de prendre mes distances avec ma famille. Même s'ils sont insupportables, même si on a toujours passé notre temps à s'engueuler et à se prendre la tête, jamais je n'avais eu envie de m'éloigner d'eux pour autant. Jusqu'à aujourd'hui.
Arès avoir passé le lundi à m'en vouloir d'avoir pu ressentir ça, à me torturer l'esprit pour essayer de comprendre pourquoi j'en suis arrivé là et surtout, comment faire pour améliorer les choses, il a bien fallu que je me rende à l'évidence. Je n'ai pas la moindre piste de bonne réponse. Et comme je n'ai évidemment personne avec qui parler de ce genre de chose, j'ai fini par penser à l'assistante sociale. Après tout, l'année dernière on a passé un bon nombre d'heures dans son bureau avec Kyo quand il est arrivé à Kobe. Elle est celle qui connait le mieux notre relation (et nous connait aussi sûrement le mieux individuellement), peut-être qu'elle pourra m'éclaircir. En tout cas j'espère, parce que sinon, je ne sais vraiment plus quoi faire.
Une fois les heures de club terminées, je range la salle de musique comme à mon habitude, en referme l'accès, et au lieu de me diriger vers ma chambre, c'est vers le hall que mes pas me guident. Il faut vraiment que je sois à bout pour en venir à cette extrémité. Parce que ce n'est sûrement pas dans mes habitudes que d'aller demander conseil de la sorte. D'ailleurs, une fois arrivé devant la porte, j'hésite quelques secondes. Il est encore temps de faire demi tour. Mais je repense à cette sensation de bienêtre qui m'a envahit au moment où j'ai garé ma vieille Toyota au milieu de toutes ces voitures de luxe. De quoi me donner envie de gerber. Allez, au pire, je me barre et puis c'est tout.
Je toque quelques coups à la porte et attend qu'on m'autorise à entrer pour actionner la poignée. La porte s'ouvre, je passe le seuil, entre dans la pièce, referme derrière moi. Jusque là tout allait bien. Ce n'est que quand je me retourne pour faire face à celle que je croyais connaitre que je réalise. Ce n'est plus la même assistante sociale que celle que j'allais voir régulièrement l'année dernière. Et non seulement je n'avais même pas fait gaffe qu'elle n'est plus là, mais en plus, le visage qui se trouve désormais face à moi n'a rien d'inconnu.
- "Oh merde..."
Ca m'a totalement échappé. Mais en même temps, par quel foutu coup du sort faut-il que cette meuf en particulier se retrouve dans ce bureau ? Non mais parce que bien sûr que je ne suis pas suffisamment con pour m'imaginer qu'elle attende elle aussi de voir l'assistante sociale. Déjà parce qu'il n'y a qu'elle qui ait pu me dire d'entrer (cela dit, vu son niveau de sans gêne...) mais surtout, les bribes de conversation qu'on a pu avoir s'imbrique parfaitement dans cette scène. Quel échec.
- Tenue de Shintaro:
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
C'était plutôt cool pour Arizona en ce moment, elle avait retrouvé son amie d'enfance, elle était bien mieux organisée dans son travail ce qui lui donnait pas mal de temps libre pour se faire plaisir et faire du sport. Zen et détendu, étaient les mots d'odre. D'ailleurs, ça faisait un moment qu'elle n'avait pas ressenti un sentiment de colère extrême. La dernière fois, c'était avec ce type, quelle plaie ce mec. Pourtant il l'avait aidé tout au début et puis au final, il avait été désagréable, arrogant, moralisateur et insultant. Ça avait été une soirée bizarre pour la jeune femme qui avait complètement vrillé à la fin, elle avait fini par l'embrasser, c'était complètement incompréhensible, mais pas désagréable même s'il était resté complètement inerte tel un mollusque. En y repensant Arizona avait encore des frissons de gêne.
Par la suite et en appelant ses copines de tokyo, elles avaient ensemble fait des recherches sur les reseaux sociaux pour en savoir plus sur cette étrange personne. Non pas qu'elle s'intéressait particulièrement à lui, mais vous connaissez les commérages entre copines. Et surtout, c'est bien connu : les femmes sont plus efficaces que le FBI pour enquêter. Grâce au numéro de téléphone qui est souvent relié au compte Instagram, la petite brune n'avait pas mis longtemps pour le retrouver. Et le moins que le puisse dire, c'est qu'elle était surprise. Selfie charmeur, sourire enjôleur, voix à couper le souffle. Il n'y avait qu'un démon capable de cacher aussi bien sa vraie nature. Ses amies, quant à elle, étaient toutes tombées dans le panneau et l'avaient trouvé incroyablement séduisant. Arizona ne s'était pas fait prier pour leur dire quel sale type, c'était.
Ce soir du 15 mai Arizona finissait sa paperasse journalière : des signature ici et là, des dossiers de bourse à peaufiner. La routine quoi. Sa montre affichait 19 h 30, bientôt le temps de filer. En fin de journée, Arizona mettait souvent une paire de grosses lunettes de vue, sa vision était bonne, mais à force d'être face à un ordinateur elle fatiguait beaucoup. Et alors qu'elle s'apprêtait à tout éteindre on frapper à la porte. Elle n'avait pourtant aucun rendez-vous de prévu
."Entrez!."
Elle souri en accueillant cet nouvel arrivant avant de se rendre compte de qui il s'agissait. Son visage se décomposa, si bien que ses lunettes tombèrent de son nez.
"Toi..."
Décidément, toutes les personnes qu'elle rencontre sont forcément étudiant ici ?
"qu'est-ce que... Qu'est que tu fais ici?"
Évidemment, s'il était là c'est qu'il avait besoin d'aide. Personne ne se rend chez l'assistante sociale au hasard. Mais ses mots étaient sortis de sa bouche sans qu'elle ne s'en rende compte. Pourquoi fallait-il que toutes les situations les plus gênantes de la terre ça soit pour sa pomme ?.
- tenue d'Arizona:
Citation
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Comment est-ce qu'un hasard pareil est possible ? Je reste interdis quelques secondes sur le seuil de la porte, alors que tous les souvenirs de notre rencontre me reviennent en tête. Enfin... SI je dois être parfaitement honnête, ce sont plutôt les souvenirs de la façon dont on s'est quittés qui tournent en boucle dans mon esprit. Il faut vraiment que j'arrive à chasser cette image de cette femme (l'assistante sociale de l'école donc...) en train de m'embrasser... Son visage, mélange de peur et d'incompréhension, lorsqu'elle a finalement disparu de mon champ de vision. La tentation de faire immédiatement demi-tour est forte. Très forte. C'est à dire que j'avais plus besoin d'aide que de nouvelles emmerdes en fait...
Sa question me fait malgré tout renoncer à cette possibilité. Parce que oui, je sais ce que je fais là. Si je commence déjà à renoncer pour si peu, je ne risque pas de trouver de solution à ce problème de si tôt. Je prends donc une grande inspiration, essayant de reprendre comme je le peux le contrôle de mes émotions qui font n'importe quoi en ce moment. Je ne vais quand même pas me laisser déstabiliser pour si peu !
- "Manifestement, je ne suis pas venu pour prendre des nouvelles."
Argh, encore ce cynisme incontrôlable qui s'exprime avant que je n'arrive à me demander si c'est vraiment la bonne chose à faire. Bien sûr que ce n'est jamais la meilleure solution. Mais c'est déjà suffisamment difficile pour moi d'être encore là, alors je fais avec les armes que je maîtrise le mieux. Pour autant, je chasse bien vite d'un geste de la main cette phrase qui n'aurait pas lieu d'être, comme pour essayer de lui donner moins de poids après coup, tout en m'avançant finalement dans la salle.
- "J'imagine que tu ne vas pas me dire être aussi une élève qui s’assoie de l'autre côté du bureau en profitant que l'assistante sociale ne soit pas là..."
Pourtant, ce serait vraiment la meilleure nouvelle que je puisse entendre là tout de suite. Mais je me fais déjà une raison alors que je tire une chaise pour m'y assoir, face à elle donc. Arizona. Oui, finalement je n'ai pas eu d'autre choix que de retenir son prénom. C'est celui qui apparait dans mon téléphone à l'endroit où elle a enregistré son numéro. Bah ouais, bien sûr que j'ai regardé. On ne sait jamais, des fois qu'elle ait eu l'idée de faire des trucs plus chelous...
Sa question me fait malgré tout renoncer à cette possibilité. Parce que oui, je sais ce que je fais là. Si je commence déjà à renoncer pour si peu, je ne risque pas de trouver de solution à ce problème de si tôt. Je prends donc une grande inspiration, essayant de reprendre comme je le peux le contrôle de mes émotions qui font n'importe quoi en ce moment. Je ne vais quand même pas me laisser déstabiliser pour si peu !
- "Manifestement, je ne suis pas venu pour prendre des nouvelles."
Argh, encore ce cynisme incontrôlable qui s'exprime avant que je n'arrive à me demander si c'est vraiment la bonne chose à faire. Bien sûr que ce n'est jamais la meilleure solution. Mais c'est déjà suffisamment difficile pour moi d'être encore là, alors je fais avec les armes que je maîtrise le mieux. Pour autant, je chasse bien vite d'un geste de la main cette phrase qui n'aurait pas lieu d'être, comme pour essayer de lui donner moins de poids après coup, tout en m'avançant finalement dans la salle.
- "J'imagine que tu ne vas pas me dire être aussi une élève qui s’assoie de l'autre côté du bureau en profitant que l'assistante sociale ne soit pas là..."
Pourtant, ce serait vraiment la meilleure nouvelle que je puisse entendre là tout de suite. Mais je me fais déjà une raison alors que je tire une chaise pour m'y assoir, face à elle donc. Arizona. Oui, finalement je n'ai pas eu d'autre choix que de retenir son prénom. C'est celui qui apparait dans mon téléphone à l'endroit où elle a enregistré son numéro. Bah ouais, bien sûr que j'ai regardé. On ne sait jamais, des fois qu'elle ait eu l'idée de faire des trucs plus chelous...
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Professionnel, c'était le mot qu'elle se répétait sans cesse depuis que Shintaro avait franchi la porte de son bureau. On n'était plus dans une ruelle sombre en pleine nuit, elle ne venait pas de se faire agresser. Arizona était en pleine possession de ses moyens donc il n'y avait aucune foutue raison pour qu'elle vrille comme l'autre fois, et... Elle fixa les lèvres du jeune homme. Merde! Pourquoi fallait-il qu'elle pense à ça maintenant ? Si elle avait fui après l'avoir embrassé, ce n'était pas pour rien. Pourquoi fallait-il qu'il soit ici maintenant ? Arizona secoua la tête comme pour faire disparaître toutes ces pensées gênantes de son esprit.
Vu la tête qu'il tirait il était autant ravis qu'elle de la voir. Et puis cette réflexion "je ne suis pas venu pour prendre des nouvelles" nianiania... Toujours aussi désagréable. Arizona bouillonnait de l'intérieur mais se contenta de relevé les yeux au ciel devant cette provocation. Après tout ELLE était la figure d'autorité ici, il fallait qu'elle se montre plus mature que ça. Professionnelle, on a dit !
Évidemment, Shintaro garda espoir qu'Arizona soit une étudiante comme lui. Ce qui la fit sourire encore une fois. Elle ralluma son ordi et fixa l'écran de façon complètement désintéresse. Elle faisait aussi ça pour essayer de ne pas croiser son regard, car intérieurement une gêne et une colère l'animaient et elle savait que son regard était beaucoup trop expressif pour le cacher.
"Au risque de te décevoir, je suis la nouvelle assistante sociale."
Au fur et à mesure, son cœur se calma dans sa poitrine. Elle fit abstraction tout doucement de tout ce qui s'était passé pendant cette soirée. Il l'avait vue hors cadre professionnel, et même si cet imbécile allait forcément ne pas le prendre en compte ce était le cas pour la jeune femme. Elle aimait son travail et si un étudiant venait frapper à sa porte, c'est qu'il avait besoin d'aide alors elle devait faire son métier.
"Bon, qu'est ce que je peux faire pour toi ?"
Elle avait tourné son visage vers lui, neutre mais pas froid. c'était compliqué de réagir correctement face lui à cause de l'animosité qu'elle ressentait pour lui mais il fallait bien essayer de le mettre un minimum en confiance pour qu'il parle. Elle était dans sa safe place aucune raison pour que ça dérape. Arizona prit une grande inspiration en attendant la réponse du jeune homme.
- tenue d'Arizona:
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
La nouvelle assistante sociale. Évidemment. Pourquoi est-ce que toutes les planètes de toutes les galaxies se sont-elles alignées pour me pourrir la vie au maximum ? Comme si ce n'était pas déjà assez compliqué comme ça. Bien sûr, il ne faut pas s'attendre à ce que je sois capable de cacher le peu de joie que je ressens actuellement. Toute mon énergie est actuellement focalisée sur mon objectif majeur. Rester dans cette pièce. Parce que je veux trouver une solution à ce problème avec mon frère, oui, mais, si je devais être parfaitement honnête, peut-être aussi un peu (et surtout) parce que je refuse de perdre la face (encore une fois). Et comme manifestement je ne peux pas jouer au "je ne vois pas pourquoi ce serait à moi de quitter cette pièce le premier", eh bien, il ne me reste plus qu'à trouver un autre procédé.
- "Ça pour être déçu..."
Je baragouine bien plus pour moi-même cette évidence. Il n'y avait clairement pas pire réponse. Mais je fais en sorte de me ressaisir au plus vite, essayant de me concentrer sur l'important. Oh merde, comme si j'étais capable d'aborder mes problèmes persos avec cette meuf. Nan mais ça va, j'ai compris qu'elle ne peut pas me sentir non plus (ce qui rend la scène qui me reste en tête encore plus invraisemblable) alors je n'ai pas trop envie de lui filer des munitions pour me tirer dessus. En attendant, je suis là, et je ne vais pas non plus me murer dans le silence hein... Dans quelle galère je me retrouve encore engouffré ?
- "Je dois admettre que je me pose exactement la même question...." Je laisse quelque secondes de blanc ne sachant vraiment pas quoi lui dire. "Oh putain c'est pas possible, faut vraiment que ce soit toi."
Comme pour me forcer à voir la vérité en face cette assertion tombe telle la pire révélation de l'année. Mes doigts qui viennent soutenir mon front dans un geste suffisamment explicite pour marquer (encore un peu plus au cas où quelqu'un ait encore un doute) ma déception, je relève finalement les yeux vers Arizona.
- "J'imagine que t'as accès à tout l'historique de ta prédécesseuse ?"
Non mais je ne vais pas lui faire un résumé de ma situation non plus ! Et puis de toute façon maintenant, je suis sûr que même si je me barrais l'air de rien, elle irait fouiller. J'aime autant être là si ça doit se passer comme ça.
- "Ça pour être déçu..."
Je baragouine bien plus pour moi-même cette évidence. Il n'y avait clairement pas pire réponse. Mais je fais en sorte de me ressaisir au plus vite, essayant de me concentrer sur l'important. Oh merde, comme si j'étais capable d'aborder mes problèmes persos avec cette meuf. Nan mais ça va, j'ai compris qu'elle ne peut pas me sentir non plus (ce qui rend la scène qui me reste en tête encore plus invraisemblable) alors je n'ai pas trop envie de lui filer des munitions pour me tirer dessus. En attendant, je suis là, et je ne vais pas non plus me murer dans le silence hein... Dans quelle galère je me retrouve encore engouffré ?
- "Je dois admettre que je me pose exactement la même question...." Je laisse quelque secondes de blanc ne sachant vraiment pas quoi lui dire. "Oh putain c'est pas possible, faut vraiment que ce soit toi."
Comme pour me forcer à voir la vérité en face cette assertion tombe telle la pire révélation de l'année. Mes doigts qui viennent soutenir mon front dans un geste suffisamment explicite pour marquer (encore un peu plus au cas où quelqu'un ait encore un doute) ma déception, je relève finalement les yeux vers Arizona.
- "J'imagine que t'as accès à tout l'historique de ta prédécesseuse ?"
Non mais je ne vais pas lui faire un résumé de ma situation non plus ! Et puis de toute façon maintenant, je suis sûr que même si je me barrais l'air de rien, elle irait fouiller. J'aime autant être là si ça doit se passer comme ça.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
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Ça devenait de plus en plus difficile de lui faire face. c'était quoi son problème à ce type. C'était quoi le problème en vérité ? L'entièreté d'Arizona, le déroulement de la soirée ou le baiser volé. Bon ok, c'était un peu culotté de sa part de penser ça vue comment elle avait été insupportable ce soir, quoi qu'il en soit il n'y avait pas mort d'homme. Elle ne l'appréciait pas non mais lui, c'était différent, il semblait vouer une haine sans limite pour cette toute petite femme de rien du tout. Ça aurait presque pu attrister Arizona si elle n'avait pas trouvé ça absolument puéril et ridicule.
"Très bien, je ne sais pas à quoi tu joues, mais ça ne marche pas avec moi. Je ne me laisserais pas insulter dans mon bureau. Je suis ici pour faire mon travail et je le fais très bien. Alors si tu as besoin de mes services, il va falloir que tu arrêtes de jouer l'ado en crise. Ça ne me fait pas particulièrement plaisir d'être face à toi moi non plus. Pourtant, j'ai un minimum de maturité pour passer outre." elle se tus un moment consciente que ses mots pouvaient heurter la sensibilité visiblement à fleur de peau du jeune et reprit."Je suis là pour t'aider comme je le fais pour n'importe qui ici. Mais mets-y un peu du tiens s'il te plaît."
Elle espérait que sa dernière phrase puisse apaiser qu'elle avait dit juste avant, mais tant pis ça n'était pas le cas. C'était soit ça soit elle explosait et elle refusait de perdre encore ses moyens face à lui. Elle ne répondit pas à la dernière phrase de Shintaro et était déjà en train de chercher le dossier Lawson. La jeune femme avait remis ses lunettes sur le nez, évidemment l'ancienne assistante sociale avait conservé touts les dossiers existant avant de partir et elle ne mit pas longtemps à trouver ce qu'elle cherchait.
l'assistance sociale commença à lire attentivement toutes l'information dont elle disposait. Dossier classique: mère célibataire qui doit jouer le rôle du père et de la mère, se tue au travail pour subvenir au besoin de sa famille mais malheureusement délaisse leur éduaction. Il ne fallait pas jeter la pierre à cette mère courage qui selon ce que lisait Arizona faisait de son mieux, mais la jeune femme avait conscience qu'élever trois garçons seule n'était pas une mince à faire. Quant à Shintaro, en position d'ainé avait pris ce poids-là sur ses épaules, il devait sûrement se sentir coupable et surtout impuissant. Concernant Kyojiro, il était de ses adolescents rongés par la colère, la colère d'avoir été abandonné par un père absent, la colère d'avoir été abandonné par un système éducatif qu'il l'avait mis du coté. Dans un pays où les notes et les classements priment sur tout le reste, ce genre de garçons était souvent mis de côté. Arizona aurait aimé être prof, mais le système scolaire japonais l'avait complètement dégoûtés. Alors même si le système social n'était pas au top, elle avait préféré se diriger sur cette voix là pour justement essayer de sortir de l'eau ces familles en difficulté.
Après une lecture attentive, elle devait savoir ce qui s'était passé depuis. Car évidemment, si Shintaro se retrouvait ici, c'était que la situation n'avait pas évolué de la bonne façon. Elle posa ses lunettes avant de croisé ses mains entre elles.
"Alors pour commencer, comment ça se passe pour Kyojiro en ce moment. j'imagine qu'il n'y a pas que du positif sinon tu ne serais pas là, mais j'ai besoin de savoir tout ce qui s'est passé depuis votre dernier rendez-vous avec l'assistante sociale."
- tenue d'Arizona:
Citation
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Et maintenant c'est moi qui joue... Mais elle marque un point en faisant remarquer le lieu dans lequel on se trouve, et je n'ai sûrement pas envie de me retrouver en plus avec une mauvaise appréciation sur mon dossier par sa faute. Ce qui ne m'empêche pas de hausser un sourcil sceptique quand elle mentionne sa maturité... Ouais non, vaut définitivement mieux que je me taise sur ce coup.
- "C'est sûr que tu aides vraiment n'importe qui..."
Bien sûr que ça fait référence à la façon dont on s'est rencontrés, mais je me retiens bien d'ajouter qu'on connait le résultat. Je sais où ce situe la limite de l'outrage et cette fois, je n'ai aucun intérêt à la franchir. Je préfère donc largement ce silence qui s'installe lorsqu'elle fini par se pencher sur son ordinateur, à la recherche de ce que sa prédécesseuse a pu inscrire dans mon dossier. Ou celui de mon frère. Je n'ai aucune idée de comment c'est rangé (et je m'en fous).
Sauf que pendant ce temps là, je ne peux pas faire grand chose de plus que d'observer ce qui m'entoure. Son bureau mais ça, j'en fait vite le tour. Alors naturellement, c'est sur elle que mes yeux se reposent finalement. C'est vrai qu'elle a une toute autre allure maintenant que je la vois dans ce rôle que je ne lui soupçonnais pas. Si on ne se connaissait pas, je n'aurais aucune difficulté à ce qu'elle soit la nouvelle assistante sociale. Mais tout ce qui s'est passé (oui bon, surtout la fin, d'accord...) me rappel bien trop la façon dont je l'ai vue ce soir là. Ça va vraiment être compliqué.
Quand elle reprend la parole, je fais vraiment de mon mieux pour supprimer tous ces souvenirs hautement gênants de mon esprit et me concentrer sur ce qu'elle dit. Comme s'il n'y avait aucun passif entre nous. Mais c'est impossible. Je n'ai jamais su faire semblant. Et quand quelque chose ne va pas, il parait que je ne sais pas le cacher. Même en essayant. Alors quand elle me parle de mon frère (autre sujet de frustration chez moi) on ne peut pas dire que mon visage affiche un air plus radieux. Je prends une légère inspiration, me pliant malgré tout à l'exercice. Je n'ai aucune envie de lui donner une bonne raison de continuer à me comparer à un gamin en crise.
- "Depuis la dernière fois l'année scolaire s'est terminée, il a obtenu son diplôme et a décidé de ne pas continuer les études. Comme il n'y a pas eu de nouveau problème de comportement de noté il a été autorisé à retourner vivre chez ma mère et depuis, il retombe exactement dans les mêmes schémas qu'avant."
Je sais bien qu'il faut que je lui dise les choses, autrement j'aurais mieux fait de faire demi tour dès le début. Maintenant que je suis là, il faut bien que j'assume un minimum, mais ça reste difficile. D'autant plus que c'est difficile à admettre. Je ne veux pas paraitre dramatique non plus, pourtant, ça fait des semaines que je m'attends chaque jour à ce qu'on m'appelle pour me dire que mon frère a fini au poste et qu'on m'indique une date de procès. Ou pire.
- "Évidemment, dès que j'essaie de lui parler, il n'en a rien à foutre et ça fini toujours mal."
Et vu mon propre parcours scolaire, ce n'est pas comme si j'avais la moindre légitimité à l'encourager sur ce chemin. Ouah, c'est difficile hein, j'ai un peu l'impression de ramer, mais au moins elle ne pourra pas me reprocher de ne pas faire d'effort !
- "C'est sûr que tu aides vraiment n'importe qui..."
Bien sûr que ça fait référence à la façon dont on s'est rencontrés, mais je me retiens bien d'ajouter qu'on connait le résultat. Je sais où ce situe la limite de l'outrage et cette fois, je n'ai aucun intérêt à la franchir. Je préfère donc largement ce silence qui s'installe lorsqu'elle fini par se pencher sur son ordinateur, à la recherche de ce que sa prédécesseuse a pu inscrire dans mon dossier. Ou celui de mon frère. Je n'ai aucune idée de comment c'est rangé (et je m'en fous).
Sauf que pendant ce temps là, je ne peux pas faire grand chose de plus que d'observer ce qui m'entoure. Son bureau mais ça, j'en fait vite le tour. Alors naturellement, c'est sur elle que mes yeux se reposent finalement. C'est vrai qu'elle a une toute autre allure maintenant que je la vois dans ce rôle que je ne lui soupçonnais pas. Si on ne se connaissait pas, je n'aurais aucune difficulté à ce qu'elle soit la nouvelle assistante sociale. Mais tout ce qui s'est passé (oui bon, surtout la fin, d'accord...) me rappel bien trop la façon dont je l'ai vue ce soir là. Ça va vraiment être compliqué.
Quand elle reprend la parole, je fais vraiment de mon mieux pour supprimer tous ces souvenirs hautement gênants de mon esprit et me concentrer sur ce qu'elle dit. Comme s'il n'y avait aucun passif entre nous. Mais c'est impossible. Je n'ai jamais su faire semblant. Et quand quelque chose ne va pas, il parait que je ne sais pas le cacher. Même en essayant. Alors quand elle me parle de mon frère (autre sujet de frustration chez moi) on ne peut pas dire que mon visage affiche un air plus radieux. Je prends une légère inspiration, me pliant malgré tout à l'exercice. Je n'ai aucune envie de lui donner une bonne raison de continuer à me comparer à un gamin en crise.
- "Depuis la dernière fois l'année scolaire s'est terminée, il a obtenu son diplôme et a décidé de ne pas continuer les études. Comme il n'y a pas eu de nouveau problème de comportement de noté il a été autorisé à retourner vivre chez ma mère et depuis, il retombe exactement dans les mêmes schémas qu'avant."
Je sais bien qu'il faut que je lui dise les choses, autrement j'aurais mieux fait de faire demi tour dès le début. Maintenant que je suis là, il faut bien que j'assume un minimum, mais ça reste difficile. D'autant plus que c'est difficile à admettre. Je ne veux pas paraitre dramatique non plus, pourtant, ça fait des semaines que je m'attends chaque jour à ce qu'on m'appelle pour me dire que mon frère a fini au poste et qu'on m'indique une date de procès. Ou pire.
- "Évidemment, dès que j'essaie de lui parler, il n'en a rien à foutre et ça fini toujours mal."
Et vu mon propre parcours scolaire, ce n'est pas comme si j'avais la moindre légitimité à l'encourager sur ce chemin. Ouah, c'est difficile hein, j'ai un peu l'impression de ramer, mais au moins elle ne pourra pas me reprocher de ne pas faire d'effort !
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Arizona faisait maintenant totalement abstraction du comportement de Shintaro, il avait cependant arrêté d'être insultant envers elle, c'était l'essentiel. Pour le reste qu'il soit, gêner, mal à l'aise pour parler de sa famille ou même énerver ça l'importait peu. Enfin, bien sur que ça l'importait mais elle s'avait qu'il n'y avait rien de personnel et que cette colère n'était diriger vraiment contre elle. parler de problèmes familiaux étaient vue par certain comme un échec, demander de l'aide aussi, alors elle se contentait d'être à l'écoute de rassurer et surtout de trouver des solution.
Lorsque Shintaro parlait elle se contentais de hocher la tête et de pianoter sur son ordi pour prendre des temps de ce qu'il lui disait. "Hmmm, je vois..."
la jeune femme essayait de trouver les mots juste pour ne pas trop le heurté, elle avait conscience qu'il n'était pas du genre à se livrer."Bon, il a un diplôme, c'est déjà ça..." Elle hésita un moment." tout Ce que je vais te dire n'est en aucun cas un jugement il s'agit juste de fait et d'essayer de trouver des solutions. Je sais que tu fais de ton mieux."
C'était bizarre d'entendre ça de la bouche d'Arizona surtout à l'intention de Shintaro, mais c'était l'assistante sociale qui parlait. "Tu sais, je pense qu'avoir ce diplôme, c'était aussi un moyen de s'émanciper pour lui. Un peu, "c'est bon, j'ai eu mon diplôme ficher moi la paix maintenant." Mais est ce que la filière dans laquelle il s'est engagé lui plaisait réellement ? est-ce qu'il sait quoi faire avec ce diplôme ou était-il retourné à la case départ simplement avec un diplome qui lui sert à exercer un métier qu'il n'aime pas?"
la jeune femme relut encore une fois la note laisser par l'ancienne assistante sociale.
"Concernant ta maman, est-ce qu'il y a eu des changements particuliers? Que ce soit dans sa vie personnelle ou professionnelle ?"
Arizona allait aborder des sujets sensibles, elle se devait d'abord d'avoir les réponses et le ressentit du jeune homme pour continuer d'avancer, ça ne servait à rien de le bourrer de question, il risquait de se braquer ou même d'être submergé.
- tenue d'Arizona:
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Je ne sais même pas ce que j'espère. Rien du tout sûrement. Mais ce n'est peut être pas plus mal. Je ne risque pas d'être déçu comme ça non ? C'est en tout cas ce qui me permet d'avancer et de me concentrer sur autre chose que les souvenirs qui continuent à m'assaillir sans que je ne leur ai pourtant demandé quoi que ce soit.
Alors quand je l'entends prendre des pincettes avant de poursuivre, je dois admettre en être étonné. Parce que jusqu'à présent, elle n'a jamais cherché à me prémunir d'une quelconque suite. Ce n'est pas spécialement le genre de discours qui va me faire accepter plus facilement des paroles, mais je dois au moins reconnaitre qu'il y a bien une différence par rapport à ce que j'ai pu voir d'elle jusqu'à présent. Ok, je peux bien essayer de faire un effort de bonne volonté. Même si ça me coute. Depuis que Kyo a intégré Kobe l'année dernière, j'ai déjà passé suffisamment d'heures dans ce bureau (qui n'était pas tout à fait le même malgré tout) pour que j'arrive à faire un minimum abstraction du reste.
- "Il a juste terminé le cursus général sans aucune spécialisation, je ne suis franchement pas sûr qu'il ait un jour réfléchir à ce qu'il pourrait faire ensuite. Et... Moi aussi à la base j'avais arrêté les cours à 18 ans, avant de reprendre l'année dernière. Alors forcément, il ne se prive pas pour me le rappeler dès que je tente de lui faire remarquer qu'il passe ses journées à ne rien foutre."
Je n'arrive pas à le voir autrement que comme un sale branleur qui se complait à vivre dans la misère tant qu'on ne lui demande rien. Pourtant, je sais aussi qu'il n'a pas toujours été comme ça. Qu'il peut avoir ses bons côtés quand il le veut. Alors ouais, ça m'agace de le voir continuer à s'embourber dans cette voie sans issue malgré toutes les perches qui lui sont tendues.
- "C'est sûr que c'est pas avec un diplôme aussi basique qu'il pourra faire quoi que ce soit d'intéressant, mais je lui ai proposé plus d'une fois de l'aider à payer ses études, il n'a qu'à choisir... Mais même comme ça, ça ne lui va pas."
Et ça m'énerve. Ce qui se ressent passablement à l'intonation de ma voix. Oui bon, bah forcément que parler de choses qui ne me plaisent pas ne vont pas m'aider à avoir un air bien plus sympathique... D'ailleurs, aborder le sujet par le biais de ma mère ne va sûrement pas m'aider à me décrisper, même si là, en l'occurrence, je ne vois pas bien ce que je pourrais dire.
- "Elle exerce toujours le même boulot et elle fait toujours autant d'heures depuis des années déjà. Sur le plan personnel... Je ne crois pas qu'il y ait quoi que ce soit de nouveau. Pas à ma connaissance en tout cas."
Est-ce qu'il pourrait vraiment y avoir quelque chose qui expliquerait son comportement ? Ça fait déjà plusieurs années que Kyo a commencé à s'enfoncer dans ces habitudes de vie néfastes. Pff franchement j'en sais rien, je n'arrive plus du tout à le comprendre depuis trop longtemps, c'est comme si tout avait été coupé entre nous, rendant impossible toute compréhension mutuelle. Et tout communication.
Alors quand je l'entends prendre des pincettes avant de poursuivre, je dois admettre en être étonné. Parce que jusqu'à présent, elle n'a jamais cherché à me prémunir d'une quelconque suite. Ce n'est pas spécialement le genre de discours qui va me faire accepter plus facilement des paroles, mais je dois au moins reconnaitre qu'il y a bien une différence par rapport à ce que j'ai pu voir d'elle jusqu'à présent. Ok, je peux bien essayer de faire un effort de bonne volonté. Même si ça me coute. Depuis que Kyo a intégré Kobe l'année dernière, j'ai déjà passé suffisamment d'heures dans ce bureau (qui n'était pas tout à fait le même malgré tout) pour que j'arrive à faire un minimum abstraction du reste.
- "Il a juste terminé le cursus général sans aucune spécialisation, je ne suis franchement pas sûr qu'il ait un jour réfléchir à ce qu'il pourrait faire ensuite. Et... Moi aussi à la base j'avais arrêté les cours à 18 ans, avant de reprendre l'année dernière. Alors forcément, il ne se prive pas pour me le rappeler dès que je tente de lui faire remarquer qu'il passe ses journées à ne rien foutre."
Je n'arrive pas à le voir autrement que comme un sale branleur qui se complait à vivre dans la misère tant qu'on ne lui demande rien. Pourtant, je sais aussi qu'il n'a pas toujours été comme ça. Qu'il peut avoir ses bons côtés quand il le veut. Alors ouais, ça m'agace de le voir continuer à s'embourber dans cette voie sans issue malgré toutes les perches qui lui sont tendues.
- "C'est sûr que c'est pas avec un diplôme aussi basique qu'il pourra faire quoi que ce soit d'intéressant, mais je lui ai proposé plus d'une fois de l'aider à payer ses études, il n'a qu'à choisir... Mais même comme ça, ça ne lui va pas."
Et ça m'énerve. Ce qui se ressent passablement à l'intonation de ma voix. Oui bon, bah forcément que parler de choses qui ne me plaisent pas ne vont pas m'aider à avoir un air bien plus sympathique... D'ailleurs, aborder le sujet par le biais de ma mère ne va sûrement pas m'aider à me décrisper, même si là, en l'occurrence, je ne vois pas bien ce que je pourrais dire.
- "Elle exerce toujours le même boulot et elle fait toujours autant d'heures depuis des années déjà. Sur le plan personnel... Je ne crois pas qu'il y ait quoi que ce soit de nouveau. Pas à ma connaissance en tout cas."
Est-ce qu'il pourrait vraiment y avoir quelque chose qui expliquerait son comportement ? Ça fait déjà plusieurs années que Kyo a commencé à s'enfoncer dans ces habitudes de vie néfastes. Pff franchement j'en sais rien, je n'arrive plus du tout à le comprendre depuis trop longtemps, c'est comme si tout avait été coupé entre nous, rendant impossible toute compréhension mutuelle. Et tout communication.
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- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
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La jeune femme sentait Shintaro agité, en colère, énervé. C'était compréhensible, il se noyait dans les problèmes de son frère et était bien trop imprégné pour prendre les choses avec du recul. Pour la jeune femme, tout était clair, elle pouvait prendre de la hauteur et voir les choses avec détachement elle n'était pas concerné émotionnellement. Avant de pouvoir essayer de régler le problème, il fallait que lui aussi soit plus détaché. Évidemment, c'était plus facile à dire qu'à faire, mais Arizona se voulait rassurante et souhaitait tout d'abord que Shintaro déculpabilise.
"Il y a des solutions ne t'inquiète pas... Si je te demande tout ça, c'est pour essayer de comprendre le fond du problème. Je n'ai pas de pouvoir magique évidemment, mais si tu vois les choses autrement peut-être que ça va t'aider toi aussi."
Elle pianota quelque chose sur son clavier puis tourna l'écran pour que l'étudiant puisse voir lui aussi. "Ça, c'est jûtaku kakuho kyûfu kin*, c'est une aide au logement : en tant que mère célibataire, seule à subvenir au besoin de ses enfants, elle va y avoir droit, cette aide sera directement déduit chaque mois de son loyé. Il faudrait que je fasse quelque calcul rapide, mais selon les informations dont je dispose ça devrais lui être accordé" le jeune femme glissa sa souris "ça c'est hitori oya katei* c'est un soutient pour les familles mono-parental. voilà déjà ces deux aides pourrons aider à soulager ta mère financièrement et toi aussi par la même occasion."
L'aspect financier était important, c'était une certitude, quand l'argent ne manque plus les coeurs sont déjà plus léger. Cependant, l'assistante sociale savait que ça ne réglait pas le problème.
"Revenons maintenant à ton petit frère. Toi et tes frères vous avez vécu le départ de votre père comme un abandon, c'est le cas effectivement. De ton côté, il a fallu que tu prennes beaucoup de responsabilités et tu t'es senti comme responsable de tes petits frères. personnellement je pense qu'il aurai fallut t'accompagner à ce moment car ce n'était à toi d'endosser autant de chose... Mais ça, c'est un autre sujet."
Shintaro a dû prendre des responsabilités bien trop tôt, ça lui a permis de ne pas s'occuper de ses propres blessures et de regarder ailleurs alors qu'il souffrait surement lui aussi. Il a dû se faire violence pour ne pas montrer sa peine à ses frères, car il se devait de rester fort pour eux. Évidemment, ça n'était pas le moment de parler de ça avec lui, c'était trop tôt, il se serait sûrement braqué.
"Même si toi et ta mère avaient fait votre possible, cet abandon a du laisser des traces pour Kyo. Ajoute à cela votre précarité et ton départ pour Kobe, que kyo a du vivre comme un nouvel abandon et ça donne un jeune garçon en crise et en révolte permanante. Je ne cherche absolument pas à te faire culpabiliser Shintaro. Tu as eu raison de prendre ton envol et de venir ici pour construire ta vie. Tu as fait beaucoup pour ta famille et je suis sûr que dans le fond même Kyo est reconnaissant vis à vis de toi. Je veux juste que tu comprennes le garçon qu'il est, ses actes et son comportement. Je ne lui cherche pas d'excuse. Je veux juste que tu comprennes que si sa vie est aussi chaotique, c'est que ça doit être tout aussi dur pour lui et qu'il est sûrement triste et tourmenté."
Si Shintato comprenait ceci, ils allaient pouvoir s'en sortir, elle n'était pas là pour donner des leçons de vie aux autres. Arizona voulait trouver des solutions et pour les trouver, il fallait qu'ils cherchent ensemble ce qui était le mieux pour Kyo et pour ça, il fallait que son grand frère comprenne qu'il souffrait et pourquoi. Après ça, et même si c'était dur à entendre, il pourra aller de l'avant.
** source ici et là
- tenue d'Arizona:
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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Est-ce qu'elle peut réellement m'aider ? Il faut bien que j'essaie d'y croire un minimum si je veux trouver la force de rester dans ce bureau malgré la situation hyper malaisante du moment. En tout cas, je dois admettre qu'elle arrive à montrer un tout autre visage que celui qui me revenait en tête lorsque je suis entré. Alors j'arrive à me détendre un peu malgré tout et à aligner plus de mots que je ne l'aurais cru. En tout cas, elle s'y connait vu tout ce qu'elle me montre.
- "Je gère pas vraiment toute la paperasse administrative, je me suis jamais trop penché sur c'que touche ma mère, mais ça fait dix ans que mon père s'est barré et qu'elle est dans cette situation. J'imagine qu'elle a déjà dû se renseigner."
En vrai... Je n'en sais rien du tout. C'est tout à fait possible qu'elle ne se soit jamais penchée sur le sujet, avec trois garçons à gérer plus son boulot auquel elle consacrait plus d'heures qu'elle ne peut réellement en supporter, c'était peut-être difficile. Si c'est un truc qu'il faut réclamer, c'est probable qu'elle ne l'ai jamais fait. Peut-être qu'il faudrait que j'en parle avec elle la prochaine fois.
Mais évidemment, ce n'est pas pour l'aspect financier que je suis ici. Et j'ai beaucoup de mal à entendre ses propos. Je sais que c'est vrai. Évidemment qu'il nous a carrément abandonné. Il n'a même pas cherché à reprendre une seule fois contact. Il doit déjà nous avoir oublié, là où il se trouve. Pourtant, au bout de dix ans, je n'arrive toujours pas à l'accepter. Comment est-ce qu'un homme peut se comporter de la sorte ?
- "J'ai pas l'impression d'avoir eu à prendre des responsabilités particulières. J'veux dire, c'est normal d'aider quand y a besoin."
Non, clairement, ce n'est pas sur moi que je compte mettre l'accent. Je n'ai jamais particulièrement mal vécu cette façon dont j'ai eu à aider ma mère financièrement. Ni avec mes frères en fait. C'était juste la chose la plus logique à faire. Même si c'est vrai que mon adolescence n'a peut-être pas été la même que beaucoup d'autres. Ce n'est pas grave. Parce qu'au final, je trouve que je m'en sors bien. Kyojiro par contre, ça fait déjà longtemps que j'ai peur qu'il finisse derrière les barreaux ou carrément six pieds sous terre avant l'heure, alors ouais, pour ça, je peux bien me bouger.
- "Je sais quel merdier c'est de vivre dans ces conditions, je sais que c'est pas facile. Je sais qu'il trouve ça injuste. Sauf qu'il n'a plus quinze ans, à un moment faudra bien qu'il comprenne qu'il y a des façons plus intelligentes de s'en sortir que de s'enfoncer dans ses magouilles avec ces types. A aucun moment ça ne peut bien finir pour lui. Mais il refuse de l'entendre."
Je soupire avant de m'affaler un peu plus sur ma chaise. Il est déjà passé une fois devant le juge. Dans quelques mois il sera majeur. Ils ne lui feront plus aucun cadeau s'il doit y avoir une prochaine fois.
- "Je gère pas vraiment toute la paperasse administrative, je me suis jamais trop penché sur c'que touche ma mère, mais ça fait dix ans que mon père s'est barré et qu'elle est dans cette situation. J'imagine qu'elle a déjà dû se renseigner."
En vrai... Je n'en sais rien du tout. C'est tout à fait possible qu'elle ne se soit jamais penchée sur le sujet, avec trois garçons à gérer plus son boulot auquel elle consacrait plus d'heures qu'elle ne peut réellement en supporter, c'était peut-être difficile. Si c'est un truc qu'il faut réclamer, c'est probable qu'elle ne l'ai jamais fait. Peut-être qu'il faudrait que j'en parle avec elle la prochaine fois.
Mais évidemment, ce n'est pas pour l'aspect financier que je suis ici. Et j'ai beaucoup de mal à entendre ses propos. Je sais que c'est vrai. Évidemment qu'il nous a carrément abandonné. Il n'a même pas cherché à reprendre une seule fois contact. Il doit déjà nous avoir oublié, là où il se trouve. Pourtant, au bout de dix ans, je n'arrive toujours pas à l'accepter. Comment est-ce qu'un homme peut se comporter de la sorte ?
- "J'ai pas l'impression d'avoir eu à prendre des responsabilités particulières. J'veux dire, c'est normal d'aider quand y a besoin."
Non, clairement, ce n'est pas sur moi que je compte mettre l'accent. Je n'ai jamais particulièrement mal vécu cette façon dont j'ai eu à aider ma mère financièrement. Ni avec mes frères en fait. C'était juste la chose la plus logique à faire. Même si c'est vrai que mon adolescence n'a peut-être pas été la même que beaucoup d'autres. Ce n'est pas grave. Parce qu'au final, je trouve que je m'en sors bien. Kyojiro par contre, ça fait déjà longtemps que j'ai peur qu'il finisse derrière les barreaux ou carrément six pieds sous terre avant l'heure, alors ouais, pour ça, je peux bien me bouger.
- "Je sais quel merdier c'est de vivre dans ces conditions, je sais que c'est pas facile. Je sais qu'il trouve ça injuste. Sauf qu'il n'a plus quinze ans, à un moment faudra bien qu'il comprenne qu'il y a des façons plus intelligentes de s'en sortir que de s'enfoncer dans ses magouilles avec ces types. A aucun moment ça ne peut bien finir pour lui. Mais il refuse de l'entendre."
Je soupire avant de m'affaler un peu plus sur ma chaise. Il est déjà passé une fois devant le juge. Dans quelques mois il sera majeur. Ils ne lui feront plus aucun cadeau s'il doit y avoir une prochaine fois.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
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"Je peux me mettre directement en contact avec ta mère et voir si elle s'est déjà renseignée sur ses aides. Si ce n'est pas le cas, je pourrai alors lui monter en dossier et l'envoyer directement au service qui s'en occupe. Je sais que ce sont beaucoup de papier à remplir. S'il y a bien un truc contraignant ici, c'est bien l'administratif."
Arizona souriait, elle se voulait rassurante. Elle savait pertinemment que ces aides n'aideraient pas à arranger les problèmes de Kyo mais ça soulagerait pas mal sa mère qui se tuait à la tâche depuis déjà bien trop longtemps.
S
hintaro ne semblait même pas avoir conscience que son développement ne s'était pas fait correctement et qu'il avait eu beaucoup de choses à gérer pour son âge. Bien sûr, il a dû prendre en maturité assez tôt et ce n'est pas une mauvaise chose en soit mais il y a des moments dans l'enfance qu'il est important de vivre et des sensations aussi. ce sentiment que tout est possible du moment qu'on en envie, l'espoir illimité que l'on a ou alors la candeur de penser qu'il n'y a que du bon dans ce monde. Ouvrir les yeux trop sur la réalité du monde dans lequel on vit tue notre enfant intérieur. Et en généralement l'enfant untérieur mort trop tôt devient un adulte aigri avant l'âge. à en jugé sur la façon d'être de Shintaro c'était précisément son cas. Arizona espérait de tous ses forces qu'il ait des amis avec lesquel il retire sa carapace, avec lesquel il est beaucoup plus apaisé et souriant. Il faudrait un jour qu'elle se penche sur son cas mais ce n'était de lui qu'elle devait s'occuper aujourd'hui.
" c'est normal oui, mais pas évident quand on est encore soi-même un enfant."
le problème avec la société japonaise c'est que si tu ne rentres pas parfaitement dans les cases tu peux très vite être mis au banc de la société. Si tu ne suivais pas le cursus scolaire ordinaire : sur le côté. Si tu ne figurais pas dans le classement des note à lécole: sur le côté. Si tu ne trouvais pas un bon boulot dans une bonne entreprise : sur le côté. Si tu n'étais pas marié avant 30 ans : sur le côté. Arizona avait des tas et des tas d'exemples de personne dont elle s'était occupée et qui avait fini par sombrer parce qu'il ne respectait pas ses critères, et bien d'autre encore tout aussi grotesque. La société japonaise ne prenait pas en considération les maux des gens, leur faiblesse et leur traumatisme. Il fallait avancer, encore et toujours et surtout ne pas déranger les autres. Peu importe à quel point on souffrait.
De toute façon de manière générale dans toutes les sociétés, le bien-être de l'enfant et son dévouement ne sont pas pris au sérieux. Donner lui des bonbons et mettez le devant la télé ça fera l'affaire. Qui se préoccupe vraiment d'un être vivant qui n'est pas encore assez intelligent et fort pour travailler et donc faire de l'argent ? Inutile aussi de lui demander comment il va, quel sont ses rêves ni même ce qui l'effraie ça ne sera jamais pris au sérieux. fais de bonnes études et trouve un bon travail et tu seras heureux. C'est exactement ce qui était en train de se passe avec Kyo.
"Tu sais, vous avez vécu la même chose, mais vous ne l'avez certainement assimilé ni digéré de la même façon."Ça n'allait pas plaire à Shintaro, son langage corporel le montrait déjà, il s'enfonçait dans son siège comme s'il connaissait déjà la vérité, mais qu'il ne voulait pas l'admettre. "J'ai vécu dans beaucoup de pays. Le Japon a énormément de qualité surtout en matière de développement et de croissance économique... Mais à côté de ça, je n'ai jamais vu une jeunesse aussi névrosée. Il y a énormément de jeune qui ne vont pas bien et on ne les prends pas en considération alors ils se regroupent entre eux. Et regrouper ensemble des gens qui vont mal et qui se tirent vers le bas ce n'est jamais une bonne chose."
Avec sa souris, elle retourna sur le dossier Lawson pour le parcourir une nouvelle fois. Après cette nouvelle relecture, la jeune femme semblait elle aussi agacée.
"Tu vois, je ne remets pas en cause le travail de ma prédécesseuse, mais je n'apprends rien sur ton frère ici... Ah si bien sur les conneries qu'il a faites, c'est écrit en gros, et puis aussi son cursus ici et puis c'est tout. Je ne sais pas ce qu'il aime. Je ne sais pas de quoi il rêve ni ce qui lui fait mal. Je ne sais pas pourquoi il fait autant de connerie, ni qu'est ce qui le pousse à agir ainsi. Et je refuse de lui donner une formation à laquelle il n'y trouvera aucun intérêt juste pour satisfaire les désirs de la justice, je refuse de l'envoyer dans un camp de redressement qui va empirer la situation et qui va complètement le détruire."
Arizona ne supportait pas de voir cette jeunesse broyée par ce système impitoyable. Shintaro avait réussi à s'en sortir, enfin d'après lui, car pour l'assistante sociale savait très bien que c'était plus complexe que ça. Kyo aussi avait le droit de s'en sortir, elle ne connaissait pas ce garçon, mais c'était encore un enfant et c'était son rôle à elle de protéger les enfants.
"Je sais que ça va être compliqué pour toi, mais parle moi de lui. Comment était-il petit ? Quelle relation vous aviez ? Qu'est-ce qu'il aime et au contraire ce qui lui fait peur. Tout ce que tu penses être important... J'imagine que tu trouves ça stupide, mais fais moi confiance ça va m'être très utile pour la suite."
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
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- "Ouais, si tu peux voir avec elle, elle te dira sûrement mieux que moi. Je ne regarde pas ses comptes. Par contre, c'est pas toujours facile de l'avoir."
Avec les heures qu'elle fait, c'est quasiment impossible de l'avoir du premier coup sans tomber sur le répondeur. Mais elle rappelle toujours. Surtout si ça concerne l'école. Enfin, pas directement en l'occurrence, mais un peu quand même. Bref de toute façon, je préfère ne pas avoir à me mêler de tout ce qui est paperasse. Vraiment pas mon domaine. Tout comme m'étendre sur mon propre cas. Alors oui, je préfère largement couper court dès que la discussion prend cette direction. Je m'en sors très bien et je n'ai franchement pas envie de parler de moi. Pas à quelqu'un que je ne connais pas.
Pourtant, elle semble vouloir faire le parallèle entre nos passés communs. Et franchement, même si j'ai très envie de trouver une solution, ça m'agace. Sûrement parce que je ne suis pas à l'aise. Je déteste ce genre de discussion. Je déteste avoir à parler de ce genre de choses. Même à un professionnel. Sentir que le contrôle m'échappe de la sorte. C'est insupportable. Je ne peux pas empêcher certains tics nerveux de se manifester. Que ce soit ma jambe qui fait le yoyo ou mes dents qui s'attaquent à l'intérieur de mes lèvres.
- "C'est pas comme si c'était super simple d'obtenir ce genre d'information de sa part. Il n'est pas du genre très bavard dès que ça le concerne."
Même moi je l'ai perdu en cours de route. Pourtant, il n'y a pas encore si longtemps, on arrivait encore à enterrer la hache de guerre autour d'une partie de n'importe quel jeu video, ou en discutant des révélations du dernier chapitre de one piece. Évidemment, il devait déjà avoir d'autres passe temps dont il ne me parlait pas, mais à certains moments, j'avais encore l'impression de pouvoir partager des choses avec lui. Désormais, même ça, on ne le fait plus.
- "Et ne pas être pris en considération, c'est un peu rude. Avec le nombre de fois où j'ai essayé de discuter avec lui, de comprendre ce qui n'allait pas, de lui chercher des solutions et malgré tout, il continue à faire le malheureux. Je sais bien que tout n'est pas parfait, mais des opportunités de se tirer vers le haut, il en eu. Je ne vois pas en quoi le plaindre l'aiderait à sortir de ce schéma. Parce que ça fait des années que ça a commencé tout ça."
C'est peut être un peu dur. Mais je crois que j'ai épuisé toute la patience dont j'ai pu faire preuve à son égard. J'ai l'impression d'avoir tout essayé. Et à chaque fois le résultat est exactement le même. Il m'envoie chier en jouant les calimero. Ce qui m'insupporte au plus haut point.
- "Avant que mon père ne parte, on s'entendait bien. On a quand même six ans d'écart, alors, on avait chacun nos activités, mais on jouait encore souvent ensemble. Bon, on se chamaillait souvent aussi, mais comme le font des frères normalement. Et puis, quand on s'est retrouvés seuls avec ma mère, les choses ont changé oui, mais pas tout de suite. Il s'est vite renfermé bien sûr, comme moi, mais on parlait encore. On partageait pas mal de choses. Je... Me suis très vite tourné vers la musique pour avancer, mais là encore, on restait proches. Il participait toujours au choix des musiques, donnait son avis sur tout, il s'amusait toujours à filmer tout et n'importe quoi. On passait toutes nos soirées tous les trois ensemble avec notre autre frère, à regarder la télé ou jouer à des jeux videos, pendant que ma mère bossait alors, c'était assez cool. J'l'ai jamais trop fait chier sur quoi que ce soit."
C'était pas mon rôle. Je sais bien que je ne suis pas son père. Je n'ai jamais voulu reprendre ce rôle. Pourtant quand je regarde notre relation aujourd'hui, des fois j'ai l'impression que c'est moi qui essaie d'élever un gamin en pleine crise d'adolescence. Ce n'est plus du tout mon frère.
- "Et puis, quand il est rentré au lycée, ça a commencé à changer."
Mais ça me paraissait normal. Au lycée, tout le monde change. Je ne pensais juste pas que ça prendrait ces proportions.
Avec les heures qu'elle fait, c'est quasiment impossible de l'avoir du premier coup sans tomber sur le répondeur. Mais elle rappelle toujours. Surtout si ça concerne l'école. Enfin, pas directement en l'occurrence, mais un peu quand même. Bref de toute façon, je préfère ne pas avoir à me mêler de tout ce qui est paperasse. Vraiment pas mon domaine. Tout comme m'étendre sur mon propre cas. Alors oui, je préfère largement couper court dès que la discussion prend cette direction. Je m'en sors très bien et je n'ai franchement pas envie de parler de moi. Pas à quelqu'un que je ne connais pas.
Pourtant, elle semble vouloir faire le parallèle entre nos passés communs. Et franchement, même si j'ai très envie de trouver une solution, ça m'agace. Sûrement parce que je ne suis pas à l'aise. Je déteste ce genre de discussion. Je déteste avoir à parler de ce genre de choses. Même à un professionnel. Sentir que le contrôle m'échappe de la sorte. C'est insupportable. Je ne peux pas empêcher certains tics nerveux de se manifester. Que ce soit ma jambe qui fait le yoyo ou mes dents qui s'attaquent à l'intérieur de mes lèvres.
- "C'est pas comme si c'était super simple d'obtenir ce genre d'information de sa part. Il n'est pas du genre très bavard dès que ça le concerne."
Même moi je l'ai perdu en cours de route. Pourtant, il n'y a pas encore si longtemps, on arrivait encore à enterrer la hache de guerre autour d'une partie de n'importe quel jeu video, ou en discutant des révélations du dernier chapitre de one piece. Évidemment, il devait déjà avoir d'autres passe temps dont il ne me parlait pas, mais à certains moments, j'avais encore l'impression de pouvoir partager des choses avec lui. Désormais, même ça, on ne le fait plus.
- "Et ne pas être pris en considération, c'est un peu rude. Avec le nombre de fois où j'ai essayé de discuter avec lui, de comprendre ce qui n'allait pas, de lui chercher des solutions et malgré tout, il continue à faire le malheureux. Je sais bien que tout n'est pas parfait, mais des opportunités de se tirer vers le haut, il en eu. Je ne vois pas en quoi le plaindre l'aiderait à sortir de ce schéma. Parce que ça fait des années que ça a commencé tout ça."
C'est peut être un peu dur. Mais je crois que j'ai épuisé toute la patience dont j'ai pu faire preuve à son égard. J'ai l'impression d'avoir tout essayé. Et à chaque fois le résultat est exactement le même. Il m'envoie chier en jouant les calimero. Ce qui m'insupporte au plus haut point.
- "Avant que mon père ne parte, on s'entendait bien. On a quand même six ans d'écart, alors, on avait chacun nos activités, mais on jouait encore souvent ensemble. Bon, on se chamaillait souvent aussi, mais comme le font des frères normalement. Et puis, quand on s'est retrouvés seuls avec ma mère, les choses ont changé oui, mais pas tout de suite. Il s'est vite renfermé bien sûr, comme moi, mais on parlait encore. On partageait pas mal de choses. Je... Me suis très vite tourné vers la musique pour avancer, mais là encore, on restait proches. Il participait toujours au choix des musiques, donnait son avis sur tout, il s'amusait toujours à filmer tout et n'importe quoi. On passait toutes nos soirées tous les trois ensemble avec notre autre frère, à regarder la télé ou jouer à des jeux videos, pendant que ma mère bossait alors, c'était assez cool. J'l'ai jamais trop fait chier sur quoi que ce soit."
C'était pas mon rôle. Je sais bien que je ne suis pas son père. Je n'ai jamais voulu reprendre ce rôle. Pourtant quand je regarde notre relation aujourd'hui, des fois j'ai l'impression que c'est moi qui essaie d'élever un gamin en pleine crise d'adolescence. Ce n'est plus du tout mon frère.
- "Et puis, quand il est rentré au lycée, ça a commencé à changer."
Mais ça me paraissait normal. Au lycée, tout le monde change. Je ne pensais juste pas que ça prendrait ces proportions.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
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❖ Âge : 24 ans
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❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Se mettre en contact avec la mère de Shintaro serait assez simple, toutes les informations nécessaires sont dans le dossier. Arizona nota sur un post-it cette tâche à faire pour demain, elle ne voulait pas passer à côté. Le dossier à faire était long et fastidieux autant s'y mettre dès maintenant. L'assistante sociale lui laissera un message sur son répondeur si elle ne répond pas de suite et n'hésitera pas à la relancer. Le Japon n'offre pas beaucoup d'aides sociales aux familles en difficulté alors autant en profiter.
Étonnamment, Shintaro parla plus facilement qu'elle ne l'espérait, malgré un stress apparent, il expliqua en détail leur vie d'avant et comment petit à petit la situation avait commencé à dégénérer. Arizona l'écouta attentivement sans le couper pour ne pas lui faire perdre le fils de sa pensée et surtout pour ne pas le braquer. Elle se considérait déjà chanceuse qu'il lui en dise autant. Tout en l'écoutant la jeune femme prenait des notes sur ce qui lui semblait être intéressant. De manière générale le discours du jeune homme était pertinent mais Shintaro devait lâcher prise. Kyojiro n'allait pas l'écouter, c'était un ado en crise et il était clairement en contradiction complète avec son grand-frère justement parce que c'était son grand frère.
"Merci, je sais que tu as dû prendre sur toi pour me raconter tout ça. j'ai plusieurs idée pour la suite. de ton côté, tu as fait ce que tu as pu et tu l'as très bien fait avec les outils que tu avais. Mais il faut que tu lâche prise."Arizona joint ses deux mains en croisant ses doigt." tu es son grand frère, et en plus la figure d'autorité qui a remplacé son père. J'ai assez d'expérience pour savoir que ce genre de relation va droit dans le mur et même avec la meilleur volonté du monde il ne sera pas en mesure de t'écouter. c'est un ado en crise qui n'a plus de père, et le complice de son enfance, celui avec qui il a passe de bon moment durant son enfance, essaie maintenant de lui dicter sa vie"Étonnamment, Shintaro parla plus facilement qu'elle ne l'espérait, malgré un stress apparent, il expliqua en détail leur vie d'avant et comment petit à petit la situation avait commencé à dégénérer. Arizona l'écouta attentivement sans le couper pour ne pas lui faire perdre le fils de sa pensée et surtout pour ne pas le braquer. Elle se considérait déjà chanceuse qu'il lui en dise autant. Tout en l'écoutant la jeune femme prenait des notes sur ce qui lui semblait être intéressant. De manière générale le discours du jeune homme était pertinent mais Shintaro devait lâcher prise. Kyojiro n'allait pas l'écouter, c'était un ado en crise et il était clairement en contradiction complète avec son grand-frère justement parce que c'était son grand frère.
Arizona regarda ses notes quelque instant avant de barrer plusieurs choses, des idées qu'elle avait eu avant d'entendre le récit de l'étudiant. "Je pense que Kyo doit s'éloigner de Kyoto. Il doit quitter son environnement : ses mauvaises fréquentations mais aussi sa famille." elle marqua un silence avant de reprendre. "ça parait un peu radical mais je m'explique. ton frère est actuellement dans son petit confort: il a son petit groupe qui l'influence dans le mauvais sens et même si sa famille est contre ça il se dit surement que de toute façon il a ses amis avec lui. De la même manière il doit se dire que si ses amis le lâchent il pourra toujours compter sur sa famille. il aura toujours de l'argent de part et d'autre et un toit ou dormir. Le but de quitter tout ça c'est justement de le responsabilisé. lorsqu'il était ici, il avait toi donc encore une fois une personne sur qui se reposer si ça tourne mal.
elle laissa à Shintaro le temps d'assimiler tout ça, et fouilla encore une fois dans son ordinateur pour chercher les infos dont elle avait besoin.
"J'imagine que tu dois te dire que je suis complètement folle et que balancer ton frère dans la nature est complètement inconscient mais ne t'en fait pas j'ai plusieurs chose en tête. Mais déjà j'aimerais savoir si tu es d'accord que l'éloigner de son environnement pourrait être une bonne idée. et si c'est le cas sache qu'il est possible de l'envoyer dans une autre région ou carrément dans un autre pays ou même faire les deux mais par étape. ça paraît un peu fou mais c'est une méthode qui fonctionne très bien. si tu es d'accord avec ça je peux commencer à t'expliquer. alors qu'est ce que tu en penses?"
dans tout les cas il fallait l'accord de son responsable l'égal. Shintaro connaissait beaucoup mieux son frère qu'elle c'était évident, alors s'il était d'accord avec se principe ça lui donnerait du poids pour en parler à leur mère. Le cas de Kyojiro était loin d'être perdu. c'était juste un ado paumé qui s'ennuyait et qui était triste, si sa vie avait un sens ça irait déjà beaucoup mieux
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Bizarrement, je n'ai pas trop de mal à répondre à ses questions. Je ne dis pas que ça m'amuse non plus. Mais l'appréhension des premiers instants, celle de ne pas réussir à lui parler de quoi que ce soit (en grande partie à cause de ce qui s'est passé lorsqu'on s'est rencontrés) est partie. Sûrement le contexte aide. Ce n'est pas la première fois que je me retrouve confronté à ce type de questions depuis que Kyojiro a été "repris" par certaines autorités.
Je ne peux pas dire que les réponses qu'apporte Arizona m'enchantent des masses. Évidemment, il y a bon nombre de points sur lesquels je ne suis pas vraiment d'accord. Pourtant, je décide de garder ça pour moi. Après tout, le passé ne m'a pas vraiment donné raison. Et aujourd'hui je suis dans cette impasse. Enfin, ça c'était pour la première partie. Quand elle commence à émettre l'idée de l'éloigner de Kyoto, je suis d'un coup bien plus sceptique.
- "J'ai pas attendu tout ce temps pour me dire que t'es complètement folle."
Une tentative pour essayer d'assimiler tout ce qu'elle vient de dire sans conclure seulement sur le fait que c'est impossible avant de me barrer. Bon, peut-être que j'aurais pu faire un effort pour que ça ressemble plus à une plaisanterie. Mais en même temps, je ne suis pas trop d'humeur pour ça.
- "Donc... Tu suggères que le mettre dans une situation encore plus bancale que celle où il est en ce moment, ça pourrait l'aider à faire les bons choix plutôt que de continuer sur la voie qu'il a déjà prise ? Franchement, j'y crois pas du tout. Il va surtout se sentir complètement abandonné et déjà qu'il n'a pas confiance en grand chose, j'suis pas sûr que ça empire pas juste encore un peu plus les choses. Mais... C'est vrai qu'on ne peut de toute façon pas continuer comme ça non plus."
Alors même si ça ne me plait pas du tout, je crois que je suis quand même prêt à écouter son plan jusqu'au bout.
- "Peut-être que... S'il est d'accord avec l'idée, pourquoi pas. C'est juste que, je ne veux pas qu'il ait l'impression qu'on le vire parce qu'on ne veut plus avoir à le gérer avec ses conneries."
On a beau s'engueuler constamment, il reste mon petit frère. On a toujours été ensemble. Et déjà de devoir partir à Kobe, ça me paraissait l'autre bout du monde (oui bon, j'exagère peut-être un peu). Alors l'idée qu'on soit encore plus éloignés me fait un peu mal. Mais je ne peux pas ignorer que, peut-être, il serait favorable à se sentir plus indépendant. Et qu'il ne sait juste pas comment s'y prendre.
Je ne peux pas dire que les réponses qu'apporte Arizona m'enchantent des masses. Évidemment, il y a bon nombre de points sur lesquels je ne suis pas vraiment d'accord. Pourtant, je décide de garder ça pour moi. Après tout, le passé ne m'a pas vraiment donné raison. Et aujourd'hui je suis dans cette impasse. Enfin, ça c'était pour la première partie. Quand elle commence à émettre l'idée de l'éloigner de Kyoto, je suis d'un coup bien plus sceptique.
- "J'ai pas attendu tout ce temps pour me dire que t'es complètement folle."
Une tentative pour essayer d'assimiler tout ce qu'elle vient de dire sans conclure seulement sur le fait que c'est impossible avant de me barrer. Bon, peut-être que j'aurais pu faire un effort pour que ça ressemble plus à une plaisanterie. Mais en même temps, je ne suis pas trop d'humeur pour ça.
- "Donc... Tu suggères que le mettre dans une situation encore plus bancale que celle où il est en ce moment, ça pourrait l'aider à faire les bons choix plutôt que de continuer sur la voie qu'il a déjà prise ? Franchement, j'y crois pas du tout. Il va surtout se sentir complètement abandonné et déjà qu'il n'a pas confiance en grand chose, j'suis pas sûr que ça empire pas juste encore un peu plus les choses. Mais... C'est vrai qu'on ne peut de toute façon pas continuer comme ça non plus."
Alors même si ça ne me plait pas du tout, je crois que je suis quand même prêt à écouter son plan jusqu'au bout.
- "Peut-être que... S'il est d'accord avec l'idée, pourquoi pas. C'est juste que, je ne veux pas qu'il ait l'impression qu'on le vire parce qu'on ne veut plus avoir à le gérer avec ses conneries."
On a beau s'engueuler constamment, il reste mon petit frère. On a toujours été ensemble. Et déjà de devoir partir à Kobe, ça me paraissait l'autre bout du monde (oui bon, j'exagère peut-être un peu). Alors l'idée qu'on soit encore plus éloignés me fait un peu mal. Mais je ne peux pas ignorer que, peut-être, il serait favorable à se sentir plus indépendant. Et qu'il ne sait juste pas comment s'y prendre.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
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Shintaro qui avait été étonnement coopératif jusque-là, retomba subitement dans ses travers de sale gosse insolent. "J'ai pas attendu tout ce temps pour me dire que t'es complètement folle." Ces mots raisonnèrent dans la tête d'Arizona pendant quelque instant, c'était la deuxième personne qui la traitait de folle en peu de temps... Elle cligna les yeux à plusieurs reprises. C'est vrai qu'elle avait tendu le baron pour se faire battre en lui disant qu'il l'a prendrait certainement pour une folle avec son idée. Mais ce n'était pas une raison pour répondre à l'affirmative de façon aussi brutale et froide. Habituellement, ce genre de phrase aurait simplement heurté son égo, mais là étrangement ça l'avait un peu touché dans sa personne, son intégrité. Mais rapidement elle ce souvenu qu'elle avait enfin d'elle Shintaro, juste Shintaro. Il pouvait bien penser ce qu'il voulait d'elle, ça lui était égal. Arizona le voyait comme un démon venu tout droit des enfers, lui la voyait comme une folle, ils étaient quitte au final. Alors, elle balaya rapidement ses états d'âme de son esprit et se dit simplement qu'elle lui ferait regretter ses paroles avant qu'il ne sorte de son cabinet.
Pour la énième fois, elle ne répondit pas à son attaque, l'assistante sociale était assez fière d'elle, habituellement son impulsivité aurait prit le dessus et les insultes auraient fusé, mais là, elle resta impassible, ignorant la vil méchanceté du lutin démoniaque. Et comme il était sur une bonne lancé, Shintaro était en totale contradiction avec Ari, il paraissait plus que sceptique par cette proposition. Mais heureusement, il souhaitait quand même écouter la proposition de la professionnelle. Avait-il le choix de toute façon ?
" Qui a parlé de situation bancale? C'est toi qui t'imagines ça... Je ne propose rien si je ne maîtrise pas totalement la situation, j'ai conscience d'avoir un être humain à gérer, pas un colis gênant à refourguer au premier venu."
C'était plus fort qu'elle, il l'agaçait au plus au point, elle avait été douce et bienveillante depuis qu'il lui avait exposé le problème de son frère, et lui, il continuait d'être désagréable. Peut-être que le petit pic de Shintaro l'avait vraiment atteinte finalement. Elle souffla doucement, comme exaspérée, elle avait eu à faire à des étudiants récalcitrants, mais en ce moment elle était particulièrement vulnérable. Elle reprit doucement.
"Je suis en contact avec une association qui s'occupe de la réinsertion des jeunes. Ce sont des personnes investis qui mettent en place plusieurs plans d'action pour les jeunes, selon leurs diplômes, ou pas d'ailleurs et ce qu'ils aiment faire. Les jeunes peuvent toucher à plusieurs corps de métier, tenter plusieurs formations. L'idée, c'est de rester actif quoi qu'ils arrivent. Même après leur majorité l'association peut continuer de les suivre."
Arizona prend un post-it pour y inscrire l'adresse et le site internet de l'association avant de le donner à l'étudiant.
"Leur site est bien fait, il y a vraiment toute les infos dessus, jettes-y un coup d'oeil. Pour ce qui est du financement, l'état subventionne l'hébergement des jeunes, dans des internats, plus petits que le campus de Kobe. Ils peuvent aussi gagner leur propre argent soit en étant apprentis dans la branche de métiers qu'ils auront choisit, soit en effectuant des missions dans des maisons de retraite ou des foyers de sans domicile fixe. L'association prévoit aussi des stages à l'étranger et des missions humanitaire, mais on n'y est pas encore. Les bureaux sont basés à Tokyo, mais il y a plusieurs centre dans le japon."
Arizona marqua une pause afin que le grand frère puisse assimiler tout ce qu'elle avait dit et si jamais bien sûr, ils avaient des questions.
" Évidemment, c'est kyojiro qui décidera si ça l'intéresse ou pas, et ta mère qui aura le dernier mot. Mais il faut essayer de lui faire confiance, ça peut lui donner des idées de vocation. Comme c'est rémunéré, il aura un sentiment de liberté et du travail accompli. Il n'aura plus de mauvaise influence autour de lui. Je ne pense pas qu'il prenne ça quand un abandon, s'il part, c'est pour saisir une opportunité." Elle marqua une pause. " Si ça ne fonctionne pas, je m'engage à être là, quoi qu'il arrive et à essayer encore et encore de trouver une solution pour lui."
Elle savait que sa parole n'avait pas beaucoup de poids pour Shintaro, mais de toute façon, ce n'était clairement pas pour lui qu'elle faisait ça. Elle avait confiance en cette structure et avait gardé contact avec plusieurs jeunes qui étaient passées par elle. Tous avaient pu trouver un travail, et si ça n'était pas le cas une certaine stabilité au moins.
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Arizona compte bien me prouver qu'elle sait de quoi elle parle et ne tarde pas à apporter davantage de détails pour appuyer cette idée soulevée. Au point où j'en suis, je ne vais pas faire le difficile. Ou plutôt, je fais l'effort de considérer chaque piste, même celles que j'aurais refusé sans leur donner la moindre chance il y a quelques mois. Alors je la laisse développer ses explications, essayant de mettre mes appréhensions de côté.
Mais c'est difficile. Jusqu'à présent, le système japonais ne m'a jamais donné envie de lui faire confiance. Tout ce que j'en ai vu ne va toujours que dans le sens de ceux qui réussissent. Ceux qui n'ont pas la chance de se trouver dans le haut du panier, personne ne s'en soucis réellement. Raison pour laquelle je n'ai jamais attendu la moindre aide pour agir. Mais cette fois, c'est différent. Parce que ça concerne mon frère.
D'ailleurs, Arizona a beau montrer des signes évidents de contrariété, c'est à peine si j'y prête attention. Ce n'est pas ce qui m'intéresse actuellement.
- "Je regarderai."
Une réponse bien succincte en comparaison des efforts fournis par l'assistante sociale pour me convaincre d'aller dans son sens. Mais c'est bien ce qu'elle voulait non ? Je regarde le post-it que j'ai en main. J'aimerais y croire. Me dire que ça peut être la solution miracle. Il faut croire que mon pessimisme habituel est toujours bien ancré. Mais oui, je ferai l'effort de parcourir les informations que ce site peut mettre en avant. Ne serait-ce que pour m'assurer que c'est réellement une solution safe. Oui, j'ai besoin de voir les choses par moi-même. Je sais, la confiance, de façon générale en fait, ce n'est pas mon fort.
- "Mais je te laisse le soin de lui présenter son possible futur départ. Si c'est moi, c'est foutu d'avance. Et puis, ça te laissera l'occasion de lui poser les questions que tu veux. Il y répondra sûrement mieux que moi."
Sans compter qu'on en est rendus au point où n'importe quelle idée qui pourrait, en apparence, venir de moi, serait immédiatement refusée. Oui, il y a beaucoup trop de choses sur lesquelles on réagi de la même façon, ce qui n'a jamais aidé à un climat calme et apaisant. Oui, si ça se trouve je me prends la tête en ce moment même pour rien du tout. Kyo est tout à fait capable de refuser en bloc pour le simple plaisir d'aller contre ce qu'on lui propose.
Mais c'est difficile. Jusqu'à présent, le système japonais ne m'a jamais donné envie de lui faire confiance. Tout ce que j'en ai vu ne va toujours que dans le sens de ceux qui réussissent. Ceux qui n'ont pas la chance de se trouver dans le haut du panier, personne ne s'en soucis réellement. Raison pour laquelle je n'ai jamais attendu la moindre aide pour agir. Mais cette fois, c'est différent. Parce que ça concerne mon frère.
D'ailleurs, Arizona a beau montrer des signes évidents de contrariété, c'est à peine si j'y prête attention. Ce n'est pas ce qui m'intéresse actuellement.
- "Je regarderai."
Une réponse bien succincte en comparaison des efforts fournis par l'assistante sociale pour me convaincre d'aller dans son sens. Mais c'est bien ce qu'elle voulait non ? Je regarde le post-it que j'ai en main. J'aimerais y croire. Me dire que ça peut être la solution miracle. Il faut croire que mon pessimisme habituel est toujours bien ancré. Mais oui, je ferai l'effort de parcourir les informations que ce site peut mettre en avant. Ne serait-ce que pour m'assurer que c'est réellement une solution safe. Oui, j'ai besoin de voir les choses par moi-même. Je sais, la confiance, de façon générale en fait, ce n'est pas mon fort.
- "Mais je te laisse le soin de lui présenter son possible futur départ. Si c'est moi, c'est foutu d'avance. Et puis, ça te laissera l'occasion de lui poser les questions que tu veux. Il y répondra sûrement mieux que moi."
Sans compter qu'on en est rendus au point où n'importe quelle idée qui pourrait, en apparence, venir de moi, serait immédiatement refusée. Oui, il y a beaucoup trop de choses sur lesquelles on réagi de la même façon, ce qui n'a jamais aidé à un climat calme et apaisant. Oui, si ça se trouve je me prends la tête en ce moment même pour rien du tout. Kyo est tout à fait capable de refuser en bloc pour le simple plaisir d'aller contre ce qu'on lui propose.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
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❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Arizona avait vraiment bon espoir quant à ce projet. C'était une bonne opportunité. Elle espérait vraiment que ce jeune garçon s'en sorte. Elle ne supportait pas de voir des jeunes à la dérive, baisser les bras et perdre espoir alors que le monde leur tendait les bras. Elle était consciente que les gens ne partaient pas tous avec les mêmes chances dans la vie. La concernant, elle savait qu'elle venait d'un milieu bourgeois et très privilégié, très tôt ses parents lui avait inculqué des principes et lui avait fait prendre conscience de la réalité du monde et des injustices qui étaient nombreuses. Alors si elle avait eu de la chance de par sa naissance, elle voulait aussi que les autres puissent avoir la même chance qu'elle et les mêmes opportunités. Evidement, c'était sans compter le pessimisme ambiant de l'étudiant.
"En même temps, t'es tellement agréable que c'est normal que les gens manquent d'enthousiasme quand tu proposes un truc..."
Maintenant, qu'elle avait pris connaissance de la situation, elle n'avait plus besoin de lui ni de sa mauvaise humeur par la même occasion. Et c'était tant mieux ! De toute façon, il ne semblait pas contre l'idée que l'assistante sociale contact sa mère. Finalement, elle avait peut-être fait mouche avec son idée. Maintenant, il fallait que Kyojiro accepte, même si Shintaro le décrivait comme un ado en pleine crise, il ne pouvait clairement pas être pire que son frère. Sinon leur pauvre mère aurait mis au monde deux démons la pauvre femme.
Arizona ferma toutes les fenêtres de son ordinateur en quelques cliques puis s'étira, lasse de cette journée de travail. "Eh bien, je crois qu'on s'est tout dis, je verrais avec ta mère pour le reste."Elle jeta un coup d'œil à la pendule. "J'aimerais vraiment t'écouter me raconter les déboire de ta vie amoureuse, mais je suis sensée avoir fini il y a une heure déjà..."
Elle se leva de sa chaise et contourna son bureau. Elle s'appuya sur son bureau tout près de Shintaro. "Et techniquement, je suis plus ton assistante sociale..." La jeune femme sourit malicieusement, elle méritait clairement sa petite vengeance pour toutes les petites piques qu'il lui avait balancées tout le long de l'entretient. Alors doucement, elle se pencha vers lui.
"Ça te dit qu'on reprenne là où on s'était arrêté la dernière fois ?"Elle s'approcha encore un peu plus près de lui, s'arrêtant à quelque centimètre du visage de Shintaro, resta immobile quelque instant tout proche de lui.... Avant d'éclater de rire en se reculant. " Je rigole de respire ! Je ne vais pas te traumatiser d'avantage, mais faut vraiment que tu te détende à ce sujet."
Elle se redressa pour aller ouvrir la porte et inviter l'étudiant à sortir. Un large sourire sur son visage, elle pouvait maintenant être elle-même, ça lui faisait un bien fou!
"Aller oust! De toute façon, on se revoit très vite...Vue que tu ne peux plus te passer de moi."
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Je ne relève pas cette remarque sur la sympathie que j'inspire naturellement. Je suis au courant. Et je n'ai pas l'intention de faire le moindre effort pour que les gens me regardent autrement. C'est donc avec toute ma superbe que j'ignore totalement cette partie. Je ne suis pas là pour ce genre de débat stérile. Je la laisse découvrir le sale caractère de mon frère. Si elle me trouve déjà désagréable, elle risque de vite déchanter une fois face à Kyojiro. Peut-être bien que pour une fois, je suis plutôt content qu'il soit capable d'être tellement insupportable. Juste pour imaginer Arizona galérer avec lui et perdre son petit air supérieur.
Oui bon, j'espère quand même que sa solution fonctionne, et que j'arrête de ramer autant. Mais je crois que ça m'embêterait beaucoup trop qu'elle y arrive facilement. Parce que ça fait des années que moi je galère, oui.
- "T'en fais pas, je t'ai bien assez parlé pour les prochains mois, je te laisse faire ton taff."
Ok, peut-être que cette façon un peu brutale de mettre fin à cette entrevue me vexe un poil. Mais évidemment, je ne risque pas de le reconnaitre. Et puis je préfère encore qu'on ne s'éternise pas plus que nécessaire. Je ne me fais donc pas prier pour me barrer. Ou l'envisager en tout cas. Parce qu'il faut croire qu'elle est incapable de dire au revoir correctement.
Quand elle se rapproche, bien trop près (encore) je suis cette fois bien plus sur mes gardes. Une fois ça m'a suffit, je n'ai pas du tout envie de revivre cette expérience. Mais je n'ai pas particulièrement envie d'avoir l'air d'un gamin effrayé non plus. Malgré tous les signaux au rouge qui s'allument en moi, j'arrive à rester immobile. Aucun mouvement de recule. Ce qui me demande tout de même de gros efforts.
- "C'est pas parce qu'un mec est insensible à tes approches qu'il est traumatisé ou tendu. Je veux juste m'assurer que tu ne prennes pas de mauvaise habitudes."
Je profite de son retrait pour me lever et ne pas rester collé ici plus de temps que nécessaire. Ouais, bien sûr que c'est uniquement mon égo qui parle.
- "Et je suis sûr que je saurais largement me passer de toi pour un bon moment."
Quoi ? C'est son boulot après tout de gérer la suite non ? Je préfère largement l'idée de me renseigner des avancements directement auprès de ma mère que de repasser par ce bureau !
C'est donc avec un poids en moins que je passe la porte. Parce que je n'ai sûrement pas envie de vivre un remake du malaise total de la dernière fois.
- "Je n'ai pas l'intention de te distraire dans ton travail."
Je lui adresse un petit sourire satisfait avant de repartir tel un prince. Oui bon, c'est l'idée en tout cas, la réalisation...
Franchement, je ne sais pas quoi penser que de ce qui vient de se produire. Pour sûr que si j'avais été au courant que c'était elle l'assistante sociale, jamais je ne serai passé par ici. Cela dit, ce que j'ai vu d'elle ce soir est bien différent de ce que j'ai pu en voir la dernière fois. Alors, peut-être que j'ai tout de même un léger espoir que je ne me sois pas infligé tout ça pour rien.
#Terminé
Oui bon, j'espère quand même que sa solution fonctionne, et que j'arrête de ramer autant. Mais je crois que ça m'embêterait beaucoup trop qu'elle y arrive facilement. Parce que ça fait des années que moi je galère, oui.
- "T'en fais pas, je t'ai bien assez parlé pour les prochains mois, je te laisse faire ton taff."
Ok, peut-être que cette façon un peu brutale de mettre fin à cette entrevue me vexe un poil. Mais évidemment, je ne risque pas de le reconnaitre. Et puis je préfère encore qu'on ne s'éternise pas plus que nécessaire. Je ne me fais donc pas prier pour me barrer. Ou l'envisager en tout cas. Parce qu'il faut croire qu'elle est incapable de dire au revoir correctement.
Quand elle se rapproche, bien trop près (encore) je suis cette fois bien plus sur mes gardes. Une fois ça m'a suffit, je n'ai pas du tout envie de revivre cette expérience. Mais je n'ai pas particulièrement envie d'avoir l'air d'un gamin effrayé non plus. Malgré tous les signaux au rouge qui s'allument en moi, j'arrive à rester immobile. Aucun mouvement de recule. Ce qui me demande tout de même de gros efforts.
- "C'est pas parce qu'un mec est insensible à tes approches qu'il est traumatisé ou tendu. Je veux juste m'assurer que tu ne prennes pas de mauvaise habitudes."
Je profite de son retrait pour me lever et ne pas rester collé ici plus de temps que nécessaire. Ouais, bien sûr que c'est uniquement mon égo qui parle.
- "Et je suis sûr que je saurais largement me passer de toi pour un bon moment."
Quoi ? C'est son boulot après tout de gérer la suite non ? Je préfère largement l'idée de me renseigner des avancements directement auprès de ma mère que de repasser par ce bureau !
C'est donc avec un poids en moins que je passe la porte. Parce que je n'ai sûrement pas envie de vivre un remake du malaise total de la dernière fois.
- "Je n'ai pas l'intention de te distraire dans ton travail."
Je lui adresse un petit sourire satisfait avant de repartir tel un prince. Oui bon, c'est l'idée en tout cas, la réalisation...
Franchement, je ne sais pas quoi penser que de ce qui vient de se produire. Pour sûr que si j'avais été au courant que c'était elle l'assistante sociale, jamais je ne serai passé par ici. Cela dit, ce que j'ai vu d'elle ce soir est bien différent de ce que j'ai pu en voir la dernière fois. Alors, peut-être que j'ai tout de même un léger espoir que je ne me sois pas infligé tout ça pour rien.
#Terminé
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