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[TW +16] L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez | PV Junko & Kazane
Jeu 11 Jan 2024 - 14:30
L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez
Kazane Mitsugu & Junko Fushita
La nuit a été plutôt compliquée. Malgré l’aide apportée par Kazane et Junko, la peur de me faire à nouveau enlever et enfermé dans mon sommeil ne voulait pas me quitter. En même temps, ça s’est seulement passé hier… C’est normal que je sois nerveux que cela recommence, d’autant plus que le coupable n’a été retrouvé. Comment cela pourrait-il être possible ? Même en parler aujourd’hui avec ma meilleure amie et Junko me semble un peu inutile. Enfin… Puisqu’ils ne vont pas me laisser le choix de toute manière…
C’est donc extrêmement fatiguée et encore assez stressé que je me lève plus facilement qu’à mon habitude. Je vais prendre une douche, longue et chaude en espérant que ça me détende un peu, et je m’habille. Jean, sweat à capuche pour pouvoir me cacher si j’en ressens le besoin… et je retourne ranger mes affaires avec soin dans mon armoire. Cela fait, j’envoie un message à Kazane pour lui proposer de manger le petit déjeuner ensemble ce matin. Bien sûr, je ne compte pas l’empêcher de faire la grasse matinée, donc, plutôt que d'aller la chercher dans sa chambre, je lui propose également de prendre son temps et de venir me chercher dès qu’elle le voudra.
Je suis assez surpris de la voir arriver plutôt rapidement. Enfin, c’est mieux comme ça. Je ne tiens pas spécialement à rester seul. Nous allons donc dans le bâtiment Yamanaka afin de rejoindre le réfectoire. Si vraiment ses amis veulent nous rejoindre, je ne me montre pas contre l’idée, bien que je ne me montre pas très ouvert non plus pour participer à la conversation. Je n’ai pas vraiment l’envie de me faire de nouvelles connaissances pour le moment. Je préfère manger tranquillement, autant que possible en tout cas, avant de me faire attraper par Junko. Il m’a bien fait comprendre hier soir que s’il me laissait une pause pour me changer les idées c’était bien pour mieux m’écouter aujourd’hui. Et je doute qu’il attende toute la matinée pour ça… Quoique, avec un peu de chance…
Malheureusement, la chance n’est pas au rendez-vous et me voilà face à l’étudiant qui n’attend pas franchement pour m’entraîner amicalement avec lui. De mon côté, je n’oppose aucune résistance, même si j’attrape Kazane pour l’intimer à nous suivre. Mieux vaut qu’elle soit là, avec nous. Déjà parce qu’elle fait partie de l’histoire puisqu’elle m’a déjà aidé avant ça et qu’étant ma meilleure amie il est normal qu’elle sache pourquoi j’étais dans cet état hier.
Ainsi, nous nous installons sur un banc un peu isolé. C’est bien, au moins il n’y aura pas trop d’oreilles indiscrètes pour entendre mes soucis. Je n’y tiens pas spécialement. Assis, je ne sais pas trop par où commencer. Je regarde donc mes mains jointes sur mes genoux, l’estomac dans les talons. C’est peut-être mieux que j’attende les questions. A savoir maintenant qui des deux va me poser la première. Je m’attends un peu à ce que ce soit Kazane qui le fasse. En tout cas, il vaut mieux qu’ils commencent cette conversation parce que je ne sais pas du tout comment m’y prendre pour en parler. Je me sens tellement faible… Bon, j’étais endormi, donc c’était compliqué de me défendre dans ce genre de conditions… Pourtant, je me dis que j’aurais peut-être pu réagir en voyant que je n’étais pas dans mon lit, ou qu’avec un peu plus de réflexion j’aurais pu sortir plus tôt du cagibi…
Je soupire doucement. Comment m’y prendre… ?
C’est donc extrêmement fatiguée et encore assez stressé que je me lève plus facilement qu’à mon habitude. Je vais prendre une douche, longue et chaude en espérant que ça me détende un peu, et je m’habille. Jean, sweat à capuche pour pouvoir me cacher si j’en ressens le besoin… et je retourne ranger mes affaires avec soin dans mon armoire. Cela fait, j’envoie un message à Kazane pour lui proposer de manger le petit déjeuner ensemble ce matin. Bien sûr, je ne compte pas l’empêcher de faire la grasse matinée, donc, plutôt que d'aller la chercher dans sa chambre, je lui propose également de prendre son temps et de venir me chercher dès qu’elle le voudra.
Je suis assez surpris de la voir arriver plutôt rapidement. Enfin, c’est mieux comme ça. Je ne tiens pas spécialement à rester seul. Nous allons donc dans le bâtiment Yamanaka afin de rejoindre le réfectoire. Si vraiment ses amis veulent nous rejoindre, je ne me montre pas contre l’idée, bien que je ne me montre pas très ouvert non plus pour participer à la conversation. Je n’ai pas vraiment l’envie de me faire de nouvelles connaissances pour le moment. Je préfère manger tranquillement, autant que possible en tout cas, avant de me faire attraper par Junko. Il m’a bien fait comprendre hier soir que s’il me laissait une pause pour me changer les idées c’était bien pour mieux m’écouter aujourd’hui. Et je doute qu’il attende toute la matinée pour ça… Quoique, avec un peu de chance…
Malheureusement, la chance n’est pas au rendez-vous et me voilà face à l’étudiant qui n’attend pas franchement pour m’entraîner amicalement avec lui. De mon côté, je n’oppose aucune résistance, même si j’attrape Kazane pour l’intimer à nous suivre. Mieux vaut qu’elle soit là, avec nous. Déjà parce qu’elle fait partie de l’histoire puisqu’elle m’a déjà aidé avant ça et qu’étant ma meilleure amie il est normal qu’elle sache pourquoi j’étais dans cet état hier.
Ainsi, nous nous installons sur un banc un peu isolé. C’est bien, au moins il n’y aura pas trop d’oreilles indiscrètes pour entendre mes soucis. Je n’y tiens pas spécialement. Assis, je ne sais pas trop par où commencer. Je regarde donc mes mains jointes sur mes genoux, l’estomac dans les talons. C’est peut-être mieux que j’attende les questions. A savoir maintenant qui des deux va me poser la première. Je m’attends un peu à ce que ce soit Kazane qui le fasse. En tout cas, il vaut mieux qu’ils commencent cette conversation parce que je ne sais pas du tout comment m’y prendre pour en parler. Je me sens tellement faible… Bon, j’étais endormi, donc c’était compliqué de me défendre dans ce genre de conditions… Pourtant, je me dis que j’aurais peut-être pu réagir en voyant que je n’étais pas dans mon lit, ou qu’avec un peu plus de réflexion j’aurais pu sortir plus tôt du cagibi…
Je soupire doucement. Comment m’y prendre… ?
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Junko Fushita
Re: [TW +16] L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez | PV Junko & Kazane
Ven 12 Jan 2024 - 19:35
Junko n'a clairement pas bien dormi cette nuit. Il a eu énormément de mal à trouver le sommeil, se tournant et se retournant dans son lit, malgré le silence du dortoir et de la chambre qu'il partage avec un autre. Dans le noir, les yeux parfois grands ouverts, il pensait au problème de Naoya, et à comment il allait devoir gérer ça. La même solution s'imposait toujours à lui, encore et encore. La solution qu'il applique depuis si longtemps dans sa vie, qui s'applique à lui depuis si longtemps. Celle qui lui a pris beaucoup, souvent, celle qui lui semble la plus simple, la plus rapide, la plus efficace. Junko ne croit pas aux systèmes. Lorsqu'il a un problème, il le gère lui-même. Trop souvent laissé pour compte par la société japonaise, trop souvent abandonné à son sort. Et lorsqu'on n'a pas d'autre choix que de sortir ses propres rames pour en rescaper, ça forge le caractère.
Pourtant, il a bien fini par s'endormir. Son réveil sonne doucement, vers 7h30. Il n'a pas l'habitude de se lever aussi tôt un dimanche mais la journée est déjà exceptionnelle tant elle sera remplie. Ce matin, il compte retrouver Naoya pour qu'enfin l'adolescent lui raconte tout. S'il lui a laissé du leste la veille, Junko veut maintenant tout savoir et ne le lâchera pas tant qu'il ne sera pas satisfait.
C'est là qu'il voit l'appel manqué d'Arizona, et son message vocal. Encore un peu dans les vapes, il écoute. Elle déchandelle des âneries, ça n'a pas de sens, ni queue ni tête, et pourtant tout ce qu'elle dit à ses yeux trouvent en lui une résonnance. Un profond soupire s'échappe de ses lèvres, alors qu'il lui envoie un message comme réponse.
Encore une chose dont il devra s'occuper plus tard, il suppose. Elle avait l'air bourrée et mal en point... Il espère qu'elle va bien, quand même.
Le jeune homme s'étire dans son lit, et se lève en ne faisant pas de bruit pour ne pas réveiller son coloc. La douche d'abord. Longue et chaude, pour se réveiller. Mais il ne doit pas trop tarder, il ne veut pas à avoir à rentrer de nouveau dans les dortoirs des lycéens pour attraper Naoya. Il va devoir le cueillir à la sortie du petit-déjeuner. Junko se rend au réfectoire pour prendre le sien. Sachant la journée qui l'attend, entre la matinée avec l'adolescent et l'après-midi plage avec Emma, il mange plutôt bien, en lisant un bouquin. Riz, omelette, un peu de poisson aussi, quelques légumes pour ne pas finir carencé et un thé vert réconfortant.
Il darde parfois ses prunelles brunes sur les gens alentours, guettant la tignasse rousse cachée sous une capuche de Naoya. Si bien qu'il finit par le voir, et l'observe parfois pour ne pas louper son départ, quand bien même il a fini son propre bol depuis un petit moment.
Naoya se lève, il est accompagné de sa meilleure amie. Il ne sait toujours pas comment elle s'appelle. Junko se lève aussi, range son livre dans son sac et le temps de rattraper l'adolescent, ils sont déjà dehors. Il court un peu pour attraper son bras, gentiment mais fermement, et l'attire dans une autre direction.« Hop là! Nous on va par là. »
Junko les entraîne vers un coin tranquille où il y a peu de passage. Il s'assoit sur un banc, jambes écartées et coudes posées sur ses genoux alors qu'il tourne la tête vers Naoya, installé entre lui et la grande brune. L'adolescent est visiblement mal à l'aise, et Junko sait que cette situation n'est vraiment pas agréable à vivre. Pourtant, il va bien falloir qu'il lui parle s'il veut que l'étudiant puisse l'aider. Dans un doux sourire, comme à son habitude, c'est Jun qui brise le silence entre eux. Il pose une main sur l'épaule du garçon, encourageant.« Prends ton temps... Mais je veux tout savoir. »
Par tout, il entend "toute l'histoire" et pas que ce dernier épisode où il a été enfermé dans un placard. Junko le fixe avec attention, son fidèle sourire toujours au rendez-vous, derrière lequel il passe son temps à se cacher.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Kazane Mitsugu
Re: [TW +16] L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez | PV Junko & Kazane
Mer 17 Jan 2024 - 0:55
L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez Avec Naoya et Junko.
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Les premiers lueurs du jour caressaient à peine le ciel lorsque le réveil strident de son téléphone portable tira Kazane du sommeil. Un cauchemar trouble, dont elle ne se souvenait que vaguement, avait terni sa nuit.
Des ombres insaisissables et des murmures indistincts s'évanouissaient de sa mémoire au moment même où son esprit tentait de les saisir. La lassitude marquait son visage, ses longs cheveux en bataille et de grandes cernes étaient les stigmates de cette nuit sans sommeil réparateur.
La jeune femme se leva avec précaution, s'étirant doucement pour chasser la torpeur de son corps. La perspective d'une nouvelle journée pesait sur elle... Un jour terne de plus... Un jour fade de plus...
Mais Mitsugu était déterminée à affronter ce qui viendrait... Pour Naoya au moins.
A pas lent, elle se dirigea vers la salle de bains, où une douche revigorante chassa les derniers vestiges du sommeil. L'eau ruisselait sur sa peau, apportant un semblant de clarté à son esprit embrumé et une chaleur bienvenue entourant son corps pale engourdi... Une fois sortie de la douche, la demoiselle s'habilla sans grande conviction.
Vêtue d'une robe d'été blanche, Kazane descendit des dortoirs en direction de la cantine. La proposition matinale de Naoya, reçue par SMS, avait atténué quelque peu le poids qui pesait sur elle.
Un simple "Bonjour, d'accord" était sa réponse, un moyen direct de montrer son accord. Elle rejoignit Naoya à la cantine, s'installant en silence à ses côtés. Leurs regards se croisèrent brièvement, la lycéenne lui faisant comprendre qu'elle ne l'embéterait pas de suite.
Les deux adolescent partagèrent le petit déjeuner dans une atmosphère calme, respectant le besoin de silence de l'autre. Son ami pouvait percevoir la fatigue dans le regard de Kazane, ses yeux marrons étaient perdu dans le chocolat chaud fumant devant elle.
Après le repas, ils se levèrent ensemble, prêts à affronter la journée à venir.
Cependant, leur sortie fut interrompue par Junko, qui surgit de nulle part pour attraper le bras de Naoya avec douceur mais fermeté. Un sourire joueur se dessina sur le visage de l'universitaire, qui les guida dans une autre direction.
« Hop là! Nous on va par là. »
Annonça-t-il avec entrain.
Naoya, suivant docilement les pas de Junko, attrapa le bras de Kazane pour l'entraîner à sa suite.
Ils se dirigèrent vers un coin tranquille, éloigné du brouhaha quotidien dont Kobe Hight School avait le secret. le grand homme s'installa sur un banc, invitant Naoya à faire de même, tandis que Kazane s'installa de l'autre côté de son ami roux, croisait les jambes et observait la scène avec un intérêt mêlé de curiosité.
Un silence enveloppant s'installa, mais ce fut Junko qui le brisa avec une douceur surprenante. Sa main repose sur l'épaule de Naoya, un geste amical qui se voulait encourageant.
-« Prends ton temps... Mais je veux tout savoir. »
Déclara-t-il d'une voix douce.
Naoya, visiblement mal à l'aise, méritait aussi le soutien de la fille de Tsushima.
Kazane, attentive à la situation, posa délicatement sa main sur le bras de Naoya, lui adressant un sourire réconfortant.
-« Je suis là aussi pour toi... Bien que je n'ai pas les compétences de Dark Sasuke ici présent. »
Ajouta-t-elle avec une pointe d'humour, cherchant à détendre l'atmosphère.
KoalaVolantDes ombres insaisissables et des murmures indistincts s'évanouissaient de sa mémoire au moment même où son esprit tentait de les saisir. La lassitude marquait son visage, ses longs cheveux en bataille et de grandes cernes étaient les stigmates de cette nuit sans sommeil réparateur.
La jeune femme se leva avec précaution, s'étirant doucement pour chasser la torpeur de son corps. La perspective d'une nouvelle journée pesait sur elle... Un jour terne de plus... Un jour fade de plus...
Mais Mitsugu était déterminée à affronter ce qui viendrait... Pour Naoya au moins.
A pas lent, elle se dirigea vers la salle de bains, où une douche revigorante chassa les derniers vestiges du sommeil. L'eau ruisselait sur sa peau, apportant un semblant de clarté à son esprit embrumé et une chaleur bienvenue entourant son corps pale engourdi... Une fois sortie de la douche, la demoiselle s'habilla sans grande conviction.
Vêtue d'une robe d'été blanche, Kazane descendit des dortoirs en direction de la cantine. La proposition matinale de Naoya, reçue par SMS, avait atténué quelque peu le poids qui pesait sur elle.
Un simple "Bonjour, d'accord" était sa réponse, un moyen direct de montrer son accord. Elle rejoignit Naoya à la cantine, s'installant en silence à ses côtés. Leurs regards se croisèrent brièvement, la lycéenne lui faisant comprendre qu'elle ne l'embéterait pas de suite.
Les deux adolescent partagèrent le petit déjeuner dans une atmosphère calme, respectant le besoin de silence de l'autre. Son ami pouvait percevoir la fatigue dans le regard de Kazane, ses yeux marrons étaient perdu dans le chocolat chaud fumant devant elle.
Après le repas, ils se levèrent ensemble, prêts à affronter la journée à venir.
Cependant, leur sortie fut interrompue par Junko, qui surgit de nulle part pour attraper le bras de Naoya avec douceur mais fermeté. Un sourire joueur se dessina sur le visage de l'universitaire, qui les guida dans une autre direction.
« Hop là! Nous on va par là. »
Annonça-t-il avec entrain.
Naoya, suivant docilement les pas de Junko, attrapa le bras de Kazane pour l'entraîner à sa suite.
Ils se dirigèrent vers un coin tranquille, éloigné du brouhaha quotidien dont Kobe Hight School avait le secret. le grand homme s'installa sur un banc, invitant Naoya à faire de même, tandis que Kazane s'installa de l'autre côté de son ami roux, croisait les jambes et observait la scène avec un intérêt mêlé de curiosité.
Un silence enveloppant s'installa, mais ce fut Junko qui le brisa avec une douceur surprenante. Sa main repose sur l'épaule de Naoya, un geste amical qui se voulait encourageant.
-« Prends ton temps... Mais je veux tout savoir. »
Déclara-t-il d'une voix douce.
Naoya, visiblement mal à l'aise, méritait aussi le soutien de la fille de Tsushima.
Kazane, attentive à la situation, posa délicatement sa main sur le bras de Naoya, lui adressant un sourire réconfortant.
-« Je suis là aussi pour toi... Bien que je n'ai pas les compétences de Dark Sasuke ici présent. »
Ajouta-t-elle avec une pointe d'humour, cherchant à détendre l'atmosphère.
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Re: [TW +16] L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez | PV Junko & Kazane
Mer 17 Jan 2024 - 15:17
L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez
Kazane Mitsugu & Junko Fushita
Je ne sais vraiment pas par où je devrais commencer. Si ça ne tenait qu’à moi, je ne parlerais que de ce qu’il s’est passé hier. Malheureusement, je crois bien avoir compris que ça ne contentera pas mon aîné. Et, alors que je tente de trouver un compromis, d’essayer de deviner ce qu’il pourrait vouloir savoir, à quel point il veut connaître cette histoire, je sens un poids sur mon épaule. Je tourne mon regard dans cette direction et comprends rapidement que c’est Junko qui a posé sa main sur mon épaule alors qu’il me sourit pour m’accorder tout le temps que je souhaite, me précisant dans le même temps qu’il veut tout savoir. Ce n’est pas pour me plaire… au point que je grimace un peu. Si c’est “tout”, on va en avoir pour un moment… Ah ! Ce sera tellement pas agréable !! Mais je savais déjà que ce ne le serait pas quand il m’avait fait part que nous n’en avions pas fini hier soir. Je hoche la tête en regardant à nouveau devant moi, vraiment pas à l’aise. Seule l’intervention de Kazane parvient à me tirer un petit sourire. Après tout, nommer Junko “Dark Sasuke” est assez amusant. Pourtant, il ne reste qu’une pauvre seconde avant de disparaître. Je finis par annoncer :
Je n’en ai vraiment pas envie et je doute qu’on ne le ressente pas dans l’intonation de ma voix. Surtout que… qu’est-ce qu’on pourrait bien y faire pour ce qu’il s’est passé avant Kobe ? Bah… Ils en feront bien ce qu’ils veulent, j’imagine.
Je préfère ne pas entrer dans les détails. Ça n'en vaut pas la peine. Déjà parce que ça n’a aucune incidence sur ce qu’il s’est passé ici, mais seulement des blessures que je savais encore gérer jusqu’à maintenant.
Je me rappelle encore comme si c’était hier le lendemain de cette bagarre, quand j’ai été attaché dans la classe. Il ne veut tout de même pas… Si, bien sûr que si… puisqu’il veut tout savoir. Je soupire et, à contrecoeur, j’avoue :
Après ça, assez récemment, les parents ont été convoqués, les pignoufs ont été temporairement virés de l’école… Je préfère ne pas parler du fait que mes parents ont été mis au courant de mes soucis qu’au moment de la convocation et que cela me met très mal vis-à-vis d’eux parce que je ne voulais pas qu’ils aient l’impression que c’était de leur faute ou qu’ils se sentent impuissants face à mes soucis quotidiens. Et, avant de passer à ce qu’il s’est passé hier, je prends une petite pause. Qui sait, peut-être qu’ils veulent réagir à ce que j’ai dit, déjà.
Déjà, je vais commencer par le tout début. Ce sera plus simple…
Je n’en ai vraiment pas envie et je doute qu’on ne le ressente pas dans l’intonation de ma voix. Surtout que… qu’est-ce qu’on pourrait bien y faire pour ce qu’il s’est passé avant Kobe ? Bah… Ils en feront bien ce qu’ils veulent, j’imagine.
Faut savoir que même si mes parents sont français et que j’ai du coup leur nationalité puisque ce pays ne croit qu’en les droits du sang, j’ai toujours vécu comme un japonais. Mes parents m’ont même inscrit dans des écoles japonaises au lieu d’écoles internationales. Sauf que… Ben le Japon… Mes cheveux sont roux, j’ai un léger accent parce que je parle autant japonais que français… et les enfants sont aussi cons que méchants. Au début encore, ce n’était que quelques railleries pas bien méchantes. Mais, de plus en plus, ça a pris de l’ampleur. Je ne me suis pas laissé faire, mais puisque je suis l’étranger, j’avais toujours tort aux yeux des enseignants. Comme si c’était moi qui gravais des horreurs sur mon bureau… Et je ne parle même pas des regards qu’on me portait quand je prenais les transports pour rentrer chez moi…
Je préfère ne pas entrer dans les détails. Ça n'en vaut pas la peine. Déjà parce que ça n’a aucune incidence sur ce qu’il s’est passé ici, mais seulement des blessures que je savais encore gérer jusqu’à maintenant.
Bref… Ce n’est même pas pour ça que je suis venu à Kobe, même si j’espérais un peu que ça ne recommencerait pas. Enfin… Ça n'a pas empêché trois garçons de ma classe ont commencé à parler dans mon dos, à essayer de se moquer de moi à mon insu. En vrai, j’ai tellement l’habitude que ça ne me touche même plus ce genre de gaminerie. Par contre, quand ils ont commencé à me railler sur mes origines, même si j’avais juré de ne plus me battre pour avoir la bourse de bonne conduite, j’ai fini par me battre avec eux. Après ça, ils ont commencé à faire pire.
Je me rappelle encore comme si c’était hier le lendemain de cette bagarre, quand j’ai été attaché dans la classe. Il ne veut tout de même pas… Si, bien sûr que si… puisqu’il veut tout savoir. Je soupire et, à contrecoeur, j’avoue :
Pour quelques exemples… Le lendemain de la bagarre, ils m’ont attaché dans la salle de classe à la fin des cours pour que j’y reste tout le week-end. C’est Kazane qui m’a trouvé. Elle m’a détaché, on est allé voir la CPE et on a pu donner nos témoignages à la professeur qui m’avait aidé la veille. Après ça, le temps de l’enquête, j’ai eu le droit à quelques têtes à têtes avec eux qui me coinçaient loin des yeux de tous et… ben ça a donné les bleus.
Après ça, assez récemment, les parents ont été convoqués, les pignoufs ont été temporairement virés de l’école… Je préfère ne pas parler du fait que mes parents ont été mis au courant de mes soucis qu’au moment de la convocation et que cela me met très mal vis-à-vis d’eux parce que je ne voulais pas qu’ils aient l’impression que c’était de leur faute ou qu’ils se sentent impuissants face à mes soucis quotidiens. Et, avant de passer à ce qu’il s’est passé hier, je prends une petite pause. Qui sait, peut-être qu’ils veulent réagir à ce que j’ai dit, déjà.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
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Junko Fushita
Re: [TW +16] L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez | PV Junko & Kazane
Ven 19 Jan 2024 - 17:32
Naoya n'a pas l'air de râler quant à la situation qui s'impose à lui. De toute manière, s'il lui était venu l'idée de s'enfuir ou de ne pas répondre à l'étudiant, Junko aurait fait en sorte d'obtenir ce qu'il veut. D'une façon ou d'une autre.
Un haussement de sourcil suivi d'un sourire amusé, à la suite de la pique envoyé par la jeune fille. "Dark Sasuke", c'est donc ça qu'il lui inspire ? Pourtant, la plupart des personnes le décrivent plutôt comme quelqu'un de solaire et charismatique, énergisant et énergique aussi. Mais il faut dire qu'il n'a pas eu l'occasion de se montrer sous ce beau jour à la lycéenne qui les accompagne. Il ne connait toujours pas son nom d'ailleurs, et c'est peut-être l'occasion de le savoir enfin.« Tu peux m'appeler Junko, tout simplement. » lui dit-il dans un léger rire.
C'est enfin à Naoya de prendre la parole. Jun se tait et fait silence pour laisser tout l'espace nécessaire à l'adolescent de s'exprimer. Il commence par tout raconter, tout depuis le début, c'est-à-dire son enfance. Junko respecte énormément l'effort qu'il fait, et le cadeau qu'il leur fait de s'ouvrir ainsi. Il ne lui aurait pas laissé le choix mais le fait que ce soit Naoya qui décide de lui-même de tout dire, malgré l'envie qui manque au ton de sa voix... Jun ne peut que s'incliner, ce n'est clairement pas lui qui ferait ça. Aussi garde t-il le silence tout du long, écoutant sagement et attentivement le petit roux à côté de lui.
Alors voilà, il commence à raconter son histoire d'un japonais né français, et qui ne ressemble en rien aux autres malgré la même éducation. Un doux mélange de cultures qui aurait du lui donner des avantages plutôt que le desservir comme il le dit. D'après ses dires, il a toujours été confronté aux moqueries des autres. Si Junko a eu à subir des railleries à cause de son prénom dans sa jeunesse, il s'est suffisamment bien défendu pour le faire regretter. Et puis après, en grandissant, il a eu l'avantage du physique et a su s'entourer et user de ses compétences sociales au mieux. Il ne se souvient pas à quand remonte la dernière fois que quelqu'un s'est moqué de son prénom, et si elle ne l'a pas marquée c'est qu'elle a du couler sur lui sans lui faire la moindre égratignure au cœur. Comme beaucoup de choses finalement.
Mais voilà, ce n'est pas le cas de Naoya et plus l'histoire avance, plus Junko enfonce son visage dans le creux de ses mains, finissant par les avoir sur le front, le regard fixé au sol entre ses pieds, les deux coudes posés sur ses genoux. S'il écoute encore, il réfléchit un max aussi. L'adolescent commence à décrire son expérience à Kobe finalement, et Junko retient un soupire en serrant les dents un peu. Lorsqu'il finit par évoquer les bleus, il se redresse et laisse son dos se reposer sur le dossier du banc.
Ah, les bleus.
Les hématomes plutôt.
Petit à petit, tout prend sens dans l'esprit de Junko et s'il reste silencieux, il n'en pense pas moins.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Kazane Mitsugu
Re: [TW +16] L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez | PV Junko & Kazane
Jeu 25 Jan 2024 - 16:33
L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez Avec Naoya et Junko.
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Kazane écoutait attentivement le jeune homme raconter son histoire avec une empathie silencieuse, tandis que les ombres dansaient sur le sol à ses pieds.
Naoya, visiblement tourmenté par son passé, dévoilait les blessures causées par le regard des autres.
Mitsugu, assise à ses côtés, ressentait chaque mot comme une étreinte douloureuse. Les railleries, les préjugés, les moqueries, tous ces souvenirs semblaient peser sur les épaules de son kohai, mais il trouvait le courage de les partager ce qui la rendait ravie.
Alors que le franco-japonais évoquait les premières années de son éducation au Japon, la demoiselle resserrait doucement sa main sur son bras , un geste doux mais significatif pour lui dire sans un mot qu'elle était là, à ses côtés.
Son expression demeurait calme, mais ses yeux reflétaient une compréhension profonde mélée à une rage contenue.
-« Bref… Ce n’est même pas pour ça que je suis venu à Kobe, même si j’espérais un peu que ça ne recommencerait pas. Enfin… Ça n'a pas empêché trois garçons de ma classe ont commencé à parler dans mon dos, à essayer de se moquer de moi à mon insu. En vrai, j’ai tellement l’habitude que ça ne me touche même plus ce genre de gaminerie. Par contre, quand ils ont commencé à me railler sur mes origines, même si j’avais juré de ne plus me battre pour avoir la bourse de bonne conduite, j’ai fini par me battre avec eux. Après ça, ils ont commencé à faire pire.»
Le récit de Guyot se poursuivait, dévoilant des chapitres douloureux de son existence récente. Kazane, toujours à ses côtés, l'écoutait avec une compassion silencieuse. Elle imaginait les souffrances qu'il avait traversées, les épreuves qui l'avaient façonné
-« Pour quelques exemples… Le lendemain de la bagarre, ils m’ont attaché dans la salle de classe à la fin des cours pour que j’y reste tout le week-end. C’est Kazane qui m’a trouvé. Elle m’a détaché, on est allé voir la CPE et on a pu donner nos témoignages à la professeur qui m’avait aidé la veille. Après ça, le temps de l’enquête, j’ai eu le droit à quelques têtes à têtes avec eux qui me coinçaient loin des yeux de tous et… ben ça a donné les bleus.»
Un hochement de tête de la lycéenne accompagnait les paroles de Naoya, un geste affirmant qu'elle avait été là pour lui. Junko, à la droite de Naoya, était lui aussi attentif à chaque détail du récit.
Kazane, après un regard compatissant à son jeune ami, se tourna vers Junko.
-« J'ai essayé de les retrouver après l'avoir détaché... Mais Naoya a insisté pour que je ne les confronte pas, Fushita-san.»
Son intervention était teintée de retenue, reconnaissant la nécessité de la présence de Junko dans cette situation.
Elle avait déjà joué son rôle en protégeant Naoya et en cherchant à faire justice. Maintenant, Kazane comprenait que son kohai avait besoin d'un protecteur plus adapté à ces circonstances plutôt qu'une furie élancée.
Kazane, dans un retour silencieux au calme, se replongea dans ses pensées, laissant l'espace nécessaire à Junko pour prendre la relève.
Elle savait que, bien que son rôle soit crucial, il était temps de laisser la parole à quelqu'un qui pouvait offrir une aide différente... Une personne plus compétente qu'elle.
KoalaVolantNaoya, visiblement tourmenté par son passé, dévoilait les blessures causées par le regard des autres.
Mitsugu, assise à ses côtés, ressentait chaque mot comme une étreinte douloureuse. Les railleries, les préjugés, les moqueries, tous ces souvenirs semblaient peser sur les épaules de son kohai, mais il trouvait le courage de les partager ce qui la rendait ravie.
Alors que le franco-japonais évoquait les premières années de son éducation au Japon, la demoiselle resserrait doucement sa main sur son bras , un geste doux mais significatif pour lui dire sans un mot qu'elle était là, à ses côtés.
Son expression demeurait calme, mais ses yeux reflétaient une compréhension profonde mélée à une rage contenue.
-« Bref… Ce n’est même pas pour ça que je suis venu à Kobe, même si j’espérais un peu que ça ne recommencerait pas. Enfin… Ça n'a pas empêché trois garçons de ma classe ont commencé à parler dans mon dos, à essayer de se moquer de moi à mon insu. En vrai, j’ai tellement l’habitude que ça ne me touche même plus ce genre de gaminerie. Par contre, quand ils ont commencé à me railler sur mes origines, même si j’avais juré de ne plus me battre pour avoir la bourse de bonne conduite, j’ai fini par me battre avec eux. Après ça, ils ont commencé à faire pire.»
Le récit de Guyot se poursuivait, dévoilant des chapitres douloureux de son existence récente. Kazane, toujours à ses côtés, l'écoutait avec une compassion silencieuse. Elle imaginait les souffrances qu'il avait traversées, les épreuves qui l'avaient façonné
-« Pour quelques exemples… Le lendemain de la bagarre, ils m’ont attaché dans la salle de classe à la fin des cours pour que j’y reste tout le week-end. C’est Kazane qui m’a trouvé. Elle m’a détaché, on est allé voir la CPE et on a pu donner nos témoignages à la professeur qui m’avait aidé la veille. Après ça, le temps de l’enquête, j’ai eu le droit à quelques têtes à têtes avec eux qui me coinçaient loin des yeux de tous et… ben ça a donné les bleus.»
Un hochement de tête de la lycéenne accompagnait les paroles de Naoya, un geste affirmant qu'elle avait été là pour lui. Junko, à la droite de Naoya, était lui aussi attentif à chaque détail du récit.
Kazane, après un regard compatissant à son jeune ami, se tourna vers Junko.
-« J'ai essayé de les retrouver après l'avoir détaché... Mais Naoya a insisté pour que je ne les confronte pas, Fushita-san.»
Son intervention était teintée de retenue, reconnaissant la nécessité de la présence de Junko dans cette situation.
Elle avait déjà joué son rôle en protégeant Naoya et en cherchant à faire justice. Maintenant, Kazane comprenait que son kohai avait besoin d'un protecteur plus adapté à ces circonstances plutôt qu'une furie élancée.
Kazane, dans un retour silencieux au calme, se replongea dans ses pensées, laissant l'espace nécessaire à Junko pour prendre la relève.
Elle savait que, bien que son rôle soit crucial, il était temps de laisser la parole à quelqu'un qui pouvait offrir une aide différente... Une personne plus compétente qu'elle.
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Re: [TW +16] L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez | PV Junko & Kazane
Sam 27 Jan 2024 - 18:53
L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez
Kazane Mitsugu & Junko Fushita
Je suis plutôt rassuré de constater l’écoute qu’on m’accorde. Je n’aurais pas du tout apprécié être coupé alors que c’est déjà bien assez compliqué comme ça de raconter toute cette partie fort peu glorieuse de ma vie. Je pensais vraiment que venir à Kobe, une école qui accueille les enfants venant de tout horizon, serait parfait pour un nouveau départ. Il faut croire qu’il y a des cons partout et que la méchanceté des enfants ne se limite pas qu’aux écoles japonaises. Alors pourquoi cela s’arrêterait-elle aux frontières japonaises ? C’est ce genre de réflexion qui me pousse à persévérer et à refuser l’idée de quitter le pays en espérant une vie meilleure. Cela ne changera rien, surtout si le problème vient de moi. Je ne suis pas certain que ce soit le cas, j’ose espérer être seulement victime de racisme, pour autant je ne veux pas quitter le pays que j’aime à cause de ça. Je ne veux pas non plus faire croire à mes parents qu’ils ont eu tort sur toute la ligne, déjà qu’ils doivent se sentir coupable de ne pas avoir été à mes côtés durant ces épreuves. Un véritable casse-tête qui me paraît bien loin d’être terminé vu ce que j’ai vécu il y a seulement une vingtaine d’heures…
Alors que Junko ne fait aucun commentaire, Kazane, elle, précise avoir voulu en mettre plein la tronche aux pignoufs mais que je l’ai empêchée de le faire. A juste titre ! Je la regarde et réponds à ses dires en espérant qu’elle est assez calme pour comprendre que je l’ai fais pour elle plus que pour eux :
Je soupire pour essayer de me débarrasser de la pression que je ressens face à l’attente de mes aînés pour connaître la suite. Surtout que, maintenant, Kazane n’est pas au courant. J’ai un peu peur de la manière dont elle va réagir, cette fois. Je réfléchis un moment à la manière dont je vais tourner cette “histoire” avant de prendre la parole sans les regarder, le regard perdu dans le vide afin d’être aussi précis que possible :
Un nouveau soupire et je termine cette histoire pour Kazane :
Voilà, tout a été dit. Je ne vois vraiment pas ce qu’ils vont faire de tout ça, mais il est certain que pour ce qu’il s’est passé hier on ne peut même pas se plaindre à la CPE puisqu’on ne sait pas qui a fait ça. Je ne tiens pas spécialement à ce qu’on me dise qu’on ne peut rien faire sans nom du ou des kidnappeurs. J’ai donc tout intérêt à faire en sorte d’avoir le sommeil plus léger. Peut-être que le stress m’aidera, après tout j’ai pratiquement pas dormi de la nuit. Ouais mais non… Ça va peser sur mes notes tout ça !
Alors que Junko ne fait aucun commentaire, Kazane, elle, précise avoir voulu en mettre plein la tronche aux pignoufs mais que je l’ai empêchée de le faire. A juste titre ! Je la regarde et réponds à ses dires en espérant qu’elle est assez calme pour comprendre que je l’ai fais pour elle plus que pour eux :
Si tu étais allé leur casser le nez alors que nous venions d’avoir la promesse d’une enquête, je suis persuadé que la situation aurait pu se retourner contre nous. En tout cas, ça aurait pu leur donner raison sur des mensonges qu’ils auraient pu inventer. Nous aurions pu avoir des ennuis tous les deux et je ne voulais pas que tu te mettes dans la merde même si j’ai apprécié que tu veuilles m’aider à ce point. Et, crois-moi, moi aussi j’avais et j’ai encore envie de les frapper.
Je soupire pour essayer de me débarrasser de la pression que je ressens face à l’attente de mes aînés pour connaître la suite. Surtout que, maintenant, Kazane n’est pas au courant. J’ai un peu peur de la manière dont elle va réagir, cette fois. Je réfléchis un moment à la manière dont je vais tourner cette “histoire” avant de prendre la parole sans les regarder, le regard perdu dans le vide afin d’être aussi précis que possible :
Franchement, je pensais qu’avec la punition qu’ont reçu les pignoufs il y a pas si longtemps, je pensais que tout était fini. Surtout que personne d’autre n’était à blâmer et que les parents ont été convoqués. Moi qui voulais éviter d’en parler aux miens, c’était la pire manière de les mettre au courant… Bref. J’ai eu quelques jours tranquilles et, hier… Disons que je me suis réveillé en étant ballotté, transporté un peu comme un sac à patate, je crois. J’ai à peine su comprendre ce qu’il se passait que j’ai senti une douleur dans ma nuque. Quand je me suis réveillé à nouveau, j’étais dans le noir, enfermé dans un cagibi… pendant toute la journée. Ou toute l’après-midi si on est venu me kidnapper à midi, mais le temps m’a paru très, très long.
Un nouveau soupire et je termine cette histoire pour Kazane :
C’est Junko qui m’a sorti de là alors que j’avais aucun moyen de contacter qui que ce soit. J’ai eu de la chance parce que je pense que le but était de me laisser là tout le week-end.
Voilà, tout a été dit. Je ne vois vraiment pas ce qu’ils vont faire de tout ça, mais il est certain que pour ce qu’il s’est passé hier on ne peut même pas se plaindre à la CPE puisqu’on ne sait pas qui a fait ça. Je ne tiens pas spécialement à ce qu’on me dise qu’on ne peut rien faire sans nom du ou des kidnappeurs. J’ai donc tout intérêt à faire en sorte d’avoir le sommeil plus léger. Peut-être que le stress m’aidera, après tout j’ai pratiquement pas dormi de la nuit. Ouais mais non… Ça va peser sur mes notes tout ça !
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
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Junko Fushita
Re: [TW +16] L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez | PV Junko & Kazane
Mer 31 Jan 2024 - 13:55
Son regard brun glisse d'une façon très détaché sur la jeune japonaise lorsqu'elle l'informe de son essai de retrouver les harceleurs de Naoya elle-même afin de leur donner une bonne leçon. C'est le roux qui l'en a empêché, et il se justifie de revêche sous l'œil attentif de l'étudiant. Junko ne rajoute rien, la logique de Naoya se tient. Il parle bien, mais on sent dans son ton de voix un énervement longuement maintenu et retenu, la frustration de ne pas voir de justice se faire malgré un appel à l'aide envers le lycée. Jun soupire doucement, son dos posé contre le dossier du banc. Il croise les bras devant son torse.
Naoya reprend la parole, continue de relater ses déboires, notamment le fait que ses parents sont maintenant au courant. Jun imagine à quel point ils doivent lui mettre la pression en voulant juste le protéger et prendre soin de lui. Il glisse son regard par terre devant lui, pensif, alors que Naoya raconte le dernier évènement qui a eu lieu la veille.
Jun se redresse un peu et gratte l'arrière de son crâne un instant, avant de prendre enfin la parole.« Du coup vous connaissez tous les deux les noms des trois gusses. Et apparemment, l'enquête du lycée n'a pas suffit. A moins d'une autre personne. » résume t-il globalement, en émettant l'hypothèse d'un quatrième harceleur.
Junko repose ses coudes sur ses cuisses, laisse un de ses bras balloté entre ses jambes tandis que l'autre vient appuyer son visage alors qu'il le tourne vers Naoya. Son regard brun trouve le sien, et il affiche son sourire détaché habituel, comme gravé dans un marbre froid. Junko se contient. Il parle d'un ton calme et composé, avec douceur pourtant. Son regard cille quelque peu, alors qu'il a un flash, un faible souvenir qui lui revient alors qu'il allait comme habituellement chercher Naoya après ses cours pour se rendre ensemble au club de karaté.« Ils sont dans ta classe, mmh... et je crois savoir qui ils sont. » annonce t-il, si jamais Naoya voulait tenter de lui cacher leurs noms.
A cela, il ne rajoute rien. Il glisse de nouveau son regard devant eux, le perd quelque part ailleurs.
Mais Junko pense déjà à ce qu'il va faire, que cela plaise ou non à Naoya. Ils doivent faire quelque chose, et ce n'est pas le lycée qui va régler cette histoire. Du moins, s'ils y parviennent, ils seront bien trop lents. La période d'examens arrive, et ce n'est clairement pas idéal pour le rouquin de ne pas pouvoir se détendre un minimum ou même dormir sur ses deux oreilles. Tout joue contre lui.
Jun sait ce qu'il doit faire. Et pour ça, il aura sûrement besoin d'une alliée de poids pour le couvrir. Une pensée furtive pour une certaine Gitane.
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Re: [TW +16] L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez | PV Junko & Kazane
Sam 3 Fév 2024 - 16:36
L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez
Kazane Mitsugu & Junko Fushita
Kazane ne me répond pas. En même temps, que pourrait-elle bien me dire ? Quoique… Elle aurait pu s’énerver et exploser comme lorsqu’elle m’a tiré d’un mauvais pas quelques semaines auparavant. Je suis plutôt imp-... Non. Je ne peux pas me montrer impressionné par son calme. Si ça se trouve, elle se sent terriblement impuissante. Peut-être même qu’elle s’en veut de ne pas avoir vu que j’avais disparu. Si tel est le cas, alors elle doit rager en silence… Doucement, je lui caresse le dos en signe d’apaisement et pour lui faire comprendre que je ne lui en veux pas du tout. Ce n’est pas sa faute, quoi qu’elle en dise.
Alors que je tente d’apaiser mon amie, Junko pose une question concernant les trois pignoufs. Je lui réponds :
A moins que quelqu’un ne leur ait ouvert, mais ça reste à prouver et je doute que la sécurité de l’école soit si faible que ça quand on voit leur efficacité à enquêter et prendre des mesures… Donc, je conclue :
Comme si j’avais besoin de ça. J’en ai vraiment assez de ce cercle vicieux ! Je me demande vraiment comment je pourrais en sortir sans trop de casse ou sans que cela retombe sur quelqu’un d’autre. Mais voilà, on ne sait pas qui est cette potentielle quatrième personne, les trois sont pour le moment hors course… Il n’y a rien à faire. C’est l’impression que j’ai, même si ça m’agace. J’ai l’impression que je ne fais que subir sans avoir les cartes pour pouvoir m’en sortir.
Junko me regarde après un instant et il me fait savoir qu’il a sans doute repéré les pignoufs de ma classe. Je soupire et lui demande, quelque peu agacé :
Finalement, peut-être est-ce par vengeance de ce qu’il s’est passé pour les pignoufs que le quatrième m’en a fait baver. Franchement, ça ne m’étonnerait même pas, même si ça m’énerve profondément. D’ailleurs…
Mes poings me démangent. J’ai la rage. La haine, je dirais même. Tout ça parce que je suis un français né au Japon. Non, parce que je suis un français qui, selon eux, n’a rien à faire au Japon. C’est encore pire !
Alors que je tente d’apaiser mon amie, Junko pose une question concernant les trois pignoufs. Je lui réponds :
Ça peut pas être eux. Déjà parce qu’ils ont été renvoyés temporairement après la venue des parents. Donc, en soit, l’enquête a amplement suffit. Et même si c’était pas le cas, ils sont pas internes. Ils ne restent pas aux dortoirs, donc ils auraient pas eu accès aux chambres pendant le week end.
A moins que quelqu’un ne leur ait ouvert, mais ça reste à prouver et je doute que la sécurité de l’école soit si faible que ça quand on voit leur efficacité à enquêter et prendre des mesures… Donc, je conclue :
Je pense aussi qu’il y en a un quatrième…
Comme si j’avais besoin de ça. J’en ai vraiment assez de ce cercle vicieux ! Je me demande vraiment comment je pourrais en sortir sans trop de casse ou sans que cela retombe sur quelqu’un d’autre. Mais voilà, on ne sait pas qui est cette potentielle quatrième personne, les trois sont pour le moment hors course… Il n’y a rien à faire. C’est l’impression que j’ai, même si ça m’agace. J’ai l’impression que je ne fais que subir sans avoir les cartes pour pouvoir m’en sortir.
Junko me regarde après un instant et il me fait savoir qu’il a sans doute repéré les pignoufs de ma classe. Je soupire et lui demande, quelque peu agacé :
Oui, c’est vrai. Et alors ? Qu’est-ce que tu veux faire de plus ? T’attirer des ennuis en allant les chercher ? Ca pourrait me retomber dessus encore.
Finalement, peut-être est-ce par vengeance de ce qu’il s’est passé pour les pignoufs que le quatrième m’en a fait baver. Franchement, ça ne m’étonnerait même pas, même si ça m’énerve profondément. D’ailleurs…
Si vraiment tu comptes aller les trouver pour leur casser la gueule, la moindre des choses serait que tu m’en laisses un peu, tu crois pas ?
Mes poings me démangent. J’ai la rage. La haine, je dirais même. Tout ça parce que je suis un français né au Japon. Non, parce que je suis un français qui, selon eux, n’a rien à faire au Japon. C’est encore pire !
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Kazane Mitsugu
Re: [TW +16] L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez | PV Junko & Kazane
Jeu 8 Fév 2024 - 16:09
L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez Avec Naoya et Junko.
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Kazane se sentait terriblement impuissante. Les pensées tourbillonnaient dans sa tête, regrettant de ne pas avoir remarqué la disparition de son kohai plus tôt. Un sentiment de culpabilité pesait sur elle, bien qu'elle sache au fond d'elle-même que la situation n'était pas de sa faute.
Rageant en silence, elle bouillonnait intérieurement, sa frustration grandissant à chaque instant.
Cependant, dans ce tourbillon d'émotions, Naoya, conscient du tumulte qui secouait la demoiselle, posa doucement sa main sur son dos.
Un geste réconfortant, un signe d'apaisement pour lui faire comprendre qu'il ne lui en voulait pas du tout. Il semblait connaitre le poids qui pesait sur les épaules de sa senpai, et il tentait, par ce simple geste, de lui transmettre un peu de réconfort.
Mais malgré cette tentative de réconfort, la lycéenne restait bouillonnante à l'intérieur. Rien ne semblait apaiser son tumulte intérieur.
La colère, la frustration, l'impuissance formaient un mélange explosif en elle.
Les minutes semblaient s'étirer dans l'atmosphère tendue, et Kazane, les poings serrés, regardait Naoya et Junko avec détermination. Ses yeux brillaient d'une lueur de colère et de défi, comme si elle était prête à affronter l'univers entier pour faire justice.
Les informations qu'elle possédait étaient insupportabe pour elle, et sa haine et son envie de vengeance étaient comme des flammes prêtes à être libérées.
Dans un accès de colère, la jeune femme se leva, une détermination féroce éclairant son regard.
Ses poings étaient serrés, signe de la colère qui grondait en elle.
D'un ton résolu, Kazane annonça :
-« Je vais te dire leurs noms, Fushita-san. Ils sont sûrement de connivence, s'il y a un quatrième complice. »
Les jambes de Kazane tremblaient légèrement sous l'effet de l'énervement, mais elle refusait de plier. Elle avait décidé de ne pas rester passive face à l'injustice. Avant que Naoya ne puisse répondre, Kazane riposta, son ton révélant une détermination sans faille.
-« Je vais les trouver. Et Naoya-kun, je suis touchée que tu tiennes à ce que je conserve ma bourse d'études, mais je ne vais pas rester les bras croisés pendant que tu te fais agresser. »
Son regard, brûlant d'intensité, glissa ensuite vers Junko. Kazane sortit un carnet et un stylo de la poche de son gilet. Avec un geste déterminé, elle écrivit son numéro de téléphone et des harceleurs avant de déchirer la page et la tendre à Junko, lui disant d'une voix résolue :
-« Si tu as des infos, voilà mon numéro de téléphone. Ils vont payer. »
Debout, Kazane fixait les deux hommes d'un regard déterminé, sa colère à peine contenue éclatant à travers ses yeux. Elle respirait profondément, maîtrisant la fureur qui bouillonnait en elle. Elle remerciait intérieurement que les deux hommes ne la coupent pas.
-«Alors, est-ce que vous avez encore besoin de moi ici, ou puis-je déjà commencer à les traquer ? »
Demanda Kazane d'une voix ferme. Ses mots étaient empreints d'une détermination inébranlable, comme si elle avait déjà pris la décision de passer à l'action.
KoalaVolantRageant en silence, elle bouillonnait intérieurement, sa frustration grandissant à chaque instant.
Cependant, dans ce tourbillon d'émotions, Naoya, conscient du tumulte qui secouait la demoiselle, posa doucement sa main sur son dos.
Un geste réconfortant, un signe d'apaisement pour lui faire comprendre qu'il ne lui en voulait pas du tout. Il semblait connaitre le poids qui pesait sur les épaules de sa senpai, et il tentait, par ce simple geste, de lui transmettre un peu de réconfort.
Mais malgré cette tentative de réconfort, la lycéenne restait bouillonnante à l'intérieur. Rien ne semblait apaiser son tumulte intérieur.
La colère, la frustration, l'impuissance formaient un mélange explosif en elle.
Les minutes semblaient s'étirer dans l'atmosphère tendue, et Kazane, les poings serrés, regardait Naoya et Junko avec détermination. Ses yeux brillaient d'une lueur de colère et de défi, comme si elle était prête à affronter l'univers entier pour faire justice.
Les informations qu'elle possédait étaient insupportabe pour elle, et sa haine et son envie de vengeance étaient comme des flammes prêtes à être libérées.
Dans un accès de colère, la jeune femme se leva, une détermination féroce éclairant son regard.
Ses poings étaient serrés, signe de la colère qui grondait en elle.
D'un ton résolu, Kazane annonça :
-« Je vais te dire leurs noms, Fushita-san. Ils sont sûrement de connivence, s'il y a un quatrième complice. »
Les jambes de Kazane tremblaient légèrement sous l'effet de l'énervement, mais elle refusait de plier. Elle avait décidé de ne pas rester passive face à l'injustice. Avant que Naoya ne puisse répondre, Kazane riposta, son ton révélant une détermination sans faille.
-« Je vais les trouver. Et Naoya-kun, je suis touchée que tu tiennes à ce que je conserve ma bourse d'études, mais je ne vais pas rester les bras croisés pendant que tu te fais agresser. »
Son regard, brûlant d'intensité, glissa ensuite vers Junko. Kazane sortit un carnet et un stylo de la poche de son gilet. Avec un geste déterminé, elle écrivit son numéro de téléphone et des harceleurs avant de déchirer la page et la tendre à Junko, lui disant d'une voix résolue :
-« Si tu as des infos, voilà mon numéro de téléphone. Ils vont payer. »
Debout, Kazane fixait les deux hommes d'un regard déterminé, sa colère à peine contenue éclatant à travers ses yeux. Elle respirait profondément, maîtrisant la fureur qui bouillonnait en elle. Elle remerciait intérieurement que les deux hommes ne la coupent pas.
-«Alors, est-ce que vous avez encore besoin de moi ici, ou puis-je déjà commencer à les traquer ? »
Demanda Kazane d'une voix ferme. Ses mots étaient empreints d'une détermination inébranlable, comme si elle avait déjà pris la décision de passer à l'action.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
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Junko Fushita
Re: [TW +16] L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez | PV Junko & Kazane
Dim 18 Fév 2024 - 16:42
Pas de doute, les deux jeunes sont aussi remontés l'un que l'autre. Naoya snappe comme habituellement, lui lance une pique en avançant l'argument que Junko mettrait en péril ses études s'il tente quoi que ce soit, finit finalement par dire que ça lui retomberait dessus encore. Ce à quoi Jun ne répond rien, se contente de le fixer, le visage fermé.« Si vraiment tu comptes aller les trouver pour leur casser la gueule, la moindre des choses serait que tu m’en laisses un peu, tu crois pas ? »
Soupire maintenu par l'étudiant, il va falloir qu'il la joue fine pour ne pas que les deux adolescents s'échauffent de trop. Kazane explose un peu, se lève et parle directement à Junko en disant savoir les noms des harceleurs de Naoya, trouver le quatrième et lui donner la raclée qu'il mérite. Le noiraud ferme les yeux après l'avoir fixée un instant, détend ses épaules en les faisant rouler, écoutant distraitement les deux ado échanger des mots.
Il ne rouvre les yeux que pour attraper le papier tendu par la japonaise, où elle a griffonné son numéro de téléphone qu'il met dans sa poche. Sa jambe tremble un peu sous la tension qu'il ressent et ses méninges travaillent à cent à l'heure.
Il se redresse aux derniers mots de Kazane, prête à partir en guerre et plante son regard dans le sien, accrochant son sourire détaché au visage trahissant la colère de la jeune fille.« Calmez-vous, tous les deux. » lance t-il, d'une voix posée, en regardant surtout Kazane toujours debout.
Junko joint ses mains devant lui, reposant ses coudes sur ses genoux, penché en avant.« Ce n'est pas une décision à prendre à la légère, vous êtes boursiers je crois, mmh ? » rajoute t-il, sous-entendant ce qu'ils risquent de perdre. Junko se garde bien de dire qu'il l'est aussi. « Et puis, vous savez pas comment vous y prendre aussi. Vous allez faire quoi, les coincer dans un coin après les cours ? Toi avec ton petit corps, et toi même si t'es grande et plus âgée, tu vas faire quoi ? Au mieux tu mettras un coup et après ce sera finito pipo. »
Le tokyoïte sait qu'il est ultra franc et qu'il leur rentre peut-être un peu trop dans les flancs, mais... Il préfère leur faire comprendre directement qu'ils n'ont aucune chance à faire ça. S'il peut les dissuader de mettre en péril leur avenir, il le fera par tous les moyens. Junko se lève à son tour, s'étire en levant les bras vers le ciel.« Je vais régler ça à ma façon. »
Son air détaché et paisible contraste avec le ton de sa voix glacé qu'il vient d'utiliser pour prononcer ces mots. Junko a déjà participé à des règlements de compte à Tokyo. Dans les méandres de la rue, où c'est la loi de la meute la plus forte qui prime, il a beaucoup appris. Il n'emmènera pas Naoya et Kazane sur cette pente extrêmement glissante. Lui, il a déjà les deux pieds dessus depuis des années déjà. Il sait ce qu'il doit faire et comment il doit le faire. Il se tourne vers Naoya.« Je viens te chercher tous les soirs après tes cours. » Il se tourne vers Kazane. « Et toi tu restes tranquille, y'a les examens qui arrivent. Envoie moi leurs noms, c'tout. » Pause, il regarde les deux. « Je m'en charge. »
Junko n'attend pas de réponse de leur part.
Ses mains trouvent ses poches après qu'il ait ramassé son sac à dos, et après un signe d'au revoir et un nouveau léger sourire, Junko s'échappe, regard noir quant à ce qu'il projette de faire.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Kazane Mitsugu
Re: [TW +16] L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez | PV Junko & Kazane
Jeu 22 Fév 2024 - 0:02
L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez Avec Naoya et Junko.
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Kazane se trouvait debout, faisant face à Junko, essayant de contenir la colère qui bouillonnait en elle. Son regard était intense, fixé sur le jeune homme qui se permettait de la paternaliser. Les battements de son cœur résonnaient comme un tambour dans sa poitrine, la colère faisant bouillir son sang.
Ses poings se serraient instinctivement, signe tangible de son irritation grandissante.
La poitrine de Mitsugu se soulevait sous l'effet de la rage, ses pensées tourbillonnant dans une tornade de frustration. Elle ne supportait pas d'être traitée comme une enfant, surtout par quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Junko, ignorant les signes de son irritation, continuait à parler d'une manière condescendante.
Cependant, la lycéenne décida de ne pas laisser la situation dégénérer davantage. Un soupir d'exaspération s'échappa de ses lèvres, et, tournant les talons, elle fit quelques pas décidés pour quitter le banc où se trouvaient les deux hommes.
-« J'ai toujours eu du mal à obéir... Je dois faire ma séance de natation quotidienne... Au revoir, messieurs. »
Llâcha-t-elle avec une pointe d'ironie dans sa voix, signe de son agacement.
Kazane s'éloigna, laissant derrière elle Junko et Naoya.
Alors qu'elle marchait dans les couloirs, sa colère s'intensifiait. Naoya, qu'elle avait tant aidé et soutenu, semblait la remplacer par Junko.
Cette pensée la rendait encore plus furieuse... C'était elle qui l'avait détaché lors de son passage à tabac, qui l'avait poussé poussé à aller voir la CPE, qui l'avat aidé...
Et lui, il la remplace...Après tout ce qu'elle avait fait pour lui, elle se sentait trahie... Encore.
Les couloirs déserts de l'établissement scolaire semblaient résonner des échos de sa colère. Mitsugu, ne voulant pas laisser cette émotion prendre le dessus, prit une décision. Elle se dirigea vers son casier, sorti son sac de sport qui y sommeillait et elle se dirigea vers la piscine, son refuge, où elle pourrait libérer sa colère dans l'effort physique de la natation.
Toujours en proie à la rage, la demoiselle se hâta de se changer pour son maillot de bain bleu foncé.
Ses gestes étaient rapides, mais empreints d'une tension palpable. Ses vêtements volaient presque dans l'air alors qu'elle les retirait précipitamment, révélant son corps nu fin et musclé... L'eau de la piscine l'appelait, et Kazane ne pouvait attendre plus longtemps.
Arrivée au bord du bassin, la lycéenne plongea dans l'eau chlorée, nageant avec une intensité qui reflétait son état d'esprit.
Chaque coup de bras et chaque battement de jambes étaient être une libération, une manière de canaliser cette colère et de laisser derrière elle les tourments du moment.
La natation était pour elle plus qu'un simple exercice physique. C'était une échappatoire, un moyen de se décharger de ses émotions. Alors que la japonaise s'immergeait dans l'eau, elle espérait que cet apaisement lui permette de passer une bonne journée après cette séance de sport intensif.
Le silence de la piscine, troublé seulement par le doux clapotis de l'eau, permettait à Kazane de retrouver un semblant de calme intérieur.
KoalaVolantSes poings se serraient instinctivement, signe tangible de son irritation grandissante.
La poitrine de Mitsugu se soulevait sous l'effet de la rage, ses pensées tourbillonnant dans une tornade de frustration. Elle ne supportait pas d'être traitée comme une enfant, surtout par quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Junko, ignorant les signes de son irritation, continuait à parler d'une manière condescendante.
Cependant, la lycéenne décida de ne pas laisser la situation dégénérer davantage. Un soupir d'exaspération s'échappa de ses lèvres, et, tournant les talons, elle fit quelques pas décidés pour quitter le banc où se trouvaient les deux hommes.
-« J'ai toujours eu du mal à obéir... Je dois faire ma séance de natation quotidienne... Au revoir, messieurs. »
Llâcha-t-elle avec une pointe d'ironie dans sa voix, signe de son agacement.
Kazane s'éloigna, laissant derrière elle Junko et Naoya.
Alors qu'elle marchait dans les couloirs, sa colère s'intensifiait. Naoya, qu'elle avait tant aidé et soutenu, semblait la remplacer par Junko.
Cette pensée la rendait encore plus furieuse... C'était elle qui l'avait détaché lors de son passage à tabac, qui l'avait poussé poussé à aller voir la CPE, qui l'avat aidé...
Et lui, il la remplace...Après tout ce qu'elle avait fait pour lui, elle se sentait trahie... Encore.
Les couloirs déserts de l'établissement scolaire semblaient résonner des échos de sa colère. Mitsugu, ne voulant pas laisser cette émotion prendre le dessus, prit une décision. Elle se dirigea vers son casier, sorti son sac de sport qui y sommeillait et elle se dirigea vers la piscine, son refuge, où elle pourrait libérer sa colère dans l'effort physique de la natation.
Toujours en proie à la rage, la demoiselle se hâta de se changer pour son maillot de bain bleu foncé.
Ses gestes étaient rapides, mais empreints d'une tension palpable. Ses vêtements volaient presque dans l'air alors qu'elle les retirait précipitamment, révélant son corps nu fin et musclé... L'eau de la piscine l'appelait, et Kazane ne pouvait attendre plus longtemps.
Arrivée au bord du bassin, la lycéenne plongea dans l'eau chlorée, nageant avec une intensité qui reflétait son état d'esprit.
Chaque coup de bras et chaque battement de jambes étaient être une libération, une manière de canaliser cette colère et de laisser derrière elle les tourments du moment.
La natation était pour elle plus qu'un simple exercice physique. C'était une échappatoire, un moyen de se décharger de ses émotions. Alors que la japonaise s'immergeait dans l'eau, elle espérait que cet apaisement lui permette de passer une bonne journée après cette séance de sport intensif.
Le silence de la piscine, troublé seulement par le doux clapotis de l'eau, permettait à Kazane de retrouver un semblant de calme intérieur.
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Re: [TW +16] L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez | PV Junko & Kazane
Ven 23 Fév 2024 - 12:02
L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez
Kazane Mitsugu & Junko Fushita
Mes paroles et mes gestes n’apaisent personne. En même temps, comment pourrait-on se sentir bien en apprenant ce genre de choses. Surtout quand cela concerne un proche. A moins d’être face à un psychopathe, évidemment. Heureusement qu’ils n’en sont pas. Mais, plus que ça, mes inquiétudes semblent être tombées dans les oreilles des sourds. C’est agaçant de voir ma meilleure amie se lever, prête à frapper ces personnes sans penser aux conséquences en faisant tout pour me laisser derrière alors que je suis le premier concerné. On s’inquiète pour moi, c’est une chose que je peux apprécier à sa juste valeur sauf quand les miennes sont balayées du revers de la main. Actuellement, c’est la sensation que j’ai alors qu’elle supplie presque Junko de l’emmener avec lui pour mettre la main dans le nez de mes harceleurs. Elle parle même de les traquer si on n’a pas besoin d’elle. Je m’inquiète de ce qui pourrait lui arriver si elle y va seule et… n’a-t-elle pas peur de perdre sa bourse ou d’avoir des soucis avec ses parents ?
L’étudiant se lève en prenant le numéro de ma meilleure amie après qu’elle ait terminé de parler. Il me semble qu’il n’était pas ravi qu’on veuille nous en mêler. Hypothèse qui se confirme alors qu’il nous demande de nous calmer. Je grimace. Je ne pensais pas être si énervé que ça. Si ? Ah. Peut-être tout simplement parce que j’ai demandé à ce qu’il m’emmène avec lui sans penser au reste, ce qui n’est clairement pas un comportement avisé. Comment puis-je prétendre m’inquiéter pour Kazane alors que je fais la même chose qu’elle ? Je soupire doucement pour me rappeler au calme même si le regard de notre aîné est surtout posé sur elle.
Il ressemble un peu à l’image que je me fais d’un grand sage faisant la leçon à ses disciples alors qu’il essaie de nous faire réfléchir aux conséquences des actes que nous voulions faire. Il n’a pas tort. Pourtant, n’est-ce pas normal que je veuille rendre la monnaie de la pièce que j’ai vécue pendant si longtemps ? Je le fusille du regard alors qu’il parle de ma taille. Je n’ai pas fini de grandir ! Puis, avec cette taille ne suis-je pas un parfait japonais ?! Je déteste ça. D’un autre côté, Kazane a le droit à pire. Quoique je ne peux pas lui donner tort. Je n’ai jamais vu la jeune femme se battre.
Je regarde Junko se lever et s’étirer alors qu’il nous annonce qu’il compte s’en charger lui-même. Comme s’il ne risquait aucune conséquence… Surtout avec cette façon qui serait la sienne et dont on ne sait rien. Ce n’est pas plus rassurant pour moi que d’entendre Kazane prétendre qu’elle compte s’en charger seule. Une fille peut être forte. Ce n’est clairement pas un problème. Pourtant, je la vois mal assez bagarreuse pour s’en prendre à une bande de gars costauds. Personnellement, j’ai déjà tenté et j’ai perdu. Plusieurs fois. J’espérais seulement que l’union faisant la force je pourrais compter sur une alliance pour mieux me défouler sur eux, leur rendre la souffrance à laquelle j’ai pu goûter.
Je hoche vaguement la tête, certain que je ne pourrais pas l’empêcher de n’en faire qu’à sa tête et de venir me chercher à la fin des cours. Quoique, j’ai potentiellement un argument, même s’il n’est pas infaillible. Enfin, j’ai quand même l’impression que Kazane se prend pire que moi. Et même si elle s’en va en étant visiblement vexée qu’on l’écarte de l’action, je ne sais pas quoi lui dire pour la rassurer, la calmer… Je la regarde s’éloigner, très mal à l’aise de rester sur une dispute. J’aurais préféré qu’on se parle à coeur ouvert comme le jour de notre rencontre. Peut-être est-ce la présence de Junko… Ou le fait que je ne l’ai pas défendue ? D’un autre côté, ce n’est pas comme si j’avais pu en placer une. Puis, m’aurait-elle écouté ?
Je soupire doucement et regarde mon aîné :
Je me doute bien que je ne pourrais pas le dissuader. Ce n’est pas vraiment mon but, de toute façon. Seulement, je ne me sens pas du tout à l’aise. Entre Kazane qui s’en est allée en étant fâchée de ne pas pouvoir s’en prendre à mes agresseurs et lui qui va jouer les gros bras pour moi, je me sens un peu comme une princesse en détresse qui ne peut rien faire par elle-même. C’est comme si je n’étais pas capable de me défendre tout seul. Ne peut-on pas juste me donner les clés de l’autodéfense et puis basta ? Sans compter que, mine de rien, ça ne sert à rien de s’en prendre à des gens déjà punis. C’est bien plus satisfaisant de retourner la situation contre eux… Enfin, c’est comme ça que je vois les choses maintenant que j’y réfléchis, même si j’ai toujours envie de m’en prendre à eux avec violence.
L’étudiant se lève en prenant le numéro de ma meilleure amie après qu’elle ait terminé de parler. Il me semble qu’il n’était pas ravi qu’on veuille nous en mêler. Hypothèse qui se confirme alors qu’il nous demande de nous calmer. Je grimace. Je ne pensais pas être si énervé que ça. Si ? Ah. Peut-être tout simplement parce que j’ai demandé à ce qu’il m’emmène avec lui sans penser au reste, ce qui n’est clairement pas un comportement avisé. Comment puis-je prétendre m’inquiéter pour Kazane alors que je fais la même chose qu’elle ? Je soupire doucement pour me rappeler au calme même si le regard de notre aîné est surtout posé sur elle.
Il ressemble un peu à l’image que je me fais d’un grand sage faisant la leçon à ses disciples alors qu’il essaie de nous faire réfléchir aux conséquences des actes que nous voulions faire. Il n’a pas tort. Pourtant, n’est-ce pas normal que je veuille rendre la monnaie de la pièce que j’ai vécue pendant si longtemps ? Je le fusille du regard alors qu’il parle de ma taille. Je n’ai pas fini de grandir ! Puis, avec cette taille ne suis-je pas un parfait japonais ?! Je déteste ça. D’un autre côté, Kazane a le droit à pire. Quoique je ne peux pas lui donner tort. Je n’ai jamais vu la jeune femme se battre.
Je regarde Junko se lever et s’étirer alors qu’il nous annonce qu’il compte s’en charger lui-même. Comme s’il ne risquait aucune conséquence… Surtout avec cette façon qui serait la sienne et dont on ne sait rien. Ce n’est pas plus rassurant pour moi que d’entendre Kazane prétendre qu’elle compte s’en charger seule. Une fille peut être forte. Ce n’est clairement pas un problème. Pourtant, je la vois mal assez bagarreuse pour s’en prendre à une bande de gars costauds. Personnellement, j’ai déjà tenté et j’ai perdu. Plusieurs fois. J’espérais seulement que l’union faisant la force je pourrais compter sur une alliance pour mieux me défouler sur eux, leur rendre la souffrance à laquelle j’ai pu goûter.
Je hoche vaguement la tête, certain que je ne pourrais pas l’empêcher de n’en faire qu’à sa tête et de venir me chercher à la fin des cours. Quoique, j’ai potentiellement un argument, même s’il n’est pas infaillible. Enfin, j’ai quand même l’impression que Kazane se prend pire que moi. Et même si elle s’en va en étant visiblement vexée qu’on l’écarte de l’action, je ne sais pas quoi lui dire pour la rassurer, la calmer… Je la regarde s’éloigner, très mal à l’aise de rester sur une dispute. J’aurais préféré qu’on se parle à coeur ouvert comme le jour de notre rencontre. Peut-être est-ce la présence de Junko… Ou le fait que je ne l’ai pas défendue ? D’un autre côté, ce n’est pas comme si j’avais pu en placer une. Puis, m’aurait-elle écouté ?
Je soupire doucement et regarde mon aîné :
Tu dis qu’on doit faire attention aux conséquences et que tu vas t’en charger, mais toi aussi tu risques de devoir faire face à des conséquences, tu crois pas ?
Je me doute bien que je ne pourrais pas le dissuader. Ce n’est pas vraiment mon but, de toute façon. Seulement, je ne me sens pas du tout à l’aise. Entre Kazane qui s’en est allée en étant fâchée de ne pas pouvoir s’en prendre à mes agresseurs et lui qui va jouer les gros bras pour moi, je me sens un peu comme une princesse en détresse qui ne peut rien faire par elle-même. C’est comme si je n’étais pas capable de me défendre tout seul. Ne peut-on pas juste me donner les clés de l’autodéfense et puis basta ? Sans compter que, mine de rien, ça ne sert à rien de s’en prendre à des gens déjà punis. C’est bien plus satisfaisant de retourner la situation contre eux… Enfin, c’est comme ça que je vois les choses maintenant que j’y réfléchis, même si j’ai toujours envie de m’en prendre à eux avec violence.
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Re: [TW +16] L'art et la manière de se faire tirer les vers du nez | PV Junko & Kazane
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