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- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 701■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Kazane Mitsugu
La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Jeu 4 Jan 2024 - 19:02
La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime.Avec Seito Mori
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Kazane termina la session du club de littérature avec une tension palpable dans l'air. Les discussions autour des textes et des idées ne parvenaient pas à apaiser le tourbillon d'appréhension qui habitait l'esprit de la jeune écrivaine en herbe.
Une fois les adieux échangés avec Nissa et Hina, la demoiselle rassembla ses affaires, resserrant son sac d'école avec un léger frémissement dans les doigts. Elle inspira profondément pour trouver le courage nécessaire à ce qu'elle allait entreprendre... Parler de son projet de roman au président du club de littérature.
Pour se calmer, elle plongea dans ses souvenirs. Elle se remémora les moments de sa vie bien plus difficiles qu'une simple discussion avec le jeune homme.
Tout d’abord, le déménagement de Tsushima à Kobe l'avait confrontée à l'inconnu. Quitter son île natale et ses amis et s'adapter à une nouvelle vie urbaine était un défi qu’elle avait réussi à relever… En partie.
Ensuite vint le souvenir de la réconciliation avec Alya, sa meilleure amie, avait été une autre épreuve significative. Les mésententes et les incompréhensions avaient menacé leur amitié, mais Mitsugu avait trouvé le courage de s'ouvrir, de s'excuser et de reconstruire les liens qui les unissaient.
Et puis, il y avait eu ce moment intense où elle avait embrassé Shinji…
En repensant à ces moments clés de sa vie, Kazane se rappela qu'elle avait déjà affronté bien pire que son senpai.
Le pas décidé, elle se dirigea vers le président du club, Seito Mori, dont elle connaissait peu de chose, hormis que Mathé et lui avaient une idylle secrète. Ils avaient eu un accrochage lorsqu'elle avait fait choir Hina lors de la lecture théâtralisée et qu'il l'avait prise à parti pour la réprimander.
Kazane lui avait répondu que ce n'était pas grave et lui avait fait comprendre qu'elle avait compris pour sa relation secrète... Mais la jeune femme n'en avait plus jamais parlé... Pour elle, cela ne la regardait pas.
Cette méconnaissance du jeune homme renforçait son anxiété, mais la lycéenne essayait de maintenir une façade assurée, se rapprocha de lui.
-« Excuse-moi, Mori-san... »
Commença-t-elle, avant de faire une pause pour rassembler ses pensées. Le stress la faisait légèrement bégayer, mais elle continua avec détermination :
-« J'aimerais te faire part d'un projet qui me tient à cœur... »
Sa jambe droite tremblota légèrement, un signe révélateur de son appréhension intérieure. Pourtant, Kazane tint bon, laissant transparaître sa sincérité à travers son regard qui s'était planté dans celui de Mori.
-« Voilà, je rêve de devenir romancière, et j'aimerais avoir ton aide pour mon roman... Si tu le souhaites… Tu es un président compétent et je pense que tu es la meilleure personne pour m’aider. »
L'attente de la réponse de Seito Mori était une éternité pour Kazane. Son cœur battait la chamade, comme si l'issue de cette conversation pouvait déterminer le cours même de son rêve littéraire.
KoalaVolantUne fois les adieux échangés avec Nissa et Hina, la demoiselle rassembla ses affaires, resserrant son sac d'école avec un léger frémissement dans les doigts. Elle inspira profondément pour trouver le courage nécessaire à ce qu'elle allait entreprendre... Parler de son projet de roman au président du club de littérature.
Pour se calmer, elle plongea dans ses souvenirs. Elle se remémora les moments de sa vie bien plus difficiles qu'une simple discussion avec le jeune homme.
Tout d’abord, le déménagement de Tsushima à Kobe l'avait confrontée à l'inconnu. Quitter son île natale et ses amis et s'adapter à une nouvelle vie urbaine était un défi qu’elle avait réussi à relever… En partie.
Ensuite vint le souvenir de la réconciliation avec Alya, sa meilleure amie, avait été une autre épreuve significative. Les mésententes et les incompréhensions avaient menacé leur amitié, mais Mitsugu avait trouvé le courage de s'ouvrir, de s'excuser et de reconstruire les liens qui les unissaient.
Et puis, il y avait eu ce moment intense où elle avait embrassé Shinji…
En repensant à ces moments clés de sa vie, Kazane se rappela qu'elle avait déjà affronté bien pire que son senpai.
Le pas décidé, elle se dirigea vers le président du club, Seito Mori, dont elle connaissait peu de chose, hormis que Mathé et lui avaient une idylle secrète. Ils avaient eu un accrochage lorsqu'elle avait fait choir Hina lors de la lecture théâtralisée et qu'il l'avait prise à parti pour la réprimander.
Kazane lui avait répondu que ce n'était pas grave et lui avait fait comprendre qu'elle avait compris pour sa relation secrète... Mais la jeune femme n'en avait plus jamais parlé... Pour elle, cela ne la regardait pas.
Cette méconnaissance du jeune homme renforçait son anxiété, mais la lycéenne essayait de maintenir une façade assurée, se rapprocha de lui.
-« Excuse-moi, Mori-san... »
Commença-t-elle, avant de faire une pause pour rassembler ses pensées. Le stress la faisait légèrement bégayer, mais elle continua avec détermination :
-« J'aimerais te faire part d'un projet qui me tient à cœur... »
Sa jambe droite tremblota légèrement, un signe révélateur de son appréhension intérieure. Pourtant, Kazane tint bon, laissant transparaître sa sincérité à travers son regard qui s'était planté dans celui de Mori.
-« Voilà, je rêve de devenir romancière, et j'aimerais avoir ton aide pour mon roman... Si tu le souhaites… Tu es un président compétent et je pense que tu es la meilleure personne pour m’aider. »
L'attente de la réponse de Seito Mori était une éternité pour Kazane. Son cœur battait la chamade, comme si l'issue de cette conversation pouvait déterminer le cours même de son rêve littéraire.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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Seito Mori
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Sam 6 Jan 2024 - 11:17
MARDI 03 JUILLET 2018
Le club de littérature est sa bulle d'air en cette période de révisions. Seito sait que l'espace d'une heure au moins, il peut rêver, parler, s'amuser sans qu'il ne soit jugé procrastinateur. Il ne révise pas autant que Mathéo l'aimerait mais il y met quand même un peu du sien. L'enjeu est grand et, après les nombreuses mauvaises notes de juin, il doit rattraper son retard. Une partie de lui lui dicte de travailler plus dur tandis que l'autre lui souffle qu'il fera mieux aux prochains. Ce duel intérieur est en pause lorsqu'il est au club. Investi de sa mission de président, il met de côté ses problèmes pour se focaliser sur l'animation des débats au cœur de leur activité. Prenant soin d'inclure tout le monde à la discussion, de jouer le médiateur en cas de mésentente, d'approfondir la discussion s'il remarque une ouverture.
La séance est finie. Comme à son habitude, Seito range la salle. Il replace les fauteuils correctement, collecte les livres qu'il replace un à un dans la bibliothèque, efface le tableau sur lequel ils ont échafaudé leurs théories. D'ailleurs il décide de n'effacer que la moitié en relisant rapidement ce qui a été noté. Tout n'a pas encore été abordé, ça leur fera un pense-bête. Dans son affairement, il ne remarque pas d'emblée qu'il reste une personne avec lui dans la salle. En partie parce qu'il a dit au revoir déjà tellement de fois qu'il n'a pas comptabilisé. Un livre dans les mains, la voix de Mitsugu-chan le fait sursauter. Il tourne la tête.
« Oui ? »
Le sourcil relevé, sa soudaine timidité à son égard le chiffonne. Depuis quand sa camarade prend-elle des pincettes pour lui parler ? Mais il relaie cette inquiétude dans un coin de sa tête et préfère la laisser finir plutôt que de la braquer. Surtout dès lors qu'elle révèle une partie de ses intentions. Seito range le livre dans la bibliothèque et se retourne complètement. Et soudain, tout son visage s'éclaire.
« Oh ! OH ! Sérieux ?! Mais c'est trop bien ça ! Moi aussi j'essaie d'écrire un bouquin en c'moment ! »
Heureux qu'elle se confie à lui, le japonais lui offre un grand sourire et réalise brutalement avec quel éloge elle vient de le mentionner. Une main embarrassée parcourt ses cheveux tandis qu'il tente de tempérer ses attentes.
« Je sais pas vraiment si on peut dire que j'suis la meilleure personne pour t'aider mais j'ai clairement envie de t'aider. Et euh... merci pour ton compliment. C'est... gentil. »
Ses lèvres s'étirent timidement puis très vite, il met de côté sa personne pour se concentrer sur ce qui l'intéresse vraiment. Maintenant qu'elle s'est ouverte, il compte bien connaître tous les détails de ses écrits. Le japonais se déplace jusqu'aux fauteuils où il l'invite à s'asseoir en face de lui.
« Bon, j'ai plein d'questions mais d'abord viens ! On sera mieux assis que debout. »
Prestement il prend place dans un des fauteuils et attend qu'elle fasse de même. Sa bouche est sur les starting-blocks. Seito pose deux grands yeux curieux sur Mitsugu-chan et s'élance :
« Du coup, ton roman parle de quoi ? T'en es où actuellement ? T'as commencé depuis longtemps ? »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 701■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Kazane Mitsugu
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Mar 9 Jan 2024 - 21:32
La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime.Avec Seito Mori
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Kazane s'installe près une légère hésitation dans le fauteuil, croisant les jambes et se penchant légèrement en avant, ses mains jointes sur son genou. Son regard, habituellement direct, plonge dans celui de Seito avec une intensité qui exprime sa gratitude pour son enthousiasme à l'aider. Elle lui adresse un sourire sincère avant de prendre la parole.
-« Tout d'abord, merci d'accepter de m'aider Mori-san et je suis désormais curieuse d'en apprendre plus sur ton ouvrage aussi ! »
Les yeux de Kazane restent ancrés dans ceux de Seito, non pas par défi, mais par habitude. Elle regarde toujours ses interlocuteurs dans les yeux. Cela est souvent déroutant pour autrui et elle s'est faite mainte fois réprimandée pour cela par ses parents et professeurs. Mitsugu n'a jamais su corrigier ce défaut de comportement... Elle n'en voit plus l'intéret tant cela faisait partie de son identité.
-« Alors, j'ai commencé la rédaction il y a déjà deux ans après une sale période... Et je suis à 223 pages pour l'instant... »
Des nuits d'écriture tardives, des choix de mots délicats, des tonnes de papiers jetés à chaque échec défilaient dans l'esprit de l'adolescente alors qu'elle partage un fragment de son processus créatif... Bon, elle vivait encore une mauvaise période actuellement, mais en ce moment, des éclaicis ne cessaient de percer son nuage noir... Alors la fille de Tsushima comptait bien provoquer d'autre rayons de soleil.
-« Côté histoire... »
Après une brève réflexion de quelques secondes, afin de mieux résumer son roman, elle reprend en d'une voix assurrée : :
-« Nous suivons une Japonaise retournant dans son village après ses études universitaires en Europe. En retrouvant son lieu de naissance, beaucoup de choses ont changé depuis son départ. Après quelques jours, des événements paranormaux se produisent et éveillent des souvenirs enfouis chez notre protagoniste... Est-ce que cela a toujours été ainsi chez elle ? Devient-elle folle ? »
Un rire léger traverse les lèvres de Kazane, qui se sent momentanément ridicule, mais elle continue sans hésitation :
-« Je m'inspire de Lovecraft... Je suppose que tu connais. »
Elle décroise ses longues jambes et attrappe son sac à main. Après l'avoir ouvert, elle plonge sa main droite dans son sac pour en sortir un dossier rempli de pages avant de le tendre à Seito.
-« Je te confie une copie de mon manuscrit... Mais j'aimerais bien savoir ce que toi tu écris. »
Après la donation, la lycéenne se rassoit, sourit et déclare d'une voix déterminée :
-« Et oui, je te crois plus que capable de m'aider... On a nos différents, mais tu es quelqu'un de cool et à mes yeux, tu es compétent dans le domaine de la littérature... Donc oui, tu es le meilleur choix pour m'aider, Mori-san. »
KoalaVolant-« Tout d'abord, merci d'accepter de m'aider Mori-san et je suis désormais curieuse d'en apprendre plus sur ton ouvrage aussi ! »
Les yeux de Kazane restent ancrés dans ceux de Seito, non pas par défi, mais par habitude. Elle regarde toujours ses interlocuteurs dans les yeux. Cela est souvent déroutant pour autrui et elle s'est faite mainte fois réprimandée pour cela par ses parents et professeurs. Mitsugu n'a jamais su corrigier ce défaut de comportement... Elle n'en voit plus l'intéret tant cela faisait partie de son identité.
-« Alors, j'ai commencé la rédaction il y a déjà deux ans après une sale période... Et je suis à 223 pages pour l'instant... »
Des nuits d'écriture tardives, des choix de mots délicats, des tonnes de papiers jetés à chaque échec défilaient dans l'esprit de l'adolescente alors qu'elle partage un fragment de son processus créatif... Bon, elle vivait encore une mauvaise période actuellement, mais en ce moment, des éclaicis ne cessaient de percer son nuage noir... Alors la fille de Tsushima comptait bien provoquer d'autre rayons de soleil.
-« Côté histoire... »
Après une brève réflexion de quelques secondes, afin de mieux résumer son roman, elle reprend en d'une voix assurrée : :
-« Nous suivons une Japonaise retournant dans son village après ses études universitaires en Europe. En retrouvant son lieu de naissance, beaucoup de choses ont changé depuis son départ. Après quelques jours, des événements paranormaux se produisent et éveillent des souvenirs enfouis chez notre protagoniste... Est-ce que cela a toujours été ainsi chez elle ? Devient-elle folle ? »
Un rire léger traverse les lèvres de Kazane, qui se sent momentanément ridicule, mais elle continue sans hésitation :
-« Je m'inspire de Lovecraft... Je suppose que tu connais. »
Elle décroise ses longues jambes et attrappe son sac à main. Après l'avoir ouvert, elle plonge sa main droite dans son sac pour en sortir un dossier rempli de pages avant de le tendre à Seito.
-« Je te confie une copie de mon manuscrit... Mais j'aimerais bien savoir ce que toi tu écris. »
Après la donation, la lycéenne se rassoit, sourit et déclare d'une voix déterminée :
-« Et oui, je te crois plus que capable de m'aider... On a nos différents, mais tu es quelqu'un de cool et à mes yeux, tu es compétent dans le domaine de la littérature... Donc oui, tu es le meilleur choix pour m'aider, Mori-san. »
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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Seito Mori
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Lun 22 Jan 2024 - 17:29
MARDI 03 JUILLET 2018
Seito n'a jamais aimé parler de lui. Pour diverses raisons qu'il a su cacher au fil du temps. Mais en trouvant un de ses pairs, il n'a pu s'empêcher de divulguer un fragment de son rêve. Pour l'instant, il préfère ignorer sa demande pour se concentrer sur son livre à elle. Et il ne manque pas d'être impressionné par les premiers éléments qu'elle lui révèle.
« Ah quand même... Ça veut dire que ça te tient à cœur si tu travailles toujours dessus. »
Pas comme lui et ses quinze mille nouvelles avortées après plusieurs pages infructueuses. Pas assez inspiré, pas intéressant, pas bien tourné. Tout est prétexte à tuer dans l’œuf son inspiration. S'ajoute à ça la constance avec laquelle sa famille lui a rabâché qu'il valait mieux agir qu'écrire. Pour finalement lui reprocher d'agir trop vivement.
Le japonais raccroche les wagons pour suivre le contenu du roman. Oh ! Un voyage, des retrouvailles, une quête paranormale doublée d'une introspection personnelle. Son regard s'illumine. Il ne sait pas si Mitsugu-chan écrit bien mais il est emballé par la promesse qu'elle lui offre. Quant à son inspiration, évidemment il répond :
« Tu supposes bien. Même si je l'ai pas beaucoup lu parce que c'est un peu flippant. »
Oui, il avoue complètement être une flipette. Pas sa faute si son imagination est débordante au point d'imaginer des monstres dès l'instant où il est plongé dans le noir. Bref, il rebascule vite sur le sujet.
« En tout cas, ton histoire me rend vachement curieux. Genre j'ai trop envie de savoir c'est quoi les phénomènes paranormaux et s'ils existent vraiment vu que tu dis qu'on est pas sûr qu'elle soit folle ou pas. »
Souhaitant en savoir plus, il s'apprête à lui poser plus de questions lorsqu'elle prend les devants et lui remet une pochette. Si lourde qu'il manque de la faire tomber en réalisant ce qu'elle contient. Ses yeux s'arrondissent.
« Tu me le confies... à moi ?! »
A l'écoute de sa confirmation, ses deux mains raffermissent leur prise sur le dossier. Il fait glisser l'élastique et entrouvre la pochette pour traverser d'un regard attentif la première page. Doucement ses doigts effleurent la tranche du paquet de feuilles. C'est un regard ému qu'il pose sur Mitsugu-chan. Ça lui fait tout drôle car il se sent soudain investi d'une mission. Bien qu'assis, il incline légèrement le buste puis la tête.
« Merci pour ta confiance. Je tâcherai de l'honorer comme il se doit. »
L'élastique retrouve sa place, le dossier reste sur ses cuisses. A présent certain qu'ils sont entre aventuriers d'écriture, le japonais décide de rassasier la curiosité de sa camarade.
« De mon côté, j'ai écrit beaucoup moins que toi. Et depuis moins longtemps aussi. Ça fait depuis décembre donc... sept mois. Mais j'ai pas bossé tous les mois dessus. Et puis là, avec les exams qu'approchent, laisse tomber. En plus, c'est un peu compliqué parce que j'fais plein de recherches quand j'écris. J'voulais que ça ait un contexte un peu historique vu que mon héros c'est un samouraï qui cherche la rédemption à travers un voyage dont il est pas sûr de ressortir vivant. Et puis, y'a certains passages que je veux plus... oniriques ? Du coup, je bascule dans de la poésie et autant des fois, ça vient tout seul, autant d'autres fois c'est trop la galère et je passe à de la narration plus classique. J'ai pas vraiment posé tous les éléments. J'écris un peu comme ça me vient... même si je suis pas sûr que ce soit la meilleure méthode. »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 701■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Kazane Mitsugu
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Mar 30 Jan 2024 - 18:31
La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime.Avec Seito Mori
/>
Kazane sentit la chaleur de la reconnaissance envelopper son cœur en écoutant Seito partager son enthousiasme pour son projet.
Le soulagement de Mitsugu se dessina sur son visage sous la forme d'un doux sourire qui naquit au coin de ses lèvres.
Elle avait dévoilé une part intime d'elle-même en partageant les détails de son projet avec Seito. Cette œuvre, forgée au fil des nuits d'insomnie et des instants d'introspection, était plus qu'une simple histoire pour elle. C'était une émanation de son être, un mélange d'émotions, de peurs et d'espoirs pour son futur... Elle, qui rêvait de devenir écrivain.
Lorsque Seito se montra non seulement attentif mais également intéressé par son récit, une onde de soulagement avait parcourut la lycéenne.
Elle sentit un poids invisible se dissiper, comme si les pages de son manuscrit étaient devenues bien plus légères entre ses mains. L'idée que quelqu'un d'autre puisse lire son univers fictif, y trouver de l'intérêt, était une validation bienvenue de son travail acharné.
Son regard, initialement fixé sur le visage de Seito, s'adoucit un peu plus, reflétant sa reconnaissance sincère.
Le sourire de la demoiselle s'élargit en entendant son senpai évoquer son propre projet, même s'il se montrait un peu hésitant à partager.
Elle ressentit un respect mutuel s'installer entre eux, basé sur leur passion commune pour l'écriture.
La jeune femme adorait entendre les détails de la création de chaque écrivain, ces petites touches personnelles qui rendaient chaque projet unique.
Lorsqu'il lui avoua qu'il n'avait pas beaucoup lu Lovecraft parce que c'était « un peu flippant », Kazane ne put s'empêcher de rire légèrement. Elle comprenait cette réaction, ayant elle-même déjà gouté l'effroi avec les textes du maître de l'horreur cosmique.
Elle ne connaissait pas bien Seito, mais quelque chose en lui lui inspirait confiance, l'adolescente l'avait observé et évalué durant toute ces sessions du club de littérature... Et le jeune homme avait su prouver sa compétence aux yeux de Mitsugu.
Mainteant, la jeune-femme avait hâte de voir comment il réagirait à la lecture de son manuscrit... Par contre, elle ne put contenir son côté taquin quand Seito lui demande si il remet ces travaux à lui.
Kazane éclata d'un rire cristallin à la réaction étonnée de Seito. Ses yeux, empreints de malice, rencontrèrent les pupilles écarquillées de son interlocuteur.
-« Non, je te le donne pour que tu le remettes à l'empereur du Japon, baka ! ahaha ! »
Plaisanta-t-elle avec une légèreté taquine.
Lorsqu'il remercia pour sa confiance, elle inclina légèrement la tête, reconnaissant l'engagement qu'il semblait prêt à mettre dans cette collaboration.
Le récit de Seito sur son propre projet éveillait la curiosité de Kazane. Un samouraï en quête de rédemption dans un contexte historique, une aventure teintée de poésie et de passages oniriques. Elle trouvait cela fascinant et se sentit encore plus intriguée par la personnalité et la plume de Mori.
-« Wow... Je voudrais trop lire cela ! »
Elle l'écoutait attentivement, son regard plongé dans celui de Seito, la demoiselle était interessée par le récit de son président de club.
Lorsqu'il exprima ses doutes quant à sa méthode d'écriture, Kazane ne put s'empêcher de sourire avec compassion. Elle-même avait souvent remis en question sa propre approche créative, mais elle était convaincue que chacun avait sa propre manière de donner vie à ses idées.
-«Mori-san, chaque écrivain a sa propre méthode. L'important, c'est de trouver ce qui fonctionne pour toi.
Laisse-toi guider par ton inspiration, même si cela signifie explorer différentes formes d'écriture... C'est ce qui rend chaque auteur unique. »
La fille de Tsushima soupira et reprit avec une voix déterminée :
-« J'ai hâte de lire ce que tu as écrit, Mori-san. Et n'hésite pas à me donner ton avis sur mon histoire. Nous sommes là pour nous entraider, n'est-ce pas ? »
KoalaVolantLe soulagement de Mitsugu se dessina sur son visage sous la forme d'un doux sourire qui naquit au coin de ses lèvres.
Elle avait dévoilé une part intime d'elle-même en partageant les détails de son projet avec Seito. Cette œuvre, forgée au fil des nuits d'insomnie et des instants d'introspection, était plus qu'une simple histoire pour elle. C'était une émanation de son être, un mélange d'émotions, de peurs et d'espoirs pour son futur... Elle, qui rêvait de devenir écrivain.
Lorsque Seito se montra non seulement attentif mais également intéressé par son récit, une onde de soulagement avait parcourut la lycéenne.
Elle sentit un poids invisible se dissiper, comme si les pages de son manuscrit étaient devenues bien plus légères entre ses mains. L'idée que quelqu'un d'autre puisse lire son univers fictif, y trouver de l'intérêt, était une validation bienvenue de son travail acharné.
Son regard, initialement fixé sur le visage de Seito, s'adoucit un peu plus, reflétant sa reconnaissance sincère.
Le sourire de la demoiselle s'élargit en entendant son senpai évoquer son propre projet, même s'il se montrait un peu hésitant à partager.
Elle ressentit un respect mutuel s'installer entre eux, basé sur leur passion commune pour l'écriture.
La jeune femme adorait entendre les détails de la création de chaque écrivain, ces petites touches personnelles qui rendaient chaque projet unique.
Lorsqu'il lui avoua qu'il n'avait pas beaucoup lu Lovecraft parce que c'était « un peu flippant », Kazane ne put s'empêcher de rire légèrement. Elle comprenait cette réaction, ayant elle-même déjà gouté l'effroi avec les textes du maître de l'horreur cosmique.
Elle ne connaissait pas bien Seito, mais quelque chose en lui lui inspirait confiance, l'adolescente l'avait observé et évalué durant toute ces sessions du club de littérature... Et le jeune homme avait su prouver sa compétence aux yeux de Mitsugu.
Mainteant, la jeune-femme avait hâte de voir comment il réagirait à la lecture de son manuscrit... Par contre, elle ne put contenir son côté taquin quand Seito lui demande si il remet ces travaux à lui.
Kazane éclata d'un rire cristallin à la réaction étonnée de Seito. Ses yeux, empreints de malice, rencontrèrent les pupilles écarquillées de son interlocuteur.
-« Non, je te le donne pour que tu le remettes à l'empereur du Japon, baka ! ahaha ! »
Plaisanta-t-elle avec une légèreté taquine.
Lorsqu'il remercia pour sa confiance, elle inclina légèrement la tête, reconnaissant l'engagement qu'il semblait prêt à mettre dans cette collaboration.
Le récit de Seito sur son propre projet éveillait la curiosité de Kazane. Un samouraï en quête de rédemption dans un contexte historique, une aventure teintée de poésie et de passages oniriques. Elle trouvait cela fascinant et se sentit encore plus intriguée par la personnalité et la plume de Mori.
-« Wow... Je voudrais trop lire cela ! »
Elle l'écoutait attentivement, son regard plongé dans celui de Seito, la demoiselle était interessée par le récit de son président de club.
Lorsqu'il exprima ses doutes quant à sa méthode d'écriture, Kazane ne put s'empêcher de sourire avec compassion. Elle-même avait souvent remis en question sa propre approche créative, mais elle était convaincue que chacun avait sa propre manière de donner vie à ses idées.
-«Mori-san, chaque écrivain a sa propre méthode. L'important, c'est de trouver ce qui fonctionne pour toi.
Laisse-toi guider par ton inspiration, même si cela signifie explorer différentes formes d'écriture... C'est ce qui rend chaque auteur unique. »
La fille de Tsushima soupira et reprit avec une voix déterminée :
-« J'ai hâte de lire ce que tu as écrit, Mori-san. Et n'hésite pas à me donner ton avis sur mon histoire. Nous sommes là pour nous entraider, n'est-ce pas ? »
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
Seito Mori
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Sam 3 Fév 2024 - 10:39
MARDI 03 JUILLET 2018
Le baka a le mérite de faire redescendre la pression qu'il s'est lui-même mis comme un grand. Seito laisse échapper un rire. S'imaginer face à l'empereur du Japon est incongru. Jamais dans sa vie il ne sera aussi célèbre. Sa plus grande victoire serait de publier un livre. Pour le reste, il n'a aucune attente. A part celle de quitter le carcan familial. La majorité est son premier objectif de vie. Après ? Après, la vie, la vraie, brutale mais honnête, sauvage mais endiablée, imprédictible mais galvanisante. A mille lieues de ses écrits où le calme règne. Pas un mot plus haut que l'autre. Même dans les quelques descriptions de combat, il a à cœur de ne pas froisser le lecteur. Comme si leurs yeux pouvaient trancher le texte comme le katana de son samouraï. Son regard fuit, ses joues rosissent.
« Mmh... t'as sans doute raison. J'ai essayé d'appliquer d'autres méthodes mais j'arrive pas à un aussi bon résultat. Genre j'arrive pas du tout à écrire avec de la musique ou à faire un plan détaillé d'où j'veux aller. Juste j'écris et j'vois où ça m'amène. Et des fois, j'écris juste parce que j'en ai besoin. Même pas pour faire avancer l'histoire ou quoi. »
Le japonais ne s'avance pas trop sur les raisons qui le poussent à vouloir se cacher entre les lignes mais il sent que sa camarade connaît cette catharsis. Alors il acquiesce vivement à sa sollicitation. Et il réitère son enthousiasme.
« Ouais, j'suis content que tu sois venu m'trouver. Je sais pas si je trouverai du temps pour le lire avant les vacances. Comme j't'ai dit, avec les révisions pour les exams, c'est tendu de mon côté. J'ai mes parents sur l'dos. Mais si ça te va, je le prendrai pour le lire chez moi pendant les vacances d'août et j'te ferai un retour à la rentrée, en septembre. Un retour complet avec des annotations et tout. Genre comme les pros ! »
Il souffle du nez. Cela lui fait tout drôle de jouer le gars sérieux alors qu'il n'est pas sûr de maintenir une moyenne décente aux examens qui approchent. Son cerveau choisit de sauter au point précédent pour une anecdote littéraire plutôt que de promettre à Mitsugu qu'il lui renverrait l'ascenseur. A ce jour, seul Nolan a pu lire ses écrits. Tous les haïkus qu'il a pu inventer pour s'amuser, dispersés aux quatre coins des casiers de ses amis et de Mathéo, ne comptent pas. Pourtant, il pourrait lui faire lire un passage maintenant s'il le voulait. Son carnet d'écriture est toujours dans son sac, au cas où il serait frappé d'inspiration.
« J'sais pas si tu sais mais Murakami sait jamais la fin de son livre quand il commence à écrire. Il dit qu'en la connaissant pas, ça lui permet de pas s'ennuyer et de pas s'lasser de son propre récit. C'est ouf, non ? Même si jamais j'prétendrais écrire des chefs d’œuvre comme lui, j'aime assez sa philosophie de vouloir laisser parler les personnages et limite de se laisser surprendre. Mais c'est bizarre de s'dire que tu peux être surpris alors que tout sort de ta tête. Parce que ça voudrait dire que tes persos prennent possession de toi. Que t'es plus qu'une main dont ils se servent pour vivre. »
Son dos s'enfonce dans le fauteuil en rigolant.
« Oh putain, j'pars trop loin ! »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 701■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Kazane Mitsugu
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Dim 11 Fév 2024 - 23:26
La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime.Avec Seito Mori
/>
Kazane remercia Mori-san pour son engagement, un sourire doux illuminant son visage.
-« Ne t'en fais pas Mori-san, prend ton temps... C'est déjà bien sympa de ta part d'accepter. »
Mitsugu continuait de fixer Seito du regard, ses yeux reflétant une lueur d'incertitude.
Elle ne pouvait s'empêcher de craindre que l'enthousiasme actuel de Mori-san ne se dissipe pendant les vacances, laissant sa question non assouvie et son effort d'ouverture à autrui innutile.
La demoiselle doutait de sa propre valeur, se demandant si son travail pouvait réellement susciter l'intérêt de quelqu'un d'autre que sa petite personne.
Cependant, elle ne laissa rien transparaître de cette inquiétude.
Au contraire, l'adolescente garda un sourire amical et continua à écouter attentivement ce que Seito avait à dire.
La fille de Tsushima ne voulait pas laisser transparaître son manque de confiance. Elle essayait de se concentrer sur la conversation présente, chassant dans un coin de son esprit ses doutes et ses craintes.
Kazane hocha la tête à l'entente de l'anecdote sur Murakami et un sourir de fierté se dessina sur ses lèvres :
-« Oui je le savais, personellement je ne saurais y arriver... Mais je comprends ton point de vue. De mon côté, je suis plus comme Isayama et Lovecraft... Avoir tout prévu de A à Z pour que le tout soit cohérent... »
L'adolescente réfléchit un moment, ses pensées naviguant sur un souvenir passé avec le président du club de littérature... Ses émotions tanguèrent entre le regret de ses paroles impromptues et la volonté de rectifier les choses.
Elle ressentit une légère angoisse en abordant ce sujet délicat, mais elle choisit d'être sincère... Comme toujours.
Après un soupir témoignant de son introspection, elle s'étira délicatement, remettant en ordre ses longs cheveux d'ébène et ajustant son serre-tête.
-« Rien à voir, mais je tenais à m'excuser pour ce que je t'ai dit au festival des clubs. Ton intimité avec Takahashi, aussi peu discrète soit-elle, ne me regarde pas et je n'aurais pas dû te dire de but en blanc que j'avais compris. »
Son regard, empreint de franchise, rencontra celui de Seito. Elle espérait sincèrement que ses excuses étaient bien reçues, cherchant à dissiper tout malentendu avec le jeune homme et ne pas laissé un accrochage passé entaché leur relation amicale naissante.
Puis, comme pour changer de sujet et détendre l'atmosphère, elle enchaîna avec une question différente.
-« Tu t'y connais dans le monde de l'édition ? »
Kazane s'enfonça davantage dans son fauteuil, adoptant une posture détendue. Croisant les jambes avec une grâce naturelle, elle lia ses mains sur son genou, se penchant pour montrer à son interlocuteur qu'elle était toujours concentrée sur la conversation.
Son regard, fixé sur Seito, reflétait une curiosité mêlée d'anticipation, comme si elle s'apprêtait à avoir une déception durant leur échange qui prenait des contours incertains. La légèreté de son expression semblait témoigner d'une volonté de tourner la page et de, peut-être, s'entraider en tant qu'écrivains amateurs.
KoalaVolant-« Ne t'en fais pas Mori-san, prend ton temps... C'est déjà bien sympa de ta part d'accepter. »
Mitsugu continuait de fixer Seito du regard, ses yeux reflétant une lueur d'incertitude.
Elle ne pouvait s'empêcher de craindre que l'enthousiasme actuel de Mori-san ne se dissipe pendant les vacances, laissant sa question non assouvie et son effort d'ouverture à autrui innutile.
La demoiselle doutait de sa propre valeur, se demandant si son travail pouvait réellement susciter l'intérêt de quelqu'un d'autre que sa petite personne.
Cependant, elle ne laissa rien transparaître de cette inquiétude.
Au contraire, l'adolescente garda un sourire amical et continua à écouter attentivement ce que Seito avait à dire.
La fille de Tsushima ne voulait pas laisser transparaître son manque de confiance. Elle essayait de se concentrer sur la conversation présente, chassant dans un coin de son esprit ses doutes et ses craintes.
Kazane hocha la tête à l'entente de l'anecdote sur Murakami et un sourir de fierté se dessina sur ses lèvres :
-« Oui je le savais, personellement je ne saurais y arriver... Mais je comprends ton point de vue. De mon côté, je suis plus comme Isayama et Lovecraft... Avoir tout prévu de A à Z pour que le tout soit cohérent... »
L'adolescente réfléchit un moment, ses pensées naviguant sur un souvenir passé avec le président du club de littérature... Ses émotions tanguèrent entre le regret de ses paroles impromptues et la volonté de rectifier les choses.
Elle ressentit une légère angoisse en abordant ce sujet délicat, mais elle choisit d'être sincère... Comme toujours.
Après un soupir témoignant de son introspection, elle s'étira délicatement, remettant en ordre ses longs cheveux d'ébène et ajustant son serre-tête.
-« Rien à voir, mais je tenais à m'excuser pour ce que je t'ai dit au festival des clubs. Ton intimité avec Takahashi, aussi peu discrète soit-elle, ne me regarde pas et je n'aurais pas dû te dire de but en blanc que j'avais compris. »
Son regard, empreint de franchise, rencontra celui de Seito. Elle espérait sincèrement que ses excuses étaient bien reçues, cherchant à dissiper tout malentendu avec le jeune homme et ne pas laissé un accrochage passé entaché leur relation amicale naissante.
Puis, comme pour changer de sujet et détendre l'atmosphère, elle enchaîna avec une question différente.
-« Tu t'y connais dans le monde de l'édition ? »
Kazane s'enfonça davantage dans son fauteuil, adoptant une posture détendue. Croisant les jambes avec une grâce naturelle, elle lia ses mains sur son genou, se penchant pour montrer à son interlocuteur qu'elle était toujours concentrée sur la conversation.
Son regard, fixé sur Seito, reflétait une curiosité mêlée d'anticipation, comme si elle s'apprêtait à avoir une déception durant leur échange qui prenait des contours incertains. La légèreté de son expression semblait témoigner d'une volonté de tourner la page et de, peut-être, s'entraider en tant qu'écrivains amateurs.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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Seito Mori
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Dim 18 Fév 2024 - 21:17
MARDI 03 JUILLET 2018
« Ouais, ça se tient. Mais ça implique d'être super organisé. »
Ce qui n'est pas une de ses qualités premières. En vérité, toutes les méthodes se valent du moment que le résultat attendu est là. Il se fiche pas mal d'avoir à courir un marathon à chaque fois qu'il doit écrire du moment que ça lui garantit le succès. Sans rechercher la gloire, Seito espère néanmoins percé. Juste assez pour faire mentir sa famille. Des gamineries qui pourraient le sortir des ténèbres dans lesquelles il s'enfonce à nouveau. Interpellé par son souhait d'excuses, Seito repose un regard attentif sur sa camarade. Avant qu'elle ne lâche la bombe qui le fait écarquiller les yeux de stupeur.
Mais merde ! Il n'y a pas un seul jour où on ne le fait pas chier avec sa relation avec Mathéo ! Pourquoi cela intéresse-t-il tant les gens de savoir s'ils sont ensemble ? En quoi ça les regarde ? N'ont-ils rien de mieux à faire de leur vie ? Comme réviser, dessiner ou s'occuper de leurs petites affaires comme des presque adultes. Le problème est que sa remarque fragilise des fondations déjà peu solides. Étaient-ils si peu discrets ? Bien sûr, Seito n'avait jamais voulu l'être. Mais il se peut qu'après s'être autant rapprochés, il avait lâché du lest sur la retenue qu'il s'imposait vis-à-vis de Mathéo.
Sauf que si Mitsugu-chan l'avait remarqué, les autres le pouvaient aussi... Le japonais déglutit et tente de reprendre contenance. Malgré lui sa jambe s'agite, signe d'une nervosité sous-jacente. Il quitte son regard un instant. Allait-elle réellement prétendre pouvoir dissiper le malaise avec une question aussi bateau après avoir sauté les deux pieds dans le plat de la franchise ? Cependant, il y répond brièvement :
« J'y connais rien du tout, je sais juste que j'veux écrire. Le reste, j'verrai quand j'aurais fini un truc et que j'en serai content. Mais, j'veux bien qu'on revienne sur tes excuses... »
Moins à l'aise, le japonais se redresse et, les jambes légèrement écartées, posent ses deux mains sur ses cuisses. Il cherche un instant les bons mots mais abandonne bien vite car persuadé qu'il ne les trouvera pas. Alors il se lance dans la fosse aux lions.
« J'les accepte tes excuses. Mais j'vois pas en quoi ça te concerne. Comme tu l'as dit, c'est mon intimité, mes relations. Que tu fasses des suppositions dans ton coin, tu fais c'que tu veux. Mais tu peux pas débarquer et m'les imposer. Et j'suis sûr que t'aimerais pas qu'on t'le fasse. Même si c'était vrai, et je dis pas que ça l'est, tu sais pas les implications derrière, c'que tes paroles pourraient provoquer. »
Et il parlait en connaissance de cause. Jamais Seito, pour peu que ça l'intéresse, ne se permettrait de balancer ses vérités sur de tels sujets à qui que ce soit. Il fait beaucoup d'erreurs mais l'intimité des gens est une barrière qu'il se refuse de franchir. En grande partie parce qu'il a bien trop en jeu de son côté pour risquer qu'on lui renvoie la balle. Restant sur le diapason de l'honnêteté, il ajoute :
« Et crois pas que j'te dis ça méchamment. C'est un vrai conseil que j'te donne. »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
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Kazane Mitsugu
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Dim 18 Fév 2024 - 21:57
La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime.Avec Seito Mori
/>
Kazane sentit une lourde tension peser sur ses épaules, son sourire s'effaçant graduellement pour laisser place à une expression sérieuse, presque sombre. Ses yeux, autrefois pétillants, se ternirent et s'emplirent d'une intensité chargée de colère.
Une émotion qui s'infiltre dans son cœur, empoisonnant chaque battement, puis s'écoulant dans ses veines comme un liquide brûlant.
La colère, tel un feu dévorant, se propageait jusqu'à atteindre son cerveau, provoquant une douleur lancinante. Des pensées bouillonnantes s'agitaient dans son esprit, créant un tourbillon d'énervement qui menaçait de tout emporter sur son passage.
Mitsugu sentait que chaque mot prononcé par Seito alimentait ce brasier intérieur.
Elle avait envie d'exploser.
Elle voulait lui hurler dessus, l'empoigner par le col et le secouer pour lui remettre les idées en place afin de le faire taire.
Mais parmi cette colère, une autre émotion s'insinuait : la honte.
Elle rougissait, la teinte vermillon inondant ses joues et ses oreilles.
La honte qu'il ait raison, de se sentir ainsi, dépassée par une émotion aussi puissante. C'était comme si chaque regard posé sur elle, chaque mot, devenait une brûlure supplémentaire, exacerbant sa réaction.
Pourtant, malgré ce mélange d'émotions, la lycéenne tiqua légèrement de la langue, signe annonciateur de sa volonté de répondre. Son regard intense se posa sur Seito, prête à exprimer ce que son cœur bouillonnant lui dictait.
Kazane se leva brusquement, son visage arborant une expression déterminée, presque féroce. Elle ne pouvait contenir plus longtemps cette bouillonnante colère qui s'était emparée d'elle. Les mots fusèrent de sa bouche, cinglants, porteurs d'une frustration accumulée au fil du temps.
-« Tu crois que je n'y ai pas pensé ?! A ton avis, pourquoi je t'en parle en privé quand y'a personne?! Pourquoi, même quand tu m'as fait ta remarque paternaliste au festival des clubs suite à la chute d'Hina-chan, je t'ai répondu que quand on était seul à seul ?! »
Mitsugu reprit son souffle, mais son énergie ne faiblissait pas. Les mots jaillissaient comme des flammes incontrôlables. Une éruption qui devait tout dévaster sur son passage pour espérer s'appaiser.
-« Kuso ! Même quand je fais les choses dans les clous on me le reproche ! Je viens même m'excuser et on me tombe dessus... Hé, j'ai pas colporté de ragot, j'ai été clair avec toi, j'ai jamais ennuyé Takahashi-san ou ta personne... Tout ce que je voulais c'était expier ma seule faute envers toi ! »
Les poings de la demoiselle se serrèrent, signe de la tension qui l'habitait. Elle ne recula pas, bien décidée à faire entendre sa voix.
-« Je m'en fiche de ton couple, honnêtement soit heureux, c'est tout ce que je te souhaite, qu'importe avec qui. Je suis contente que tu acceptes mes excuses hein, mais j'avoue que la leçon de morale, non merci senpai ! »
Un silence pesant s'installa après ses paroles. Kazane respira fortement, essayant de calmer son cœur qui battait à un rythme effréné.
Les flammes de sa colère semblaient s'apaiser lentement, laissant place à une lueur de fatigue dans ses yeux et une légère lueur humide.
KoalaVolantUne émotion qui s'infiltre dans son cœur, empoisonnant chaque battement, puis s'écoulant dans ses veines comme un liquide brûlant.
La colère, tel un feu dévorant, se propageait jusqu'à atteindre son cerveau, provoquant une douleur lancinante. Des pensées bouillonnantes s'agitaient dans son esprit, créant un tourbillon d'énervement qui menaçait de tout emporter sur son passage.
Mitsugu sentait que chaque mot prononcé par Seito alimentait ce brasier intérieur.
Elle avait envie d'exploser.
Elle voulait lui hurler dessus, l'empoigner par le col et le secouer pour lui remettre les idées en place afin de le faire taire.
Mais parmi cette colère, une autre émotion s'insinuait : la honte.
Elle rougissait, la teinte vermillon inondant ses joues et ses oreilles.
La honte qu'il ait raison, de se sentir ainsi, dépassée par une émotion aussi puissante. C'était comme si chaque regard posé sur elle, chaque mot, devenait une brûlure supplémentaire, exacerbant sa réaction.
Pourtant, malgré ce mélange d'émotions, la lycéenne tiqua légèrement de la langue, signe annonciateur de sa volonté de répondre. Son regard intense se posa sur Seito, prête à exprimer ce que son cœur bouillonnant lui dictait.
Kazane se leva brusquement, son visage arborant une expression déterminée, presque féroce. Elle ne pouvait contenir plus longtemps cette bouillonnante colère qui s'était emparée d'elle. Les mots fusèrent de sa bouche, cinglants, porteurs d'une frustration accumulée au fil du temps.
-« Tu crois que je n'y ai pas pensé ?! A ton avis, pourquoi je t'en parle en privé quand y'a personne?! Pourquoi, même quand tu m'as fait ta remarque paternaliste au festival des clubs suite à la chute d'Hina-chan, je t'ai répondu que quand on était seul à seul ?! »
Mitsugu reprit son souffle, mais son énergie ne faiblissait pas. Les mots jaillissaient comme des flammes incontrôlables. Une éruption qui devait tout dévaster sur son passage pour espérer s'appaiser.
-« Kuso ! Même quand je fais les choses dans les clous on me le reproche ! Je viens même m'excuser et on me tombe dessus... Hé, j'ai pas colporté de ragot, j'ai été clair avec toi, j'ai jamais ennuyé Takahashi-san ou ta personne... Tout ce que je voulais c'était expier ma seule faute envers toi ! »
Les poings de la demoiselle se serrèrent, signe de la tension qui l'habitait. Elle ne recula pas, bien décidée à faire entendre sa voix.
-« Je m'en fiche de ton couple, honnêtement soit heureux, c'est tout ce que je te souhaite, qu'importe avec qui. Je suis contente que tu acceptes mes excuses hein, mais j'avoue que la leçon de morale, non merci senpai ! »
Un silence pesant s'installa après ses paroles. Kazane respira fortement, essayant de calmer son cœur qui battait à un rythme effréné.
Les flammes de sa colère semblaient s'apaiser lentement, laissant place à une lueur de fatigue dans ses yeux et une légère lueur humide.
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Seito Mori
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Lun 19 Fév 2024 - 0:34
MARDI 03 JUILLET 2018
Paternaliste ?! C'est la blague de l'année ! Seito la regarde s'exciter sans sourciller. Au fond de lui, il se doutait que son conseil présentait des risques de combustion spontanée. Il acceptait lui-même difficilement la critique quand il la jugeait injuste. Cependant, il retire aussi difficilement ses mots quand il juge qu'ils sont pertinents. Et dans le cas de sa camarade, elle méritait qu'il lui dise le fond de sa pensée. Alors il poursuit dans la même lancée :
« J'ai pas dit que t'y avais pas pensé. J'te dis juste de faire gaffe. »
Le japonais l'avait déjà vu agacée mais jamais encore aussi énervée. Il faut dire que se battre pendant un débat de littérature n'a que peu d'intérêt si ce n'est l'assurance de passer pour un réactionnaire. Et durant leurs sessions, Seito veillait toujours à ce que les échanges houleux ne dépassent pas le cadre de la critique littéraire. Dès l'instant où cela devenait personnel, il y coupait court et se révélait particulièrement intransigeant. Sans public, il ne cherche pas à calmer son piquant. Il y voit même un écho de sa propre colère.
« Et tu l'as fait et je t'en veux pas donc tu peux t'énerver autant qu'tu veux, ça changera rien. »
Encore heureux qu'elle n'ait pas joué la commère ou il ne se serait pas montré aussi sympathique. Entre Wayne-senpai et Mitsugu-chan, il ne saurait dire laquelle est la plus à craindre. Les deux filles ont un potentiel explosif particulièrement élevé et maintenant qu'il se frottait à la brune, il en découvrait toutes les subtilités. Ne dit-on pas qu'il n'y a que la vérité qui blesse. Seito attend qu'elle ait fini de cracher son venin pour répondre calmement :
« On est plus vraiment au club, tu peux m'appeler Seito. »
Il la dévisage sans jugement. En lui offrant son prénom, il lui ouvre une porte vers le dialogue. Il admire sa franchise et n'a pas besoin de plus pour être convaincu qu'elle n'a pas de mauvaises intentions. De la même voix posée, il commente :
« Ça m'fait toujours bizarre qu'on m'appelle senpai. J'pense pas que je mérite ce titre. En fait, j'suis même sûr que t'es plus mature que moi. »
Son visage s'éclaire d'amusement. Il ne la quitte pas du regard tandis qu'il complète :
« Je savais que t'avais pas ta langue dans ta poche mais j'pensais pas que t'étais capable de m'surpasser. »
Puis il l'invite à se rasseoir dans le fauteuil face à lui si elle le souhaite, alors ils pourraient être à nouveau sur le même pied d'égalité. Peu importe sa décision, il se permet de reprendre, un sourire aux lèvres :
« Si t'écris aussi franchement que tu parles, je suis quasi sûr que j'vais aimer ton roman. »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 701■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Kazane Mitsugu
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Dim 25 Fév 2024 - 22:27
La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime.Avec Seito Mori
/>
Kazane sentit un frisson parcourir son échine alors que les paroles apaisantes de Seito atteignaient son esprit bouillonnant.
Le rouge qui avait envahi son visage commençait à se dissiper progressivement, cédant la place à sa pigmentation blanche naturelle.
Sa respiration s'apaisait lentement, les bourasques sortant de sa bouche devenait petit à petit un zéphyr plus doux et régulier.
Les battements erratique de son cœur qui tambourinaient dans sa poitrine, ralentissant à chaque instant pour retrouver un rythme plus régulier.
La demoiselle soupira lourdement avant de s'effondrer dans le fauteuil qui se tenait derrière elle, ses épaules se relâchant sous le poids de la tension libérée par son moment de colère.
La lourdeur qui pesait sur son crâne commençait à s'atténuer, laissant place à une clarté retrouvée.
Kazane se sentit soudainement vidée, comme si une partie de l'énergie qui la faisait bouillonner avait été évacuée avec ses émotions intenses qui s'étaient déversée sur Seito.
Son regard, autrefois étincelant de colère, reflétait désormais sa détermination habituelle, mais avec un bourgeon de bienveillance qui prenait vie arpès que l'homme lui avait montré qu'il était une personne honnête, chose qui était rare à Kobe High Scholl selon la lycéenne.
Cependant, derrière cette apparente tranquillité, persistait une détermination inébranlable. Kazane était prête à repartir à la moindre incartade, prête à défendre ses convictions avec la même ferveur qu'auparavant. Elle avait peut-être temporairement apaisé la tempête qui grondait en elle, mais la mer déchaînée de sa détermination restait présente, prête à surgir à nouveau si nécessaire.
Une fois quelque peu appaisée, la demoiselle replongea ses yeux en amandes dans ceux de son interlocuteur. Elle entrouvrit la bouche, réfléchit un intant et la referma. Afin de gagner du temps pour mieux organiser ses futures paroles, l'adolescente soupira lourdement avant de se lancer d'une voix franche :
-« D'accord Mor... Seito... Appelle moi Kazane alors. »
Proximité bienvenue dont la grande japonaise n'avait guère l'habitude. Son père, broyé et remodelé par l'engrenage de la discipline militaire des forces de défenses japonaise, avait inculqué à son seul enfant le respect et la discipline.
Les règles de respect et les suffixes de politesse avaient tellement été inculqués à Kazane que ces notions s'étaient surement mêlées à son ADN de pure produit du Japon.
Certes, son comportement colérique qui la caractérisait la mettait en porte à faux vis à vis du tatemae, privilégiant l'Honne dit à voix haute.
-« Bah, sur certains aspects, tu mérites le senpaï et j'apprends de toi, pour d'autres, tu serais mon kohai.»
Mitsugu haussa les épaules et fit une moue exprimant qu'elle était peu convaincue. Elle ne pensait pas être plus mature que son président de club de littérature. Entre une adolescente de 17 ans et un jeune homme approchant l'âge au combien symbolique de 20 ans, l'un avait vécu bien plus d'expérience de la vie que l'autre.
La remarque sur sa franchise fit esquisser un sourire d'amusement teinté de lassitude, une lueur entendue dans le regard.
La jeune femme haussa légèrement les épaules, geste mécanique qu'elle adopte qaund on expose un aspect de sa personnalité et elle répondit d'une voix calme mais affirmée :
-« J'ai toujours été ainsi... Je ne sais mentir et je n'en vois pas l'intérêt. Après tout, je préfère être directe... Bon, j'essaie d'expliquer l'inexpliquable sur moi... C'est comme si on essayait d'expliquer le principe de la pensée... C'est là et on fait avec. »
Le compliment sur son futur ouvrage la fit rougir, mais au lieu que cela soit un carmin nait par le feu de la rage, c'est cette fois la douceur de mots gentils dont la demoiselle fut rarement abreuvée, que cela soit dans son enfance ou encore aujourd'hui.
-« Tu me le diras après les examens, si tu n'oublies pas... »
Kazane croise ses jambes joingant ses deux mais sur son genoux et se redresse, prenant une pose gracieuse dont des années de correction par sa grand-mère avaient ammenée la jeune femme à avoir cette élégance naturelle.
-« En tout cas, ça fait du bien de voir quelqu'un de franc dans cette foutue ville... Mais...»
Mitsugu se laissa aller à jouer distraitement avec une longue mèche de ses cheveux. Ses doigts fins glissèrent le long de la mèche, la torsadant de temps à autre, cette action distraïte et répétitive l'aidait à se concentrer et à se détendre. Ses cheveux, d'un noir de jais, glissèrent entre ses doigts pendant tout sa phrase :
-« Honnêtement, on change de sujet et on reprend nos conversation sur nos projets artistiques ou bien on se prend le chou sur ta vie sentimentale ? »
Un léger rire s'échappa de ses lèvres fines précédant la suite de sa réflexion :
-« Moi, je préfèrerais te proposer une collaboration. Qu'on s'entraide à atteindre notre rêve de devenir romanciers... Je veux voir Seito Mori dans les rayons de ma libraire favorite à Tsushima ! »
KoalaVolantLe rouge qui avait envahi son visage commençait à se dissiper progressivement, cédant la place à sa pigmentation blanche naturelle.
Sa respiration s'apaisait lentement, les bourasques sortant de sa bouche devenait petit à petit un zéphyr plus doux et régulier.
Les battements erratique de son cœur qui tambourinaient dans sa poitrine, ralentissant à chaque instant pour retrouver un rythme plus régulier.
La demoiselle soupira lourdement avant de s'effondrer dans le fauteuil qui se tenait derrière elle, ses épaules se relâchant sous le poids de la tension libérée par son moment de colère.
La lourdeur qui pesait sur son crâne commençait à s'atténuer, laissant place à une clarté retrouvée.
Kazane se sentit soudainement vidée, comme si une partie de l'énergie qui la faisait bouillonner avait été évacuée avec ses émotions intenses qui s'étaient déversée sur Seito.
Son regard, autrefois étincelant de colère, reflétait désormais sa détermination habituelle, mais avec un bourgeon de bienveillance qui prenait vie arpès que l'homme lui avait montré qu'il était une personne honnête, chose qui était rare à Kobe High Scholl selon la lycéenne.
Cependant, derrière cette apparente tranquillité, persistait une détermination inébranlable. Kazane était prête à repartir à la moindre incartade, prête à défendre ses convictions avec la même ferveur qu'auparavant. Elle avait peut-être temporairement apaisé la tempête qui grondait en elle, mais la mer déchaînée de sa détermination restait présente, prête à surgir à nouveau si nécessaire.
Une fois quelque peu appaisée, la demoiselle replongea ses yeux en amandes dans ceux de son interlocuteur. Elle entrouvrit la bouche, réfléchit un intant et la referma. Afin de gagner du temps pour mieux organiser ses futures paroles, l'adolescente soupira lourdement avant de se lancer d'une voix franche :
-« D'accord Mor... Seito... Appelle moi Kazane alors. »
Proximité bienvenue dont la grande japonaise n'avait guère l'habitude. Son père, broyé et remodelé par l'engrenage de la discipline militaire des forces de défenses japonaise, avait inculqué à son seul enfant le respect et la discipline.
Les règles de respect et les suffixes de politesse avaient tellement été inculqués à Kazane que ces notions s'étaient surement mêlées à son ADN de pure produit du Japon.
Certes, son comportement colérique qui la caractérisait la mettait en porte à faux vis à vis du tatemae, privilégiant l'Honne dit à voix haute.
-« Bah, sur certains aspects, tu mérites le senpaï et j'apprends de toi, pour d'autres, tu serais mon kohai.»
Mitsugu haussa les épaules et fit une moue exprimant qu'elle était peu convaincue. Elle ne pensait pas être plus mature que son président de club de littérature. Entre une adolescente de 17 ans et un jeune homme approchant l'âge au combien symbolique de 20 ans, l'un avait vécu bien plus d'expérience de la vie que l'autre.
La remarque sur sa franchise fit esquisser un sourire d'amusement teinté de lassitude, une lueur entendue dans le regard.
La jeune femme haussa légèrement les épaules, geste mécanique qu'elle adopte qaund on expose un aspect de sa personnalité et elle répondit d'une voix calme mais affirmée :
-« J'ai toujours été ainsi... Je ne sais mentir et je n'en vois pas l'intérêt. Après tout, je préfère être directe... Bon, j'essaie d'expliquer l'inexpliquable sur moi... C'est comme si on essayait d'expliquer le principe de la pensée... C'est là et on fait avec. »
Le compliment sur son futur ouvrage la fit rougir, mais au lieu que cela soit un carmin nait par le feu de la rage, c'est cette fois la douceur de mots gentils dont la demoiselle fut rarement abreuvée, que cela soit dans son enfance ou encore aujourd'hui.
-« Tu me le diras après les examens, si tu n'oublies pas... »
Kazane croise ses jambes joingant ses deux mais sur son genoux et se redresse, prenant une pose gracieuse dont des années de correction par sa grand-mère avaient ammenée la jeune femme à avoir cette élégance naturelle.
-« En tout cas, ça fait du bien de voir quelqu'un de franc dans cette foutue ville... Mais...»
Mitsugu se laissa aller à jouer distraitement avec une longue mèche de ses cheveux. Ses doigts fins glissèrent le long de la mèche, la torsadant de temps à autre, cette action distraïte et répétitive l'aidait à se concentrer et à se détendre. Ses cheveux, d'un noir de jais, glissèrent entre ses doigts pendant tout sa phrase :
-« Honnêtement, on change de sujet et on reprend nos conversation sur nos projets artistiques ou bien on se prend le chou sur ta vie sentimentale ? »
Un léger rire s'échappa de ses lèvres fines précédant la suite de sa réflexion :
-« Moi, je préfèrerais te proposer une collaboration. Qu'on s'entraide à atteindre notre rêve de devenir romanciers... Je veux voir Seito Mori dans les rayons de ma libraire favorite à Tsushima ! »
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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Seito Mori
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Ven 8 Mar 2024 - 22:00
MARDI 03 JUILLET 2018
Seito reçut son prénom comme une offrande, scellant ainsi la réalité d'un respect mutuel qu'il n'omettrait pas d'honorer. Kazane ne le remarquerait sûrement pas, qu'il ne confiait pas son prénom à n'importe qui. Aussi idiot que cela puisse paraître, il y accordait une importance maladive. Mais sait se montrer neutre quand elle choisit de revenir à sa place après qu'il l'y ait invité. Un sourire amusé grignote progressivement le bas de son visage.
Kohai, senpai. Tous ces titres honorifiques sont des étiquettes qui se veulent rassurantes. Son malaise est une pâle image de ce mal-être qui ne l'a que par trop rongé. Ne rentrer dans aucune case est un parjure dans le pays du soleil levant. Une hérésie que ses parents ont voulu corriger par-dessus tout au point de bafouer ses opinions et gommer l'essence même de sa vraie nature. Jusqu'à vouloir le remplacer. Il n'en démordait pas.
« C'est là et on fait avec. » acquiesce-t-il, les yeux brillants de malice.
Ne pas tergiverser, se donner pleinement, être honnête revêt un courage que peu de gens soupçonnent. Seito n'avait jamais vu les choses autrement et il ne pouvait que répéter cette philosophie bien qu'elle lui ait causé du tort d’innombrables fois. A la nouvelle mention de ses écrits, le japonais se rapproche. Les fesses à moitié dans le vide, il plonge son regard brun dans le sien et rétorque :
« J'ai une tête à oublier ? Je t'ai dit que j'le lirai alors j'vais le lire. »
Il n'appréciait pas qu'elle remette en question sa parole mais après tout, ce n'est pas comme si elle le connaissait réellement. En tant que membre du club, elle ne voyait qu'une infime partie de l'iceberg. La meilleure en vérité, celle qu'il aurait souhaité être à plein temps mais qui lui demandait une énergie et une positivité hors du commun. Alors, quand Kazane redirige la conversation, toute la pression retombe et il éclate de rire, se reculant par la même occasion.
« Ouais, j'veux bien parce que j't'assure que ma vie sentimentale est pas du tout passionnante ! »
Et là, la jeune fille le surprend. Ses yeux et sa bouche s'arrondissent. C'est étrange d'avoir une fervente défenseur sans jamais lui avoir prouvé sa valeur. L'image se propage. De son nom écrit sur une couverture. De son soulagement pour avoir réussi quelque chose de sa vie. De la fierté de ses parents ? Non... il ne vaut mieux pas qu'il se faufile sur ce chemin escarpé. Ses pensées bifurquent à cent-quatre vingt degrés.
« Bon, t'sais quoi, j'vais t'faire lire le dernier passage que j'ai écrit. »
Le japonais quitte le fauteuil pour aller récupérer le carnet dans son sac. Ce carnet ne le quitte jamais et c'est presque tous les jours qu'il y annote tout type d'inspiration. Tantôt des citations inspirantes, tantôt des haïkus et entre des passages entiers de cette longue nouvelle qui ne cesse de s'allonger et qu'il ne croit pas sérieusement être un vrai roman.
« Comme ça, p't'être que tu m'croiras quand j'dis que je vais lire c'que tu m'as confié et que je vais commenter du mieux qu'je peux. »
L'aller-retour est rapide et déjà il est de nouveau assis dans le fauteuil. Sous ses doigts, les pages du carnet défilent. Puis enfin, il s'arrête. Cachottier sur ses écrits, cela lui faisait tout drôle de proposer de lui-même une lecture de ses textes. Mais Kazane avait raison, l'idée d'une collaboration était intéressante. Alors il inspire et lui tend le carnet entrouvert.
« Tiens. Ça r'ssemble à ça. »
- La page en question:
- Hiroto errait depuis plusieurs heures à présent entre les arbres. Il avait arrêté de courir, un poing de côté lui mordant sauvagement le flanc. La voix de ses assaillants s'était estompée, ne restait plus que le murmure du feuillage au-dessus de sa tête.
Leur langage lui était inconnu mais il cherchait néanmoins à en découvrir les arcanes. Sa main échoua sur l'écorce d'un érable alors que ses jambes lâchaient. Le souffle erratique, il songea un instant à se relever. Mais le murmure s'intensifia au point qu'il y vit une invitation à se reposer.
En réponse, ses doigts glissèrent contre l'écorce jusqu'à ce que son dos en épouse le tronc. Déjà ses paupières se fermaient. Il devait néanmoins assurer ses arrières. La mousse absorba ses paumes alors qu'il se penchait vers le chemin qu'il venait d'emprunter. A droite, à gauche... le souvenir s'estompait.
Le faible bruissement du vent apaisa son trouble. L'arrière de sa tête s'échoua à son tour contre le tronc. De biais, il eut l'impression que sa vision se diluait. Comme si l'aquarelliste distrait avait trempé son pinceau trop longtemps dans l'eau et que les couleurs débordaient de leur contexte.
Le fil de la lame émoussée
Le guerrier confie sa vie
A l'ombre des sycomores
Hiroto ne se sentit pas partir. Les quelques respirations devinrent de longues minutes. Il n'entendit pas les voix ressurgir. Pas plus qu'il ne prêta attention à la course effrénée de leurs pas. Ce ne fut que lorsqu'il sentit le métal froid contre sa joue que la réalité se rappela à lui.
La surprise lui ouvrit brutalement les yeux. Et il contempla ses assaillants, hagard. Son égarement allait lui coûter cher. Mais il se sentait encore terriblement alourdi de fatigue. Son corps, refroidi par ce court repos, lui soutira une grimace de douleur alors qu'il tentait de se redresser.
La lame quitta sa joue pour épingler le haut de son torse.
— Pas un geste, bandit.
La dénomination obscurcit son regard mais il s'exécuta, son séant retrouvant le sol plus bas. Sa main droite se rapprocha de son corps, prête à l'enjamber pour saisir son katana. Bien qu'il n'ait pas l'avantage, Hiroto refusait de mourir sans avoir fait tomber au moins l'un d'entre eux. Maintenant sa garde, le soldat cracha :
— Où est ton complice ?
Il sentit la peur tapisser le fond de sa voix. Les trois soldats devaient continuer à croire qu'il n'était pas seul. Il était même vital qu'ils se croient en danger malgré leur ascendant apparent. C'est pourquoi, jouant de son état de fatigue, il joua le rôle de la victime.
— Il m'a assommé. C'est lui qui l'a.
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 701■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Kazane Mitsugu
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Mer 3 Avr 2024 - 15:53
La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime.Avec Seito Mori
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Un léger rire s'échappa des lèvres de l'adolescente en réponse aux paroles de Seito. Son rire était doux, teinté d'une touche d'amusement.
-« Peut-être ? »
Lança-t'elle en levant légèrement les épaules.
-« Je ne connais que l'image du président de club que tu veux montrer. »
Inconsciemment, tout le monde montre une facette de soi que l'on préfère montrer à autrui, même Kazane qui avait la facheuse tendance à constamment dire ce qu'elle pensait à voix haute.
Cependant, pour sa survie, elle se montrait plus conciliante avec les professeurs, les membres du personnels etc... Elle détestait cette partie d'elle, elle se sent hypocrite envers ces adultes... Mais le choix ne lui revenait pas.
Lorsque Seito lui tendit son carnet, Kazane le prit avec précaution, comme si elle manipulait un trésor fragile. Ses yeux parcoururent les lignes écrites avec une certaine hésitation, un mélange d'excitation et de nervosité dans son cœur. Elle savait que lire les écrits de quelqu'un était une sorte de privilège, une fenêtre ouverte sur leur monde intérieur.
-« Merci Seito.»
Murmura-t-elle avec gratitude, levant les yeux vers le jeune homme avec un sourire chaleureux.
-« C'est vraiment gentil de ta part de partager cela avec moi. Je promets de le lire avec autant d'attention que tu as l'intention de lire mes propres écrits.»
Lorsqu'elle se concentra sur la page indiquée, la jeune femme posa son regard sur les lignes écrites avec une concentration intense.
Ses yeux parcouraient chaque mot avec attention, absorbant le contenu du texte. Son visage était devenu extrêmement sérieux. Les sourcils légèrement froncés, elle était plongée dans sa lecture, captivée par l'histoire que Seito avait écrite.
Kazane leva les yeux vers Seito après avoir parcouru la page avec sérieux. Un léger plissement de ses sourcils témoignait de sa réflexion profonde sur le texte. Après un moment de silence, elle prit la parole, sa voix empreinte de considération.
-« Dans l'ensemble, c'est bien...," commença-t-elle, puis elle se concentra sur le point qu'elle jugeait à améliorer. "Je changerais juste la phrase 'Pas un geste, bandit.' Cela fait trop enfantin, surtout pour un noble bushi... Tu devrais changer par autre chose... Désolée, si tu me trouves grossière, mais je pense que l'on doit être critique l'un envers l'autre pour, progresser ! »
Mitsugu regardait maintenant son ainé dans les yeux, attendant sa réaction avec impatience.
KoalaVolant-« Peut-être ? »
Lança-t'elle en levant légèrement les épaules.
-« Je ne connais que l'image du président de club que tu veux montrer. »
Inconsciemment, tout le monde montre une facette de soi que l'on préfère montrer à autrui, même Kazane qui avait la facheuse tendance à constamment dire ce qu'elle pensait à voix haute.
Cependant, pour sa survie, elle se montrait plus conciliante avec les professeurs, les membres du personnels etc... Elle détestait cette partie d'elle, elle se sent hypocrite envers ces adultes... Mais le choix ne lui revenait pas.
Lorsque Seito lui tendit son carnet, Kazane le prit avec précaution, comme si elle manipulait un trésor fragile. Ses yeux parcoururent les lignes écrites avec une certaine hésitation, un mélange d'excitation et de nervosité dans son cœur. Elle savait que lire les écrits de quelqu'un était une sorte de privilège, une fenêtre ouverte sur leur monde intérieur.
-« Merci Seito.»
Murmura-t-elle avec gratitude, levant les yeux vers le jeune homme avec un sourire chaleureux.
-« C'est vraiment gentil de ta part de partager cela avec moi. Je promets de le lire avec autant d'attention que tu as l'intention de lire mes propres écrits.»
Lorsqu'elle se concentra sur la page indiquée, la jeune femme posa son regard sur les lignes écrites avec une concentration intense.
Ses yeux parcouraient chaque mot avec attention, absorbant le contenu du texte. Son visage était devenu extrêmement sérieux. Les sourcils légèrement froncés, elle était plongée dans sa lecture, captivée par l'histoire que Seito avait écrite.
Kazane leva les yeux vers Seito après avoir parcouru la page avec sérieux. Un léger plissement de ses sourcils témoignait de sa réflexion profonde sur le texte. Après un moment de silence, elle prit la parole, sa voix empreinte de considération.
-« Dans l'ensemble, c'est bien...," commença-t-elle, puis elle se concentra sur le point qu'elle jugeait à améliorer. "Je changerais juste la phrase 'Pas un geste, bandit.' Cela fait trop enfantin, surtout pour un noble bushi... Tu devrais changer par autre chose... Désolée, si tu me trouves grossière, mais je pense que l'on doit être critique l'un envers l'autre pour, progresser ! »
Mitsugu regardait maintenant son ainé dans les yeux, attendant sa réaction avec impatience.
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Seito Mori
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Ven 5 Avr 2024 - 11:00
MARDI 03 JUILLET 2018
Seito l'observe. Son regard navigue, un brin nerveusement, entre Kazane et le carnet. Comme elle l'a si bien dit, entre ces murs il ne présente qu'une facette de sa personne. La meilleure tant qu'à faire. Non pas par malice mais parce qu'il sait bien qu'une telle occasion pourrait ne pas se représenter. De démontrer qu'il est capable de sérieux et d'investissement. Qu'il n'est pas ce gosse colérique et sans avenir. Tenir la présidence est un maigre exploit mais c'est le seul qu'il ait à son actif à l'heure actuelle. C'est pourquoi il chérit les compliments qu'il peut recevoir et qu'il se soucie autant du bien-être de tous les membres. Sans oublier que c'est la première fois qu'il soumet un de ses textes à la critique. Et, même s'il est prêt à l'affronter, il y a cette appréhension qui le tend. Kazane, de par sa franchise, pourrait se rallier à ses parents sans le savoir. Ses dents emprisonnent sa lèvre inférieure.
Et la relâchent d'une expiration soulagée lorsqu'elle s'élance enfin. Puis il laisse échapper un rire et secoue la tête.
« C'est parfait. » Son sourire s'agrandit. « J'avais peur que tu dises rien justement ou que tu trouves ça si nul que... »
Il s'interrompt, gêné. Renvoyer une image assurée n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. Mais elle n'a pas à savoir ce qui remue tout au fond de son être. Alors Seito se concentre sur sa remarque, qu'il juge pertinente.
«Tu penses que je devrais changer toute la phrase ou c'est juste le mot bandit qui te fait bizarre ? »
Ses fesses se rapprochent du bord de l'assise alors qu'il réfléchit intensément. Malgré lui, ses dents viennent à nouveau triturer sa lèvre. Puis il relève des yeux brillants.
« Qu'est-ce que tu penses de Te voilà enfin, malandrin. Ou Tu n'as pas couru bien loin, scélérat ? Ou si j'veux rester dans l'idée qu'il l'invite à pas bouger, p't'être un truc du style Reste à terre si tu ne veux pas goûter au fil de ma lame, bandit ? »
Même s'il a déjà fait trois propositions, il ne peut s'empêcher de faire défiler dans sa tête tout ce qu'il a déjà écrit. Il est possible qu'il ait à faire beaucoup de modifications pour s'approcher d'un écrit tangible.
« C'est vrai que j'ai pas vraiment fait gaffe au vocabulaire que j'utilisais en fonction des différents personnages. Faudra que je refasse une passe sur tout pour être sûr que ça fait crédible. Qu'il y ait pas un paysan qui parle comme un noble ou l'inverse. Même si ça pourrait être marrant mais là c'est pas l'but. »
Son sourire se fait hésitant. La poésie lui tenant à cœur, Seito ne peut s'empêcher d'être curieux. C'est pourquoi il tend volontairement le bâton pour se faire battre.
« Au fait, pas trop dégueu le haïku ? »
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Kazane Mitsugu
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Mer 17 Avr 2024 - 11:52
La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime.Avec Seito Mori
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Kazane écoutait attentivement les paroles de Seito, observant les nuances de son expression tandis qu'il partageait ses pensées. Elle pouvait sentir le mélange d'excitation et d'appréhension qui émanait de lui, tout comme elle avait ressenti une fois lorsqu'elle avait partagé ses propres écrits avec lui il y'a quelques instants.
La seule différence, c'est qu'elle devrait faire preuve de patience avant de recevoir ses critiques.
La patience, une qualité que la fille de Tsushima n'avait jamais vraiment eue. C'était une femme d'action, aimant réaliser toutes choses de suite, prenant à bras le corps ses problèmes pour les régler directement sans détour... Attendre était un supplice pour elle.
Lorsqu'il lui montra sa joie de recevoir ses critiques et demanda son avis sur la phrase "Pas un geste, bandit", elle sourit doucement, appréciant son attitude volontaire et agréable.
-« C'est normal, Seito. Même si cela avait été mauvais, je te l'aurais quand même dit et conseillé pour que tu t'améliores. C'est comme ça que l'on progresse, non ? »
Elle lui offrit un regard encourageant avant de réfléchir à sa question.
-«Tu as raison de souligner que le langage d'un samouraï est différent de celui d'un japonais lambda, surtout compte tenu de la différence d'éducation à l'époque. Je pense que 'Lâche ton arme, zoku-san pour souligner la politesse teintée de mépris à l'égard du bandit peut-être pas mal... Ou bien rends-toi' pourrait être une meilleure alternative. C'est sobre et ça ne casse pas le rythme.»
Lorsquele jeune homme lui demanda son avis sur son haïku, Mitsugu sentit une légère bouffée de surprise. Ses yeux s'agrandirent alors qu'elle réalisait qu'elle avait complètement omis de mentionner cela auparavant.
La demoiselle récita de mémoire le poème, écoutant attentivement ses mots, laissant l'image qu'ils évoquaient s'inscrire dans son esprit.
-« Le fil de la lame émoussée,
Le guerrier confie sa vie,
À l'ombre des sycomores. »
Répéta-t-elle doucement, savourant chaque syllabe pour tenter de saisir l'intention de l'auteur dans ces quelques mots destinés à s'envoler dans le vent.
-« J'aime la rythmique, l'image que cela évoque et je suis amoureuse du mot 'sycomores', que j'entends trop peu souvent.»
L'adolescente prit une profonde inspiration, se préparant à partager son propre haïku, bien que moins poétique à ses yeux.
-« Les vagues murmurent, Douce mélodie marine, Paix éphémère. »
Elle haussa les épaules avec un sourire timide.
-« Voilà celui qui ouvre mon roman...Ce n'est peut-être pas aussi impressionnant, mais ça me rappelle chez moi... Et comme ce roman à pour thème sous-jacent la nostalhie... Bref, oublie. »
.
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Seito Mori
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Jeu 18 Avr 2024 - 23:00
MARDI 03 JUILLET 2018
Ou un truc plus court, c'est vrai que ça marche aussi. Seito hoche la tête et enclenche ses notes mentales. Notes qu'il écrira dès qu'il en aura l'occasion. Il s'en mordrait les doigts d'oublier. Rends-toi est l'option qu'il affectionne. Mais il ne s'y attarde pas, trop curieux d'entendre son avis sur cet échantillon de poésie. Les haïkus, il en faisait souvent. Presque tous les jours en vérité. Certains ne survivaient pas à ses coups de gomme mais d'autres avaient plus de chance et se retrouvaient éparpillés dans le casier de ses amis ou sur leur cahier à défaut du sien. Le sujet importait peu, il écrivait sur tout et il lui était arrivé de s'inquiéter en ne voyant pas l'inspiration arriver. Il ne croit pas aux muses mais se doute que ses états d'âme jouent un rôle prépondérant dans la qualité de sa poésie. Pour autant, il souhaitait conserver la spontanéité qui la caractérisait plutôt que de se triturer l'esprit pour obtenir mieux. La poésie, au même titre que son journal, lui servait d'exutoire et il refusait de les salir d'impératifs.
Interpellé par la mémoire de Kazane, Seito la dévisage avec surprise. Mais il ne dit rien, suspendu à ses lèvres. Lui-même n'avait jamais lu à voix haute ses écrits alors l'entendre de la bouche d'un autre lui fait tout drôle. Il se surprend à penser que ce n'est pas si déplaisant. Soudain, c'est presque comme s'il n'avait pas écrit ces vers tant cela lui paraît surréaliste. Son avis le touche donc tout particulièrement et ses joues s'embrasent. Il chasse du regard et sourit bêtement.
« C'est vrai qu'il est beau ce mot. » s'entend-il répondre.
Le japonais est loin de se douter que ce compliment n'est pas la seule surprise que Kazane lui réserve. Quand elle reprend la parole, il repose sur elle un regard papillonnant. Il en oublie la prestance qu'impose son rôle, ses lèvres s'entrouvrent, ses yeux s'agrandissent.
« Tu... »
Et les mots lui manquent. Le temps s'arrête, quelques instants pour qu'il récolte les vers qui ont glissé trop vite. Son imagination se fait emporter par ces vagues de mélancolie. Incrédule, il parvient à poser sa question entière.
« Tu ouvres ton roman avec un haïku ? »
Mais ce n'est pas le plus important, même s'il ne saurait dire pourquoi cela lui remue autant les tripes. Rapidement, trop rapidement, un aveu franchit ses lèvres.
« Non non, la nostalgie ça me parle aussi. »
Trop préoccupé à l'empêcher de se taire, il ne réalise pas de suite avoir jeté un caillou trop lourd dans l'océan qui les entoure. Le japonais ne veut pas oublier, il veut savoir ce qui se cache derrière ses mots. Entre les lettres se cache la fragilité de sa camarade, il en est persuadé et l'occasion est trop belle pour la laisser couler si vite. Mais aurait-elle envie de se confier si elle savait qu'aucune réciprocité n'est possible ? Il hésite puis sa curiosité l'emporte.
« Je– Dis m'en plus. Tu viens d'une ville au bord de la mer ? Qu'est-ce qui te manque là-bas ? »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 701■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Kazane Mitsugu
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Lun 6 Mai 2024 - 23:49
La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime.Avec Seito Mori
/>
Kazane laisse échapper un léger soupir, presque imperceptible, tandis qu'elle passe sa main dans sa longue chevelure noire. Une légère gêne se lit dans ses gestes, un malaise presque palpable alors qu'elle dévoile une part de son monde intérieur à Seito. Elle n'est pas habituée à partager ses haïkus avec autrui, encore moins à dévoiler les émotions qui les sous-tendent.
Pour la première fois depuis le début de leur échange, Kazane détourne le regard, comme pour fuir l'intensité du moment. Mais, se reprenant presque aussitôt, elle ancre de nouveau ses yeux dans ceux de Seito, déterminée à ne pas dérober à son interlocuteur la sincérité qu'il mérite.
-«Eh bien, j'essaie d'en faire... J'aime faire des poèmes... ça me calme... »
Sa voix est légèrement hésitante, mais sa conviction transparaît dans ses paroles. La demoiselle avait compris très jeune qu'elle avait trouvé un refuge dans les vers, une manière d'exprimer sur le papier les tourments de son âme.
Un rire léger s'échappa alors de ses lèvres lorsque l'ironie de ses paroles lui saut aux yeux, elle qui est connue pour sa facilité à succomber à la colère.
Son rire s'estompe quand Seito évoque la nostalgie et lui demande ce qui lui manque de son ancienne vie au bord de mer.
Avec une voix quelque peu éteinte, la japonaise répondit avec franchise :
-« Je suis originaire de l'île de Tsushima.Toute ma vie était là-bas, mais je l'ai quittée cette année pour Kobe suite au divorce de mes parents. »
La demoiselle fit une pause, croisant les bras et son visage laisse entrevoir une pointe de tristesse dans son regard.
-« Toute ma vie était là-bas... Mon lycée où j'étais appréciée, mes amis, ma famille, mon club de natation... J'ai quittée tout cela cette année pour Kobe suite au divorce de mes parents. »
Son expression est empreinte de mélancolie, le poids de cette séparation familiale pesait encore sur ses épaules.
-« Tout me manque. Ma famille unie, la campagne baignée par le soleil orangé de l'aube, le son des vagues... Je ne me sens pas chez moi dans les grandes villes. »
Les souvenirs semblent danser devant ses yeux, des images de moments heureux en famille, d'activités partagées avec ses amis, imprégnant chaque mot qu'elle prononce.
Mais Kazane chasse rapidement ces pensées, comme pour se recentrer sur le moment présent.
-« Mais bon, c'est révolu maintenant... »
Son ton est résigné, mais il y a une lueur de détermination dans ses yeux. Elle refuse de se laisser abattre par ce nouveau lycée... Par cette ville.
Kazane laisse échapper un sourire las, presque résigné, alors qu'elle adresse ses paroles à Seito. Son regard, empreint d'une pointe de tristesse, rencontre celui de son camarade, cherchant peut-être une once de compréhension dans ses yeux.
-« Désolée d'avoir parlé de ma vie, tu t'en fiche sûrement...»
Sa voix est teintée d'une légère amertume, comme si elle anticipait déjà la réponse, comme si elle s'excusait d'avoir dérangé avec ses propres tourments dont personne n'avait le moindre intéret.
Son regard se pose alors sur Seito, curieux, perçant jusqu'à l'âme de son interlocuteur.
-« Et toi ? Pourquoi mon poème semble faire écho à quelque chose en toi ? »
.
KoalaVolantPour la première fois depuis le début de leur échange, Kazane détourne le regard, comme pour fuir l'intensité du moment. Mais, se reprenant presque aussitôt, elle ancre de nouveau ses yeux dans ceux de Seito, déterminée à ne pas dérober à son interlocuteur la sincérité qu'il mérite.
-«Eh bien, j'essaie d'en faire... J'aime faire des poèmes... ça me calme... »
Sa voix est légèrement hésitante, mais sa conviction transparaît dans ses paroles. La demoiselle avait compris très jeune qu'elle avait trouvé un refuge dans les vers, une manière d'exprimer sur le papier les tourments de son âme.
Un rire léger s'échappa alors de ses lèvres lorsque l'ironie de ses paroles lui saut aux yeux, elle qui est connue pour sa facilité à succomber à la colère.
Son rire s'estompe quand Seito évoque la nostalgie et lui demande ce qui lui manque de son ancienne vie au bord de mer.
Avec une voix quelque peu éteinte, la japonaise répondit avec franchise :
-« Je suis originaire de l'île de Tsushima.Toute ma vie était là-bas, mais je l'ai quittée cette année pour Kobe suite au divorce de mes parents. »
La demoiselle fit une pause, croisant les bras et son visage laisse entrevoir une pointe de tristesse dans son regard.
-« Toute ma vie était là-bas... Mon lycée où j'étais appréciée, mes amis, ma famille, mon club de natation... J'ai quittée tout cela cette année pour Kobe suite au divorce de mes parents. »
Son expression est empreinte de mélancolie, le poids de cette séparation familiale pesait encore sur ses épaules.
-« Tout me manque. Ma famille unie, la campagne baignée par le soleil orangé de l'aube, le son des vagues... Je ne me sens pas chez moi dans les grandes villes. »
Les souvenirs semblent danser devant ses yeux, des images de moments heureux en famille, d'activités partagées avec ses amis, imprégnant chaque mot qu'elle prononce.
Mais Kazane chasse rapidement ces pensées, comme pour se recentrer sur le moment présent.
-« Mais bon, c'est révolu maintenant... »
Son ton est résigné, mais il y a une lueur de détermination dans ses yeux. Elle refuse de se laisser abattre par ce nouveau lycée... Par cette ville.
Kazane laisse échapper un sourire las, presque résigné, alors qu'elle adresse ses paroles à Seito. Son regard, empreint d'une pointe de tristesse, rencontre celui de son camarade, cherchant peut-être une once de compréhension dans ses yeux.
-« Désolée d'avoir parlé de ma vie, tu t'en fiche sûrement...»
Sa voix est teintée d'une légère amertume, comme si elle anticipait déjà la réponse, comme si elle s'excusait d'avoir dérangé avec ses propres tourments dont personne n'avait le moindre intéret.
Son regard se pose alors sur Seito, curieux, perçant jusqu'à l'âme de son interlocuteur.
-« Et toi ? Pourquoi mon poème semble faire écho à quelque chose en toi ? »
.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
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❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
Seito Mori
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Mar 14 Mai 2024 - 21:43
MARDI 03 JUILLET 2018
Incrédule, Seito l'observe comme s'il découvrait que d'autres écrivent des haïkus. Ce qui est idiot puisqu'il en a lu des tas des recueils. Mais dans la bouche de la jeune fille, il découvre ne pas être le seul à partager cette passion. Et par-dessus tout ne pas être le seul à se servir de ce support comme d'un exutoire. Dès lors qu'il se plonge dans ces trois vers, plus rien n'a d'importance. La poésie du moment prend toute la place et absout toutes ses contrariétés passées et futures. Il respire au travers de la césure et s'épanouit dans la brièveté de ces quelques mots.
Mais, maintenant qu'elle se livre sur son origine, il ne voit pas l'intérêt de l'interrompre pour lui avouer ressentir la même chose. A la place, il absorbe sa tristesse et en ressent le poids alourdir son cœur. Le souvenir d'une vie heureuse s'éteint à mesure qu'elle énumère tout ce qu'elle a perdu et il ne peut s'empêcher d'en faire de même. Une famille unie, des sourires fiers et des compliments encourageants. Il a beau toujours pouvoir retourner chez lui, il y a bien longtemps qu'il ne peut plus l'appeler sa maison. En vérité, ville ou campagne, il ne se sent pas chez lui dans son propre corps.
« Je t'aurais pas posé la question si je m'en fichais. » répond-il simplement.
Cependant, son calme apparent cache l'émoi que suscite sa question. Le japonais aurait dû se douter qu'il aurait à expliquer cette soudaine curiosité. Le touchant de près, il préfère s'éloigner momentanément du sujet en revenant sur leur goût commun.
« J'trouve moi aussi un certain... calme en écrivant de la poésie. Je saurais pas vraiment dire ce que ça me fait mais j'ai l'impression que c'est plus léger dans ma poitrine et dans ma tête quand j'écris. »
Il baisse la tête et souffle du nez. Dit comme ça, ça semble complètement idiot. En quoi écrire des vers pourrait-il alléger la conscience ? Mais il ne peut éviter éternellement la question et ne la souhaite pas voir insister.
« C'est pas tant les vers qui m'parlent mais ce que ça m'fait ressentir, si ça fait sens c'que j'raconte. »
A nouveau, il marque une pause. Se confier, ne serait-ce qu'un peu, lui demande un effort considérable. Et il doit se montrer prudent pour ne pas être rattrapé par la noirceur qui perle sous le peu d'informations qu'il laisse échapper.
« J'ai pas la meilleure des relations avec mes parents non plus. Parfois je crois que ça va mieux et parfois c'est... c'est une paix éphémère, comme dans ton haïku. »
Seito hausse les épaules et esquisse un sourire emprunt d'affliction. Il sait pertinemment qu'il n'est pas seulement une victime dans cette histoire mais aussi un bourreau, sauf qu'il est tellement plus aisé de camoufler la vérité.
« Enfin bref... tu... »
Plutôt que de poursuivre sur son passé peu reluisant, il saisit le fil de la poésie pour lui faire une étonnante proposition.
« Ça te dirait si on s'écrivait des haïkus ? Genre chaque semaine, on en écrit un et on se le montre. J'dis haïku mais ça peut être un poème en alexandrins ou autre chose du moment que c'est d'la poésie. »
La lèvre prisonnière de ses dents, il hésite à exposer la raison sous-jacente. Pablo, Nolan et Mathéo avaient déjà reçu plusieurs de ses haïkus. Pourtant, il ne parvient pas à s'ôter cette idée de la tête.
« C'est un peu bizarre mais... j'ai parfois l'impression d'embêter les gens avec mes vers. »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 701■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Kazane Mitsugu
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Lun 3 Juin 2024 - 16:58
La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime.Avec Seito Mori
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Kazane hoche la tête avec un sourire discret mais sincère. Elle haussa les épaules et soupira avant de répondre d'une voix apaisée :
-« On a tous nos démons... J'espère que ça s'arrangera pour toi. »
La demoiselle avait écoutée Seito et savoir que lui aussi avait peur d'ennuyer ses proches avec ses émotions traduites en vers avant de les coucher sur papier. Mitsugu avait la même crainte, sa mère lui avait déjà dit directement qu'elle se fichait de ses écrits et son père, bien que plus enthousiaste, avait rarement eu le temps de s'étendre sur les passions de sa fille unique.
Il lançait souvent d'un air absent:
-« C'est bien ma chérie ! » ou encore « Continue comme ça... »
Si cela pouvait contenter une petite fille de 10 ans aux petits doigts boudinés malhabiles, cela ne pouvait plus fonctionner sur une jeune-femme déterminée et caractérielle... Alors, la seule critique dont Kazane avaient tenu compte de l'avis car cétait le seul... C'était elle-même.
Malgré tout cela... La proposition de Seito fit réfléchir la lycéenne.
Elle qui a toujours gardé ses poèmes pour elle, les considérant comme des fragments intimes de son âme. La crainte de l'exposition la rendait hésitante, mais elle réalisa qu'elle ne pourrait progresser sans passer sous le feu des critiques...Autant commencer par quelqu'un d'honnête et compétent tout en ne semblant pas malveillant.
Après quelques instants de réflexion, Kazane hoche la tête avec détermination.
-« J'accepte volontiers ! Cela me fera plaisir de subir une critique autre que la mienne qui est déjà bien dure selon mes proches. »
Ce n'était pas un mensonge, autant l'adolescente ne montrait rien à autrui, autant elle avait souvent été celle à qui les autres demandaient l'avis. A chaque fois, ils la trouvaient dure mais juste, ce qui avait eu tendance à créer des tensions dans son ancienne classe à Tsushima... Une chose qui n'avait pas a changé ici, à Kobe.
Elle sorti son téléphone portable à la coque blanche de son sac et l'alluma d'un pression du pouce sur le côté droit du rectangle de fer.
Plongeant à nouveau ses yeux dans ceux de Seito, la demoiselle lui lança.
-« On échange nos numéros de téléphone ? Ce sera plus simple que de passer par les e-mails de KHS. »
Kazane fit une pause avant de reprendre sur un ton amusé :
-« Tu seras le premier à les voir... Même Alya-chan ne les a pas lus... Les poèmes d'amour, ce n'est pas son truc, aha... Alors que moi, j'aime bien. »
Elle baissa les yeux, jouant distraitement avec une mèche de cheveux qui s'était échappée de son serre-tête blanc qui ne la quittait jamais. Confier ses poèmes à quelqu'un d'autre, même à Alya, sa meilleure amie, n'avait jamais été une option envisageable. Ses écrits étaient trop personnels, trop intimes. Pourtant, devant Seito, elle ressentait une certaine connexion, un lien ténu mais présent, né de leur passion commune pour la poésie.
KoalaVolant-« On a tous nos démons... J'espère que ça s'arrangera pour toi. »
La demoiselle avait écoutée Seito et savoir que lui aussi avait peur d'ennuyer ses proches avec ses émotions traduites en vers avant de les coucher sur papier. Mitsugu avait la même crainte, sa mère lui avait déjà dit directement qu'elle se fichait de ses écrits et son père, bien que plus enthousiaste, avait rarement eu le temps de s'étendre sur les passions de sa fille unique.
Il lançait souvent d'un air absent:
-« C'est bien ma chérie ! » ou encore « Continue comme ça... »
Si cela pouvait contenter une petite fille de 10 ans aux petits doigts boudinés malhabiles, cela ne pouvait plus fonctionner sur une jeune-femme déterminée et caractérielle... Alors, la seule critique dont Kazane avaient tenu compte de l'avis car cétait le seul... C'était elle-même.
Malgré tout cela... La proposition de Seito fit réfléchir la lycéenne.
Elle qui a toujours gardé ses poèmes pour elle, les considérant comme des fragments intimes de son âme. La crainte de l'exposition la rendait hésitante, mais elle réalisa qu'elle ne pourrait progresser sans passer sous le feu des critiques...Autant commencer par quelqu'un d'honnête et compétent tout en ne semblant pas malveillant.
Après quelques instants de réflexion, Kazane hoche la tête avec détermination.
-« J'accepte volontiers ! Cela me fera plaisir de subir une critique autre que la mienne qui est déjà bien dure selon mes proches. »
Ce n'était pas un mensonge, autant l'adolescente ne montrait rien à autrui, autant elle avait souvent été celle à qui les autres demandaient l'avis. A chaque fois, ils la trouvaient dure mais juste, ce qui avait eu tendance à créer des tensions dans son ancienne classe à Tsushima... Une chose qui n'avait pas a changé ici, à Kobe.
Elle sorti son téléphone portable à la coque blanche de son sac et l'alluma d'un pression du pouce sur le côté droit du rectangle de fer.
Plongeant à nouveau ses yeux dans ceux de Seito, la demoiselle lui lança.
-« On échange nos numéros de téléphone ? Ce sera plus simple que de passer par les e-mails de KHS. »
Kazane fit une pause avant de reprendre sur un ton amusé :
-« Tu seras le premier à les voir... Même Alya-chan ne les a pas lus... Les poèmes d'amour, ce n'est pas son truc, aha... Alors que moi, j'aime bien. »
Elle baissa les yeux, jouant distraitement avec une mèche de cheveux qui s'était échappée de son serre-tête blanc qui ne la quittait jamais. Confier ses poèmes à quelqu'un d'autre, même à Alya, sa meilleure amie, n'avait jamais été une option envisageable. Ses écrits étaient trop personnels, trop intimes. Pourtant, devant Seito, elle ressentait une certaine connexion, un lien ténu mais présent, né de leur passion commune pour la poésie.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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Seito Mori
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Dim 9 Juin 2024 - 23:05
MARDI 03 JUILLET 2018
Aussi improbable que cela puisse paraître, elle accepte. Et Seito ne parvient pas à camoufler pleinement la surprise qui se dessine sur son visage. Si bien qu'il se fait surprendre par la question que sa proposition induit.
« Oh. Je... euh... et bien... oui. » bafouille-t-il comme un idiot.
Alors qu'il sort son portable pour lui tendre, il se fige sous les révélations qu'elle lui confie. Tout doucement, il finit d'extirper le téléphone de sa poche et la dévisage. Doit-il comprendre qu'en matière de poésie, elle lui fait plus confiance qu'à sa meilleure amie ? Cela a le mérite de le troubler et il met quelques secondes supplémentaires pour finalement lui confier son portable.
« Tiens, tu peux rentrer ton numéro. »
Après qu'elle l'ait tapé, il lui envoie un SMS. L'échange est fait. Il suffit parfois de peu pour se rapprocher de quelqu'un. Touché par ses confidences, Seito dépasse sa gêne pour déclarer :
« Maintenant que j'ai ton numéro, j'ai pas besoin d'attendre la rentrée pour te faire des retours sur ton roman. J'pourrais t'envoyer un ou deux messages pour te dire où j'en suis et commenter un peu en direct. Enfin, c'est que si tu veux bien, bien sûr... J'voudrais pas gâcher tes vacances avec mes remarques toutes pétées. »
Un sourire maladroit étire ses lèvres alors qu'il se lève de son fauteuil. Qu'il soit emprisonné chez ses parents ou en session de rattrapage, il aura bien besoin d'un divertissement et ce retour de texte paraît tout indiqué. Dissipant complètement le malaise, son ton se fait plus enjoué lorsqu'il reprend :
« En tout cas, semaine prochaine j'attends ta poésie. J'ai hâte de lire ça ! »
Une distraction bienvenue pendant la période des examens. Pas certain que ses haïkus soient très inspirés d'ici les vacances mais ce challenge saura le pousser dans ses retranchements, il en est convaincu. La pochette cartonnée lovée contre son torse comme un trésor, il reprend son carnet et part ranger les deux dans son sac. Tout en zippant la fermeture éclair, il tourne la tête pour demander :
« Au fait, tu voulais me parler d'autre chose ? »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 701■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Kazane Mitsugu
Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
Mar 25 Juin 2024 - 22:29
La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime.Avec Seito Mori
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Kazane saisit le téléphone avec assurance, se levant d'un bond sur ses longues jambes. Elle pianote rapidement son numéro avant de rendre l'appareil à Seito. Sortant son propre téléphone de la poche de sa jupe, elle fixe l'écran en attendant le message de Seito. Dès que celui-ci arrive, elle change le contact « d'Inconnu » à « Mori Seito », un sourire satisfait sur les lèvres.
Seito, touché par ses confidences, dépasse sa gêne pour proposer :
-« Maintenant que j'ai ton numéro, j'ai pas besoin d'attendre la rentrée pour te faire des retours sur ton roman. J'pourrais t'envoyer un ou deux messages pour te dire où j'en suis et commenter un peu en direct. Enfin, c'est que si tu veux bien, bien sûr... J'voudrais pas gâcher tes vacances avec mes remarques toutes pétées. »
Mitsugu hocha la tête, son sourire se faisant plus franc.
-« Je n'en n'attends pas moins de toi... N'hésite pas à être direct. Je ne suis pas faite en sucre. »
La demoiselle rit doucement, son rire léger résonnant dans la pièce. Se dirigeant vers la sortie, elle tient son sac à mains devant elle, la poignée en demi cercle tenue par de ses deux mains délicates . Dans son dos, Seito affirme qu'il attend la poésie de son interlocutrice la semaine prochaine avec grande hâte.
Kazane lui d'une voix confiante :
-«Il me tarde aussi de relire ta plume, Mori-san. »
Mitsugu perçoit dans son champ de vision prériphérique que le président du club range ses affaires, il semble content et la fille de Tsushima ne peut que partager ce sentiment. Même si ils avaient eu un accrochage, les choses ont finit par s'arranger entre eux.
-« Au fait, tu voulais me parler d'autre chose ? »
Kazane, déjà près de la porte, se retourne, surprise de cette question... Mais elle finit par lui lancer un clin d'œil malicieux :
-« Juste une chose... Vous êtes mignons ensemble. »
La grande japonaise disparaît dans le couloir à grandes enjambées, laissant Seito derrière elle.
La demoiselle avance rapidement dans le couloir, son cœur battant encore fort de l'interaction. Elle repense aux moments passés dans la salle du club de littérature, à la surprise et la maladresse de Seito, et à cette dernière phrase qu'elle a lancée.
Son esprit, toujours vif, analyse les réactions de Seito, tentant de comprendre ce qu'elle ressent vraiment. La confiance qu'elle a accordée à Seito en partageant son numéro et en acceptant ses commentaires sur son roman la rend étrangement joyeuse.
Arrivée à la sortie du bâtiment, Kazane s'arrête un moment, le regard tourné vers le ciel. Elle respire profondément, savourant l'air frais. Elle se sent légère, comme si une partie du poids qu'elle portait depuis longtemps s'était envolée. Elle sourit à nouveau, se promettant de travailler dur sur son roman... Et son prochain haïku.
KoalaVolantSeito, touché par ses confidences, dépasse sa gêne pour proposer :
-« Maintenant que j'ai ton numéro, j'ai pas besoin d'attendre la rentrée pour te faire des retours sur ton roman. J'pourrais t'envoyer un ou deux messages pour te dire où j'en suis et commenter un peu en direct. Enfin, c'est que si tu veux bien, bien sûr... J'voudrais pas gâcher tes vacances avec mes remarques toutes pétées. »
Mitsugu hocha la tête, son sourire se faisant plus franc.
-« Je n'en n'attends pas moins de toi... N'hésite pas à être direct. Je ne suis pas faite en sucre. »
La demoiselle rit doucement, son rire léger résonnant dans la pièce. Se dirigeant vers la sortie, elle tient son sac à mains devant elle, la poignée en demi cercle tenue par de ses deux mains délicates . Dans son dos, Seito affirme qu'il attend la poésie de son interlocutrice la semaine prochaine avec grande hâte.
Kazane lui d'une voix confiante :
-«Il me tarde aussi de relire ta plume, Mori-san. »
Mitsugu perçoit dans son champ de vision prériphérique que le président du club range ses affaires, il semble content et la fille de Tsushima ne peut que partager ce sentiment. Même si ils avaient eu un accrochage, les choses ont finit par s'arranger entre eux.
-« Au fait, tu voulais me parler d'autre chose ? »
Kazane, déjà près de la porte, se retourne, surprise de cette question... Mais elle finit par lui lancer un clin d'œil malicieux :
-« Juste une chose... Vous êtes mignons ensemble. »
La grande japonaise disparaît dans le couloir à grandes enjambées, laissant Seito derrière elle.
La demoiselle avance rapidement dans le couloir, son cœur battant encore fort de l'interaction. Elle repense aux moments passés dans la salle du club de littérature, à la surprise et la maladresse de Seito, et à cette dernière phrase qu'elle a lancée.
Son esprit, toujours vif, analyse les réactions de Seito, tentant de comprendre ce qu'elle ressent vraiment. La confiance qu'elle a accordée à Seito en partageant son numéro et en acceptant ses commentaires sur son roman la rend étrangement joyeuse.
Arrivée à la sortie du bâtiment, Kazane s'arrête un moment, le regard tourné vers le ciel. Elle respire profondément, savourant l'air frais. Elle se sent légère, comme si une partie du poids qu'elle portait depuis longtemps s'était envolée. Elle sourit à nouveau, se promettant de travailler dur sur son roman... Et son prochain haïku.
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Re: La plume est l'interprète de l'âme : ce que l'une pense, l'autre l'exprime. (Terminé)
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