Recensement des membres jusqu'au 30 Novembre!
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Lundi 2 Juillet
Depuis le tremblement de terre, c'était la première fois qu’elle revenait sur le campus. Arizona avait été incapable de retourné dans son bureau, déjà parce qu’il y avait eu pas mal de dégats et son ordinateur était complètement HS,, aussi le médecin du campus avait jugé bon de lui donné quelque jours de repos au vue de son état de choc et de sa blessure au front. En réalité, physiquement ça allait plutôt bien: quelques points de suture et une petite cicatrice sur le front. Et même si le séisme avait réveillé quelque trauma enfoui en elle, ça n'était pas vraiment le tremblement de terre en lui-même qui avait secoué son cœur. C’était L'arrivée de junko pile à ce moment-là qui avait eu l’effet d’un cataclysme. Alors comme d’habitude lorsqu’il lui arrivait quelque chose qu’elle ne maîtrisait pas, elle avait fui et elle avait fait n’importe quoi la semaine suivante. Elle s’était très peu alimentée, elle avait bu beaucoup d’alcool, plus que de raison et elle était beaucoup sortie. Tout ça dans le but de ne plus rien ressentir, tout ça dans le but de ne plus se poser de question, d’anesthésier son être tout entier.
Il y avait au moins trois choses positives qui étaient ressorties de cette semaine: la première c’était qu’à force de boire à la place de manger, elle avait réussi à perdre les quelque kilos qu’elle avait pris depuis son arrivée. La seconde était qu’elle avait enfin pu avoir une discussion avec Evan et apaisé les choses. Le chapitre “Evan” était donc totalement derrière elle maintenant et mine de rien, c’était un poids en moins sur le cœur. Et enfin elle avait pu reprendre le dialogue avec Junko, même si c'était un peu malgré elle, et qu’elle avait l’impression qu’il y avait encore un fossé les séparait, au moins ils ne s'ignoraient plus. Ce lundi-là, elle était donc venue avec un peu moins d’angoisse dans le ventre et elle appréhendait plus le travail qu’elle allait devoir rattraper.
Arizona était arrivée à l’aube ce matin. Son bureau avait été remis en état et un nouvel ordinateur lui avait été livré, le disque dur de l’ancien avait pu être sauvé par chance. ça lui faisait bizarre de revenir ici. tout était comme neuf et elle s’en voulait de n’avoir absolument pas participé au rangement. et dire qu’il a presque 10 jours Junko était venu jusqu’à son bureau, jusqu’à Kobe, pour la retrouver. mais leur fierté avait tout fait foiré. L’assistante sociale ne voulait plus y penser, elle s’était laissée sombrer pendant une semaine, elle avait presque touché les abysses, cependant une petite flamme d’espoir brillait encore en elle et l’empêchait de toucher le fond.
12h45
La jeune femme s’étira longuement, ses yeux décolèrent enfin de son écran d’ordinateur. ça faisait maintenant 4 heures qu’Arizona travaillait sans relâche. il serait sûrement judicieux de manger quelque chose, Pourtant de son sac elle n’avait sorti que son paquet de cigarettes et son briquets. pourquoi s’alimenter quand on peut juste couper son appétit en intoxiquant ses poumons. Arizona quitta son bureau pour se rendre dans le parc où de nombreux étudiants étaient en train de déjeuner sur la pelouse: des groupes amis, des étudiants seuls et des couples aussi. Beaucoup de couples, tout juste naissants ou plus anciens. Arizona marcha le long du chemin en observant tout ce petit monde. Elle les regardait avec bienveillance, jalousie ou même avec un certain agacement parfois. Elle avait envie d’être heureuse elle aussi.
Parce qu’elle avait souvent une flemme énorme de marcher jusqu’à la sortie du campus pour pouvoir fumer, Arizona avait trouvé sa petite cachette. Tout au fond du parc, excentré du chemin principal, un banc caché sous un grand chêne. Ici au moins elle était sûre de ne croiser personne, surtout pas Junko.
la petite brune pris place sur le banc, elle soupira un grand coup avant de lever les yeux au ciel, ou plutôt sur les branches de l’arbre qui lui bloquaient la vue. les rayons du soleil arrivaient en faisceaux sur son visage à cause des branches épaisses. C’était ça actuellement sa vie, elle était incapable de voir plus loin que le bout de son nez et comme le soleil, elle avait perdu un peu de son éclat, de sa joie de vivre, de ce sentiment de liberté qui l’animait, tout à cause de ces stupides branches. La syrienne jeta un rapide coup d'œil aux alentours pour s’assurer qu’il n’y avait personne avant d’allumer sa cigarette. Et si jamais un étudiant débarquait elle lui filerait un clope pour acheter son silence, si c’était un membre du personnel elle ferait les yeux doux et elle s’excuserait.
Elle allumait enfin sa cigarette avant de se mettre à pianoter sur son téléphone, relisant encore et encore les textos qu’ils s’étaient envoyés avec son ex et cherchant un prétexte pour continuer la discussion. Une partie d’elle même se trouvait ridicule, elle avait l’impression de lui courir après alors que c’était lui qui avait fait de la merde. Mais d’un autre côté maintenant qu’il était là, elle ne pouvait pas s’empêcher de lui parler.
“AAAAAAH! Ca m'soul!!!”
Avant de ranger son téléphone dans sa poche et expirer l’épaisse fumée par sa bouche. un petit bruit de craquement la fit sursauter et lui fit prendre conscience qu’elle n’était pas seule
“merde” elle tourna la tête en direction du bruit et son regard croisa celui de l’intru. un gosse, c’était un gosse, trop jeune pour lui proposer une cigarette en tout cas. “t’es pas censé être en cours toi?” c’est pas exactement la chose à dire lorsqu’on vient de se faire griller la clope au bec mais elle a été surprise cette fois.
- Tenue d'Arizona:
Citation
- Ena OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 31■ Messages : 214■ Inscrit le : 23/08/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le petit Prince et la Veuve Noire
2 juillet 2018
Il était une fois une reine. Belle comme un coeur, elle avait de magnifiques cheveux bruns et de grands yeux desquels on pouvait remarquer toute la supériorité naturelle dont elle avait été gratifiée par la Vie. Toute petite, elle avançait pourtant comme si le monde pouvait s’écrouler sous ses pieds. Ses lèvres charnues laissaient sur son visage désabusé une mine boudeuse... Que pouvait-il bien lui arriver ? Ena la regarde passer, silencieux. Elle n’a pas l’air bien heureuse, cette reine. Quel crime.
Depuis son banc, il la suit des yeux. La fente sur sa cuisse attire son attention. Son p'tit coeur s'affole, mama mia... elle est jolie et sa silhouette ferait rêver le pays. Alors, Ena est curieux. Il se demande où elle s’en va, à quoi elle pense et s’il aurait une chance d’en apprendre plus sur qui elle est. Il est certain de ne jamais l’avoir croisé auparavant, une femme comme elle, ça ne s’oublie pas. Il saute sur ses pieds, en petite souris, il la prend en filature. Il comptait sortir du campus pour aller fumer de toute façon, il aurait une excuse si jamais elle est du genre à ne pas aimer qu’on la suive de trop près.
Voilà qu’elle bifurque et s’éloigne de l’allée principale. Ena hausse les sourcils, où va-t-elle, sa jolie reine ? Il attend sagement qu’elle disparaisse sous les arbres, elle se fait discrète et personne ne la remarque, il ne voudrait pas faire tomber son plan à l’eau. Il se met en route juste après, prend un chemin légèrement plus large pour avoir une marge et de quoi se cacher. On ne sait jamais, les plus belles fleurs sont toujours les plus vénéneuses.
Il la retrouve. La reine a trouvé son trône. Ena sourit, c’est une superbe cachette pour fumer ! Ils peuvent maintenant la partager, héhé. La belle peste dans le vide et Ena se demande s’il n’y aurait pas là une opportunité. Si sa demoiselle est en détresse quoi de mieux qu’un Prince Charmant sortit de nulle part pour la sauver ? Il se faufile discrètement. Quoi dire ? Quelle approche utiliser ? Il est intimidé. Il a l’habitude des lycéennes, une femme comme elle, c’est le galon au dessus. Est-ce qu’il est à la hauteur ? Quelle idée, Ena. Bien sûr que oui ! CRAC.
Oups.
1, 2, 3… Soleil ! Il se fige. Prit sur le fait, il affiche un grand sourire qui plaide en sa défaveur : coupable est écrit en gros sur son front. Il apprend que la reine à des pouvoirs de sorcières: en quelques mots elle le transforme en bébé. Ena est déçut. S’il a l’air d’un gosse, tout est perdu. Mais vous savez ce qu’on dit ? Perdu pour perdu… ! Il sort la carte de l’insolence, un grand sourire malicieux étire ses lèvres amusées : « Hey, Salut !… J’sais pas… ? T’es pas censé fumer hors du campus, toi ? ».
Le pari est risqué, ça pourrait être une nouvelle prof ou il ne sait qui d’autres parmi les employés… mais il faut bien jouer s’il espère gagner. Son nez souffle son amusement, il s’élance et court pour la rejoindre. Ses mains prennent appuie sur le dossier du banc, il passe par dessus et retombe les pieds sur l’assise. A nouveau, il sourit, tout fier de lui. Il relance une deuxième mise, cette fois il joue plus gros… mais une jolie fille qui se morfond sur un banc en regardant désespérément son portable, si ce n’est pas pour un homme, il ne s’appelle pas Ena. « Dis, beautiful… C’est qui l’abruti qui te fait des misères ? Qui OSE te saouler ?? »
Just like the stars I can't be without the sky
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
La cendre de sa cigarette s’écrasa sur le sol alors qu’Arizona écoutait ce gamin lui parler avec une familiarité qu’elle n’avait pas encore connu ici. Les yeux écarquillés, elle n’eut pas le temps de réagir qu’il était déjà assis à côté d’elle. La surprise passée, elle observait le jeune homme en détail, il avait tout l’air du japonais de base et c’est bien ce qui était le plus surprenant dans sa façon de s'exprimer. Habituellement les gosses d’ici était assez intimidés face à la Syrienne pas physiquement, elle n’avait rien d'impressionnant du haut de son mètre cinquante-cinq mais c’était plutôt dans sa façon d’être de manière générale qui était assez déroutante pour les japonais. il la prenait peut-être pour une étudiante, si c’était le cas, il fallait qu’elle continue à aller dans cette direction. Alors elle le regarda en souriant avant de tirer longuement sur son tube de nicotine et de recracher la fumée en levant la tête pour ne pas l'asphyxier.
“Tu comptes me balancer au doyen?” en le regardant un brin provocatrice. “Je t’en propose pas une, je risque vraiment de me faire virer sinon..” dit-elle en riant un peu avant de tirer une dernière fois sur sa cigarette, elle était déjà arrivée au filtre. La petite brune prit son petit cendrier de poche et écrasa sa clope dedans avant de laisser tomber sa tête en arrière en soupirant. sa question tombait à pique. ce qui la soûle? c’est d’avoir quitté son mec et de lui courir après maintenant.
les yeux fixant les branches d'arbres, le visage partiellement ombragé, son regard se tourna vers le lycéen. “ce qui me soûle? c’est que j’arrive pas à avoir ce que je veux, ça me gonfle, j’ai toujours ce que je veux!” Elle soupira légèrement avant de se redresser un peu. “ T’es toujours aussi à l’aise avec les gens que tu suis? je sais que tu m’as suivis parce que j’ai jamais croisé personne ici.”
Arizona avait pris un ton on ne peut plus sérieux et suspicieux. Elle était curieuse de voir si ce gamin serait déstabilisé par elle. Les jambes croisées elle observa sa réaction mais ne lui laissa pas le temps de répondre. “Mais ça me plaît! Les gens ici s'offusquent de pas grand chose, tu peux même pas t’amuser avec eux!”
La fougue de la jeunesse surement, ou le beauty privilege. Il n’était pas très grand, ni très impressionnant mais il avait un certain style. Bonne petite bouille, petite décoloration, lentilles de couleurs et un parfait mélange d’assurance et de nonchalance. Arizona voyait parfaitement le style d’adolescent qu’il pouvait être. Dans tous les cas, ce gosse n’était pas comme les autres lycéens d’ici et ça, ça pouvait être amusant. L’assistante sociale regarda son téléphone, aucune notification de Junko, évidemment contrairement à elle son ex n’était pas scotché à son téléphone dans l’attente d’une réponse. être dans l’attente, elle détestait ça! tant pis pour elle et tant pis pour lui.
Arizona se releva doucement pour faire face à l’adolescent. Elle passa sa main dans ses cheveux pour placer l’une de ses mèches délicatement derrière son oreille. “ Alors? Pourquoi tu m’as suivis jusqu’ici? t’es le prince charmant qui vient libérer la princesse de la tourmente?”
Arizona fit le tour des princesses Disney dans sa tête mais n’arrivait à pas à s’identifier à l’une d’elles. Cendrillon, Blanche neige et Ariel étaient débiles, Belle trop parfaite madame je suis "gentille, douce et avec pleins de valeurs", Pocahontas abandonnait sa famille pour un colon cette ingrate et Elsa était beaucoup trop aigrie. Jasmin peut-être, physiquement ça pouvait le faire, malheureusement Arizona préférait Jafar à Aladin. Et puis comme un flash, Megara! oui Megara dans Hercule! Elle était belle, intelligente et puis elle ne se laissait pas faire par les hommes, elle menait Hadès et Hercule à la baguette, quelle queen! bon, ça n’était pas vraiment une princesse, mais est-ce qu’on a vraiment besoin d’un royaume pour régner?
"Et il s'appelle comment le prince d'aujourd'hui?"
- Tenue d'Arizona:
Citation
- Ena OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 31■ Messages : 214■ Inscrit le : 23/08/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le petit Prince et la Veuve Noire
2 juillet 2018
Le paquet de cigarettes dans sa poche le démange. Il veut fumer lui aussi, tant d'injustice dans un si beau petit bout de femme. Le désespoir s'empare momentanément de ses yeux lorsqu'elle écrase son mégot. Arf. Il a l'impression de se faire ratatiner lui aussi. Le manque s’aggrave, son corps le prend en otage et lui comprime la poitrine. Tous ces foutus neurones braillent, couteaux plantés sous sa gorge : « De la nicotine ou on te tue, Ena ! » COMME SI il ne voulait pas leur en donner ! Peuh. L’enjeu est trop grand. Il va falloir serrer encore un peu les dents. Il faut souffrir avant de pouvoir récolter les meilleurs fruits. Ô douce Agonie, si tu es le pass droit pour rentrer à la Cour Royale, il est prêt à te prendre dans ses bras !
La Reine a peur de se faire virer si on le surprend à fumer à côté d’elle et ça, c’est plutôt de mauvaise augure : il est réellement tombé sur une employée. M'enfin ! Go big or go Home hein ! On a rien sans prise de risques ! Comme s'il allait abandonner ! On ne ferme pas les yeux devant une Aurore Boréale ! Si elle prolonge son tutoiement et répond à sa question, tout n’est pas perdu. Il a encore un peu de marge de manœuvre pour gérer la situation et espérer remporter le st Graal : son numéro. En attendant, il reste silencieux, l’analyse.
Elle parle et parle. Il pivote pour mieux la voir alors qu’elle tente de mener sa barque avec prestance. Y’a pas à dire, elle est magnifique, encore plus belle de près. Son visage n'a rien de japonais, il se demande d'où elle vient. Elle a aussi l’air d’avoir un sacré caractère et il aime ça. Les filles comme elles sont les plus intéressantes, on s’ennuie rarement avec elles. L’ennuie, c’est tout ce qu’il déteste.
Ena n’est pas stupide, il en a connu des terres impérieuses et sauvages. Il ne répond à aucune de ses questions, se contente d’un fin sourire, amusé. La belle est distrayante, elle a l’air d’avoir de la suite dans les idées. Si elle voulait qu’il prenne la parole, elle lui aurait laissé l’espace pour l’ouvrir, de toute façon. Il sait comment ça fonctionne, Aiko était pareil. Au début, il trouvait ça insupportable mais avec le temps il avait appris à en jouer. Ça rend les choses plus simples qu’il n’y paraît quelqu’un qui parle beaucoup. Tant qu’elle parle, il peut récolter des informations.
La reine se lève pour lui faire face, il l’écoute avec satisfaction énoncer tous ses plans. Bien vu, Beautiful. Son bras se replie, attention : chargement opérant. De suite, Ena en libère la pression et son avant bras chute à demie. La gravité court-circuitée, son index pointe tout droit sur sa jolie reine. Son pouce, lui, pointe vers le ciel. Autant gagner du temps, trois signes en un, quoi de plus pratique ! D’abord, il la pointe pour appuyer que c’est bien d’elle qu’il s’agit et puis son pouce vient soulever l’exactitude de sa remarque. Le troisième signe est plus subtile : il l’a dans son viseur. Il entonne enfin avec enthousiasme: « C’est exactement l’idée ! ».
Sa main s’appuie sur le dossier du banc et ses jambes lui donnent l’impulsion nécessaire pour se mettre debout. Sourire aux lèvres, il ouvre grand les bras. Du haut de ce banc, le monde lui appartient. « Ena Okazaki, pour te servir Beautiful ! ». Une petite courbette toute en élégance et il saute du banc pour atterrir devant elle. « Mais y’a une légère erreur dans ton analyse. J’viens pas libérer une Princesse de sa tourmente, je viens redonner le sourire à une Reine. »
Ses yeux scrutent le téléphone qu’elle a dans la main. D’un bref mouvement de tête, il le désigne. Quel idiot laisserait sur la touche une femme pareil, il se le demande bien. « Si tu obtiens toujours c’que tu veux, tu l’auras aussi. Pas vrai ? C’est qu’une question de temps. Laisse le croire qu’il peut t’ignorer et passer à côté de la femme géniale que t’es. Il n’en reviendra que plus vite à tes pieds si tu le laisses mariner. C’est souvent comme ça, les mecs. On aime ce qui est inaccessible. Le défi, le besoin de maîtrise, tout ça...».
Il passe un doigt sous son menton royale pour le lui relever, ses yeux se plantent dans les siens, plus sérieux. « Le piège, c’est si tu finis par croire que tu vaux moins. Laisse jamais un gars te faire croire que t’es pas la plus incroyable du monde tout entier ». Un p’tit clin d’oeil et il la relâche pour s’étirer.
Les femmes aiment un peu trop l’exclusivité pour leur propre bien, il suffit de leur faire croire qu’elles sont uniques pour qu’elles y croient et de laisser supposer qu’elles ne valent pas mieux qu’un paillasson pour qu’elles y croient aussi. Il a toujours du mal à comprendre pourquoi l’avis des mecs sur leur personne est si capitale pour elles mais bon, lui, ça l’arrange bien. C’est une faille facilement exploitable, dans le bon comme le mauvais sens. Par contre, cette fois, il est presque sincère. Y’a rien de plus triste et désolant qu’une vraie Reine qui se rabaisse au rang de paillasson. « Surtout que y’a des vampires qui se nourrissent de la fierté et de la grandeur des autres parce qu’eux en manque. Alors, te fais pas avoir. J’l’ai vu en un clin d’œil que t’étais une Reine. Y’a aucun doute là dessus. D’ailleurs, elle s’appelle comment sa majesté?~ ».
Just like the stars I can't be without the sky
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Le doigt pointé dans sa direction, l’ado la désigne, avec un certain aplomb qui la fait sourire Arizona. Ce gamin avait de l’audace et ses mots étaient encourageant. On était bien loin de ces petits lycéens qui n’arrivaient pas à aligner trois mots lorsqu’ils s’adressaient à elle. Il avait une assurance qui plaisait à l’assistante sociale et même lorsqu’elle rentre dans son jeu, il ne se démonte pas. Alors elle le regarde d’un air amusé, observant sous ses yeux le petit numéro qu’il était en train de faire. Ena, c’est son prénom. La syrienne écoute les conseils du jeune homme sans détourner le regard. Penser qu’il fallait être inaccessible pour devenir intéressant était une fausse bonne idée. évidemment au même âge Arizona fonctionne exactement de cette manière. Elle soufflait le chaud et le froid en permanence, donnant de l’espoir au homme puis leur arrachait aussi vite. Elle avait eu beaucoup de succès à l’adolescence, néanmoins, c’était épuisant de ne jamais lâcher prise, de toujours devoir faire semblant d’être inaccessible.
“Aaaah si seulement c’était aussi simple que ça.” dit-elle, épuisée de courir après celui qu’elle a envoyé paître. Junko et Ari n’étaient plus à ce stade là et leur relation était beaucoup plus compliquée que simplement se réduir à jouer les femme innacessible pour que l’homme se sente challenger. “ à trop vouloir être inaccessible on fini seule.”
un peu distraite par ses pensée, la jeune femme ne sent pas tout de suite les doigts de l’adolescent se poser sous son menton, loin de la faire rougir, Arizona est encore plus amusée par la situation. toutefois il y a bien une chose sur laquelle elle était d’accord. C’est qu’elle ne doit pas se sentir rabaisser, ni même s'auto flageller. Que ce soit avec Jun ni même Evan et personne d’autre. Il avait réussi avec très peu de mots à rebooster l’égo de l’assistante sociale. “Je m’appelle Arizona, mais appelle moi Ari.” Elle tapote ensuite sur le banc, invitant le lycéen à s'asseoir à ses côtés, comme il avait eu l'audace de poser ses mains sur son menton, Ari caressa doucement la joue du garçon, dans un geste presque maternelle. “Tu as l’air de bien t’y connaître… en relation humaine. Pourtant tu as l’air bien jeune.” Elle laisse repartir sa main, reprenant une dernière fois son téléphone avant de l’éteindre, qu’ils aillent tous au diable après tout. “Tu as quel âge Ena?” Elle lui lance un petit regard espiègle avant de reprendre. “Et dis moi la vérité, un prince et une reine n’ont pas besoin de se mentir n’est-ce pas?”
Arizona rit joyeusement, et ça fait un moment que ça n’était pas arrivé. Ici elle devait faire avec la méfiance des autres à son égard, sans réellement savoir pourquoi, elle avait toujours senti comme une espèce de gêne vis à vis d’elle ici. “Je suis contente d’être tombée sur toi aujourd'hui Ena.” Elle penche un peu la tête pour l’observer la moue un brun interrogatrice. ”t’as l’air très différent de toutes les personnes ici et je crois que c’est la première fois qu’on m’aborde sans méfiance. Est-ce que pour toi aussi c’est pareil?”
- Tenue d'Arizona:
Citation
- Ena OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 31■ Messages : 214■ Inscrit le : 23/08/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le petit Prince et la Veuve Noire
2 juillet 2018
Arizona.
Évidemment.
Il lui fallait bien un prénom digne d’une reine !
Et rien de moins qu’un état de la Sun Belt, qu’un bout d’empire américain.
Ena se remémore ses livres d’histoire et leurs photographies plus somptueuses les unes que les autres. Le Grand Canyon, Meteor Crater, le Monument Valley… Les paysages désertiques peuplés de Xérophytes, les couleurs chaudes… Il y a de tout en Arizona ! Des forêts à perte de vue, des montagnes rocheuses, des fleuves et rivières… même de la neige en hiver ! Spectaculaire l'Arizona, toute à l'image de la voluptueuse Ari - de son ptit nom - puisqu’il y a le droit.
Charmé, il se laisse retomber sur le banc à côté d’elle. Et WOW. Son coeur fait des loopings dans sa poitrine quand elle lui caresse la joue. Alors ça… il ne s’y attendait pas ! Un sourire idiot lui étire les lèvres. Ça fait longtemps qu’il n’avait plus eu de papillons dans le ventre comme ça. La dernière fois, ça avait été avec Aiko. L’histoire c’était mal terminée mais pouah… comme elle en valait le coup ! Il sait reconnaître quelqu’un de qualité quand il en rencontre parce qu’il en est un aussi ! Entre congénères génialissimes, on ne peut qu’entrer en résonnance. L'excitation est à son comble, il en enfin trouvé quelqu'un digne de lui sur ce campus. Ses yeux lâchent le précieux minois de sa Reine, attiré par le téléphone auquel elle jette un dernier regard. Il ne sait pas qui est le fou qui la fait galérer mais il le remercie. Grâce à lui, il peut découvrir un des jardins du Paradis.
« Mon âge ?~ » il demande, faussement naïf et taquin au possible. On lui dit toujours qu’il fait plus vieux et c’est une théorie qu’il a déjà testé et validé à de nombreuses reprises. C’est pratique pour intégrer les soirées étudiantes en ville, malheureusement… ça ne peut qu’être décevant lorsqu’il a à révéler la terrible vérité. Un petit mensonge ni vu ni connu et le tour est joué la plupart du temps mais si Arizona lui sort la carte du « nous contre le reste du monde » il ne peut décemment pas lui jouer ce vieux tour de passe-passe. C’est trop vulgaire pour une femme de son envergure.
Haha… Voilà qu’il se retrouve coincé. Heureusement qu’elle a la parlotte Beautiful, ça lui fait gagner un peu de temps pour trouver comment s’en tirer.
« Ouais, les gens sont un peu coincés par ici. C’est moi qui les aborde la plupart du temps mais j’sais pas trop pourquoi on me fuit souvent »
Il étale son bras sur le dossier du banc et lui sort la plus mignonnette de ses moues. « Pourtant, j’suis sympas comme tout. Pas vrai ? »
Bon, y’a quand même de quoi protester dans cette affaire ! Elle a dit Prince et Reine, il n’a pas encore accès au trône, arf.
« Je suppose que c’est le lot de toutes les personnes extraordinaires ? On doit les impressionner ! Mais à leur décharge, c’est quand même pas tous les jours qu’on croise de la Royauté~ . On est devenu si rare qu’ils ont oublié qu’il leur fallait nous adorer, haha ! ».
Il plaisante – à moitié – mais ça l’arrangerait si les Ninjas de l’Ombre, les danseurs solitaires et les grincheux arrêtaient de le rejeter. On ne dirait pas mais c’est fatiguant de leur courir après. « Du coup, j’suis bien content d’être tombé sur toi aussi, Ari ~. Très beau prénom, au passage »
Un clin d’oeil, des étincelles de charme et il enchaîne, tout sourire.
« Bon... t’as raison. Entre Prince et Reine on vaut mieux que la supercherie et le mensonge. J’veux bien te dire mon âge… mais en échange tu dois me promettre deux choses »
Il commence à énumérer sur ses doigts : « 1. Tu promets de me donner ton numéro de téléphone quelque soit la réponse <3 et 2. Tu promets de ne pas m’infantiliser. ». Il s’approche d’elle, furtif et malicieux. « Parce que j’suis peut être bien qu’un Prince pour le moment mais j’entends bien devenir un Roi ! »
Just like the stars I can't be without the sky
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Ena ne lui dit pas son âge de suite et bizarrement elle s’y attendait un peu. Après tout ils ne sont pas obligé de tout ce dire, s’ils ne savent rien l’un de l’autre on ne pourra rien leur reprocher. Enfin dans la limite du raisonnable évidemment, elle n'a pas besoin de problèmes en plus. En tout cas, cette légèreté lui fait du bien même si elle n’a aucun mal à imaginer le malaise chez les autres lorsqu’ils sont avec lui. Cela dit ça n’a pas trop l’air de l’affecter Ena au contraire, la Syrienne a l’impression de se retrouver devant une personne totalement libre qui ne s’embête pas de savoir si sa personne plaît ou pas.
Personne extraordinaire , roi , reine , prince autant d’adjectifs qui servaient à Ena pour exprimer leur grandeur et leur magnificence, sans pour autant rabaisser les autres et qui ne montrait pas non plus de signe d’un quelconque complexe de supériorité, en tout elle en avait l’impression. Elle sourit en hochant la tête tout en s’adossant de manière plus confortable lorsqu’il lui demande s’il a l’air sympas. Assurément il l’est. Mais la suite est encore plus intéressante. Et Arizona étouffe un petit rire, par pour se moquer non. Mais plutôt parce qu’elle trouve ça très amusant.
Alors plutôt que de répondre à chacune de ses propositions elle décide de donner une réponse beaucoup marquante qui elle l’espère serait comprise de l’adolescente. La Syrienne se tourne vers le lycéen, les jambes croisées et le regard plein d’assurance. « Mais le roi est mort, vive le roi! »
Cette phrase traditionnellement scandée par le peuple lors de l’avènement d’un nouveau monarch français lui était resté en tête lors de ses cours. Et elle trouve qu’elle colle parfaitement à la situation. D’ailleurs ça lui allait aussi de jouer la reine le temps d’une après-midi. La jeune femme regarde l’heure sur son téléphone. Il lui reste encore une heure et demie avant son prochain rendez-vous.
« Et votre majesté aurait-il la gentillesse de me faire visiter les endroits les plus secret de son royaume? »
La compagnie d’Ena est rafraîchissante et elle avait besoin de ça actuellement. Elle retrouve chez lui le sentiment cette même fougue et ce sentiment de liberté qu’elle avait elle aussi en elle lorsqu’elle vivait à Tokyo. Quelque part ce garçon la rendait un peu nostalgique. Il fallait simplement qu’elle reste discrète, non pas qu’elle ait honte d’être vue accompagnée de Ena mais on sait jamais comment cela pour être interprétée. La brune pose son index sur sa bouche. « il faut juste que personne ne nous repère. Ça risquerait de créer un mouvement de foule si le peuple découvre que le roi et la reine se baladent au même endroit que leur sujet! »[/b]
Peu importe s’il gobe ou non son petit stratagème. Après tout, ce petit jeu n’a pas l’air de lui déplaire alors pourquoi ne pas continuer sur cette lancée. L’assistante sociale qui n’en sera plus le temps d’une après-midi se relève, remet sa jupe en place, et se recoiffe rapidement. Son sourire est revenu, elle est curieuse de découvrir tous les recoins cachés du campus car après tout depuis son arrivée, elle n’a pas vraiment eu le temps de tout parcourir.
- Tenue d'Arizona:
Citation
Merci Gaga et Chandidi
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum